La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 19 Mai. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/639k35n77x/
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LA MÉTROPOLE ONE PENNY ■■MIT' CIHQ CENTIB HOLLANDE : VIJF CENT CoimNENT: DIX CENTIM PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: 212 Holborn. ABONNEMENTS;: 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. : 3 mois, 12 i 23™ ANNEI VENDREDI 19 MAI 1916 No. 139 LA GRANDE GUERRE ! NOUVELLE TACTIQUE ALLEMANDE LA RESISTANCE ITALIENNE I FOUS ET SAINS D'ESPRIT Le communiqué belge du 17 mai dit : " Il y a eu des duels d'artillerie réciproques et intermittents sur différents points du front belge Le centre d'intérêt des opérations militaires est toujours sur le front italien. Les Autrichiens développent leur offensive, mais depuis, sauf un mince succès dans le secteur Terragnola-Astico, où ils conquirent quelques positions avancées de peu d'importance, ils sont partout tenus en respect. Dans la vallée de Lagarina, après un intense bombardement cinq attaques furent repoussées mardi sur les pentes nord du Zugna Tor-ta (au sud de Rovereto) avec pertes considérables pour l'ennemi. Dans la vallée de Suguna celui-ci attaqua avec une grande vigueur sur le front Val Maggio-Monte-Collo, mais il fut repoussé, et une contre-attaque italienne lui fit perdre trois cents prisonniers dont de nombreux officiers. Sur presque tout le reste du front les Autrichiens dirigèrent un feu continu sur les positions italiennes et attaquèrent sur de très nombreux points, mais ils furent repoussés partout avec pertes. Le communiqué de Vienne prétend que les Italiens ont dû céder du nouveau terrain sur la crête d'Armenterra j et sur le plateau de Folgaria, et que les I Autrichiens ont pénétré dans Terragno-i la, et dans le secteur de Piaz?a Valduga, [ rejeté les Italiens de Moschieri et pris I d'assaut Zugna Torta, capturant 141 ! officiers, 6.200 hommes, 17 mitrailleuses I et 13 canons. Les Autrichiens ne font évidemment pas mention de leurs nombreuses attaques infructueuses, mais rapporte de nouveaux bombardements | aériens de Venise, Mestre, Cormons, Ci-vidale, Udine et Trévise. Les critiques militaires italiens s'attendent à ce que l'attaque autrichienne principale se développe sur les plateaux I de Folgaria et de Lavarone, l'objectif de I l'ennemi étant évidemment de forcer la I plaine de Vénétie par le saillant de Sette Comuni. On croit que les positions principales défendues en ce moment par les Italiens I leur permettront de résister aux plus furieux assauts. On note que les I Autrichiens ont grandement amélioré de-| puis le début de la guerre leur système ferré stratégique du Trentin. La ligne stratégique reliant Trente et Innsbriick I via Mezzolombardo, Meran et Landeck a été récemment inaugurée et il est possible que l'ennemi n'attendait que son achèvement pour déclancher son offensive.Les choses sont toujours relativement calmes autour de Verdun. Pendant la journée de mercredi, les Allemands se sont contentés de bombarder violemment les secteurs d'Avocourt, de la cote 304 • et de Douaumont-Vaux. Les batteries françaises ont répliqué avec vigueur. Les aviateurs français ont lancé 25 obus de gros calibre sur la gare de Metz-Sablon. Rien moins que trente-trois combats aériens eurent lieu mercredi dans la région de Verdun. Les Allemands perdirent trois avions, les Français aucun.D'après des renseignements d'une ! source autorisée, les Allemands auraient abandonné leurs actions générales sur i un front étendu dans le but de pouvoir effectuer des concentrations d'artillerie | plus puissantes encore que par le passé [ sur des secteurs limités? Ils espèrent ain-! si provoquer l'évacuation automatique | de certaines positions et leur occupation I sans gros sacrifices en hommes. Leur | Nouvelle tactique a cependant échoué, ?râce au feu de barrage effectif des 75 ' lançais et, au Mort-Homme par exem-f Pie, nos alliés ont réussi à consolider | 'eurs positions de telle sorte qu'elles peu-'tot résister aux effects destructeurs les fe considérables. Les Allemands ont prétendu, dans un c°mmuniqué que nous avons relevé, que '®s Français ont défendu Verdun avec Clnquante et une divisions, soit le double des forces employées au cours de leur offensive. Comme nous l'avons déjà dit, c'est là une double exagération manifeste. En fait trente et une divisions et de-mie ont été identifiées sûrement du côte des Allemands sur le champ de bataille i la date du 10 mai. En adoptant la méthode allemande qui compte comme unité séparée toute division qui reparaît sui le front après en avoir été éloignée poui être reformée, il faut ajouter à ce chiffre au moins cinq unités allemandes différentes, à savoir : les 5me et 7me corps de réserve, qui ont été deux fois au feu les 3111e et i8me corps, et la gme division de réserve, qui l'ont vu trois foi; devant la forteresse. On arrive donc, er suivant la méthode par laquelle les Allemands évaluent le nombre des divisions françaises, à un total de quarante-quatre divisions du côté de l'ennemi. Enfin, non seulement il est faux que les Français aient employé cinquante et une divisions à Verdun, mais il est arbitraire d'estimer les pertes respective; des deux armées d'après les effectifs engagés de part et d'autre,sans tenir compte de la nature des opérations. En réalité les Allemands, par un système de dépôts organisés à l'arrière, ont toujour: maintenu leurs unités en ligne de corn bat jusqu'à la limite extrême de la dé térioration possible, alors que les Fran çais ont adopté une méthode toute différente. Il n'est donc pas possible de faire aucune comparaison entre les deux sys tèmes. Au surplus, il a déjà été prouve par des faits et notamment par l'examer des listes de pertes allemandes, que cel les-ci sont bien supérieures à celles d< nos alliés. Mardi soir, les Seaforth Highlander: ont effectué un raid heureux sur les tran chées allemandes près de Roclincourt au nord d'Arras. Trois abris pleins d'Al lemands furent arrosés de bombes, e l'un deux fit explosion. Un court engagement naval a eu liet mardi après-midi au large de la côte bel ge entre contre-torpilleurs britanniques e allemands. Ceux-ci se retirèrent rapide ment derrière leurs champs de mines D'après des dépêches de source hollan daise, l'escadre anglaise bombardait le: organisations défensives de la côte. L'Amirauté britannique annonce main tenant qu'un petit moniteur le M30 1 été atteint par le feu de canons tares et Méditerranée pendant la nuit du 13 a\ 14 mai, a pris feu et coulé, avec pert< de deux morts et de deux blessés. M. Wilson a prononcé un discour: " caractéristique " sur sa politiqui étrangère. Il présente la guerre commi une espèce de " folie ", et maintient qui c'est le devoir élémentaire de l'hommi qui dirige la politique des Etats-Unis di demeurer " sain d'esprit Ce paradoxi peut être du goût des Allemands d'Amé rique. Au point de vue belge cependant il constitue une injure que nous avon: le devoir de relever. M. Wilson osera-t-i prétendre qu'en résistant, les armes à h main, à l'odieuse agression germanique les Belges ont fait acte de " fous " e qu'ils eussent été " sains d'esprit " er se laissant bénévolement avaler pai l'ogre allemand? M. Wilson est-il prêt '< recommander cette politique de lâcheti et d'aveulissement à ses concitoyens? Notre corps diplomatique Il ne serait pas impossible que de pro chains changements surviennent dans 1; composition de notre corps diplomatique Notre représentant près du gouverne ment d'une des plus grandes nations de manderait instamment sa mise à 1; retraite pour raisons de santé. D'autre part le secrétaire général dt département des Affaires étrangères, trè: surmené en ces dernières années, serai à la veille de solliciter un poste d'un poid: moins lourd que ledit secrétariat général -— Le bénéfice net de la " White Sta; Line " pour l'année écoulée est de £ 1.968.285 (49 millions 210.125 francs après paiement de la taxe de guerre. Un dividende de 65 p. c. a été payé. Sir Edward Grey et la paix La déclaration de Sir Edward Grey à un journaliste de Chicago que nous avons analysée mardi n'a pas une très bonne presse. Un télégramme, évidemment inspiré de Berlin à la Gazette de- Franfort, en prend texte pour prétendre que le secrétaire du Foreign Office, puisqu'il n'a parlé que de la restauration de la Belgique et de la Serbie, a " abandonné " les autres revendications des Alliés, notamment celles relatives à la Pologne, à l'Alsace-Lorraine et aux départements français envahis. D'autre part, une partie de la presse française n'admet pas que Sir Edward Grey rejette exclusivement sur l'Allemagne la responsabilité de la guerre. Il est surprenant, disent en substance les Débats, de lui entendre dire encore que l'Autriche était prête à négocier lorsque l'Allemagne enjoignit subitement à là Russie de démobiliser. Ce point de vue, qui a été habilement répandu en Autriche-Hongrie, et qui continue à jouir d'une faveur étrange dans certains milieux alliés, est hautement fantaisiste. Il est uniquement basé sur des déclarations, des suggestions et des conversations diplomatiques d'ambassadeurs aus-tro-hongrois qui n'étaient pas dans le secret des arrangements effectués entre les souverains — et dont les intentions personnelles ont peut-être été sincères. Le gouvernement austro-hongrois, cependant, n'accepta jamais officiellement la proposition dont parle Sir Edward Grey. Il ne fut jamais plus conciliant que l'Allemagne. Il inspira l'Allemagne en insistant sur le caractère rigoureux des menaces faites contre la Russie. On en trouve la preuve dans le Livre Rouge publié par la Ballplatz, lequel, au surplus, ne contient pas de trace de propositions conciliatoires. Est-il concevable que Sir Edward Grey n'ait pas lu le Livre Rouge? Il faut mett-'e fin aux, légendes. L'Autriche-Hongrie partage largement avec l'Allemagne la responsabilité de la guerre. Mais c'est elle qui a fait oublier à la France et à l'Angleterre que la route de Berlin passe par Vienne. L'oubli de ce fait a eu des conséquences irrémédiables. ' La critique des Débats est fort juste t et il faut espérer que son avertissement sera entendu également dans certaines j sphères belges. La politique égoïste, aventureuse et t de mauvaise foi de l'Autriche, dont nous avons aperçu les mobiles dès le lendemain de Serajevo, aboutissait à la guerre aussi sûrement que les rêves alle-3 mands d'hégémonie mondiale, et nous avons le ferme espoir qu'elle trouvera son châtiment complet par le démem-t brement de «et empire artificiel et par la j constitution indépendante des royaumes j de Hongrie et de Bohême qui feront contre-poids à l'influertce allemande de Vienne-Berlin. 5 Les Belges ne sont nullement dispo-; sés à oublier et encore moins à pardon-; ner la conduite scandaleuse de la cama-; rilla pangermaniste dirigée par l'archiduc qui conduisait devant Liège les > obusiers Skoda pendant que l'odieux ; comte Clary faisait encore, à Bruxelles, les yeux doux à notre gouvernement ! » \ Le service militaire chez l les belligérants D'après une communication de M ' Tennant, le service militaire dans les différentes nations belligérantes est ac-[ tuellement dû pour les hommes de l'âge indiqué ci-dessous : Allemagne.—De 17 à 45 ans, mais le service actif ne commence qu'à 20 ans, Autriche.—De 18 à 42 ans, mais le service actif ne commence qu'au premiei L janvier de l'année où les hommes atteignent 21 ans. Turquie.—De 20 à 45 ans. France.—De 19 à 47 ans.» (Cependant des hommes de 48 ans sont sous les armes, 1 contrairement à la communication de M. Tennant.) i Belgique.—De 18 à 33 ans. (Mais les hommes célibataires de 18 à 25 ajis ont seuls, en dehors des hommes servant au début de la guerre, été rappelés. Ceux 5 de 25 à 35 ans, célibataires et mariés, et les mariés de 18 à 25 ans vont être rappelés.) Russie.—De 20 à 43 ans. Italie.—De 20 à 39 ans. \ Japon.—De 17 à 39 ans. Serbie.—De 18 à 50 ans. Monténégro.—De 18 à 62 ans. RAPPEL DE TOUS LES BELGES DE 25 A 35 ANS Les propositions de M. de Broqueville sont unanimement approuvées par le conseil des ministres Les conscrits mariés seront employés à l'arrière (D'un de nos correspondants du Havre) Les bruits les plus contradictoires continuent à circuler au sujet du rappel de nouvelles classes de Belges et certains journaux anglais prennent prétexte du vote imminent de la toute récente loi anglaise pour attirer V attention sur la situation des Belges d'âge militaire se trouvant en ce moment en Grande-Bretagne. Nous avons donc demandé à un de nos correspondants du Havre des informations précises à ce sujet. Il nous adresse la communication suivante qui tranche définitivement la question dans le sens affirmatif : Le Havre, 16 mai 1916. Des nouvelles contradictoires ont été publiées à diverses reprises, au cours de ces dernières semaines, en ce qui concerne les intentions du gouvernement quant à un nouvel appel d'hommes. On a dit, en effet, qu'il était question d'appeler sous les armes tous les hommes âgés de 25 à 35 ans ; puis on a parlé des célibataires seulement. Qu'est-ce qu'il en est exactement ? C'est ce que je me suis attaché à savoir de manière précise. Au cours d'un conseil tenu il y a six semaines environ, M. de Broqueville a exposé à ses collègues que, tous les hommes jeunes et valides étant nécessaires pour constituer notre réserve d'alimentation, il faudrait songer à faire, sans trop de retard, appel aux Belges âgés de 25 à 35 ans par exemple, célibataires ou mariés, afin qu'ils puissent dans nos usines, ateliers et tous établissements de l'arrière, prendre la place des jeunes gens précités. Le chef du cabinet ajouta qu'il ferait l'appel de ces hommes, nécessairement, suivant les besoins, et notamment le jour prochain où il lui en faudrait quelque 7.000 pour la mise en œuvre d'une grande usine, en voie de création dans un important centre industriel anglais. Il n'y a pas un ministre, fût-il d'Etat, pour s'opposer, en ce moment surtout, à une demande aussi raisonnable. Aussi y a-t-il eu unanimité de la part des membres du conseil pour approuver la motion du ministre de la guerre. M. 'Berryer, ministre de l'Intérieur, a été chargé de faire procéder, au plus vite, après entente avec les administrations des gouvernements intéressés,à un recensement des Belges de 25 à 35 ans, qu'ils soient mariés ou célibataires, établis en France, en Grande-Bretagne et en Hollande. En Belgique non occupée, les administrations communales ont été chargées de procéder à ce recensement. Il y avait eu d'abord quelque hésitation quant à l'appel des hommes mariés— la Grande-Bretagne n'ayant pas encore, à ce moment, décrété leur appel—mais, depuis que c'est chose faite, alors que ia France appelle tous les hommes jusqu'à 48 ans et que la Grande-Bretagne les appelle jusqu'à 41, il n'y aurait, n'est-ce pas, plus une bonne raison pour que nous laissions, faisant la concurrence aux Anglais et Français qui sont au front, aux Hollandais mobilisés, de vigoureux et solides gaillards de 25 à 35 ans-—quand ils ne sont pas à la charge du Trésor public des nations alliées ! De manière immédiate, il est probable qu'on fera tout d'abord l'appel des célibataires, puis, suivant les nécessités, celui des hommes mariés. Le ministre de la guerre, comme c'est logique, aura la latitude d'agir, à cet égard, au mieux des intérêts de xa défense nationale.Je sais que, du côté français, le recensement s'opèref ■' et que, prochainement, nous posséderons les résultats. Il faut souhaiter que l'administration britannique y mette, de son côté, quelque diligence. Ainsi, chacun sera bientôt à même de faire son devoir. Vous direz que, depuis longtemps, cela était possible à tous les Belges valides qui se trouvent hors des atteintes de la brute allemande, mais, chacun sait que nous n'aimons guère, en général, à faire plus que notre voisin. Combien de jeunes gens n'ai-je pas rencontrés, depuis le début de la guerre, qui, devant mon étonnement de ce qu'il ne fussent pas sous les armes, me répondaient gravement : — Moi, je veux bien, mais alors que je ne sois pas seul, que mon voisin aussi soit obligé de marcher. Qu'on fasse une loi et je m'y soumettrai très volontiers... Mais il ne faut pas que les uns fassent leur devoir et les autres pas.... Consultez dix Belges en âge de rendre encore des services à leur pays, et vous verrez s'il ne s'en trouve pas neuf au moins pour vous faire la même réponse. C'est fort de ce fait qu'incessamment, le gouvernement prendra l'arrêté-loi autorisant le ministre de la guerre à faire les appels dont je viens de vous parler! Nous laissons évidemment à notre correspondant la responsabilité de ses opinions, mais nous attirons encore l'attention du gouvernement sur la nécessité, en cas de conscription des hommes mariés se trouvant à l'étranger, d'assurer convenablement le sort de leur famille.Le Daily Express, tout étonné d'avoir depuis hier le service obligatoire dans une partie du Royaume-Uni, vient précisément de faire une violente sortie contre les Français, Italiens et Belges qui, au nombre de 200.000— dit-il—résideraient en Angleterre et échapperaient au service militaire. Chacun trouvera regrettable qu'un journal anglais ose mettre la France en jeu, alors qu'en France—depuis le début de la guerre—tous les hommes valides jusqu'à 48 ans sont sous les armes, tandis que, dans le Royaume-Uni sauf l'Irlande, la loi qui appelle les hommes jusqu'à 41 ans n'est pas encore votée. Pour ce qui concerne les Belges, il est certain que la Belgique a fait pendant longtemps, au début de la guerre, un effort proportionnellement de beaucoup supérieur à l'effort anglais. Notregconfrère anglais oublie aussi que, tandis que l'Angleterre a les moyens d'assurer aux fannlles de ses soldats les ressources nécessaires, notre gouvernement est dans une situation différente et ne tire aucune ressource du pays. Le Royaume-Uni est-il disposé à nous prêter deux ou trois milliards récupérables sur l'indemnité de guerre pour nous permettre de traiter les familles de nos soldats comme il traite les siennes et pous assurer l'armement de ces troupes ainsi que leur solde ? On nous répondra que l'Angleterre se bat pour la Belgique. C'est là un point délicat que l'on ferait mieux de ne pas soulever en ce moment. Les deux pays sont les obligés l'un de l'autre et les intérêts des Alliés sont trop étroitement liés pour que nous ne trouvions pas très malheureuse toute discussion g ce; sujet. Si l'on passe sur le reproche de l'injustice du recrutement unilatéral des seuls Belges qui subissent, par patriotisme, les duretés de l'exil dans l'unique but d'échapper à la botte allemande, alors que leurs compatriotes restés au pays échappent à la conscription, il n'est que -juste que le gouvernement, s'il dispose de ■ tous les fonds nécessaires, assure le sort de leurs familles dont ils sont souvent l'unique soutien. Notre correspondant ne nous parle pas des hommes mariés de 18 à 25 ans qui n'ont pas encore été rappelés. Nous croyons comprendre qu'en cas de conscription de tous les Belges de 25 à 35 ans, le rappel de cette catégorie ne fait pas de doute. Une déclaration des puissances américaines Le gouvernement des Etats-Unis a reçu de l'Argentine, du Brésil, du Chili, de Bolivie, de l'Uruguay et du Guatemala l'assurance qu'ils ne soulèveront pas de difficulté dans le cas où une intervention au Mexique serait jugée nécessaire par les Etats-Unis. Cependant, le président Wilson est décidé à éviter une telle extrémité si cela est possible.Ces assurances sont considérées comme étant un appui moral pour le gouvernement s'il était forcé de prendre des mesures énergiques.L'attitude adoptée par ces pays constituera un puissant appui au cours des négociations diplomatiques avec le gouvernement de facto de Carranza, puisque ces six pays se sont joints aux Etats-Unis pour reconnaître, l'année dernière, le général Carranza comme président du Mexique après avoir fait appel à l'union des deux factions rivales. Mais dans les milieux officiels on espère qu'une intervention sera évitée, et cet espoir est justifié par le rapport du général Scott confirmant l'impression existant ici et d après laquelle, quoique les conférences avec le général Obregon n'aient pas abouti à un accord définitif, on estime qu'une entente interviendra et permettra aux forces américaines et carranzistes d'agir en parfaite harmonie.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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