La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 11 Juin. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/f18sb3xv8r/
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LA METROPOLE Ifggj PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES ONE PENNY ABONNEMENTS: mon: ®g S™M Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.-Tclcphonc : Holborn 212. ^ 1 mois' 3 sh' \8 mois' 9 f* u [ 8°Mp«t: dix centime* Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 1g ih 23m® ANNEE DIMANCHE 11 LUNDI 12 ET MARDI 13 JUIN 1916 Nos. 162-163-164 T.A GRANDE GUERRE ( LA vague russe avance I A LA CHAMBRE ITALIENNE Il CAMPAGNE ELECTORALE AUX ETATS-UNIS ■ l'offensive russe qui avait si brillamment commencé s'est développée et ob-Kent le succès le plus considérable qu'on Kt tu depuis le début de cette guerre. Jusqu'ici le général Brusiloff a fait un Lai ^ 107.000 prisonniers dont 1-649 tiers, et son butin, outre une quantité ■nsidérable de matériel de guerre, s'élè-I i ,24 canons de toutes sortes, 180 Mitrailleuses et cinquante-huit mortiers H tranchée, résultant d'une opération ■te dura à peine huit jours. Comme preu-Kede la rapidité de l'avance russe et de ■surprise qui en résulta pour les Autri-Biens le général Brusiloff annonce que ■ns un seul secteur il s'empara de 21 Brojecteurs, deux trains d'approvisionnement, 29 cuisines de campagne, 47 ■ains de mitrailleuses, 215 tonnes de fil Barbelé, 7.000.000 de cubes de ciment Emé et de 179 tonnes de charbon. ■Faut-il dès lors s'étonner que l'avan-BJ russe ait jeté la panique dans les rangs ■ l'armée autrichienne et que les sol-lits de François-Joseph se laissent pren-Bre comme des mouches ? ■Comme on voit, Pétrograde dans ses Bnmuniqués est enfin sortie de son mu-Bne et l'on commence à voir l'étendue Blés progrès de l'immense bataille; les Bmières nouvelles ne laissent aucun Bute que le général Brusiloff gagne en Bmoment une victoire signalée, le front Bu étant complètement brisé sur une ^Ki)due de 160 kilomètres à vol d'oiseau, H Lutsk à Tarnopol. ■Le centre d'activité des deux armées Bposées fut longtemps Olyka; il y eut 11) escarmouches continuelles qui ré-■mment devinrent plus intenses, cha-Bn' des armées recherchant les points Bibles de l'autre, toutes deux se rendant Boitement compte de l'importance de B 'oie ferrée Rovno-Kovel, dont le cen-Be ts( Olyka. L'avance russe dans cette ■ration s'est faite en deux jours et de-B sur trente-cinq kilomètres. Au cours B 'a longue période d'hiver les Autri-Bhs avaient construit des défenses for-^Bdables, appuyées sur les rives tortueu-Hs et marécageuses du Styr et les appro-B* difficiles des marais d'Itkwa, mais B'ance russe a balayé toutes ces préparions devant elle. Le dernier communi-■-'* de Pétrograde confirme la rupture B* dispositions secondaires de la ligne Bjnchienne, par la capture du village de Banka et l'entrée des Russes dans BEacz- Ce coup emprunte toute sa Bonification au fait que cela s'est passé B.r 'a route de Lemberg et que l'enne-B ^ laisser derrière lui tout un parc B'f5 dernières captures de prisonniers B e trophées indiquent que l'armée de B "oftmer qui défend la Strypa com-à partager la démoralisation qui B®' emparée de l'archiduc Joseph-Fer-B'nd sur le Styr. De plus ce succès sur B'rypa inférieure doit réagir sur la ■stion de l'extrême flanc droit ennemi Bca 6S °r(^res von Pflanzer-Baltin, ■cause de la menace qu'il constitue pour ■ communications à l'arrière le long des Blau ^u' Passent par Kolomea et Sta-Bn au.cas d'une avance dans la direc-Btiv'"1 oprec et Tysmienice; de là BPJsije dans ce théâtre de la guerre B Autrichiens de suivre l'exem-Br armée du Styr et de se retirer Brnm ■nor.('"ouest pour couvrir leurs K a Unicat:'oris- La nécessité de garder ^■alttt°C'le-S Lemberg devient donc c'USt'fe résistance opiniâtre de I rmolli sur les hauteurs de Tar- ■LW du front ennemi à Lutsk e expose l'armée autrichienne B®vtl-Ia °^en"^tryPa! dans la région de ■c«;,ny'.au péril d'une attaque de H'aide ,arri^re> et si elle ne réussit pas, ■vanC(. ''r renforts allemands, à arrêter BtrouVejUsse ^ans cette direction elle Brières a lePouss^e vers le nord et ses Bsk. ***** dans les marais de B^ son ;nS 06 cas secteur de Sarny Buront 0,.Htance> et les Autrichiens Bvent 1'1 r! ,vacuer le plus vite qu'ils r S'on de Rafalovka-Charto- rysk pour se rejeter autour de Kovel. L'offensive russe qui a considérablement amoindri la pression autrichienne sur le front italien à eu son contre-coup dans la Chambre italienne. Maintenant que le danger immédiat d'invasion est écarté les députés, qui au début s'étaient déclarés franchement en faveur de la guerre, se sont plaints des préparations insuffisantes et ont exigé la reformation du cabinet sur une base plus large et ayant plus à cœur la défense nationale. M. Salandra qui voulut défendre le cabinet fut rebufte violemment par les socialistes et le vote de confiance tomba à l'eau. Le ministre a, en conséquence, dû démissionner, et l'on attend la rentrée du roi pour entamer les négociations nécessaires pour la reconstruction du cabinet. Autour de Verdun les combats continuent avec acharnement; à Ypres l'activité ennemie se développe et le bombardement des positions anglaises se poursuit avec violence. Avec la nomination du juge Hughes comme candidat du parti républicain pour la présidence des Etats-Unis la campagne électorale a virtuellement commencé. Cette nomination de M. Hughes a été un peu une surprise, car on estime généralement que l'extrême ambition d'un grand législateur américain c'est d'avoir un siège au tribunal suprême des Etats-Unis, et jamais jusqu'ici un juge de ce tribunal n'avait abandonné son siège pour briguer la première magistrature. Et tout dernièrement — en février — M. Hughes avait déclaré avec emphase qu'il était hors de la politique, et qu'il était entièrement opposé à ce que l'on fasse usage de son nom pour la nomination et le choix ou l'instruction de délégués dans son intérêt, soit directement soit indirectement. M. Hughes qui avait été nommé au tribunal suprême en 1910 par M. Taft, après avoir été gouverneur de l'Etat de New York, a offert et obtenu sa démission de M. Wilson; en acceptant la candidature, qui a des chances considérables de réussir, vu sa popularité et la plate-forme électorale des républicains, M. Hughes a créé un précédent auquel on ne s'attendait nullement. M. Hughes, précisément parce qu'il s'est tenu à l'écart de la politique depuis si longtemps, ne s'est pas encore prononcé sur sa plate-forme électorale personnelle, mais la presque unanimité avec laquelle il a été choisi par le congrès républicain de Chicago fait présumer qu'il s'en tiendra aux principaux points des républicains, c'est-à-dire : la politique à l'égard du Mexique, la question allemande par rapport à la violation de la neutralité belge et la guerre sous-marine, la révision des droits d'entrée et l'établissement sur grande échelle d'une marine marchande nationale. A cette plate-forme M. Wilson, qui sera très probablement renommé par le congrès du parti démocratique qui se réunira le 14 juin prochain, opposera qu'il a tenu l'Amérique à l'abri de la guerre et que c'est grâce à lui que les Etats-Unis jouissent actuellement d'une prospérité inégalée. M. Roosevelt ne sera pas candidat; il n'obtint du reste, que 65 voix au premier ballotage et 81 au second sur un total de plus de goo voix. Les revendications du Wurtemberg Les délégués du parti national-libéral wurtembergeois, réunis à Stuttgart, ont exprimé le vœu que tout soit mis en œuvre pour conduire la guerre à une paix qui assure l'avenir politique et économique de l'Allemagne. Pour la politique intérieure, les délégués demandent que les droits des Etats particuliers, en matière fiscale, soient sauvegardés. Le Wurtemberg fera les sacrifices nécessaires pour l'alimentation, mais l'organisation nouvelle devra tenir compte des mesures prises par le Wurtemberg. Pour gagner la confiance générale, l'Office impérial devra tenir la balance égale entre les producteurs, les intermédiaires et les consommateurs. Le parti réclame la centralisation des chemins de fer et la création du canal du Danube au Rhin. Le Congrès économique de l'Empire britannique Le Congrès économique réuni à Londres à l'initiative du Conseil britannique impérial du commerce, présidé par lord Desborough, s'est terminé jeudi dernier. Divers vœux ont été adoptés en vue de protéger les commerçants britanniques contre les procédés de concurrence allemande : un de ces vœux insiste sur la nécessité d'avoir dans toutes les entreprises d'étrangers, un contrôle britannique sur la direction et la propriété, de façon à empêcher que ces firmes ne deviennent des agences politiques sous le couvert d'établissements commerciaux. D'autres décisions comprennent l'unification de la loi sur les patentes et les marques de fabrique, ainsi que l'unification à travers tout l'empire des lois et usages commerciaux. Sir Algernon Firth, président de l'Association des chambres de commerce britanniques, expliqua que la raison pour laquelle tant d'hommes de science britanniques étaient dans l'emploi de firmes étrangères, c'était que ces firmes voulaient se rendre compte des méthodes scientifiques du pays, et s'il y avait tant d'Allemands dans les firmes anglaises, c'est qu'ils travaillaient à bon marché, ce qui se justifiait par l'espionnage que ces employés organisaient dans les bureaux, espionnage qui ne servait qu'aux firmes allemandes. Un des vœux les plus intéressants est celui prônant l'introduction du système décimal dans tout l'empire, qui faciliterait, nous en sommes convaincus, les relations commerciales entre l'Empire britannique avec les pays alliés. Une visite royale chez les poilus Les braves soldats français qui depuis de longs mois défendent avec l'admirable énergie que l'on sait une partie des Flandres belges contre l'envahisseur reçurent, voici peu de temps, dans leurs demeures souterraines la visite de nos souverains. Ce fut là un événement dont on parlera longtemps dans les tranchées et qui alla au cœur des poilus, touchés par l'affabilité exquise dont surent faire preuve les augustes visiteurs. Notre glorieux Souverain, hâlé par la vie en plein air, était en khaki et dominait de sa taille élevée tous ceux qui l'entouraient; notre gracieuse Reine, toute mignonne, portait un délicieux tailleur et avait remplacé sa coiffure habituelle par le casque protecteur que portent les soldats. Ce couvre-chef guerrier ne diminua en rien la douceur des traits de celle que sur tout le front on a dénommé : l'ange de la charité. La Reine, qui arborait fièrement la croix de guerre française que vient de lui octroyer M. Poincaré, entrant dans une tranchée de seconde ligne, voulut y prendre quelques clichés ; quelques-uns des soldats qui goûtaient quelque repos exprimèrent le dés^r de faire un brin de toilette avant de passer devant l'objectif. Sa Majesté leur répondit d'un ton familier et les traits éclairés par son sourire bienveillant : " N'en faites rien et surtout ne changez rien au glorieux désordre de vos effets ; les épreuves que je me propose de tirer n'auront que plus de pittoresque. Après avoir conversé durant un bon moment avec tous ces braves, ravis d'un tel honneur, notre petite Reine promit d'envoyer à leurs familles les photographies portant sa signature. Ce sera là un souvenir qui sera gardé précieusement dans les familles des poilus. Importante question médico-légale Le docteur Reynier a soulevé à l'Académie de médecine de Paris une très vive discussion en envisageant, à propos de certains cas particuliers, le principe de l'obligation, pour un militaire, d'accepter une intervention jugée indispensable. Du cas particulier, la discussion s'est étendue au principe, et c'est sur cette question de principe que l'Académie a surtout discuté. Jugeant en dernier lieu qu'il y a urgence à voir adopter à cet égard une ligne de conduite uniforme, l'Académie a décidé de nommer une commission chargée d'établir un rapport sur cette importante question. A cette commission appartiennent les professeurs Quénu, Chauffard, Chantemesse, P. Marie, Vaillard, Delorme et Netter. Finances allemandes On mande de Berlin que, d'après le projet de loi soumis hier au Reichstag, concernant le budget complémentaire de 1916, le chancelier a été autorisé à réaliser par la voie du crédit la somme de douze milliards de marks pour faire face aux dépenses exceptionnelles des obligations et des bons du trésor parvenus à échéance ainsi que des coupons d'intérêt. Ces valeurs peuvent être liquidées, en tout ou en partie, par des valeurs étrangères ou, suivant les circonstances, simultanément par des valeurs du pays ou des valeurs étrangères, même à l'étranger. L'offensive générale Comment devons-nous concevoir l'offensive générale des Alliés ? Le général Ber-thaut répond à cette question brûlante : S'agit-il de se porter en avant, en même temps, sur tous les fronts et sur toute la longueur des lignes ? Une telle conception est à la fois simple et d'un caractère grandiose ; mais elle est condamnée d'avance, parce qu'elle entraîne l'éparpillement des forces de choc et ne permet de faire nulle part un puissant effort, soutenu en profondeur, comme il est indispensable qu'il le soit. L'offensive générale doit procéder d'une étude et d'une entente qui décide quelles sont les parties où la plus stricte défensive sera gardée, celles où l'offensive sera poussée à fond, et enfin celles où seront marquées des diversions plus ou moins puissantes, ces dernières pouvant d'ailleurs très bien se changer en offensives heureuses, si elles rencontrent des circonstances favorables, tandis que les offensives d'abord considérées comme principales se trouveraient arrêtées ou ne pas donner des résultats aussi complets qu'il le faudrait. Un plan d'opérations se modifie en cours d'exécution. Est-il nécessaire que ces offensives combinées commencent à peu près au même moment sur des théâtres d'opérations très éloignés les uns des autres ? Non. Ce qui est nécessaire, c'est qu'elles soient conduites de manière à empêcher l'ennemi de profiter de sa situation centrale, de ses lignes intérieures, puissamment pourvues de chemins de fer, pour exécuter le jeu de navette auquel il excelle. Les conditions de l'Allemagne sont l'inverse des nôtres. Le plan logique de l'Allemagne, celui qu'elle a tenté de mettre à exécution dès le début de cette guerre, et qu'elle a essayé de renouveler depuis, est de profiter de sa situation intérieure pour écraser ses adversaires, l'un aprèg l'autre, en concentrant sur l'un d'eux 1p. grande majorité de ses forces, tandis qu'elle se contente de tenir les autres en respect. Elle l'a mis en pratique d'abord contre la France. Il a échoué à la bataille de la Marne, et la diversion faite à ce moment par l'armée russe de Prusse orientale a contribué à son insuccès. L'intervention de l'armée russe était alors conforme au plan inverse que nous impose notre situation contraire, et qui comporte la combinaison des offensives conjuguées sur tous les fronts. La différence essentielle est donc celle-ci : les Alliés occupent la périphérie et leurs efforts venant de cette périphérie se combinent contre un centre. L'offensive générale en assure les meilleures conditions. Les Allemands occupent le centre et s'il font une offensive générale contre la périphérie, ils dispersent leurs efforts au lieu de les concentrer. Par conséquent, l'offensive générale ne peut pas être la meilleure méthode des Allemands ; elle est le contraire de la méthode des navettes, qui, dans leur cas, est de beaucoup la plus indiquée.Cette méthode des navettes, chacun des Alliés ne peut l'employer que d'une façon restreinte, sur son propre front, pour amener ses masses de manoeuvre là où il le juge à propos. Mais il est bien évident que nous n'avons pas, comme les Allemands, la faculté de faire passer à volonté des masses de manoeuvre du front russe au front français et réciproquement. Nous y suppléons, ou nous devons y suppléer, quand-on jugera devoir le faire, par la combinaison de nos offensives sur tous les fronts, obligeant les Allemands à disperser leur résistance, c'est-à-dire par l'offensive générale. Les opérations actuelles des Allemands, quoi qu'on en dise, ne constituent pas une offensive générale, qui de leur part serait une faute, pour les raisons que je viens d'exposer en quelques mots. Il n'y a pas d'offensive sur le front russe qui fasse pendant à l'immense effort sur les fronts de la Meuse. Et si on veut bien les étudier un peu, on voit que ni l'aventure irlandaise, ni la bataille navale d'hier, ni l'offensive autrichienne du Trentin, ni l'invasion de la Macédoine orientale, ne correspondent aux conditions d'une offensive générale, par la raison qu'aucune de ces opérations divergentes et s'adressant à des objets séparés ne peut avoir pour effet de déplacer les forces de l'adversaire et de décongestionner un front quelconque de l'une d'elles, afin d'y faciliter un effort décisif. L'Allemagne frappe autour d'elle, de Les temps nouveaux en Allemagne Les débats qui se sont poursuivis dep«is une dizaine de jours au Reichstag fournissent des indications du plus haut intérêt sur certains phénomènes de la politique allemande.Je ne veux pas parler du réveil des passions, des rivalités, des conflits d'intérêts. C'est là un fait constant dont l'Allemagne n'a pas le monopole. L'union sacrée constituée pour la lutte se disloque au premier contact avec les problèmes pratiques. Croire qu'il pourrait en être autrement serait une chimère comparable à l'illusion des hommes qui imaginent que l'effondrement du militarisme prussien suffirait à transformer les hommes en petits saints et à sup-primer tout conflit dans le monde. Parlez de réforme financière, de politique économique, coloniale, mondiale, et immédiatement les oppositions renaissent. S il n y avait que cela dans les discours du Reichstag, l'intérêt serait minime. Mais il se dégage des discussions toujours mouvementées, et souvent violentes, deux faits d'une autre portée. Le premier est la démonstration flagrante du désaccord entre le chancelier et les partis de droite. Le second est 1 indication de tendances nettement divergentes entre l'homme d'hier, M. de Bethmann, et l'homme nouveau, M. Helffe-rich.Que les conservateurs et les pangerma-nistes ne soient pas satisfaits de l'orientation actuelle de la politique allemande, on le conçoit aisément. Par un juste retour des choses d'ici-bas, les hommes qui ont provoqué le conflit sont devenus les pires gêneurs, maintenant que l'affaire s'est orien- • tée vers une toute autre solution que le triomphe foudroyant escompté au mois d'août 1914. Ces enragés, qui n'ont pas les responsabilités du pouvoir, s'obstinent à ne pas vouloir comprendre que la question n'est plus d'imposer au monde la domination germanique, mais de préserver l'effondrement de la puissance germanique. On accuse le chancelier de faiblesse quand il limite la guerre sous-marine. On lui reproche de trop ménager les intérêts particuliers. N'est-ce pas pour réparer les gaffes de ces germanisateurs à outrance, plus encore que pour préparer les inéluctables réformes, que M. de Bethmann vient de faire le pèlerinage des capitales de l'Allemagne du sud dans une attitude qui manque plutôt de fer-té? Comme récompense le comité directeur du parti conservateur lui assène un blâme à peine dissimulé. La situation du chancelier serait déjà malaisée s'il était soutenu. Mais l'est-il? Son fidèle second Delbruck a disparu. Le nouveau vice-chancelier est un homme d'une autre trempe. M. Helfferich ne rêve que de passer le collier de force financier aux Etats du sud. Dès ses débuts au Reichstag, il a pris une attitude très ferme contre les éléments de gauche qui sont le principal appui du chancelier ou plutôt un des principaux appuis, car jusqu'ici M. de Bethmann en a eu un autre: l'empereur, conscient de la nécessité de ménager le facteur populaire. Mais cette faveur résistera-t-elle à l'échec inévitable des rêves de conciliation internationale? Décidément, des temps nouveaux semblent bien s'annoncer de l'autre côté du Rhin. l'avenir deTl'Àlsace=Lorraine La Tcegliche Rundschau, de Berlin, apprend que les conférences que M. de Beth-mann-Hollweg aura à Munich, Stuttgart, Carlsruhe et Darmstadt avec les ministres des Etats confédérés auront trait en grande partie à la façon dont se développera l'avenir de l'Alsace-Lorraine. Le journal pan-germaniste ajoute : " Cette affaire a été peut-être un motif essentiel du voyage du chancelier de l'Empire dans le sud de l'Allemagne." Il est intéressant de rapprocher ces lignes de l'information de La Haye, d'après laquelle M. de Bethmann-Hollweg, d'accord avec Guillaume II et avec le président Wilson, aurait élaboré un nouveau projet pour servir de base aux négociations futures de paix, projet comprenant la rétrocession de l'Alsace-Lorraine à la France. C'est pour ce motif que le chancelier a jugé nécessaire de discuter la question avec les gouvernements confédérés plus directement intéressés.tous les côtés ; elle s'efforce de faire craquer d'une façon ou d'une autre les mailles du filet qui l'enserre ; elle donne de terribles et dangereux coups de boutoir dont il faut se garer, elle mord et elle rue ; mais elle se débat, et je ne crois pas qu'on puisse appeler cela une offensive générale. Si l'offensive générale des Alliés ne devait pas leur donner d'autres résultats que ceux qu'elle obtient, il n'y aurait certes pas lieu de l'entreprendre. Général BERTHAUT.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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