La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

1869 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1916, 21 Avril. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/c24qj78t6f/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

LA MÉTROPOLE PRIX. »t NUMERO .non ■ CINQ CENTIMES *§sr°: sssff ! CONTINENT : DIX CENTIMES V D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chanccry Lanc, W.C. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 sh. 23ME ANNEE VENDREDI 21 ET SAMEDI 22 AVRIL 1916 Nos. ni—112 LA GRANDE GUERRE I Fin de la crise I CALME PARTOUT ; Quoique la situation militaire sur la plupart des fronts soit extrêmement calme, ces deux dernières journées ne se sont pourtant pas passées sans événements d'une importance capitale pour la (continuation de la guerre et pour le suc-,çès des armes alliées. En premier lieu la crise de cabinet en Angleterre s'est résolue sans modifications dans le gouvernement, évitant ainsi au pays, selon les paroles de M. Asquith " un danger national du caractère ■ le plus formidable f Un communiqué officiel publié jeudi après-midi, après la réunion du cabinet, disait : " La solution obtenue à la réunion d'aujourd'hui du cabinet a satisfait tou-: tes les sections d'opinion représentées dans le gouvernement, tout en répondant aux demandes de la situation militaire. [ " La seule raison pour la réunion secrète (du Parlement) qui sera tenue mardi est que le Parlement sera probablement informé confidentiellement des principaux faits et des chiffres sur lesquels la décision du Cabinet est basée et dont la publication doit naturellement être préjudiciable ". | Les détails de l'accord n'ont pas été publiés. Il y a cependant de bonnes raisons de croire que le Cabinet a décidé d'iqfroduire le service obligatoire général, s'il se faisait qu'un nouvel es-;sai de quatre semaines pour le service volontaire ne donnât aucun résultat. C'est en somme, avec de légères modi-fkations, le plan qu'avait proposé M. Henderson. Le lendemain de la session secrète, M. Asquith fera une déclaration officielle qui auja d'autant plus de poids et d'importance qu'elle s'appuiera sur l'autorité d'un cabinet uni. On croit que les mesures auxquelles les ministres prendront recours sont en résumé les suivantes : Service obligatoire des jeunes gens de 18 ans; I Rétention sous les drapeaux des hom- ■ mes dont l'engagement a expiré; I Suppression des restrictions sur les ■(soldats de la territoriale, permettant à ■tes derniers d'être incorporés dans des ■Mités non territoriales; I Renvoi des jeunes gens engagés aux I®unitions ou dans un autre emploi; I Incorporation des hommes mariés as-|»mentés;I Octroi de facilités aux hommes mariés ■non assermentés pour s'engager volon-■jairement; si le résultat n'est pas satisfaisant, service obligatoire. I Provision officielle pour les obligations ■civiles des hommes mariés rappelés. I La session secrète ne sera pas un vain |m°t; car outre un ordre en conseil con-Pdérant comme une offense criminelle la ■Publication d'aucun renseignement, les ■abords du Parlement seront défendus par P" double cordon de police. I autre événement, dont nous parlions Kus haut, et dont la réalisation mettra I baume au cœur de tous ceux qui, il I y a pas si longtemps, voyaient des sol-l,ats russes dans tous les coins de Flan-Ire et de France, c'e^t l'arrivée, certai-li! Cet't]<J d'un contingent russe à a"'®s> clu' avaient avec eux les |c'.é.rents départements, leur poste, leurs I "lsines' furent reçus par le général Co-■e ^ 'e major Marchai représentant ■ _ grand quartier général français et le l^tre de la guerre. _ ■v *ns un ordre du jour à ses troupes ■Niai Joffre dit : ■fj une preuve frappante de la défile t notre Allié à la cause commu-pîtis! so^ats russes , choisis parmi les pejj[aves ^ commandés par les offi- Ibatte P'us distingués, viennent se i u^ns nos rangs. c0nim°1s 'eur souhaiterez la bienvenue 3ue![,. '' C'es ^rères, vous leur montrerez lotie ')ro^on(^e sympathie vous avez qui ont quitté leur pays pour S(< battre à vos côtés. " Au nom <ie l'armée française je salue les officiers et soldats russes qui ont débarqué en France. "Je salue leurs drapeaux sur lesquels ils inscriront bientôt les noms glorieux de victoires communes ". Devant Verdun les Français ont lancé une attaque énergique contre les positions allemandes au nord-ouest de Vaux-Pond qui leur permit d'occuper des portions de tranchées et de prendre d'assaut une redoute fortifiée. Au cours de cette action dix officiers, seize sous-officiers et 214 hommes furent faits prisonniers et des mitrailleuses furent capturées. Ce succès est confirmé par le communiqué officiel allemand. Dans le secteur d'Ypres, ajoute Berlin, des patrouilles allemandes ont réussi à pénétrer à plusieurs points dans les lignes britanniques, et ont occupé entre la route de Langemarck et d'Ypres environ 600 mètres de tranchées. 108 hommes furent faits prisonniers et plusieurs mitrailleuses capturées. Suivant un communiqué du War Office, les Turcs laissèrent entre 200 et 300 morts sur le carreau lors de la récente action sur la rive droite du Tigre, tandis que 180 prisonniers, deux canons de campagne et cinq mitrailleuses furent capturées; les pertes britanniques furent légères. D'autre part le communiqué turc dit que la position du général Townshend, assiégé dans Kut-el-Amara, devient de plus en plus critique; en vue d'éviter la famine la population civile a dû évacuer la ville. De Washington on écrit que la note transmise par M. Lansing à l'ambassadeur américain à Berlin a été remise aux mains du chancelier allemand. Un examen détaillé et scrupuleusement impartial, dit la note dans le début, fait par des officiers militaires et navals des Etats-Unis a établi de façon concluante le fait que le Sussex a été torpillé sans avertissement ou invitation à se rendre et que la torpille qui le frappa est de manufacture allemande. La note rappelle ensuite les diverses protestations américaines et continue comme suit : A moins que la guerre sous-marine ne soit abandonnée contre les navires à passagers et à fréts, il n'y a d'autre solution qu'une rupture des relations diplomatiques. Le lieutenant Smith, de la marine des Etats-Unis, et le major Lo-gan, de l'armée américaine, ont trouvé personnellement sur l'épave du Sussex. quinze pièces de métal, comprenant deux écrous marqués de la lettre " K " et d'un chiffre, comme on en emploie pour fixer la tête (Kopf) de la torpille sur la chambre à air. Les torpilles françaises ou anglaises n'ont pas de marques et les officiers ont positivement identifié toutes les pièces de métal restantes comme étant des pièces de torpille allemande. Le comte Bernstorff, ambassadeur allemand à Washington, dont le trouble est extrême, a envoyé une longue communication à Berlin, demandant qu'à Berlin on fasse quelque chose immédiatement si les relations entre l'Allemagne et Washington veulent être continuées. Cloches de Pâques Copenhague, 19 avril.—La Kirchliches Verordnungsblatt publie un mémorandum du consistoire de Kiel disant qu'une firme de Berlin, Otto Leyh, a envoyé une circulaire au clergé allemand offrant d'acheter toutes les cloches des églises d'Allemagne pour les envoyer à l'armée. Le général commandant à Brandenburg fit aussitôt prohiber la distribution des circulaires et engagea le clergé de traiter directement avec l'armée. Il semble donc que les autorités aient l'intention de s'emparer des cloches pour en faire des munitions. Les journaux du Schleswig commentant cette mesure extraordinaire se demandent ce que l'on fera pour sonner les cloches de la victoire.— Reuter. Pâques La signification profonde de la fête de Pâques est tout entière dans ce mot magnifique : Résurrection. Le Christ a vécu, œuvré, lutté et souffert. 11 a apporté au Monde la parole de Paix et de suprême Espérance. Puis, conformément aux prophéties antiques, Il est mort pour nous sur le gibet infâme, après avoir vidé jusqu'à la lie le calice de toutes les douleurs.Mais l'esprit de Justice et de Bonté a triomphé de la puissance des Ténèbres. Au troisième jour, le tombeau s'ouvre, les cieux s'éclairent, le monde sourit à la Lumière nouvelle et le Fils de Dieu, dans toute sa gloire, affirme une fois de plus le triomphe de la Vérité, et appelle tous les hommes de bonne foi à la possession du céleste Royaume. Ces merveilleux événements ont trans-, formé la face de la terre et doté notre planète d'un ordre nouveau dont nous fêtons, chaque année, le souvenir, avec une joie printanière. Qui n'y verrait, cependant,, cette année, un transparent symbole? La Belgique, elle aussi — notre chère Patrie, notre peuple, nos frères exilés ou gémissant sous le talon de l'Infâme — gravit, elle aussi, son calvaire de douleur et d'ignominie. Aucune tristesse, aucun outrage, ne lui ont été épargnés. Faible, elle a été écrasée; loyale, elle a vu sa parole mise en doute; fidèle, elle a été soumise aux plus abjects traitements pour lui faire abjurer sa foi. Mais elle porte sa Croix avec courage et fortitude. Elle a confiance dans le grand Juge autant que dans le verdict final du tribunal des hommes. Déjà, celui-ci l'a parée de l'auréole de l'héroïsme et du martyre. Dans son esclavage, elle est grande. Et demain, le Droit, appuyé sur le bras puissant de la force juste; triomphera, lui aussi, des puissances obscures; demain, le canon vainqueur délivrera notre cher pays des ténèbres de la mort; demain, la Belgique nouvelle, sortie du tombeau, resurgira aux gens du monde, plus noble et plus belle que jamais. Ce jour-là, nous le sentons tous, n'est plus éloigné. Et la fête de Pâques nous en apporte dès aujourd'hui la claire, lumineuse et réconfortante promesse. Les prêtres et l'armée M. Denis Cochin a écrit pour un livre qui paraîtra dans quelques jours, sous le titre : Lettres de prêtres aux armées, une préface que reproduit le Figaro et dont nous découpons le passage suivant : Ces prêtres, sous la capote bleue, ne se distinguent pas de leurs camarades. Même abandon de soi-même pour le service de la patrie, même acceptation joyeuse de toutes les misères et de tous les périls du métier. Ils sont soldats autant que les autres et comptent parmi les meilleurs. Us restent prêtres cependant, et ce caractère sacré se manifeste toujours dans leurs lettres par quelques paroles exprimant à un degré supérieur l'obéissance à Dieu et le dévouement au prochain. Qu'ils soient officiers, soldats ou brancardiers, ces sentiments-là ne sont pas de nature à ralentir leur zèle. La guerre d'aujourd'hui absorbe les nations tout entières : tous les hommes, de toutes les professions, de vingt ans à peine à quarante-six ans. La patrie a besoin de tous ses fils : il ne s'agit pas d'embrasser la profession des armes, mais de sauver son pays. Le dix-huitième siècle chansonnait Clermont, homme d'église devenu général : ...Aussi propre à l'un comme à l'autre. Il sert son Dieu comme il se bat, disait la chanson. Quand notre victoire sera achevée, plus d'un curé blessé reprendra le chemin de sa paroisse et les habitants le salueront à son passage. Us pourront répéter le vers du vieux quatrain du temps de Voltaire. Mais le ton ne sera plus le même. Avec respect, avec conviction, ils diront de leur curé, porteur de la croix de guerre : 11 sert son Dieu comme il se^bat. Mais, hélas, que de prêtres tombés au champ d'honneur ne retrouveront jamais leurs ouailles ! — En réponse à une question de M. Coo-per, M. Asquith a déclaré mardi aux Communes qu'il était impraticable de tenir une séance secrète du Parlement pour examiner la situation réelle. Le Pape et les Juifs Une lettre intéressante Les juifs se mettent scyis la protection du Pape. Le président et les membres du , Jewish Committee de New- York, qui constitue la plus importante organisation juive du monde entier, ont, au nom de leurs trois millions de coreligionnaires américains, adressé au Pape Benoît XV une pétition dans laquelle ils évoquent le rôle tutélairé du Saint-Siège à travers les siècles et le supplient d'intervenir pour que, dans les pays belligérants, les communautés israélites ne soient pas les victimes des passions ou des préjugés i surexcités par la guerre. Le cardinal Gasparri a répondu au nom du Pape par une noble lettre dont le Journal, de Paris, publie le texte, lettre affirmant une fois de plus que, en dépit des divergences religieuses, tous les hommes sont égaux devant les grandes lois de la justice et de l'humanité. Segretaria di Stato di Sua Santità No. 13726. Del Yaticano, le 9 février 1916, M. Louis Marshall, président, et les membres du Comité exécutif de l'American Jewish Committee, New-York. Messieurs, Le Souverain Pontife a pris connaissance avec intérêt de la lettre que vous avez bien voulu lui adresser, en date du 30 décembre *9*5- C'est au nom de trois millions d'israélites, citoyens des Etats-Unis d'Amérique, que vous vous adressez à Sa Sainteté pour lui dénoncer d'une manière générale les traitements auxquels vos coreligionnaires se ' plaignent d'être exposés en diverses régions, et en même temps vous la priez d'intervenir " du poids de sa puissance suprême morale et spirituelle, pour que ces souffrances soient enfin terminées par un acte de cette humanité à laquelle le Saint-Père est si passionnément dévoué ". Le Souverain Pontife n'est pas en état de se prononcer sur les faits particuliers rapportés dans le mémorandum joint à votre lettre, mais, en principe, comme chef de l'Eglise catholique, laquelle, fidèle à sa divine doctrine et à ses plus glorieuses traditions, considère tous les hommes comme des frères, et leur enseigne à s'aimer les uns les autres, il ne cesse d'inculquer l'observation, entre individus comme entre peuples, des principes du droit naturel et d'en réprouver toute violation. Ce droit doit être observé et respecté à l'égard des enfants d'Israël comme à l'égard de tous les hommes, car il ne serait pas conforme à la justice et à la religion elle-même d'y déroger pour le seul motif de la divergence des confessions religieuses. Bien plus, dans son cœur de père, meurtri par le spectacle de l'horrible guerre actuelle, le Souverain Pontife sent en ce moment, plus douloureusement que jamais, la nécessité pour tous les hommes de se ressouvenir qu'ils sont frères et que leur salut est dans leur retour à la loi d'amour qui est la loi de l'Evangile. Aussi, désire-t-il cointéresser à Ce noble but tous ceux qui, spécialement en raison des attributions scarées de leur ministère pastoral, sont à même d'apporter un concours efficace à cet important résultat. En attendant, Sa Sainteté se félicite de la concorde qui, dans les rapports civils, s'est établie aux Etats-Unis d Amérique entre les membres des diverses croyances, et qui contribue si puissamment à la prospérité pacifique de votre grand pays. Elle demande à Dieu que la paix apparaisse enfin pour le bonheur de cette humanité dont, vous avez bien raison de le dire, le Saint-Père est le gardien. Veuillez agréer, Messieurs, les assurances de mes sentiments les plus distingués et dévoués. Cardinal P. Gasparri. Nous aurons peut-être l'occasion de rappeler en temps et lieu à certains de nos " pointus " les déclarations du Pape au sujet du respect mutuel des croyances. Les Boches et l'après-guerre L'Allemagne organise la lutte pour l'après-guerre. En Westphalie, en Saxe et en Bavière, des associations de fabricants se forment, d'un nouveau genre, indépendantes des cartels et des diverses unions. On produit des jouets (soldats anglais, russes, etc.) parce qu'on est persuadé qu'il en sera demandé beaucoup. Des centaines de milliers de vêtements sont prêts à être expédiés. Ceux qui font des instruments d'optique, de chirurgie, l'outillage électrique, les machines-outils, travaillent ensemble d'après les principes observés avant la guerre par les cartels de Westphalie et de Silésie. Le prix de revient est tellement réduit que la contribution de l'Etat, à titre d'avance (90 centièmes (sic) du prix de vente) a été diminuée; les fabriques se spécialisent. On dit que la campagne économique intéresse le Kaiser plus que la^situation militaire. Alors qu'il était à Verdun, il reçut trois fois les délégations de manufacturiers. A l'occasion de la fête de [Pâques, la METROPOLE Jne paraîtra pas lundi. Vers la banqueroute La Libre Belgique publie ces renseignements qui confirment les embarras sans'cesse grandissants avec lesquels nos ennemis sont aux prises : J'affirme que les émissaires allemands se sont rendus dans plusieurs établissements de pays neutres, établis en Belgique, à l'effet de contracter des emprunts particuliers pour le compte du gouvernement impérial. Ces emprunts devaient s'élever à plusieurs millions de marks. Les propositions des délégués allemands portaient notamment : Les susdits établissements ne devaient avancer que 95 millions sur 100 millions empruntés ; l'intérêt de l'emprunt s'élevait jusqu'à 6.50 p. c. ; le remboursement du capital prêté devait avoir lieu après la guerre, 1 en or. J'affirme que ces tentatives ont échoué, la situation financière et économique de l'Allemagne n'inspirant plus de confiance. Je défie les autorités allemandes de démentir mes affirmations. J'affirme que des délégués allemands se sont rendus dans plusieurs bijouteries pour y acheter — on dit même réquisitionner — le vieil or. Les réserves en or de l'empire diminuent de jour en Jour, et il lui faut, coûte que coûte, refaire le trésor en or. Je prie les patriotes belges de ne pas se dessaisir, quelque tentante que soit l'offre à eux faite par certains agents commerciaux, de leurs vieux bijoux et, en général, de tous les objets (vieux dentiers) contenant de l'or ; ils s'exposent à devenir les fournisseurs involontaires de l'ennemi et à coopérer à retarder sa débâcle finale. Je les prie également de ne pas vendre leurs vieux cuirs, les os, les loques, etc., tous objets dont l'ennemi a besoin pour la fabrication de ses munitions. Les rapports qui parviennent en Belgique montrent que l'Allemagne se trouve de plus en plus dans une situation critique, et ils confirment certaines déclarations faites au Landstag et que le gouvernement prussien veut absolument tenir secrètes : le député socialiste Ditt-manny disait, il y a quelques jours : " Si la censure n'existait pas en Allemagne, il y a bien longtemps que le peuple aurait exigé la paix." Un député national libéral déclarait : " Nos ennemis savent de bonne part que nous avons des difficultés économiques. On croit pouvoir leur cacher la vérité, mais celle-ci saute aux yeux de nos ennemis, rien que par les mesures que le gouvernement est obligé de prendre ". Je signale plus haut quelques-unes de ces mesures. Belges, faites votre devoir ! EGO. Lac ensure des modes Une ordonnance de la direction de la police de Munich donne à tout agent de police le droit d'arrêter en pleine rue les femmes qu'il juge habillées d'une manière trop excentrique et de les conduire au -poste de police. Dernièrement, sur la place de la gare, un agent arrêta une femme et la somma très énergiquement de le suivre au poste, d'où elle fut conduite à la direction de la police. Son seul crime était d'être habillée suivant la dernière mode. A la direction de la police, on lui enleva sa poudre de riz et on la relâcha après l'avoir admonestée. ^ , Organisation La Commission Impériale Allemande des Pommes de Terre " Deutsche Reichskartof-felcommission " fait savoir que, des provisions officielles de pommes de terre faites, 450.000 hectolitres sont gelés pendant le mois de novembre et ne peuvent plus servir qu'à la nourriture du bétail. De novembre à mars d'énormes quantités de pommes de terre officielles gouvernementales se sont encore gelées, mais on n'en connaît pas encore exactement les proportions. Tous les membnls de la Commission Impériale allemande des Patates sont sur les dents. \ Une harangue du Kaiser Tous les régiments du 18e corps allemand ont été passés en revue le 18 mars par l'empereur qui, dans ses allocutions, a développé le thème suivant ; "La décision de la guerre de 1870 a eu tien à Paris ; la guerre actuelle doit se terminer à Verdun."

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Sujets

Périodes