La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 13 Janvrier. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/pr7mp4wq6m/
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The Newspaper for Belgians LA MÉTROPOLE tONE PENNY NT : CINQ CENTIMES LANDE : VIJF CENT TINENT : DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES bureaux: 43, Ghancery Lane, W.C.2 — Telephoae: Holbors 212. ABONNEMENT ; 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. 25" ANNEE DIMANCHE 13 ET LUNDI 14 JANVIER 1918 Nos. 13-14 LA GRANDE GUERRE I Tout est a recommencer à Brest " La tempete qui s'annonce " ■ Un visrouretix discours de M. Churchill I ■ Les flots d'éloquence que les hommes «l'Etat alliés déversent sur nos têtes à la Baveur de la trêve hivernale continuent de couler avec une intarrissable abondan-e. Après les déclarations de M. Llovd îeorge, qu'on sait aujourd'hui avoir été irovoquées plus ou moins directement iar le vote unanime des "buts de guer-e'1 du Labour britannique, après le ■rand discours du président Wilson et homélie plus modeste de M. Balfour, la resse anglaise publiait samedi, in ex-•nso, le texte d'une allocution prononce la veille à l'American Lunchon Club >ar M. Winston Churchill, l'homme des xpéditions d'Anvers et de Gallipoli. I 11 est douteux si tous les discours sur es "buts de guerre" produisent les résultats qu'on en attend. Leur but est apparemment de faire impression sur les Allemands (qui ne peuvent en lire que des résumés tripatouillés) et de rassurer les ■évolutionnaires russes, qui ne continuent Das moins à croire que nous sommes les pires des "bourgeois" et les plus impénitents des impérialistes et qui paraissent Vouloir mettre Wilson, Lloyd George et Kûhlmann dans le même sac, ainsi que le montre le récent discours du "généralissime" Krylenko. D'autre part, il ne faut pas se dissimuler que toutes ces considérations sur les ['buts de guerre" constituent en fait des réflexions sur des conditions éventuelles de paix et qu'elles sont âprement discutées tant au front qu'à l'arrière, où elles :ontribuent à créer une atmosphère qui n'est nullement en rapport avec les dures réalités du moment. Il faut concéder à M. Churchill le mérite de s'en être rappelé et de nous avoir donné une harangue dont le ton ferme et même belliqueux contraste avec l'unique phrase où M. Lloyd George parlait de poursuivre la lutte, alors que celle-ci doit être notre seule préoccupation du moment pu présence de ce qui se prépare de l'autre côté de la barricade. L'attitude des Centraux ne justifie d'aucune façon le moindre espoir de paix et les considérations semi-pacifistes de la presse alliée, pendant ces derniers jours, sont âprement utilisées par la propagande germanique aux Etats-Unis, qui commencent à peine à entrer dans la phase1 active de le préparation guerrière et où certaines personnes mal informées pourraient peut-être se demander si c'est encore la peine de se donner tant de mal ? M. Churchill a très bien répondu à cette muette interrogation et il n'a pas mâché ses mots : "Les armées allemandes libérées de leur front de combat par la défaite de la Russie, traversent continuellement l'Allemagne aussi vite que leurs chemins de fer dévastés peuvent les transporter vers le suprême effort de feur dernière invention militaire. Elles sont en route pour l'Ouest par centaines fde mille, avec des milliers de canons, roulant nuit après nuit, jour après jour. ILa plus grande de toutes les tempêtes ls'annonce." Et encore : "Le passé n'est pas fin,!-, l'avenir n'est pas conquis; en vérité, il se ipeut que nous ayons encore à soutenir Pes chocs les plus furieux et à endurer les jpires épreuves du conflit. Le temps prêtent est donc celui de l'action; c'est l'heure de l'action sous sa forme la plus dé-Icisive, à son degré le plus intense et sur fia plus large échelle que celle qui ait ja-Imais encore été préparée dans la guerre. INous avons déclaré nos buts de guerre ■clairement, sobrement et sans peur. Il Inous reste à les imposer à l'ennemi." En effet, et c'est donc le moment ou Ijamais de se préparer à la lutte qui, |en attendant l'intervention américaine, [sera forcément défensive. C'est aussi le moment pour les Etats-Unis de redoubler d'ardeur et de mettre les bouchées {doubles dans tous les domaines. M. Churchill a fait à ce sujet un appel passionné à nos amis d'outre-Atlantique. | Venez à notre aide, s'écria-t-il, veinez |«rec toute votre puissance et avec toute [votre vitesse, venez vite!" I M. Churchill est du reste plein de confiance sur l'issue finale de la lutte. "Je suis sûr, dit-il, que nous pouvons gagner. Je suis sûr que nous pouvons gagner nettement. Je suis sûr que nous pouvons atteindre le noble et éloquent programme que le président Wilson nous a présenté, si nous employons, mais seulement si nous employons, toutes les ressources qui se trouvent à notre disposition et si nous les employons pleinement, en laissant de côté tout obstacle." C'est l'évidence même. Jusqu'ici, la cause des Alliés a souffert de tous ces "obstacles" qui ne sont pas seulement ceux de l'extérieur, mais aussi toutes les lenteurs, les hésitations et la résultat des influences "retardatrices" ennemies et semi-ennemies qui s'exercent à l'intérieur sur l'activité générale et qui continuent à s'exercer. Les Alliés sont rongés par ces influences. Il est grand temps qu'ils s'en aperçoivent et qu'ils prennent enfin des mesures énergiques pour rendre leur action intégralement effective. La comédie de Brest-Litovsk continue et, s'il faut en croire les dépêches de Berlin, les Rus.ses cèdent sur toute la ligne. Les résultats de la grande séance pléniè-re du io janvier peuvent, d'après ces dépêches, être résumés comme suit : 1. Les Centraux disent que, les puissances de l'Entente n'ayant pas répondu à la proposition du 25 décembre de conclure une paix générale et à l'appel russe dans ce sens, les conditions de la déclaration des Centraux (ni annexions, ni indemnités, droit des petites nationalités) sont déclarées nulles et sans fondement. Bronstein, dit Trotsky, prend connaissance de cette déclaration et exprime le désir russe de continuer des négociations de paix séparées ; lés Russes adhèrent toujours aux principes de paix démocratique qu'ils ont proclamés- 2. Les Centraux refusent de négocier autre part qu'à Brest-Litovsk, alléguant les difficultés des négociations et la propagande ententiste; par courtoisie, ils se déclarent prêts à signer sur territoire neutre. Bronstein', dit Trotsky, dit que | l'opinion publique russe prend ombrage du fait que Brest est une forteresse occupée par des troupes allemandes et ajoute que, quant aux manœuvres possibles de l'Entente, la diplomatie publique des maximalistes ne les craint pas; cependant, afin d'enlever aux Centraux le prétexte de difficultés techniques pour briser les négociations de paix, la délégation accepte de rester à Brest et propose la continuation des pourparlers. 3. Quant au télégramme de l'Agence bolshevique renfermant un discours fictif d'un Russe à Brest et à la propagande outrageante pour les troupes allemandes faite par les Russes et dont se sont plaints les Centraux, Bronstein, dit Trotsky, déclare qu'il ignore le télégramme et qu'il s'infonmera; quant à la propagande, ni les conditions de l'armistice, ni le caractère des négociations de paix ne limitent la liberté de la presse et de la parole. Après cette séance, les délégations centrales et russes ont délibéré séparément. On n'a pris aucune décision au sujet de la représentation de l'Ukraine. En un mot, toute la question des négociations est remise en question et il faut attendre la réponse allemande à la proposition russe de les reprendre en vue, cette fois, d'une paix séparée. Maigre les grands mots de Bronstein protestant contre le terme de "position de puissance" (machtstellung) employé par Hert-ling pour définir l'attitude de l'Allemagne à l'égard de la Russie, celle-ci ne peut évidemment s'attendre à des conditions où cette question de "position" ne serait pas prédominante. Les Russes éclairés sentent évidemment cela aussi bien que nous et Krenlyko parle de nouveau de "guerre sainte" et d'une armée (?) de gardes rouges. Ces rodomontades n'illusionnent malheureusement personne, ni surtout les Allemands, qui peu- Belgique et Etats-Unis Télégrammes du roi Albert et président Wilson Le roi des Belges a adressé au président des Etats-Unis la dépêche suivante : "En ces jours de fêtes et à la veille du Nouvel-An, je vous offre, pour vous et tous les citoyens de votre grand pays, mes meilleurs vœux et l'expression de la confiance que la Belgique garde fermement que l'action des Etats-Unis d'Amérique contribuera puissamment à lui apporter, tout ensemble, la justice et de complètes réparations." ALBERT. Le président des Etats-Unis a répondu : "Au nom des citoyens des Etats-Unis, je vous remercie de votre message de Noël; leur cœurs vont sans réserve au peuple de Belgique souffrant et héroïque, et c'est leur vœu le plus profond que l'Europe nouvelle puisse lui apporter l'aube d'un nouveau jour d'espérance et de prospérité restaurée." WOODROW WILSON. o—o Autour des millions allemands On parle d'arrêter Caillaux Des préparatifs sont faits à Paris en vue de la comparution devant la Haute Cour de M. Malvy, ancien ministre de l'Intérieur, accusé de trahison. M. Malvy s'est adressé à M. Henri Robert, président de l'ordre des avocats de France, pour le choix d'un défenseur. C'est Me. Bourdillon, ancien bâtonnier, qui a été désigné pour assumer cette charge. Le bruit de l'arrestation imminente de M. Caillaux a couru dans les couloirs de la Chambre française. Ces rumeurs étaient basées sur les faits que certains témoins n'osaient pas se prononcer contre l'ancien président du Conseil, qui se trouvait en liberté et sur la situation difficile faite au gouvernement par la présence de M. Caillaux à la Chambre. o—o En 1917, les Anglais ont fait 114,544 prisonniers Totaux des gains et pertes britanniques sur tous les théâtres de la guerre en 1917 : Front occidental. — Gains: 73,131 prisonniers, 531 canons. Pertes : 27.200 prisonniers environ, 166 canons. Salonique. — Gains : 1.095 prisonniers, aucun canon. Pertes : 202 prisonniers, aucun canon.Palestine. — Gains : 17.646 prisonniers, 108 canons. Pertes : 610 prisonniers, aucun canon. Mésopotamie. — Gains : 15.944 prisonniers, 124 canons. Pertes : 267 prisonniers, aucun canon.Est-Africain. — Gains : 6,728 prisonniers. 17 canons. Pertes : 100 prisonniers, aucun canon. Total général. — Gains: 114,544 prisonniers, 781 canons. Pertes : 28,379 prisonniers, 166 canons. o—o Des mouettes sauvent un navire de torpill&ge • Un pilote, débarqué dans un port de la côte sud-est, raconte le cas d'un navire sauvé du torpillage par un curieux hasard. " Etant dans le canal, dit-il, j'ai remarqué plusieurs mouettes perchées sur un objet flottant. En regardant de plus près, j'ai aperçu que c'était une torpille flottante à cinq pointes. Sur chacune, était posée une mouette. J'eus juste le temps de changer légèrement la direction du navire et c'est ainsi que j'ai évité un désastre. vent entrer à Pétrograde et à Moscou quand ils le voudront. Tout est calme sur les fronts. A l'Ouest, les opérations se réduisent à quelques raids. En Italie, sur le canal reliant l'ancienne et la nouvelle Piave, l'ennemi fut forcé, par l'emploi de mortiers de tranchée, d'évacuer quelques por-sitions, avec pertes considérables. Dans l'Angola, les Anglais, débarqués à Port-Amélie, ont commencé des opérations actives contre les Allemands refoulés de l'Afrique orientale et qui ont déjà occupé de nombreux postes portugais. Les adversaires sont en contact à 120 kilomètres à l'est du lac Nyassa. Le vice-amiral Bacon, commandant de Douvres, a été déplacé au ministère des Munitions. La paix de von^Tirpitz Nous devons garder la côte des Flandres Amsterdam, 11 janvier. — Le Kôlnische Volkszeitung attache une grande importance à l'interview que son représentant à Berlin, Herr Eisele, vient d'avoir avec l'amiral von Tirpitz, qui a appuyé sur le danger qu'il y avait à accorder aux puissances de l'Entente une période de dix jours pour faire connaître leur attitude au sujet des négociations de paix. Il considère que l'Entente, quoique n'ayant pas donné de réponse formelle n'a pas laissé passé cette période de façon inactive, ce que prouve déjà de la meilleure façon la demande de la Russie de transférer les négociations dans une contrée neutre. Le discours de Lloyd George qui n'avait pas perdu du vue certains mouvements politiques en Allemagne, constituait aussi une espèce de réplique. Il peut 'être facilement reconnu, fit remarquer von Tirpitz, que toute la base des négociations mises en avant par Llovd George est impossible. Le germe de ses propositions réside dans la complète restitution de la Belgique. Ce que l'Allemagne prend de la Russie lui importe peu et pour cela il faut que nous nous montrions prudents dans notre attitude vis à vis de notre voisin russe. Pour ce qui regarde l'Alsace-Lorraine les déclarations de Lloyd George sont devenues beaucoup moins rigoureuses. Le véritable obstacle à la paix pour l'Angleterre et par conséquent pour le monde entier n'est pas l'Alsace-Lorraine mais la Belgique.La Grande-Bretagne se rend parfaitement compte de l'importance de la question. Pour nous aussi le seul point c'est la Belgique, mais avec la différence qu'il en est beaucoup parmi nous qui ne savent ou ne veulent pas le reconnaître. Si nous voidons nous garantir du grave danger de nous voir attaquéç p:-,r l'Angleterre nous devons continuer à garder nos armées sur la côte des Flandres. En réponse à une question qui lui avait été posée à ce sujet von Tirpitz répliqua que " l'annexion n'était pas nécessaire ". Nous voulons, dit-il, donner aux Flamands l'indépendance de leur développement et de leur ■ culture. Comme on l'interrogeait au sujet de la guerre sous-marine von Tirpitz répondit que dans un temps limité l'Angleterre sera vaincue si l'on maintient la guerre sous-marine. C'est là un fait inévitable pour l'Angleterre et elle le sait fort bien. Pour ce qui regarde les bruits de démission de Ludendorff, l'amiral déclara qu'il considérait comme impossible que l'on laisserait aller les choses aussi loin. o—o L'Allemagne seule est responsable de la crise alimentaire en Belgique occupée Une correspondance de Bruxelles à la Kôlnische Zeitung, reproduite par un organe belge à la solde de la "Komman-dantur", contient notamment : D'après cette information (Telegraaf, d'Amsterdam), le ravitaillement de la Belgique et du Nord de la France serait absolument insuffisant (et il l'est effectivement, N. d. I. R. du Bruxellois) comme il résulte du fait que, pour l'année arrivée à sa fin le 31 octobre 1917, il n'est arrivé que 768,129 tonnes de vivres pour venir en aide à la Belgique, contre 1,279,065 pour les 12 mois précédents... ...Mais le gouvernement belge du Havre devrait, s'il voulait honnêtement agir à l'endroit de ses concitoyens restés au pays, renoncer aux fioritures et avouer franchement que l'Entente n'est pas en état de prêter aux Belges une assistance suffisante. Comment qualifier l'attitude des Allemands qui, après avoir fait annoncer par Wolff, "qu'il étaient toujours prêts à aider autant que possible l'œuvre humanitaire (ravitaillement) placée sous leur protection", coulent les bateaux de la Commission for Relief — 17 de ceux-ci sur 23 auraient déjà été détruits en août 1917 — les emmènent dans des ports allemands alors que des sauf-conduits allemands les assuraient de l'immunité, bref emploient tous les moyens capables d'empêcher les vivres d'arriver à leurs destinataires, puis rendent responsables de la diminution des importations le gouvernement belge et l'Entente? Pas avant le mois de mars ! Interrogé par le Novaya ]yzn, un représentant du Soviet a assuré que le Soviet ne consentira jamais à une paix imposée par les impérialistes allemands et qui Ijj^-erait les petites nations au capital allemand ; d'autre part, au point de vue de la lutte du prolétariat en faveur de l'internationalisme, le Soviet n'a pas de raison de chercher à activer les pourparlers. A en juger par la marche des négociations, ajoute le délégué interviewé, on peut compter que la paix ne sera pas conclue avant le mois de mars. Italie et Belgique Les journalistes italiens aux journalistes belges en Angleterre La conquête glorieuse de Gorizia et l'avance italienne sur Trieste firent place, en septembre et octobre derniers, à la retraite de l'armée du général Cadorna devant les puissants renforts que les Austro-Allemands avaient reçus du front russe. A la suite de ce revers, il parut opportun à l'Association de la presse belge (section anglaise) d'envoyer, à la Fédération des Associations de la presse italienne, à Rome, une adresse de sympathie et de réconfort. Dans sa séance du 20 novembre dernier, sous la présidence de notre confrère Flor. Burton, l'Association prit connaissance des termes de cette adresse, rédigée en italien par notre confrère H. Savino, et les approuva par acclamations. L'adresse fut envoyée à l'ambassade d'Italie à Londres pour être transmise à nos confrères italiens. Le marquis Imperiali, ambassadeur d'Italie, vient d'en faire parvenir la réponse au Bureau de l'Association de la presse belge, hote, on le sait, de VInstitute of Journalists de Londres. Voici la traduction de cette réponse écrite en italien comme l'adresse. Conçue dans un style des plus élevés, elle montre aussi com-biçn son généreux sacrifice et son héroïsme ont grandi la Belgique dans l'estime des nations.ASSOCIATIONS DE LA PRESSE ITALIENNE Rome, 31 décembre 1917. A la Présidence de l'Association de la Presse belge (section anglaise), Londres. Au nom des Associations journalistiques italiennes et de la Fédération nationale de la Presse, je vous remercie des nobles paroles que les journalistes belges ont adressées au journalisme italien et à l'Italie. Nous combattons pour une même cause : la cause de notre indépendance et de notre liberté nationales. Cette guerre est pour nous une guerre de défense : c'est une guerre pour la paix durable et pour la justice; c'est une guerre sacrée. Les sacrifices qu'a faits le peuple belge, la conscience qu'il a montrée, l'héroïsme dont il a donné des preuves constitueront son éternel titre d'honneur et de gloire dans l'histoire: honneur et gloire sans limite car la force d'âme et l'énergie dans l'action dont la Belgique a donné l'exemple sont ce que l'on a accompli de plus admirable dans tous les temps. Nous avons foi dans notre victoire et dans notre plus grand avenir. Nous sommes profondément convaincus de ce que l'œuvre de guerre que nous accomplissons aujourd'hui aura de fécond pour la civilisation des peuples et pour l'instauration d'une nouvelle Europe, dans laquelle chaque nationalité sera indépendante et sûre de son, libre développement. Le président, ANDRE TORRE, Député au Parlement italien. o—o Ce que dit le dentiste du Kaiser Le Dr. américain Law qui, pendant des années, fut le dentiste particulier du Kaiser, est rentré dans son pays natal aujourd'hui. Il avait été retenu en Allemagne après le départ de M. James Gérard, l'ancien ambassadeur.M. Law fait un sombre tableau de la situation en Allemagne. A Berlin, dit-il, il y a 100.000 magasins vides. Une série de maisons de commerce occupant jadis de premier rang sont maintenant sur la liste des faillites. Des maladies couvent partout, ajoute M. Law, et la misère règne partout. Le «air est inabordable, sauf pour les gens très riches. Les masses sont forcées d'aller pieds nu§. Le peuple est las de la guerre et en proie à un grand épuisement. Toutefois, suivant ma conviction, conclut le dentiste du Kaiser, le parti militaire présenté par les pangermanistes, combattra jusqu'au bout. Ces combats seront-ils livrés aux Alliés ou au propre peuple allemand? Ce svjet prête à des hypothèses diverses. La Métropole DEMANDE VENDEURS ^ S adresser : Bureau du Journal

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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