La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 16 Fevrier. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/jh3cz33546/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22ME ANNÉE. MARDI 16 FEVRIER LU15. N°- 47. COMMUNIQUES OFFICIELS FRANÇAIS. CAPTUKE D'UNE TRANCHEE A BETHUNE. U NOUVELLE OFFENSIVE ALLEMANDE DANS LES VOSGES. PARIS, 15 février.—Communiqué officiel de 15 heures:— En Belgique, il y a eu un bombardement ininterrompu ce nos tranchées dans les dunes. Notre artidede lourde dirigea spucialement son tir sur les mortiers ennemis. i\ous emportâmes environ 250 mètres a'une tranchée sur la route entre Béthune et La Bassée. Il y a eu une vive canonnade dans la région de Lens, autour d'Albert, entre l'Avre et l'Oise, dans le voisinage de baissons et à Verneuil (nord-est de VaLly). , _ Dans l'Argonne, dans la direction de Bagatelle et de Marie-Thérèse, le combat continue avec obstination de tranchée h tranchée, mais il n'y eut pas d'engagement d'infanterie. Entre l'Argonne "et la Meuse, une tentative d'attaque des Allemands entre le village et le bois de Malancourt fut aussitôt arrêtée. En Lorraine, l'ennemi, après avoir rejeté notre i arrière-garde, avait réussi à occuper la hauteur i de la crête de Xon et le hameau de Norroy. Il fut repoussé par une violent contre-attaque ( jusqu'aux pentes au nord de la crête, où il se ] maintient toujours dans des portions de nos | tranchées. . ' Dans les Vosges, l'offensive allemande qui s'était maniféstée sur les deux rives de la Laucli < ne fut pas poursuivie hier sur la rive sud de ] la rivière. L'ennemi se contente de bombarder ; nos positions sur la rive nord. Les Allemands restent stationnaires devant < notre ligne avancée entré Langenfeldkopf et le bois de Femspaeh. Nos skieurs livrèrent une très brillante contre-attaque sur les pentes du Langenfeldkopf. Une tempête de neige se-produisit dans l'après-midi, i —-Reuter. VER^TON ALLEMANDE. BERLIN, 15 février.—Lo grand-quartier général communique ce'qui'suit:— Sur le théâtre occidental de la guerre au sud d'Ypres près de St. Cloi, nous avons près à l'ennemi mie portion de ses positions d'une longueur de 900 mètres environ. Des contre-attaqiies n'eurent pas de succès. Un attaque de nos": ennemis dans le district sud-ouest de La Basséé échoua également. Une douzaine do prisonniers restèrent entre nos mains. Les tranchées extérieures que jions avions perdues sur lo Sudeikopf le "12 février ont été , r^cap: urées. . L'ennemi fut rejeté de Sengern, tlans la valée de la Lauch. Le village.de Rems-pach fut alors évacué volontairement par l'ennemi- Sur le théâtre occidental de la guerre, au nord de Ti'eit 'ennemi fut rejeté de Piktlpoemen et est repoussé dans la direction de Tauroggen. Des deux côtés de la frontière a l'est de la plaine des , lacs la bataille continue. Nos troupes progressent partout avec rapidité. Des divisions allemandes avancent du district de KoLno contre les forces ennemies venant de Bomze. Dans la district de la Vistule nous avons ( encore gagné du terrain. Racionç a été occupée par nos troupes. Dans la bataille précédant i'occupa ion s x canons furent capturés, ainsi que •Je nombreux prisonnière. En Pologne, sur la rive de la Vistule, il n'y a pas de changements d'importance.—Wireîess ! Press. . NOUVEAU RAID SUR COLOGNE, i BOMBARDEMENT D'UN CAMP : MILITAIRE. LA HAYE 14 février.—Des télégrammes de la 1 frontière allemande disent qu'un aéroplane, qu'on j croit être be.ge. a survo é Cologne ce matin et jeté des bombes sur ie camp militaire à .Deufcz. L' aviateur évita le tir des Allemands, dirigé ■ en partie de ia tour de la cathédrale, sur laquelle des mitrailleuses avaient été placées.—Exchange. UN MYSTERE AERIEN. RAID AU DESSUS DU CANADA. 1 NEW YORK, 15 février.—Une dépêche , d'Ottawa dit que Sir Robert Borden, premier ( ministre du Canada, a reçu, hier soir à dix , heures, un télégramme du chef de la. police à , Brockville, disant que quatre aéroplanes avaient ( passé ie Saint-Laurent, venant de New York. j , Les avions laissèrent tomber des fusées et se dirigèrent par .e nord vers Ottawa. Les réverbères à Ottawa et ceux de la place du i Par.ement furent aussitôt éteints, et les volets j turent tirés au Parlement, à la résidence du duc de Connaught et à la Monrtaie. ' Le duc de Connaught était absent de la ville. * Aucune a*utre nouvelle au sujet des aéroplanes , n'a été reçue, mais toutes les précautions sont , prises à Ottawa.—Reuter. x LA TAXE SUR LES ABSENTS. ' APRES LA PROTESTATION DU i GOUVERNEMENT BELGE. Nous recevons de M. Pollet, consul-général de ' Belgique à Londres, la communication sui- f van te :— Des oentaines de Belges résidant à l'étranger te sont adressés au gouvernement be'.ge ou à ses c agents diplomatiques et consulaires, pour de- c mander conseil au sujet de la conduite à tenir r en présence da l'arrêté allemand concernant la g s^r lus absents. Comme ii n'est pas possible de répondre à chacune de ces demandes en c particulier e gouvernement be'ge nous prie d'at- t .''attention des intéressés sur le communiqué publié hier et que nous reproduisons ci-après; il c les aidera à prendre en connaissance de cause 1 une décision sur le parti qu'ils ont à adopter:— Le gouvernement belge a adressé à tous les € états neutres ^ une protestation énergique à la g suite de l'arrêté du gouverneur général von Bis- g sing, frappant d'une taxe égale à dix fois le mon- c tant de la contribution personnelle, y compris les additionnels de l'état, les citoyens belges qui ont quitte volontairement le pays depuis le début I des hostilités. ] . Cette taxe établie en contradiction avec les £ principes du droit des gens, revêt le caractère £ cl une véritable spoliation; le gouvernement belge l ne peut à aucun égard en admettre le principe n; en reconnaître l'application. Les sommes i payées seront sujettes à répétition après la libéra- c aon du territoire; les aliénations "qui seraient * .en vue d'en assurer le recouvrement -seroet1 '<■ \onei<iereos comme nulles et non avenues» * LA VIE A ANVERS. LES JOURNAUX. UNE ATTAQUE CONTRE LE CARDINAL MERCIER. 'Correspondance de la " Metropole.") ANVERS, 7 février (par courrier).—Sept journaux paraissent actuellement à Anvers, cinq en langue flamande, deux en langue française. Ce =ont les '* Antvverpsche Tijdingen," "Het Han-ielsblad," " De Nieuwe Gazet," " Gazet van Ant-werpen," " Vlaamsch Nieuws " ; " La Presse " et " l'Avenir." L'apparition d'un si grand nombre de feuilles ians notre ville est un phénomène complexe et l'ui ne pourra être* Complètement discuté que pius tard, lorsqu'il sera opportun de dévouer en détail les induences dive/ses qui l'ont provoquée. L'avis unanime des Anversois est qu'il luxait été heuieu.v qu aucun ces anciens journaux anversois n'eût accepté les déshonneur de ia censure allemande et.couvert de son autorité .es menspnges du VVolff Bureau. Le soin, d' " in-ormer " le public sur les faits locaux étrangers i ia guerre et d'occuper le personnel ouvrier des journaux anversois aurait été laissé alors à des euJles de circonstance rédigées par des Allemands et qui eussent disparu avec les Allemands, v est cette sage politique qui a été suivie jusqu'ici ^ •Bruxelles et à Liege. Il s'en est fallu de peu 1 ailleurs qu'il en eut été ainsi, au moins pour es trois journaux qui ont été considérés de tout emps comme"'les plus importants d'Anvers, le handelsblad," le " Matin " et la " Métropole." -.e premier de ces journaux n'a reparu en effet lue dans des circonstances inexplicables pour es non-initiés, puisque quelques jours à peine ivant sa réapparition son directeur, dans une ettre au "Journal des Réfugiés." de Rotterdam aujourd'hui " La Be.gique ") démentait en termes noignes. le pruit—le bruit seulement—de ladite éapparition, qu'il affectait de considérer, comme ine injure à son patriotisme! Pour plus.eurs des anciens journaux anversois ]ui ont reparu sous la censure allemande, la question des gros sous a certes été prépondérante. Leurs directeurs ont vu dans la patriotique abstention des organes influente et à gros tirage une occasion de battre monnaie. Us se trompent cependant s'ils s'imaginent que le public, qui ichète, faute de mieux, leurs insipides produits, leur restéra fidè.e lorsque la réapparition des journaux influents qui ont refusé la muselière teutonne viendra à nouveau restaurer la concur-•ence habituelle par la qualité! Ledit public ipprécie parfaitenient les dits produits à leur réelle valeur et il les stigmatise d'un mot qui leur restera, quoiqu'ils puissent dire ou faire ! i Dans d'autres cas, les intérêts particuliers de quelque personnalité influente intéressée au point de vue financier dans l'administration du journal, a pu provoquer sa réapparition. Enfin, dans d'autres encore, l'or de l'ennemi a agi directement. Cela est triste à constater, mais les faits , 3ont indiscutables. Les Antwerpsche Tijdingen" avaient été ' sreees, on le sait, par l'administration communale, qui ava.t promis de combler aux frais le la ville un déficit éventuel et avait pour but ixc.usif d'exercer une pression sur le porte-mon- : laie des propriétaires de journaux menacés par a concurrence du nouveau-venu. Ce but fut itteint, mais les " Tijdingen " n'en continuèrent ;)as moins de paraître. • Elles ont annoncé îu elles ne disparaîtraient pas après la guerre. -Jela nous promet bien du plaisir! Le Handelsblad " étant un journal influent' ivant la guerre, a naturellement pris aujourd'hui me position prépondérante et qui s'accentue en-;ore. La patriotique absention des feuil.es . bruxelloises d'expression flamande lui a natu-•ellement permis de prendre position dans, la :apitale, où il arrive vers G heures (heure .aile-nande). Il y a des Belges qui trouvent cependant que cette façon de spécu.er sur le patrio-isine des autres, ou si vous aimez mieux, sur eur horreur de la censure allemande, manque îiutôt de chic. Mais allez faire comprendre cela i des gens qui n'ont, et n'ont jamais eu qu'un déal : la pièce de cent sous—pardon, de quatre narks! Tout ce.a n'empêche pas qu'à toit ou i raison le public considère le " Handelsb.ad " :omme une " feuilie al.emande." La situation les journaux à deux centimes est moins bonne. -,e petit public est dénué oe tout et- n'a guère leux sous par semaine à consacrer à l'achat d'un ou mal. En outre, la province est inaccessible. J?L' " Gazet van Antwerpen " pâtit surtout de cette iituation. Quant à ia "Nieuwe Gazet" elle a névitablement perdu, par l'absence de son per-;onnel ordinaire, toute l'avance qu'elle avait ac-juise durant la guerre et qui l'avait placée au )rem;er rang des journaux flamands d'Anvers. Mais la grande tristesse du moment, ce sont es feuilles pro-allemandes, en téte desquelles se \'aee 1' " Avenir." Il court les bruits les plus âcheux sur cette entreprise. Pendant le pre-nier mois de son existence, ce journal affecta me certaine indépendance; il afficha des ten-lances' catholiques et prétendit remplir auprès ie public anversois la place laissée vide par la Métropole. Mais la lettre pastorale du cardinal derc:er vint révéler sa véritable attitude. L' ' Avenir," journal prétendument catholique et >elge (?) se permit de critiquer ce monument de >atriotisme et de fière indépendance qui a tant ;êné les Allemands, et il le fit par' deux fois, l'abord dans un article de son correspondant •ruxellois (?) ensuite dans une lettre d'un lec-eur (!). Nous extrayons de ce dernier factum, >aru le 17 janvièr, le passage suivant, qui en dit □ng vraiment sur la mentalité des rédacteurs le 1' "Avenir":— "Pour le fond, la lettre pastoral ne diffère ias des attaques que nous ont servies les ittérateurs français, ou franco-belges de Maeter-inck à Anatole France, Richepin' et autres (sic). "Ce que v(otre correspondant dit du sauvetage e la France s'y trouve d'une façon étrange. Nos soldats sont nos sauveurs. Une première Dis, à Liège, ils ont sauyé la France, une seconde n Flandre ils ont arrêté la marche de l'ennemi ur Calais.' " C'est en plein la mentalité franco-belge 'avant la guerre où il était devenu impossible e distinguer encore, Ces dernières années, la latrie belge de ce que nos soi-disant patriotes ppe aient la patrie commune: la France. " C'est cette mentalité qui nous a précipités ans l'abîme effroyable de notre propre destruc-ion."Justifier cet aveug'ément devant Dieu, evant les hommes, devant l'histoire semble être e but principal de la pastorale. ."Le sauvetage de la France, de l'Angleterre t sans doute aussi de la Russie voilà à quoi a ervi l'héroisme de nos soldats. 'C'est une ' uerre sainte. Cest un acte de charité. D'un oupable elle fait, sur l'heure, un saint.' " Le Coran ne dit pas autre chose (sic). Et la lettre se continue par les attaques les dus injustes contre la Russie, l'Angleterre, et la 1 ranoe ' cause de tous nos malheurs " voilà où en ont des Belges (?) qui ne peuvent cependant ttendre que de nos alliés la délivrance de leur "l'opre pays! Après cette-publication, 1'" Avenir," a évidemment perdu tout crédit. Et pourtant ce torchon ontmue a paraître avec la collaboration d'un ex-gent de cha.nge et d'un capitaine de la garde- ivique, président d'une société Datriotiquel Faut-il conclure 'i LE "BLOCUS" ALLEMAND. UNE IMPUDENTE DEMANDE. NEW YORK, 15 février.—ie "World" dit:— Le même jour nous avons eu trois expressions d'une haute autorité allemande traitant des droits des neutres. Aux Etats-Unis, le comte Bernstorii informe le ministère des affaires étrangères qu'à moins que nous ne forcions la Grande-Bretagne à. ne pas toucher aux vivres destinés à la population civile allemande, l'Allemagne inaugurera une politique navale basée sur des pratiques sans précédent—cela semble vouloir dire que nous devons devenir les alliés du Kaiser, ou subir les conséquences. _ (oi Sans établir un blocus, l'amirauté allemande dr réitère son avertissement aux neutres d'éviter les gW eaux anglaises sous peine d'être accidentellement torpillé—Cela équivant à une déclaration de guerre contre le monde entier.—Reuter. " QT'E PEUT FAIRE L'AMER QUE?" ^ AMSTERDAM, 13 février.—La " Montags- ch zeitung" se demande:—Quel mal l'Amérique av peut-elle faire? Elle n'a pas d'armée, sa flotte pi n'osera pas s'approcher p;us près de nos côtes ne que la flotte britannique, l'expulsion des Aile- on mands hors des" Etats-Unis équiyoudrait à leur ba ruine. Les menaces de l'Amérique sont tout lei simplement ridicules, mais il serait encore plus m ridicule pour nous de les prendre au sérieux. m Le Kaiser a l'intention de partir pour Cux- or haven. le 18 février.—Exchange. qv ' ni co A LA CHAMBRE DES COMMUNES. £ U ENERGIQUE REPONSE DE i? M. CHURCHILL. LONDRES, 15 lévrier.—Devant une assistanco ^ ext<L ... .noinoieuse, ueu.v. importants dis- ' cours ont été prononcés cet après-midi à la ce chambre des Communes. 011 M Lloyd Oeoige, ministre des finances, a présenté tout d'aoord un tableau des' plus encourageants de la situation financière des Alliés. Financièrement, la Grande-Bretagne, au taux ' Ul..ue viepeuseè, poiur-an aisémentcon- Linuer la guerre pendant cinq ans, la France ■ pendant oeux à trois ans au moins, la Russie . moins, ses lessources aquiues étant mooxues. NTous devons faire en sorte que ia Belgique ne ' jouffro pas—(app.audissements)—jusqu'à ce que ,. la période de restauration et de compensation , l'ouvre pour e^e (vifs applaudissements). La Serbie do.t être aidée, les pays que préparent la .. guerre pour nous aussi. ,• La mobiiisation financière effectuée par les , Alliés se déroute favorablement. U n'est pas 1 question d'un emprunt collectif mais chaque 7iar<..ie ap, uera .autre. Les 250 millions oe sons du trésor russes émis ces derniers jours ont •té la.gement couverts. . Les ressources en or des Alliés sont énormes et la fin de la rébellion Sud- >? Africaine les fera augmenter encore. La récente conférence financière a donné les meilleurs ré- . •ultats. M. Churchill, en présentant son budget, a passé m e»ii3 .<s fortes et es résu.tats ob;enus par la -v narine. Il y a des navires, des munitions et des sa lommes en abondance. Nous avons gagné deux vc vrillantes victoires, en ne perdant que 63 navires *° narcliands ; nous possédons la maîtrise complète nc ie la ne.-; nous avons oiganisé une flotte énorme 111 ît efficace de transports, comprenant un ^ :inquièrae de notre marine marchande, nous " n'avons perdu qu'environ 11,000 hommes sans re un seul prisonnier, alors que nous avons ..fait ul prisonniers 82.officiers et 5)3-1 hommes. Ql Parlant du " b.ocus " allemand, M. Churchill a l,c dit:—U ne faut pas supposer que parce que cette re attaque est extraordinaire, une bonne réponse et Pc une bonne défense ue puissent être organisées au contre elle. Nous ne pouvons permettre à ur l'Allemagne d'adopter un système de piraterie et ne de meurtre avérés (applaudissements) en haute (5i mer, alors qu'eile-même resterait protégée par un , ;empart qu'elle a répudié, mais qu'à notre propre ta détriment, nous avons respecté Jusqu'ici, nous pc l'avons pas arrê;é les importations de vivres. Nous io n'avons pas empêché tes navires neutres de com- tri tnercer directement avec les ports allemands, m N'ous avons perrp.is aux navires neutres d'exporter d' les fabricats allemands. Le Le temps est venu où nous devons considérer si fu nouà pouvons continuer a iaisser jouir de ces ur faci ifés un Erpt nui. délibérément, s'est placé en lit dehors des obligations internationales. pe Une nouvelle déclaration par. les gouverne- àr nients Alliés sera promptement faite, dont l'effet fu sera d'appliquer ixiur la première fois dans toute p;i siivin- ,a force de ia pression navaie sur Sl] l'ennemi. . er Cette énergique déclaration a été vivement pç applaudie. p- UN VAPEUR ANGLAIS TOUCHE i UNE MINE. s DOUZE MATELOTS NOYES. £ DOUVRES, 15 février.—Le vapeur anglais tr< " Wave.et " a été mis sur la côte à Pegweil Bay, pa Ftlors qu'il était sur le point de sombrer, par suite sa d'une grande vo e d'eau causée par une explosion, pr Douze mernores de l'équipage ont été novés. si< L'accident du "Waveiet" se produisit vers clé 2inq heures, dimanche après-midi : une explosion su s'était piouUiie au milieu i.u navi.e a tiioord. de Le navire commença aussitôt à sombrer, et ie fait tit ^u'il avait ùn chargement de pitch-pine l'empêcha probablement de couler immédiatement. m Un des oanots du navire, contenant douze re hommes fut aussitôt descendu, mais par suite pa d'uo accment a »a pouiio le canot cnavi.a et les av Dccupants furent i^récipités à la mer et se ds noyèrent avant qu'on pût îeur porter secours. co Un autre canot, contenant deux hommes fut ne descendu. La corde rattachant le canot au à navire -se détacha et le canot tomba à la mer. fe' L< s oeux hommes furent recueillis plus tard et Qi débarqués à Ramsgatc. ]e; Comme le "Waveiet" ne semblait pas devoir l'y 30u er immédiatement le restant de l'équipage m :enta de le faire-entrer à Deal. Cela fut impos-sib.e, et le vapeur fut mis à la côte à Pegweil : ve Bay vers une heure hier matin. : ^ Des remorqueurs et des canots furent envoyés : 11€ oour l'assister, et l'on croit qu'après réparations eo e vapeur pourra être renfloué et rarnene au port. Va Un télégramme de la Presse Associée dit que ]aj 'on suppose que le "Waveiet" a touché une nine egarée. Un té.ég-amme de South-Shields de l'agence ^ Exchange dit positivement que le vapeur a été ^ niné.. vj- Le " Waveiet " est un vapeur en acier, à hélices, ce ie 2992 tonnes, de West-Hartlepool, construit en ar L905. Il était en route de Pensacola vers un tJ~ jort anglais.—"Evening Standard." ur — Deux, aviateurs allemands montant un da lydrop ane sont descendus sur un banc de sable m« mtre behiernionnikoog et .^meland; un c^not de av sauvetage partit à leur secours mais ils refusèrent to; l'y prendre place. Le deux aviateurs ont reçu th 'autorisation du gouvernement danois de rentrer sti ni Allemagne. tu — La population de Verviers ne reçoit plus ictuellement que 300 grammes de pain par tête et ^t par jour. Trois mille hommes de troupes de at :avalëric-T*rvenu8 de-l'Yser sont logés à Neerpelt vi( st aux environs. LES OTAGES CIVILS. IXIEME RAPPORT DE LA COMMISSION OFFICIELLE BELGE D'ENQUETE. LES GEOLES TEUTONNES. III. Suite du dixième raoport de la Conmiission licielle belge) d'enquête sur la violation du oit des gens, des lois et des coutumes de la erre :— D'une source différente, nous ayons pu con-ître le sort des prisonniers civils internes dans e autre ville d'Allemagne. i ?U ?nt ^ insportés un grand nombre d habitants de 1X)U-in. iEntassés dans des wagons fermes de mar-andises, ces pauvres gens, parmi lesque s u y ait une centaine de femmes et d enfants, dont nsieurs tout petits, ont dû voyager a peine urris, dans l'impossibilité de dormir. A Z...... les débarqua pour les interner dans des raquements servant à loger, en temps ordinaire, i chevaux et les soldats. Nombre y sont encore un-tenant, n'ayant la plupart que leurs veV'e" ï-nts d'été, que ques-uns à peine vêtus, car ils t été emmenés de chez eux tels que, sans 'on leur permît de compléter leur habiLemeait de orendré aucun bagage. Us ont pour uch'er de la paille, jamais renouvelée, et on ne ir a donné, à leur arrivée, qu'une couverture ur deux, couverture usée, soui.lée.et fort mince, feu et la lumière étaient choses inconnues, nourriture cons ste eh un pain tous les deux ars pour trois personnes, un pain de moins de .ivres; chaque matin et chaque soir une petite antité de café; à 11 heures une louche de upe. souvent immangeable. L'autorité alle-uide n'a assuré aux prisonniers aucun soin^ de opreté, ni serviette, ni savon. Au bout d'un rtain temps, les prisonniers ayant de l'argent t pu améliorer leur situation, mais beaucoup, i menés à l'improviste, sont sans ressources. On nous a assuré que la situation morale des isonniers était pire encore que leur situation itérielie. Outre la promiscuité déplaisante et ngereuse avec des malades contagieux, ces dis, appartenant à toutes les classes et à toutes ; professions, piètres, professeurs d'université, ocats, industriels,- boutiquiers, ouvriers, étaient ués à r inaction la p us complète. Aucun re, aucun instrument de travail. Les prêtres jnt jamais pu dire la messe. _ Les iitaires allemands,, prétendant qu'ils avaient à ire à des francs-tireurs, à des assassins, trai-nt leurs prisonniers avec bruta.ité.. Faut-il tonner si pu sieurs sont devenus fous? A côté de ces emprisonnements en masse, jne durée plus ou moins longue et dont n égalité même est la preuve qu'ils ne répon-nt à aucune, cause valable, il y a eu le <lou-îreux voyage d'autres civils de Louvain vers logne. L'un d'eux nous le décrit comn>e suit: "Le 27 août, on nous a amenés à la station on nous a enfermés dans des wagons à bes-ux, où il y avait du fumier haut comme ça. >us avons voyagé quatre jours et quatre nuits ns recevoir la moindre nourriture et sans pou-ir même entr'ouvrir la porte. Nous étions ixante par wagon. Pendant la quatrième nuit, us sommes entrés à Cologne. On nous a pro-înés dans la rue. Les femmes nous crachaient visage. Nous avons couché sur les planches .me sorte de Luna Park. Soixante-dix ont dû 5ter debout sous la pluie. Nous avons reçu i pain pour dix hommes, un pain vieux de in/.ô jours (la date est marquée dessus). Im-ssible de le manger. Le lendemain, on nous a jonduits à la g%re, vers 10 heures du matin, ridant la nuit, on avait fait charger les fusils x soldats. On. nous a rembarquès à seize dans i compartiment de troisième classe et sans urriture, et nous sommes revenus à Bruxelles. ) heures de train.)" Le sort des otages, pris en garantie de cernes impositions de guerre, absolument dispro-rtionnées avec es ressources des• localités, et jt à fait injustifiées, fut en maint endroit ex- | tmement douloureux. Les hautes autorités Iitaires, commandant leur arrestation, n'eurent jgard ni pour leur âge. ni pour leur dignité, vénérable évêque de Tournai, vieillard malade, L emorisonné à Ath, i>endant cinq jours, dans local infect, n'ayant qu'une pail asse comme et sans autre nourriture que celle: que des rsonnes dévouées venaient spontanément lui porter. Le témoin qui nous atteste la chose t un de ses compagnons de captivité. L'arrestation des civils semble tellement ré-Iter d'un mot d'ordre, qu'un témoin nous dé-t comment un simple geste d'un officier suffit ur-faire emmener un passant inoffensif et de lis protégé par la Croix-Rouge. u s'agit d'un igieux, traversant, un pont- pour gagner un droit déterminé d'une petite ville. Il est rêté par la troupe qui garde le pont, il demande l'officier de pàsser faisant remarquer, qu'il partient à une ambulance. Sans un mot, fficier le désigné a ses hommes et ceux-ci mmènent. U ne devra qu'à une présence d^s-it tout particulière de n'être pas fusillé. 3. Une grande partie des civils arrêtés par les lupes allemande est destinées à être passée r .es armes. La Commission a eu sur les masures de Dinant, d'Andenne et de Tamines des écisions terribles. Nous avons entendu plu-iurs témoins, confirmant directement ce qui a jà été officielement rapporté par la Commis&ion r les exécutions d'Aerschot. Nous avons reçu s témoignagnes directs nous apportant des cer-udes pour d'autres points du pays. Plusieurs "escapés" nous ont décrit la mière incohérente avec laquelle ils ont été pris, âchés. puis repris, conduits en troupeau, sé-rés en deux* groupes, enfermés pour la nuit se l'affirmation qu'ils seraient exécutes 'e len-main, placés le long d'un mur ou d'une haie, ucliés en joue, délivrés enfin. Un témoin us a décrit comment, sur une route conduisant Tirlemont, les hommes ayant été séparés des limes, celles-ci ont été emmenées en avant, laoïd elles furent hors de la vue des premiers, i soldats a'iemands déchargèrent leur fusil en ir afin de faire croire que leurs pères et leurs iris avaient été fusillés. •Nombre de témoins, par contre, ont vu de leurs ux des .otages tomber soiis les balles alle-mdes. I' est à remarquer que ces exécutions se font pas au cours d'une bataille, mais après up, vengeance systématique de l'armée en-hissante sur la population inoffensive dé villes où , elle a recontré de la part des iures régu'ières, une rés'stance inattendue. :>cédé de terrorisme, app'inué à des régions que i soldats al'emands ne font que traverser et ns 'esouelles ils ont été bien traités. Dans un lage de la province de Liège, le vicaire et le ;rétaire communa' sont fusillés sur la route, rès avoir été extraits de 'à maison du secré-re communal, sous es veux d'un témoin qui i été sauvé que pour s'être dissimulé derrière e haie. A Gel rode, seçt garçons sont saisis ns l'église, où la population se trouve au >ment de l'arrivée de l'enemi, et fusillés après oir été tailladés à coups de sabre. A Erme-i, M. l'abbé SclilogeL curé d'Hastières, M. Pon-ière, professeur à l'Université de Louvain, l'in-tuteur communal et d'autres hommes ont été és à coups de fusil. A Monceau-sur-Sambre à Montignies, il y eu des massacres collectifs organisés. A Surice et à Buekèn, des scènes •oces se sont passées, sur lesquelles nous rein drons plus loin. :: Voir la Métropole des 12 et la réyrier. COMMUNIQUES OFFICIELS RUSSES. VIOLENTS COMBATS EN PRUSSE ORIENTALE. SUCCES DANS LES CARPATHES. | — PETROGRADE, 11 février (minuit).—Le communiqué officiel suivant a été publié :— Les engagements sur la rivo droite de la Vis-:ule se développent. Sur le front Mokhovo-i>ntrowenka n n'y a eu que des escarmouches. Dans le district Lyck-Raygrod-Graevo il y a 2u des combats obstinés. Dans ie nord .es Russes se retirent devant des forces orsidér?b ss de 'ennemi dans la direction de la ligne fortifiée du Niémen. du. .a iive go u eue ue ia Vistule l'ennemi a îxécuté un feu d'artLiene violent. Dans les Carpathes ies Russes ont repousse les attaques ennemies dans le district de Gorlitz-Svidnik. Le Russes capturèrent, les positions fortifiées ennemies à Smolnik à l'est de la passe de Lupkow. Ils capturèrent 1000 hommes, dix-huit officiers, et huit mitrailleuses.' Des combats vio.ents ont eu lieu sur le front rookholka-Vyshkov et près des chemins de fer de Nadvornoia.—Central News. VERSION AUTRICHIENNE. A MSTER.D * M. 14 février.—Le communiqué officiel publié à Vienne dit:— La situation dans la Po.ogne russe et dans la Galicie occidentale reste unchangée. Sur la partie de notre front de batail.e dans le secteur de Dukla contre lequel les Russes ont fait des attaques vigoreufes. nous avons ras-sé à 'offensive, rejeté les troupes sibériennes <îe l'ennemi, et pris u'assaut un vulage près de Vizkolz. Notre attaque clans .es forêts centrales des Carpathes rencontra le même succès; nous cap-ru-ô.mes de l'enr-e^'i d^e hauteur très disputée. Hier nous prîmes 970 prisonniers. u . s e ouu-cst ».e ia >^a icie et dans la Buko-vi^<> il •• "u' ^es baaaHles victorieuses-.' Au sud-ouest de Nordwornâ, rennemlaui couvrait la ville fut repousse. Nous capturâmes .es Hauteurs au nord de Delatyn, faisant de nombreux prisonniers.—Reuter.LES ALLEMANDS EVACUENT LODZ. PARIS, 15 février.—Le correspondant à Pétro-grade du "New York Hérald " dit que l'évacuation de Lo.dz par les Allemands est confirmée à présent. Les Allemands transportent a la hâte vers Kaslick lçs vivres et provisions qu'ils avaient accumulé à Lodz.—Exchange. DANS LA PASSE DE DUKLA. UNE BATAILLE GIGANTESQUE VENISE, 14 février.—Télégraphiant vendredi, le correspondant de guerre du 44 Neue Freie Presse ' it: Les combats le long o'une -igné de 430 kilomètres autour des Carpathes se sont développés en un des p±us grands engagements de cette guerre. Quoiqu'il soit divisé, par la nature du terrain, en lès combats indiv duels, il constitue, en son entier une seule bataille gigantesque pour la supériorité dans les Carpathes, que les Russes ont entreprise avec grand courage après l'échec lin a de briser la ligne dans la. .Galicie occidentale.Pendant toute une semaine il y eut des combats terribles dans la passe de Dukla, qui se terminèrent par une défaite sanglante des Russes, [ci no re victoire fut décisive. L'attaque russe ne fut pas seulement repoussée, mais, nous gagnâmes du terrain et par notre tir d'artillerie, rendîmes la position de l'ennemi intenable. Dans le centre de la ligne des Carpathes, à la passé d'Uszok et au nord de Munkacs, les Russes ont îeçu de nouveaux renforts. Les troupes allemandes et austro-hongroises combattent avec détermination. Plus à l'est nos troupes avancent irrésistiblement, pied par pied. Après avoir atteint la ligne de la Seretn, notre avance a été arrêtée par les difficultés d'amener des vivres et des munitions. —Reuter. ATTENTAT AERIEN CONTRE LE ROI NICOLAS. EXPLOIT D'AVIATEURS AUTRICHIENS. RICKA (Monténégro), 14 février.—Deux aéroplanes autrichiens ont survolé aujourd-hui le petit village dé Ricka, où, tous les ans, la famille royale du Monténégro, va passer l'hiver. Les aéroplanes volèrent au-dessus du palais royal. Le Roi, la Reine et les princesses se trouvaient devant le palais et regardaient ies aéroplanes. Les aviateurs firent feu de .eurs mitrailleuses et plusieurs balles tombèrent près de la famille royale.—Reuter. ( LA CORRESPONDANCE AVEC LA BELGIQUE. ATTENTION ! D'ici peu nous ferons paraître une note donnant ies recommandations utiles aux Be-ges désireux de correspondre avec le pays. Nous estimons que nos lecteurs feront bien d'attendre i'apparition ds cette note avant d'envoyer des lett es en Belgique. Voici, à ce propos, le communique qui nous a été a i.essépa. ie comité ds Middeibo.urg:— 44 On pretend que dorénavant la correspon-dr nré'est ré.aolie entie la Be gique ét la Rolande. Renseignements pris, toutes les lettres sont expédiées à Utrecht et de là probablement en Allemagne. C'est beau, n'est ce pas mais il nous semb.e que peu de correspondants confieront leurs missives a cet organisme." D'autre part, le même comité nous prie d'inséré la no^e suivante:— Ma'gfé le communiqué paru dans votre estimable journal, il y a quelque temps, un g'and nombre de personnes nous adressent encore la somme de fi. 0.75 pour l'envoi de le;t es en Belgique. Veuillez bien rappeler que le prix est d'un florin, pour chaque communication. — Une dépêche de. Bordeaux annonce que la jambe droite de Sarah Bernhardt a été amputée dans une clinique à Archachon. L'illustre comédienne s'était blessée au genou l'année dernière, lors d'une, représentation de la pièce "Jeanne Doré," dans son théâtre à Paris. — Le 41 Lokalanzeiger " annonce la mort, à Bruxelles, du lieutenant-général baron von Schutz zu Holzhauseri, commandant la 26me brigue de la Landwahx. 44 FORT A LOUER." LES DE-ERTIONS ALLEMANDES A ANVERS. BERGEN-OP-ZOQM. JI lévrier.-—La nui: de limanehe fut irès agitée à Anvers: deux cents soldats Allemands manqua-but à Uapjpc- Aussitôt des rech-Achf.- domiciliaires urent aperces chez plusieurs bourgeois; les maisons furent fouillées do haut on bas. même les innoires furent fracturées, poyr constater si de€ soldats n'y étaient pas cachés! Dans quelques habitations les uniformes <i« iueiqu.es déserteurs furent découverts. Les personnes dans la demeure desquelles ces objets furent trouvés, abandonnés par les soLdats, ont été arrêtées. Des perquisitions en régie ont eu lu-u dans plusieurs hôtels de la ville, pius particulièrement dans le quartier de la gare centrale. On soupçonnait les tenanciers de favoriser de leur mieux la désertion des so.dats allemands. Ces fuitef et ses désertions se multiplient on effet de ta façon la p.us inquiétante. Chez "Pays," un c;afé fréquenté naguère par les soldats belges— il se trouve établi rue de .a Station—il parait que l'on a trouvé un certain nombre d'uniformes ade-mands. Le tenancier a été arrêté, puis relâché faute de preuves.^ Mais dans ie local même, où les Allemands avaient établi une souricière, plus de cent personnes ont été mises en état d'arrestation. [In Allemand qui devait porter 68,000 marcs à Capeilen, a disparu. Aux forts de Brasschaet et de Merxem, une masse de soldats allemands a' disparu. Cette désertion ressemble p.utôt à un coup mûrement réfléchi et inéticuleusement organise. Sur ies portes des forts, ies déserteurs avaient mis cette inscription à la craie : 44 Fort à louer." Les aéroplanes alliés qui ont passé ces derniers jours sur Anvers ont fait de grands .dégâts. L'avion qui passa mercredi dernier a lancé une bombe qui a provoqué une explosion au fort IV: on affirme qu'un dépôt de munitions y a été détruit. A la pépiniére où les Allemands ont installé un poste ds* télégraphie sans fil, l'aviateur a laissé choir une bombe qui a causé de "sérieux dégâts. Les artilleurs ennemis o.nt naturallement accueilli les engins par une furieuse canonnade, qui ne Isur a fait aucun mal. Malgré cela, les Allemands affirment qu'il s'agit d avions nationaux—comme si les Anversois n'avaient jamais ou un Taube !—et il se trouve un journal be.ge (?), la 44 Nieuwe Gazet," pour répandre ces mensonges, que personne ne gobe, évidemment ! LES BELGES EN ANGLETERRE M. le ministre Helleputte réservait dimanche une agréable surprise aux Belges, naines et messieurs, qui se réunissent chaque dimanche à l'International Catho.ic Ciub. M. le ministre félicita les habitués du local. U leur apportait io salut-, des frères qui travaillent de l'autre côté de la Manche et inspira à-tous le devoir, le courage, la patience et une confiance absolue dans l'issue finale. Pour rappel: Les réunions au Cercle catholique international, Salisbury Hôtel, Salisbury-square, près de Fleet-street, ont lieu tous les dimanches ds '31 à 7 heures. Hier après midi avait lieu dans les locaux de la Chambre de commerce de Londres la réception des représentants des chambres de commerce be ges. Nous notons dans l'assistance la présence de MM. Pollet-, consul général de Be'gique; la sénateur Iiiard, G. H. Antoine, de la Chambre d* commerce d'Anvers; Diderich, E. Lepage, et Van "VYeyenbergh, de la Chambre de commerce de Bruxei.es; A. Terwagne, de Mons, A. Borger.s, d'Ostende, des représentants des chambres de comme "ce de Termonde, Tournai, Verviers, ete. En ouvrant la séance lord Southwark souhaite la b.envenue aux membres des chambres de commerce be ges et trouve des paroles, particulièrement éloquentes pour glorifier le rôle accompli par la petite Be'gique dans cette guerre qui va déc'der du sort économioue de l'Europe. C'est ensuite l'honorable M. Pollet, consul général de Belgique, dont tous les Belges ont pu app écie- 'es immombrab'es services depuis lo commencement de la guerre qui prend la pa-rolo pour remercier la chambre de commerce de Londres de ce qu'elle fit pour nos compatriotes. On entendit encore Ml G. Day, qui se fit l'interprété du.comité belge, M. Arthur Lawrence de la British chamber of commerce in .BeJgium. l'honorable' lord Desborough, et M. ^'tanl-ev Machin, v ce-président de Chambre de commerce de Londres. Ce te pa- tie officielle constitua le prélude d'une réunion interne au cours de lacueTle furent consacrés une fo s de plus les liens d'amitié unissant les chambres de commerce de deux nations unies par des ^iens indissolubles. Le "business" ne perdant, jamais ses droits au sein des chambrer de commerce on y é'abora des projets pratiques qui trouveront leur écho dans un avenir des plus rapprochés. LE LIVRE D'\DRïSSES DESJÏXILÉS. 9 nenoo a îitrne—Joindre Ir montant soi ordre*, s ro. pOURTHEOUX, RENE, ex-militaire belge, ac \ J tucllomcit comp ablc Usine Pamiere, Arifesc, Franr/ï demando nouvelles parente et» amis. \rÀN KERKHOVE, ELISE, recherchée par Léoni Wilhelminastraat, 25, Flessingnc. COUTURE.—Mme SUZANNE, 31, Baker-st., W., informe lœ dames belges et françaises qu clic Tient d'engager dans ses salons MADAME IRMA, p.x-vcndeuee'rie la Maison Hirsch et Cic., de Bruxelles, qui tient à leur disposition tous les jours de 10 à 6 heures Pris très modestes 'Phone. Mayfair 1960. JEUNE Anglais voud-r. rencont. jeune homme français ou belge, très distingué p. convers. îracç. Connaissance de l'antrl. inutile. Rétribution à couvenir---Ecrire biireau du journa^ en mdiq. âge et refér, initiales, P I'. M. TEUNE dame, active, belge ou française, d« bonno éducation, est demandée pour aider à travail <\r< traduction. Notions d'anglais désirables.—B., 11,809, Standard Office. Fleet-st., E.C. NOUS mettons vivement nos compatriotes en garde contre certaines agences de placement d'employé, qui no risont qu'à leur escroquer do l'argent. Ne vcpxt. do v io" r.;ment ou do garantie qu'?T0c les références les plu.-, sérieuses ! ON nous prie d'annoncer 1© mariage de r ^'oHe Je Clipp-1. ^e Tavec Mademoiselle Maria Veyen, d'Anver.s. En les circonstances présenta l'union a été b'nie dais l i-t'rnité en l'eglise 8aint Charles de Boromè à Londres, le 13 février. QE ES MONSIEUR et Madame Kleibs-Cavenaile ont la douleur de faire part de la mort de leur pefcite»f>nc Vera, enlevée à leur affection après une courte maladie à l'âge de o ani. 1 IA METROPOLE paraît chaque matin, sauf le J dimanche, dans lo " Standard," rendu ches toœ ki marchands de journaux au prix d'un penny. Nons «•ns»0-lons vivement à no? amis de .s"al>onner au prix de 5sh-.5 pa? mois pour le Royaumo-Oni et 4«h. 4 pocr l'étrany;?. ei ùo rou:; adresser le prix de l'abonnemeni en an macâa*. L« tarif des annonces est de 9d. la ligne, pour h - Urr«. d'adresoss des exilés." pavablo d'avance, et pour tocic publicité, lo terif du ' Standard." s »rvas ouvert un bureau dans l'immeuble "du "Standard," Fi*e6-Gtmei, 132-1, E.C.. ouvert ds 2 à 6 hecr®Ss En cas d% rijasacda écrit, joiiidxo deux timbres d'en

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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