La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 18 Juillet. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/0k26970r4h/
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LA MÉTROPOLE Ione^penny «B®"" gtfH; D!X «a» PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphone : Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh, ; 3 mote, 9 «h. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois 12 sh |g3ME ANïvJi<-& MARDI 18 JUILLET 1916 No. 199 LA GRANDE GUERRE Ialme sur le front occidental SUCCES RUSSES EN CAUCASIE I LES RELATIONS ITALO-ALLEMANDES Il le mouvement en avant de sa-I dernier il ne s'est plus produit Lments de grande importance sur Lit britannique de la Somme. Des | côtés on s'est bombardé copieuse-[ à l'artillerie lourde. Les troupes qu: Lvent au bois des Foureaux, à trois hêtres de Pozières, se sont contenue renforcer leurs positions et de les [lorer Dimanche matin, le détache- t qui se trouvait à l'extrême ligne Le au bois de Foureaux et qui coules opérations de fortification de la principale, reçut l'ordre de se retirer 1ère cette ligne; l'opération se fit ; molestation de la part de l'ennemi, le front d'offensive français les Al-inds, sous le couvert d'un brouillard, [t une attaque par surprise et parvin-à se rendre maîtres de la ferme des sonnettes et du village de Biaches, à ton deux kilomètres de Péronne.Mais contre-attaque française délogea [emi de Biaches et de La Maisonnet-linsi que du petit bois au nord de la ie, où quelques Allemands ont réussi ; maintenir. ans la région de Chaulnes, au nord loye, l'ennemi réussit également, s un bombardement très violent à irer dans la tranchée française de lière ligne au nord de Chilly, mais il [ut rejeté peu après par une contre-ijue française | le front de Champagne, où les ses sont entrés dans la danse pour la nière fois depuis leur arrivée en ice, il y a eu une grande activité de ouilles. Sur la rive gauche de la Meu-il y a eu un bombardement du sec-de Chattancourt, tandis qu'à l'est la cote 304 les Français ont pris d'as-t des parties de tranchées; sur la ; droite les progrès ont été étendus irar de Fleury où le duel d'artillerie tinue avec intensité. Sinon le calme a né sur toute la région de Verdun, in Russie, Hindenburg a lancé une nsive contre les lignes russes de Ri-[ près de Frantz, au nord-ouest de karn mais il fut repoussé. Dans le tre les Allemands s'approchèrent pen-it la nuit des fils barbelés dans la ré-0 du village de Linbanitchi, sur le vetch, tributaire du Niémen, mais ils Mt repoussés là aussi. Dans la ré-n à l'est de Gorodishe, au nord-est Baranovitchi, ils prirent l'offensive au ?ge de Skrobova, mais sans succès-e autre tentative, plus au nord, subit iiême sort. Caucasie, où le grand-duc Nicolas toujours les opérations malgré Pn ait annoncé son départ pour le * de Galicie, les opérations contint avec succès. Samedi soir les trou-russes capturèrent la ville de Bai-li a mi-chemin entre Erzeroum et fconde, située sur la route de ces lx villes, et qui est un centre impor-r ^ théâtre de la guerre en Arménie. F plusieurs secteurs les Turcs fuient bandade en détruisant tous les dé-s sur leur chemin. Dans la région de unis et de Bassin, sur le Chorok su-!eur> ks Russes ont fait de nouveaux «Portants progrès n se consolidant f les> positions turques qu'ils ont cap-eev La vaillante armée a remporté «leurs succès à Mamakhatun et Mush. j n Italie, les relations avec l'Alle-°nt; à laquelle notre alliée n'a pas en-: ^'aré la guerre, approchent de la feir' iournaux prévoient une pro- déclaration de guerre. ici t-attend dans tous les cas à la dé-it8 lr,n du traité de commerce avec magne, qui expire en 1917. Ltf Peut-être pas inutile de revoir io-ali 6 a ^ 'a nature des relations erre pant^es> depuis le début de la e' n '9*4 une convention fut si-ices ,Vertu de laquelle les deux puis-tter | ('n^a?eaient mutuellement à res-i,En a r)î"°Pr^té privée en cas de guer-Vri dernier le gouvernement ita lien dénonça cette convention. Les propriétés italiennes en Allemagne n'ont qu'une importance relative tandis que les Allemands possèdent en Italie des propriétés dont la valeur totale est estimée à quatre milliards de lire, malgré que les Allemands en ont récemment écoulé une grande partie et en ont transféré quelques-unes à des citoyens italiens. On comprend que les Allemands ont pris la dénonciation du traité comme une affaire des plus sérieuses tant au point de vue des affaires qu'au point de vue politique, puisque l'Italie, par une conséquence naturelle, devenait complètement libre vis-à-vis de l'Allemagne. En guise de représailles l'Allemagne se mit en mesure de refuser le paiement de l'assurance aux ouvriers italiens se trouvant en Allemagne, la plus grande partie dans les mines de Westphalie, et qui sont au nombre de 25.000. L'Italie répliquera par la dénonciation du traité de commerce. Cette mesure n'aura guère de conséquences économiques puisque depuis tout un temps déjà il n'y a pas eu d'échanges commerciaux entre les deux pays. Mais la conséquence morale en sera très grave, puisqu'elle coupera le dernier fil, très mince d'ailleurs, qui relie encore l'Italie à l'Allemagne. Le public et la presse sont satisfaits du cours des événements, car de cette façon les soupçons injustifiés, s'il y en a encore, au sujet des relations italo-allemandes disparaîtront automatiquement, et les sentiments d'union entre tous les Alliés, la haine commune des puissances centrales, n'en sera que plus profonde. Un conseil des ministres a eu lieu dimanche soir à Rome, et on lui attribue une importance extrême, par suite de la tension de la situation. On croit que ia guerre sera décidée et que la saisie des propriétés allemandes se fera aussitôt. L'état de guerre, suivant certains, existe déjà virtuellement avec l'Autriche, alliée de l'Allemagne, mais une déclaration de guerre rendrait la situation tout à fait nette. Le Portugal s'efforce également, en ce moment, de contribuer au succès militaire des Alliés. Suivant Y'Eclair, de Paris, Senhor Almeidà, chef du cabinet du Portugal, a déclaré que le gouvernement portugais s'occupe activement à équiper l'armée de tout ce qui est nécessaire pour combattre côte à côte avec la Grande-Bretagne et la France, dans la défense de la civilisation occidentale. Le peuple portugais, ajouta le diplomate, serait heureux d'accorder son appui militaire, si la Grande-Bretagne l'estimait nécessaire. Pégoud et ses vengeurs On se rappelle les circonstances dans lesquelles l'aviateur allemand Kondulski, le vainqueur de Pégoud, a été abattu près de Mulhouse, en mai dernier. Des premiers renseignements avaient donné comme vainqueur de l'Allemand Kon-dulsky le sergent Letorey. Or, il ressort de nouvelles informations que ce n'est point à ce dernier, mais bien au sergent pilote Roger Ronserail, qu'accompagnait le caporal . mitrailleur Montils, qu'il faut attribuer ce bel exploit. Le vengeur de Pégoud a été décoré de la médaille militaire le 22 juin dernier et a été cité dans les termes suivants : Ronserail (Roger-Paul), sergent pilote à l'escadrille C. 34. Excellent pilote. Le 18 mai 1916, a attaqué résolument un avion allemand et après un court combat l'a abattu en flammes. Quelques instants après, s'est dirigé sur un appareil ennemi qui s'approchait et l'a mis en fuite. Déjà deux fois cité à l'ordre. Les Bulgares ignorent les victoires russes Le gouvernement bulgare fait saisir tous les journaux roumains qui parlent des victoires de la Russie. — L'Argentine a fêté vendredi dernier le centenaire de son indépendance de la suzeraineté espagnole. A quand la fin de la guerre Depuis que la grande offensive a commencé dans l'ouest, c'est la question que tout le monde se pose. Un de nos confrères anglais du dimanche a posé la question à plusieurs personnes éminentes du Roy-aume-Uni. De leurs réponses, qui ne sont pas toujours d'accord, on peut conclure que la guerre durera longtemps ou peu longtemps encore, d'après le point de vue auquel on se place. Voici ce qu'ils disent : L'amiral Sir E. R. Fremantle : Une victoire décisive sur le front ouest pourrait nous apporter une paix prématurée cette année, mais je crois que la guerre finira au printemps de l'année prochaine. M. Israël Zangwill, le grand écrivain juif : Pas plus tard que décembre 1916. Sir Edwin Pears : La guerre sera décidée dans l'Europe du Nord. Une fois que les Alliés ont gagné là, la Bulgarie et la Turquie deviendront des facteurs négligeables et les vainqueurs pourront agir avec eux selon leur bon plaisir. Il me paraît que la lutte ne durera probablement pas au delà des Pâques prochaines. Elle peut cependant finir plus tôt. L'amiral Sir George Egerton : Nous ne serions pas en mesure d'entrer en négociations pour une paix honorable avant que les Allemands et les Autrichiens ne soient rejetés dans leurs propres frontières et que l'influence allemande dans les Balkans, la Turquie et la Mésopotamie ne soit écrasée. C'est beaucoup à faire, même pour la fin de 1917. L'amiral Sir Cyprian Bridge : Mon opinion c'est, je le crains, que nous verrons encore une bonne partie de l'année 1917 avant que la guerre ne soit réellement finie. Le comte de Souza, écrivain : Jusqu'en novembre dernier l'Allemagne pouvait remplacer chaque homme sur toutes les parties de ses fronts. A partir de cette période, graduellement, le pourcentage de ses réserves est tombé au taux minimum de 10 p.c. par mois. Il s'ensuit donc que dix mois plus tard — en septembre — l'Allemagne aura atteint la période où elle ne saura plus remplacer un seul homme. Delà je conclus que la débâcle aura lieu immédiatement, et le seul résultat que je puisse voir c'est la capitulation de toutes les armées allemandes. Sir George Birdwood : Si l'avance des Alliés continue au taux actuel du progrès à l'est comme à l'ouest la Flandre française, la Belgique et la Pologne seront libérées de leurs envahisseurs pour le Nouvel-An prochain. Mais cette guerre aura été faite en vain à moins qu'après que les Allemands auront retraversé le Rhin et la Vistule, les conditions de paix, — une paix qui abolira la guerre militaire pour touj ours dans le monde civilisé — ne soit signée à Berlin, et cela pourrait nous conduire encore six mois plus loin. Comme on voit les appréciations ne diffèrent que dans le détail ; tous semblent d'accord que le milieu de l'année 1917 ne sera pas éloigné de la date de la paix. Et ce sera bien le regretté lord Kitchener qui aura eu raison quand il disait que la guerre durerait trois ans. Il connaissait l'Allemagne et il connaissait mieux encore son pays et ses futurs alliés. Comment on renseigne les Turcs Les journaux turcs de la seconde quinzaine du mois de juin, qui viennent d'arriver en Roumanie, apportent des précisions intéressantes sur la façon dont le public ottoman est renseigné sur les récents événements militaires. C'est ainsi que le Sabah, en date du 18 juin, conclut un long article sur la " situation désespérée " de l'Italie en ces termes : " L'Italie en est arrivée à une impasse d'où elle ne sortira que par un désastre. Les armées autrichiennes seront à Milan dans quelques jours, et l'on peut être certain, étant donné le désarroi des Italiens et l'énormité de leurs pertes, que la prise de Rome sera un fait accompli avant un mois." De son côté, le Tanine annonce la destruction de la flotte franco-anglaise de la Méditerranée par une escadre de sous-marins allemands, la prise de Verdun et la fuite du gouvernement français en Angleterre.La mort du médecin du Kaiser On mande de Berlin aux Dernières Nouvelles de Munich que le docteur Friedrich Wil-helm Ilberg, médecin de l'empereur, est mort à l'âge de cinquante-huit ans, d'une maladie au cœur contractée sur le front. La germanisation de l'enseignement hollandais C'est un fait connu de tous ceux qui sont tant soit peu au courant du mouvement scientifique international, que la science hollandaise gravite essentielle -ment dans l'orbite de la science allemande et que le haut enseignement supérieur dans les Pays-Bas est fortement germanisé. Les attaches des universités hollandaises sont essentiellement allemandes ; les trois quarts des écrits que les savants hollandais—surtout en ces dernières années— ont destinés au public international sont rédigés en langue allemande de préférence aux langues anglaise ou française ; le nombre de thèses publiées en langue allemande par des étudiants hollandais d'universités hollandaises est considérable ; dans plusieurs domaines spécialisés, faute d'ouvrages en langue hollandaise qui, à cause du faible pouvoir de diffusion de cet idiome, ne couvriraient pas leurs frais, les étudiants hollandais se servent d'ouvrages et manuels allemands, de préférence même aux ouvrages similaires, souvent meilleurs, rédigés en langue anglaise, française ou italienne. Il existe déjà un dossier compact de cette germanisation, dont l'importance est considérable au point de vue belge, en présence du problème de l'université flamande. Nous pourrions personnellement citer une série de faits typiques à cet égard. Fort heureusement, une réaction se dessine en Hollande même. Nous en trouvons la preuve dans un questionnaire qu'un certain nombre de savants hollandais, conscients du danger qui menace le haut enseignement de leur pays, com-missionnés à cet effet par le " Vader-landsche Club ", viennent d'adresser à un certain nombre de professeurs des universités des Pays-Bas. Ce questionnaire est " très confidentiel et non destiné à la publication ", mais comme son texte a été reproduit par le Vaderland de La Haye, il n'y a âucune bonne raison pour l'ignorer. Voici la série de questions significatives posées aux universitaires hollandais : 1) Partagez-vous l'opinion suivant laquelle une influence allemande prépondérante a fait sentir ses effets et menace de continuer à s'exercer sur la science néerlandaise et sur l'enseignement supérieur en Hollande : a) en général ; b) spécialement en ce qui a trait à votre branche ou aux branches connexes ? 2) Avez-vous, à ce sujet, des arguments spéciaux ou des exemples significatifs à nous communiquer ? 3) Quels sont les livres allemands d'enseignement ou d'étude qui sont employés dans l'enseignement de votre branche ? Quels sont, de même, les livres néerlandais, français (ou belges de langue française), anglais (ou américains) ? 3b) Les livres allemands d'enseignement ou d'étude méritent-ils la préférence selon votre avis, ou connaissez-vous, à côté de ces livres, des livres néerlandais, français (ou belges "de langue française), anglais (ou américains) pouvant rendre les mêmes services ? 4) Est-il à votre, connaissance que l'on emploie des traductions allemandes d'ouvrages écrits originairement en néerlandais, en français ou en anglais ? Si oui, quelle est la cause de ce fait et comment pourrait-on amener un changement dans cette situation ? 5) Quelles sont les revues et autres publications périodiques rédigées dans lesdites langues, que l'on emploie dans votre branche ? 6) De quelles associations scientifiques étrangères faites-vous partie ? (On ne vise pas la participation sur invitation.) Quelles associations similaires connaissez-vous encore en Angleterre, en France ou en Amérique ? Voulez-vous faire savoir pourquoi vous n'en faites pas partie ? 7) Peut-on dire qu'en général les facultés et les conseils de surveillance des universités recommandent et proposent trop facilement des professeurs allemands, d'une façon injustifiée, au détriment de savants de leur propre pays, et en excluant quasi-complète-ment les savants des autres pays étrangers ? Voulez-vous en citer des exemples ? Cette circulaire est signée des professeurs J. A. van Hamel, président ; J. A. Barreau, D. van Blom, J. Boeke, H. Brug-mans, D. van Embden, D. P. D. Fabius, J. Van Itallie, G. W. Kernkamp, E. C. Van Leersum; J. F. Niermeyer, C. A. Pekel-haring, A. A. H. Struycken ; rapporteurs : les professeurs C. T. Van Valkenburg et K. Jansma. Tous sont des hommes des plus estimables, mais il faut bien reconnaître qu'ils ne représentent pas le meilleur de la scien- L'immoralité (?) en Belgique libre On lit dans une feuille germanophile hollandaise : Les écrivains et travailleurs sociaux M. E. Belpaire et L. Duykers auraient également pu vivre très éloignés de la misère de la guerre quelque part en France, en Angleterre ou en Néerlande. En mères véritables, elles préférèrent cependant rester sur le front de l'Yser avec la vaillante jeunesse belge. Mlle Belpaire fonda le Belgische Standaard et le tint debout, en dépit de toutes les difficultés qu'on lui suscita. Si son rêve pouvait être réalisé, La Panne serait dotée d'une belle Maison du soldat où les bougres au repos pourraient se réconforter moralement et matériellement. Et qui voudrait épargner un mot de sympathie aux bienfaitrices des héros de l'Yser, lorsqu'on trouve l'occasion de le faire ? Voici, en l'espèce, l'appel qui, sous le titre d' " Association des gens convenables " (Bond van deftige lieden) et la signature de Mlles Belpaire et Duykers, a été lancé de Swiss Cottage à La Panne : " Tous les gens convenables s'inquiètent de l'immoralité croissante dans la partie non envahie du pays ; l'avenir de la Belgique est menacé dans ses générations futures. Le danger est si grand qu'il ne peut échapper à personne et ne demande pas de preuve. Da ns ces tristes circonstances, les soussignées, Mlles Belpaire et Duykers, se sont demandé ce qu'il y aurait à faire pour remédier au mal. Dans leur ville natale, Anvers, elles se trouvaient à la tête de deux associations florissantes contre l'immoralité publique, dans lesquelles siègaient des représentants de tous les états et de tous (sic) les sexes : ecclésiastiques, membres de la magistrature, du commerce, de la haute et de la petite bourgeoisie, du peuple. Comme elles se trouvent ici isolées de leurs auxiliaires et collaborateurs, elles osent faire un nouvel appel à tous les hommes de bonne volonté. Il y a tant de travail utile à accomplir et les, mesures officielles appliquées à cet effet dans la majorité des pays européens ont, après l'expérience de longues années et d'après les avis les plus assurés, donné des résultats si insuffisants qu'il convient d'envisager de nouveaux moyens. " Tous ceux qui ont quelque sympathie pour la force morale ett corporelle de notre population, pour l'honneur de nos femmes et le bonheur de nos foyers, sont priés de communiquer leur nom, Swiss Cottage, La Panne." Les intentions de Mlle Belpaire sont, sans doute, comme toujours, excellentes, mais son zèle paraît quelquefois un peu intempestif. Chacun sait qu'il se présente toujours à l'arrière des armées—de toutes les armées—des problèmes délicats qui, nous le savons, préoccupent à juste titre et dans toute la mesure utile nos autorités militaires et civiles, lesquelles sont soucieuses, au moins autant que Mlle Belpaire, de la santé physique et morale de nos soldats et de la situation de la population derrière le front en Belgique libre. Nous ne voyons pas, cependant, la nécessité de pousser indûment les choses au noir, de lancer un cri d'alarme en employant des mots aussi gros qu' " immoralité croissante " avenir de la Belgique menacé ", " honneur de nos femmes " et de permettre surtout que cette littérature s'étale dans des feuilles hollandaises, où elle inquiète nos compatriotes et nos amis et d'où elle trouve si facilement le chqmin de l'Allemagne. Que dirait Mlle Belpaire si telle feuille reptilienne affirmait demain, avec l'appui de son nom, que la Belgique libre s'est transformée, grâce aux armées belge et britannique, en un vaste lupanar ? En ces matières, comme en d'autres, il faut user de la réflexion, du tact, de la discrétion, de la mesure les plus grandes, sous peine de faire, en dépit des intentions les plus nobles et les plus pures (auxquelles nous sommes les tout premiers à rendre hommage) plus de mal que de bien. ce hollandaise. La publication de leur circulaire " confidentielle " dans le germanophile Vaderland constitue en elle-même un indice significatif. Il faut espérer, quel qu'en puisse être le résultat, que la commission spéciale du " Vaderlansche Club " publiera les conclusions de son enquête. Etant donné cependant son caractère confidentiel, cela est peu probable, et l'on devra le regretter, car les Belges sont fort intéressés à connaître l'esprit qui règne en général dang l'enseignement supérieur des Pays-Bas.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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