La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 31 Août. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/ks6j09x46b/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22me ANNEE. MARDI 3] AOUT 1915. N°- 243. > LA GRANDE GUERRE. ■ llanceuvres allemandes dans du i chocolat.—autres menees i a washington.—silence autour I DE la paix.—les operations i DANS l'est. — preparations i caracteristiques dans l'ouest. i -un accord turco-bulgare — h la main de l'allemagne. M [i Russie a profité du moment opportun, que l'Allemagne, au moins d'après lçs ^^■yjries d'une école de stratèges, est sur le 5 nt de tenter une nouvelle expédition contre ^■jjcou, pour affirmer à nouveau sa détermina-n de poursuivre la guerre, à tout prix, «Haqu'au jour glorieux de la victoire définitive. d" nécessité de ces déclarations s'explique procédés nouveaux de l'ennemi pour h^Bjiner l'opinion publique chez nos Alliés. >. H irsccette ingénuité et ce manque de psycholo-r Iae dont chaque jourmous apporte des preuves, I Allemagne a introduit en Russie, sans doute H a des (rais considérables, des appels men-H;)ngers et. révoltants décrivant des victoires ■ demandes sous un aspect exagéré. fl Ces appels étaient cachés dans des paquets Henvoyés via les pays neutres, en vue d'éviter flii censure. On les trouva dans des blocs flde papiers photographiques de la firme Hphotofix, des paquets de chocolat Cailler et !Hautres. Mis "en circulation par des soi-disant H amis de la Russie, ces appels constituent ainsi H uiie distortion intentionnelle de la situation , Bréelle dans le but de causer du trouble ou des s ■ inquiétudes parmi la population. I Un autre campagne dont le but se devine H . été mise sur pied à Washington, où la soi- ■ disant concession de l'Amirauté allemande, ■ concernant la guerre sous-marine, est ex- ■ ploitée pour que les Etats-Unis s'offrent comme ■ médiateurs entre les belligérants, sur la base ■ ]jn "statu que ante." Certains groupes I aux Etats-Unis voient la possibilité d'une mé- ■ iiation américaine derrière l'arrangement des ■ récents incidents, provenant du t-orpillage de ■ : "Arabie" et du Lusitania/' entre l'Amé-Hr/|ue et l'Allemagne. Là encore cette der- ■ nière puissance a trahi son manque absolu de ■ psychologie ou d'esprit du moment; car il n'y H a vraiment qu'elle pour songer qu'au moment ■ i, après des efforts admirables les puissances alliées se trouvent être prêtes pour un effort considérable au bout duquel se trouvera écrasement final et définitif de l'Allemagne préparée à la guerre depuis quarante ans, les Alliés mettront tout bonnement les pouces parce que Guillaume II en a assez! Qu'on fasse donc, une fois pour toutes, le silence autour de la paix, dont il ne peut y avoir en-core aucune question ! Qu'on cesse de faire danser ce mirage devant lçs yeux des populations qui, voyant dans la paix une .solution facile à leurs épreuves, se décourageront de la guerre et feront chorus avec nos ennemis. Allons-nous iaisser perdre tout le fruit de nos souffrances et de notre patience, et faire chavirer nos espoirs dans un " arrangement " avec nos ennemis, une paix " honorable " qui les laissera maître du champ de bataille, au moment où nous avons tout en mains pour \les écraser? Non, qu'on n'en parle plus ! 7,c dernier communiqué russe contient un lementi implicite de l'assertion de'Berlin qui détendait avoir brisé les lignes russes le Tohg1 'lu front de la Zlota-Lipa. Il y est déclaré ]u'en massant d'importantes forces près de IVladimir-Wolynski l'ennemi chercha à frapper un coup qui aurait, tourné complètement !? flanc russe en Galicie. Une retrait# effectuée à temps parvint à empêcher cette catastrophe. Les attaques ennemies se portent s tuellement surtout contre les flancs. L'acuité renouvelée sur Je.front en Gah'cie donne 'impression d'un mouvement général'contre Kieff. mais d'autres* coù^idër^ri^cep'éhdâiit" les "opérations"comme une .effort de~Termenrrpoui;. rajuster ses lignes. ' Sur le front français l'activité de l'artillerie est plus grande, et tout fait, prévoir .que là période de stagnation à laquelle nous avons assisté, touche à une fin définitive. Cela sig-r fie en même temps que les Alliés jugent '•eurs approvisionnements en munitions, suffisants. et que sous peu les nouvelles se feront plus précises. Le front d£ l'ouest mérite une attention plus grande que jamais et les plus simples escarmouches ne doivent pas être perdues de vue. Dans les Balkans, la situation semble en être arrivée à une crise. Suivant une dépêche de Sofia au " Matin " de Paris, un ac-rd aurait été signé entre la Bulgarie et la Turquie, et cela malgré un démenti des milieux bulgares à Paris. Cet accord don-: ; ait à la Bulgarie dix kilomètres- de territoire à l'est d'Enos et la station de Karagar, ;"r ia frontière turque ; la frontière irait ainsi à l'est de la Maritza. Suivant d'autres Y'iirces, la Turquie céderait à la pression de 'Allemagne ; d'autres encore disent que cet accord est purement commercial, et le chemin ta fer de Dedeagach 11e servirait qu'au transport des marchandises. Le but des ma-"œuvres allemandes serait, est-il dit, de ; -tèmer la zizanie parmi les pays balkaniques ta façon à empêcher la reconstitution d'une a-liance défensive et offensive. L'Allemagne masse des troupes sur la fron-t;ere de la Roumanie, et différentes positions fraient déjà occupées dans les montagnes. De plus l'invasion allemande de la Serbie se ferait dans une dizaine de jours. 1 Comme aucune confirmation officielle n'a d^nné cours légal à ces bruits, il est bon de s en méfier provisoirement. — Quoique les frontières soient fermées par fe moyen que l'on connaît, il ne se passe pas 'lne nuit que l'on n'entende des coups de feu ||rés par les Allemands en divers endroits. ^ sont des " Kamaraden " qui croient voir ^ personne alors que ce n'est que l'ombre d Un arbre. Celui qui peut s'approcher de la 'rontière peut aisément voir certains de ces ^ldats débordant de " Schnaps " et balançant sur leurs jambes pour avoir trop levé le coude. — LA VIE A ANVERS. L'ESPRIT DE VENGEANCE. M. FRANCK NE SERA PAS ECHEVIN. Krinkels, cet excellent Tybaert, écrit le correspondant anversois de là " Belgique " de Rotterdam, s'en est allé faire un tour, lui aussi, à la rue des Béguines. Figurez-vous que les Boches avaient recherché dans la collection de son joyeux journal, ce que notre ami avait bien pu écrire à leur sujet avant la chute de la ville. A tort où à raison, ils ont attribué a Tybaert toutes les facéties, tous les brocards dont les " prnhelmenv furent assaillis dans ce journal. Et voilà notre sympathique philosophe bourgeois plongé sans jugement—ou presque—dans un sombre cachot. Dois-je vous dire qu'il prit allègrement 1a chose? Ce ne serait rien, mais au .jour de sa libération, évoquant le fier souvenir du garde de Harven qui se faisait conduire en prison dans un break tout chargé cl'amis, d'amies et de paniers de Champagne (heureux temps où la garde civique menait à quelque chose!), Krinkels fit venir un landeau. Puis, accompagné de son gendre et de sa fille, il s'est, lait reconduire chez lui à travers la ville amusée, dans cette voiture toute encombrée de fleurs, et de bouquets. N'est-ce pas que c'est de très saine tradition an verso: se?. Un a ri. Cela fait tant de bien de rire un peu ! Je vous ai dit, je crois, combien parmi les ouvriers, la misère est cruelle. Voici un trait qui m'a. été conté et qui illustre la situation. Dans une ruelle voisine de la Plaine Falcon, uin de nos amis, qui avait recueilli un chien pendant le siège, avait placé ensuite ce pauvre cabot dans un petit café dont il connaissait les propriétaires pour être de graves gens. Il y a quelques semaines, passant par ià, il voulut s'enquérir de son protégé. On lui^ dit, après hésitation, qu'on l'avait donné à un ménage habitant la même rue. Notre ami, piqué de curiosité, voulut se rendre là-bas pour être fixé sur le sort de chien; il demande le numéro .de la maison. Hésitations nouvelles. Enfin la tenancière avoue en rougissant: " T'is de moeite niet, mijnheer, ze liebben hem... al opgegeten." (C'est plus la-peiné... Ils i'ont déjà mangé.) N'est-ce pas que dans sa simplicité cette petite histoire est poignante? D'ailleurs, les Boches savent bien pourquoi ils ont fermé la "souricière." Récemment en-coré, l'un d'eux disait à quelqu'un qui lui demandait pourquoi l'on ne donnait pas plus de passeports. " Mais si nous en donnions, la ville serait vide ! Tous les ouvriers fileraient." C'est aussi ma conviction personnelle. Tous ces hommes vaillants et forts qui se trouvent ici réduits à l'immobilité et qui s'en vont quêter aux^ bureau d'assistance, sont des forces perdues pour le pays, gagnées pour les Allemands. Les Boches savaient ce qu'ils faisaient quand ils les rappelèrent de Hollande. Tôt ou tard la misère fera' que ces gens travailleront pour i'ennemi, bon gré mal gré, et à l'hôtel de ville on continuera de dire: " Ces messieurs; (il- s'agit-des Boches) sont remplis de ibonnes-intentions- à-notr.e. .égard." Pendant que j'y songe, M. Franck ne prendra,pas la place d'échevin des Beaux-Arts. Il restera- " Oberburgermeister." Les Allemands • avant -décidé, en.effet,,de m.aintçiiir encore la " Commission intercommunale " dans ses rang et dignité, il n*y a pas de raison pour que M, Franck change de rôle. . - * Je sais aussi maintenant qui"1 a livre les documents de la garde civique—je veux dire les listes'officielles—qui' se trouvaient cachées dans lés .sous-sols d'é. l'hôtel de ville. Mais je vous, "re^èrve "cela pour plù's tara, puisque ^l'heure des sWtiorç^'n'éât pas venue, LA PENDULE FRANCOPHOBE. C'est dans les petits choses que se révèle parfois l'état d'âme des individus et même des nations. Il n'est pas besoin, certes, de preuves nouvelles des sentiments que les Teutons nourrissaient depuis de nombreuses années à notre égard. Il nous arrive cependant, de la Suisse italienne, de Luganô, lit-on dans le " Petit Journal," un de ces faits minuscules qui apportent sur les moyens qui étaient employés pour entretenir et développer la haine du peuple allemand contre la France, une indication curieuse. Vous savez que les Boches aiment les pendules au point d'en fabriquer en temps de paix I autant qu'ils en volent à la guerre. C'est même leurs sculpteurs sur bois de Triberg, dans la Forêt Noire, qui confectionnent la plupart des chalets suisses à mouvement d'horlogerie déclanchant à chaque «onnerie de quart d'heure, l'apparition d'un petit Guillaume Tell qui se met à roucouler une tyrolienne avec la lamentable drôlerie des grêles voix mécaniques. Or, un marchand de souvenirs de Lugano, qui depuis des années s'approvisionnait régulièrement à Triberg de ces " coucous Guillaume-Tell," fut bien surpris, en l'été. 1913, quand lui parvint le lot. de pendules commandées au fabricant boche, de trouver dans le tas une petite horloge d'un modèle inusité et qui y avait été glissée par un emballeur distrait. Sa surprise augmenta encore quand, sur le coup de midi un quart, la face de la pendule se déclancha et livra passage à une figure de bois sculpté représentant non plus le populaire héros suisse, mais un envoyé du Guillaume allemand, un hussard teuton, qui sonnait du clairon et articulait de la façon- la plus nette ces mots: " Nach Paris!" (vers Paris!). Le h,ussard de tfois sculpté était ainsi chargé de rappeler à toute heure aux Allemands que tous les efforts de l'Empire devaient tendre vers la capitale de la France. Mais il ne fut pas bon prophète et les Boches ont dû s'apercevoir depuis longtemps que la route de Paris était bordée d'épines. L'HISTOIRE DE DEUX PEUPLES. Les intelligences se guérissent peu à peu de la profonde intoxication dont elles ont été victimes pendant un siècle. Elles deviennent de jour en jour plus rigoureuses dans leurs essais d'expliquer les prodigieux événements de cette guerre. Elles ne se sentent plus satisfaites parce que l'on incrimine les pré-téntions de Guillaume II à l'empire du monde, la cruauté systématique du militarisme prussien, la duplicité de la social-démocratie allemande. Elles entrent quotidiennement davantage dans l'habitude d'assigner à nos terribles malheurs des causes plus profondes que les ambitions d'un souverain, les 'appétits d'une caste ou les hypocrisies d'un parti. Elles constatent, avec une surprise amère certes, que la guerre fait partie intégrante du dur destin des humains, qu'elles sortent du besoin indomptable des peuples d'augmenter leur bien-être, et la gloire d'étaler devant l'univers les preuves irréfutables de la puissance, qu'elles procèdent de la vitalité même des nations. Le succès du livre qui vient de publier M. Jacques Bainville et qui est intitulé: "Histoire de deux peuples, la France et l'Allemagne," témoigne clairement de ce progrès des esprits. Son idée maitresse peut se résumer ainsi: la lutte entre la France et l'Allemagne n'a jamais cessé et ne cessera pas. Il démontre par un cas bien choisi, le meilleur qu'il put choisir sans doute, la nature vraie de nos fureurs guerrières. La France, dès qu'elle fut née des patients efforts des Capétiens, entra en conflit aigu avec l'Allemagne à cause du problème vital de ses frontières de l'est. "L'Allemagne montait la garde devant le Rhin, et c'était vers le Rhin qu'il fallait tendre pour que l'œuvre fut achevée, classique, pour qu'elle satisfît la raison... La France n'est pas en sûreté tant que le voisinage de l'Allemagne pèse sur elle, tant que les armées allemandes se trouvent à quelques jours de marche de Paris. La France, jusqu'en temps de paix, esfc menacée par ce peuple prolifique et migrateur, toujours prêt à loger dans le nid des autres. Mais l'Allemagne, de son côté, se croit atteinte, se croit blessée, si elle est refoulée au delà du Rhin, si elle abandonne à l'ascendant de la langue et de la civilisation françaises les colonies germaniques fixées sur l'ancien domaine de la Gaule impériale. Ainsi le royaume de Lothaire a gardé, au cours des siècles, son caractère de territoire contesté. Toutes les solutions essayées, toutes les combinaisons politiques mises en œuvre n'ont put résoudre le vieux conflit..." Cette lutte permanente et congénitale a été caus^ de guerres impitoyables, mais qui se sonfprolongées pendant ce que l'on appelle-le temps de " paix "-par des " campagnes " politiques et diplomatiques. M. J. Bainville expose ces " campagnes " politiques et diplo-, matiques avec une clarté et un subtilité merveilleuses." Economes du sang français, les gardiens héréditaires de la sécurité française devaient mettre à profit toutes les circonstances qui désarmeraient le colosse germanique, le diviserait contre lui-même, détourneraient son attention. Ces circonstances, on les provoquerait au besoin. Le royaume d'Allemagne avait, à l'origine, une forte avance sur" le royaume de France. La nation germanique était même adulte avant que la nation française existât. Il fallut utiliser tous les défauts de la gigantesque cuirasse, pratiquer des opportunes interventions dans les troubles, querelles et embarras de l'Allemagne. Il fallut se mêler activement à la politique intérieure allemande..." Avec quels résultats les Capétiens se servirent-ils des événements? Avec des résultats que M. J. Bainville n'hésite pas à qualifier de "prodigieux." En effet, si, comme l'auteur le prescrit, on rapproche les points.de départ et de la France et de l'Allemagne, si on comparé" le petit duché qu'était alors la France au "puissant empire germanique dont le chef pouvait se dire l'héritier de Charlemagne, le successeur des Césars romains et la " moitié de Dieu." Mais pour réaliser uije aussi magnifique entreprise, les Capets et leurs successeurs disposaient-ils donc de qualités personnelles ex-iraordinaires? Il serait dès l'abord étonnant, non pas qu'un homme mais que toute une lignée les possédât et- du côté français seulement, tandis que "lei souverains allemands en auraient été dépourvus. De fait, les historiens s'accordent à reconnaître que les rois, de France, exception faite de quelques individus, ne dépassèrent, pas la moyenne. Qu'avaient-ils donc de plus que leurs rivaux? M. J. Bainville," qui passe avec raison pour une des meilleures têtes politiques de la jeune France, répond qu'ils s'appuyaient, eux, sur des institutions génératrices de puissance. A la base de ces institutions, il faut mettre la transmission directe et par héritage de la couronne. Les successeurs de Hugues Capet étaient parvenus à s'affranchir de l'élection ; les empereurs allemands ne parvinrent pas à s'assurer cet avantage. La maison des Hohen-stauffen, quand elle voulut s'affranchir, se heurta à divers éléments, intérieurs et extérieurs, qui craignaient qu'elle n'établît un pouvoir fort. "A l'intérieur, l'idée même de l'Etat, représentée par la monarchie, recontrait (aventure qui s'est répétée cent fois, en Allemagne, en France, partout) la résistancé des intérêts particuliers, attachés à la douce habitude de prospérer aux dépens de l'intérêt commun, ennemis du bien général et de la condition du bien général qui est l'indépendance de l'état. Seigneurs de toute taille, princes, ducs, bur-graves, rhingraves, toute cette poussière de dynastes allemands. du moyen-âge, redoutait, haïssait la dynastie unique qui limiterait le pouvoir des petites souverainetés. Pareillement, les princes ecclésiastiques, les oligarchies marchandes, la Hanse, les villes libres, les démocraties paysannes (dont les cantons suisses sont les vestiges), les pièces infiniment diverses, enfin, de la mosaïque allemande, tenaient à conserver une liberté fructueuse. On se disait, par un calcul bien humain, qu'il y a profit à tirer de chaque élection aussi longtemps que le pouvoir reste électif. L'élection, qu'elle ait lieu au suffrage universel ou au suffrage le plus restreint qu'on puisse con- UN RICHE COUP DE LACET. Le roi d'Italie, qui, on le sait, ne quitte pas le front de ses armées, a fait don d'un billet de mille lire et accordé une -permission de dix jours, afin cle lui permettre d'aller embrasser sa famille, au sicilien Cannelo di Marco, pour le riche coup de lacet au cours duquel il fit prisonnier u-n général autrichien. L'histoire esit plutôt , piquante que savoureuse. Se trouvant en reconnaissance sur un col, en compagnie d'une patrouille, ce soldat devança tellement ses camarades, qu'il les perdit complètement de vue, ce qui d'ailleurs lui permit de surprendre uir général autrichien en train de satisfaire, comme le plus humble des mortels, un besoin urgent. L'occasion était magnifique et le pioupiou la saisit aux cheveux. Prendre la corde dont sont munis les soldats pour leurs ascensions dans les. montages, en faire un lacet, le lancer dans la direction de l'Autrichien 'accroupi, fut chose prompte comme l'éclair. 0 bonheur ! ô adresse ! le nœud coulant serra à la gorge le général qui, vaincu par la soudaineté de l'attaque, s'effondra sur le sol. 11 était prisonnier. Et quel prisonnier ! Il rappelait, en chemise et la corde au cou, le Suppliant classique. Lorsque Carmelo di Marco apparut à ses camarades flanqué de cette prise de marque, ce fut de .l'enthousiasme délirant ; on le porta en triomphe et, comme au temps de la Rome antique, on lui décerna une couronne de gazon. Quant au général autrichien, "héros" de l'aventure, il avait l'air plutôt piteux. cevoir, est une affaire, un marché, un placement. Elle, a même un caractère d'échange d'autant plus commercial que le nombre de votants est moins grand et que. le vote a plus de poids. Trafiquant de leur bulletin sans vergogne pour obtenir à chaque élection d'empereur quelqu'avantage politique ou matériel, les électeurs du Saint Empire retenaient de toute leur énergie l'instrument de leur influence et la marque de leur dignité. Ceux mêmes d'entre les princes qui n'avaient pas voix au chapitre où était proclamé le César, conspiraient en faveur de l'électorat d'où ils attendaient du moins le maintien de leurs privilèges et de leurs libertés..." Tous ces opposants de l'intérieur même de l'empire devaient .être les amis naturels des rois de France.' La collaboration, toute stupéfiante qu'elle paraisse à première vue de ceux-ci et de ceux-là, aboutit aux traités de W.est-phalie, dont les dispositions essentielles avaient poùr but d'empêcher l'Allemagne de redevenir un état dangereux iDOur la France et les autres nations européennes. Le morcellement territorial était fait de manière à réduire l'Alléînagne à une somme de deux mille enclaves, dont deux cents jouissaient des droits souverains et pouvaient contracter librement des alliances. Un régime parlementaire savamment combiné "devait rendre, sous prétexte de protéger les droits de chacun, la marche des affaires d'une lenteur infinie, parfois toute décision impossible. En outre, le programme des attributions de la Diète lui proposait la solution des problèmes les plus difficiles, les plus irritants, dont cjiacun devait provoquer des conflits et des disputes, particulièrement en matière de finance? et d'impôts. Selon le calcul de ses inspirateurs français, la Diète germanique fut le conservatoire de l'anarchie allemande..." Au cours du dernier siècle, les situations ont été complètement retournées. Les intellectuels allemands, dont Hegel reste le type le plus représentatif, ont pénétré profondément tout le peuple de l'idée de l'unité et ils l'ont convaincu de la nécessité vitale d'un Etat fort. "L'Etat, selon eux, représente l'idée politique ; il est la substance 'cîb'nt les individus " ne sont que l'accident ; c'est lui qui confère aux individus des droits, noii pour eUx, mais pour arriver plus sûrement à la réalisation de son idée." Bismarck, que l'on pourrait très bien Qualifier *r-un' 'ëfâtisfè' Tiégëliéfî'/'' fit • entrer cette philosophie dans le domaine des réalisations..Différent en cela des souverains français, à cause sans doute de la nature allemande, de la philosophie politique allemande et du chiffre élevé de la population de l'empire,' les Hohen-' zollern ont fait un très grand usage des méthodes.de force, ont mis l'idée de la guerre à là ba>se même de'l'activité nationale et la menace brutale au premier rang çle leurs moyens diplomatiques. Ils ont donné à leurs armées un développement tellement énorme que, tout énorme, que chacun le connût, chacun l'avait sous-évaîué. On aurait cependant .tort de croire qu'ils ont négligé de %c livrer dans les pays èniieniis à des interventions pacifiques. Pour ne'pas sortir dû sujet de cet article, on peut affirmer que les souverains allemands, ayant enfin acquis, pour eux-mêmes, l'hérédité. ont fait des efforts très habiles pour tirer parti de l'électivité cle l'Etait français, pour I la maintenir, pour l'établir même. Ils ont adopté et pratiqué la politique dont leurs prédécesseurs avaient tant souffert. Chose digne de remarque, ils sont parvenus à s'assurer la collaboration des " éléments avancés." M. Laskine vient précisément d'en publier quelques-uns. Marx, par exemple, estimait que " Bismarck a cela de bon qu'il pousse les choses en France à la crise " (lettre à Engels, Corresp. t.III); Engels, de son côté, exprimait à Serge sa joie de voir " le gouver- ! nement de Paris tous les jours branlant dans •le manche " parce que cette instabilité lui enlevait toute efficacité. En même temps les meneurs de l'opinion française jouaient pour les rois de Prusse le rôle que.les rois de France avaient fait jouer aux grands Electeurs- de l'empire germanique. Ils publiaient dans leurs journaux des premier-Paris dans lesquels nous lisons textuellement ceci au sujet des luttés entre les Hchenzollern et les Habsbourg: " Qu'on le sache bien; être pour la Prusse, c'est vouloir le triomphe de la plus juste des causes. C'est rester fidèle au drapeau de la démocratie"... Le livre de M. J. Bainville soulève encore d'autres problèmes d'une importance capitale. Nous les examinerons prochainement. Il ne faut pas nous négligions de retirer de cette guerre les leçons dont elle est si prodigue. Il ne faut pas qu'après avoir été nous-même les victimes d'erreurs homicides, nous préparions, par notre a/veuglement un aussi terrible destin à nos fils. N. W. UN EXPOSE ALLEMAND DE LA SITUATION DE L'INDUSTRIE BELGE. On écrit de Belgique au " Telegraaf " du 18 août:— Le secrétaire du comité allemand de Lou-vain m'a fourni des renseignements au sujet des charbonnages de Namur, du Limbourg, de Liège et du Hainaut. Ils peuvent être Considérés comme officiels et ils sont empruntés à un relevé qui a été fait pour le 'gouverneur allemand. Le nombre des ouvriers qui sont restés au travail comporte pour tous les charbonnages, dans leis quatre bassins, tout au plus 20,000 unités. En temps de paix, ce nombre s'élève environ à 150,000. Depuis le mois d'août de l'année passée, tous les charbonnages n'ont pas produit plus de trois millions de tonnes de charbon. En temps normal, la production atteint environ vingt-cinq millions de tonnes. Le travail n'est régulier nulle part. _ Les forces ouvrières sont relativement limitées; au moins les deux cinquièmes des ouvriers des mines travaillaient précédemment- dans une autre industrie, où bien ils ne comprennent pas le métier, ou le comprennent mal. L'industrie du marbre, près de Dinant, chôme encore. On ne continue pas le travail dans les carrières de pierres, ce qui oblige dix mille ouvriers au chômage. Dans les mines de Borimage, un conflit se produisit la semaine passée entre les employeurs et les' ouvriers. Tous les ouvriers chômèrent pendant, trois jours, mais comme personne ne. pouvait leur venir en aide et que la faim menaçait les ménages des ouvriers, le différend fut résolu rapidement. Au commencement de l'hiver passé, on craignait que les propriétaires de charbonnages ne dussent arrêter l'exploitation, parce que les réserves de charbon s'amoncelaient et que, pour différents motifs, l'exportation était arrêtée.Heureusement, on n'en arriva pas là parce que quelques propriétaires de charbonnages obtinrent du gouverneur à Namur et à Mens que du matériel allemand fût envoyé sur les chemins de fer. Mais ces privilèges n'avaient qu'un caractère provisoire, et maintenant déjà nous avons à lutter avec toutes espèces de difficultés relativement au transport rapide des produits. Maintenant, les réserves sont de nouveau très grandes. Des sociétés allemandes achètent énormément ici et paient argent comptant. Les grandes ou les petites usines métallurgiques travaillent avec un personnel très réduit, ou ne travaillent pas duvtout. Les sucreries de Tirlemont, dont on s'attendait tout d'abord à ce qu'elles n'eussent plus été ouvertes pendant toute la durée de ia guerre, reprendront leur activité le 1er septembre. A Anvers et- en d'autres endroits, on acceptera des ouvriea*s pour cette industrie, de sorte que probablement, au début de septembre, dix-sept raffineries travailleront. . L'industrie linière est pour ainsi dire arrêfée dans la plupart des fabriques. L'autorité allemande essaie cependant, de faire revivre cette bra'nche importante de l'industrie en Flandre. Les statistiques montrent, d'après ce que j'apprends, une reprise du travail pendant les mois de janvier à juin. Les données relatives au mois de juillet ne sont pas encore connues. Des personnes au courant de la vie populaire en Belgique m'ont déclaré qu'à leur avis, la misère économique ne cessera pas avant., que la situation internationale se soit éclaircie. Car, par suite de l'occupation de la Belgique par les troupes allemandes, le pays est isolé du monde et rien n'y pénètre, si ce n'est des vivres. DECES DE M. P. LIPPENS. A Gand on a appris avec douleur la mort de M. Paul Lippens, ingénieur à Gand. Il a été tué à l'ennemi le 20 août à Nieuport.- M. Lippens s'était engagé au commencement de la guerre et est mort en brave pour là grande cause. Il était marié et père de trois enfants. Homme de grande valeur, il était un des cheîs du parti libéral gantois. Gand perd en lui un grand citoyen. . On sait que le frère de M. Lippens, le. bourgmestre de Moefbekc, a été déporté par les Allemands pour avoir refusé de' donner ! le courant électrique aux fils de frontière. FICHES. Dans le " Toekomst," le nommé André Blomjous, " Roomsch-Katholiek priester," a publié un factum tendant à justifier les représailles allemandes, sous prétexte de l'existence d'une campagne de francs-tireurs en Belgique. Quel est ce Monsieur? Blomjous, Hollandais authentique, a passé quelques années dans un séminaire en fiol-lande. De là, il s'en fut aux Augustins d'Eind-hoven. Il en fut expulsé en compagnie d'un ami intime. Après avoir frappé vainement aux portes de tous les séminaires de Hollande, il se rendit à Gand au couvent des Augustins, où il fut ordonné prêtre. Après avoir passé quelques années à Gand, on ne savait pas ce qu'il était devenu. Le voilà maintenant collaborateur au " Toe-komst."Est-ce que ce moine en rupture de ban aurait été par hasard honoré d'une troisième expulsion? Ou bien aurait-il jeté le froc aux orties? Les prêtres belges qui se trouvent en Hollande ne comprennent pas comment un journal comme le " Tijd " accueille les calomnies d'un individu de cet espèce. — Le Roi, en compagnie d'un officier d'ordonnance, se promenait aux environs de nos lignes. Tout à coup, au détour d'un chemin, il croisa une sentinelle qui, prestement, prit la position et présenta les armes. Le Roi salua et continua sa route. C'était le prince Léopold, son fils, qui venait de lui rendre, les honneurs. MONSIEUR BELGE DES 22, 23, 21, 25, 26 ET 27 AOUT MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES. Le Roi a reçu une lettre pir 1-quelle S. M. le Roi da Danemark Lui notifie l'heureuse délivrance de S. A. R. la Princesse Harald de' Danemark et la naissance d'unç Princesse.ORDRE DE LA COURONNE. Par ariêté royal du 21 juillet tout militaire d'un rang iriérieur à celui d'officier et qui a été ou scri nomme membre de l'Ordre Q3 la Couronne, à l'exception des porteurs da palmes et de médailles, jouira d'une pension annuelle, inaliénable et insaisissable de 100 francs, qui prendra cours a la date à laquelle il aura obtenu cette décoraiion. Cette pension n'est pas incompatible avec une peneion acquise à un autre titre. . Elle cessera si le militaire est promu au grade d officier dans l'armée. x , La qualité de membre de l'O-dre de la Couronne et la pension qui y est attachée se perdent ou sont suspendues par les mêmes causes qui, d'après les lois xjénales, font perdre ou suspendre les droits du citoyen belse. . ' Le présent arrêté aura fores de lois dès 1© jour de sa publication au "Moniteur Belge." . Il sera .-oumis à la ratification des Chambres législatives, dès que celles-ci pourront se réunir. COMMISSION D'APPEL. Par arrêté rcyal dû 18 août, sont nommés membres militaires de Ja Commission d'appel, lw officiers supérieure dénommés ci-après: Le colonel adjoint d'ét.it-major Comte de Griinnc', commandant territorial belge au Havre, et Le major Blondiau, commandant le détachement de gendarmerie au H;vre. . Le médecin de régiment de Ire classe Lebrun, dirigeant le 6ervico sanitaire au Havre, est désigné pour assister la dite Commission. DANS LES ORDRES. Par arrêté royal du 30 septembre 1914, MM. Verhulst, J., TTerman, A., et Pauv.ols, C., sont nommés chevaliers - de l'Ordre de !?. Couronne. Par arrêté royal du 50 septembre 1914. sont nommee chevaliers de l'Ordre de Léopold II: Cardoen, -T.. adjudant. Van Hove. J., premier maréchal des logr.s chef, et N an Volxem. P., maréchal des logis, du corps de la gendarmerie.XNO.MINATIONS DANS L'ARMEE. Par arrêté royal du 22 juillet 1S15. le capitaine_ en second Père e?t. nommé capitaine commandant à la date du 30 avril 1915. 11 prendra ian;< d'ancienneté immédiatement devant le capitaine commmda-.t Devlesch'.udere. Par arrêté royal du 12 août 1915. le colonel de cavalerie de réserve d'Orjo de Marchovelette, L.-M.-J., adjoint d ctat-maior, est nommé général-major de veserve. Par arrêté royal du 17 août 1915, le sous-l:ei'tcnant de réserve d'infanterie, pour la durée d--> le guerre. Willaime.rE., est nommé sous-lieutenant d'acministraticn. Il prendra ran? d'ancienneté du 12 août 1914. Par arrêté rcyal du 17 août 1915. l'officier auxiliaire, pour la durée de la guerre, Gysen, L., du 6e régiment dé ligne, est nommé sous-lieutenant d'.-.dmini6tration. Il prendra rang d'ancienneté"à ]s. date du 28 août 1914. Par arrêté royal du 17 août 1915. le sous-lieutenant do réserve d'inlantsrie, pour la durée de )i guerre, Lebbe, E.-G.-A.est nommé gov.:-lieutenant d'administration . de réserve. Il prendra rang d'ancienneté du 9 août 1914. MUTATIONS. Par arrêté royal du 17 août 1915. !e capitaine commandant de réserve De Burghgraeve. E.-C.-W.. détaché ' iu service des approvisionnements au Ministère de 1s.' Guerre, paese dans le cidre des officiers auxiliaires d'intendance pour la durée de la guerre, comme sous-intendant de 3e,classe, avec son ancienneté. Par arrêté royal du 17 août 1915, les capitaine commandants d'infanterie Laurent. A., et D? Peo. L.-M.-Q., détachés au service des approvisionnement1? au Ministère de là guerre, passent dans le cadre des officiers auxiliaires d'intendance nour la durée de la. guerre, comme sous-inten-dant-s de 2e cb.sss avec leur ancienneté. Par arrêté royal du 17 août 1915. les officiers ci-iprès désignés pif.-înt dans le cadre des officier-s d'admi-istrat.on, en conservant leur aécienneir, nvo'r: Commî cap'tîi->.e en nremier d'administration, le c-pit ina commandant"Thélie. P.-L.-N., du 2e régiment de carabiniers; détaché à la ba-.é secondaire du Hivrp; Comme lieutenants d'administration: le* lieute-'aiits Mahauden, C.-P.. du 2e régiment df carabin^'cr^. déti'ché au service de; anprcvisionneni^nts au Ministère do la Guerre; Vandromme. J.-L.. du 5e régiment de liens, détaché au .fer-vice de; approvisionnement* au Ministère d-3 "la Gueçre: Léorard. P.-.M.. du' 3e régiment de lancier-, détaché au service de; apnrovisionnemtnts au Ministère c's la Gi:err?: Dejaer, E.-'-'.-G.. du corps des transport.; de la 5e division d'ejmée, détaché au servies des approvisionnement' ' au Ministère de la Guerre; , Comme ^uS-li'mter-î.nts d'administratio-" : Iîs srm-Iieu-tenants O- ola. P.-O -C., du 2 r'-c'ment de l'gn». dc'f-ché à la base sec-ndnire du Havre, et Vincent. J.. du 5e régiment de ligne, détaché a la base second .■'ire du ITivre. Par arrêt'' rcyal du" 17 août 1915, 'c lieutenant de réserve Wa.rnant, U.-\.. du 14e r'^iment de ligne, ri^-se c'a--- le cadre des ofiîciers payeurs de réserve, es son rang et ancienneté.ORGANISATION. Par arrêté r-vU du 17 août 1915. il e t créé un cadre d'officiers aux/iliairos d'intendance, pour la durée de la guerre. MINISTERE DE L'INDUSTRIE ET DU TRAVAIL. Par arrêté royal du 30 avril 1915. démlfsion honorable de ses fonctions d'inspecteur de; ateliers d'apprentissage des deux Flandres et de délégué \ l'inspection" du travail est accordée à M. J. van aen Dacle. Le prénommé o;t. autorisé a porter le titre honorifique de sos fonctions et à faire valoir ses droits à la pension. CONTREBANDE DE GUERRE. S>3 référant aux déclarations insérée» au " Moniteur Officiel" des 17-19 juin 1915, !e couverrrèment du Roi. fait savoir aux intéresses aue l&s article; suivants sont aioutéa à la liste de ceux qui sont considéré-; comme contrebande .-bsolue: le coton brut, les linter:, les déchets de coton et les filéa de coton. —r On annonce'la.inoi;t. d'un brave: le caporal moto-cycliste au 13e de ligne Maximilien Ledoux, ingénieur agricole, ancien chef de culture.de l'Etat au Congo. Ledoux, qui était en-congé lors de la déclaration de guerre, rentra au service. Il prit part à la défense de Namur et à la défense d'Anvers, fut décoré pour sa brillante conduite surT'Yser" oui! vient' cl'ë'trôu ver la mort glorieusement. ' ON DEMANDE DE3 OUVRIERS DANS v.._ LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailler dans îo Royaume-Uni sont, informés que les " Board of Trade Labour Exchanges " (qui sont les seules autorisées par le gouvernement britannique de présenter des ouvriers belges aux patrona anglais), ont un grand nombre d'emplois a. conférer, surtout dans le industries agricoles es du génie civil. Des offres de service doivent être faites à U Bourse clu Travail la pius proche du domicile; pour l'adresse se renseigner au bureau de postea û0 la localité. Des belges se trouvent dans les asiles de réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourses du Travail qui sont établies dans ces asiles; d'autres Belges résidant «à Londres, à la Bourse du Tiavail à Âldwych Skating Rink. ANGLO-BELGÏÂÏT TRÂDE RE VIEW. Organe mensuel de la guerre économique 6 pemge le num5bd, 6 shillings l'an. S'adresser, 29, Stamford Sîraet, London, S.E. ANNONCES. 9 pence la ligne.—Joindre le montant aux ordres, s.v.p. BC.D., 43.—A regret, nous ignorons l'adresse • de Mme. la Comtoise Eha GhislainajTAncjeu. BELGE, garde malade, 20 ans pratique, demande place ou femme de chambre. -Ecrire V. M., Onslow-garden.;, 78, South Kensiaston, Londcn. : _ DENTISTRY.—VICTOR COTILS. d'Anvers (rye Quellin). consultations tous le; jours ce 2.30 à 6 heures. Qxlord-stroet, 351. Téléphone 2782, Maylajr. LPLASSCHAERT. caporal 5e. forter, c-amp e d'Harderwyk, Hollande, dédre apprendre l'anglais et eirait heureux de recevoir méthode lacile, grammaire et. àictionnairo. ON" demande sténo-dactylographe français-anglais dans branche maritime.—Ecrire, avec prétentions, S. A. W., 32. St. Mary-sze. E.C._ ON demande jeune servante belge ; bons gag;es. —S'adresser à"ncs bureaux, sous initiales^ E. S. P 1VTOÛS mettons vivement nos compatriotes en In garde contre certaines agences do placement d'employés, qui ne visent qu'à leur cscroquer de l'argent. Ne versez de oaut onnement ou de garantie qu'avec les références les plus sérieuses ! la- direcutru — — .

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