La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 10 Fevrier. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/np1wd3r236/
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The Newspaper for Belgiana LA MÉTROPOLE ONE PENNY •roht: cinq centimes hollande: vijf cent 5„Vri«lfnt ■ dix centimes PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancer> Lane, W.C.2 ~ Téléphoné : Holborn 212. ABONNEMENT ; 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. lOflllRani. ANNEE DIMANCHE 10 ET LUNDI 11 FEVRIER 1918 Nos. 41-42 LA GRANDE GUERRE Expulsion des diplomates alliés de la Russie? La "grande offensive" allemande Plus de sous-marins au mois d'août Les avis restent très partagés au sujet le l'imminence d'une offensive alleman-le sur le front occidental. Dans les tran-:hées britanniques, d'après ce que racon-ent les correspondants de guerre, on 'attend généralement à des événements l'importance. On croit y savoir que les Allemands ont massé derrière le front des éserves nombreuses e't un abondant ma-ériel et on y est d'avis qu'ils feront pro-hainement l'impossible, voire par des of-ensives simultanées dans plusieurs secours, pour percer la ligne, pour provouer un recul et pour rétablir à l'ouest i guerre de mouvement. Bien entendu, :s Anglais comme les Français, du haut jsqu'en bas de la hiérarchie militaire, fit la confiance de leurs dispositions. 1 On tiendra, c'est certain, mais il est ossible qu'il fera chaud avant peu ;[ est l'état d'esprit général de l'armée. 11 faut avouer qu'à moins qu'elles ne aient tout bluff, les nouvelles d'Allema-ne contribuent à confirmer cette im-ression.Les négociations de Brest, l'échec la-îentable des grèves de Berlin, le renvoi e Valantini, l'attitude des chefs de par-, montrent que les pangermanistes et :s militaristes à outrance sont plus puisants et plus influents que jamais. Dans i Tàgliche Rundschau, un de leurs por-;-plumes, le général von Liebert, le lais-; clairement entendre. Après un éloge ithyrambique des "succès" de l'armée t des généraux allemands, où la Marne t Verdun sont, il est à peine nécessaire e le dire, prudemment passés sous si-:nce, il fait remarquer que la ligne de ataiile sur le front occidental est occu-ée présentement par les plus jeunes !asses allemandes, et il conclut ainsi : Tout soldat allemand est certain à cet-: heure que nous devons en finir en 918. Gorlice, la Roumanie, l'Isonzo ant des modèles qu'il s'agit maintenant e surpasser. La plus grande entreprise romet aussi le plus grand succès. Le mi-tarisme allemand, c'est-à-dire la force î la nation organisée et combattant pour avenir du monde, une nation remplie u plus noble idéalisme, doit être et sera ctorieux." C'est là comme une nouvelle déclara-on de guerre. Le général Liebert, ce-îndant, oublie une chose, c'est que les llemands ont affaire à l'ouest à des ar-ées de premier ordre, servies par un .■atériel puissant et qui, de 1915 ^ I9I7> ont cessé d'infliger aux meilleures trou-:s de choc du Vaterland des échecs cui-ints : la Somme, Verdun, Wytschaete, près, la retraite Hindenburg, le chemin :s Dames. Ce n'est là, si 11'on veut, l'un " détail " mais il a cependant sa îtite importance ! On le verra bien du ste pour peu que MM. les Allemands le 'uillent... En attendant, un calme presque par-it — trop parfait diront certains, car il ssemble à celui qui précède la tempête - règne sur tous les fronts. Les commu-qués anglais ne signalent que des bom-trdements dans le secteur du bois Bour-o (Cambrai), entre Bullecourt et la ^arpe, au nord de Lens et au nord-est Ypres. Deux raids allemands furent revissés. Sur le front français l'artillerie a été active que sur la rive droite de Meuse et en certains points d'es Vos-es; un petit poste allemand à l'ouest î Forges (Verdun) a été détruit. Les nouvelles de Russie sont fort con-jses. Le ministère des Affaires étranges des Etats-Unis a reçu du ministre néricain à Stockholm la nouvelle, non >nfirmée jusqu'à présent, que les Bol-leyiks auraient expulsé de Rétrograde »utes les missions diplomatiques des Al-et que leurs membres seraient en rou-: pour la frontière suédoise. Washing-m est sans nouvelles de son am-assadeur en Russie depuis le 2 février, Mt depuis près d'une semaine. D'après des nouvelles de source frange, les Austro-Allemands auraient de-'andé à Brest la conclusion d'une paix séparée immédiate avec La Russie, que k délégation russe aurait refusée sans qu< les Centraux aient cependant rompu le: négociations. La délégation russe aurai" quitté Brest. Nous reproduisons évidem-ment cette nouvelle pour ce qu'elle vaut c'est-à-dire, croyons-nous, peu de chose Certains organes de presse allemand: laissent entendre que des tentatives i probablement officieuses, sont effectuée; i du côté des Centraux pour conclure k paix avec la Roumanie et la ramener ainsi du côté de la Mitteleuropa. Elle devrait renoncer à la Transylvanie, permettre l'annexion de la Dobroudja par k Bulgarie et recevrait comme fiche de con solation une partie de la Bessarabie. Elles s'entendrait sur ce dernier poirn avec l'Ukraine et entreprendrait avec celle-ci la lutte contre les Bolchéviks. La guerre à coup de fausses nouvelles se poursuit avec une grande vigueur entre Pétrograde, Kieff et Stockholm. Les derniers produits de ses trois usines â mensonges sont que les troupes ukrainiennes ont remporté une "grande victoire" sur les Bolchévistes à Samy ( ?) capturant 300 mitrailleuses, 200.000 fusils et 200 wagons de munitions ! Fouch-tra ! comme dirait l'autre. D'après ur autre "télégramme", les Bolchévistes auraient essayé de capturer Kieff, mai: auraient été battus à plate couture avec perte die 3.000 morts. On nous fait heu reusement grâce des blessés et des pri sonniers. La situation de la Rada de viendrait plus forte de jour en jour D'autre part, les Finlandais ont "tué' 3.000 Bolchévistes devant Tommerfest sans compter le commissaire des Soviet; qui, ayant eu l'imprudence de se rendre à Tornea (en tournée d'inspection, pro bablement) fut arrêté, passé en consei de guerre et occis. Pour peu que cek continue de ce train, il ne restera bientô plus un seul bolcheviste dans toute la zo ne d'influeinoe de9 agences de presse finlandaises et ukrainiennes. D'après une dépêche de Berlin, le général Broussilof] aurait été arrêté mardi à Moscou, sui les ordres du Soviet local. On annonce officiellement à Vienne que le cabinet autrichien de von Seidler i donné sa démission, qui, cependant, n'aurait pas été acceptée par l'Empereur. Elle serait due au fait que le parti polonais aurait refusé de voter ou de discutei le budget aussi longtemps que le gouvernements ne prendrait pas d'engagements formels au sujet de l'avenir de la Pologne. Une dépêche ultérieure d.it, cependant, que dans les milieux parlementaires viennois, on croit que la Chambre basse du Reichsrat se réunira mercred ou jeudi, jour où le gouvernement déposera le bud'get provisoire. Les partis allemands sont en faveur d'un budget de quatre mois, les Polbnais d'un budgel de deux mois seulement. A la Chambre hongroise le comité Karolyi, au nom de son nouveau parti, n'a donné qu'un appui conditionnel au gouvernement. I s'est déclaré adversaire de tout amendement à la loi électorale qui restreindrai le nombre des électeurs. L'Amirauté a publié une liste rectifiée des pertes dans la catastrophe du Tus-cania qui réduit le nombre de manquants à 166. Cent vingt-six cadavres, tous d'Américains, ont été jetés à la côté irlandaise. Les escapés ne tarissent pas l'éloges sur l'habileté des sauveteurs el l'accueil que leur fit la population. L'amiral Lord Jellicoe, dans un discours prononcé à Hull, vendredi, a déclaré qu'i fallait s'attendre à une période très dure pendant les mois à venir, mais qu'il avaii confiance que vers le mois d'août nous serions à même de dire que la menace sous-marine est " tuée ". Il a révélé qu'en 1911 Lord1 Fisher exprima l'avis qu'en cas de guerre l'Allemagne attaquerait les navires marchands. Si or m'avait écouté, on aurait pu prendre les seules mesures pratiques p>ossibles contre les sous-marins, à savoir les empêcher de quitter leurs bases. M. Camille Huysmans se défend M. Camille Huysmans a été intervie-1 wé par le correspondant londonien de k Victoire. A vrai dire, cette interview ne porte guère que sur le point de vue de M. Camille Huysmans au sujet de k ; question flamande. Il apparaît tout de suite que l'interviewer, faute d'une docu mentation complète sur les activités d< M. Huysmans, n'a pu qu'enregistrer le: affirmations énergiques du député socia liste flamand quant à la sincérité de sor patriotisme. M. Camille Huysmans nie en bloc tou ce dont on l'accuse. Il n'a pas le ternp: de réfuter. Procédé commode en vérité Il semble, cependant, que toute la presse belge éprouverait un trop sensible plaisir à enregistrer les déclarations de sor ' compatriote qui réduiraient à néant tou tes les suspicions. L'événement serai' ' assez important pour qu'on pût omettre 1 de le noter. Nous n'ignorons pas qu'en matière fia mande, M. Camille Huysmans a repoussé toute idée d'immixtion de l'Allemagne dans nos affaires. C'est entendu et nous notons le fait avec plaisir. Mais voyez le double jeu du personnage : Il n'ignore pas que c'est le plus vif désir de l'Allemagne de voir porter la question flamande sur le terrain international, chose que nous ne pouvons adlmettre pas plus que nous n'admettons que la Belgique fasse l'objet d'un échange ou d'une compensation quelconque. Le président Wilson l'a fort bien dit Le monde entier sera d'accord que et pays doit être évacué et restauré, sanj aucune tentative de limiter la souverai neté dont il jouit à l'égal des autres «a-1 tions libres. ; M. Huysmans avec les aktivistes de i l'autre côté de la barricade, remet k : question belge au point où elle se trouvait au Congrès de Londres. Pour lui notre quasi-centenaire d'existence com mune ne compte pas. Tout est à refaire Où trouvera-t-il des Belges pour le sui vre sur ce terrain? Les Flamands eux mêmes, M. Frans Van Cauwelaert en tê ; te, repoussent énergiquement son poin : de vue parce qu'il n'est pas et ne saurai être celui d'un Belge. I 1 Dans une interview au Matin, M. d< l j Gaiffier d'Hestroy, notre ministre à Pa ris a défini comme suit le but allemand ' | Depuis deux ans, dit-il, l'Allemagne s'effor ■ ; ce de placer la question flamande sur le ter : râin international en vue des négociations d< ' 1 paix. Depuis avril 1916, date à laquelle d< Bethmann-Hollweg a défini son programmt d'action vis-à-vis de la Belgique, on pourrai relever un très grand nombre de manifesta : tions qui dénotent ce désir. Or la question fla ; mande relève uniquement de la souveraines belge; elle est d'ordre purement intérieur Elle doit être résolue par le gouvernement et le Parlement de notre pays après sa libéra tion. Que dit Huysmans à.la Victoire? La guerre actuelle est, en- partie, une guerre de nationalités. C'est à une paix de nationalités que nous devons aller. (Donc la " nationalité " allemande faussement basée sur le langue ne serait pas entamée, pas même 1 amoindrie par la perte de l'Alsace. N. d. 1. R.) Si la conférence de la paix discute et règle cette question pour d'autres nations, de que, droit refuserions-nous le même règlement poui la nôtre? Du droit que la question ne se pose pas. Du droit que la Belgique attaquée injustement n'est belligérante que contre son gré et que la question ne peut pas se poser pour elle plutôt que pour k Suisse, ou l'Espagne, ou la Chine, -j Nous savons bien que l'Allemagne e un intérêt immense à voir se poser k question des n< tionalités pour les autres, tandis que son "bloc" à elle ne serail pas entamé. Là encore, est-ce simple hasard? M. Camille Huysmans n'a pas de chance. Il ne voit qu'à travers des lunettes allemandes... Le contrôleur des vivres a décidé de rationner la viande à Londres et dans les \Home Counties à partir du 25 février ; Chaque adulte recevra pour 1 sh. 3 d de viande par semaine (les enfants en : dessous de 10 ans, une demi-ration) plu ; 5 onces d'autres viandes (gibier, volail le, saucisses, conserves). Un journal an glais fait remarquer, philosophiquement que la ration totale de 20 onces (gy( grammes) peut-être avantageusemen comparée à la ration allemande de 9 on ces (255 grammes). 1 LA PREMEDITATION ALLEMANDE COMMENT LES ALLEMANDS ONT TRAHI LA BELGIQUE LE CAS DE M. PAUL EHRHARDT D'ANVERS L'importante revue The Field du c 1 février 1918 publie une série de docu ments qui prouvent que M. Paul Ehr hardt, de la firme C. Kapp et Co d'( ' Hambourg et d'Anvers était un espion ai service de l'Allemagne. Il fut du resti : fusillé comme tel à Anvers en septem bre 1914. 1 Combien en avons-nous eu ainsi qui pendant qu'ils vivaient chez nous cou ^ verts non seulement par notre insoucian j oe, mais favorisés par notre stupide con 1 fiance, ont abusé de ce qu'ils voyaien ou entendaient ? On entend' souvent de braves Belge; j faire des réflexions désobligeantes au su jet des fautes des Alliés. A les entendre ces bons compatriotes, cela ne se passe rait pas comme cela en Belgique. D'à bord, nous ne voyons pas bien ce qui1 le: autorise à déclarer que ce dbnt ils son témoins ailleurs ne se passe pas che; nous en ce moment. Qu'en savent-ils: Et ce qui a été toléré et fait avant k guerre n'est-ili pas un indice de ce qu peut se passer maintenant? Faut-il re . faire l'historique de nos sottises? No: derniers forts d'Anvers éclairés par l'Ail gemeine Elektricitâts Gesellschaft, no: fusils fabriqués par la fabrique "natio nale" Lôwe de Herstal, nos canons... . nos fusées..., arrêtons-nous, toute la Bel l gique y passerait ! Et nous n'avions pas le moindre peti , bout de loi contre l'espionnage ! Une des choses les plus cinglantes mais utiles à rappeler aux fiers-à-bras qu daubent sur autrui est celle des Aile mands de la garde-civique. A Anvers la plus belle de nos institutions natio nales en était inondée. Elle comptai même des officiers allemands. ; { Ceux-ci ne manquèrent pas de voi avec plaisir l'idée d'organiser pour le •officiers de la garde civique la visite d1 •nos forts. Le plus curieux c'est qu'il: •obtinrent les autorisations nécessaire: •et que, tous les ans, afin d'être bien te ;nus au courant, les mêmes excursion: •s'organisaient ! • Ni parmi les officiers de la garde-civi que, ni à l'état-major général, ni au mi •nistère de la Guerre, il n'y eut personne •pour se demander en quoi nos forts in téressaient tant cette vaillante garde-ci vique. Vous et moi qui ne sommes que de: pékins, si nous étions avisé de demandei l'autorisation de visiter un ouvrage de guerre, on vous aurait pris pour des suspects. Mais que M. Ricking, marchand tailleur de la rue des Tanneurs à An-versr, sujet allemand et capitaine de k gar-r-r-r-de-civique ait fait pareille de-; mande, il n'y a là rien que de très natu rel. Et quand, enfin, on expulsa les Ricking et les autres, on n'oublia qu'une chose, c'est qu'ils connaissaient tout de notre défense. N'est-ce pas, bon Belge, que che; nous...? Mais revenons-en à notre capitaine Paul Ehrhardt, du grand état-major gé néral allemand, ci-devant de la firme C Kapp et Co, d'Anvers. Nous ne pouvons reproduire en entiei les documents et les commentaires di Field, mais nous voyons parmi ceux-c une lettre datée du 30 juillet 1914, adres sée à un ami de Londres, donc trois jour: avant l'ultimatum à la Belgique. , La lettre ne porte pas de lieu d'origi ne. Son auteur dit que pour des raison: ; évidentes, il ne peut dire d'où il écrit e 1 qu'il postera la lettre au-delà de la fron tière. "Le fait, dit-il, est que dimanchi (26, N. d. 1. R.), j'ai été prié de rejoin dre ma place au cas où la situation poli tique deviendrait critique." Puis il par le de son testament qu'il a fait à Berlin preuve que tout en n'étant pas dans le: rangs de l'armée, il craint de mourir fu sillé. Il s'efforcere par avance de con vaincre ses amis que l'Allemagne n'a pa "cherché" la guerre. C'est la consigne Il souhaite que l'Angleterre n'intervien ) ne pas, tout au plus pour interdire l'attaque des côtes françaises par l'Allemagne. Bref, il sert son pays. Il n'a, du reste, comme il est révélé 1 d'autre part, jamais fait autre chose au-: près de ses amis soit à propos d'Agadir, de la guerre des Balkans ou de la visite de lord Haldane en Allemagne. Il repré-, sentait les intérêts d'une firme anglaise à Anvers, sous le nom de C. Kapp et Co, et l'on peut être assuré que chez nous, il fit adroitement le jeu de l'Allemagne. Deux mois avant la guerre, il mettait sur pied la Scandinavian Trading Cy à s Stockholm, qui devait devenir une des pourvoyeuses de l'Allemagne en mar-, chandises. Le 11 août 1914, le Daily Telegraph ^annonçait que le gouverneur militaire ' d'Anvers avait décidé que tous les Allemands qui ne se seraient pas fait inscrire • dans les vingt-quatre heures seraient considérés1 comme espions et fusillés. 1 Télégraphiant de Bruxelles au même journal, le 10 août, le Dr. E. J. Difflon annonçait : "Le capitaine allemand Ehrhardt a été arrêté à Ostende comme suspect. Sur sa personne, on a trouvé une somme de quatre mille francs et un ordre écrit : Demeurez en observation à Ostende, ainsi que la clef d'un chiffre avec lequel il t correspondait avec l'état-major allemand. Après son arrestation, une lettre lui adressée par un Belge fut interreeptée • dans laquelle on lui offrait des informations importantes concernant la défense nationale. L'auteur de la lettre fut aussi ' appréhendé." t Ehrhardt fut exécuté comme espion à Anvers dans la première semaine de sep-r tembre. 5 C'est un des quelques Allemands d'Anvers qui... n'a pas< eu de chance. o o L'affaire Bolo Quatrième audience Bolo semble avoir perdu de sa belle assurance. Il paraît fatigué. A l'ouverture de l'audience, le lieutenant Mornet que la chance voulut que le même conducteur de taxi, Alexandre Julien, non seulement convoya les millions de Cavallini chez Bolo, retirés du Crédit Lyonnais, mais qu'il transporta aussi de grosses sommes d'argent chez Lenoir et chez Desouches, l'argent de Schoeller. M. Panon, une des victimes de Bolo, le restaurateur de Marseille auquel Bolo enleva sa femme, témoigna ensuite. C'est lui qui, avant reçu les excuses de Bolo, consentit à endosser la condamnation de celui-ci pour abus de confiance. Plus tard, c'est Panon qui fut en Amérique, à la demande de Bolo, pour voir Pa-venstedt, afin de marquer les comptes à la Banque Amsink. -H. « \ '.i,: > v . I Mayer, Meier ou Meyer ? On donne ces trois orthographes pour le nom du banquier anversois chez lequel Bolo aurait déposé son argent. Laquelle des trois est la bonne? o o Une protestation de la Ligue de« ( pays neutres i Le comité directeur de la Ligue des pays . neutres pour la défense du droit, dont la section centrale est à Amsterdam et qui a pour présidents d'honneur le comte de Romanonès, ancien président du conseil d'Espagne,' et le ; général Benavides, ancien président de la Ré-t publique du Pérou, a adressé à tous les gouvernements neutres un télégramme de protestation contre les bombardements illicites de Paris et de Londres, télégramme daté d'Amsterdam, 1er février Le comité directeur de la ligue fait remarquer qu ces bombardements constituent une violation flagrante de la convention de La Haye du 29 juillet 1899, signée et ratifiée par l'Allemagne comme par les autres belligérants et toujours en vigueur, et qu'ils ne sauraient être justifiés par la volonté d'exercer des représailles, attendu que " l'origine des bombarde-mens de villes remonte à l'Allemagne ".

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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