La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 02 Fevrier. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/bc3st7fs84/
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The Newspaper for Belgians LA MÉTROPOLE EONE PENNY ffROST ! CINQ CENTIMES flOLLANDE: VIJF CENT ffilHENTî DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENT ; 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. 25" ANNEE SAMEDI 2 FEVRIER 1918 No. 33 fciA a-ttjaLNDE aUBRRE [Les buts de guerre de Lord Lansdowne ( I Von Hertling et ses grévistes |M. Henderson et les métallurgistes anglais I II faut continuer à observer la plus •rande réserve au sujet des nouvelles Relatives aux grèves allemandes dans l'organisation desquelles, après ce qui j'est passé en Autriche, on peut soup-lonner à bon droit la main du gouverne-Dent, désireux de favoriser des mouve-nents semblables — non " disciplinés " «ux-là ! — dans les pays de l'Entente. ;; cette hypothèse est exacte, le comte iertling joue évidemment un jeu dange-eux, car, même en Allemagne, on ne net pas impunément en branle les organisations ouvrières... Les dernières nouvelles d'Allemagne «ndent cependant à montrer que si le [ouvernement se sert des grèves et essaie de les " canaliser ", on ne peut leur iénier une certaine spontanéité, ou peut-Stre une extension plus grande que celle |ui aurait été " projetée Il est diffi-:ile d'expliquer autrement l'extrême rigueur de la censure allemande, la sup-iression de plusieurs journaux, les "meures" qu'on dit avoir été prises contre illes organisations ouvrières et contre leurs chefs, et surtout les assurances officieuses, contredites par les nouvelles i' fraudées", que le mouvement ne s'étend pas et que de nombreux ouvriers ont repris le travail. Dans les milieux socialistes de Berlin, >n prétend au contraire que les grèves îontinuent à gagner du terrain, qu'elles mbrassaient mercredi toute l'agglomération berlinoise et qu'elles s'étaient Stendues à Hambourg et même à Nurem->erg, où il y a de nombreuses usines à nunitions fabriquant les petites pièces. )n dit ausisi que plusieurs mines de la Vestphalie ont dû interrompre le travail. ■a Gazette rhénane-westphalienne publie tn télégramme de Berlin, daté de mercredi, disant que la grève continue à 'étendre, quoique moins rapidement que a veille, et que les grandes usines à mu-Initions de Munich sont arrêtés. D'après la Gazette de Francfort, le mouvement Eirait fait long feu à Nuremberg et à ortmund et n'aurait pas réussi à in-lencer le bassin industriel de la Haute lésie, où les ouvriers polonais auraient fusé leur participation. A Hambourg, îst surtout la situation du ravitaillent, fort critique dans cette ville depuis longs mois, qui serait le mobile prin-)al de la grève. Les ouvriers y deman-nt la paix pour avoir du pain. Cette at-ude est confirmée par un compte rendu ■l'une réunion des grévistes des chantiers Vuloan, publié dans le Hamburger W-cho. On annonce de source officielle ■ue les autorités militaires ont proola-l'état de siège à Hambourg, Altona |pt Wandsbeck. I U gouvernement maintient son attitu de à l'égard des grévistes; il se déclare ■wêt à conférer avec les députés socialis as, mais il refuse d'avoir affaire avec Jes ouvriers aussi longtemps qu'ils maintiennent leurs demandes politiques. On Bit que les autorités militaires de Berlin .0nt " supprimé " le " soviet " de cette ■l''e dont nous avons parlé hier, et cela Ruoique six députés socialistes, dont ■rois majoritaires, en fissent partie. p Sekm ie correspondant berlinois du molitiken die Copenhague, les autorités B^' itaires de Berlin ont prohibé tous Jieetings politiques et grévistes. Un ■r.and nombre de meneurs socialistes au-®ienL été'arrêtés dans plusieurs villes. V après cette source, la grève s'éten-encot"e. Il y aurait 700.000 grévis-ps a Berlin, dont 580.000 femmes. D'au-■e part, le gouvernement rappellerait '®s armes, à Berlin, à Spandau, à '. a Nuremberg et à Hambourg les istes qui se montrent les plus actifs. I ^e.,n est Pas seulement l'Allemagne ■ e agitation gréviste travaille. Com-E nous l'avons fait prévoir, les ou-■r,rs métallurgistes anglais se rebiffent à+. -.r aPplication de la nouvelle loi mire t ' ' . ^ sUrtout contre la décision du di-B ei,r c'u Recrutement de les placer, au point de vue des négociations, au sujet de cette application, sur le même pied que les autres organisations ouvrières. Le gouvernement et les métallurgistes étant également butés dans leur attitude, M. Arthur Henderson, l'ancien ministre labouriste gagné aux socialistes minoritaires après son voyage à rétrograde, vient d'adresser au gouvernement un appel qui s'applique cependant aussi aux ouvriers et qui plaide en faveur d'un compromis. M. Henderson prie le gouvernement d'accorder aux métallurgistes leur demande d'une conférence séparée avec le directeur du Recrutement, les ouvriers ne cherchant pas à établir une nouvelle procédure, mais seulement à assurer la continuation d'une pratique instituée par M. Lloyd George lui-même. D'autre part, il fait appel aux ouvriers pour qu'ils se rendent compte de la gravité de la mesure qu'ils ont prise en menaçant le gouvernement d'une grève s'il ne déclare pas un armistice et s'il n'entre pas en négociations avec les Centraux. Des mesures précipitées de ce genre pourraient détruire, dit-il, l'unité de volonté et de but des ouvriers qui est à la veille de s'étendre à tout le prolétariat inter-allié par la'conférence de Londres du 20 février. La déclaration de M. Henderson révèle l'influence grandissante, parmi une certaine section du labour britannique, d'une minorité active, pacifiste et défaitiste, qui n'accepte même pas les buts de guerre du prolétariat britannique que M. Lloyd George a fait siens et qui veut la paix à tout prix ! Il faut espérer que la sagesse de la masse ouvrière saura contrecarrer victorieusement cette agitation néfaste. Dans cet ordre d'idées, il faut noter qu'au cours d'une manifestation où le "gratin" du pacifisme défaitiste anglais a remercié Lord Lansdowne de sa lettre retentissante, celui-ci a procédé à une "revision" intéressante de son point de vue; il admet aujourd'hui que "le système international doit être dans une condition de stabilité naturelle pour commencer", ainsi que le système de la libre disposition des peuples. Un système national de rationnement englobant tous les systèmes partiels en existence sera établi en Angleterre en mars prochain. Il ne s'appliquera provisoirement qu'aux graisses (beurre et margarine compris) et à la viande. Tout est oalme sur les fronts. ■ u u Un raid aérien sur Paris Soixante Gothas — 226 victimes Après Londres la Ville Lumière a reçu dans la nuit de mercredi à jeudi la visite des aviateurs ennemis sur une échelle peu ordinaire. Vers onze heures et demie, soixante gothas venus en escadrilles de dix " traversèrent les lignes au nord de Compiègne et atteignirent Paris volant à une très grande hauteur, favorisés par la clarté de l'atmosphère ". Plusieurs bombes furent jetées dans les faubourgs. Les pirates parvenant ensuite à1 survoler Paris, principalement sur la rive droite de la Seine, y accomplirent leur oeuvre de mort faisant un grand nombre de victimes parmi les femmes et les enfants. De nombreuses personnes firent preuve d'imprudence en ne cherchant pas à s'abriter. D'après Jes rapports officiels il v aurait 36 morts et 190 blessés. De nombreux bâtiments dont des hôpitaux ont été endommagés par les bombes que l'on évalue à une centaine et qui comprenaient des torpilles aériennes d'un poids de 150 à 200 livres, ainsi que des bombes explosives et incendiaires.Au premier signal, soixante aviateurs français prirent les airs et attaquèrent les avions ennemis. Au bout de peu de minutes des escadrilles de défense parvinrent à rejoindre les patrouilleurs ; l'ennemi perdit un de ses appareils au cours d'un combat aérien qui eut lieu au-dessus de Chelles. Le nouveau '"ministère" des Flandres t Les sept traîtres du Conseil des Flandres se seraient promus ministres de la Flandre avec siège à Bruxelles. C'est là une sinistre comédie dont, comme nous l'avons dit hier, il convient de ne pas plaisanter. Sans doute, les farceurs du Conseil des Flandres ne représentent rien à aucun point de vue, nous le savons. Il sera peut-être malaisé de le faire admettre aux autres. Les Auguste Borms, les Dumon, les Lambrechts, les Pierre Tack, les Joseph Van den Broeck, les Emile Verhees et lès T. Verxiieuwe n'ont jamais joui d'aucune autorité dans le mouvement flamand et les voici ministres flamands ! Comme le dit le XXe Siècle, oela s'est passé, sauf les mitrailleuses, à la façon de Pétrograde, où MM. Lénine et Trots-ky se sont nommés eux-mêmes ministres et seigneurs de toutes les Russies, sans le moindre souci du suffrage populaire. Tout le monde sait que cette opération s.'appelle, en allemand, la libre consultation des peuples opprimés... En attendant les mesures que ne manqueront pas de prendre les représentants autorisés du mouvement flamand pour déjouer la manœuvre allemande renouvelée de celles de la Pologne, de la Li-thuanie et d la Courlande, voyons par quelles sujétions abjectes les Verhees et les Borms ont passé. Nous avons parlé de la visite faite le 15 janvier à Bruxelles par Herr Wallraf, sous-secrétaire d'Etat à l'Intérieur. Voici le texte de l'adresse qu'à cette occasion les sept judas lui ont présentée et que reproduit la Gazette de Francfort du 20 janvier : Votre Excellence foule le sol de notre pays dans un moment important pour nous. Soutenu par la volonté exprimée par Sa Majesté l'Empereur d'Allemagne que le libre développement de la Flandre doit être assuré, soutenu par l'efficacité évidente de la séparation administrative et s'appuyant sur la volonté inébranlable du peuple flamand de ne pas soumettre de nouveau sa vie nationale au joug français, le conseil attend l'heure qui doit apporter au peuple flamand son indépendance et au conseil lui-même le renforcement de sa propre position. Nous espérons donc avec grande confiance que des décisions seront bientôt prises qui nous donnent des assurances concernant notre sort et qui ne laissent aucun doute, ni à nos amis, ni à nos ennemis, que l'Allemagne respectera et protégera l'autonomie de la Flandre. Nous adressons à Son Excellence la prière respectueuse et pressante d'intervenir auprès du gouvernement de Sa Majesté impériale et auprès des représentants du peuple allemand, pour qu'une décision soit prise, qui justifie la confiance et les espérances de notre peuple. Tous ceux qui connaissent notre peuple vous confirmeront avec quelle vigueur s'annonce le renforcement d'une volonté nationale flamande. Les milliers de gens qui, dans des réunions, exigent les droits de leur race, de leur langue et de leur liberté, ne représentent qu'une partie de ceux qui, dans leur for-intérieur, formulent la même exigence, qui se taisent, parce qu'ils sont obligés de se taire, mais qui ont également les yeux fixés sur les décisions imminentes, attendant et espérant également leur heure. Que les circonstances qui ont conduit Votre Excellence en Flandre soient de bonne augure pour nous." A cette adresse de bienvenue, le secrétaire d'Etat a répondu : En vous exprimant les remerciements que je vous dois pour vos paroles, pleines de confiance, je ne m'adresse pas à des étrangers, mais aux représentants d'une race étroitement apparentée à nous autres Allemands. Le peuple qui a produit un Memling et un Rubens, dont Conscience nous a raconté dans notre jeunesse la soif de liberté et le coupage à toute épreuve, est bien près, comme sentiment et comme pensée, de notre esprit et de notre cœur. C'est pourquoi le fait que c'est justement la victoire des armes allemandes qui ouvre au peuple flamand le chemin de la liberté, nous remplit de joie. C'est v.ous, messieurs, qui, en votre qualité de chefs de votre peuple, avez brisé les chaînes du lien flamand. Vous avez entendu de la bouche du chancelier allemand l'accueil sympathique qu'a rencontré l'autonomie que vous avez choisie vous-mêmes. Vous êtes en train d'édifier cette autonomie et de rallier d'autres milieux flamands autour de votre bannière de liberté. Ce que le baron von Bissing, qui n'a pas été oublié, a commencé conformément à la volonté de notre Souverain Empereur, est continué énergique-ment par le nouveau gouverneur, le baron von Falkenhausen, avec une claire vision des buts à atteindre. Un nom suffit à symboliser la route suivie . l'Université flamande de Gand. Et ainsi, je l'espère et j'y compte fermement, la Flandre redeviendra ce qu'elle fut jadis; un pays sur le sol fertile duquel fleuriront l'art et la science et qui produira des hommes qui Le bout de l'oreille de l'"Opinion wallonne" L'Opinion wallonne, que publie à Paris M. Raymond Colleye de Weerdt, directeur de l'Intransigeant belge, n'offrait _ cette caractéristique, jusqu'ici, que d'être trop française aux yeux de beaucoup de Wallons et même de beaucoup de Français. Ceux-ci ont trop d'esprit pour ne pas être gênés par des effusions excessives. A crier trop aux gens: "Je vous aime, je suis de votre famille, aimez-moi", on donne l'impression du factice. Ce factice, nous le sentions à chaque ligne des articles de M. Raymond Colleye de Weerdt, directeur de l'Intransigeant belge. Les Wallons distingués .qu'il parvint à grouper autour de son organe commenceraient, dit-on, à s'en apercevoir. Un incident récent et ennuyeux entre M. Raymond Colleye de Weerdt et notre confrère M. Louis Piérard nous apprend que le directeur de l'Intransigeant belge — pardon, de l'Opinion wallonne — aurait, en Hollande, été approché par des Allemands. Pourquoi ? Pour mener cette campagne ultra-francophile? M. Raymond Colleye de Weerdt se dé-j fend et M. Louis Piérard ne précise pas. Aussi attendrons-nous plus de renseignements avant de nous prononcer. Mais une chose est acquise : l'Opinion wallonne dépasse le but qu'elle s'est as-! signé en poussant au rapprochement des ' Français et des Wallons. Elle fait trop de zèle. Bref, pour tout dire, si elle agissait pour compte de l'Allemagne, elle ne | ferait pas autre chose. Et nous ajouterons qu'en manifestant un émoi singulier à l'idée du rapprochement économique anglo-belge, M. Raymond Colleye de Weerdt confirme nos inquiétudes. Il s'effare à l'idée que,'dans notre pays détruit, des marchandises anglaises pourraient entrer. Il ne voit pas les avantages que nous pourrions recueillir en échange; mais — ma foi — s'il avait peur de ne pas voir les marchandises et la concurrence allemandes entraver notre relèvement, il ne parlerait pas autrement... Nous espérons qu'il sera un peu de notre avis après réflexion. o—o Les enfants belges en Hollande D'un journal hollandais ces détails sur l'arrivée à Rosendael (Hollande), le 15 janvier 1918, d'un train d'enfants belges et français envoyés en Hollande pour y faire une cure; de suralimentation : Aujourd'hui est arrivé ici un long train amenant des fillettes et des garçonnets français et belges. Beaucoup d'enfants étaient à bout de forces. Rien d'étonnant à cela, nous sommes mardi midi et certains d'entre eux voyagaient depuis vendredi, notamment, ceux qui venaient des Ardennes. Ils ont logé à Charleville, à Tournai, où il couchèrent sur la paille. Ils quittèrent cette ville, hier spir, passèrent la nuit dans le train et furent débarqués à Bruxelles, à minuit, pour y consommer de la soupe ; mais, bien qu'ils eussent faim, presque tous refusèrent le potage ; ils quittèrent la capitale belge à cinq heures du matin. Des délégués du Comité français de plusieurs villes, des fonctionnaires de la légation française, le Comité " Santé à l'Enfance " de Rosendael étaient là pour recevoir les jeunes exilés. Le même train amena aussi environ six cents enfants belges, venant de Bruxelles et des faubourgs, d'Anvers et des environs, de Saint-Nicolas, de Charleroi, etc. Tous ont meilleure mine que leurs compagnons de détresse français, mais nous observons, cependant,- chez eux, un recul physique plus sensible que chez les enfants des précédents convois ; il ne peut en être autrement puisque la guerre pèse toujours plus lourdement sur la pauvre Belgique. Les petits hôtes belges aussi ont été reçus avec cordialité et ils manifestèrent leur satisfaction pour les soins qui leur furent donnés et qui leur ont manqué si longtemps. o—o L'affaire Caillaux M. Briand, ancien président du conseil, fut interrogé mercredi après-midi par le capitaine Bouchardon, magistrat instructeur, au sujet du voyage de M. Caillaux en Italie et des entrevues qu'il eut avec des personnalités italiennes.luttent et sortent victorieux du combat pour la liberté. Ils ne le dompteront pas. Le fier Lion flamand! Vive la Flandre ! La terreur en Belgique Nouvelles condamnations D'après les Nouvelles, la terreur se fait de plus en plus sentir en Belgique. Quarante-deux personnes viennent d'être arrêtées à Bruxelles parmi lesquelles : MM. Paul Lambert, un grand industriel français de Chauny, de nationalité française; Ed. Laguerre, fils du député français, et Merens, directeur des usines à gaz d'Ixelles. Le bourgmestre d'Alost a été condamné à trois mois de prison parce que des armes cachées avaient été trouvées dans la Ville. A Gand, go notables ont été pris comme otages pour assurer l'exécution par les habitants de travaux militaires ordonnés par les Allemands. A Liège, un Belge nommé Wery, ainsi qu'un ancierî gendarme et un Hollandais du nom de Paulussen ont été condamnés à mort, tandis que les deux frères Delsemme, industriels à Liège, ont été condamnés aux travaux forcés à perpétuité. La femme Paulussen a été frappée d'une peine de douze ans de prison. o—o Au Conseil économique Constitution définitive du Comptoir National Le Conseil économique belge s'est réuni le 30 janvier à Paris sous la présidence de M. Cooreman, ministre d'Etat, remplaçant M. Poullet, ministre des Affaires économiques, indisposé. La lecture a été donnée du télégramme de M. Poullet exprimant ses regrets de ne pouvoir assister à la séance et annonçant la constitution définitive de l'organisme d'achats dénommé Comptoir national pour la reprise de l'activité économique en Belgique. M. Segers, ministre des Chemins de fer, Marine, Postes et Télégraphes, a fait un exposé des études et travaux entrepris par son administration en vue de la restauration des chemins de fer en Belgique. Le Conseil a ensuite décidé à l'unanimité de constituer dans son sein une commission des transports. o—o Un congrès économique franco-américainUn congrès économique se tiendra à Lyon, du 1er au 15 mars, entre commerçants américains et commerçants français et alliés qui étudieront les moyens propres à assurer le développement des relations économiques entre les deux continents. Les légations du Brésil, de l'Argentine, du Chili, du Mexique, de Panama, de Costa-Ri-ca, de San-Salvador, du Nicaragua, de l'Uruguay, de l'Equateur, du Guatémala, des Etats-Unis, ont déjà fourni- les renseignements propres à faciliter l'établissement d'un programme de réalisations économiques. Le congrès, qui doit avoir un caractère essentiellement pratique, aura à étudier : i. L'amélioration des moyens de transports, soit pour lps voyageurs, soit pour les marchandises; 2. l'amélioration des institutions de crédit et des procédés de représentation commerciale ; 3. La recherche et l'utilisation des matières premières et des capacités industrielles de chaque pays; 4. l'échange des produits manufacturés. U V Un livre blanc du Vatican Rome, 31 janvier. —■ Le livre blanc que le Vatican compte publier paraîtra probablement au printemps. Il contiendra, outre les documents diplomatiques publiés depuis le début de la .guerre, un rapport des efforts tentés par le Pape en vue de hâter la paîx ainsi que des démarches faites par le Saint Siège pour l'échange des prisonniers blessés et civils et pour Je soulagement des souffrances de la population des territoires occupés. '— Reuter. On attaque l'antre des zeppelins Zurich, 30 janvier". — Un télégramme de St-Gall rapporte de aRosenberg, sur le lac Constance, qu'une formidable explosion accompagnée de coups de canon fut entendue à Friedrichshafen mercredi à deux heures du matin et que l'on aperçut au même moment une colonne de feu s'élevant à une hauteur considérable. Le télégramme ajoute qu'il est probable qu'une attaque aérienne aura été effectuée contre les chantiers des zeppelins. — Reuter. LA METROPOLE EST EN VENTE CHEZ : : M. E. J. BLOGG : : 110, BRIXTON HILL S.W.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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