La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 15 Fevrier. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/mp4vh5dj3q/
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The Newspaper for Belgiarm LA MÉTROPOLE ONE PENNY •JROirr: cinq centimes Hollande : vijf cent coktinent : dix centimes PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Ckiacery Lane, W.C.2 —- Téléphoné : Holfeorra 212. ABONNEMENT ; lgmois, 3|sh.j|; |[3Jmois, 9 sh. 25MB ANNEE VENDREDI 15 FEVRIER 1918 No. 46 LA GRANDE GUERRE I Activité sur le front occidental La situation de la Roumanie I Les Polonais rompent avec l'Autriche ■ Une dépêche de New-York à l'Agence Mndonienne Exchange Telegraph Com-Many dit que, d'après des avis de Was-Mington, l'ambassade roumaine (améri-^■ine?) à Jassy déclare que la Roumanie Ht tient aucun compte de l'ultimatum al-^■mand qui a expiré depuis samedi der-Hier et qui demandait des négociations Hepaix immédiates. "La Roumanie, dit Ha dépêche, a répondu qu'elle vivrait ou ^Bourrait avec la cause des Alliés." ■ Il faut accueillir oette nouvelle avec ré-^ftrve, non seulement en raison de sa M>urce, mais encore à cause de son im-Mœision. Il est fort douteux que dans la situation présente et en pleine crise Ministérielle, la Roumanie prenne des dé-Msions aussi sensationnelle qui ne pourraient guère s'accorder, semble-t-il, avec Ha chute du cabinet alliophile et interventionniste de M. Bratiano. La posi-Bon de la Roumanie est extrêmement dé-Hcate et c'est mal connaître les hommes ^■Etat roumains qui n'appartiennent pas Mu parti de M. Bratiano et ignorer touffes les influences qui travaillent que de Hur prêter des gestes aussi caractéristi- ■Du reste, on dément maintenant de ^■urce allemande qu'il y ait jamais eu |Ultimatum à la Roumanie. Le maré-Mackensen aurait simplement négo-àla suite de la conclusion de la paix ^■ipaffe avec l'Ukraine, la prolongation • l'armistice sur le front roumain. D'au-part, le Berliner Tageblatt dit que Hbiit en évitant de donner à leurs deman-■es la forme d'iun ultimatum, les Cen-^■aux ont prié le gouvernement roumain Jassy d'entrer en négociations de paix eux et ont fixé lie 13 février com-m dernier délai pour la réception d'une ^■ponse. La Gazette de Francfort pa-vouloir laisser entendre que la Rou-Mlanie consent à négocier, mais que les Hpérations diplomatiques ont été retar-M('s Par 'a démission de M. Bratiano et H fait que le général Averescu n'a pas Bicore pu constituer son ministère. ■Les Centraux multiplient du reste leurs H,ances et leurs promesses officieuses à lia Roumanie, quitte, bien entendu, à les Htirer au irnoment psychologique et à rç-Hmmerôei' l# coup de Brest-Litovsk. HGe dépêche d'AfriSterdam dit que la M^garie a denîârtdé officiellement aux He'n'raux qu'elle pû Conserver la Dobrud-H ':t déclare qu'elle ne Voyait pas d'ob-■ct'on à la cession de la Bessarabie à H Roumanie. L'Allemagne1 et l'Autriche ■paient accepté en principe cette" propo- M^e Lokalanzeiger, qui reflète souvent H' vues de la Wilhelmstrasse, publie cet ordre d'idées une interview le ministre d'e Bulgarie à Berlin, qui * are carrément que ce pays acoepte-H marché avec plaisir. "Cette solu-H.n Se justifierait historiquement et les Minces centrales ne feraient pas d'ob-HJ'on à un plan qui contribuerait à ré-■Jta lf"'a trancîUl^^t^ ( ?) dans les Bal- Bâtons que les Bulgares comme les i0lJmains préparent cette solution. Une ■délégation " dobroudjienne a été reçue b ® par le prince-héritier Boris et par » m'nistres d'Allemagne et d'Autriche, ■<quels elle >a demandé la réunion de la Pwoudja à la Bulgarie. Elle fera des n1 '?rches semblables à Vienne et à R™r|n. D'autre part, la Roumanie "pro-la Bessarabie1 "autonome" et la ublique indépendante" de la Molda-I lui "ont fait appel" au gouverne- ■ ? roumain pour la protection des in- ■ K ,'eurs nationaux contre les ex-L, .^vistes. A cette fin, les troupes ■"naines ont considérablement étendu ■r ront et occupé Kitchineff et d'au- i lieux. agitation politique reste considérable «magne. On y tient conférence conférence. Mercredi encore, Hert-'^iihlmann ont eu un long échan ge de vues avec Hindenburg et Luden-dt>rff au grand quartier général et des courriers urgents ne cessent de faire la navette entre Berlin et Vienne. Il est difficile de savoir ce qui se brasse dans ces parlotes. Elles ne sont probablement pas étrangères cependant au fait que, d'après ce qu'on dit, le "vieux jésuite", pour employer une expression qui a fait quelque bruit dans le monde, prendra la parole au Reichstag le 21 février pour y parler au sujet de la paix séparée" avec l'Ukraine et la situation russe et aussi, peut-être — oar on ne sait jamais — pour y répondre au dernier discours du président Wilson, de M. Lloyd George et de M. Orlando. Un "débat général" aurait lieu ensuite. La presse populaire allemande accueille avec joie l'abdication militaire de Trotsky, mais les organes posés se montrent plus circonspect. La Germania déclare que la situation n'a guère changé et que la parole reste au canon. Les Neueste Nachrichten ajoutent que le commandement supérieur ne supportera pas que Lénine et Trotsky se moquent de lui et que les officiers (?) russes continuent leur propagande révolutionnaire parmi les troupes allemandes. La Gazette de Westphalie déclare oarrément que le geste de Bronstein n'est qu'une rodomontade et que l'Allemagne est toujours en guerre avec la Russie. Gare à Pétrograde... au printemps ! En Autriche, le fait que le traité de paix séparée avec l'Ukraine attribue à la nouvelle république le gouvernement de Cholm, qui est incontestablement polonais, a provoqué la défection du groupe polonais, qui a passé brusquement du côté de l'opposition. Le Club polonais a rompu toutes relations avec le gouvernement et celui-ci se trouve donc maintenant en présence d'un bloc solide composé des Tchèques, des Polonais et des Ju-go-Slaves, avec, pour tout appui, les partis allemands et magyars. Aussi parle-t-on déjà de la démission du comte Czer-nin. En Pologne occupée, la nouvelle de 1' "annexion" de Cholm par l'Ukrai- j ne a provoqué une vive émotion. Le "gouvernement" polonais serait à la veille de démissionner. En Pologne au- I trichienne, des manifestations silencieuses s'organisent. A Cracovie, les boutiques sont fermées et on a hissé partout le drapeau noir. | Le front occidental est plus actif. Les 1 Canadiens ont fait deux grands raids, , l'un près d'Hargicourt (Saint-Quentin), l'autre près de Lens, détruisant plus de vingt abris, faisant de nombreux prisonniers, dont Un officier, capturant des mitrailleuses et un mortier de tranchée. Les Allemands, de leur côté, ont ocoupé temporairement deux petits postes près de Passchendaele. Le raid britannique aérien sur Offen-burg a eu beaucoup de succès. Les aviateurs obtinrent plusieurs "buts" sur la gare et le rail et il y eut plusieurs explosions près des casernes. Des incendies éclatèrent dans la ville. Les Aile- ' mands ont bombardé Nancy par la voie des airs, tuant trois civils et en blessant cinq. Les Autrichiens ont de nouveau attaqué dans le secteur du Col Caprile, près de la rive orientale de la Brenta. Leurs attaques furent repoussées, avec perte de prisonniers. Le front britannique en Italie a été "considérablement" étendu à l'est de la crête de Montello, le long 1 die la Piave, jusqu'à plusieurs milles à l'est de Nervesa. M. Orlando, premier ministre italien, a déclaré à la Chamhr que les accords conclus à Versailles mon- , trent la cohésion étroite de toutes les forces alliées sur le front occidental, ainsi ; que la liberté et la responsabilité du com-mendement sur chaque front. La statistique sous-marine de la semaine dernière reste dans la moyenne, avec une légère augmentation. Elle com- La visite des Souverains belges 1 au front italien Le Giornale d'Italia écrit au sujet de la visite des souverains belges au front italien : L'identité de vues des gouvernements belge et italien est la consécration de la très grande affection des Italiens pour les Belges et ne peut que rendre toujours plus intimes les rapports entre les deux peuples et plus; cordiales les relations entre les deux dynasties.- La visite du roi et de la reine de Belgique à nos souverains, à nos soldats, est la plus solennelle manifestation de solidarité des deux nations qui luttent pour de mêmes idéals : intégrité nationale, liberté, indépendance.La Tribuna dit : La cause de la Belgique fait partie des buts essentiels de notre guerre, ainsi que l'a affirmé M. Sonnino, et jamais comme pour le peuple belge la directive politique du gouvernement n'a été plus conforme au sentiment populaire italien. o o M. Van Cauwelaert, ministre ? Amsterdam, 13 février.— Suivant le Belgisch Dagblad, le professeur Van Cauwelaert a été appelé,au Havre où l'on croit qu'un portefeuille ministériel lui serait offert.— Reuter, o o Le ravitaillement de la Belgique Les Allemands torpillent à nouveau un navire D'après des dépêches de Rotterdam, les Allemands ont torpillé, au large de la côte hollandaise, un navire de la "Commission for Relief in Belgium", le Fried-land, qui contribuait au ravitaillement de la Belgique et du Nord de la France. Les nombreux torpillages auxquels ont procédé les submersibles, au début de la guerre sous-marine sans restriction, ont failli, une fois déjà, livrer les régions occupées à une terrible famine. o o- Le prince de Connaught au front belge Le prince Arthur de Connaught s'est rendu le 12 février au grand-quartier général belge avec le général comte, Ath-lone, le général Ducan, le major Lord Vivian et le capitaine Saint-Clair. Il a été reçu par le général Ruquoy, chef d'état-major général, et par le colonel Manglise, second sous-chef d'état-major.Au nom du roi Georgê, le prince Arthur de Connaught remit le bijou de compagnon de l'ordre de Saint-Michel et de Saint-Georges aux lieutenants-oolonels Léon Duvivier et Merpréaux; le "Distin-guished Service Order" aux majors Emile Cabra, Arthur De Schryver, Auguste Marchai, Victor Mery et le commandant Olivier Derousseaux; la "Military Cross" au commandant Jean Dumont,au capitaine Joseph Aerts, aux lieutenants René Crèvecœur, Gastoit Delecourt, Julien Raick, la "Distinguished Conduct Me-dal" aux maréchaux des logis Fernand Desponting et Armand Roelens, aux sergents L. Doerenbecker et Edmond Mall-weys, aux caporaux Bertrand et De-rouck, au brigadier Charles Gilles ; la "Military Medal" aux soldats Guillaume Coenen, Alphonse De Rycker, J. Deroef, aux maréchaux Louis Minsart, Alex Van Laern, Willems, ainsi qu'au musicien Léon Moisse. Après la oérémonie, un détachement rendant les honneurs défila devant le représentant du roi l'Angleterre et devant les nouveaux décorés. prend 13 navires de plus de 1.600 tonnes [contre 10 pour la semaine précédente), 5 de moindre tonnage (contre 5), 3 chalutiers (contre 4) et 11 attaques infructueuses (contre 13). Les choses s'arrangent au War Offi-:e- On dément la démission du général Robertson, mais on annonce que la "zo-le d'influence" de l'état-major impérial sera réduite aux proportions qu'elle possédait avant le "règne" de Kitchener. Le gouvernement fait poursuivre le colonel Repington pour son article de la Morning Post. Contre l'activisme flamand Les ordres du jour des Belges flamands en Hollande Nous^ avons signalé le 31 janvier et reproduit partiellement d'après des dépêches de Hollande les deux ordres du jour des Belges flamands en Hollande contre la proclamation par le "Conseil" qu'on connaît de l'autonomie des Flandres. Nous tenons à reproduire aujourd'hui le texte même de ces ordres du jour que nous apporte le courrier hollandais1 : Voici d'abord l'ordre du jour du Vlaamsch-Belgisch Verbond (Ligue fla-mando-belge) qui compte 6.000 membres : La proclamation de l'autonomie politique de la Flandre par le soi-disant " Conseil de Flandre " pousse tous les Flamands qui peuvent parler librement à juger cet acte avec sévérité, vu qu'il constitue une atteinte à l'indépendance de la Belgique et à la liberté que possède le peuple flamand de disposer de lui-même.La politique du " Conseil de Flandre " est liée aux tentatives des éléments militaires et annexionnistes allemands pour faire admettre leurs plans de tutelle par le moyen de déclarations de conseils prétendument nationaux. La politique du " Conseil de Flandre " fut inaugurée par l'annexionniste von Bis-sing ; elle est continuée d^ns son esprit par le gouvernement actuel allemand et trouve son plus vigoureux appui auprès du parti de Tir-pitz ; de ces faits résulte sa condamnation sans condition. Le " Conseil de Flandre "n'a jamais reçu du peuple flamand un mandat quelconque pour le représenter. Il est simplement un appendice de la politique de la puissance occupante. Comme l'expression libre des opinions est étouffée dans le territoire occupé, pareille usurpation est une raillerie du droit qu'ont les peuples de disposer d'eux-mêmes. Cette politique est d'ailleurs un élément de prolongation de la guerre, car une déclaration nette du côté allemand que la Belgique sera rétablie dans son"'indépendance est une condition essentielle de la paix. Aussi les Flamands repousseront-ils avec une indignation générale cette atteinte à leur liberté, leur honneur, leur avenir. De même, ils repousseront tout rétablissement du droit qui serait illusoire et dont découlerait une sujétion durable. Ils sont entièrement convaincus, qu'ainsi aussi ils tardent mieux intactes les possibilités de faire naître dans une Belgique libre sous tous les rapports, toutes les mesures nécessaires aux conditions d'existence sans entraves du peuple flamand. Dr. F. Van Cauwelaert, président. Dr. E. Verdeyen, vice-président. Dr. P. de Keyser, premier secrétaire. E. Van Nuffel, deuxième'secrétaire. ]. Beuckeleers, trésorier. J. Iioste ]r. Emile Hullebroeck. A. Van Damme, membres. Voici le texte de l'ordre du jour des députés belges résidant en Hollande : Les Allemands, qui poursuivent leur campa-' gne contre l'unité de la Belgique, ont fait annoncer par quelques personnes sans la moindre autorite l'autonomie de la terre flamande.Les fières et éloquentes protestations qui furent exprimées précédemment par les autorités reconnues du territoire occupé, prouvent surabondamment que toutes les proclamations activistes ne trouvent pas le moindre écho auprès de nos concitoyens sous le joug allemand. La nouvelle manière d'agir de nos ennemis témoigne une fois de plus de leur hypocrisie. Elle se manifeste au moment précis où le chancelier de l'Empire déclare que l'Allemagne ne nourrit pas du tout l'intention de s'approprier la Belgique — si on laisse de côté quelques questions de détails qui doivent être réglées plus tard — comme si l'indépendance et la liberté d'un pays comme le nôtre toléraient la moindre restriction. Le groupe des députés belles, qui résident en Hollande et se sont réunis le 26 janvier 1918, prévient la population des pays neutres contre les nouvelles tendancieuses répandues par nos ennemis, qui visent à présenter comme un événement important la conduite de traîtres au service de l'ennemi; Invite les Belges émigrés à exprimer leur sentiment d'unanimité et de cohésion, en adressant au gouvernement belge une protestation contre les mesures activistes. Dr. Terwagne, président. Arth. Buysse, secrétaire. o o Les déportations en Belgique Les déportations continuent en Belgique occupée d'une façon plus intense que jamais malgré toutes les protestations des autorités allemandes auprès des neutres et du Saint-Siège. A Lokeren (Flandre Orientale), les Allemands amenèrent, pendant la dernière semaine, 2.700 hommes de toutes conditions pour des travaux militaires au front ouest. [ La collaboration de l'armée belge à la victoire de la Marne Nouvel aveu allemand Sous le titre : Les soldats du 39e dans la guerre mondiale, les Dusseldorfer Nachrichten, supplément du Dusseldorfer General Anzeiger, du 26 janvier 1918, édition du matin, publient une relation de la campagne allemande en Belgique et en France. Dans un chapitre intitulé : Les journées glorieuses de Craonne, l'auteur s'exprime ainsi (les italiques sont de nous) : Dans l'entretemps, sur d'autres fronts s'étaient déclanchés des événements qui devaient avoir une répercussion fâcheuse sur la puissance offensive de l'armée d'Occident. L'invasion russe en Prusse orientale avait exigé le départ de deux corps (le onzième et la garde de réserve, avec une division de cavalerie saxonne) ; la démonstration belgo-anglai-se devant Anvers, le départ des 3e et 9e régiments ; en outre, la trahison italienne rendit disponible les corps français qui se trouvaient dans les Alpes-Maritimes, et le Marocain Gal-liéni, avec une incomparable énergie " à la Gambetta ", et dans le plus grand secret, avait assemblé toutes les troupes qu'il avait pu répuisitionner de n'importe quel endroit de la zone de la position fortifiée de Paris ; sous leur protection, l'armée britannique, qui était tombée dans un état de complète désorganisation, put,elle aussi, se reformer et combler ses vides. Les armées allemandes, cependant — laissant Paris sur leur flanc — poursuivaient leur marche en avant vers Châlons. C'est alors que le général Joffre, conscient de la réorganisation de ses formations et s'appuyant sur l'accroissement de son armée, se décida à porter un coup décisif sur la Marne. Il fit avancer son armée de l'Ouest vers l'Est, suivant un ordre de bataille qui enveloppa l'adversaire comme dans un filet tendu, afin de le refouler dans la vallée de la Marne. Toutefois ce vaste plan, plein de promesses, n'allait pas pouvoir être réalisé. Toutes les dispositions, si soigneusement examines de Joffre, échouèrent devant l'incomparable stratégie de Kluck qui non seulement parvint à se soustraire par une contre-tactique victorieuse à l'enveloppement menaçant, mais réussit, en outre, à renverser ces dispositions à son avantage, en taillant en pièces la 6e ar-mée française (Maunoury) et en retenant les divisions britanniques. Sans doute, par suite de ces manœuvres, on avait perdu la liaison avec la 2e armée (von Bûlow), qui s'était portée dans une avance victorieuse jusqu'au plateau de Sézanne, en sorte qu'entre les deux armées, une large brèche s ouvrait béante. Derrière elle, la 3e armée se trouvait encore à une distance considérable. Dans ce moment critique, l'état-major allemand ne pouvait récupérer que le 7e corps de réserve, dont te 39e régiment faisait partie, ainsi que l'armée de Hoeringen qui se trouvait dans les Vosges ; leur appel, comme réserve d armée, devenait urgent. Le premier se trouvait encore près de Maubeuge, et ne pouvait guère arriver avant cinq jours, à cause des conséquences de la prise de la position fortifiée. Hoeringen fut retardé de deux jours dans sa marche à travers la Belgique par la grande sortie d'Anvers entreprise le 9 septembre par les Anglais et les Belges, en communauté de plan avec l'état-major français..." Des dernières lignes résulte l'aveu que l'énergique et victorieuse intervention des troupes belges (il n'y avait pas alors d'Anglais à Anvers et l'écrivain allemand ne les fait intervenir que pour nous diminuer) empêcha les renforts allemands d'arriver en temps utile sur la Marne et assura, par contre-coup, l'immortelle victoire du général Joffre et de l'armée française. o o Le "Belge" Margulies accusé d'intelligence avec l'ennemi Une dépêche de Nice en date du 10 février dit que le juge d'instruction chargé d'indaguer dans l'affaire du "Belge" Margulies, qui jouissait, comme on sait de la "protection" du préfet de Joly et de personnages belges influents, vient de conclure au déssaisissement de l'affaire par la justice civile au profit de la justice militaire. L'ordonnance de déssaisissement dit : Attendu que de l'information il résulte contre le susnommé (Margulies) des présomptions graves de faits connexes d'intelligence avec l'ennemi, sur lesquels l'autorité militaire est seule compétente pour instruire ; Déclarons par la présente ordonnance nous dessaisir de la poursuite en faveur de l'autorité militaire et disons que les pièces de la procédure seront transmises sans délai à M. le général commandant la 15e région de corps d'armée pour être par lui statué ainsi qu'il appartiendra.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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