La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 25 Août. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/2j6833ns74/
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ONEIPEIMNY JoUANDB: 5wtihe»t: No. 237 LA MÊTROPOLE aBOHUKMEm 1 moil 3 ih.; 3 moll, 9 ia. CINQ CENTIMES VIJF CENT DIX CENTIME» PARAISSANT PROVISOIREMENT} A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane. W.C.2 — Telephone: Holbern %\%. 34" ANNEE SAMEDI 25 AOUT 1917 J5L I CKR^SkJ^XKQ > C3KCT3E p Un tour sur le front italien CALMÊT^VERPUN Les Balkaniques en aout 1914 L'Internationale financière J Voici le texte exact de la note qu'a publiée le Vorwaerts du 15 aoüt a laquelle nous avons déja fait allusion : A l'une des dernières séanoes de la Chambre francaise et a la dernière assemblee du Labour Party, il a été dit que récemment une reunion de financiers des pays belligérants a eu lieu en Suisse. On a spécifié que les gQuvernements de l'Entente ont sanctionné oette rencontre de leurs nationaux avec des sujets allemands. L'opinion publique allemande a le droit de savoir auel a été l'obiet de ces conversations. Des secrets d'Etat qui sont connus de l'étranger n'ont pas a lui être caches. M. Helfferich, qui est banquder de profession, trouvera la l'occasion de prendre la parole en sa nouvelle qualité. Le fait auquel fait allusion le Vorwaerts a été, pour la première fois, rapvporté par le Times, dans son numero du 7 juillet. L'Internationale ouvrière se reclamant, pour faire son oeuvre, de la latitude laissée a 1'Internationale financière,quelques explications seraient opportunes. On devrait en avoir les elements puisque le Foreign Office comme le quaid'Orsay possèdent un département dit du " blocus financier ", dont le róle estd'empêcher toute transaction directe ouindirecte avec les banques ennemies# » La guerre " pour le plaisir" Nous reproduisons de l'étude que M. Gerard, ancien ambassadeur américain k Berlin, publié dans le Daily Telegraph le passa- -ge suivant relatif au Kronprinz : Au débutfde l'hiver de 1914,1e prince héritier montra sa collection de reliques napoléoniennes k une jolie femme américaine de ma connaissance et il lui dit qu'il espérait que la guerre se produirait du vivant de son père ; sinon, il déclarerait une guerre ■dès qu'il monterait sur le tröne. Depuis que j'avais écrit ces lignes, la dame américaine, qui a eu cette conversation avec le Kronprinz, m'a écrit le texte exact de la conversation : " Je lui avais donné le livre de Norman Angell : La Grande Illusion, qui cherche è' prouver que la guerre n'est pas avantageuse. Il (le Kronprinz) dit que, avantageuse ou non, du moment qu'il monterait sur le tröne — si pas avant ! — il y aurait une guerre, rien que pöur le plaisir. Une autre fois, il avait dit que le plan était d'attaquer et de conquérir la France, puis 1'Angleterre et après cela mon pays (les Etats-Unis). La Russie devait être conquise également et l'Allemagne serait maïtresse du monde." Parlant des préparatifs pour la guerre, M. Gerard ajoute : " Des chiffres éloquents sont ceux de l'achat d'or par la Banque impériale allemande. En 1911, 174 millions de marks ; en 1912, 173 millions, mais en 1913, 317 millions. Il y avait une croyance en Allemagne que la nation francaise était dégénérée et corrompue et non préparée pour la guerre. La croyance devint une conviction quahd, au cours des débats du Sénat francais, M. Humbert, au début de 1914, mit publiquement au pilori ce qu'il disait être la faiblesse et le manque de preparation de la France." -o—o- Le tunnel sous la Manche A la Chambre des Communes, M. Feil a demandé si le gouvernement se declare en faveur de la construction du tunnel de la Manche, a la condition que les travaux ne soient pas commences ou les fonds obtenus pendant la durée de la guerre, excepté sur la requête expresse du gouvernement, et si, sous ces conditions, le gouvernement appuyera le projet de loi accordant les autorisations nécessaires pour relier les South-Eastern and Chatham Railways au chemin de fer du Nord en France. M. Bonar Law répondit : " Le gouvernement, après avoir envisage soigneusement la question avec ses conseils navals et mflitaires, croit toujours qu'il est peu pratique de discuter glus amplement la question pendant la guerre. Dans ces conditions, il serait impossible pour le gouvernement d'appuyer un projet de loi de cette nature." l'Ouest et se préparait a envahir la Belgique, aucune disposition n'avait été prise par la France en vue d'opérer une marche a travers le territoire beige. Il a fallu, pour decider les Francaisa protéger leurs frqntières du Nord, la revelation d'une menace directe et precise de l'Allemagne.jf;jk>j Encore, la France n'a-t-elle franchi la frontiére,. beige que sur l'invitation expressed du gouvernement beige, .reclamant, après 1' agression allemande, le seCQurs de^ ses garants afin de repousser l'envahisseur. Un correspondant britannique qui fient de rentrer d'une visite au front ita|en| donne les precisions soivantes au su'tt' de la marche des operations dans les Jiverses regions de l'offensive. U est clair, dit-il, que la nouvelle offensive n'est nullement locale; des comfeats se livrent- depuis l'aile gauche extreme dans le voisinage de Tolmino et de Canale jusqu'au golf e de Trieste. Le Lmuniqué officiel dit que les Italiens M passé l'Isonzo au-dessus d'Anhovo, Ls de Canale, un endroit qui suivant Le nouvelle officieuse n'avait jamais été raversé auparavant. II semble que les ' aliens aient choisi un point plus bas kUr le fleuve que celui qu'ils s'étaient fehoisi en mai 1917- >Alorsilspassèrent Se fleuve un peu au-dessus de Canale et bccupèrent temporairement les villages „e Loga et de Bodrez qui furent subséLemment évacués. Cette operation p'était probablementy qu'une feinte pour Hétoumer 1'attention de l'ennemi des operations a Plava. Un des objectifs pans ce secteur est probablement la cappure des deux cótés de Santa Maria et de Santa Lucia, les seuls endroits sur la [rive gauche de l'Isonzo oü les Autrijchiens se soient maintenus. D'après le bmmuniqué un enveloppement de TolLno est probable. II y avait a Tolmino tune tête de pont importante mais le pont S été détruit. Les nouvelles se rapportant a la caplure des ouvrages ennemis entre Korite fet Selo ainsi qu'a l'appui donné a l'exIrême droite par la flotte sont_ plus inferessantes. Ces nouvelles indiquent -qu'un effort concentre est dirigé non pas p'un secteur inais de plusieurs contre 'a [clef de la defense autrichienne. Depuis rmois d'aoüt 1916, quand les Italiens bapturèrent Gorizia, rejetèrent l'ennemi I Podgora, Sabotino et San Michele et B'établirent sur le bord du Carso et se payèrent graduellement leur chemin a Lvers le Carso, les Autrichiens se pont rejetés basant leur defense de Trieste et de Loibach sur le terrain élevé qui determine au sud dans le groupe connu Kous le nom de Hermada. Une offensive pbouchant de la ligne Korite-Selo met fes Italiens plus prés des defenses de THermada. i Les batteries fixes et fiottantes qui ont p mentionnées sont probablement celles qui se trouvent dans le voisinage de ponfalcone et Grado d'oü il serait tres facile de tirer directement sur les ouvrages de PHermada. Il serait premature d'exprimer une ppinion arrêtée au sujet des résultats qui pourraient être obtenus sur l'aile proite des troupes italiennes- Il n'y a pas ft doute que les Autrichiens, se rendant pmpte de l'importance stratégique de l'Hermada comme ligne principale de defense en face de Trieste, ont concentre a eet endroit le gros de leurs troupes en y ajoutant des renforts amenés du front de Russie; ils ont eu tout le temps de transformer le stërrain en une veritable forteresse, mais l'assaut • vigoureux qui a permis aux Italiens de jrapturer les collines autour de Gorizia entrois jours peut également leur perfettre de se rendre maitres de l'Her' la. L'attaque devra, toutefois, prendre un temps considerable, car le Carso «t un terrain des plus difficiles, ondulé etrocailleux, sans routes si ce n'est cel-jes construites par les Italiens au fur et » mesure de leur avance; il n'y a pas d'eau et le ravitaillement se fait a l'ai-"ede mulets ou d'autos-camions d'un «entre qui distribue l'eau journéllement f 25'0oo hommes, a des distances de seiF« kilometres. . Le nombre de prisonniers captures lusqu'ici sur le front italien 's'élève a '6.000 hommes et prés de 350 officiers. Surtout le front les progrès continuent. [Autour de Lens Ja ligne britannique a Pe légèrement avancée au sud-ouest de r v'Ue en particulier a 1'endroit connu P°us le nom du " Crassier vert " oü les troupes se sont établies de pied ferme. Des contreattaques ennemies dirigées contre cette position ont été facilement repoussées. En Fland/e des attaques ennemies ont été repoussées au nord de la voie ferrée d'Ypres a Roulers, tandis qu'a Langemarek la ligne a été poussée légèrement en avant. Dans le secteur francais l'activité se borne a des duels d'artillerie dans la region d'Hurtebise et de Braye, de même que sur les deux rives de la Meuse. Le nombre total des prisonniers est jusqu'ici de 7.640, dont 186 officiers," sans compter 600 prisonniers 'blesses, soit en tout 8.240. Le gouvernement rüsse a fixé la date de l'assemblée constituante au 30 septembre; toutefois par suite du fait que la grande partie des travaux pour Ia preparation des listes électorales retombe sur les épaules des Zemstvos et des municipalités qui doivent elles-mêmes être élues par le suffrage universel, le gouvernement s'est vu dans 1'obligation d'ajourner les elections jusqu'au 25 novembre, et la reunion de la Constituante au 11 décembre. Le Livre blanc publié par le gouvernement de M. Venizelos apporte a l'histoire diplomatique des premiers mois de la guerre une contribution du plus haut intérêt. Il résulte des documents authentiques qui y sont publiés pour la première fois et notamment des dépêches de MTheotokLs, ministre a Berlin du roi Con,stantin, que, le 4 aoüt, quelques hieures avant la declaration de guerre de l'Angieterre a rAllemagne, celle-ci avait conelu une alliance avec la Turquie et que, a en croire les declarations du Kaiser, la Bulgarie. et la Roumanie " se rangeaieht également du cóté de l'Allemagne". M. von Jagow confirma la conclusion du traite secret germanootto-man le même jour. Jvl. Theokotis, dans des dépêches au roi Constantin et au ministre des Affaires étrangères de Grèce, le germanophile Streit, engage carrément le gouvernement hellénique a agir " de concert " avec la Bulgarie et, com.me. contrepoids aux acquisition® territoriales en perspective de la Bulgarie et de la Roumanie, a s'agrandir aux dépens de la Serbie et de l'Albanie. On sait que depuis la deuxième guerre balkanique la Grèce était alliée a la Serbie contre la Bulgarie^ et l'on voit, en presence de négociations de ce genre, ce que vaut l'excuse du roi Constantin qui prétendit abandonner son alliée sous prétexte qu'elle était attaquée aussi par les Austro-AUemands ! Quant a la Roumanie, on peut rappeler que le 5 aoüt 1914 le roi Carol, qui était un Hohenzollern, convoqua un conseil des ministres dans l'espoir — décu — qu'il se pronoricerait pour 1'alliance avec l'Allemagne. Ce qui n'est pas moins extraordinaire c'est qu'entre le 4 aoüt et le 27 octobre, date a laquelle la Turquie déclara ouvertement la guerre a 1'Entente, le gouvernement ottoman réitéra rien moins que quatre fois a 1'ambassadeur de GrandeBretagne 1'assurance " solennelle " qu'il observerait la plus stricte neutralité. Et l'on ne sait vraiment ce qu'ü faut admirer le plus, de la profond'e astuce du grand-vizir turc, préparant la guerre, qui sous la direction d'officiers allemands avec le traite du 4 aoüt dans sa poche et faisant accroire aux ambassadeurs allies " qu'on était des amis ", ou l'incroyable jobardise desdits ambassadeurs et des gouvernements de l'Entente, qui acceptaient les assurances traitresses des Turcs en presence des signes de la mauvaise foi la plus évidente. Procession pour la paix a Prague Une procession pour la paix a eu lieu le 15 aoüt a Prague, sous la conduite personnelle de rarchèvêque, du comte Huyn et du baron Coudenhove, statthalter de Bohème. Des prières publiques ont été récitées. La Conférence de Stockholm M. Camille Huysmans et la " Berliner Tageblatt " Le Times (23 aoüt) relève a nouveau les accointanoes de M. Camille Huysmans avec la presse ennemie. II rapporte que la Berliner Tageblatt de jeudi dernier met en vedette une declaration faite a son correspondant de Stockholm par M. Camille Huysmans, qui déclara: La situation est la suivante. L'ensemble des classes ouvrières de la terre (sic) se sont déclarées en bloc pour la Conférence de Stockholm. Cela rend parfaitement clair le point de vue du proletariat. Les gouvernements allies réponden* en refusant des passeports, pour empêcher la conférence. Les gouvernements expulsent ainsi, les classes ouvrières de l'union sacrée, et les poussent dans 1'opposition. La faute de cette scission retombe exclusivement sur les gouvernements. Ces gouvernements veulent que les ouvriers portent le poids de la guerre, mais ils ne veulent pas leur accorder la liberie politique d'action. Vous voyez ainsi ce qui doit advenir. II doit y avoir une bataille, non seulement sur le front, mais aussi derrière le front, mho* Ainsi encourage, le correspondant de 'a Berliner Tageblatt demanda quelle espèce de bataille M. Huysmans .attendait, quelles consequences il espérait, et s'il croyait que ce serait cette fameuse grève générale que les socialistes allemands avaient promis de décréter en aoüt 1914. M. Camille Huysmans répondit: Je dois vous rappeler quelque chose. Un jour, pendant la guerre, le gouvernement anglais supprima le droit de grève. Quelle en fut la consequence? La réponse vint le tendemain, et ce fut — une grève! C'est la unemethode simple. M. Huysmans déclara ensuite qu'il Éaut (sic) «n changement de gouvernement en France et en Angleterre. M. Huysmans ne parla pas de celui de l'Allemagne. Il répond apparetnment a son ideal. Il ajouta qu'il ne désirait pas répondre aux critiques de M. Hughes, premier ministre d'Australië, parce qu'il savait que M. Hughes était malade, et que "son cerveau était atteint". M. Huysmans estil si sür que cela de la solidité de sa caboche? Devant ses declarations, ce qu'on pourrait imaginer de plus charitable pour hii, c'est que le marxisme et le contact de Scheidemann lui ont un peu fait perd're la tête et le sentiment de ce qu'il doit a son pays crucifié. o o Le roi Albert félicite 1'armee de Verdun Le Président de la République francaise a recu du roi des Belges le télégramme suivant : A l'occasion de l'anniversaire de_votre naissance, je tiens a vous réitérer l'assurance de mes sentiments de sincere amitié et d'inaltérable attachement a votre pays. Je suis heureux dé pouvoir y föindre mes vives felicitations pour la brillante victoire que les troupes francaises viennent de remporter a Verdun. La Reine s'associe a tams les vceux dont je vous rjjrie de recevoir la chaleureusé expression. Albert. Le Président a répondu en ces termes : Je remercie Votre Majesté et Sa Majesté la reine de leurs vceux cordiaux, ainsi que des felicitations qu'Elles veulent bien adresser aux troupes francaises a l'occasion du nouveau succes qui vient d'etre remporté devant Verdun sur l'ennemi commun. Je prie Votre Majesté de présenter mes hommages respectueux a Sa Majesté la reine et de croire a. mes sentiments d'amitié fidele et dévouée. Raymond Poincare. Le comte d'Oultremont libéré Madrid, 23 aoüt. — Le roi Alfonso a obtenu des autorités allema'ndes le retour a Bruxelles du comte d'Oultremont, déporté en Allemagne. :a - Reuter. Note- — Lel comte d'Oultremont, grand chambellan de feu le roi Leopold II, avait été arrêté brutalement et déporté en Allemagne comme otage pour les civils allemand'si in€raaés en Afriqaér Oriëntale. La Belgique avait reclame en échange la liberation des civils belges internes en Allemagne mais cette dernière a refuse! La violation de la neutralité beige Aveu d'un lieutenant-général allemand La note remise, le 2 aoüt 1914, par M. de Below Saleske, ministre d'Allemagne en Belgique, a M. Davignon, ministre beige dés Affaires étrangères, debute par cette accusation dirigée contre la France : Le gouvernement allemaïid a recu des nouvelles süres d'après lesquelles les forces frangaises auraient l'intention de marcher sur la Meuse par Givet et Namur. Ces nouvelles ne laissent aucun doute sur l'intention de la France de marcher sur l'Allema-^ gne par le territoire beige. Le gouvernement imperial allemand ne peut s'empêcher de craindre que la Belgique, malgré sa meilleure volonté, ne soit pas en mesure de repousser sans secours une marche francaise d'un si grand développement. Dans >oe fait, on trouve une certitude suffisante d'une menace dirigée contre l'Allemagne. C'est un devoir impérieux de conservation pour l'Allemagne que de prévenir cette attaque de l'ennemi. Le Times (23 mars 1915 et 24 mars 1915) reproduisit un article du general von Bernhardi, paru dans le New-York Sun et qui constituait une longue apologie de la violation de la neutralité de. la Belgique. D'après le general von Bernhardi c'était la France qui avait imagine de violer le territoire beige. Il affirmait a l'appui de sa these que le general Joffre avait arrêté un plan de campagne consistant a contenir définitivement les Allemands versl'Est, pendant qu'avec le gros de ses forces, il envahirait brusquement la Belgique et tournerait les defenses du Rhin par Cologne et Wesel. Le. gouvernement franfais opposa, le 24 mars 1915, dans un communiqué officiel, a l'allégation du general von Bernhardi, le plan de concentration francais dont le dispositif excluait l'exécution du projet attribué au general Joffre par le general allemand. En effet, en vertu de ce plan francais la concentration de la totalité des forces de la République était orientée, quand la guerre a été déclarée, face au Nord-Est, entre Belfort et la frontiére beige, savoir : ire armee: entre Belfort et la ligne générale MirecourtLunéville; 2e armee : entre cette ligne et la Moselle; 3e armee: entre la Moselle et la ligne Verd'un-Audun-le-Roman; 5e armee : entre cette ligne et la frontiére beige; La 4e armee était en réserve a TOuest de Commercy. La totalité des forces francaises fai* saient done face a l'Allemagne. La prqpagande allemande a tenté, Jadis, d'énerver la force de cette solide argumentation basée sur des faits indéniables, en publiant le prétendu témoignage d'un pauvre diable de soldat prisonnier, dont les assertions ont été promptement reconnues fausses, pour autant, toutefois, qu'elles aient été formulées, car on se trouve en presence d'une alligation unilaterale allemande. Mais voici qu'un officier supérieur allemand, le lieutenant-général Freiherr von FreytagLoringhoven, chef de l'étatmajor general de l'armée faisant fonction (Chef des stelivertretenden . generalstabs des Armee), dans un feuilleton militaire publié par la Kölnische Zeitung (9 aoüt 1917. — Edition de midi), sous le titre : "Die Ersten Siege im Westen, August 1914", confirme nettement par son analyse des événements la vérité dés declarations officielies fran?aises du 24 mars 1915. En réalité, le déploiement des forces frangaises s'était effectué a 1'origine, dit le lieu-tenantgénéral von Freytag, entre Belfort et la frontiére beige. Le premier signe de l'intention de la part des Allemands de s'avancer a travers la Belgique eut pour résultat de provoquer un glissement vers la gauchel de telle maniere que la troisième armee, general Ruffey,. vint se poster au Nord-Est de Verdun, la quatrième armee, general de Langle de Cary, dans la region de Montmédy-Sedan; la cinquième armee, general de Lanrezac, avec le gros de ses forces sur la rive de la Meuse, l'aile gauche se plagant au Nord de Hirson. Il est done avéré de l'aveu du lieute-nantgénéral von Freytag-Loringhoven, chef d'étatmajor general de l'armée allemande, qu'au moment oü l'Allemagne conoentrait ses armées a sa frontiére de

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