La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 23 Octobre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/p843r0qx7j/
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" LA METROPOLE," the influential Belgian news-paper now enjoying the hospitality of 2/Iif Sptimïarfc; was removed to this coùatry after the destruction by the Germans of its Antwerp offices. Through its appearance in conjunction with this paper thousands of refugees from Antwerp and other parts of Belgium are able to obtain the latest Belgian news in their ovvn language. LA METROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 32me ANNÉE. SAMEDI 23 OCTOBRE 1915. N°- 296. LA GRANDE GUERRE. LA POSITION MILITAIRE DE LA SERBIE EST TRES GRAVE. — LA DOUBLE OFFENSIVE BULGARE. — L'EXPEDITION DE SALONIQUE—ROUMANIE ET SERBIE—NOUVELLES OFFRES A LA GRECE—AUTOUR DE RIGA.— SUCCES RUSSES. — L'OFFENSIVE ALLEMANDE A L'OUEST. L'agence Exehange Tel-egrapli, à la suite d'une enquête dans les milieux balkaniques de Londres, apprend que la position militaire de la Serbie est considérée actuellement comme • très grave." On se rend compte que l'armée serbe ne peut tenir lès deux fronts; contre les Bulgares et les Austro-Allemands. Telle est du reste l'impression que donnent les nouvelles, d'ailleurs rares, fragmentaires, souvent'contradictoires et "retardées," qui nous sont parvenue-s hier. Telle est aussi l'impression de M. Marcel Hutin, un des nouvellistes parisiens qui connaît le mieux les chancelleries et dont les avis ont été, à diverses reprises, confirmés par les événements. Il estime en effet que seule l'aide militaire de la Grèce peut encore secourir les Serbes, la ligne vitale de Salonique à Nish étant coupée maintenant en trois endroits différents. L'offensive bulgares en effet, est double. Elle: s'effectue à la fois au nord et au sud de la frontière serbe. Au ncird, elle part de la base de Bielogradjik-Vidin et a pour objectif immédiat le valiée de Tirook et comme but plus lointain, d'une part la Mlava inférieure, où se ferait Ja liaison avec les forces austro-iKemandes descendant du' nord, d'autre part le centre de Nish. Au sud, partant je la base Sofia-Kustendil, elle a pour jbjectif direct le chemin de fer Yélès-L'skiib-Vranie (on se bat déjà sous Vélès) _>l pour but lointain la possession de la Macé-Joine. De ce côté, l'attaque bulgare est du reste plus vive et plus rapide, d'abord parce qu'elle couvre l'attaqué du nord, et ensuite parce qu'elle est menacée par le corps expé-jitionnaiie des Allies -et peut-être par là ;irôce. De toute façon il paraît certain que les communications entre les deux groupes de l'armée serbe sont des plus incertaines et que la Macédoine serbe ne pourra être que très lifficilement défendue. Les Bulgares, il est irai, exposent leur aile droite aux attaques les'Alliés, ee dont ceux-ci ont d'ailleurs déjà profité pour s'avancer au-delà de Demir-Ivapu >t pour traverser le Vai-dar, menaçant donc es colonnes du Renégat au sud d'Istip. Mais :e désavantage est compensé par l'avance mljzare sur Uskiib, dont la possession rendrait •xtrêmement laborieux tout effort des Alliés jour porter secours aux Serbes du nord, qui levraient finir par se retirer complètement lans leurs montagnes, abandonner Nish et ai.sser s'effectuer la jonction germano-turque >ar Vienne - Belgrade - Nisli - Sofia - Constan-inople.Des troupes alliées débarquent co'ntinuelle-uent à Salonique, mais elles ne peuvent opé-cr qu'en territoire serbo et doivent s'y rendre lircctemont. Du reste, il faudrait, pour s'op-ioserr: efficacement aux Bulgares, qu'elles usscht très nombreuses et se montassent au noins à trois cent mille hommes. Encore y.e ourraient-elles créer aucune diversion, ce qui st essentiel en ce moment. D'autrepart, uoique l'Allemagne ait. paraît-il, promis à la JuXgàrié, comme prix de son concours, non oipement toute la .Macédoine, mais aussi l'Al-anie, y compris Valona et Durazzo, on n'en-end toujours pas. parler d'intervention ita-ienne aux Balkans; la Roumanie, elle non lus, ne bouge pas et ne paraît guère vouloir ccéder au passagè des troupes russes par son iHfitoiire, ce. qui, encore une fois,"créerait une eureuse diversion en menaçant la Bulgarie ar le nord-est. Tous les espoirs se, concentrent donc sur la irèc-e, dont l'armée est déjà partiellement, con-entrée sur la-frontière du nord et qui pourrait nvahir la Bulgarie en un tour de main. Aussi (>s démarches diplomatiques se multiplient-Iles à Athènes, D'après des renseignements u'on a lieu de croire, exacte, l'Entente serait, lliée jusqu'à lui offrir, non seulement Chypre, nais aussi, la vilayet de Smyrne, la côte bul-;are de la mer Egée, et une partie de la Serbie méridionale. Jusqu'ici cependant, ces offres, lourtant alléchantes, ne paraissent pas avoir >eaucoup de succès. Peut-être viennent-elles routard et l'état-major hellène estime-t-il que a Bulgarie a déjà une trop grande avance, m tout cas, aux dernières nouvelles, M. Zai-nis s'en tenait toujours à la neutralité armée. Dans les cercles bien informés, on attribue ine grande influence à la retraite russe sur les é cents développements dans les Balkans. Si ette hyopthèse est exacte, on pourrait peut-, tre inférer la possibilité d'une amélioration lu tour de plus en plus favorable que prend a campagne sur le front oriental. Hindeh->urg, en effet, est toujours arrêté devant Otai, ur la.route Riga-Mitau, à 15 kilomètres au ud-ouest du grand port de la Baltique, et cela l'est guère étonnant puisque ses renforts ne e composent, -paraît-il, que de Landsturm .ppelés en septembre. Par contre, il y a un joint noir de ce côté, c'est la menace contre Mga venant du sud-est, où Berlin prétend que a rive de la Dvina entre Borkovitz et la 3erzet a. été occupée, ce dont Pétrograde ne îous dit rien. Au sud du Pripet, sur le che-nin de fer Kieff-Kovel, cependant, l'avance ussé continue, et nos Alliés ont enlevé une îouvelle série de villages' sur la rive gauche le la Styr. Les. Allemands c.ontre-a'ttaquent )lus au sud dans la région de Kolki. En Ga-icie, les Russes ont capturé hier à Alexinez 48 officiers et 7500 hommes, deux obusiers et îombre de mitrailleuses. Sur ie front occidental, les Allefnands en sont toujours à l'offensive, mais leurs attaques ■ontre Givenchy et Souchez ont été facilement epoussés. Us continuent leur "très violent" jombardement en Champagne, surtout autour le Tahure: les Français y ont répondu par un eu effectif, et ont en outre bombardé avec succès, à l'aide d'aéroplanes, le champ allemand d'aviation à Orinel, entre l'Argonne et a Meusè. — Des télégrammes de Bucarest attachent me grande importance à une mission roumaine irrivée à Odessa, se rendant à Pétrograde et i Paris. LE CENTRE ALLEMAND ET L'ANNEXION DE LA BELGIQUE. Nos lecteurs 'se rappeleroht encore, sans doute, que le journal catholique hollandais "De Tijd" publia dans son numéro du 21 août, 1915, une lettre de son correspondant de Cologne, qui fit quelque bruit dans les milieux du Bradant septentrional, où le clergé gagné à la cause de l'Allemagne s'attache à convertir les réfugiés belges à la notion du " fait accompli." Ce correspondant s'était enquis " dans les milieux gouvernementaux allemands," en l'espèce auprès de la fraction du Centre, " si le projet existait réellement d'annexer définitivement la Belgique à l'Allemagne;" et, disait-il, à la suite de cette enquête il avait acquis " la conviction inébranlable " (sic) qu'il ne serait "aucunement" (resie) question d'annexion, pas même " du plus petit morceau " (reresic) du territoire belge. Les organes responsables du Centre allemand avaient donné à cette affirmation catégorique au moins l'appui de leur silence, et le Tijd," le haut et bas clergé hollandais ainsi que leurs zélotes s'en étaient servi, sans le moindre succès d'ailleurs, pour essayer de rétablir les communications entre les catholiques belges et leurs frères (?) allemands. Le truc étant usé, il nv a vraiment plus aucune raison pour ne pas le démasquer, et, après deux mois d'un complaisant silence, la " Gazette populaire de Cologne " s'emploie à cette jolie besogne. Voici ce qu'elle écrit dans son numéro du 1er octobre:— La circonstance que le journal catholique hollandais (" De Tijd ") attribue cette opinion (l'intangibilité du territoire belge) à son correspondant dé Cologne, et qu'il veut ainsi caractériser l'attitude, non seulement du gouvernement allemand, mais aussi du parti du Centre, nous force à déclarer en notre qualité d'organe du parti du Centre paraissant à Cologne, que ladite opinion ne reflète nullement celle qui a cours dans le parti du Centre. A notre regret, nous ne pouvons en dire plus long pour le moment. Le truc du correspondant du "Tijd " et de ses acolytes est donc percé à jour et l'attitude de ; ce qui fut autrefois le grand parti du Centre allemand, né de la persécution bismarckienne, et qui se fit en tant de circonstances, le champion de la liberté outragée et du droit méconnue, se trouve ainsi nettement et irrévocablement définie. Il est établi que, le 1er octobre, 1915, le parti du Centre catholique allemand, par la voix de son plus" important organe, déclare qu'il est faux que ledit Centre respectera l'intégrité territoriale de la Belgique, garantie par un traité,, au bas duquel l'allemagne apposa sa signature. . Il est établi que le Centre catholique allemand est descendu du rang du parti national-libéral, et qu'il poursuit l'accomplissement des pires hérésies pangermaïiistes prônées par ses plus implacables adversaires. Il est établi que le Centre catholique alle-mancTveut l'annexion à l'Empire de sept millions de catholiques belges, dont le seul crime est d'avoir défendu, conformément à l'attitude du gouvernement catholique belge, contre la clique islamo-militariste de Berlin, la neutralité qui leur avait été imposée. Il, est établi que les catholiques allemands veulent l'assujettissement de leurs "frères" belges, l'annihilation de leurs droits les plùs sacrés, ceux de citoyens libres d'un pays libre, et que Ce plan est poursuivi par leurs représentants politiques, comme par leurs autorités religieuses, dans le but d'augmenter la force du parti catholique allemand contre le socialisme. Mais nous espérons que la manœuvre du correspondant du ."Tijd" servira de leçon à la demi-douzaine de Belges qui, en Hollande et ailleurs, pourraient se laisser influencer pai des insinuations de confessional, ne reposant, comme on voit, sur aucun fondement, et donl le seul but est de semer dans les âmes simplet le doute et la désespérance. Que' le correspondant du " Tijd " et ses acolytes germanophiles le veuillent ou non les. catholiques allemands ont déclaré la guerre aux catholiques beges, comme demaiiî ils déclareraient la guerre aux catholiques hollandais, si le Kaiser luthérien er^ exprimait le désir. Us nous ont trahis et vendus, et ils viennent de consommer leur honte définitive en déclarant officiellement qu'ils .sont prêts è approuver des deux mains l'extension, jusqu'à la mer du Nord, de l'archevêché de Cologne ! Non! Les ponts sont coupés à jamais. El ils lé resteront ! L'ASSASSINAT DE MISS CAVELL ET LES NEUTRES. Les circonstances répugnantes de l'assassinat de Miss Cavell ainsi que le régime d< terreur inauguré en Belgique par des exécu tiens capitales vont-ils réveiller la conscienct des neutres? Le " Nieuws van den Dag," de Hollande proteste vivement au nom de l'humarati contre ces exécutions, qui dénotent de la par des Allemands une ignorance complète dt la psychologie. Notre confrère pourrait se demander er vertu de quel droit les Allemands- condamnen pour trahison des Belges qui ne les ont pa; trahis? L'Allemagne n'a, en effet, pas.déclari la guerre jusqu'à ce jour à la Belgique, ce qu ne l'empêche pas de s'y comporter comnu envers son pire ennemi. Mais ce n'e&t pas l'Heure de demander au: neutres, ne fût-ce qu'une protestation officiels contre ces agissements. L'heure est passée depuis le 4 août 1914 Et ce sera, pour l'Histoire, une des page les plus pénibles que celle de ce silence effrayi des neutres en présence des crimes allemands Ce silence, aux yeux de l'historien de de main, prendra les proportions du crime lui même. Nous entendons parler Humanité? Ei vertu de. quoi ? Ce qui est, hélas! très hu main, c'est la terreur que l'Allemagne a in spirée à tous ceux qui auraient pu l'arrêter. Mais ce n'est pas brillant. LES LEÇONS DE L'HÏSTOIRE. j L'UNIVERSITE DE LOUVAIN, FOYER DE PATRIOTISME. L'abbé Paul Delannoy. professeur et bibliothécaire de l'Université^ de Louvain, qui vient d'être chargé de la reconstitution de la célèbre bibliothèque détruite par les Barbares, quoi qu'en disent les fameux " 93 intellec- j tuels" allemands, a donné en févriî"* 1915 des | conférences sur l'Université- au Collège de j France. | Il vient d'éditer ces conférences sous le i titre: l'Université de Louvain (1). Cet ouvrage constitue une véritable histoire de l'Université, abondante en détails sur sa naissance, sur la vie des professeurs et des étudiants, sur les débuts de l'enseignement, sur ses progrès. Mais nous voulons surtout signaler une chose "qui se dégage ele la lecture de ce livre intéressant: l'importance que Louvain a eu dans la formation ele notre esprit national. Au XVe siècle, le particularisme régional sévissait partout. La conception d'une patrie plus grande n'était que vague. Sans doute, la Belgique n'était pas une simple expression. On "n'ignorait pas quels territoires elle couvrait, mais elle n'était qu'une idée. Au commencement du XlIIe siècle nous avions l'exemple du rayonnement international des " studium" de Paris, de Bologne et d'ailleurs. Ces grandes écoles faisaient entre elles, pour le plus grand bien de la science, des échanges scientifiques continus. Comme le dit l'abbé Delannoy " dans cette vaste 'internationale' créée par la science au moyen-âge, quelle était la situation élu pays privé d'un établissement d'études-supérieures? Il semblait écarté du concert des nations civilisées; il portait en lui une tare qui l'empêchait d'apporter sa contribution personnelle à l'activité internationale. "Au moment où les universités jouissaient d'un prestige, aussi glorieux, la situation de l'Europe se transformait peu à peu, et les grandes écoles étaient appelées à remplir un rôle actif et important dans la formation des nationalités. Les peuples, dont l'intérêt, les tendances et les aspirations communes se rencontraient, étaient las des "luttes intestines'et de la domination impérieuse des petits seigneurs ils aspiraient à briser les liens étroits du particularisme et à respirer un air plus pur sous un horizon plus vaste j le morcellement médiéval allait faire plaee à la formation de grands Etats. Mais il y avait partout des résistances à vaincre; les plus tenaces étaient celles des esprits et des cœurs, dont l'union n'était pas facilitée par le contact continu avec l'étranger. Les universités devaient-no urrir l'arbre de la science d'une sève nouvelle puisée dans le sol national ; elles devaient pétrir les esprits dans le même moule, elles devaient conserver saines et intactes les aspirations de la jeunesse. " Qui ne comprend après cela l'importance d'un établissement d'études supérieures au XVe siècle? Qui ne comprend l'émulation des rois et des princes pour doter leur pays d'institutions scientifiques nouvelles? On .acçrois-sait ainsi le patrimoine intellectuel de l'humanité, on portait à 'travers le monde le nom glorieux de la patrie, on réunissait les éléments épars des nationalités naissantes par le lien le p'ius étroit, celui des esprits et des cœurs." C'est alors que l'université de Louvain naquit, - alors que les territoires des ducs de Brabant et de Limbourg, des comtes de Hai-naut, de Namur, de Looz, de Cueldre, de Luxembourg, de Chiny. de Hollande, des évêques de Cambrai, de Liège et el'Utrecht parvenaient à acquérir l'autonomie complète. Il nous souvient d'avoir lu autrefois une petite. étuele d'un intérêt considérable, montrante rôle du Brabant dans la formation de notre unité nationale. Le Brabant, par sa situation géographique, était bien placé pour jouer ce grand rôle. A deux reprises,les Brabançons, jaloux de leur indépendance territoriale, se déclarent pour la maison ele Bourgogne, el'aborel contre Ruprecht, qui fait valoir ses revendications pour l'Empire, ensuite contre Sigismond, roi d'Allemagne. N'oublions pas la bataille de Woeringen, qu'on pourrait célébrer au même titre que la bataille des Eperons d'Or puisqu'elle nous libéra de l'Allemagne. " La France, épuisée par la guerre de Cent ans, n'a cure d'intervenir et l'Allemagne en froissant le sentiment national et la fierté brabançonne a jeté elle-même le Brabant dans les bras de la maison de Bourgogne. Un Etat nouveau s'est 'formé entre les peuples germaniques et- les peuples romans, résultat d'une lente évolution séculaire, amenée à son plein épanouissement sous l'égide d'un prince que Juste Lipse appelait avec raison: "Conditor Belgii." La Belgique n'est donc pas une expression géographique, la Belgique n'est pas, suivant i la thèse allemande, un produit de la diplomatie. Elle est un peuple et s'il fallait une ; réfutation à ces suggestions dissolvantes mises en circulation par ceux qui ont intérêt à nous désunir, nous n'aurions qu'à invoquer les san-i glants événements actuels au cours desquels , s'est scellée une fois de plus l'union indissoluble de tous les Belges. Dans le patriotisme naissant du Brabant L l'université de Louvain eut une part évidemment consielérable. ; L'abbé Delannoy nous parle des illustra-i tions qui apportèrent à Louvain l'éclat de leur ■ enseignement: André Vésale, Juste Lipse, , Erasme, Adrien d'Utrecht, et aussi des luttes que l'université eut à soutenir contre les des-. potes étrangers. ^ Parmi celles-ci il n'y en eut pas de plus intéressantes à rappeler que celle qui mit aux prises le cardinal ele Frankenberg. archevêque ! de Malines, et Joseph II d'Autriche. I On sait à quel point celui-ci était—déjà— pénétré de l'idée de l'omnipotence du dieu * Etat,.tout comme les dirigeants'de l'Allemagne actuelle. Il avait décidé la suppression des cours de théologie et la construction élu séminaire générai qu'il avait dû peupler lui-même L de professeurs et d'élèves, les Belges tenant l'enseignement du séminaire pour suspect. Joseph II, pour se laver de ce soupçon, réso- (1) Paris—Auguste Picard, rue Bonaparte, 82. EN BELGIQUE. Les 'Allemands viennent de commettre un nouveau crime. Vingt-six jeunes gens qui s'efforçaient de passer la frontière hollandaise pour prendre rang dans la phalange des héros de l'Yser, ont été trahis, et canardés en route par les Boches. Vingt-quatre sont morts sur place! Deux, quoique blessés, ont pu échapper en restant plus d'une heure dans l'eau et en rampant ensuite vers Tamise! L un d'eux, M. Lerouge, avocat à Mouscron, fils de l'éche-vin de cette ville, est arrivé ainsi à Anvers au prix de souffrances aitroces, mais il a succombé dans une clinique! L'enterrement a eu lieu le II courant. Honneur à ces martyrs. La Belgique à jamais indépendante ne les^ oubliera pas ! Voici encore quelques détails au sujet de ia visite d'un avion belge à Anvers: — Arrivé au-dessus de la ville, l'aviateur, en plus des journaux qu'il apportait, a lancé six ou sept drapeaux aux couleurs nationales portant les mots: "Belges, courage! Le printemps vous apportera la délivrance ! " Ces drapelets mesuraient environ 50 centimètres sur 35. * Un des drapeaux est tombé au Parc, dans un arbre et tout de suite les Boches se sont mis en devoir de le décrocher. Bien entendu il y avait foule et comme le fantassin gris avec son fusil en bandoulière, s'efforçait de grimper^ à l'arbre et en retombait chaque fois avant d'avoir atteint la première branche maîtresse, le public amusé réclamait: " Cinéma ! Cinéma! " il y avait là un officier et quatre soldats jjour descendre un petit drapeau belge! Ils n'y sont pas parvenus, le s. bougres. Il le ut a fallu le concours d'une échelle Porta ! Enfin, l'officier s'est emparé de cet emblème séditieux et subversif, et s'en. est allé, digne. Mais le public n'a pas cessé de lui crier: "Choucroute ! Eh, choucroute ! " * * * Les autorités militaires boches d'Anvers viennent d' " inviter" par une affiche rédigée en allemand, tous leurs nationaux résidant à Anvers à se présenter aux autorités militaires. La convocation visait "tous les Boches âgés do moins de soixante ans." Ils avaient à se pré-.senter du 6 au-S octobre, sous peine d'être considérés comme réfractaires. A la suite de cet arrêté, un nommé Froh-wein, un Boche de 26 ans qui représente à •Anvers une firme productrice de vin du Rhin et qui avait été exempté du service pour une • série de crachements de sang qu'il a eus, a été versé dans "l'infanterie de campagne!" Le"chef de la succursale de Thalmann, Mayer, Dinckel à Anvers, a eu naguère la rotule brisée à la suite d'une chute.. Il lui arrive qu'au moindre effort de marche, l'articulation du genou se déboîte et. qu'il doive s'arrêter pour remettre ses ôs en place. Le bonhomme a été déclaré bon pour le service ! Lui aussi passe dans l'infanterie de campagne, Dernièrement, on a vu passer élans les rues d'Anyers un bossu en " feldgrau " ! On donnera quelques représentations au Grand Théâtre de G and. Un amateur d'arf français a donné 20,000 francs et M. Clément propriétaire du Grand Hôtel de la Poste, s'engage à verser 5000 francs par mois. lut de faire examiner l'enseignement pr.r le cardinal de Frankenberg. Le fin prélat demanda à la Faculté de répondre aux deux questions suivantes: lo. Le= évêques ont-ils le droit divin de pouvoir instruire les séminaristes? 2o. Ce droit divir peut-il être empêché ou restreint par la puissance séculaire? C'était mettre les docteurs à la solde de Joseph XI dans une position délicate. Auss: les partisans de Joseph II firent-ils défense aux professeurs de répondre à pareille question.Quand un Allemand est aux prises avec ur homme d'esprit il n'a d'autre ressource que de répondre par un " verboten " quelcoaque heureux s'il ne l'assomme pas. " Mais l'attitude de l'archevêque est si dign< qu'on doit renoncer pour le moment au: mesures violentes; on revient bientôt à 1î charge et en somme le cardinal de donner soi avis sur l'enseignement théologique du sémi naire dans les vingt-quatre heures. La ré pense ne se fait pas attendre; l'enseignemen n'est pas orthodoxe. Le mémoire du cardina imprimé clandestinement, ranime les espé rances patriotiques et relève le courage de opprimés; en vain on tâche d'arracher au pré lat une modification quelconque à ses déclara tions antérieures. Mandé à Bruxelles, le car di.nal est détenu par le ministre plénipoten tiaire; plus tard il doit se dérober aux Te cherches des sbires de l'Empereur." Comme le tait remarquer M. Delannoy. n croirait-on. pas rétracer les événements de 1 guerre actuelle? Détention d'un prince d l'Eglise, lettre soutenant les principes d l'orthodoxie et ranimant les courages abattus lettre saisie et confisquée, pression violent pour obtenir une rétractation, patriotism «'affirmant courageusement au mépris de menaces outrageantes. " En admirant l'attitude si fière du cardina de Frankenberg, ne nous semble-t-il pas voi se profiler devant nous la silhouette de so-: énergique successeur, le cardinal Mercier ? " C'est bien cela, en effet, et si l'Allemagn caresse l'espoir d'annexer un jour nos belle provinces c'est qu'elle n'a pas médité le leçons ele. notre histoire. La catholique " Volkszeitung " de Cologn tient à 'la Belgique, qui apporterait au centr allemand l'appoint des électeurs catholique belges. C'est dans ce but secret, en effet, que se d< menèrent chez nous avant la guerre les illus tra.tions catholiques allemandes. Est-elle bien sûr de son calcul, la " Volksze: tung/' et n'est-ce pas un appoint de révoh tionnaires que l'Allemagne annexerait? Nous voyez-vous voter pour le centre aile mand? La bonne histoire! L'Université de Louvain, se dira avec sati: faction la catholique " Koelnisclie Volksze tung," n'est plus là. Mais depuis les Belge ont pris conscience de leur nationalité et le Mercier et les .Max ne nous manqueront pa pour nous tracer la voie si par malheur.... Mais, heureusement, nous n'en sommes pa là! ! AU CONSEIL NA1ÎUNAL ECONOMIQUE BELGE. , LA SECTION "CREANCES." Dans le compte-rendu d'une réunion ahté- ( rie.ure, nous avons signalé une intéressante ] communication de M. Léon Keusters, ancien < président de la Commission de la Bourse à j Anvers, sur le fonctionnement de la Caisse de Conversion Argentine, dont l'objet, disions- , nous, avait été de faire rentrer dans ce pays l'or qui lui manquait. Pour éviter toute con- , fusion dans l'esprit de nos lecteurs il convient ( d'ajouter que les conclusions tirées par M. Keusters de son exposé, ne furent nullement favorables à cette institution, car l'amélioration de la situation en Argentine fut due au développement de son agriculture, qui lui donna une meilleure balance commerciale. Selon M. Keusters, si la loi n'avait pas fixé, un rapport arbitraire entre l'or et le papier, l'on aurait vu la valeur du peso-papier s'établir à un cours-bien plus favorable. M. Ectors se montra également hostile à la création d'une caisse nationale d'emprunt e t de stabilisation du change, qui ne servirait qu'à entraver notre commerce -avec l'étranger. Il fit ressortir que le change-or, le seul à considérer au point de vue de nos relations internationales, ne peut pas osciller au-delà des " gold points," quelle que soit l'importance de la balance commerciale. Le change papier peut seul donner lieu à de grandes fluctuations, car son taux est intimement lié au crédit du pays qui l'émet, et à la qualité du papier en circulation. La Belgique devra donc surtout s'efforcer de conserver une monnaie saine non dépréciée, et à ce titre M. Ectors partage entièrement l'avis du correspondant X. Y., ele 1' " Indépendance Belge." en combatant la proposition de M. Billiard tendante à l'émission de papier à cours forcé par une " Banque Royale de prêts." Au cours de la réunion de vendredi dernier, M. Beniest, professeur à l'Institut de Commerce d'Anvers, fit un très intéressant exposé de la question monétaire. 11 rappela les mesures prises par la Grèce, après la guerre de 18-98, pour restaurer son change, Avec une grande science il'en-déduisit ce qui pourrait être fait en Belgique. Il fit ressortir la nécessité primordiale d'avoir une monnaie saine à l'intérieur. D'autre part la Banque Nationale devrait chercher a monopoliser les opérations d'achats et de ventes de change et être autorisée à ouvrir à nos nationaux à l'étranger des comptes productifs d'intérêt; elle devrait en même temps réduire ses opérations d'immobilisations qui la détournent de ses véritables fonctions. Enfin il faudrait, dit M. Beniest, diminuer les importations par l'établissement de droits d'entrée et favoriser les exportations. En terminant, il signale la nécessité de réagir contre l'exode des capitaux belges à l'étranger, notamment par les sociétés d'assurance sur la vie, les assurances maritimes, et les frêts sur l'étranger. Il y a là une cause perpétuelle d'affaiblissement à laquelle il serait aisé de porter remède. Après cette communication très documentée et qui fut suivi avec de plus vif intérêt, M. Hernandcz signala, parmi les moyens de remédier à la situation de notre change, les deux suivants: lo. Reconstitution et renforcement-de la réserve-or du pays; 2o. Placement en pays étranger et pour y être dépensé au fur et à mesure des besoins, d'un grand emprunt or; une légère prime à l'or, payée par la Barique Nationale, serait un des moyens de reconstituer notre réserve; le paiement des droits de douane en e-'r en serait un second; il suffirait pour cela de faire acquitter ces droits par ; l'étranger, en y traitant nos achats inclus les droits de douane et le règlement de ces achats serait lui-même imputé sur l'emprunt or à nous préalablement consenti par les pays vendeurs. D'autres moyens sont certainement à envisager, tel le développement de notre marine marchande, mais leur examen est réservé ; à d'autres sections. : Ces exposés furent suivis d'un échange de L vues entre différents membres de la section 1 et notamment MM. Leroy, Wiener, Ectors, Huybrechts et Bouvin, puis la suite des dé-* bats fut renvoyée au vendredi 29 octobre. Calendrier des prochaines réunions à " The - Iron and Steel Institute," 28, Victoria-stréet, = Westminster (Underground, St. James's Parle) : Jeudi 21 octobre, à 2 h. 30, section de la - Pêche. Jeudi 28 octobre, à 2 h. 30, section des Voies - Fluviales. Vendredi 29-octobre, à 2 h. 30, section du Change. 1 LE KAISER EN BELGIQUE. VISITE DE LA COTE. 2 Le Kaiser a visité les défenses de la côte s la semaine dernière. Il était accompagné du prince Eitel (traduction allemande d'Atilla) et 1 du général von Falkenhayn. Il a aussi payé r une visite au duc de Wurtemberg à Ga-nd et. i après avoir passé la nuit à Bruxelles il a rejoint son quartier-général à Luxembourg. e Faut-il dire que les mesures les plus sévères s avait été prises pour sauvegarder une vie si s précieuse pour les progrès de l'humanité? Ce produit remarquable de la " Kultur " e allemande a pu voir quels dommages le bom-e bardement a fait à la côte. La gare maritime s d'Ostencle, le phare et des dépôts de marchandises ont été détruits. L'hôtel des Thermes, lieu de réunion des officiers, et le Casino (ex Kursaai) ont été touchés. A Blankenberghe une ferme a été détruite et . les villas en ruine de la route d'Uytkerke ont .. été évacués par les troupes. Durant le bombardement les Allemands ordonnèrent à la population de rester dans les maisons tandis qu'officiers et soldats non rè-tenus par le service s'enfuyaient.... i- L'Hôtel de l'Océan qui sert de prison a été s protégé contre les attaques aériennes, s A l'Hôtel des Familles où sont installées s les cuisines de la troupe des centaines de pauvres petits mendient les restes. Les s meubles des villas ont été débités pour faire du bois de chauffage pour les tranchées. LLttUÔ. 'our les employés de bureau belges. Rappelons que e;'est aujourd'hui, -samedi, à • heures de l'après-midi, qu'aura lieu, à la' ?alle Polytechnique, Regent-street, à Londres, N., l'assemblée générale du cercle " Unitas 'î • d'Anvers), association d''employés de bureau )elges. Tous les employés belges à . Londres sont invités à cette assemblée. victoire de l'Yser. Le comité des " Briti&h Giîls for Belgian >oldiers " a pensé qu'il ccnyienekrait de corr\-némorer la bataille de l'Yser, où nos braves soldats se montrèrent si merveilleux, et à cet' ïffet a décidé d'organiser une réunion com-némorative qui aura lieu le vendredi 5 novent-'r'^ Dre, à 8 heures et demie, dans la salie des êtes du Cecil Hôtel, Strand, sous la prési-ience de Lord Sumn-er. On y entendra une conférence de M. Emile -Vandervelde, ministre, d'Etat, sur la résistance < /' ît la victoire dé l'Yser. Une " silver collec- . .ion " sera faite à l'issue de. la- séance, dont L'entrée est 'libre. Le produit.net de la recette/ sera affecté par les " British ( ï iftô for Bel- r' iian Soldiers " à l'œuvre " La Noël pour les, Soldats," sous le haut patronage dé S.À.I. la princesse Clémentine-Napoléon. Pour obtenir des invitations à la commémoration du 5 novembre, on est prié de s'adressecr _ ' au secrétariat des " British Gif-ts for Belgiari Soldiers," Belgian Offices, Hôtel CecilrStrand» W.C. u-'t.ï LA PROPAGANDE ALLEMANDE. Le parti clérical allemand s'est fait l'agenf le plus actif de la propagande allemande. . /< Presque chaque jour de longues dépêches de.ini plusieurs centaines de;mots sont adressées do . ï/ Berlin à quatre journaux catholiques de la, , -Suisse allemande. • ! Ces dépêches, élit le " Démocrate " de Délé- ; mont, émanent de M. Erzberger, le fameux - M député du centre, et visent à. créer en Suisse--1 un mouvement d'opinion en faveur de l'Aile- <. magne. , :.SI1 — Les journaux russes rapportent que le ministère des finances a fixé les conditions < d'un nouvel emprunt- intérieur, 5£ pour cent, - , pour un milliard de roubles. ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travai} 1er. dans la Eoyaume-Uni sont informes que les " Board oî'>' Trade Labour Exchanges" (qui sont les seules:-autorisées par la gouvernement britannique» de -présenter des ouvriers belges aux patrons ^ anglais), ont un grand nombre d'emplois a conférer, surtout dans les industries agricoles et du génie civil. Des offres de service doivent être faites à la ; Bourse du Travail la plus proche du domicile; pour j'adresse se renseigner au bureau de postes de la localité. Des Belges se trouvent dans les asiles de réfugiés k Londres peuvent s'adresser aux Bourses, du Travai! qui sont établies dans ces asiles;' d'autres Belges résident à. Londres, à la Bourse du Travail à Aldwych Skating Rink. BANQUE BEL0E P0UB L'EÎMMESI SOCIETE ANONYME ' . ,> (Filiale de la Société Générale de Belgique).1 CAPITAL - - Frs. 30,000,000 RESERVES - Frs. 2,023,000 BUREAUX A LONDRES: Bishopsgate, 2, E.C. (P.O. bax 537). BUREAUX A BRUXELLESS Rue des Colonies, 36. SUCCURSALES ; Rotterdam, Shanghai,Tïentsinij Pékin* Le Caire, Alexandrie. S'occup3 ds toutes affaires do banque: Ouvertures ds comptes, productifs d'intérêts. Encaissement da remises simples et docum3ntaires, Ouvertures de crédits simples et documentaires, Lettres de Crédits, linciissements et négociations à» coupons, titres amortis, etc., etc. Service spécial de change et transferts avec tous pays* ; S'ADRESSER A LA DIRECTION ; 2, Bishopsgate, E.C, ANNONCES. 9 pence la ligne.—Joindro le montant aax ordres, s.t.p. 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MADAME Ernest Denis-Duqueime. de Liège, dont le mari est au front, au 2e régiment de ligne, eut heureuse do faire part de la naissance d'un-fils: Albert. Le 16 octobre 1915. Purley Bury, Purlcy, Surrey. DÉCÈS. «fl ON nous prie d'annoncer le mort de Monsieur 1 Chraille Cardon do Lichtbuer, décédé à Wilryck, lea Anvers, le 12 octobre. NOUS mettons vivement nos compatriotes eôh : garde contre certaines agences de placement d'employés, -qui ne visent qu'à leur escroquer do l'argent. Ne versez d» cautionnement ou de Garantie qu'avec les références les pluji 1 sérieuses. (; \ l; OF V YO'ITX tlleir 'eaves the euonymus appiec-iates frcquent vellow, and red variegations, does vexy vvell in nielting, deep leddish maroon in eolour luscious CHESS WORLD. As maf 10 ;n;CI^eJ Î10m ' 'fTIr'.V! («AtlUJjiN O L». syri-nging in summer! Thjf libéral -.vashings ïight soils. in flavour, and fin.» ia texture. Th. bernes re- ;s;;much^praet.sed m the norfh of BUrope, nota}*, — not onlv promote growth, but bring out ail t'io l'or tlie nortbern counties tlie native deeiduout. semble large raspbem-es m form. llie logan- m the Scandinavian coun.ries. It »»11 be mte- Cl IMRPRS FOR FKVCFS ÀVn beauties of the leatage. Visitors to St. Leonards euonyn-.us is the most hardy. It is commonly berrj- is, in fac-l, a true hybnrl between the tjue BRITISH CHESS FEDERATION. .resting, therefore .o pubhsh tl» record o, a gain^ tUMbbKS IOK HîlUi, and other Southern coastipg places or to the known as the spindle tree. In summer «l.en ni raspberry and blaek-berry, a.nd the fruit bas the played^at Stockholm m wh.ch the atlaok sueceed. WALI.S, I Isle ol' Wiglit and the Channel Isles cannot fail lea£ it closely resenibies Euonymus Japonicus, çlMracter.sit-.cs of both its ancestOTS. The annual meeting 01 the B.C.F. Co.uncil was in spite of the fart t.iat ...ici, played P-Q4 on - ,, , ~ '! Ï „ 4 ,c „ -î.ciinM frnni Pii.hAr ïn s» curions j, th». ir.nct,,,-, Wnt«l • C.nnnn (4r»rrlAn "Ross was l lus tllird.mo.ve u kidj-lS-jreiler.ii.b i.;>n-idarfid. fo

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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