La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 15 Decembre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/qv3bz62d2m/
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The Newspaper for Belgians LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES^ Directeur: JULES CLAES IBEIGIQUE : dix, centimes «ANGLETERRE ; ONE PENNY 'hollande: ]ïuf cent CONTINENT : dix!centimes Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné: Holborn 212. r 3 «nota 9 ih Abonnent ats i i 6 moi* i7 «b. I « *« 32 «h 26mb ANNEE DIMANCHE 15 ET LUNDI 16 DECEMBRE 1918 Registered at the G. P. O. >T ^ - as a Newspaper NOS. 349-3Ô0 La renaissance de la Belgique Une interview de M Delacroix M Renié Mlillochau, du Petit Parisien, a interviewé récemment M. Delacroix, le chef du nouveau Cabinet belge : Le président actuel présente une rare par-icu'.arité chez un homme d'Etat. Avocat de ■arrière, inscrit au barreau de Bruxelles demi* -de longues années, il n'a jamais fait de lolitique militante, n'â jamais appartenu au Paiement ; <fe là une indépendance absolue Cependant, s'il n'a pas contribue à forger tes 0k existantes, il en a exploré à fond > arse-iaJ. Jurisconsulte émérite, il était tout désigné jour être, en quelque sorte, conseiller juri 1-,ue d'un pays en voie de reconstitution. N'allez pas pour ceJa vous représenter le (résident du Conseil sous la mine austere d un •obin, pâli sur les textes poudreux. L allure lé«a«ée, les manières élégantes, la moustac e jueique peu cavalière, il fait, songer à ces Ldfc bourgeois flamands d'autrefois td s me les ont peinte Rubens, Rembrandt et Fran, Hais. La comparaison inspirée par les souvenirs du passé est d'ailleurs toute natu-•elle dans le cadre imposant du cabinet de jravail de la rue die la Loi, où j'ai ete reçu >ar M. Delacroix. - , En termes précis, avec une clarté_ abondan-;e, sans phrases, comme s'il s'agissait _ de IdébrouiKer"" un dossier, '.e premiier min.is-ïe m'expose la situation. — Ouatre années de guerre, d'occupation, le pillages, de destructions systématiques ont Enis la Belgique dans l'impossibilité de reprendre sa vie économique du jour au lendemain, fout est à reconstruire, à réorganiser. Le gouvernement s'v emploie activement, tes services bubli-cs fonctionnent, la justice est Rendue, les grandes administrations se réinstallent, les chemins de fer reprennent leur exploitation pec des moyens de fortune, <la poste et le télégraphe sont partiellement eti mesure d'ache-miner le courrier. Seul, .e téléphone fait défaut, les Allemands ont détruit Ses câbles et le jravàil de réfection sera énorme et de longue lurée, mais Iles communications iront en l'améliorant. Nous avons hâte que le train ne mette plus ringt-quatre heures pour aller à Bruges. Car, »ur le moment, c'est notre seule ligne vers a France. ! Les travaux du génie remettant en état tes ibords de Gand sont pousses avec activité, la question des votes ferrées, dles ouvrages^ d art, les gares d'accès sera promptement résolue. Des problèmes les pilus difficiles se posent ! Le plus urgent est celui du chômage résultant 3e la ruiine de notre industrie. Les journa'iet-Su Hainaut, tes tisserands de lia Filandre se Plaignent des difficultés du ravitaillement et de [a cherté des vivres ; il faut aviser. Des mesu-re> sont prises et en voie d'execution pour recréer l'activité partout où il v eut arrêt fcrcé le la production, mais il n'est pas possible de ■errclre à chacun le genre d'activité qu'il 'r-)loyait antérieurement, l'essentiel est de don. îer du travail. ^ Je constate à cet effet, poursuit M. Dela-:roix, un concert unanime de bonnes volontés; mes collègues : M. Anseele, ministre des [ravatfx publics et M. Wauters, ministre de l'Industrie, sont constamment sur la brèche. En ce moment, M. Anseele parcourt la Belgique en compagnie de divers délégués pour Examiner les dégâts commis par l'ennemi, aux routes, aux voies navigables, aux chemins de 1er, aux ports. Il pourra ainsi déterminer tes jnovens de faire tes réparations d'urgence. ! La main-d'œuvre assurée, i'1 convient d'en fixer le mode d'emploi, et c'est à cela que nous pous attachons actuellement. [ Des entrevues ont lieu entre tes représentants du capital et du travail, avec l'assistance du ministre du Travail. Avec loyauté Sans arrière-pensée, avec le désir commun de iaire œuvre utile et juste, patrons et ouvriers échangent des idées tendant aux mêmes conclusions.Il y a vraiment un effort de solidarité qui va ;s'affirmer d'une façon concrète. ' Procédant par innovation, nous allons bientôt pouvoir exposer dans un manifeste notre programme de reconstitution industrielle, ce pera la charte du travail ! Nous dirons ce que pous attendons 'die la classe ouvrière ; nous p'ons confiance en elle et nous comptons flu elle aura confiance en nous. C'est par une fusion complète de tous îles éléments sociaux Rue nous pourrons refaire de 'la vie, là où il F1 y a aujourd'hui que ruines et mort. La grosse question est d'employer tous les bras pnoccupés forcément depuis plus de quatre Pinées. [ Ce long chômage est unique dans la guer-IeI la Belgique seule en a isouffert, les autres Pays belligérants ont pu continuer. Chez nous, Na n'a pas été possible à cause de l'occupa-r'on et maintenant nous ne pouvons reprenldre •' travail par ce qu'il nous manque les matiè-res premières et l'outillage qui nous ont été '"levés par l'ennemi. Aussi, lors de l'élaboration du traité de paix, la Belgique demandera la restitution des machines dont elle a été spoliée et qui ont ont été transportées en Allemagne, sur des emplacements que nous connaissons. Avec notre matériel, il y aura du travail pour tous. En résumé, conclut M. Delacroix, notre objectif le plus important est de donner à chacun le moyen de gagner sa vie et de rapprocher tous les cœurs pour mieux concourir à la renaissance de la patrie. — L'union sacrée, monsieur île président. — Oui, c'est-à-dire la réalisation de la devise : l'"Union fait la force", inscrite dans les plis de nos drapeaux qui ont flotté sur l'Yser et ont vu la victoire. ♦ Mgr Rutten, evêque de Liège, sur 1' ,,activisme,, Pendant l'occupation allemande, Mgr Ru'tterii, évêque die Liège, dont la juridic- , tron ecdliésiiiaistiique s'étend sur les provinces de Liège (wallonne) et le Limbourg (flamande), fit un discours à son clergé, dont les extraits suivants sont publiés par le presse hollandaise : A peine tes Allemands avaient-ils occupé 1e pays, qu'ils tentaient de susciter la méfiance entre Flamands et Wallons et de faire naître la division et l'amertume dans leurs relations. D'après eux, il fallait partager le pays en deux, sous prétexte qu'il groupe deux | races différentes. Ils manifestèrent subitement une grande prédilection pour tes Flamands, qu'ils appelaient leurs frères de race. Cela ne tes empêchait pas de les tuer et de tes ruiner, tout comme ils 'faisaient des Wallons ; mais après îles premiers moments de leur mé- ! chante humeur, ils témoignèrent du vivant in- ; térêt qu'ils portaient aux griefs linguistiques du peuple flamand. Ils voulaient faire droit, disaient-ils, à ses justes revendications trop longtemps dédaignées. Malheureusement, leurs avances furent bien reçues par quelques mécontents, esprits illuminés et fanatiques, et ainsi naquit un parti nouveau, cdui des "activistes". ISs soutiennent ce principe, qu'il serait fou de repousser tes réformes de l'occupant, dont la nécessité était établie, -mais qui, jusqu'alors, avaient été vainement demandées au gouvernement belge. Les Allemands créèrent "Université flamande de Gand, rendirent obligatoire l'usage du flamand dans les relations administratives des provinces flamandes, firent appliquer avec la plus grande rigueur tes prescriptions de la loi sur l'enseignement moyen et primaire dans toute la partie flamande du pays, etc. Toutes ces réformes étaient bonnes en elles-mêmes, à condition de ne pas émaner de l'ennemi. L'amour de la patrie et la sagesse poétique exigent que l'on attende la paix et qu'on laisse aux pouvoirs légaux et constitutionnels le temps et le mérité de rétablir enfin, au point de vue des langues, l'égalité entre les Beiges. De plus, plusieurs de ces réformes étaient déjà déposées avant 'la guerre et 1e gouvernement avait fait des promesses pour l'avenir. Ces projets et ces promesses n'avaient qu'un grave défaut : être tardifs, et, pour certains échauffés, de venir trop tard. Il s'agissait de déchirer la patrie en deux et de préparer en Belgique ce qui s'est produit en Russie, c'est-à-dire la création de deux Etats autonomes dont un au moins, la Filandre, se trouverait placé sous 'la direction ou, plutôt,^ sous le joug de l'Allemagne. Ainsi les "activistes" en vinrent à une opposition ouverte contre l'autorité de leur pays*; leur conduite ne fut rien moins que la conclusion d'un pacte avec l'ennemi, dans le but de morceler la Belgique et d'anéantir son indépendance. Instinctivement,la population flamande comprit la tendance antipatriotique du mouvement "activiste" et la repoussa avec mépris. Toutes tes tentatives d'une propagande menteuse échouèrent devant sa claire intelligence et son attachement à la chose nationate. Le danger existe pourtant et, si Iles promesses faites par le pouvoir légal n'étaient pas tenues, les conséquences tes plus graves seraient à craindre, Les conséquences retomberaient de tout leur poids sur les auteurs d'un tel déni de justice. Les "activistes", tant Flamands que Wallons, menacent lâ Patrie belge d'une véritable destruction. Ils sont devenus de véritables révolutionnaires. Bien plus, l'"activisme" flamand fait le plus grand tort à la cause qu'il prétend défendre, en attirant sur elle et sur les flamingants qui la défendent par les moyens valables et légaux, tout l'odieux de son scandaleux compagnonnage avec 1' ennemi et de se9 pratiques antipatriotiques. Leurs adversaires ne manqueront pas d'employer cette arme contre eux. Quoi qu'il en soit, de même que nous combattons les débordements de l'"ac-tivisme", nous devons admettre les justes revendications des flamingants, c'est-à-dire des vrais amis et défenseurs du peuple flamand. La question de l'Escaut "Requête,, belge à la Hollande L'Agence Reiuter apprend, à la date du 13 décembre, qu'à la suite du pasisage nécent de troupes et de matériel alle-miainds à travers le Limbourg, le gouvernement belge ,a envoyé au gouvernement hollaindiais une requête pour que des fa-ciil'iltiés similaires soient accordées à la Belgique pour l'envoi de matériel de guerre à Anvers par la voie de l'Escaut. * * * Nous apprenons qu-e la Hollande se montre si stricte au sujet de ses "droits" sur l'Escaut qu'elfes y interdit jusqu'au passage des memhres de la Croix-Rouge, souis prétexte qu'ils appartiennent à l'armée. Une concession du professeur van Hamel Amsterdam, 11 décembre.— Au cours d'ume interview au sujet de la déclaration de M. Paul Hyrnans, ministre belge des Affaires étrangères [à la suite de sa publication par la Métropole et de sa reproduction immédiate par l'Agence Reu-ter\, le professeur J. A. Van Hamel s'est dléfclaré absolument adversaire de la cession du territoire hollandais qui conduirait simplement à une friction permanente entre la Belgique et la Hollande, alors qu'il est l'intérêt de 'FEurope, et spécialement de la Grande-Bretagne, que les deux composantes des Pays-Bas (sic) vivent en harmonie. Le professeur Van Hamel n'est pas indifférent aux griefs belges au sujet de ta navigation sur l'Escaut, qui est entièrement libre en temps de paix, maiis il croit que les difficultés en temps de guerre peuvent être résolues sans avoir recours à l'annexion. Il serailt posisible, par exempte, de prévoilr l'entrée d'une flotte de guerre pour défendre l'indépendance balge, quoiqu'en levant l'embargo sur le passage de navires de guerre, la Hollande courrait le risque d'être convertie en théâtre de guerre. Le programme Van Hamel exprime en outre l'opinion que la Belgique ne peut présenter aucune réclamation juste suir aucune partie du Limbourg hollandais, où la population est de sentiment absolument hollandais et où, en outre, se trouvent les seules mines de houille de la Hollande. La Grande-Bretagne, dit-il, a tout intérêt à éviter des masures qui aigriraient le peuple hollandais et tendraient à tourner leurs yeux vers une future république allemande,.— Reuter. Encore le capitaine Loewenstein Le Belge indépendant (ex-Indépendance belge) se lamente parce que notre gouvernement n'a pas encore répondu à une offre de crédits de dix million» de livres sterling qui lui aurait été faite par un groupe dont fait partie le capitaine ingénieur d'artillerie Allfred1 Loewenstein'. Le roi d'Angleterre en Belgique Le roi George et les deux pninces, ses fils, venant de Lille, ont traversé Menin. Roiulers, Thouirout, Bruges, Blankenber-ghe et sont arrivés à Zeebrugge, où le roi des Belges les attendait. Le souverain britannique a inspecté le port, puis a visité Bruges et Ostende. 11 est rentré à Londres pair Dunkerque, Calais et Douvres. Munich expose des tableaux volit Les journaux de Munich annoncent l'exposition, à la Pinacothèque, des peintures du maître-autel de l'église d'Isenheim. Ces peintures sont une des œuvres les plus admirables de lia Renaissance et appartiennent au musée de Colmar. Elles avaient été enlevées pendant la guerre sous prétexte de nettoyage et de restauration. On se demande comment ces toiles inestimables peuvent encore être exposées à Munich et quand 1e gouvernement bavarois se décidera à les restituer à l'Alsace. ♦ — M. Noutlens, ambassadeur de France en Russie, a quitté Archange! à bord d'un yacht en route pour l'Angleterre et la France. Le départ du ministère des colonies On nous dit que, sur l'ordre de M. Louis Franck, ministre des Colonies, tau.t le personnel de ce ministère résidant à Ivondres, s'est embarqué samedi à F01I-kestonç sur la malle Stad-Antwerpen à destination d'Anvers. On siaiit que pendant la guerre, le centre de gravité diu ministère des Colonies avait été établi à Londres. M. Renkin avait très bien compris l'intérêt considérable qu'il y avait pour notre possession africaine d'être représentée par des fonctionnaires distingués et des services ynporltants au centre même du monde colonial uinive/nsel, en relations rapides et directes par câble et par steamer avec le Congo, en rapports constants avec les grands marchés d'approvisionnement et de produits coloniaux. Il n'est pas exagéré de d'ire qu'au point de vue colonial, la Belgique a tiré de grands avantages de ces contrats, prolongés pendant quatre ans. On peut se demander si la mesure qui détruit d'un seul coup cette organisation et ces contacts pour transférer le ministère à Bruxelles, mal desservi en, ce moment au point de vue des communications de, tout genre, est une mesure sage et surtout oportune. ▲ ▼ Belgique et Grand-Duché de Luxembourg On télégraphie de Bruxelles au Times que la nouvelle d'après quoi l'armée belge de campagne a atteint le Rhin, a provoqué dans la capitale des commentaires amusés et reconnaissants, mais pleins de dignité. Les Belges portent leurs fronts plus haut et les yeux sont plus brillants, mais leur joie n'eslt pas provocatrice. On rapporte que des troupesi belges pourraient partager l'occupation franco-américaine du Grand-Duché du Luxembourg. Si la nouvelle se confirme, cette participation répondrait à l'un des vœux les plus chers des cœurs belges. Les Belges voient danis les Luxembourgeois des frères dont ils ont été arbitrairement séparés, mais qui ont été rapprochés par les souffrances communes de la guerre. Des Luxembourgeois se sont enrôlés dans l'armée belge comme dans l'armée française et ont combattu et sont morts pour leur vieille allégeance comme leurs frères le firent en 1831. A Rapatriement Avis officiel Le premier départ des réfugiés belges a eu lieu samedi. Le steamer Klyber emportant un millier de réfugiés du Nord de l'Angleterre a quitté Hull en destination d'Anvers. Le second départ a eu lieu "manche de Tilbury par le seamer Bunvegan. * * * Des réfugiés ont dtemandé à la, Commission si les personnes rapatriées aux frais du gouvernement britannique pouvaient emporter leur machine à coudre ou leur machine à écrire.La commission s'est mise en rapport avec tes autorités britanniques et la, question a été résolue affirmativement. Machines à coudre, machines à écrire et en général, instruments cite travail peuvent être emportés à condition que les bagages totaux n'excèdent pas 300 livres par personne. La Commission est autorisée à déclarer qu'aucune limite de temps n'a jusqu'à présent été fixée pour l'obtention de la gratuite du rapatriement. Sans doute le Rapatriement Department indiquera ultérieurement que tes demandes de rapatriation gratuite devront être formulées avant une certaine date. Mais les réfugiés n'ont pas à craindre que cette date soit fixée à une époque trop rapprochée. Le port d'Ostende' sera probablement dégagé dans quelques jours et le service d'Osten-de-Douvres pourra être réorganisé à bref délai. D'autre part la Great Eastern Railway Co s'occupe tte rétablir le service Harwich-An-vers. Un ou deux départs auront lieu la semaine prochaine. Aucune formalité ne sera imposée aux personnes s'embarquant dans un port anglais en destination d'Ostende ou d'Anvers. Aucun passeport ne sera exigé et le contrôle sera exercé par la Sûreté 'militaire à bord du navire de sorte que les réfugiés n'auront aucune démarche à faire. Ils devront toutefois être munis de leur Identity Book et de leurs ration books. ▲ ▼ Collision de trains en Belgique Les journaux bruxellois rapportent que deux trains sont éntrés en collision à Herze-le, près d'Auderoaerde, tuant 18 personnes et en blessant un grand nombre d'autres. Parmi les victimes se trouvent cinq Anglais et un soldat français. En Belgique libérée Le prix de la vie à Bruxelles Voie, une copie fidèle de la carte du jour de a Taverne Saint-Jean, Hôtel Anspac! boutevard Anspach, à Bruxelles, pour la date du 3 décembre : Hors d'œuvre au choix, te ravier fr. 0 60 • avec beurre, fr. 0.50 en plus. Potages. Potage fermière, fr. 0.7s; Con S, Deux croquettes de «o. : {''■ 3-5°; Salade de légumes, fr. i.^0-Salade de tomates, fr. 2; Salade de muSeaû de bœuf, fr. 2.50; Céleris raves, fr. i%0 • un œuf a la russe, fr. 4.50; un œuf madrilène, tr. 4.50. Poissons— Friture d'éperlans, fr. 4- Ba.-bue frite fr. 6; Barbue au vin blanc, fr. y 1 onçon de carpe bourguignonne, fr. 6 «n ' IS&fV.T 71 Dr°ch"1 Volaille gibiers.— Galantine de volaille à a gelee, fr. 6; Petite terrine maison, fr 6-Poulet de gram casserole, fr. 25; un quart poularde rôtie fr. 16; un quart poule dmii-deuil, fr. 10 ; Mayonnaise de volaille. Plats du jour.— Deux œufs coque sur le P ' r" 6-S° ! Boudin noir pommes mousseline, tr. 3 ; Salade parisienne au bœuf fr 6 • Omelette lyonnaise, fr. 8.50; œufs brou! ,,'s aux truffes, fr. 8.50; contrefilet rôti, carottes fr- 7> Porc rôti choucroute fr. 8' Cote de veau aux chi,corées, fr. 8 ; Cô^e de mouton pommes frites, fr. 7.50; Mimon chou grtilite, pommes, fr. 9; Foile de porc meuivè-re, fr. 7; Rumsteack grillé portugaise fr 7-5o; sauces diverses; Côte de porc sau- e' " petits choux, fr. 10; Jarret de veau pay-sanne, fr. 6.50 ; Rognon, sauté vin blanc f>-5 ; Tripe à la mode de Caen, fr. 5. Plats du soir (de 5 à 10 heures).— Deux médaillons de volaille Périgeux, fr. 4; u onçon de carpe maco.n,naise, ' fr. 6 ; Steâck d-porc, choux de Bruxelles, fr. 8.50; Sa'rde Bonchère, fr. 3.50. Légumes.— Tomate farcie, fr. 3 ; Salide de cresson, fr. 1.50; Saladle atvec l'œuf fr 4-Sp; Pommes frites, fr. 1.25; Pommes ri-sollees, fr. 1.25; Chicorées flamandes, fr t 75 • Petits choux, fr. 2; Pommes nature fr. 0-7S- Desserts et entremets.— Glace vanillée, fr 2 ; Crêpe normande, fr. 3.50; Crème renversée, fr. 3; Petit gâteau, fr. 1; Pomme, f-, 1 ; Beignets aux pommes, fr. 3 ; Deux crêpes paysanne, fr. 3; Coupe Saint-Jean, fr e; ; Raisins, fr. 3 ; Compote de pommes, fr. -, ; Tarte bourgeoise, fr. 2. A LA CARTE Bœuf.— Beefsteack ou Rumpsteack, fr. 7 ; Steaick, pommes ou steaick casserole fr. 9 ; Double steaick, pommes ou double steack casserole, fr. 18; entrecôte pommes ou entrecôte aasserofe, fr. 9; Filet grillé pommes ou file® casserole, fr. 8; Filet américain, fr. 10; Chateaubriand grilllé pommes, fr t8 ; Chateaubriand oasserofe, fr. 18; Doubte entrecôte grillée pommes, fr. 18; Double entrecôte casserole, fr. 18. Veau.— Côte de mouton pommes, fr 8 ; Mouton.— Mutton chop pommes, fr. o: Deux côtes de mouton,, r. 7.50. Porc.— Côte de poric pommes, fr. 10. Viandes froides.— Roastbeef, fr. 5 ; Jambon ou veau, fr. 6. Œufs.— Deux œufs au jambon, fr. 0; omelette nature ou œufs brouillés, fr ro ; omelette confiture ou jambon, fr. 12.50; omelette soufflée, fr. 20 ; omelette soufflée norvégienne, fr. 25. ▲ Un procès... anversois Un jugement a été rendu vendredi au tribunal de West-London contre M. de Gonzalez, ancien consul général de Colombie Anvers, habitant actuellement à West Kens;ng-ton, pour 1e payement des gages dus à tiois femmes beilegs, employées chez lui comme servantes. La somme totale s'élevait \ 2.000 francs environ. Les trois femmes avaient fui de Belgique et avaient vécu à Brighton au service d'e l'inculpé juisqu'au mois de Mars 1916. M. de Gonzalez, empêché, était représenté par sa femme et sa fille. Cette dernière s'adressant au juge en français, dit que son père se trouvait dans l'impossibilité de payer immédiatemetn. II espérait pouvoir faire face à ses obligations dans quelques mois. Il a été condamné à s'acquitter par paiements mensuels de 75 francs. ' « Le coup de la "famine , L'Allemagne est-elle réellement menacée de la famine? Ce n'est sans doute pas l'avis du bourgmestre d'Essen, qui annonce à ses administré de copieux arrivages de graisses et de viande, ni celui du bourgmestre de Dussel-dorf qui supprime la semaine sans vianide. L'intendance avait accumulé pour l'hiver d'énormes stocks qui reviennent à fa population. L'avis général est qu'il y aura assez de ^ céréales et de pommes de terre en Allemagne si tes soldats, au lieu de palabrer dans les soviets, veulent bien travailler la terre.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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