La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 19 Mai. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 24 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/bz6154fp67/
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LA MÉTROPOLE Bj oNE PENNY CIHQ CEimaM •««în-, VIJF CENT M : ™ CE!'T1ME, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES A Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holborn 212. ABONlWMElfT 1 moif 3 ih. ; 3 mois, 9 »3s. p4ME ANNEE SAMEDI 19 MAI 1917- No. 139 LA GRANDE GUERRE I Violentes réactions sur le front italien Un emprunt a la Russie Les possibilités d'entente Il a réaction attendue, sur le front ita f s'est manifestée avec une violenec Le, mais d'après le communique râiéral Cadorna, elle échoua partout, .ttaaue principale de l'ennemi était dite contre le bastion rocheux de Mon-Cucco, depuis la hauteur 611 jusqu a Ihauteur <24 (le mont Vohce)> mais t ces positions furent maintenues. D'autres efforts furent dirigés, dans 1a np à l'est de Gorizia, contre le som- et de la crête 174. capturé lundi et sur Carso contre les positions à Monte iroenacco et Monte Faiti, mais tous -ent repoussés avec de fortes pertes. L tout le front, depuis Tolmino jus- h la mer, la bataille d'artillerie con- 111e avec intensité. _ . U nombre de prisonniers s élève â 321, dont 124 officiers. . Sur le front britannique après de vio-its combats dans le village de _ Bulle-art où les Allemands avaient réussi à nétrer, l'ennemi a été entièrement relusse et le village est de nouveau combinent en la possession des troupes titanniques. Dans le secteur français la ligne a ete implètement rétablie au moulin de Laf-UX, où les Allemands n'ont plus renou-jé leurs tentatives; près de la ferme : Froidmont un coup de main ennemi houa. A l'est de Craonne nos alliés fiât une avance appréciable et capturè-nt quelques éléments de tranchées ms la région de la crête 108, au sud de irry-au-Bac. Sur le plateau de Craonne isi que sur le reste du front il y eut s actions intermittentes d'artillerie. Un phénomène favorable qui s'est ma-:esté dans la situation générale des Al-s et qui se rapporte plus spéciale-int à la situation en Russie, c'est que Etats-Unis ont accordé à la Russie emprunt de cent millions de dollars 1 demi milliard de francs). Cette nou-le a provoqué d'abord une reprise isidérable dans le marché des va-rs, très dépréciées par les récents évé-nents de Pétrograde et qui trahissait menace d'un désastre financier. En re cette confiance du gouvernement éricain en la réussite de la nouvelle po-]ue de coalition russe ouvre des hori-s nouveaux en même temps qu'elle ntre au peuple russe que les Alliés,loin chercher à tirer profit des sacrifices il a faits pour recouvrer sa liberté et ous^er l'ennemi de ses territoires en-is, sont prêts, encore et toujours, à sister dans la mesure de tous leurs 'ens. Ce geste du gouvernement dératé américain envers la jeune démo-ie russe ne manquera pas, croyons-s, d'exercer l'effet le plus salutaire la bonne entente des partis de Pétrole.n y comprenant le crédit accordé à 'a sie et le crédit de 45 millions de dol-(225 millions de francs) à la Belgi-le Trésor américain a avancé, jus--i aux Alliés, sous forme de crédits i'emprunts, une somme totale de 670 ons de dollars (trois milliards, trois cinquante millions de francs). Le lier emprunt de 200 millions de dol-fut fait à la Grande-Bretagne le 25 , de sorte qu'au cours des trois se-ies écoulées le gouvernement de ;hington a dépassé de 70 millions de trs par semaine la répartition de 200 ons de dollars sur lesquels les estions préliminaires étaient basées.Ou-cette assistance financière aux Ailes Etats-Unis leur donnent égale-: la collaboration de leur flotte, com-ious le disions hier. Quelle est l'im-ince de cette collaboration, il vaut f ne pas l'approfondir, mais nous ons ajouter que si elle n'est pas suf-te, de grands bâtiments seront éga-it envoyés en Europe. La flotille de e-torpilleurs est une flotille de choix 'renant les meilleurs éléments de la le américaine. Russie, le gouvernement provisoi-- comité exécutif de la Douma et ^présentants du Conseil des D.O.S. in une réunion mercredi soir. Le prince Lvoff, chef du cabinet, déclara que la condition essentielle au succès de la tâche que s'est assignée le gouvernement provisoire, c'était la nécessité pour le Conseil des D.O.S. de rédiger une déclaration précise et catégorique de sa pleine confiance dans le gouvernement provisoire. Le projet de la déclaration du gouvernement contient huit points ; 1 quant aux principes de paix sans annexions ou sans indemnités sur la base du droit des nations de décider leur sort, la déclaration dit expressément que la défaite de la Russie et de ses Alliés serait la cause du plus grand des désastres nationaux. En conséquence le gouvernement espère que l'armée révolutionnaire ne permettra pas aux Allemands de remporter la victoire sur les Alliés ; en outre le gouvernement est décidé de lutter contre le désordre économique non seulement au moyen d'un contrôle mais aussi par l'organisation de la production; toutes les mesures seront prises pour régler l'exploitation des terres, en laissant à l'assemblée constituante la question de la . propriété terrienne., Suivant certains télégrammes de Russie les conditions sur lesquelles les représentants socialistes accepteront d'entrer dans le ministère sont les suivantes : 1. Une politique étrangère active dirigée vers l'obtention d'une paix durable et générale, basée sur la volonté du peuple, et des négociations avec les Alliés pour la révision des accords avec la Russie sur la base de la déclaration du 9 avril. 2. Démocratisation de l'armée et amélioration des moyens d'action au front pour la défense de la liberté russe. 3. Rétablissement de l'ordre intérieur par le contrôle d'Etat des viyres et des transports. 4. Une politique agrariennë sur la base de la terre pour le peuple. 5. Réorganisation du système fiscal et taxation des riches et des propriétaires. 6. Réunion prochaine de la Constituante.7. Un ministre socialiste responsable pour le Conseil des D.O.S. La neutralité belge Déclaration du Barreau de New-York Un télégramme de New-York dit qu'au cours de la réception de M. Vivia-ni, ministre français, par le barreau de cette ville, l'assemblée a proclamé qu'il est établi, devant l'histoire, que l'Allemagne ment lorsqu'elle essaie de justifier la violation de la neutralité belge et son attaque contre la France. o—o Où allons nous ? Questions au gouvernement belge Nous recevons de notre correspondant de La Haye des informations d'une nature inquiétante et sur lesquelles nous ne pouvons garder le silence. Après avoir obtenu confirmation de ces informations d'autres sources, nous nous permettons de poser au gouvernement belge les questions suivantes : 1. Est-il vrai que le gouvernement belge achète, fait acheter ou laisse acheter aux Etats-Unis des machines agricoles destinées à la reconstitution de la Belgique, par des maisons HOLLANDAISES, ou par les agences HOLLANDAISES de fabricants américains? 2. Est-il vrai que parmi ces agences hollandaises il en est qui figurent sur la liste noire britannique, soit parce qu'elles travaillent pour l'Allemagne, soit parce que des capitaux allemands s'y trouvent engagés? Les faits sont connus à Londres comme en Hollande. Nous serions heureux si des explications officielles pouvaient être fournies sur ces points et nous y attirons l'attention du groupe parlementaire. Le roi Albert au front britannique Quartier génér-al des correspondants de guerre (anglais), 17 mai : Le roi des Belges a quitté le front occidental cet après-midi pour retourner à son grand quartier-général. Arrivé en auto à un certain quartier-général d'armée, lundi après-midi à 6 heures, le Roi fut reçu par le feld-maréchal Sir Douglas Haig et par son état-major. Les honneurs furent rendus par une garde de cavalerie britannique qui resta à sa suite pendant toute la visite. Le Roi était accompagné par trois officiers belges de sa Maison militaire, par le prince Alexandre de Teck et par 1 n officier de l'état-major britannique. Mardi, Sa' Majesté visita le champs de bataille de Péronne, Longueyal, bois Delville, Combles et autres lieux de cette zone,accompagnée par le gén< al Sir Henry Rawlinson, avec lequel elle a ait déjeûné. Pendant cette excursion, elle assista à une revue et à un défilé de quelques régiments de la division de la garde. Le lendemain (mercredi), le Roi rendit visite au général Sir Hubert Gough et fit un tour dans la vallée de l'Ancre, passant quelque temps à Thiepval et à Ba-paume. Une garde du corps australien rendit les honneurs et le Roi prit le thé avec le général Birdwood. Jeudi, Sa Majesté, accompagnée du général Sir Edmund Allenby, visita le champ de bataille d'Arras. En route, elle inspecta un obusier belge de 12 pouces (30 cm.) qui fait de très utile besogne contre les ouvrages défensifs allemands à l'arrière. Elle se rencontra aussi avec le général Horne, commandant de la ire armée, et rendit visite aux troupes canadiennes.Le Roi, qui s'exprima en termes enthousiastes au sujet de ce qu'il avait vu et appris sur les résultats obtenus par l'armée britannique, décerna des décorations à divers officiers britanniques. Le prince Arthur de Connaught lunchea avec le groupe royal, mercredi. — Reuter. Il n'est pas inutile de faire remarquer que depuis le début de la guerre, le roi Albert n'avait pas quitté le sol belge. La visite qu'il vient de faire au front et à l'armée britanniques est la résultante de la visite que lui fit à Furnes le roi Georges d'Angleterre et au cours de laquelle celui-ci conféra à notre Souverain l'ordre de la Jarretière. Il est probable que le roi Albert rendra prochainement sur le front français la visite officielle que lui fit le président de la République.0—0 La Conférence de Stockholm L'attitude de M. Vandervelde Stockholm, 15 mai. — Le Dagblad dt Stockholm a interviewé hier M. Vandervelde, qui déclara qu'après sa conversation avec M. Branting, il était maintenant en faveur de la Conférence. Les socialistes belges (dit-il) ne voulaient pas exclure de la Conférence les Socialistes allemands et autrichiens comme le désiraient les Anglais et les Français, mais toute collaboration avec les socialistes allemands et autrichiens était hors de question. Discuter de la paix avec eux en ce moment signifierait un affaiblissement de la puissance nationale défensive, précisément au moment où le peuple avait besoin de toute sa force pour pousser la guerre à une conclusion favorable. M. Vandervelde déclara que sa participation à la Conférence de Stockholm deviendrait compréhensible après la publication du programme de la Conférence, qui aura lieu très prochainement. — Daily Telegraph. 280 Russes arrivent... via l'Allemagne Stockholm. 16 mai. — Un groupe de 280 socialistes russes est arrivé ici ce matin de Suisse,via l'Allemagne. Les social-démocrates de Stockholm organisent une réunion ce soir, à laquelle ces Russes ont invités. M. Branting leur souhaitera la bienvenue. M. Branting critique de nouveau aigrement M. Hyndman et son discours de l'autre jour, disant qu'il est faux de représenter " ce vieux savant isolé " comme un représentant de la conception social-démocrate — en Angleterre. — Daily Telegraph. LES PROMESSES ALLEMANDES LA VIE DES DEPORTES BELGES AU CAMP DE SOLTAU (FIN' FEVRIER 1917) Dans sa lettre de Pâques 1917 adressée au Pape, le cardinal Mercier, tout en disant que pratiquement les déportations ont cessé^ en Belgique occupée à la mi-février 1917, dénonce le fait que les rapatriements des déportés sont jusqu'à présent limités aux seuls inutilisables pour les travaux de l'ennemi. L'Osservatore Romano, en reproduisant la lettre du cardinal (n. du 28 avril 1917), rappelle cependant que les autorités allemandes, par l'organe du comte von Hertling, président du conseil de Bavière, avaient assuré le nonce, Mgr Aversa, qu'elles étaient disposées non seulement à s'abstenir de nouvelles déportations, mais encore à laisser rapatrier tous ceux qui, par erreur, avaient été injustement déportés. L'Allemagne persiste donc dans la pratique à faire fi de ses engagements. Tout est pour elle " chiffon de papier Pour les Belges, les horreurs du système des déportations n'ont encore pris fin qu'en partie. L'Allemagne s'abstient de nouvelles razzias, mais ceux qu'elle a razziés au mépris du droit des gens, elle les garde et continuera à mettre en œuvre tous les moyens de pression, même les plus cruels, pour contraindre les déportés belges aux travaux que leur conscience leur interdit d'accepter. Aussi longtemps que perdurera ce scandale, l'opinion publique ne sera pas en repos. Jusqu'à présent, un tiers seulement des déportés ont été rapatriés; deux tiers sont maintenus en esclavage et y endurent des souffrances inouïes. Veut-on savoir quel régime leur était infligé à une époque postérieure de plusieurs semaines à l'annonce de la cessation des déportations? Une personne qui a séjourné quelque temps au camp de Soltau et dont le témoignage est indiscutable, donne les renseignements que voici sur la vie que menaient les déportés belges internés à ce camp, à la fin de février 1917. A cette époque, les prisonniers civils, au nombre d'environ 2.500 et distingués des autres par une bande blanche ornée d'un lion belge noir, occupaient — infirmerie comprise — neuf des dix-huit baraques du camp de Soltau attribuées aux déportés belges. Les détachements en comptaient un peu plus de 7.000, répartis en divers endroits. Il s'en trou- I vait, par exemple, à peu près 900 dans la ville d'Allenstein, en Prusse occidentale; il y en avait aussi à Metz et à Sedan.Les baraques sont très vastes. Elles peuvent contenir 500 lits. Ceux-ci consistent en couchettes établies en deux étages et garnies d'un matelas et de trois couvertures. Elles sont éclairées à l'électricité munies d'un chauffage à la vapeur...' mais ce chauffage ne marchait guère sous prétexte qu'il n'y a pas assez de charbon. La pénurie de combustible affectait même le service des douches et, (parfois, les hommes restaient jusqu'à quinze jours sans prendre de bains. Au début, les internés furent nourris à Soltau d'une façon très insuffisante. Dans la suite on les mit au régime des prisonniers du camp, plus consistant, mais cependant encore insuffisant (400 grammes de pa'in par jour). La plupart des intéressés étaient maigres et pâles, quelques-uns à. l'état squelettique. Ils n'avaient pas, malheureusement, la ressource d'aller aux cantines se ravitailler, de leur argent — quand ils en avaient, car il.s n'étaient pas payés pour les travaux exécutés dans le camp; les cantines étaient dépourvues de denrées alimentaires et les œufs s'y payaient mark 0.50 pièce; ils n'avaient pas non plus la ressource des colis de vivres de l'extérieur, car contrairement à ce qui se fait pour les prisonniers de guerre, les internés ne peuvent recevoir de ces colis. Cette restriction, la privation de la franchise postale, le refus de les laisser prendre contact avec leurs compatriotes militaires du camp, la prohibition des * journaux et des livres, devaient, sans doute, dans l'esprit des Allemands,, décider les déportés belges à signer des contrats de travail " volontaires mais ils se heurtaient à l'inébranlable patriotisme des déportés. L'habillement ne valait guère mieux que la nourriture et beaucoup des internés ne possédaient, comme linge, que celui qu'ils portaient sur eux. Impossible de se changer !... Mal logés, mal nourris, surtout dans les détachements, mal vêtus, brutalisés, séquestrés, sans distractions, ils étaient en outre privés de toute consolation spirituelle. En février 1917, un prêtre belge, qui officiait à l'hôpital sous la surveillance d'une sentinelle n'avait pu encore pénétrer jusqu'à eux. A la visite médicale, ils étaient examinés au taux de 5 à 600 hommes pendant l'heure et demie que durait la visite. Dans ces conditions, ils étaient fatalement une proie facile pour la maladie, surtout les plus jeunes d'entre eux dont beaucoup sont âgfés de 17 et même de 16 ans. A la fin de février 1917, la liste des malades s'établissait ainsi : 80 malades environ, dans la baraque-infirmerie; la plupart souffrant de faiblesse générale; 100 environ, dans les baraques elles-mêmes et, parmi ceux-ci, des hommes atteints de dyssentrie; à l'hôpital, plus de 200 cas graves, fournis par les détachements et par le camp. En quatre mois, de novembre 1916, date de la création du camp, jusqu'en février 1917, 199 internés, tant du camp que des détachements, étaient morts, dont plusieurs dans les baraques. Les morts avaient pour cause, en général, la tuberculose, la pneumonie, la faiblesse cardiaque, -et autres maladies analogues. De 5 à 6.000 avaient, à cette date, dû être renvoyés en Belgique, la plupart pour infirmités, d'autres à la suite de démarches officielles. Le traitement est surtout rigoureux dans les détachements de travail forcé; la nourriture y est ellement insuffisante que lorsque, par suite d'épuisement des travailleurs, ceux-ci rentrent au camp, ils y arrivent à demi-morts de fatigue et de faiblesse. A noter que jamais le camp d'internés dont nous parlons n'avait reçu la visite de délégués neutres. Vers la fin de février, eut lieu la visite d'un délégué espagnol; le témoin affirme que ce délégué pourrait attester la vérité de ce qu'il rapporte.o—o—— Les réformes en Roumanie Les Chambres seront convoquées pour les 4-17 mai afin de voter les principes de la revision constitutionnelle. La Chambre des députés sera désormais élue par le suffrage universel égal et direct, avec scrutin secret et représentation proportionnelle des minorités. Le nombre des électeurs passera ainsi de 180.000 à plus de 1 million 200.000. Le Sénat sera composé de sénateurs élus et de sénateurs de droit ; le mode d'élection n'est pas encore décidé, mais ce ne sera ni le même collège que celui de la Chambre, ni les collèges censitaires. Tous les fonctionnaires de l'Etat, des départements et des communes deviendront stables et entièrement soustraits à l'arbitraire gouvernemental. Leur nomination et leur avancement seront également en dehors de l'influence des partis. Dans la question agraire, 2.300.000 hect. de terrain cultivable seront mis à disposition de la propriété paysanne. 2.000.000 d'hectares seront pris par expropriation à la propriété privée plus grande de 100 hectares, par une échelle progressive proportionnée à l'étendue de chaque terre. 300.000" hectares représentent les domaines de l'Etat, des personnes morales et de la couronne. Le roi lui-même a demandé le sacrifice du domaine de la couronne. Les indemnités dues aux propriétaires seront fixées par la justice et seront payées en .obligations garanties par l'Etat, et portant 5% d'intérêts. Pour bien comprendre la portée de la réforme agraire, il faut savoir qu'à présent, sur l'étendue totale du terrain cultivable du royaume, les paysans ont en leur propriété 53%_ et que par les nouvelles mesures ils posséderont 85% de la terre roumaine cultivable, ce qui est une des proportion les plus élevées qui existent dans n'importe quel pays. Ces réformes sont proposées d'accord par les deux partis qui composent aujourd'hui le gouvernement.Signé : Ministre d'Etat Take Jonesco.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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