La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 29 Juin. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/nc5s757k3n/
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LA MÉTROPOLE IONE PENNY CIÏfQ CEHTIMEi VIJF CEHT S DIX CEHTIMKI PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphone: Holborn 212 ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 eh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mote. 12 sh 23ME ANNEI JEUDI 29 JUIN 1916 No. 180 LA GRANDE GUERRE I L'AVANCE ITALIENNE 198.000 PRISONNIERS AUTRICHIENS M. SAZONOFF ET LA PAIX ALLEMANDE I[ Le correspondant parisien du Morning W dit sans ambages que les Français rendent parfaitement compte que la »sition de Verdun peut être incontesta-ilement emportée par une violente offense allemande à moins qu'une diversion érieuse soit faite ailleurs. On peut donc spérer que celle-ci se fera à l'heure et ans les conditions que les Alliés juge-mt les plus favorables. Au surplus, le anger de voir Verdun très sérieusement lenacé n'est pas imminent, car^ les derrières nouvelles des hauts de Meuse indiquent qu'une accalmie y règne de nouveau. La violence du bombardement a iensiblement diminué et les Allemands l'ont plus attaqué en force nulle part, [u contraire, les Français ont arrondi leurs gains à l'ouest de l'ouvrage de ïïiiaumont et repoussé les tentatives de l'ennemi effectuées à coups de grenades pour les expulser du village de Fleury. [! serait dangereux de croire cependant jue cette accalmie sera de longue durée. Les Français eux-mêmes reconnaissent que leurs adversaires disposent en-xire devant Verdun de fortes réserves t que le Kronprinz s'est fait envoyer récemment deux corps d'armée (80.000 tommes) entièrement frais. Les pertes demandes dans les assauts en formation serrée ne sont plus non plus aussi fortes ju'au début, parce que le grand étai-major fait procéder maintenant à l'arrière avant chaque effort, à des manœu-rres d'assaut sur des positions préparées à l'arrière et ressemblant aussi parfaitement que possible à celles à enle-ter. Et ce n'est que lorsqu'une coordi-nation parfaite des mouvements prévus est obtenue et que chaque homme sait exactement quelle est la tâche qui lui est dévolue, que les troupes exercées sont transportées sur les lieux du combat et que l'assaut est déclanché. Cette préparation mécanique est bien conforme à la mentalité allemande mais elle évite les flottements résultant du manque d'initiative du soldat germanique et, comme on l'a vu à Vaux et à Thiaumont, elle donne de bons résultats. Ce sont toujours les rudes Bavarois qui sont à la tâche dans ces besognes difficiles. Il résulte de renseignements officieux que lors de l'assaut de Thiau-nont, le 23 juin, les troupes de choc fuirent empruntées à neuf divisions différentes, y compris l'équivalent de deux Avisions entièrement fraîches (40.000 hommes), le 103e l'infanterie, le 1er chasseurs alpins bavarois et la 2e brigade du Illme corps bavarois. Des 237 ^taillons allemands en ligne entre Avo-c°urt et Saint-Mihiel, 70 sont bavarois, ^ns la zone le plus dure — Thiaumont, îavannes et Fleury—les troupes bavaroi-F représentent près de cinquante pour Wnt des effectifs ennemis, à savoir 33 «taillons sur 70. Et cependant la Ba-!"ere ne représentait avant la guerre que J dixième partie de la population allemande.^communiqué britannique ne fait plus tat du bombardement général du front Pres-Somme, et le communiqué alle-mand ne parle que d'un feu " particuliè-'Çnient violent " des deux côtés de la ri-'We qui sépare les Français des An-«ars et constitue donc un point vulnérable de la ligne des Alliés dans l'ouest. ne attaque allemande a été repoussée iPrÇs du canal Ypres-Menin, au sud du h* an*. Pour le reste, on ne signale que s opérations heureuses de nombreuses •!;!j°UI''es an§flaises effectuant de courts s sur les tranchées allemandes, des glosions de mines et la descente de fokkers. (i''a situation en Russie n'a pas beau-JP changé. Dans le saillant de Lutsk lf(Me front de Kolki, 1' nnemi s'est con-Sl bombarder Boguslavka (sur la L,°'°d) avec son artillerie lourde, li ■ communiqué allemand, von aurait pris d'assaut les lignes S,;- au sud-ouest de Sokul (sur la prko c®Pturé "plusieurs centaines de buts "niers " et repoussé des contre-atta- En Galicie, l'artillerie lourde ennemie bombarde les lignes russes sur la moyenne Strypa. En Bukovine, dans la direction de Czernovitz, les Russes refoulèrent l'ennemi au delà de la Dudovetz, un tributaire de la Pruth. Les Allemands sont très actifs dans le nord. Ils ont tenté de prendre l'offensive à la tête de pont d'Uexhuell (sud-ouest de Riga) au nord du lac Sventen, au nord du lac Miadziol (sud de Dvinsk) dans la région de Slutsk (centre) et au sud-ouest de Lipsk, mais ils furent repoussés partout. Sur ce dernier point, ils réussirent à atteindre la rive de 1.1 Shara mais en furent délogés et durent réoccuper leur position ancienne. Le général Brusiloff publie un nouveau rel-'vé de ses prises. Entre le 4 et le 23 juin, ses armées ont capturé 4.031 généraux et autres officiers, 194.041 hommes (soit 198.072 prisonniers), 219 canons, 644 mitrailleuses, 196 mortiers à bombes, 146 wagons de munitions et 38 projecteurs.Les Italiens avancent toujours. Ils ont repris Arsiéro, traversé le torrent de Po-sina, le village du même nom et un certain nombre d'autres positions sur leur centre, ainsi que toute une série de positions en montagne sur leur droite, entre le plateau des Sept Communes et la frontière du Tren-tin. La cavalerie est entrée en action et poursuit l'ennemi sur le plateau même. Les Autrichiens se retirent rapidement et jusqu'à présent avec succès, car nos alliés ne font pas mention de prisonniers. On prévoit que tout le territoire italien occupé sera promptement libéré et que le général Cadorna passera bientôt à une offensive énergique qui évitera le retour d'événements dont l'offensive russe a très heureusement empêché von Hoefer de récolter les fruits. Le décret ordonnant la démobilisation générale de l'armée grecque a été promulgué mardi soir. Les journaux, américains publient les déclarations suivantes au correspondant de l'Associated Press par M. Sazonoff, ministre russe des affaires étrangères : " L'agitation suscitée par l'Allemagne en faveur de la paix, a dit M. Sazonoff, est absurde et hypocrite. L'Allemagne nous a attaqués à l'improviste, et main-nant qu'elle s'aperçoit qu'elle n'a pas réussi à soumettre l'Europe, elle voudrait faire retomber sur les Alliés la responsabilité de la prolongation de la guerre. En réalité, l'Allemagne cherche de cette façon à cacher sa vraie situation, qui est pitoyable. " Parler actuellement de paix est inutile pour deux raisons : parce que l'Allemagne n'ayant pas vaincu ne peut dicter des conditions et parce que les Alliés, n'ayant pas encore atteint la victoire complète à laquelle ils visent, veulent continuer la guerre. " La puissance de l'Allemagne s'épuise, tandis que la force des Alliés augmente de jour en jour, ainsi que le prouvent les événements de Verdun, l'avancement des Russes, la bataille du Jut-land et nos succès dans l'Asie Mineure. La guerre ne peut finir que d'une seule manière : l'évacuation des territoires occupés, avec l'acceptation de toutes nos conditions. " Accepter une paix prématurée signifierait manquer à nos devoirs envers la civilisation. D'un côté se trouve, en fait, la poigne de fer et la volonté du plus fort, de l'autre le droit de se développer librement d'après ses tendances nationales. " Nous n'avons jamais été plus solidement unis ni plus forts. " La paix est notre plus ardent désir, mais elle ne pourra pas être tant que le militarisme prussien a le dessus. " La crise alimentaire devient de plus en plus aiguë en Allemagne. Au lendemain de sa nomination à la dictature des vivres, M. von Batocki avait laissé pré-voir-qu'il allait être contraint d'imposer à l'Allemagne deux mois de privation de viande. Mais on ne parlait plus de ce projet. Voici qu'il revient sur l'eau. Le Congrès économique de Paris Paris, 27 juin.—Le cabinet, après examen du texte des décisions de la Conférence économique des Alliés, a signifié l'adhésion du gouvernement français à toutes les résolutions adoptées. Les comités commerciaux parlementaires des Alliés commenceront simultanément l'étude des travaux de la prochaine conférence interparlementaire cette semaine. Le bureau du comité français a noté l'influence que les travaux de la conférence récente ont déjà eu sur la politique économique des Alliés. Le programme de la prochaine conférence comprendra l'unification des questions soulevées pour la première fois devant les réunions interparlementaires à Paris et l'élaboration des mesures destinées à régler les relations commerciales entre les belligérants, et en particulier : 1) La défense de faire du commerce avec l'ennemi ; 2) L'exécution des contrats ; 3) Le recouvrement des crédits ennemis ; 4) Mise sous séquestre des biens ennemis ; 5) Règlements concernant les marques de fabrique ; 6) Défense d'importer ou d'exporter ; 7) Organisation après la guerre de traités de douane ou de commerce entre les Alliés ; contrôle des sujets naturalisés ; etc. L'internationalisation des lois pour l'indemnisation des pertes subies par la guerre formera l'objet d'une autre série de débats. La prochaine conférence décidera des principes uniformes concernant les descriptions frauduleuses de marchandises et les mesures internationales pour le contrôle des compagnies allemandes d'assurance, la revision de la convention de Bruxelles au sujet du trafic des armes et de l'alcool dans les colonies de l'Entente, et l'unification de la législation douanière. La conférence maritime inter-alliée se réunira à Paris en décembre en vue de décider les bases d'une union des services marchands des diverses nations alliées.— Reuter. Le manchot On a beaucoup ergoté sur la paralysie de l'empereur allemand. On a même été jusqu'à dire que sa main gauche était une main artificielle, ce qui est faux. La vérité, dit le Spectator, est que le bras gauche du kaiser est d'environ une dizaine de centimètres plus petit que le bras droit. Il est frappé de paralysie et occupe invariablement la position en angle droit, la main presque toujours ramenée vers la poitrine. Cette main elle-même est d'ailleurs anormale ; quatre des doigts, le majeur, le mineur, l'auriculaire et l'index sont soudés ensemble, le pouce seul reste libre et peut encore se mouvoir. Lorsque le kaiser veut tenir un objet de cette main, il est obligé de l'y introduire à l'aide de la main droite. Il tient habituellement dans la main gauche le gant q^ui appartient à la droite ; il y glisse aussi parfois un bâton de maréchal. La main paralysée est toujours gantée. L'empereur ne se sert de cette main que pour en dissimuler le plus possible le caractère pathologique. A table, elle garde toujours sa position d'angle droit et le kaiser ne se sert, pour manger, que de sa dextre. Son couvert est très spécial en ce sens que la fourchette est doublée d'un couteau qui lui est superposé ; ce couteau fonctionne par une simple pression, tandis que la fourchette reste immobile et maintient le morceau à découper qui reste fixé sur l'assiette A l'aide de cette fourchette spéciale Guillaume II peut aisément couper et manger ses aliments, pourtant il lui est impossible de couper lui-même une pomme, qui est son fruit favori. Son domestique, qui ne le quitte pas un seul instant pendant qu'il est à table, doit lui présenter le fruit épluché et taillé en huit morceaux Drêts à être mandés. Cologne sans légumes Cologne et Bonn avaient conclu un accord quant au prix des légumes. Mais les cultivateurs de la contrée rhénane refusèrent de livrer leurs légumes aux prix fixés et décidèrent la grève. Mardi dernier on ne vit aucun d'eux au marché et la population de Cologne a dû dîner sans " Gemtise ". Les rations allemandes Le Telegraaf d'Amsterdam apprend qu'un déserteur allemand appartenant au 8e corps a révélé que, depuis le 1er mai, la ration allemande n'est plus que de 200 grammes de viande, 300 grammes de pain, 30 grammes de beurre ou 40 grammes de fromage ou 50 grammes de confiture. Les naturalisés Le projet Viviani M. René Viviani, ministre de la justice, a déposé sur le bureau de la Chambre française un projet qui a pour but d'arriver à une application plus complète et plus efficace de la loi du 7 avril 1915, relative au retrait de la naturalisation accordée aux anciens sujets des puissances ennemies. En vue d'une procédure analogue en Belgique (et peut-être (?) en Angleterre ? ! ?) nous croyons devoir publier une analyse de ce projet important. Le garde des sceaux de France a voulu rendre à la juridiction civile la connaissance de faits qui lui ont toujours appartenu. Le Conseil d'Etat va donc se trouver dessaisi et la déchéance de la nationalité sera prononcée à la requête du procureur de la République, par le tribunal civil. L'article 1er définit ainsi les individus jugés indignes de la qualité de Français: En cas de guerre entre la France et une puissance à laquelle a ressorti un étranger naturalisé, celui-ci pourra être déchu de sa nationalité française lorsqu'il aura conservé la nationalité de son pays d'origine ou du pays dans lequel il a été antérieurement naturalisé. Sera réputé avoir conservé sa nationalité d'origine le naturalisé qui, depuis la naturalisation, aura, dans son pays d'origine, soit fait un ou plusieurs séjours, soit acquis des propriétés, soit participé à des entreprises agricoles, financières, commerciales ou industrielles, soit possédé un domicile ou une résidence durable et à l'égard duquel existeront en outre les présomptions précises et concordantes de la persistance de son attachement à ce pays. La déchéance sera naturellement obligatoire si le naturalisé a recouvré une nationalité antérieure ou acquis toute autre nationalité, s'il a porté les armes contre la France, ou s'il s'est dérobé à ses devoirs militaires, s'il a directement ou indirectement prêté aide à une puissance ennemie, soit en mettant obstacle aux mesures ordonnées dans l'intérêt de la défense nationale, soit en contrevenant aux lois, règlements et prohibitions édictés à l'occasion de la guerre. L'action en déchéance est intentée devant la chambre du conseil du tribunal civil du domicile ou, à son défaut, de la dernière résidence du naturalisé. Le jugement sera prononcé en audience publique.En cas de"défaut, le jugement est signifié à la partie défaillante ; si le naturalisé réside sur le territoire d'une puissance en guerre avec la France, la signification est remplacée par l'insertion d'un extrait au Journal officiel. Les voies de recours ordinaires sont réservées, mais avec une importante modification de délais et le droit d'opposition au jugement par défaut est supprimé pour interdire à l'intéressé l'emploi de moyens dilatoires. L'appel est interjeté dans les dix jours du jugement et la cour doit statuer dans le mois qui suit l'appel. Ce délai est augmenté si l'appelant réside en territoire ennemi. Le délai pour se pourvoir en cassation est d'un mois, l'affaire est portée directement devant la chambre civile. La déchéance peut être étendue à la femme et aux enfants mineurs ; dans le cas où ceux-ci ne Sont pas dénaturalisés avec leur père ils peuvent décliner la nationalité française. La prescription est de cinq ans après la cessation des hostilités. Le duel du Chancelier Il y a quelques jours, M. Kapp, directeur d'agriculture en Prusse, avait adressé à M. de Bethmann-Hollweg un cartel que le chancelier a refusé d'accepter. A la suite de ce refus, M. Kapp a publiquement provoqué le chancelier allemand par la voie de la presse, en l'accusant d'incapacité et de faiblesse. Par ailleurs, M. Kapp prévient M. de Bethmann-Hollweg qu'il prendra ultérieurement des mesures pour obliger son adversaire à lui donner satisfaction. On se souvient que c'est l'auteur d'une des deux brochures dont le chancelier s'est plaint amèrement devant le Reichstag comme d'une attaque injustifiée contre sa politique et son caractère, et qu'il a dénoncée comme campagne poursuivie à l'instigation des conservateurs.M. de Bethmann-Hollweg, dans le même discours, avait parlé encore avec indignation d'un autre pamphlet anonyme. Le Vorwaerts en révèle aujourd'hui le titre ; c'est Das Deutsche Reich auf dem Wege zur geschichtlichen Episode (l'empire allemand en voie de devenir un épisode historique), par " Junius Alter qui déclare représenter les idées d'un groupe de Berlinois bis-marckiens.La Weser Zeitung donne quelques détails complémentaires sur les brochures hostiles au chancelier, qui forment déjà une petite littérature. Le professeur Hans von Liebig, de l'université de Giesssen, a publié à la fin de 1915 deux pamphlets " confidentiels " contre le Système B... (Bethmann). Il y a eu de plus une collection de 13 lettres, dont la cinquième a un " supplément ", par " un officier de marine ", qui sont une critique amère de la politique du chancelier et en particulier de sa faible politique étrangère. L'intrigue pacifiste La poste sous-marine du Kaiser Il est à présent certain que la correspondance que le sous-marin allemand " U 35 commandé par le capitaine von Arnault, a amenée à Carthagène, de la part du Kaiser, et destinée au roi Alphonse, était uniquement consacrée aux efforts pacifistes allemands. Ces documents, dont une partie devait être remise au prince Ratibor, sont d'une importance si grande, dit le journal espagnol El Mundo, qu'ils justifient la nécessité, éprouvée dans certains milieux, que ce-, documents, ou bien parviennent à leur destination, ou bien disparaissent avec ceux qui en étaient chargés. Un des documents était une lettre de remerciements destinée au roi Alphonse ; il y en avait une deuxième et une troisième. Ces deux derniers étaient les plus importants ; leurs termes exacts nous sont inconnus, continue l'organe de Madrid, mais la question qui y est traitée est très intéressante. Les v Empires' centraux acceptent le roi Alphonse comme médiateur de paix, dans la supposition que les propositions viennent des Alliés, et que ces derniers acceptent ce que l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie considèrent comme indispensable pour décider la suspension des hostilités. Quelles sont ces conditions ? Nos informations à ce sujet, et sur la véracité desquelles nous insistons, nous permettent d'affirmer que le critère des Empires centraux n'est pas inflexible. Leurs demandes sont en deux séries. L'une contient ce que l'on pourrait appeler leurs demandes maxima, l'autre les demandes minima. Dans l'une de ces séries de conditions figure comme essentielle la restauration des colonies allemandes et la libération de la Belgique, mais seulement à la condition que l'établissement de fortifications d'un caractère permanent ou semi-permanent à une certaine distance de la frontière allemande soit prohibé. Quant aux autres conditions extrêmes, ajoute El Mundo, dont l'Allemagne considère l'acceptation comme nécessaire pour la fixation des conditions de paix, nous ne pouvons encore rien dire de concret. Nous pourrons probablement nous en assurer, en dépit du secret très naturel qui entoure tout ce qui a trait à la mission du " U 35 "à Carthagène. Un appel des socialistes belges Les socialistes belges résidant en France et qui ont à leur tête quelques députés, ont constitué une union qui vient de tenir à Paris son assemblée plénière. Ils ont signé un ordre du jour par lequel les socialistes belges : Affirment à nouveau, fidèles en cela aux résolutions des congrès socialistes internationaux tendant au respect des nationalités, leur volonté de contribuer de tout leur pouvoir à la lutte pour la libération du territoire belge ; Déclarent s'opposer à tout traité de paix ne reconnaissant pas l'absolue indépendance politique, économique et militaire de la Belgique ; réprouver toute idée de conquête territoriale ; protester contre la propagande annexionniste menée par certaines personnalités sans mandat ; Estiment qu'il est indispensable, pour assurer la cohésion de l'armée et maintenir 1 enthousiasme nécessaire pour reconquérir 1 indépendance nationale, que le gouvernement belge assure à tous les soldats le respect de leur opinion politique et philosophique et garantisse leurs droits et la réparation des dommages qu'ils auront subis ; Demandent à cet effet : 1° le respect de la liberté de conscience au sein de l'armée ; 2° la défense des soldats devant les conseils de guerre ; 30 la création immédiate d'une caisse nationale chargée d'assurer, en toute équité et dignité, aux veuves et orphelins des soldats, aux militaires réformés pour mutilation, blessure ou maladie, aux femmes et enfants de soldats en activité de service une rente ou allocation leur permettant de vivre. Ainsi parle Joffre Le général Joffre ne fait pas de phrases. Lorsqu'il inspecta les troupes anzacs en France, leur général s'attendait à un compliment sur le physique remarquable de ses hommes. Il l'eut. " Pour vos troupes, déclara le grand Français, il vous faudra approfondir toutes les tranchées de vingt centimètres."— La célèbre bijouterie Christie's, de Londres, a vendu un collier de trois rangées de 193 magnifiques perles pour £ 24.000 (600.000 francs) ce qui constitue un record. Les experts avaient estimé le collier entre £ 10.000 et jQ 20.000. Le collier le plus précieux vendu jusqu'ici a fait £ 22.000 (550.000 francs). Le fameux collier de Mme Humbert avait été vendu à £ 10.000.

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