La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 19 Août. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/h707w68664/
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LA MÉTROPOLE PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES ONE PENNY FRONT: CINQ CENTIME» HOLLANDE : VIJF CENT CONTINENT: DIX CENTIMES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphone : Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 «h. ; 3 mois, 12 si Buvez le THÉ LIPTON Si vous désirez le meilleur thé adressez-vous à la firme qui le plante. LIPTON LTD Agences et filiales dans tout le Royaume-Uni. 23ME ANNEE SAMEDI 19 AOUT 1916 No. 231 LA GRANDE GUERRE ■ -OFFENSIVE CONTINUE EN PICARDIE UNE PAUSE EN GALICIE lu CONQUETE DE L'AFRIQUE ORIENTALE offensive de Ficardie se poursuu m-■ablement et méthodiquement par le teme d'attaques alternées sur les its français et britannique. Mercredi ■ et jeudi, ce sont les Anglais qui ont à la tâche et, sans réaliser des pro-s aussi considérables que ceux de ■s alliés, ils ont cependant obtenu des ces intéressants. l'ouest et au sud-ouest de Uuille-jt la ligne britannique a été poussée avant de façon sensible. A l'ouest du s des Foureaux, les troupes du géné-Haig ont capturé environ 300 mètres tranchées ennemies à environ 300 mè-i en avant de leur ancienne ligne. Au d-ouest de Bazentin, elles ont enlevé t mètres de tranchées. Les Allemands contre-attaqué avec vigueur et per-Érance, mais sans le moindre succès, nord-ouest de Pozières, sur un large it et avec des effectifs considérables, lancèrent rien moins que six vagues ifanterie, qui furent repoussées avec tes pertes sans avoir pu, sur aucun nt, atteindre les lignes britanniques, t'est de la ferme Mouquet, où il sem-bien que les Anglais sont solidement iblis, une tentative d'assaut fut brisée ns l'œuf par le feu des mitrailleuses-e autre contre-attaque débouchant de rlinpuich n'obtint aucun résultat et na la capture de prisonniers par nos s. Enfin, 'ceux-ci abattirent un avion sieurs lignes, près de Pozières. L'ar-rie n'a cessé de tonner sur tout le it d'attaque, y compris celui occupé les Français. Sur ce dernier, toute1-, les Allemands n'ont tenté aucune :re-attaque d'infanterie, ce dont les ipes du général Foch ont évidem-it profité pour consolider leurs posi-s.'avance des Alliés est évidemment e, mais elle produit un' effet cumula-appréciable. Il n'est pas inutile de e ressortir, par exemple, que les li-s britanniques avancées sont mainte-t à 2.000 mètres de Thiepval et Cour-tte à l'aile gauche, à 1.500 mètres de rtinpuich au centre, à 1.000 mètres de chy et qu'elles ont atteint les confins juillemont, ur le front de Galicie, l'avance des >ses subit un temps d'arrêt. 'Ous avons examiné hier les raisons r lesquelles il faudra sans doute at-Ire quelque temps avant de voir le «rai Brusiloff reprendre son offensi-et nous n'y reviendrons pas aujour-u<- Le bulletin de Pétrograde se conte de dire que le feu d'infanterie et rtillerie fait rage sur tout le front et : sw de nombreux points l'ennemi des contre-attaques qui furent lles repoussées. Les bulletins alle-N et autrichien sont un peu plus ex-F'j-s. On peut en inférer, semble-t-il, ^'flaemi tient très fortement en Ga-•le sur les deux points séparés par une (uede cent kilomètres environ, qui .ment les ailes de ses armées en re-'tf' Les Autrichiens parlent de vio-() assauts sur leur aile gauche (en-repelniki et Pieniaki sur la Séreth) ,e vastes masses russes auraient dé-pendant douze heures sur les nou-P°sitions ennemies, sans obtenir rcsultat. Il faut noter que ce point ans Un certain sens le " pivot " de Vn!6 autr'ch'enne' et que le géné-a ar°ff n'a pu, jusqu'à présent, que de trois à quatre kilomètres ta des anciennes lignes tenues par J11 .rm°Hi. Au sud, devant Halicz, Vus'0" nC Para^ Pas avo'r varié ! înn' COnfirme fue 'a retraite autri-s p P^°Prement dite s'est accomplie ran^es pertes de prisonniers. Une de nf1' < menta're publiée par Pétro-cano°ntr0 clu env'ron 7-500 hommes, rds "S ^e- campagne, 17 canons s de mitrail,euses, 29 mortiers et sses 'r '000 °':>us ont été pris par les es captures sont attribuées au gcuci ai oezourazui, uoni le nom n a pas été mentionné jusqu'à présent, et qui est probablement un des lieutenants du général Tcherbatcheff * opérant entre le Dniester et la Séreth. Sur le front de l'Isonzo inférieur l'artillerie italienne et les mortiers de tranchée ont été très actifs. Sur le Carso une attaque a été repoussée et 100 prisonniers ont été capturés. Dans la zone de Tolmino (Haut Ison-zo) et dans le Cordevole supérieur il y a eu des duels" d'artillerie. Dans les Balkans une troupe d'infanterie française dont l'avance était couverte par les canons lourds des Alliés, s'est emparée de plusieurs ouvrages dé-fensifs bulgares près du lac de Doiran. Elle s'est établie sur la colline de la Tortue près de Dodzeli (en Serbie). Les per^ tes furent légères. En Afrique orientale le général Smuts a atteint la jonction des voies principales vers Mrogoro et Kilossa, vers le nord du chemin de fer central, dont il n'est plus séparé que par une quarantaine de kilomètres. A l'ouest le général Van de Venter avance sur Kilossa. Le même jour une colonne navale occupa l'importante ville arabe de Bagamoyo à cinquante kilomètres au nord de Das-es-Salam. Un canon naval y fut capturé. Le bombardement de Rottweil Le communiqué français vient d'accomplir pour la troisième fois un acte de justice vis-à-vis des bombardiers ; il a publié le nom de l'adjudant Baron, qui s'ajoute à ceux du capitaine Happe et du sous-lieutenant Delorme. Baron est cité pour le même exploit qui valut au capitaine Happe cette consécration officielle. Il est logique que les aviateurs qui exécutent des missions de bombardement, si dangereuses, si efficaces, soient à l'honneur, comme leurs collègues, les toréadors de l'air. L'adjudant Bai"on, qui est allé lancer 150 kilos d'explosifs dans la nuit sur la poudrerie de Rottweil, est certainement l'un des plus hardis, des plus vaillants de la jeune génération. C'est lui qui, encore maréchal des logis, fêtait à sa manière la fête du 14 juillet dernier : à minuit trente, il prenait le départ pour aller bombarder Mùllheim où, de l'avis même des Allemands, il faisait de grands ravages. A 500 mètres d'altitude seulement il lançait deux obus de 200, puis continuait à descendre ; de 200 mètres il tirait à la mitrailleuse sur la caserne et sur un train. La gare qui avait reçu les bombes flambait lorsque le pilote et son bombardier Estève se préparaient à regagner leurs lignes. Le lendemain, à la même heure, Baron essayait une nouvelle attaque, mais la mauvaise carburation l'en empêchait. Il prenait sa revanche le 17 juillet : à 9 h. 15 du soir, il partait de son aérodrome et allait projeter huit obus de gros calibre sur Lorrach. Malgré la brume et les nuages, il atteignait l'objectif et son observateur, l'adjudant Emmanueli, plaçait ses bombes exactement à l'endroit désigné. On voit que les mêmes Baron et Emmanueli sont des virtuoses du vol nocturne et leur prouesse sur Rottweil n'est pas pour étonner. C'est la quatrième fois que la fameuse poudrerie était attaquée par les avions frnçais, les trois premières étant l'œuvre du capitane Happe. Le 3 mars 1915, le célèbre corsaire de l'air, avec le mécanicien Petit, allait jeter quatre obus de 90 sur la cible et restait dix minutes au-dessus de l'objectif : il observait des flammes montant jusqu'à 400 mètres. Il recommençait le raid de 350 kilomètres le 16 avril 1915 avec le caporal Leleu, comme passager. Il partait de Belfort à 6 h. 30 et, malgré la violente canonnade qui l'attendait à Fribourg, il atteignait la poudrerie, défendue par deux batteries verticales et une section de 77. Dix obus de 90 étaient lancés sur les bâtiments : une grande flamme rouge, très large, surmontée d'une épaisse fumée noire s'élevait aussitôt. En cette occasion encore, l'officier restait dix minutes au-dessus de Rottweil, narguant les ripostes terrestres et enregistrant les effets de son voyage. Il rentrait à Belfort à 10 h. 20 avec onze éclats dans son appareil. Entre temps, Happe allait bombarder Friedrichshafen où il endommageait deux zeppelins et le 25 septembre retournait sur Rottweil. Les atrocités autrichiennes Beaucoup trop de gens sont enclins à exclure les Austro-Hongrois des accusations de bestialité sauvage dont les Allemands se sont rendus coupables. Le rapport officiel que vient de publier le Dr. A. Reiss, professeur à l'Université de Lausanne, au sujet des atrocités commises par l'armée austro-hongroise lors de la première invasion de la Serbie, leur ouvrira les yeux. Son rapport est un examen approfondi des faits vérifiés sur place peu de temps après l'évacuation du pays par les Austro-Hongrois et possède tout le poids d'un témoignage neutre. Les descriptions du Dr. Reiss sont de véritables photographies d'horreurs. Elles prouvent que le " charmant peuple autrichien " et la " fière race magyare " ont eu le triste honneur de surpasser, si cela était possible, en bestialité leurs alliés allemands. Les documents sont si réalistes que l'on ne pourrait les reproduire dans un journal. L'usage des balles dum-dum, le bombardement de villes ouvertes et l'assassinat en masse de citoyens, ne sont que des peccadilles en comparaison des horreurs dont les soldats du " vénéré " François-Joseph se sont rendus coupables. Les prisonniers autrichiens ont avoué que les balles dum-dum étaient distribuées aux meilleurs tireurs. Sur l'instigation des officiers, des hommes et des femmes ont été massacrés à coups de couteau d'une façon qu'il est impossible de décrire. Si le paysan serbe n'était pas si réservé, dit le Dr. Reiss, on apprendrait beaucoup plus, mais le malheur l'a tellement abattu qu'il dirait plutôt trop peu que trop. Je crois qu'il y a beaucoup plus de victimes que l'on en voit sur les listes. Dans beaucoup de villages, presque toutes les femmes, des plus jeunes aux plus vieilles, ont été Violées. Herr Austen Chamberlain Houston Stewart Chamberlain, âgé de 60 ans, fils de feu le vice-amiral W. C. Chamberlain, vient d'être naturalisé allemand, annonce le Beriiner Tageblatt. L'apostat, qui avait épousé en 1908 la fille Eva de Richard Wagner, vivait en Allemagne depuis 30 ans et résidait en dernier lieu à Bayreuth, dont le conseil municipal a du reste appuyé sa demande de naturalisation. Bien qu'à peu près inconnu en Allemagne au début de la guerre, il devint un des avocats les plus ardents du pangermanisme et un défenseur servile de toutes les horreurs dont l'armée de son pays d'adoption s'est rendu coupable. Herr Chamberlain n'aura les regrets de personne. La Pologne indépendante La Zeit est informée que, d'après les bruits qui courent à Varsovie, la décision des puissances centrales relativement à la question polonaise est désormais imminente. Ces bruits ont leur origine dans les déclarations de fonctionnaires allemands. Le gouverneur de Vloclavek aurait dit à un personnage de Varsovie qui voulait faire une conférence : Renvoyez votre conférence de deux semaines. Aors vous n'aurez plus besoin de ma permission. A bref délai il se passera de grands événements. On créera une communauté polonaise indépendante." Le censeur allemand de Varsovie aurait aussi conseillé à la rédaction de la revue Vidnok-rag de renvoyer de deux semaines la publication d'un article parce qu'alors la censure sera devenue polonaise. Le président de police von Glasenapp aurait accordé au vice-bourgmestre de Varsovie un bref congé demandé par lui, à condition toutefois de rentrer avant le 20 août, car à cette époque des événements importants devaient s'effectuer. Le correspondant ajoute que Varsovie est comme électrisée par ces nouvelles incontrôlables.Un symptôme de l'état d'âme de la population est fourni par l'enthousiasme croissant pour les membres de la légation polonaise qui font leur apparition dans les rues de la ville. Situation désastreuse en Pologne Tous les journaux polonais paraissant en Russie reçoivent d'abondantes informations des points les plus divers de l'Europe relevant que, contrairement aux déclarations optimistes du vice-chancelier Helfferich, la situation est particulièrement désastreuse en Pologne, vu le triste état de la récolte. DANS LES VOSGES NOTES D'UN CONVOYEUR PAR M. FREDERIC DE-. FRANCE Dans la gare de Baccarat, par terre, roulés dans notre couverture, nous sommes là quatre ou cinq qui dormons à poings fermés. Combien d'entre nous, lorsqu'ils retrouveront leur foyer déserté, connaîtront dans leur lit moelleux des nuits d'insomnie ! Une couverture ou deux bottes de paille, une musette gonflée en guise d'oreiller, il n'en faut pas plus, avec le bruit du canon, pour dormir et faire de beaux rêves. Comme elle est véridique l'anecdote du poilu permissionnaire qui, dans un bon lit, la nuit se dresse et s'écrie : Il fait trop calme ici... Je ne puis pas dormir ". Nous reposons depuis des heures, car à huit heures du soir les cités du front voient s'arrêter leur vie, leurs lumières s'éteindre. Mais à quatre heures du matin le bruit formidable d'une bombe qui éclate nous dresse sans hâte : c'est le taube quotidien qui vient sonner la diane, annoncer la reprise des combats. Où sont les joyeuses sonneries, les " réveils en campagne ", qui chaque matin, au début de la guerre, dissipaient notre sommeil léger ? / » Nous voici aux fenêtres, prêts à sortir, car on ne se déshabille guère ; le taube tourne à grande hauteur par-dessus la cristallerie, lâche deux bombes encore et file vers les lignes où nos avions vont lui couper la retraite et l'abattre. Et l'on repique un bout de somme, heureux de retrouver dans sa couverture un peu de tiédeur, car les nuits dans les Vosges sont fraîches encore. A cinq heures pourtant, la vie a repris son cours, les hommes, les chevaux, les autos vont, passent dans tous les sens ; c'est de nouveau le grouillement des armées au cantonnement. Quelle admirable journée, sans un nuage ! Vite, j'expédie mon déjeuner, car je dois être rendu de bonne heure à Raon-l'Etape et j'entends mettre à profit les instants qui m'appartiennent pour visiter Baccarat. De toutes les cités ravagées que j'ai parcourues, celle-ci est peut-être, dans ses ruines mêmes, la plus pittoresque. A Revigny, à Clermont-en-Argonne, à Suip-pes, c'est la désolation absolue : le cyclone s'est abattu, l'ouragan de fer et de feu a passé qui finit par avoir raison des pans de mur mêmes. A Baccarat, la moitié de la ville est intacte et dans la cité éprouvée la partie dévastée forme un large sillon qui dit le passage des Barbares ; il trahit l'incendie méthodique, la dévastation préméditée, froidement résolue, exécutée. Dans la rue principale, dont les demeures de chaque côté ne forment plus que des ruines, un spectacle imprévu s'offre aux yeux : deux fontaines dç bronze échappées au désastre, taries il est vrai, se dressent debout, intactes, belles dans cette solitude : l'une—un lion—est puissante et terrible comme une menace, l'autre-«-une bacchante—est svelte et gracieuse. Et ces témoins impassibles contemplent l'œuvre des Huns. v Mais voici l'église, la vieille église simple, familiale, rustique presque, comme le sont beaucoup d'églises dans ce pays de montagne. Elle est ceinte de tranchées et l'on en fait péniblement le tour. Sa rosace est éventrée, son clocher crevé et pourtant, les cloches sonnent, le curé dit sa m,esse, car les obus ont pu s'acharner sur la tour, sur l'abside, ils n'ont point abattu la confiance du prêtre ni la foi des fidèles. Jamais cloches ne m'ont semblé tinter plus clairement la divine justice. Pour atteindre Raon l'Etape, il me faut faire à pied dix kilomètres. La route est belle, ombreuse, limitée à gauche par les coteaux boisés, à droite par la vallée de la Meurthe, large et paisible. Je marche et j'admire le paysage les derniers cerisiers en fleurs qui bordent la route disent le printemps finissant, l'eau des sources est fraîche ; la vie est belle et j oublie les temps où nous sommes. Mais le vol d'un avion me les rappelle, comme les petits Decauville qui viennent s'amorcer à la route, emportant sous bois, vers les tran-, chées, par leurs lacets tortueux et grimpants, des rondins de bois, du fil de fer barbelé. Au bord de la route, une croix de pierre verdie par la mousse, élevée là il y a cent trente ou cent quarante ans, m'arrête un moment. Elle est harmonieuse de lignes, simple sans froideur et touchante. Elle invite le passant à la prière : VOUS QUI PASSEZ PRIÉS POUR LES TRÉPASSÉS L'on pense devant elle à tout ce que ce coin de Lorraine, depuis des siècles, a vu passer d'hommes en armes, en marche pour la conquête ou dressés pour la défense, prodigues toujours de leur sang... Lorsqu'on entre dans Raon l'Etape, l'on croit pénétrer dans la cité de la dévastation et de la mort. Ce n'est qu'après deux ou trois cents mètres que l'on comprend qu'il y vit encore des hommes. Quand ils eurent atteint Badonviller, Les Allemands massacrèrent tout sur leur passage, femmes, enfants, vieillards ; ce fut le régime de la terreur préconisé par les grands chefs, par les cyniques théoriciens d'outre-Rhin. Quelques fuyards en apportèrent l'horrible récit à Raon l'Etape : aussitôt ce fut une fuite éperdue... Sur quatre mille habitants, il n'en resta pas deux cents pour " recevoir les Prussiens Alors les vainqueurs se révélèrent cambrioleurs experts et ce fut le pillage, bandits avertis et ce fut l'incendie. Maison par maison, rue par rue, la jolie petite ville fut livrée aux flammes. Ici, comme à Lou-vain, les soldats de Sa Majesté se surpassèrent.Aujourd'hui, dans ces ruines lamentables, toute une population vit, travaille, belle dans son courage et dans son activité renaissante. Des usines, avec des installations de fortune, sans souci des obus qui de temps à autre leur rappellent l'ennemi tout proche, prennent leur part du grand labeur national. Ces cités froidement détruites- qui sont les implacables témoins de la barbarie teutonne, qui clament comme des accusatrices tant de forfaits inutiles, tant de crimes, tant d'assassinats, il est bon qu'on ne les reconstruise pas. Aux coeurs qui pourraient s'amollir, qu'elles insufflent une rage nouvelle et la volonté de n'oublier jamais ! Et s'il est vrai que d'aucuns affirment que le temps efface tout, que demain les nécessités de la vie rapprocheront dans l'activité et la fraternité des hommes les assassins et leurs victimes, hé bien, qu'à ceux-là on offre le spectacle de Louvain, de Sermaize, de Raon l'Etape ; ils se tairont, ils comprendront... Frédéric de France. Une théorie allemande La Gazette du Rhin et de Westphalie discute la question de la situation juridique des ressortissants aux Etats neutres qui participent à la guerre. Le journal pangermaniste constate que des milliers de combattants appartenant à des pays neutres combattent dans les armées française et anglaise, et demande que ces " mercenaires qui servent seulement pour le gain " ne soient pas traités de la même manière que les prisonniers des pays belligérants. On devrait les considérer comme de simples brigands et assassins et les faire pendre." Le journal en question estime que l'Allemagne a sans aucun doute le droit d'exiger des pays en question le rappel de leurs ressortissants engagés dans les armées françaises et anglaise et, s'ils n'obtempèrent pas, de les considérer comme francs-tireurs." Le chancelier de l'empire avait déclaré que nous devions nous débarrasser de la sentimentalité ; il y a là la meilleure occasion de mettre ses idées en pratique." C'est ainsi que l'Allemagne voudrait se venger de ce que sa politique de neutre ne lui vaut aucune sympathie, tout au moins de la part de soldats qui, comme on sait, n'ont pas la mentalité de profiteurs hollandais ou suédois ! Le chanoine inattendu Le Messaggero relève le fait que l'empereur François-Joseph est chanoine titulaire de l'église Sainte-Marie-Majeure de Rome et à ce titre perçoit des honoraires de 800 francs par mois. Le Messaggero se demande ce qu'attend le chapitre des chanoines pour radier ce membre, l'argent devant être beaucoup mieux employé à soulager quelques infortunes de la guerre.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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