La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1914, 19 Novembre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/dv1cj88j52/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS. PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 21ME ANNÉE. JEUDI 19 NOVEMBRE 1914. I N° 328. COMMUNIQUES OFFICIELS FRANÇAIS. VIOLENT BOMBARDEMENT DU FRONT. BRILLANTE CHARGE DES ZOUAVES. PARIS, 18 novembre.—Communiqué officie' 5e 15 heures:— Hier, les opérations ont été semblables a celles du jour précédent. Il y eut de nombreux bom bardements et quelques attaques isolées par l'infanterie ennemie, qui toutes furent repoussées. De la mer du Nord à la Lys, le front a été bombardé avec une activité considérable. Ce fut particulièrement le cas à Nieuport, et à l'est et au sud d'Ypres. Près de Bixschoote, les Zouaves, dans une charge à la bayonnette, enlevèrent brillammenl un bois qui avait été disputé pendant ces trois derniers jours par l'ennemi et par nous-mêmes. Au sud d'Ypres, un mouvement offensif pai l'infanterie de l'ennemi fut repoussé par nos troupes. L'armée britannique maintint également eon front. D'Airas à l'Oise, il n'y a rien à signaler. Dans la région de Craonne, notre artillerie a eu plusieurs fois l'avantage sur les batteries d€ l'ennemi. Le bombardement de Reims a continué. De Reims à l'Argonne, rien à signaler. Dans la région de Saint-Mihiel, malgré les contre-attaques allemandes, nous avons relent; la partie occidentale de Chauvoncourt. En Alsace, des bataillons de Landwehr envoyés dans la région de Sainte-Marie-aux Mines, onl eu à se retirer vers l'arrière après avoir perdu la moitié de leurs effectifs. IMPRESSION SATISFAISANTE. PARIS, 17 novembre.—Communiqué officie] de 23 heures:— D'après les dernières nouvelles, l'ennemi a renouvelé vers l'est et le sud d'Ypres, des attaques qui n'ont pas modifié la situation. L'impression est satisfaisante. Pendant deux jours, nous avons fait des progrès plus ou moins marqués partout où nous avons attaqué—à Het Sas, sur l'Yser, entre Armentières et Arras, dans la région de Vailly, dans l'Argonne, et sur les hauts de la Meuse. PROCEDES ALLEMANDS. LES VOLONTAIRES BAVAROIS PARIS, M novembre.—Une note-annexe au oûmmuuiqué officiel dit:— Sur les hauts de la Meuse, les Chasseurs se sont particulièrement distingués et l'artillerie leur a prêté un secours utile, en détruisant un blockhaus aliemand. Nous avons emporté plusieurs tranchées sur différents points grâce à l'ardeur de notre infanterie. Dans le district de la Marne, un de nos obus ayant détruit un dépôt de munitions allemand, l'artillerie ennemie ouvrit tout-à-coup le feu sut-Reims et sa cathédrale, ce qui est tout à fait caractéristique des procédés allemands. Les prisonniers bavarois que nous avons capturés dans la forêt d'Apremont sont presque tous des volontaires et un grand nombre d'entr'eux n'ont que dix-sept ans. Une compagnie ne comptait que trente-sept hommes Lés résultats obtenus hier et la nuit dernière peuvent être considérés comme bons. LES DESERTEURS ALLEMANDS. AMSTERDAM, 17 novembre.—Le "Telegraaf" apprend d'Eindhoven que, samedi dernier, un ' détachemement allemand venant relever la garde au pont du canal près de Lommel n'y trouva plus que des fusils et des cartouchières. Tous les soldats avaient déserté. Le correspondant du " Telegraaf " apprend d'une source sûre que le nombre de déserteurs de l'armée allemande est très grand. La discipline est maintenue par la force. Un telegramme de Peel au même journal déclare que, sur l'ordre des autorités allemandes, le Te-Deum pour la féte du roi Albert a été interdit. Cette interdiction a produit une vive sensation parmi les habitants.—Reuter. UN NOUVEL " EMDEN." AMSTERDAM, 18 novembre.—Un télégramme de Berlin ou "Telegraaf" dit:—A l'occasion de la destruction du navire de guerre " Emden " la ville d'Emden avait envoyé à l'Empereur un télégramme de condoléances. L'Empereur a répondu :— Grand quartier général, Cabinet civiL 15. novembre.—Je vous remercie cordialement pour votre télégramme à l'occasion de la^ fin tragique et héroïque de mon croiseur " Emden," qui jusque dans sa dernière bataille gagna des lauriers contre un adversaire supérieur. Un nouvel " Emden " et plus fort surgira, à l'étrave duquel la croix de fer .sera attachée en mémoire du vieil "Emden."—Wilhelm.—Reuter. CE QU'ILS VEULENT. ROME, 17 novembre.—Le "Giornale d'Italia" croit savoir que le programme austro-allemand est d'occuper complètement la Serbie et la Belgique, et d'offrir la paix aux Alliés sur la base du rétablissement du status quo ante dans le monde entier.—Central, News. NOUVELLE INVASION EN ANGOLA. LISBONNE, 13 novembre.—Des nouvelles îfficieiles reçues ici annoncent que, le 31 octobre, :les troupes allemandes passèrent la frontière l'Angola près de Cuangar, et il y eut quelques gîrtes, dont le détail n'est pas connu. Le colonel ocadas, chef du corps expéditionnaire, a envoyé des renforts sur les lieux.—Reuter. — Le roi George, portant l'uniforme de feld-maréchal. s'est rendu hier au camp d'Halton, près d'Aylesbury, où il a passé en revue une section de la 21me division de la nouvelle armée de Lord Kitchener. De« milliers de spectateurs acclamèrent le populaire souverain. — L'état-major allemand a donné ordre de fournir chaqtie jour aux Huns d'Attila II. un cigare -et deux cigarettes, volés en Belgique ou en France. — Les grandes banques anglaises se sont engagées dès à présent à acquérir pour ii milliards f»OQ,QOO millions do francs du nouvel emprunt de guerre à 4 pour oent. La Banque d'Angleterre est assaillie d'ordres et de demandes de prospectus, tant de Londres que de l'intérieur fît des colonies. Avant la guerre, les Anglais assiégeaient ses guichets pour y obtenir de l'or; aujourd'hui, ils lui eu apportent I NOUVEAU BOMBARDEMENT Dï tA COTE BELGE. UN TRAIN MILITAIRE DETRUIT. AMSTERDAM. 18 novembre.—D'après ur telegramme de Sa-s de Gand, sur la frontièr belge, au " Telegraaf," la fabrique Colmay située sur le caria* maritime de Bruges (à Zee brugge) a été bombardée par la flotte alliée. Cette fabrique était utilisée par les Aile ma nos a des fins militaires. Un train militaire ennemi a été démoli par 1< bombardement, et de nombreux Allemands on été tués.—Reuter. AMSTERDAM, 18 novembre.—Le correspon dant du "Telegraaf " à l'Ecluse télégraphie:— Les Allemands occupant JDixmude ont souffer de grosses pertes. Un soldat m'a raconté que d< son régiment de mille hommes, il n'en restait pa; une centaine. La ville de Nieuport est fortement endom magée. Le chevel de l'église a entièremen dispa.ru, mais la tour historique des Templiers a l'extérieur de la ville, a été épargnée. Le tonnerre de canons a été entendu dans h direction d'Ypres, mais il n'est pas questioi pour i€s Allemands de percer la ligne des Alliés Plusieurs explosions ont été perçues. L< bruit court qu'elles ont été causées par de< aviateurs anglais jetant des bombes qui on démoli une fabrique à Zeebrugge. Des réfugié: racontent que de nouveaux sous-marins sont ei construction dans cette ville.—Reuter. LES ALLEMANDS A ANVERS. ODIEUSE PRESSION. ANVERS, 15 novembre (par courrier spécial) —Les Allemands ne délivrent plus de passeport: aux Anversois âgés de moins de quarante-cin< ans. Tous les anciens passeports ont été an nulés. Les jeunes gens en âge de servir doiven se présenter tous les deux jours à la " Komman dantur "—-comme ils appellent cela. On s'attend d'un jour à l'autre à des réquisi tions en masse. Les Allemands intéressés dans des entreprise: belges, soit comme administrateurs, soit commi directeurs, exercent en ce moment une pressior scandaleuse sur le personnel belge de ces entre prises, leur ordonnant de rentrer immédiatemen à Anvers sous peine de mise à pied. Nos compatriotes, mis ainsi entre le devoir e l'obligation d'obtempérer aux ordres des Aile mands, ordres dont la valeur est souvent discu table, sont dans une cruelle alternative. Us n'oublieront pas, et nous non plus, que le: Allemands, en ne respectant pas- la dignité pointant si compréhensible des nôtres, ajoutent ains aux raisons si multiples que nous avons de le; haïr. Les, Allemands ne sont jamais parvenus, mal gré tout, à se faire aimer chez nous. C'est qu< toujours la brute perce chez les moins mauvais. L'exemple- ci-dessus montre une fois de plu: qu'ils sont incapables d'un geste chevaleresqu* ou de comprendre le sentiment de l'honneur. Quoi qu'il en puisse coûter, nous insistons au près des nôtres pour qu'ils n'aillent pas servi] les intérêts allemands. Nous ne sommes pas de£ paillassons. Une heure viendra qui paiera tou: cela ! On nous signale par contre que des employés belges de maisons allemandes, restés à Anvers ou revenus de Hollande, et qui se sont présentés spontanément à leur "bureau" ont été renvoyes sans autre forme de procès. Line seule firm< a ainsi remplacé dix-huit de ses employés be.ge: par des Teutons venus de Bruxelles et qui n< comprennent rien aux affaires. En rappelant leurs employés réfugiés à l'étran ger, certaines firmes allemandes n'agissent-elles pas à l'instigation des autorités militaires, qu: veulent à tout prix "peupler" Anvers? LES VIVRES A ANVERS. AMSTERDAM, 18 novembre.—Le correspon dant anversois du "Telegraaf" dit que le besoir de vivres se fait sentir de plus en plus pressan à Anvers. Toutes les victuailles ont augmenté d< prix, et il y aura bientôt manque de sucre, d< café, et de combustible. La compagnie du gaz, oependant. dispose d'ur bon stock de coke. Le pain est de qualité très inférieure, et est fait presqu'exclusivement d< son. Les autorités allemandes prennent, des mesures énergiques pour faire rentrer les impôts, et dé clarent que l'argent est nécessaire pour payer le.-employés, mais elles ne disent pas s'il s'agit des euyiIovésTbelges ou allemands.—Central News. COPENHAGUE, 17 novembre.—Un message privé de Munich dit qu'une part considérable des contributions de guerre levees en Belgique pai l'armée allemande a été distribuée aux soldats allemands, chacun d'eux ayant reçu jusqu'ici -1 marks et 50 pfennigs.—Central News. SOUS LA BOTTE ALLEMANDE. L'ETAT D'ESPRIT A BRUXELLES. AMSTERDAM, 18 novembre.—Le correspondant du "Tyd" à Bruxelles, écrivant à la date du lo novembre, dit que le gouvernement allemand a fait une enquete vendredi au sujet des Anglais vivant à Bruxelles. Ce même jour, un délégué officiel s'informa auprès d'une dame ang aise de la capitale à propos de son fils, qui a dix-huit ans, et lui fit pressentir qu'il serait arrete. • rela^i°ns entré les civils et les militaires a Bruxelles sont très tendues, et toute parole imprudente prononcée par un citoyen est punie immédiatement de son arrestation." La question des approvisionnements a été résolue maintenant d'une façon humanitaire par le ministre des Etats-Unis, et les autorités militaires allemandes lui ont donné l'assurance que les vivres envoyés pour les Belges ne seront réquisitionnés d'aucune façon.—Reuter. — La procession funèbre de Lord Roberts quittera Charing Cross Station à lOh. 30 ce matin et parcourra le Strand, Northumberland-avenue, Victoria embankment, New Bridge-street, Lud-gate-hill, vers la cathédrale de St. Paul. 6000 soldats prendront part au cortège et 5000 feront la haie. Lord Kitchener et le feld-maréchal Sir Evelyn Wood ainsi que des officiers supérieurs tiendront les coins du poêle. Le roi George assistera au service funèbre à Saint-Paul. — Le " Nieuwe Rotterdaxnsche Courant" dément le bruit répandu par des journaux anglais, suivaût lequel le gouvernement allemand aurait ordonné Là tous les Néerlandais d'Afrique du Sud de rejoindre les drapeaux. — M. Churchill a déclaré hier aux Communes que les pertes de la marine anglaise depuis le début de la guerre se décomposent comme suit: Officiers morts 222, blessés 37, dont 14 gravement, manquants 5, total 264; marins morts 3455, blesses 428, manquant 1, total 3884, grand total 4538. Ces eniffires ne comprennent pas les pertes de la division navale, ni celtes du croiseur " Good Hope "—doux mille hommes environ manquants. ! NOS SOLDATS. I LES ETONNANTES PROUESSES DU PETIT CAPORAL SAPIN. l PARIS. 10 novembre.—Le " Matin " publie oe î bel article, qui, par un exemple choisi entre . mille, montre ce que vaut le vaillant soldat - belge On ne saurait trop insister sur les mer- - veilleuses prouesses du caporal Emile Sapin, héros parmi les héros, surgi de cette glorieuse > armée belge qui montra aux Prussiens qu'elle t n'était en rien méprisable. Le nom d'Emile Sapin est digne d'entrer dans l'Histoire et d'être cité à jamais comme un admirable exemple de bravoure. ' Les glorieux faits d'armes de ce vaillant petit * soldat parurent d'abord invraisemblables. Us > étaient vrais. Mieux encore, des renseignements complémentaires que hous télégraphie le corres- " pondant du " Matin " à Bruxelles, actuellement ; au Havre, augmentent encore, si cela est possible, » la grandeur de ces exploits. Sapin, a-t-on rapporté, tua à coups de fusil 1 tes quarante-deux servants et le commandant L d'une batterie d'artillerie lourde allemande. , C'était à Liège, près du fort de Loncin, au ' lendemain de l'ultimatum du Kaiser au roi des * Belges. Des shrapnells pleuvaient sur le régi-; ment de Sapin et la position des canons ennemis ' qui lançaient les obus n'avaient pu être repérée. 1 Le colonel envoie Sapin et quatre hommes en reconnaissance. Ils parviennent sous la rafale de fer jusqu'aux ruines d'une maison bombardée. Un pan de mur est encore debout et près de ce mur s'élève un arbre. Sapin abrite ses hommes derrière' le mur, grimpe à l'arbre et découvre la batterie allemande embusauée à cinquante mètres. En un instant, les officiers et vingt servants tombent sous les balles du bon tireur. Des servants 1 > restent, encore. Ils l'aperçoivent et envoient un 1 obus dans l'arbre. Indemne, Sapin se laisse - tomber sur te sol, grimpe lentement sur le mur i et abat les derniers survivants de la batterie prussienne. Puis avec ses hommes, il s'avance, rattelle les chevaux et les avant-trains aux canons, et triomphalement rejoint son régiment, une heure > après, avec tout le matériel. i Sa bravoure lui valut, avec la citation à l'ordre l du jour de l'armée, la croix de Léopold. Depuis, Sapin a continué. Il fut à Haelen, à ^ Louvain, à Malines, sur l'Yser enfin. Et partout il abattit un nombre incalculable d'ennemis avec < une précision splendide. On sait que, près de < Louvain, il réussit en outre à capturer, avec six compagnons, quarante Prussiens, dont un officier, t et qu'il s'empara du drapeau d'un régiment de ' > hussards dont il avait tué 1e colonel. f L'armée est petite par le nombre. Mais, comme ( i le disait récemment à Nieuport Albert 1er, 1e roi- 1 ! soldat, le soldat belge est au-dessus de tout éloge i et ses hauts faits l'ont grandie. Les Sapin s'y comptent par milliers. s LA FETE DE LA REINE. C'était hier la fête patronale de notre Reine. Venant trois jours après la fête du Roi, cet i ' anniversaire fait surgir devant nos yeux la : douce imagé de. notre bonne Souveraine. Elle ( semble venir ainsi dans notre souvenir at- ] tendri un peu dans l'ombre du roi vaillant et * gigantesque de notre petit pays. Et cette vision pare de poésie émouvante ^ ; celle que nous avons toujours devant nous du s roi indompté. Ensemble nos Souverains syn- ! thétisent admirablement la patrie meurtrie, 1 mais debout toujours! Lui, c'est notre fils, c'est notre père qui combat. Elle, c'est la mère, c'est l'épouse anxieuse qui vaillamment supporte les angoisses de chaque jour, et a voulu être plus près de lui pour lui apporter le réconfort de sa présence. Les petits princes, eux, sont en exil. A Bruxelles, où palpite encore le cœur de la | Belgique douloureuse, mais confiante, on s'est souvenu. Et le vaillant collège échevinal inspiré du noble exemple qui lui donna M.Max, et faisant ce qu'^'l aurait fait, s'est ] montré une fois de plus l'interprète de tous les Belges. Il a commandé à Londres une corbeille , de fleurs, qui a été expédiée au Havre, et a adressé à Sa Majesté la Reine le télégramme suivant:— Le Collège Echevinal de la Ville de Bruxelles au nom de la population bruxelloise tout entière' prie Sa Majesté la Reine de vouloir bien agréer 1 Hommage de ses vœux respectueux; il est heureux de pouvoir offrir à l'admirable compagne de notre Souverain l'expression de la frrati-tude de tous nos concitoyens pour le dévouement qu elle témoigné a notre chere Patrie, pour le reconfort constant # qu'elle apporte au Hoi dans les douloureuses epreuves que traverse en ce moment la Belgique. Le Collège échevinal: Maurice Lemonnier. Emile Jacqmain. Lotus feteens. Georges Maes. Max Hallet. Bravo, Bruxelles ! A FURNES. PROCEDES ALLEMANDS. Un officier belge, qui se trouve sur le front a écrit a un do ses parents, réfugiés au Havre' une lettre dont nous publions, d'après le "XXme Siècle," l'intéressant passage que voici: "Dimanche 1er novembre, de 1 heure de l'après-midi à 4 h. 30. il est tombé 40 obus allemands sur Furnes, n'occasionnant, toutefois, que des dégâts matériels, à part ' quatre soldats français blessés, dont un grièvement et qui, actuellement, se trouve en bonne voie.de guérison. "Le bombardement s'est fait au moyen d'une pièce, qui était cachée dans une briqueterie, à quatre kilomètres des lignes belges, et qui' y avait été placée par les Allemands lors de leur retraite. On ne savait d'abord ce, qui se passait mais des cavaliers arabes, partis en reconnaissance et éclairés par un avion, ont découvert la pièce et s'en sont emparés. Us ont coupé la tête il l'officier et aux dix hommes qui desservaient la pièce, ainsi qu'au propriétaire de la briqueterie, qui était aussi un Allemand." — D'après certains bruits Nestor Wilmart. qui se trouvait en prison à Terroonde serait parvenu à s'echapper grâce au manque do surveillance des Allemandes, et se trouverait actuellement u Londres. — Un message du gouverneur-général de l'Union sud-africaine, publiés hier soir par le Press Bureau, montre que les opérations contre les rebelles se poursuivent do la façon la plus a satisfaisante. — Le croiseur américain " Tennessee " chargé de la protection des sujets français, anglais et j russes en Asie mineure, n'ayant pas obtenu l'en- r trée à Smyrne, a menacé les Turcs de pénétrer I par la force dans le port. Les Turcs ont cédé. c COMMUNIQUES OFFICIEL RUSSES. LA GRANDE BATAILLE DE LA VISTULE. LA CAVALERIE KURDE DISPERSEE. PETROGRADE, 17 novembre.—L'état-majc lu grand quartier-général signale que dans 1 'russe orientale l'ennemi est en retraite sur l ront Gumbinnen-Angerburg, mais continue à r< ister dajis les passes entre les lacs de Masurie. Sur le front entre la Vistule et la Warta 1 >ataille continue et a pris l'importance d'un grande bataille avec des forces considérables d lôté des Allemands. En Galicie les arrière-gardes autrichiennes or lté attaquées par tes Russes dans le voisinage de jasses des Carpathes à Dukla et Uzok. Les troupes russes opérant contre les Tur< progressent dans leur avance sur Van des'deu :ôtes, c'est a dire au nord et à l'est. Les avan )Ostes turcs, ensemble avec des bandes de cavi erie kurde ont été enfoncés et dispersés à pli ieurs points, comme à Dagar et Hamura. Les Turcs montrent une certaine activité dar a vallée d'Olti-Chay, mais ils semblent faire lev ibjectif principal du voisinage de la frontièi usse de la province de Batoum, où à Léman ï. >nt subi une défaite, leur attaque ayant été pris ur 1e flanc et à l'arrière par tes navires russe e trouvant au large de la côte. . Les pertes turques ont été très grandes < eurs réserves complètement dispersées. FURIEQSE POURSUITE. PETROGRADE, 18 novembre.—Un tél< [ranime officieux de Marmoritza, sur la frontièi ,ustro-roumaine, dit que des combats sanglants s >oursuivent en Buokovine septentrionale, où le roupes russes font des progrès victorieux, refoi ant les Autrichiens en fuite désordonnée.-leuter.ESCARMOUCHES EN CAUCASIE. PETROGRADE, 17 novembre.—Communiqi: •fficiel de l'état-major du grand quartier-génér; le l'armée russe opérant dans le Caucase:— Dans la région de Batoum la fusillade a coi inué toute la journée du 16. Les efforts de .'urcs pour avancer dans la direction d'Erzeroui urent vains. Une bande de Kurdes échange les coups de fusil avec un des vapeurs du lac a arge de la côte d'Agerbayan, qui dispersa l'ei temi. Des autres unités, de combat il n'y a rien ignaler. LA JOIE A BERLIN. AMSTERDAM, 17 novembre.—Un« dépêcb le Beriin annonce que la victoire (?) du ?enér; lindenburg a produit un grand enthousiasme 'outes les rues étaient décorées de drapeaux < lans toutes tes écoles il y avait congi /Empereur a envoyé un télégramme de félicit; ions au général von Hindenburg. Note.—Les Allemands prétendent avoir inflig me grande défaite aux troupes russes qi 'avancèrent contre Thorn et 1e " Berliner Tag< )latt" déclare quo les Russes ont été repousse i une distance de trente milles (48 kilomètres). RETRAITE DES SERBES. AMSTERDAM, 17 novembre.—Suivant un lépêche de Vienne le correspondant de guerre d a " Neue Freie Presse " annonce que les Serbe o sont retirés à une eiistance de dix kilomètre lans la direction de Kragujevatz, après la chu! ie Valjevo. Une nouvelle bataille a lieu sur c ront.—Central News. .E CINQUANTENAIRE DE: MISSIONS DE SCHEUT. Qui eut dit, quand il y a quelques mois le t.R.P.P. Missionaires de Scheut préparaient ave me légitime fierté le cinquantenaire de leur foi lation, dans leur superbe couvent de Sclieut-le Bruxelles, que ce serait loin du berceau de cett .dmirable œuvre d'évangélisation que serait cél< •ré cet anniversaire mémorable 1 Les desseins de la Providence en ont décid utrement, et c'est après avoir dû fuir les horde »russiennes que ces humbles religieux, dont J lassé est entièrement fait de dévouement et d acrifice, sont venus célébrer sur l'hospitalièi erre anglaise un jubilé peu ba,nal. Et ce fut une solennité d'une grandiose sin tlicité qui eut lieu hier matin, dans la joli hapelle de " Convent of Our Lady of tti îenacle," qui, malgré l'heure tragique, avait pr: m air de fête et dont 1e cadre intime ajoutait a grandeur de la cérémonie. A 11 heures fut célébrée, devant une assii ance des plus recueillies, une messe solennell vec assistance pontificale de S.E. Mgr. le card Lal Bourne. A l'Evangile le R.P. Vaugnan. d a. Compagnie de Jésus, et un des maitres de l'élc uence sacrée, s'inspira des circonstances p< libles qui forcèrent les vaillants apôtres de la F( , quitter leur couvent de Scheut et fit le pan» ynque d'une œuvre fondée voici un demi-siècl >ar l'abbé Verbist, aumônier militaire à Bri elles, et dont les résultats constituent le plus b< loge. A l'issue de la cérémonie religieuse noi: urnes l'honneur d'être présentés au cardim rchevêque de Westminster, qui eut des parok •articuiièremcnt aimables pour la Métropole i >our nos confrères belges ayant mené le bon con iat durant cette période difficile. Un lunch, ayant réuni une centaine de cor ives, fut ensuite servi dans la grande salle d ouvent. Après avoir donné lecture de télégramme dressés par le cardinal Vanutelli, au nom d aint-Père, et par le baron d'Erp, ministre d Belgique auprès du Saint-Siège, le R.P. Supériei: ut, en termes bien sentis, porter la santé d aint-Père, de S.M. le roi Albert, do la natio nglaise, et de tous ceux qui avaient contribué 'éclat de ce touchant anniversaire. Cela valut aux privilégiés qui assistaient ette cérémonie un discours, d'une haute er olée, do l'érainent prélat de Westminster, d'ac lirables paroles de Mgr. de Wachter; de Dor Jabrot. abbé mitré des Bénédictins de l(,an iorough; une réponse pleine d'humour de JV! îartier de Marchienne, ministre de Chine en Bo ique, et d'excellentes paroles du R.P. Honrj ,cs missions étrangères. Ainsi se termina une journée qui s«ra inscrit u livre d'or, des missions de Scheut. ;—Bien qu'aucune décision n'ait encore ét irise, la réunion du parlement français sembi evoir. être tenue entre le lî» et le 20 décembrt retour du gouvernement à Paris précédera d uelques jours la réouverture do la session. J EMILE VERHAEREN A L'UNIVERSITE DE LEEDS Nous avons annoncé que notre grand poèU Emile Verhaeren a été élevé à la dignité d< " doctor honoris causa" de l'Université d-? Leeds. Nous éprouvons un très vif plaisir à publie: eîi-dessous une traduction—imparfaite, hélas !— du magnifique et émouvant discours qu'a pro noncé à oette occasion M. le professeur Gordon de ladite université :— Sir,— J'ai l'honneur de vous présenter M. Emil< Verhaeren pour le grade honoraire de docteui és-lettres. D'habitude, en ces cir cors tances, on attend de r l'orateur qu'il explique le motif pour le quel ce a grade est conféré; mais vous n'attendrez pas de e moi que je mette, même la distinction la plu; élevée que des universités peuvent offrir, ai niveau de l'œuvre du plus grand poète df l'Europe me>derne. a Nous lui offrons ce que nous pouvons, er e hommage et en témoignage d'admiration, lui ex u primant, par cette cérémonie symbolique, notr< haute appréciation, à nous tous, de sa valeu: j. pour le monde, comme grand poète, comnn _ grand patriote et comme grand homme. Et tout d'abord nous l'Honorons comme repré _ sentant d'une nation dont le _ courage et le: souffrances inégalés forcent aujour'hui 1a pitié e l l'aeimiration de l'univers. M. Verhaeren, Sir, n'est pas seulement ur " citoyen de cette nation ; il en est aussi, de l'avi: unanime de ses compatriotes, le poète repré sentatif. *. Il est né et élevé au cœur des Flandres, e I quoiqu'il ait beaucoup voyagé depuis, et écri ® beaucoup de ce dont le monde entier peut jouir j; dans toutes ses excursions passionnées vers tou ce que l'on voit et entend en Europe, dans toute; s ses brillantes considérations sur la vie dans le, x cités modernes, sur le goût nouveau de la vitesse et des grandes masses et la beauté de l'énergie— considérations trop élevées et trop vastes pou rester confinées en les limites d'une nation-dans toutes ces excursions et spéculations il n'; j. jamais oublié ce qu'on voit et entend dans sor e propre pays. e Le vent du large, les eaux, les grands horizon, s de Flandre, la vigueur joyeuse de sa vie dirigen encore et ont toujours dirigé autant sa visioi _ que ses vers. Sa carrière a été une des plu; grandioses et plus familières dans l'Europe. Il y a exactement une génération depuis qu> son premier livre, " Les Flandres," bouleversa le lecteurs de Belgique. Il y a trois ans soi é cinquième livre, " Toute la Flandre," mettait fii il à un cycle de poésie nationale auquel aucun autr. pays dans le monde moderne ne peut atteindre. > i- Il avait commencé avec les Flandres, et aprè is avoir fait le tour physique et spirituel, d'abor< n de lui même et puis de l'Europe, il est reveni a en Flandre et chez lui. u Son pays ne l'a point trahi. Si quelqu'un, ai i- cours des mois récents s'est trouvé surpris de 1; résolution tragique de la Belgique en face d'un, à force aussi tyrannique et aussi ecrasante, qu-celle qui l'a accablée, qu'il lise les poèmes di Verhaeren. Il y trouvera l'âme de la Belgique historique et vivante, et découvrira, ce qu'il n< devrait pas oublier, que la Belgique, quoiqu-jeune, est composée des peuples les plus ancien e et les plus éprouvés de l'Europe, des peuple j vétérans, durcis par des siècles d'endurance, e ; toujours pleins de sève, qui savent comment vivr- II et comment mourir. \ Il y trouvera enexjre une philosophie si violem lL ment forte, si confiante de maîtrise, si sûre d» beauté dans le cœur même de la elifformité et d< joie dans les affres de la douleur, avec un te ' désir de vivre et de respirer, une telle étreint-i de la destinée—non avec soumission mais ave. fierté et volonté—une telle confiance dan l'homme et ses créations, les foules, les grande machines et les usines, toute la vitesse et 1< bruit et la multiplicité ele la vie moderne, qu'ei se reposant de sa lecture il sera enclin à crie bien haut que tous les poètes sont insipides, lior Verhaeren. Et laissez-moi remarquer combien il est op e portun que M. Verhaeren soit ici pour nou e rappeler de pareilles che>ses, dans une circon :s stance où là poésie et les arts semblent momen s tanément subir un arrêt. e Les nations sont éprouvées, comme nous l'ap e prendrons bientôt, non par leurs livres ni leur, œuvres d'art, mais par leur vie. Ce n'est pas 1 temps des fortes pensées et des expériences daii la foi; mais celui de la foi dans laquelle nou ^ avons vécu et pour laquelle nous devons lutter 5 nous rtfen pouvons emporter d'autre dans la ba taille. Cette harmonie des sens et de l'âme qui les poètes et les artistes ont pour tâche de ra fraîchir et de conserver, comment vibrera-t-elL lorsque l'âpre discordance de la guerre éclatera ; travers ses cordes? J'avoue qu'il y a beaucoui c de poésie et d'art qui ne pourrait répondre ; l" cette question ; mais ce ne sont pas en tout ca; z la poésie ni l'art de Verhaeren. e La vie étant elle-même la grande bataille e Verhaeren restant fidèle à la vie, il n'y a pas d< lâcheté dans le déploiement magnifique de se; e grands thèmes. C'est de la poésie pour vivre 3 pour aimer et pour lutter. e Lorsqu'elle apparut pour la première fois, er e effet, elle sembla à plusieurs lecteurs trop rudi e et trop entêtée pour les usages de la paix. crois, Sir, que la littérature française n'était a; Ê1' réparée pour vous recevoir et un peu trop em arassée dans ses lisières pour vous admettre. ^ Elle craignait vos gros clous et vos grand; ? gestes comme si vous vouliez peindre le ciel a Mais ces jours sont passés et les jeunes gens d< France et de Russie, maintenant plus que jamai; (lorsqu'il retrouveront le temps de lire)—et j< e l'espère aussi " nos " jeunes gens avec eux— L" feront trembler leurs demeures de la sonorité di e vos grands vers; et ce qui plus est, ils agiron en concordance et se joindront à cette grandi poursuite de la beauté de fait dans laquelle vou I1 leur avez montré le chemin et de cette unité encore distante, de l'Europe, dont vous avez vi e et décrit l'aurore lointaine. l" Combien oette unité est encore distante, per sonne qui se détourne de " Toute la Flandre ' vers les événements de la guerre ne peut manque ^ de s'en rendre oompte. Tant de choses que Ver I haeren aimait et que toute la Belgique aimai s avec lui sont défigurées pour des générations oi !t détruites pour toujours. l" Mais il y a du réconfort dans la force de ceth ràe?e qui s'est distinguée pendant des siècles pa l" ces deux qualités, par dessus toutes les autres II la ténacité et la fécondité. "Tenace" e " fécond," voilà des mots que M. Verhaerei s aime; ce sont ses mots favoris pour tes Flandres. u U y a un saule, Sir, sur une route claire e sablonneuse, près des dunes, là-bas entre Furne r et Coxyde—un arbre que M. Verhaeren connaî J et chérit. Un soir la foudTe le frappa et son tron< f fut déchiré en deux. Depuis lors, l'un ele se d côtés reste nu et blanc; mais l'autre est robuste e plein de sève, et des boutons et des fleur d s'épanouissent dans chaque crevasse. Et en répétant les mots par lesquels le poèt< ' exprime son admiration pour le vieil arbre luttan entre la vie et la mort, ils m'apparaissent nom m, une parabole du peuple belge:— J'ai admiré sa vie en lutte avec sa mort, } Et je l'entends, ce soir do pluie et de ténèbres Crisper ses pieds au sol et bander ses vertèbres o Et défier l'orage—et résister encor. — T1 parait d'après le "Télégraaf" que let é gardes do frontière allemands à Nieuweschan; e ont tiré sur des soldats hollandais qui durent m ». réfugier dans une petite tranchée. On dit qu< o les Allemands étaient ivres et une enquête a ét» ouverte. LES BELGES EN ANGLETERRE. Les journalistes belges présents en Angleterre sont priés de se réunir dimau>-..e prochain à 11 ' heures dans les bureaux de 1' " Indépendance > belge," Tudor House, Tudor-street, près de Biack- friars Bridge, à Londres. * * * Une exposition d'oeuvres dues à des artistes • belges s'ouvrira à la Goupil Gallery (5, Regent-street), gracieusement prêtée par M. W. Marchand, 1e 10 novembre et se fermera le 26. Ces œuvres seront réparties par le sort entre les > souscripteurs généreux. La souscription est, fixée à dix gumées et la répartition des œuvres par le sort aura lieu le 21 novembre, au moment » de la clôture. > La somme reçue permettra aux caisses de : secours de nos artistes en Belgique d'intervenir 1 plus généreusement et de les empêcher de mourir 1 littéralement de faim et de froid. Le comité d'honneur est présidé par S.A;R. la duchesse de Vendôme et a comme vice-prési-l dent le comte de Lalaing, ministre de Belgique à Londres, comme trésorier M. Paul Lambotte, ! directeur des beaux-arts au ministère des sciences et des arts, et comme membres le lord-maire de > Londres, les comtes de Plymouth, de Crawford et Batearrès,' ele Lytton, Sir Edward Poynter, les directeurs des grands musées anglais et de ! nombreux artistes éminents. t Les médecins belges et pharmaciens réfugiés ; à Londres ou en Angleterre qui n'auraient pas encore envoyés leur adresse au journal "The Lancet " sont priés de le faire de toute urgence ■ au président ele la Société belge de médecine à l Londres, le docteur Clément Philippe, 3, Hyde Park-street. ! = ' —Sur la proposition de M. Asquith, la Cham- i bre des Communes a voté hier la nomination > d'une commission qui examinera les mesures à [ prendre p°ur pensionner les soldats et marins blessés, ainsi que leurs veuves ou parents. Le premier minstre a promis que ces mesures s'ap-^ piiqueraient aussi aux officiers. — Les Communes discuteront aujourd'hui le ; bueiget de la guerre. ^ la-Chambre des Lords, Lord Halsbury a l, attiré l'attention du gouvernement sur l'espion-3 nage. Lord Crewe a déclaré que des forces de l'Inde ont combattu les Allemands en Afrique l orientale, et au Nyassaland, les pertes anglaises at 5 teignant 900 hommes. Des renforts indiens sont 1 envoyés au golfe Persiqtie contre les Turcs. La 1 Chambre des Lords s'est ajournée à mardi. — M. Tittoni, ambassadeur à Paris, s'est rendu ; à Rome pour conférer avec le ministre des affaires I étrangèies. Le duc d'Avarna est également , attendu de Vienne, et il est possible que d'autres ambassadeurs italiens soient appelés au Quiiinal L pour échanger leurs vues 6ur la situation inter-t nationale avec le baron Sonnino. Les trois ii-» plomates ont accès journalier auprès du Pape. 3 — Le journal danois " Kjôbenhavn " a ; inauguré récemment une souscription parmi les ; enfants danois, au profit des rérugiés belges et' i spécialement des enfants sans asile. Le ; résultat a si largement dépassé les espérances, j qu'il a été décidé ' de fonder un " home " à j Londres pour les enfants belges nécessiteux, et L les veuves avec enfants. L'auteur danois bien i connu, Mme. Alilberg, qui réside à Londres, se charge de tous les arrangements préliminaires, . de concert avec la colonie danoise. ; —M. Lorand, député belge, a donné mardi ' soir, à Napies, une brillante conférence sur la 1 guerre en Belgique et la législation inter-J nationale. L'assistance était très nombreuse et ' comprenait notamment des membres des colonies 3 belges et françaises, beaucoup d'Anglais et MM. 5 Labriola, Altobelli, Dr. Colajanni, membres du î parlement. 1 M. Lorand fut ovationné et plusieurs bouquets c lui furent remis. Le Dr. Colajanni et M. Labriola 5 prirent ensuite la parole. A la fimde la réunion M. Lorand fut encore l'objet d'une vibrante mani-- festation de sympathie. î ■ LE LIVRE D'ADRESSES DES EXILÉS. ^ 9 pence la, ligne.—Joindra le montent »az ordres, s.T.p. 5 ITOPITAUX.—Les hôpitaux qui soigneraient dans Jl JL un dp leurs locaux un soldat beipe nommé TONDEL1ER ' sont priés d'en aviser M. A. Sire, ohemin-de-fer du Kord de la Franco, gare de Oliaring Cross, W.C., qui désire comknuniquer i avec lui au sujet de ses pareuta. LEON ET EDREEN bien arrivés samedi Eton Villas, 19. 1 ~[ ES soldats convalescents suivants, soignés n ' JLi Eastwell Park. près Ashiord, obez Lady Northcotc, i et qui no «irent comment exprimer leur reconnaissance <t j leur bienfaitrice cherchent des nouvelles des membres do leur famille:—François Brtiyninckx, 47,642 (grenadiers); Célestin Holtappels, 69,435 (26e de ligne); Emile de Groeve. t 54,117 (2o de ligne); Guillaume Hagard, 53,888 (12e de ligne); j GustaTo Rom y. 55,393 (1er carabiniers); Franr, Van Aor-schot, 54,829 (2e de ligne); Maurice Botquin, 56,194 (4c d° 3 ligné); Sergent François Van den Driœch, 49,866 (1er , grenadiers); Armand Van dor Straeten, 72,588 (6e de ligne), et Medard Grijepoerdt (5e chasseurs). HENRiTGÔFFART prie M. Paul Goffart • de faire connaître au plus tôt son adresse et celle , do Mr. .Joseph De Strycker à Mr. Pierre d'Alcantara, Mount- v strect 114, Grosvcnor-square, London, W. Monsieur paul pardon-toussaint, "d© Bruxelles, est prié de donner nourelles à Monsieur Frd-dérix, Bureau de Correspondance Belge, Ste Adresse, Havre. Y AN DER VOORT-JANS (Herman) de Borger- hout, est prié de donner son adresse au Président de ! là " BeLsica," 20, Hanover-square, ~W. BONNES ouvrières en filet, point de Venise, dentelle d'Irlande sont demandées par Mme. Scaténa, ' 137, Liverpool-road, Islinçton, Londie-s. CRITERION (Gerr., 3844)." SÂÎSO^BËLGË: Sous le patronage de S.E. le ministre de Belgique. CE SOIR (jeudi), à 8 h. 15, la comedie-bouffe, i CE B0N Monsieur 20BIEBEEK■ M. LIBEAU et la troupe belge créatrice. PRIX SPECIALEMENT REDUITS. ^ PREMIERE MATINEE SAMEDI PROCHAIN 2h. 30. r "O OURNEMOUTH.—" Beechwood," situation J_# splendide, près de la mer et des Jardins d'Hiver, tous k les oonlorts modernes; pension depuis 5s. par jour. i /"CONTINENTAL HOTEL, 34, Tavistock-square, \_v W.C.—Belle situation dans le plus beau quartier d» Londres à côté des théâtres et de la Cité; maisons avec tout î le confort moderne, électricité, téléphone, bains, douches; r cuisine française, table séparée; pension complète à partir de £1 10s. par semaine. t /COURRIER.—Un courrier partira de" Londres , Vy poux Anvers lundi prochain. 10 shillings par lettre ou commission à remettre bureau du journal. LA CONTINENTAL PETROLEUM COMPANY informe quo Monsieur A. Delahout, soldat au [ 9e régiment de ligno Comp. 1-1, est prisonnier à Miïnftor t (Lager), près Hanovre, adresse Revier, Roodcwaldt Holz, ; Barracke_8. 5 RECOURS AUX DENTELLIERES BELGES. 5 Une firme bruxelloise est en mesure de donner immédiate ment du travail aux femmes qui savent faire de la dentelle, quelque soit le genre. Ives personnes connaissant des den-î telliêres feront une bonne, action en les envoyant a Gosio h Brothors. et Mrs. Madeleine Greenwood, 42, West Cromwell-J road, S.W. VASELINES et Huiles Blanches: Ingénieuro, personnel et ouvriers an courant fabrication de •■*3 produits sout pries écrire à A Vanderkeyde. 68, King's-road, , Oamden-road. London,_N .VV\ LA METROPOLE parait chaque matin, sauf le dimanche, dans le " Standard," vendu chez tous )e> marchands do journaux au prix d'un ponny. Nous conseil Ions vivement à nos amis de s'abonner au prix de 3sh. 3 par I mois pour le Royaume-Unis et 4sh '4 pour l'étranger, et de nous adresser lo prix de l'abonnement on un mandat. Le taril des annonces est do 9d. 1. ligne pour le " Livre d'adresses dr* exilés," payable d'avance, et pour toute autre publicité. )«t tarif du " Standard." Nous .ivons ouvert un bureau dans l'immeuble du " Standard," Flcet-street. 132-4. E.C.. ouvert do 2 à 6 heures. En cas de demande par écrit, joindre deux timbres d'un pennjr.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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