La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 27 Août. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/3t9d50gr4w/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22me ANNEE. VENDREDI 27 AOUT 1915. N°- 239. TTgrande guerre. LE FRONT RUSSE—LES CONSEQUENCES DU DESASTRE DE RIGA—NOUVELLE ATTAQUE CONTRE BREST — LES MARAIS DE PRIPET—QUE FERONT NOS ALLIES ? BOMBARDEMENT AERIEN DE DILLINGEN—DANS LES DARDANELLES. C'est de nouveau le front russe qui attire le ru s vivement l'attention. Les Allemands prit échoué dans leur audacieuse tentative | tourner l'aile droite des armées du grandie en se saisissant de Riga, échec qui rend ■utiles les grands sacrifices qu'ils se sont im-0;és pour briser la résistance de Novo-Geor-rievsk, d'Ossoviec et de Kovo, ils ont de nouveau concentré leur effort principal sur l'aile gauche des cohortes moscovites qui s'appuient comme on sait sur la forteresse de Brest-Litovsky et qui est couverte un partie par la région marécageuse de Pripet. Le communiqué de Vienne prétend que ce nouvel effort a déjà été couronné d'un succès partiel- S'il faut l'en croire, les Russes, devant la pression exercée par l'ennemi, se seraient retirés à l'intérieur de l'enceinte (extérieure) du camp retranché de Brest et le rideau de cavalerie que éclaire les armées austro-allemandes se serait déjà avancé sur la route de Kovel à Kobrin et sur le chemin de fer de Kovel à Brest. Le communiqué allemand précise que c'est le général Linsingen qui opère au sud et au sud-est de la grande forteresse du Bug. Si l'on veut se reporter à là carte on verra f]iia Brest, Kobrin et Kovel forment un triangle! allongé à peu près isocèle dont la base, longue de 50 kilomètres, est entre Brest et Kobrin, et dont les deux côtés, longs de 150 kilomètres, vont de Brest à Kovel et de Kobrin à Kovel. A l'ouest, le chemin de fer Brest-Kovel rase les marais de Pripet. La position ies armées indique que les Austro-allemands essaient de nouveau de tourner le flanc de l'armée russe du nord par une avance vers le nord-est à travers les marécages, avance lancée d'un point situé à environ 80 kilomètres au sud de Brest, et qu'ils tentent de la séparer iles armées méridionales. C'est là une opération extrêmement difficile, surtout pour une armée qui, comme celle des Allemands, sacrifie systématiquement, dans une certaine mesure, •a mobilité au transport d'immenses quantités d'artillerie lourde. Mais le fait seul qu'Hin-denburg paraît avoir donné un semblant d'exécution- à oe plan risqué fait supposer qu'il croit avoir des chances de le mener à bonne fin Parallèlement à ce mouvement tournant, Mackensen paraît vouloir attaquer, directement Brest à la fois du nord et de l'ouest. Il est évidemment trop tôt pour chercher à conjecturer ce que feront, les Russes. Abandonneront-ils le Bug pour se retirer sur Kieff, et le> Allemands oseront-ils les suivre. Ils ont, il est vrai, encore deux mois favorables devant eux, et il ne faut pas trop exagérer les difficultés du transport après la façon dont l'état-major de Potsdam a réussi à résoudre ce problème. Nous ne sommes plus, sous ce rapport, en 1812, et Tes vicinaux... belges ne sont pas faits pour les chiens. Il n'empêche que l'étendue de l'empire' russe est. hors de toute proportion avec la force numérique des armées austro-allemandes et que tant que celles-ci n'auront pas écrasé, séparé ou désagrégé les armées du grand-duc,- elles continueront à se trouver dans une situation extrêmement périlleuse, semblable même, à certains points de vue, à celle des cohortes allemandes sur la Marne. En tout cas, la Russie, fidèle à ses engagements, est décidée plus que jamais, à aller jusqu'au bout. Pas plus tard qu'hier, le Tsar en personne déclarait à M. Jean Cruppi, ancien ministre français de la justice, que la France pouvait compter sur la volonté inébranlable de -l'Empereur pour continuer la lutte jusqu'à ce que la victoire couronne les efforts communs des alliés. Cette volonté étant I aussi celle de l'armée et du peuple russes, rien n'est perdu. Le temps et le climat travaillent ! pour nos vaillants Alliés, et l'on peut être sûi qu'ils sauront en tirer tout l'avantage possible. Sur le front français, en dehors des combats habituels d'artillerie, de grenades et de pétards, le fait du jour est le bombardement des aciéries de Dillingen (au nord de Sarlonis Lorraine) par une flotille de soixante-deux aéroplanes qui lancèrent plus de 150 bombes, dont 50 de gros calibre, sur ces usines de blindages et d'obus. Un communiqué officiel de Sir Tan Hamiltor annonce un progrès sensible sur lé front d'An-zac. Les troupes d'attaque parvinrent à la crête des collines de Sari Bair. qui dominenl l'intérieur de la péninsule, mais comme Fat-taque lancée de Suvla ne progressa pas avec la même vigueur, l'avance ne put être maintenue complètement, malgré que le front ail été rendu continu. Le communiqué ne dissimule pas le fait que de nouveaux efforts, sérieux et coûteux, seront nécessaires pour atteindre une victoire décisive. La grève des mineurs du Pays de Galles s'est étendue à vingt mille ouvriers. Les sous-marins " allemands ont coulé le steamer anglais " Windsor," de six mille tonnes. POUR LA BELGIQUE ! Par son attitude loyale, par sa défense hé foïque, la Belgique a conquis la sympathie e' l'admiration du monde entier. Partout—jus Qu'aux antipodes—des comités se sont formés pour venir en aide à nos malheureuses populations. Un Belge, habitant Weltevreden (Indes Néerlandaises) nous envoie des extraits di " Batavia ansch Nïeuwsblad " et du " Bata viaansch Handelsblad," faisant l'éloge de notr< patrie et de nos Souverains. Mieux encore un comité s'occupe de recueillir des fonds pou: les sinistrés belges de la guerre et il a déj* vendu, en faveur de cette œuvre charitable de? milliers de cartes postales ornées du por trait du Roi'Albert et de la Reine Elisabeth. — Mlle Mathilde Mathot, de. Pétigny (Bel I gique), a été condamnée à deux mois de prisor pour n'avoir pas parlé du Kaiser avec tout 1< îesoect désirable. LE PILLAGE DE LA BELGIQUE. ILS VOLENT LES RAILS DE NOS VICINAUX. Les Allemands sont décidés à ne rien laisser dans notre pauvre Belgique. Après avoir volé les chiens, les chevaux, les pendules, les pianos, les grains, les bestiaux, voici qu'ils s'attaquent, nous l'avons dit, à nos voies vicinales ! Us ont décidé d'enlever les voies vicinales de :— Courcelles-Incourt-Gembloux (déjà une section a été enlevée jusqu'à Maransart); Poix-Paliseul (enlevé); Paliseul-Bouillon; Aulloy-Oignies (enlevé) ; Grons-Canne (la section Wonck-Canne est déjà enlevée); Dinant-Florennes (enlevé) ; Couvin-Petite-Chapelle (enlevé); Lesves-Warnant (enlevé); Binche-Beaumont ; Marche - Bastogne - Martelange ; Etalle - Villers - devant - Orval ; Tournai-Tem-pleuve; Jodoigne-Louvain; Aerschot-Wester-loo; Turnhout-Poppel; Dolhaln-Eupen ; Lierre-Werchter; Malines-Aerschot ; Quiévrain-Roisin; Clavier-Comblain ; Bouillon-Corbion ; Courrières-Ben-Ahin ; Gedinnes-Bohan. L'enlèvement s'opère par longueurs toutes montées, c'est-à-dire par deux rails de neuf mètres avec leurs onze billes et tout le petit matériel. Le tout est mis sur wagons et transporté ainsi sur le front oriental. Ce sont nos petites lignes vicinales belges qui auront permis aux Hindenburg et aux Mackensen de faire avancer leurs armées avec la rapidité qu'elles y ont mis pour traverser la Pologne ! La Société des Chemins de fer vicinaux a protesté et a obtenu le succès que l'on devine. Les populations ont la douleur de voir partir le vicinal qui leur était si utile; les sucriers qui comptaient sur lui pour le transport des betteraves sont épouvantés. Quant au personnel des vicinaux, qui seul avait encore un peu de travail, il va être mis sur le pavé ! La rapacité allemande; au mépris de toutes les lois et conventions, paralyse désormais tout échange, vincule l'agriculture et l'industrie. UN NOUVEL EXEMPLE DU CHANTAGE ALLEMAND. On a parlé .déjà à maintes reprises des exigences allemandes et autrichiennes vis-à-vis de la Confédération, refusant à l'industrie suisse les matières premières industrielles et même certaines denrées alimentaires de première nécessité, comme le sucre, à moins que les Suisses ne consentent à l'exportation de telles ou telles denrées ou marchandises qu'ils ont reçues de pajis alliés. Trois journaux de Griitli, de Soleure et d'Argovie signalent aujourd'hui une importante opération de ce genre qui est sur le point de faire passer la frontière allemande à une considérable quantité de viande. Une société de consommation de Bâle, de concert avec la maison Bell, de Berne, et sur l'intervention du conseiller national Jyggi et du conseiller gouvernemental Mangolcî. a obtenu de l'autorité fédérale laper-mission d'exporter, pour l'approvisionnement de la place de Strasbourg, 700,000 kilos de porc, que l'Italie avait laissé récemment passer en Suisse pour la consommation intérieure. Les journaux qui font savoir le fait, notamment les " Aargauer Nachricliten " (Nouvelles d'Argovie), demandent une enquête et des explications. Toute cette question du ravitaillement de la Suisse, si délicate, est compliquée par les empiétements que les deux empires se permettent sans cesse sur la liberté suisse, la contrainte qu'ils exercent non seulement sur les fabricants et commerçants, mais sur les autorités politiques elles-mêmes, ainsi qu'en témoigne l'exemple nouveau que nous venons de rapporter. "CET IMBECILE NE VIENDRA PAS!" Depuis un an, il n'est pas facile de voir le Kaiser, encore moins.de l'approcher. En dehors de son entourage ordinaire d'officiers d'ordonnance, " il " est farouchement gardé par une nuée de policiers secrets armés, qui forment entre lui et le monde extérieur, une barrière de fer. Depuis sa visite à Bruxelles, en 1910, " il " vint encore en Belgique, souvent même, paraît-il. (Ne dit on pas que le lieu du crime attire le criminel?) Précisions: Il vint, un jour, à Thielt. Son grand état-major l'avait invité à assister—de loin, évidemment—à une des... victoires (?) de ses troupes sur l'Yser. Depuis la gare 1 jusqu'au château où il devait passer la nuit, un triple cordon de troupes avait été massé et des espions s'étaient postés partout. Les gosses du pays, intrigués par tous ces préparatifs inaccoutumés, curieux de leur nature, s'étaient juchés partout pour voir de leur mieux ce qui allait défiler par la ville déserte —car portes, fenêtres et volets avaient dû être fermés par ordre.... Perché sur un arbre, un gamin attendait. Sur la route, en dessous de lui, quelques personnages circulaient. Au bout d'un instant, le gosse s'écrie :— " Je crois que cet imbécile ne viendra pas !" Immédiatement, un des policiers secrets qui se tenaient au pied de l'arbre, lui dit:— — Dis donc, sale gosse, de qui oses-tu parler ainsi? — Eh bien. Monsieur, de mon camarade " Jef," à qui j'ai réservé une place à côté de moi.... •—Alors, c'est bien!..- — Mais, Monsieur, de quel imbécile pensiez-vous qu'il était question?... A ce moment, " il " fit son entrée à Thielt. — Un prêtre à tendances plutôt germanophiles de l'abbaye d'Einsiedeln fut désigné par le Conseil fédéral suisse pour aller visiter les camps allemands en .France: Il est rentré à Bâle et déclare qu'il a pu constater que les prisonniers étaient traités très humainement. • A de très rares exceptions près, son impression i fut excellente: les prisonniers sont bien traités. : Les Allemands ^pourraient-ils en dire autant des prisonniers alliés traités par eu*5 les allemands ET LES GRANDS BLESSES. QUELQUES CONSTATATIONS. Trois cent vingt-six " grands blessés " anglais sont arrivés mercredi après-midi à Tilbury. Us venaient d'Allemagne via la Belgique et la Hollande, et avaient été embarqués à Flessingue sur le paquebot " Prinses Juliana." Tous ces hommes étaient impropres au service militaire. Les uns sont aveugles, les autres ont perdu " au moins un bras ou une jambe," souvent deux membres, quelquefois trois. Ce sont, dans toute la force du terme, des ruines humaines, de misérables éclopés, des hommes frappés à mort dans leur puissance physique, des êtres sans défense dont la vue ne peut exciter que de la pitié et des larmes. Ces soldats étaient tombés entre les mains des Allemands, ni, parce qu'ils s'étaient mal battus, ni même parce que, s'étant battus bravement, ils avaient été entourés par des forces supérieures. Tous, sans exception, avaient été " pris " par l'ennemi parce qu'ils étaient dans l'impossibilité physique de se mouvoir, parce qu'ils avaient été blessés à mort sur le champ de bataille et n'avaient pu suivre leurs camarades encore capables de se traîner. C'étaient donc d'héroïques victimes de la guerre. Soixante-dix d'entr'eux ne pouvaient être transportés que dans des brancards. Cependant, comment les Allemands qui, dans leurs journaux,, osent quelquefois faire étalage de sentiments chevaleresques, ont-ils traité ces malheureux incapables de toute défense? Ceux-ci vont le dire eux-mêmes, sans bluff et sans passion, avec cet amour de la précision si conforme au caractère anglais. Voici ce que résulte de leurs déclarations :— lo. Les grands blessés anglais, les éclopés, les plus lamentables victimes de la guerre, sont traités par les Allemands comme de vulgaires prisonniers. 2o. Us sont vêtus, soit de haillons, soit d'uniformes de forçats. 3o. Eux qui, avant tous autres, ont besoin d'une alimentation fortifiante, ils sont nourris comme des pourceaux. Six jours sur sept, leur maigre soupe est pourrie. Leur dîner (?) se compose d'un hareng cru et de quelques patates. Pain une fois par jour. Pas de différence entre l'alimentation des blessés alités, des convalescents et des guéris. 4o. Les grands blessés dorment dans des lits dont on renouvelle les draps au plus une fois par quinzaine; certains ont dormi dans la mênie literie pendant deux mois, d'autres couchent sur des paillasses; }es drajjs étant remplacés par du papier brun. 5o. Des convalescents sont punis pour les moindres peccadilles de trois jours de lit. 6o. Les éclopés anglais privés d'un pied ou d'une jambe ne reçoivent ni canne ni béquille; les médecins militaires d'une nation qui a produit des Koch et des Ehrlich laissent ces malheureux se traîner sur le sol, ou de table en table. 7o. Les grands blessés ne peuvent recevoir la visite de leurs officiers. 8o. Des pressions scandaleuses sont exercées sur eux pour inciter les rétablis à fabriquer des munitions—sous peine d'être parqués dans un camp spécial où ils ne reçoivent plus les envois de vivres expédiés de l'Angleterre et ne peuvent plus écrire chez eux. 9o. Lés Irlandais, fidèles sujets britanniques, ont été incités par des officiers, par un prêtre américain et par Sir Roger Casement— l'homme de la campagne anti-congolaise—à s'enrôleT dans une " Brigade irlandaise créée pour combattre dans les armées allemandes.Les témoignages sur lesquels nous basons ces constatations sont nombreux, concordants, et peuvent être facilement vérifiés. Nous demandons aux nations neutres et spécialement aux citoyens de la libre Amérique, dont les représentants " visitent " les camps de.prisonniers en Allemagne (après accord préalable et " préparation " soigneuse par les autorités allemandes), si la nation qui inflige de semblables tortures physiques et morales à de malheureux estropiés, aux lamentables victimes de la guerre, est un peuple civilisé ou une collection de bêtes féroces? LA CAMPAGNE CONTRE LE CHANCELIER. La presse allemande a entamé une véritable campagne contre le " pacifique " chancelier impérial, Dr von Bethmann-Hollweg, l'homme du chiffon de papier. D'après un leader du parti national libéral, qui écrit dans la " Tâgliche Rundschau," l'organe militaire, von Bethmann-Hollweg aurait encouru la défaveur du parti de l'annexion en refusant de rendre public un aveu maladroit de la décision de l'Allemagne de garder les territoires conquis. Ce parti a à sa tête le roi de Bavière, tous les généraux et même des personnalités en vue parmi les social-démocrates. La " Tâgliche Rundschau," dans ses attaques contre le chancelier, donne à entendre que le peuple allemand n'est pas d'humeur en ce moment à supporter qu'un homme, soit-àl placé haut ou bas, ne veuille pas choisir entre une rude politique nationale de puissance et une sentimentalité de cœur de poulet. La tirade se. termine comme suit:— " Nous espérons que le Dr von Bethmann-Hollweg a pris enfin une décision concernant la voie qu'il préfère suivre et qui dépend naturellement de notre succès final militaire. Atteindre à une pareille décision, c'est notre devoir à tous. Nous, nationaux-libéraux, nous désirons simplement y aider en donnant forme à la grande, unanime et déterminée volonté du peuple allemand de garder fermement le prix du conquérant dû à la bravoure de nos frères combattants." Le candidat du parti de l'annexion à la place du chancelier actuel est l'idole nationale le feld-maréchal von Hindenburg SOUS-MARIN ALLEMAND COULE PAR UN AEROPLANE. L'amirauté anglaise publié, hier, le communiqué suivant, dont certains passages sont particulièrement éloquents :— Le commandant d'escadre Arthur W. Bigs-worth, R.N., a détruit à lui seul, ce matin, un sous-marin allemand en jetant des bombes d'un aéroplane. Il fut observé que le sous-marin était complètement détruit, et qu'il coula au large d'Ostende. Il n'est pas dans les habitudes de l'Amirauté de publier des communiqués au sujet des pertes de sous-marins allemands, quelqu'importantes qu'elles puissent avoir été dans les cas où l'ennenri l'avait pas d'autre source d'informations quant à l'endroit ou au moment auquel ces pertes se sont produites. Dans le cas ci-dessus cependant, la brillante action du commandant d'escadre Bigsworth fut accomplie dans le voisinage immédiat de la côte occupée par l'ennemi, et la position du sous-marin a été réperée par un contre-torpilleur allemand. Nous avons tenu à reproduire spécialement ' ce communiqué parce qu'il constitue en premier lieu la confirmation officielle, nécessairement vague, des bruits qui ont circulé au sujet des sous-marins allemands. Cet événement est, en outre, unique dans les annales de l'histoire: deux armes redoutables, relativement récentes, inventées par la science moderne, pour combattre dans des domaines si différents, l'immensité des cieux et la profondeur des mers, se sont trouvées en face l'une de l'autre, et se sont jeté le gant en un combat remarquable et sans précédent. Sans vouloir tirer ici des conclusions intempestives, il est à remarquer que les événements . ont prouvé la supériorité de la première arme, quand elle est maniée par un homme de sang-froid et d'expérience. L'avenir nous réserve encore des surprises ! CONSEIL NATIONAL ECONOMIQUE. MM. les membres sont priés d'assister aux réunions qui se tiendront à Londres au Polytechnique, Regent-street, 309, aux dates ci-après indiquées et de considérer la présente communication comme une valable convocation:—Vendredi 27 août, à 2£ heures.—Division financière.—Section des créances:— Situation créée par la levée du moratorium. —Solutions préconisées: (a) Créances internationales; clearing-house; (b) créances entre nationaux; règlement normal par tribunaux; rachat des créances par une institution d'Etat; "concordat" général; " atermoiement " général-; remboursement par annuités. .Créances civiles : Situation des propriétaires vis-à-vis des locataires et réciproquement. Les créances hypothécaires. La faillite civile. Lenteurs judiciaires. Besoins d'argent immédiat: Mobilisation financière des marchandises et immeubles; exemple allemand; création d'une "Banque Royale de Prêts." Vendredi 3 septembre, à 2£ heures.—Division financière.—Section des indemnités:— Situation des sinistrés complètement ruinés. Secours immédiats et provisoires. Mode d'évaluation des indemnités. Procédure administrative, judiciaire, arbitrale. Les experts. Les rapports d'expertise. Procédure d'appel. Mode de paiement. Création d'une institution d'Etat. Avances hypothécaires aux industries: Warrants commerciaux. Création d'une monnaie représentant ces avances garanties par l'Etal. Contrôle des avances hypothécaires et warrants. Création d'un Collège de rapporteurs. Bons de réquisition: Réclamations à l'enr nemi. Mode de paiement. Divers. Vendredi 10 septembre, à 2£ heures.—Division financière.—Section du change:— Déséquilibre dès importations et exportations : Mesures à prendre. Trafic monétaire: Dénonciation de l'Union latine; agrandissement de l'Union latine. Stabilisation du change. L'encaisse or. Extension du privilège de la Banque Nationale. La corporation des agents de change: Réformes.Vendredi 17 septembre, à 2£ heures.—Division financière.—Section bancaire:— Situation monétaire générale. Les billets de la Société Générale. La Banque Nationale. Les gages garantissant les avances des banques. Les comptoirs d'escompte. Valorisation des gages. Reprise des gages hypothécaires paT une " Banque royale de Prêts" autorisée à créer du papier-monnaie. Protection de l'encaisse métallique des banques. Augmentation du taux d'escompte, j Sa répercussion sur le commerce. Entraves à apporter à la germanisation des Conseils d'administration. Difficultés des ouvertures de crédits: Remèdes. L'acceptation généralisée des traites. Publications du " Moniteur " des protêts. L'organisation de la comptabilité. Vendredi 24 septembre, à 2£ heures.—Division financière.—Section emprunts et impôts :— Emprunts communaux, provinciaux. Impôts.Les dettes de l'Etat. Emprunts de guerre et charges nouvelles, pensions, secours, reconstructions.Revision des bases de l'impôt. La patente. Le Tevenu. Les monopoles. — Le commandant Quintin, l'un des officiers belges les plus distingués, commandant le groupe des obusiers lourds, vient d'être nommé j chevalier de la Légion d'honneur. Le Prési- ! dent de la République a attaché lui-même la j croix sur la poitrine de ce brave officier, au ! cours de la visite qu'il vient d'accomplir en ! Flandre. — Un homme de poids.—Un député italien, j M. Attilo Reda, se trouve parmi les appelés de , la classe 1876. Il est parti avec enthousiasme et avec le grade de caporal. Il n'a qu'une crainte, c'est que son poids de 115 kilos ne le fasse réformer. — On annonce la réouverture prochaine des j théâtres de l'Olympia et de l'ALhambra à j Bruxelles. GRANDE-NEERLANDE! LES DESSOUS DE LA " VLAAMSCHE STEM." Un des membres démissionnaires de la rédaction de la " Vlaamsche Stem " a fait à notre excellent confrère August Monet, qui les reproduit dans le " Telegraaf " du 21 août, des déclarations dont nous traduisons les passages suivants :— — Mais, dites-le moi franchement, quelles sont, d'après vous, les véritables motifs de M. Gerretson? — Je ne crois pas qu'il ait jamais cru agir directement dans l'intérêt de l'Allemagne. Cette hypothèse est exclue, à mon sens. Mais je crois bien qu'il travaille pour un groupe de Hollandais qui caressent, à l'égard de la Belgique, des projets très particuliers. Il a déjà levé un petit coin du voile qui couvre les intentions de ce groupe dans sa lettre à la " Toe-komst " (allemande—Réd.) du 24 juillet, dans laquelle il désapprouvait l'immixtion des Hollandais dans les affaires intérieures de l'Etat belge, " toujours pour autant que ces affaires ne touchent pas en même temps à l'intérêt politique de la Hollande." — M. Van Cauwelaert lui a demandé, au sujet de ces étranges dires, une déclaration précisé, dont il est toujours débiteur jusqu'à présent? — Exactement. Mais, .suivant ma conviction, qui est issue de la relation existant entre tous les dires de M. Gerretson, cette réponse pourrait très bien être la suivante:—Si cette guerre devait rester indécise et devait conduire à une partition de la Belgique alors il ne serait pas absolument impossible que les Puissances se missent d'accord pour offrir la partie wallonne de la Belgique (à la France?— Réd.) et pour ajouter la partie flamande à la Hollande, pour faire ainsi de cette " Grande-Néerlande " un état où l'Allemagne ferait ce qu'elle voudrait. Dans ce cas les <f affaires intérieures " de l'Etat belge, et en particulier le Mouvement flamand, toucheraient très certainement un intérêt politique de la Hollande, et pour cela, il n'est pas mauvais que nous préparions dès à présent, petit à petit, le public à une telle éventualité. — Vous pensez, donc, qu'il existe ici (en Hollande—Réd.) un parti qui défendrait une telle solution du problème belge? —Ce parti existe CERTAINEMENT (nous soulignons—Réd.) encore qu'il ne soit certainement pas très puissant. Faites bien attention, et vous verrez qu'il est dirigé dans son programme par différents journaux hollandais, certainement déjà par " De Nederlander," où le père de M. Gerretson, membre de la Deuxième Chambre, distribue les rôles. On doit faire accroire à l'Allemagne qu'une semblable hypothèse n'est pas tenue pour impossible en Hollande et que les Flamands qui résident en Hollande s'occupent à se laisser gagner par cette idée. Et voilà le rôle dévolu actuellement à la " Vlaamsche Stem " ! La " Vlaamsche Stem " doit familiariser le peuple flamand avec l'idée que ce serait pour le pays flamand un sort heureux que d'être réuni à la Hollande pour former un grand état purement néerlandais, qui serait intellectuellement indépendant mais économiquement réuni au puissant empire allemand. M. Monet, après avoir fait remarquer avec infiniment de raison que la presse hollandaise a tort d'attacher tant d'importance à la question de la " Vlaamsche Stem " et d'identifie) quelques Flamands irresponsables avec 1( peuple flamand, inébranlablement fidèle à h Belgique, remarque en terminant:— Voilà donc la " Vlaamsche Stem " complètement discréditée. Toute l'influence, toute la valeur qui lui restent encore, sont celles de la " Vlaamsche Post." Pour la tenir encore en vie on peut trouver des tas d'argent, mais très certainement pas un centime chez les Flamands. Ceux qui ont fondé ce journal le renient aujourd'hui. Son maître est actuelle irient un officier hollandais, qui, auparavant, développait ses idées sur les intérêts flamands dans la "Toekomst" allemande. Cela dit tout La nouvelle rédaction de la " Vlaamsche Stem " joue encore un peu' la comédie belge mais déjà le premier jour où elle devint mai tresse, elle insérait une lettre d'un prétendi soldat belge qui déclare qu'après la guerre, les soldats flamands doivent prendre les armes pour conquérir leurs droits dans le sang, ei aujourd'hui même, elle donne en exemple ai gouvernement belge le sort de la Pologne, dam les scandaleux termes que voici:— " Le dernier rempart russe en Pologne es' donc tombé, et on peut penser à la destina tion de ce pays soumis jusqu'ici au malheur Le gouvernement russe est. venu trop tard i résipiscence: la Pologne suivra maintenan toute seule son chemin. Evénement significa tif ! Puisse le gouvernement belge ne pas né gliger cet- exemple et venir à resipiscenc( avant que son dernier rempart sur l'Yser n< soit brisé par la puissance allemande!" Ainsi les oreilles d'âne allemands appa iaissent déjà sous cette peau de lion flamand! UNE NOUVELLE RECRUE. La "Vlaamsche Stem" insère la lettre sui vante du professor Dr J. de Cock, professeu: à l'université catholique de Louvain, dont ell< annonce La collaboration:— ZWOLLE, 19 août 1915. Très Estimés Messieurs, Maintenant que la " Vlaamsche Stem " de vient réellement une voix flamande et défenc le sort de la Flandre avant celui du " gouver nement belge," qui n'a cessé, sa vie durant de nous opprimer systématiquement, nous Fia mands, maintenant je m'abonne avec plaisi: à votre journal. Dans l'espoir qu'une Flandre autonome e pleine de vie puissante renaîtra du confli' européen, je reste avec toute ma haute consi dération et mes vœux les meilleurs. Votre dévoué. J. DE COCK. Pourrions-nous demander au Professe: Doktor J. de Cock s'il a lu les lettres pasto raies du cardinal Mercier? — Le curé de Mazée (Belgique), M. l'abbi E. H. Quertenier, a été condamné à six moi: de prison pour avoir offensé des soldats aile i mands. MONITEUR BELGE. DES 15, 16, 17, 18, 19, 20, ET 21 AOUT. (Suite et fin.) EMPLOIS SPECIAUX. Par arrêté royal du 7 mars 1915, le lieutenant Mecus, W.-J., du 2e régiment de chasseurs à cheval, admis, sur f-a. demande, pour faire du service dans l'infanterie, y <st com-missionné en qualité de capitaine en second i»ur la durca de la guene. Par arrêté royal du 22 juillet 1915, la commission do capitaine en 6econd conférée au lieutenant Deudon, C.-J.-G. (écuyer), du corps des transports, pour la- duréo do sou service à l'infanterie, lui est retirée, sur sa demande. Par arrêté royal du 28 juillet 1915, le capitaine commandant Dogny, F.-G., du 8e régiment de ligne, est nomme adjudant major. . Par arrête royal du 1er août 1915, le géneral-major liio-buyck, A., commandant la 3e brigade mixte de la 3e division d'armée, est nommé aide-de-camp du Roi. , . Par anêté royal du 12 août 1915, le lieutenant-general do Witte, L.-A.-E.-B., inspecteur général de la cavalerie, est nommé commandant du corps de la cavalerie. Par arrêté royal du 12 août 1915. le général-major \\ îo.e-mans. M.-F.-E.. sous-chef d'état-major général de 1 armee, est nommé chef d'état-major général de l'armée. MUTATION. Par arrêté royal du 22 juillet 1915. le sous-lieutenant, auxiliaire Biloque, C., du 1er régiment de chasseurs a pied, est admis en son rang et ancienneté, dans le "cadxe des officiers d'infanterie. ORGANISATION. Un arrêté royal en date du 12 août 1915, crée un corps do cava.erie comprenant un quartier général et deux divisions do cavalerie. Un a:rèté royal en date du 16 août 1915, détermine un# nouvelle organisation des établissements d'artillerie. COMMISSIONS D'APPEL ET DE RECRUTEMENT. Par arrêté royal du 16 août, il est institué au siège dix Gouvernement une Commission chargée de remplir le rôle de juridiction d'appel et de statuer souverainement sur tous les appels des décisions des Commissions de recrutement qui lui seront transmis par le Ministre de l'Intérieur. Par arrêté du 11 août, des commissions de recrutement nouvelles chargées de remplir le rôle des juridictions content ieuses de première instance, après la clôture des opérations des commissions constituées par les arrêtes ministériels susmentionnés, sont établies pour un temps indéterminé: dans la partie non occupée de la Belgique, a J-a Panne; en France, à Paris, Lyon, "Marseille, Bordeaux, Le Havr.e et Dieppe; dans les Iles Britanniques, à Londres et à Folkestone. INDEMNITES AUX ECCLESIASTIQUES. Un arrêté royal en date du 10 août 1915 accorde sur le chapitre VII, article 28 du budget du Département de la Justice, exercice 1914, une indemnité de soixante-six fran'-s et soixante-sept centimes à M. l'abbé Masse (G), pour rémunérer les services du culte qu'il a rendus pondant le mois de juillet 1914 dans la paroisse de Saint-Joseph, à Quaregnon (province du Hainaut). CONSULATS. Par un arrêté royal en dato du 10 août 1915, M. Blick (P.-J.) a été nommé Consul de Belgique à Medan, ;\voc juridiction sur les résidonces de la côte orientale de Sumatia, do Riouw et de Djambi, ainsi que sur 1e Gouvernement d'Atjeh. . . . Par arrêté royal en date du 10 août 191o, démission honorable- des fonctions de Consul de Belgique à Huelva a été accordée à M. Diaz Franco de Llanos (E). LES DOYENS DES, ARMEES BELGE ET FRANÇAISE. Entrevu au Havre, où il était de passage, le doyen des "poilus" de l'armée belge. Il s'appelle Nicolas Desprit et est originaire de La Louvièrè. Il est en ce moment en convalescence dans un dépôt de la Loire. Nicolas Desprit, qui a soixante et onze ans, est décoré de la médaille de 1870-71; il y a un demi-siècle, il appartenait au 10e de ligne qui tenait, à cette époque, garnison à Liège. Le doyen de l'armée française, lui, se trouve à Troyes, comme engagé volontaire au 47e y territorial d'infanterie. Ce vaillant patriote, Alcide Verd, est né en avril 1843, à Rompont (Ardèche) : il est donc dans sa soixante-treizième année. En 1870, il faisait son service actif. Prisonnier à Sedan, il fut emmené dans un camp de concentration en Silésie. En janvier 1915, il demanda à reprendre du service pour la durée de la guerre. Depuis, à l'instar de son copain Nicolas Desprit, il a toujours fait preuve d'un entrain remarquable. ! AUX MUSICIENS ET CHORISTES DE LA MONNAIE. ; On nous prie de faire savoir aux réfugiés belges, musiciens ou choristes de la Monnaie, professeurs de musique, etc., que des places vont être vacantes à l'orchestre et dans les chœurs de l'Opéra, en prévision d'une série de concerts projetés à partir du mois d'octobre. S'adresser à la direction de l'Opéra, à Paris. ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailler dans 1« Royaume-Qni sont informés que les " Board of Trade Labour Exchanges" (qui sont les seules autorisées par le gouvernement britannique da présenter des ouvriers belges aux patrons anglais), ont un grand nombre d'emplois à conférer, surtout dans le industries agricoles et du génie civil. Des offres de service doivent être faites à la Bourse du Travail la plus proche du domicile; pour l'adresse se renseigner au bureau de postes ne la localité. Des belges se trouvent dans les asiles d« réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourses du Travail qui sont établies dans ces asiles; d'autres Belges résidant à Londres, à la Bourse du Tiavail à Aldwych Skating Rink. ANGLO-BELGIAN TRADE REVIEW Organe mensuel de la guerre économique 6 PENCE LE NUMERO, 6 SHILLINGS L'AN. S'adresser, 29, Stamford Street, London, S.E. ANNONCES. 9 pence la ligne.—Joindre le montant aux ordres, s.t.ij. BELGE, garde-malade, 20 ans pratique, demande place ou femme do chambre.—Ecrire V. M., Onslow-gardens, 78, South Kensington. Loncon. C COSTUME complet, pour " nurse," état neuf y pour personne petite taille, à vendre d'occasion.— Ecrire A. B., bureau du jotirnal. ENT1STRY.—VICTOR OOTILS, d'Anvers (rue Quellin).—Consultations tous les jours de 2.30 à 6 heuree, Oxford-street, 351. Téléphone, JÎ782 _Mayiair. MME. Vve. W. d'Anionn, née C. J. Cambresy, désire avoir dea nouvelles et adresses des lamilles suivantes. Mr. Oaimille Lamproye. Longrée, fabricant de cigares à Huy, rue de Statte. de Monsieur Firmin Lizain, propriétaire à Wanze, prés da Huy, ainsi que do .M. René Grouiard. avocat à Liège et do son Irère Jules Grouiard, jadis avocat à Dinant. Ecrire Vve. W. d'An ona, née (I. J. Cambreey. p/o Mr. Catinais, lieutenant-colonel en retraite, Zcmtmansstraat, 52, Ixi Ilaye, Hollande. "\7TEIjX journaux et illustrations sont demandés v pour solda/ts internés en Hollande.—A envoyer à M..va.n Steyens Ch. 1er sergent-major, 14e de ligne, camp II'., baraque 5 à Zeift, Hoilande. ' "Vf OU S mettons vivement nos compatriotes en 1 i 1 garde contre certaines agences do placement d'employés, • | qui ne visent qu'à leur cscroquer do l'argent. Ne versez de oairt onnemcnC ou de garantie qu'arec les réiérences les plus 6érioueos 1

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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