The Newspaper%for.?BeIgian» LA MÉTROPOLE IHIGIflUE : DIX. CENTIMES (SoLETERBE ; ONE PENNY HOLLANDE : ]ÏUF CENT OWBENT: DIX CENTIMES D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Directeur: JULES CLAIES Bureaux: 43, Chancery Lanc, W.C.2 — Téléphoné: Holborn 212. ( j Boit f abi | ■( é m«U 17 ah, l 1 aa ah, • —— 26*» ANNEE VENDREDI 13 DECEMBRE 1918 Regùfrtd «t ^ c. P. O. frr „ m a Nrwtfa}tr JNO. d47 , EN BELGIQUE LIBEREE I COMMENT ON Y VOYAGE Prochainement I \u courts de son séjour à Bruxelles, M. ■loover le food-controller américain, a eu la Bemainè dernière une longue conférence avec ly Wauters, ministre du Ravitaillement. ■ M. Hoover a annoncé que dies mesures Raienit prises pour envoyer "prochainement ■ Etats-Unis en Belgique des quantités de If lisses (lard et saindoux) et de féculents (nz, M. et haricots secs) qui permettront d aug-Bmenterles rations aatuielfes et d'améliorer ieur Kieur calorifique. En outre, il sera expédié 1er- chargements importants de 'viande en con-E- et de liait condensé, ainsi que des chaus-■aires à bon marché, des .tissus de laine et des ■chaussettes. . I Espérons maintenant que ce prochaine- Bnent" ne tardera pas trop. I " La chasse aux traîtres I La sûreté militaire d'Anvers a fait procéder ■à l'arrestation des siieurs L. Van Schoor, rue ■delà Fleur, L. Van den Plas, rue du Goeden-K«, S. Stermans, rue Longue et L. Victor, Hue d'Argile, tous incu'lpésdie commerce avec ■'ennemi. , , , , . I Une perquisition a été opéree dans le cabi-Bnet de l'avocat Van Steenberghe. I A Bruxelles, le traître activiste Raymond ■Claes, employé au parquet de Malânes et nom-Bmé par les Boohes directeur au ministère de lia ■Justice, a été arrêté dans une maison de la rue ■de Namur et écroué à la disposition du Par- HUne dénégation des chefs-gardes et gardes ■de Bruxelles a nemis au ministre des Chemins He fer une adresse demandant que des mesu- ■ res sévères soient prises contne iles fonction-Binaires, employés et ouvriers du département ■qui ont travaillé pour l'ennemi. I! faut crain- ■ dre une grève si justice n'est pas promptement ■ Le parquet de Tirlemiont a arrêté îles sieurs ■ Liebaert, tenancier d'un café activiste, Rogge, ■ instituteur, et Van Winckelen, boucher, four-I nisseur de l'armée allemande. A la Bourse [ Dans les milieux financiers, on pense que I la réouverture de la Bourse des fonds publics ■ de Bruxelles ne pourra avoir ilieu que le 2 ■ janvier proohain. La Commission de la Bour-I se telle qu'elle existaiit en 1914, s'occupe acti-I vement de la question, concurremment avec la ■ Banque Nationale. On estime que la réouver- ■ ture ne pourra se faire qu'à 'la condition que Itouâ les règlements de compte s'y effectuent ■en argent belge, à Il'exclusion des marks. I La Bourse d'Anvers a été ouverte pendant I quelques jours mais sa fermeture a été ordon-I née apparemment pour entraver le trafic pos- ■ si'bde des marks que des itraficants peu scru- ■ puleux ne se seraient pas fait faute d entreprendre en raison surtout de la proximité de la frontière hollandaise. Le cours forcé du mark à 1 fr. 25 restant en vigueur en# Belgi-gue alors que dans la zone d'occupation alliée sur la rive gauche du Rhin les autorités allemandes elles-mêmes ont fixé son cours d'échange à jo centimes (taux encore très ia-vorable et dépassant notablement le cours réel à Amsterdam) on voit quels bénéfices offre ce trafic. . . | La réouverture de nos bourses est intimement Hiée au rétablissement de notre circulation fiduciaire normale. Nos magistrats ■- M. Lévy Moref.e, président de la Cour d'appel de Bruxelles, est promu au grade de grand [officier de 'l'Ordre dé Léopol'd. • MM. Ernisit et Cariez, présidents 'à lia' Cour d'appel de Bruxelles, sont promus en grade de commandeur de l'Ordre de Léopo.d.^ [ On se rappelle le rôle magnifique joué par [ces éminents magistrats dans la greve de la [ magistrature et du barreau provoquée par les i odieuises mesures séparatistes allemandes. MM. Pastur et Pécher, députés, ont donné [leur démission d'auditeur militaire en cam-[ pagne. M. Cambrésy a repris ses fonctions d'audi-; teur militaire à Anvers. M. Franqui à Spa M. Franqui, ministre d'Etat, a passé plu-[ sieurs jours à Spa, où siège ta Commission 1 internationale de l'armistice. A la poste Le service des mandats, qui fontionne [déjà en Flandre, sera étendu prochainement au [ reste du pavs. Le service des quittances, des [ abonnements aux journaux et des chèques [ postaux sera probablement réltabli à partir du 11er janvier. Les opérations des caisses d'épar-[ gne et de retraite seront reprises dès que l,es [ marks auront été retirés de la circulation. L'horaire complet des chemins de fer belges Voici l'horaire complet des trains réguliers circulant en Belgique à la date du 7 décembre. Les heures sont calllets des départs. Aucune heure d'arrivée ne peut être garantie. Les voyageurs civils ne sont admis sur oes trains qu'à concurrence des places disponibles. De Bruxelles (Nord) vers Alost (Sud) 19 h. o. Anvers (Central) 8 h. 40, 16 h. 20. Liège (Guillemins) 7 h. 10. Malines 19 h. o. Ostende (via Mail i nies) 6 h. 30 (arrêt à Gand et Bruges). De Bruxelles (Midi) vers BraineJe-Comte 14 h. 30. Charleroi ((Sud) 6 h. 30, 14 h. o. Haine-St-Piener, 14 h. 10. Manage 7 h. o. De Bruxelles (Quartier Léopold) vers Namur 9 h. 30, 17 h. 30. Ottignies 5 h. 50, 16 h. 5. D'Anvers (Central) vers Bruxelles (Nord) 9 h. o, 14 h. o. Esschen 4 h. 35, 7 h. 30, 16 h. 15, 19 h. 28. Lierre 5 h. o, 7 h. 40, 17 h. o, 19 h. 25. Malines 3 h. 20, 7 h. 20, 15 h. 40, 19 h. 20. D'Anvers (Sud) vers Boom 4 h. 30, 7 h. 30, 11 h. 30, 16 h. -,o, 19 h. 30. De Liège vers Bruxelles-(Nord) 16 h. 4. Namur 10 h. 45, 19 h. 15. De Namur vers Bruxelles (Quartier-Léopold) 5 h. 30, 13 h. 3°- Oi'ney 17 h. 30, Dinant 7 h. o, 14 h. 30. Liège 7 h. 30, 16 h. o. Otftignies 17 h. 30. Riarn illies 17 ih. 30. D'OstenJe Bruxelles (Nord) 6 h. o (arrêt à Gand et Bruges). De Malines vers Anvers (Central) 5 h. 1, 8 h. 21, 17 h. 21, 21 h. 1. Bruxelles (Nord) 5 h. 49. De Mons vers Manage 13 h. 30. Charleroi 9 h. o, 12 h. o. D'Alost vers Bruxelîes {Nord) 4 h. 53. De Boom vers Anvers (Sud) 5 h. 37, 8 h. 37, 12 h. 37, 17 h. 37, 20 h. 37. De Braine-le-Comte vers Bruxelles (Midi) 7 h. o. De Charleroi (Sud) vers Bruxelles (Midi) 6 h. 30, 14 h. o. De Ciney vers Namur 8 h. 5. De Dinant vers Namur 10 h. 21, 17 h. 51. De Grammont vers Manage 16 h. o. D'Esschen vers Anvers (Central) 6 h. 10, 9 h. 8, 17 h. 50, 2t h. 4. De Haine-St-Pierre vers Bruxelles (Midi) 7 h. o. De Lierre vers Anvers 6 h. 10, 8 h. 40, 18 h. o, 20 h. 25. De Manage vers Bruxelles (Midi) 13 h. 30. Mons 9 h. 30. Grammont 6 h. 5. D'Ottignies vers Bruxelles (Quartier-iLéopold) 7 h. o, 1711.35. Namur 4 h. 55. De Ramillies vers Namur 5 h. 44. 84 trains réguliers die voyageurs par jour circulant en ce moment en Belgique. Encore la "Kultur" Les Allemands, qui ont décidément un faible pour les bibliothèques, ont emporté avant de quitter Bruxelles les 40.000 volumes de la merveilleuse bibliothèque de statéstique du merveilleuse bibliothèque de statistique du grand Ouetelet en 1841, et qui comptait des ouvrages absolument uniques des XVIIIe et XIXe sièoles. Nos chemins de fer Les communications par chemin de fer s'améliorent de jour en jour. Un troisième départ vient d'être ajouté à l'horaire de Bruges à Adinkerke via Thourout ; la voie ferrée de Bruges à Courtra'i ne tardera pas à être rendue aux voyageurs et dtepuis hier les trains roulent de Bruges à Bruxelles dans deux directions : via Malines et ACost. La route d'Anvers est ouverte également. Un grand fonctinnaire des chemins de fer me disait ce matin qu'une fois les grandes artères ferrées rétablies, notre réseau si com- (Voir suite, 3e page, 3e colonne.) Impressions de Belgique M. Standaert prêche la patiencc Nous avons reçu de l'honorable M. Standaert, député die Bruges, La lettre suivante : Cher Monsieur Claes, En rentrant en Angleterre, après avoir assisté aux scènes inoubliables de l'entrée du roi à Bruxelles, du Te Deum à Sainte-Gudu-le eifc de la séance royale au Parlement, je ne suis pas peu surpris de trouver mes compatriotes, ici, dans je ne sais quel esprit d inquiétude et de nervosité. Au fait, cela s'explique par l'absence de nouvelles, mais est-ce bien, une raison pour imaginer des bruits tendancieux dont le moindre tort est de jetter le malaise et l'inquiétude parmi nos réfugiés? Les Belges de Belgique sont, en ce moment, tous à la joie de la délivrance; à Bruxelles, le monde est dehors c'mime aux jours de fête nationale, on acclame sans se lasser "jas", poilus et tommies, les enfantes dansent autour d'eux et leur baisent les mains; ~n ne fatigue pas d'admirer leur prestance et leur belle tenue : "Ca, c'est autre chose que les Boches, savez-vous ! ' ' Les Bruxellois se font visite, tel au nouvel an, on se congratule, on s'embrasse oamme si l'on ne s'était pais vu depuis des années. A la Chambre, où j'ai irenioontré des collègues venus de tous les coins du pays, aucune nouvelle discordante, partout la même joie débordante, digne et disciplinée. Mais, alors, que se pase-t-iî, me direz-vous et pourquoi sommes-nous sans nouvelles? Voici : L'ennemi a désorganisé tous les services, fa destruction des voies ferrées, télégraphes elt téléphonas a été "scientifiquement" accomplie, il n'y a pas de matériel de chemin de fer et les autos sont accaparées pour l'armée occupant le Rhin. Quant au gouvernement, s'il est un peu désemparé, Ï1 y a d: quoi ! On a créé, en mille hâte, un nouveau ministère, sans songer peut-être que les questions politiques pouvaient bien attendre trois seimaines et qu'il fallait avant tout réorganiser, admi'nfstrer et ravitailler. Ajoutez à oe-la une confusion de tous les rouages admi nistratifs : les ministères isont inahitables, l'es Boches laissant une impression d'écuric partout où ils ont passé. Les fonctionnaire; sont, les uns au Havre, lies autres en rou-te (trois jours de chemin die fer Le Havre-Bruxelles), d'autres à Bruges (25 heures d« train via Eecloo-Bruxeflles !), d'autres encore à la capitale même, togés dans un immeuble de fortune. Les ministres ayant à faire face à des fonctions ou tout est neuf pour eux, cherchent teur voie; notre nouveau "premier" un avocat de grand talent cependant, n'a-t-i pas donné, lors de son maiden speech à k Chambre, l'impression générale qu'il devait s'inititer encore au 'tpn de la maison? Ajou-tez à l'absence de moyens de communioatior l'absence de timbres-poste, ceci entraînant l'obligation de présenter les lettres aux gui-chets.Et malgré tout, j'ai vu le public bruxellois paltiient, débonnaire et goguenard — qu'est-cs que tout cela après les Boches ! L'autre jour, porte de Schaerbeek, le sonneur public (i manque sans doute de quoi faire des affiches), annonçait qu'à partir du 5 décembre, la ration de pain serait porté de 250 à 400 gram mes, par jour. Et tout le monde se réjouissait et colportait la nouvelle en se frottant les mains. Et dire qu'ici nous fronçons le; sourcils et nous broyons du noir? J'ai La conviction, mon cher Directeur, qi« d'ici peu, toutes choses rentreront dans h norme — norme relative, bien entendu ! -et je serais heureux de voir la présente rendre un peu de sénérité aux réfugiés belge; en Angleterre. Bien votre dévoué, EUG. STANDAERT. ♦ Bonnot et Cie Ce qu'un major allemand vola en Belgique Les Dernières Nouvelles de Munich publient le récit caractéristique suivant L'attention de la police militaire de Wei-mar a été attirée par un wagon de marchandises qui portait l'inscription "meubles" On a procédé à un examen, du contenu de ce wagon et on a trouvé, plaoées dans des meu bles, 26 caisses renfermant du cognac, de: liqueurs, des pâtes dentifrices, des crayons des glaces à main, du papier à lettres, de: bracelefes en or et en argent et des denrée; alimentaires, comme du pâté de foie gras e des conserves, deux seaux contenant du ta bac et divers ustensiles de ménage. Le wa gon venait de Belgique et avait été expédié : Wei,mar par un major, à la veille de l'éiva cuation. La police de Weimar a fait procéder à 1; distribution, de ce9 objets à la population e a ouvert une instruction oontre 1e major, le quel dissimulait encore dans son domicile d grandes quantité de lard et de jambons. L valeur des marchandises envoyées par ce officier dépasse 100.000 marks. Après l'armistice Une suggestion américaine concernant le payement de la dette de guerre allemande La dette de guerre contractée par il'Allemagne envers les nations alliées n'a pas le caractère d'une indemnité, mais celui d'une réparation envers la justice et ,1a civilisation et d'une garantie pour la paix future du monde. Les occupations territoriales de l'Entente au dépens de l'Allemagne n'ont d'autre but que de contraindre celle-ci à en accepter le principe.Le Journal of Commerce de New-York, examinant le mode le plus pratique de recouvrement de cette dette, émet la suggestion que celle-ci pourrait être prélevée principalement sur les revenus de l'industrie allemande. L'industrie allemande pourrait, dit-il, être organisée de manière à fournir les matériaux, les machines et l'équipement nécessaires à la France; à fournir également les bateaux nécessaires à la remise sur pied de la marine marchande alliée et neutre endommagée par la guerre sous-marine. Ses produits pourraient être frappés d'une taxe annuelle évaluée d'après la production normale des mines, des forêts, des usines et des douanes allemandes, jusqu'à épuisement de la dette.'Ce n'est que lorque le règlement de cette dernière aurait été graduellement effectué que les autorités allemandes pourraient envisager les moyens de dédommager le peuple des lourdes contributions qu'il a payées à l'autocratie et à ses visées de conquête mondiale. Il appartiendra aux négociateurs de la paix d'examiner les procédés pratiques qui assureront le payement réguilier de la dette allemande. Il faut retenir cependant de oes suggestions que l'industrie allemande ayant travaillé en temps de paix, patiemment et secrètement, à préparer à l'Allemagne dès moyens formidables de réaliser la conquête brutale du monde, c'est elle qui 'doit, en bonne justice, payer les dévastations de la guerre ♦ La Hollande " Sanctuaire Sacré " Lundi dernier, Jonkheer Ruys va,n Beeren-brouck, premier -ministre de Hollande, discutant à la Seconde Chambre des Etats-Généraux l'arrivée de l'ex-Kaiser en Hollande, dit : "Le gouvernement hollandais aurait préféré que l'ex-Kaiser n'eut pas choisi la Hollande comme lieu de refuge. Sa renonciation au trône eut lieu le 9 novembre, par conséquent avant son arrivée en Hollande. Il y arriva donc à titre privé et le gouvernement n'availt été averti, ni directement, ni indirectement, de sa venue. "Après le renonciation de, l'ex-Kaiser au trône et à cause de la tradition immémoriale du droit de sanctuaire, il ne pouvait être question de son internement et, son renvoi en Allemagne ne pouvait être demandé. "Le gouvernement ne pouvait adopter d'autre ligne de conduite que d'accorder le droit de sanctuaire et d'accepter le failti accompli. Tout effort pour considérer cette attitude comme non neutre de la part de la Hollande doit être répudiée par le gouvernement."Néanmoins, le séjour de l'ex-Kaiser ne peut-être considéré que comme temporaire Nous devons attendre le cours des événements. Jusqu'à ce jour, aucune puissance n'a élevé d'objection contre son séjour. Toute demande d'extradition serait examinée suivant la loi et les traités. Le gouvernement ne voudra pas permettre à l'ex-empe-reur d'exercer son, influence dans un autre pays." Note.—- Le décret d'abdication du Kaiser ne fut pas signé avant le 28 novembre, soit dix-huit jours après son arrivée à Amerongen. C'est pourquoi le Kaiser entra en. Hollande comme souverain.♦ La camouflage des maisons allemandes Nous avons déjà attiré l'attention du gouvernement sur le camouflage de la maison H. Albert von Bary. Il y en a d'auitreis qui sle préparent et intéressant des firmes d'Amsterdam et : de Buenos-Aiires mises suir la fete noire. Nous savon® de source sûre que oes firmes vont se muer en d'iitioffensives ( ?) ; sociétés anonyme"s, belges (?) sains doute, j pour sauver des situations peu entamées, t sinon améliorées par lia guerre. Ce qui est non moins intéressant, c'est de noter le inbmbre contsiidénable de mai-i sanLs d'importance beaucoup moindre, 'évidemment, qui d'allemandes sont devenues... hollandaises généralement. Les | contrats passés stiipufileinlt que dans six moiis,, un an, des anoiems propriétaires 5 mois, un an, un dj« anciens propriétaire.; j reparaîtra, puis un second-t Le jus 10e belge ferait bietn d'examiner cela die près» r Pour les enfants pauvres d'Anvers Les étrennes de la victoire Nous avons pris La résolution d'ouvrir, ceitite année encore notre souscription traditionnelle en faveur des étrennes des enfants pauvres d'Anvers. L'armistice, en effet, n'apporte aucune aide pratique aux malheureux. La satisfaction morale n'apporte pas un morceau de pain à ceux qui en manquent. C'est pourquoi nous osons espérer que notre souscription sera au moins auss» élevée que la précédente. Nous avons reçu à ce jour : DOUZIEME LISTE Report £ 157-19-10 •J- B. 2. o. o Pour que les autorités compétentes mettent moins d'obstacles aux communications postales avec la Belgique 1. o. o M. Jules Claes 10. o Mme Vve Gendarme 5. o Papa, maman et Robert ... 5. o Léon Godts 1. o. o De la tirelire de Ninie Bruyneel ... 10. o Cdlbettt, 1/6; M.ilandls, 1/6; Bel-lemans, 1 /-; Gnomibecq, 2/6; Laforoe, 1 /- ; Ruisens, 2/6; Mentens, 1 /6 ; Hermans, 1 /- ; Schiems, 1/-; Bowgovits, 1/-; Dikker, 1/6; Bekkers, 2/-; Ver-forackerB, 1/-; Sthevends, 1 /-, ... 1. o. o Total £ 164. 9.10 Rectification.— Une erreur s'est glissée dans notre onzième liste; il fallait lire "de la part de quelques An,versaits pour les petits pauvres d'Anvers, 17 sh. 6 d.", au lieu de £17 6 sh. « La marche vers le Rhin Communiqué officiel américain du 11 décembre : Aujourd'hui, des unités de la troisième armée américaine avancèrent vers le Rhin et occupèrent la cité importante de Coblenoe. A la tombée du jour, nos troupes se trouvaient sur la rive gauche de l'a rivière depuis Rolandseck, au sud1 de Bonn, jusqu'à T rechtingsbausen. Les Anglais à Cologne Un télégramme d'Amsterdam, daté du 10 décembre, dilt que les 9e et 29e divisions bri-tanimiquôs, aiinsi qu'une division de cavalerie, corn/prenant ensemble 32.000 hommes, se trouvent actuellement à Cologne. La ligne belge Communiqué officiel belge du n iéoem-bre : Aujourd'hui-, les premières troupes d'infan terie atteignirent la ligne Viersen-Dulken, tandis que quelques forces moins nombreuses étaient à Kempen-Mullem. La navigation sur le Rhin Le Deutsche Algemeine Zeitung dit que toute la navigation sur le Rhin se trouve maintenant souis le contrôle d'une commission inter-alliée. Sur le Rhin La cavalerie britannique est entrée à Bonn et a occupé le pont du Rhin. Le gouvernement allemand annonce par sans-fil que les membres de la Commission allemande de l'armistice sonit partis pou-Trêves. La conférence chargée d'organiser la prolongation a commencé^ hier jeudi, ses travaux. D'après la presse française, 'e maréchal Foch a informé les délégués allemands que le blocus de l'Allemagne doit être maintenu et que la liberté des communicaHrns entre les deux rives du Rhin ne peut être accordée.La garde Prussienne à Berlin Deux divisions de la garde ont fait leur entrée, mardi, à Berlin, aux sons -Ut Deutsch. land ùber Ailes, au milieu d'une f >ule énorme, qui leur fit un accueil triomphal. A la porte die Brandebourg, Ebert, au nom du gouvernement, leur souhaita la bienvenue, déclarant qu'elles étaient invaincues, fit l'éloge de leurs faits d'armes el les assura que le premier devoir de la république du peuple était de sauvegarder leurs intérêts. Les représentants des troupes ont eu également une entrevue avec les commissaires du peuple et, à l'a demande d'Ebert, ont prêté serment au nouveau gouvernement. Les troupes ne seront pas désarmées. ♦ Un haut commissaire du gouvernement en France M. Berryer, ancien ministre de l'Intérieur, a été nommé haut commissaire diu gouvernement belge auprès du gouvernement de la république française, avec résidence à Paris. 11 est chargéde la liquidation de toutes les organisations officielles Ibelges en France dont ie caraJctère était temporaire.

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