La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1914, 12 Novembre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 24 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/c24qj78t3h/
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LA METROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 21ME ANNÉE. JEUDI 12 NOVEMBRE 1914. N°- 316. COMMUNIQUES OFFICIELS FRANÇAIS. LE FRONT ALLIE MAINTENU. LES ALLEMANDS A DIXMUDE. PARIS, 11 novembre.—Communiqué officiel de 15 heures:— Sur notre aile gauche, le bataille a repris hier avec une intensité particulière entre Nieuport et la Lys. D'une façon générale, notre front a été maintenu malgré la violence-et la force des attaques allemandes dirigée? contre nos points d'appui. Au nord de .Nieuport. nous avons été à même de réoccuper Lombartzijde et d'avancer au delà de ce point. „ • Vers la lin le la journee, cependant, les Allemands ont réussi à prendre Dixmude. Nous continuons à tenir sur les confins de cette ville, et nous tenons le canal de Nieuport à Ypres, qui a été fortement occupé. La lutte a été des plus furieuses sur ces points. Les troupes anglaises elles-mêmes ont également attaqué sur plusieurs points et partout elles ont arrêté l'ennemi. . . . Sur le reste du front, la situation generale reste sans changement, excepté quelque progrès par nos forces au nord de Soissons, et dans la région à l'ouest de Vailly, sur le rive droite de 1 ^En^deliors de ces deux pointe, les conditions atmosphériques n'ont permis que des actions de détail, qui ont été favorables a nos armes. En particulier, nous bousculâmes un detacne-ment de l'ennemi à Coincourt, à trois kilomètres au nord de la forêt de Paroy. VIOLENTE BATAILLE. PARIS, 10 novembre.—Communiqué officiel de 23 heures :— Dans le Nord, la bataille continue avec une grande violence. . Sur le reste du front il n'y a rien a signaler. LA POSSIBILITE D'UNE RETRAITE A LA FRONTIERE HOLLANDAISE. SUR LA FRONTIERE SEPTENTRIONALE BELGE, 10 novembre.—Parmi les indications qui peuvent faire croire que les Allemands envi-sagent la possibilité d'une retraite il faut citer le fait qu'ils préparent des tranchées à une grande distance derrière leurs positions actuelles. Ix;s autorités allemandes réquisitionnent des chevaux dans toutes les directions. Les mesures ordonnées par les Allemands pour empêcher que leurs dispositions ne soient connues au denors deviennent de jour en jour plus sévères. En fait, presque personne ne peut plus traverser la frontière hollando-belge. Des patrouilles de cyclistes circulent sans cesse. De nombreux Be'.ges qui attendaient le moment de retourner chez eux abandonnent leur projet et se rendent en Angleterre.—Reuter's Spécial Service.DE L'OUEST A L'EST. ROTTERDAM, 10 novembre.—Le mouvement ne retraite de l'armée allemande continue; :'5,000 hommes et 100 canons ont été dirigés de • Thielt sur Gand, et 48 wagons de munitions ont quitté Bruges pour la même destination.—Ex-change.LA CAVALERIE HONGROISE ANNIHILEE EN BELGIQUE. PARIS, 11 novembre.—D'après des informations reçues ici, presque toute la cavalerie hongroise, la meilleure arme de l'armée de Hongrie, qui avait été envoyée en Belgique pour aider les Allemands, a été annihilée. Les deux dernières listes de pertes dans la cavalerie hongroise, publiées à Vienne, comprennent 867 noms de nobles hongrois tués pendant les batailles autour de Lille.—Reuter's Spécial.LA POSITION DES ALLIES. PARIS, 11 novembre.—Un général de réserve français a déclaré dans un interview que la position des Alliés lui semblait excellente. " Les Allemands, disait-il, ont fait un grand effort avec une vaillance et sur une échelle que l'on ne peut déconsidérer. Ils ont renforcé leurs unités de combat et créé de nombreux corps d'armée, dont la plupart ont été engagés en Belgique et dans le nord de la France. " 11 est remarquable que les forces des Alliés lient été capables de tenir contre pareil effort, îon seulement ils ont tenu, mais leur position emble d'être améliorée de beaucoup pendant le ternier mois. " La presse allemande déclare que les Alle-i lands veulent aller à Dunkerque, Calais, et Boulogne pour envahir de là l'Angleterre. C'est leur bluff traditionnel. " Les Anglais comprennent que leur meilleur moyen de défendre l'Angleterre est de reprendre tout le littoral belge, en même temps qu'Anvers, et pour reconquérir la Belgique il est nécessaire de vaincre les Allemands. C'est donc sur le Continent que l'avenir de l'Angleterre se décide."— Reuter's Spécial. LA MISERE A ANVERS. ON Y MEURT DE FAIM. AMSTERDAM, 11 novembre.—Des Hollandais revenus récemment d'Anvers rajyortent que lundi dernier un incendie édata dans une des gares, détruisant quarante wagons chargés de provisions et de fourrage. A Anvers, la détresse est très grande. De huit heures du matin à deux heures de la nuit les dépôts du Comité américain de secours aux Belges sont assiégés par des multitudes de Belges mourants de faim.—Reuter. — Un des fils de M. _ Michel Levie, ancien ministre belge du travail, est mort au champ d'honneur. — On mande d'Amsterdam que les autorités militaires ont ordonné à tous les correspondants militaires de quitter la province de Zélande. — Le comité de secours aux Belges, à Montréal, a décidé d'envoyer.immédiatement pour 625,000 francs de blé en Belgique. — On annonce de Paris la mort de Jean-Baptiste Faure, le célèbre baryton. Il était âgé <i* 84 ans. LA REOUVERTURE DU PARLEMENT. DISCOURS DU ROI GEORGE, VERS L'ISSUE VICTORIEUSE DE LA GUERRE. La réouverture solennelle du Parlement anglais par le Roi et la Reine s'est faite hier après-mid: au milieu d'une affluenoe de monde qu'on ne voit qu'à Londres. La cérémonie, tout comnw celle du lord-maire, avait dénué, pour la circon stance, la pompe grandiose qu'elle revêt d'habi tude. De Buckingham Palace jusqu'à Victoris Tower le carosse royal, entouré des Horse Guardt en grande tenue écarlate et de la police à cheval, traversa une véritable haie vivante d'où par taient, en une manifestation des plus loyaliste les vivats et des " hurrah " enthousiastes et in terminables. Arrivé au Parlement, et après les diverses céré monies traditionnelles, Sa Majesté le Roi pro nonça le discours suivant:— Milords, messieurs: Les énergies et les sympathies de mes sujets dans toutes les parties de l'Empire se concen trent sur la poursuite d'une issue victorieuse d« la guerre dans laquelle nous sommes engagés. J« vous ai convoqués pour que, partageant comme je m'en rends compte Ma conviction que c'est là un devoir de souveraine et suprême importance, vous preniez toutes mesures nécessaires pour son accomplissement adéquat. Depuis que je vous ai parlé pour la dernière fqis, la zone de la guerre s'est élargie par la participation dans la lutte de l'Empire ottoman. En collaboration avec mes Alliés, et en dépit de provocations répétées et continuelles, j'ai essayé de conserver, à l'égard de la Turquie, une neutralité amicale. Des mauvais conseils et des influences étrangères l'ont poussée dans une politique de méchante et méfiante agression et l'état de guerre existe maintenant entre nous. Mes sujets musulmans savent bien qu'une rupture avec la Turquie m'a été imposée contre Ma volonté, et je reconnais avec appréciation et gratitude les preuves qu'ils se sont empressés de donner de leur dévouement loyal et de leur soutien. Ma marine et Mon armée- continuent, à travers la zone en conflit à maintenir dans la pleine mesure leurs glorieuses traditions. Nous contemplons et suivons leur obstination et leur bravoure avec reconnaissance et fierté, et il y a, dans tout Mon empire, une détermination résolue d'assurer au prix de n'importe quel sacrifice le triomphe de nos armes et la vindicte de notre cause. Messieurs de la Chambre des Communes: On vous demandera de pourvoir de façon financière effective à la conduite de la guerre. Milords et messieurs : Les seules mesures qui vous seront soumises en cette phase de la session sont celles qui semblent nécessaires à mes conseillers pour l'atteinte du grand but vers lequel tendent les efforts de l'Empire. Je les recommande en confiance à votre patriotisme et à votre loyauté, et je prie le Très Haut de donner sa bénédiction à vos délibérations. Après le discours du trône, la chambre des communes se réunit vers 4 heures. Sir Robert Price, M. Middlebrook, et M. Bonar Law prérent successivement la parole. M. Asquith, chef du cabinet, rendit hommage a l'unité de sentiment et d'action de tous les partis politiques, et à la sympathie ainsi qu'au loyalisme de tous les sujets britanniques de toutes les races. Après avoir fait applaudir l'armée anglais et celles des Alliés, M. Asquith déclara que la guerre pourrait durer longtemps, mais pas aussi longtemps, cependant, qu'on ne l'avait prédit. Mais plus elle durait mieux l'Angleterre pourrait se défendre. Quant à l'expédition d'Anvers, la responsabilité eu reposait sur tout le gouvernement, et une décision ne fut prise qu'après une action concertée. M. Asquith termina en disant que le gouvernement comptait sur un vote d'un crédit considérable et un vote en faveur d'un plus grand nombre d'hommes. La 6éance fut levée à 6 heures. A la Chambre des Lords le coup d'œil était magnifique malgré le demi-deuil pris par la Cour en mémoire du prince Maurice de Battenberg: les pairs en costume écarlate, les juges en soie noire, les uniformes chamarrés du corps diplomatique, et de nombreux militaires en khaki formaient un tableau très pittoresque. Le Roi avait revêtu la tenue de feld-maréchal sous la robe royale; la Reine était en noir. Le prince de Galles était absent. A la base du monument commémoratif de la reine Victoria se trouvaient plusieurs soldats belges convalescents qui furent vivement acclamés.LE ROI GEORGES A SON ARMEE. Sa Majesté le Roi a envoyé le message suivant à Sir John French:— Le courage splendide, l'énergie et l'endurance dont Mes troupes ont fait preuve dans la lutte désespérée qui s'est prolongée tant de jours contre des forces notablement supérieures, me remplissent d'admiration. J'ai pleine confiance dans le résultat final de leurs nobles efforts sous votre commandement éclairé. (signé) GEORGE, R.I. Sir John French a répondu :— Le message si gracieux de Votre Majesté a été reçu par les officiers et soldats de l'armée de Votre Majesté en France avec des sentiments de profonde gratitude et de fierté. Veuillez nous permettre d'exprimer à Votre Majesté notre entier dévouement, et notre volonté inébranlable de maintenir les hautes traditions de l'armée de Votre Majesté, pour mener la campagne à une fin victorieuse. (signé) FRENCH. LES SOLDATS INTERNES. LA HAYE, 11 novembre.—Un projet de loi relatif aux soldats internés en Hollande a été présenté aux chambres législatives. Les hommes ' internés seront soumis aux. mêmes règlements militaires que les soldats de l'année et pourront être condamnés à des peines d'emprisonnement n'excédant pas six ans au cas où ils essayeraient de fuir.—Reuter. Note.—Les termes de cette loi ne font que reproduire ceux de la convention de La Haye qui défend de soumettre les soldats internés à un emprisonnement dans des camps" et stipule qu'ils seront logés et nourris comme les soldats de l'armée régulière, sans que leur liberté personnelle soit en rien vinculée. — Un télégramme de Berlin annonce que trois princes turcs, accompagnés par . l'ambassadeur de Turquie, sont partis pour le quartier-général du Kaiser. — Le bruit court de façon persistante à Washington que le^ croiseur américain " North Caro-lina" a heurté une mine dans les eaux turques. Le département naval a demandé des renseignements. LA RENTREE A ANVERS. QUESTION GRAVE. Il y a des gens qui préconisent avec une chaleur extrême la rentrée à Anvers. Comme il n'est pas désirable qu'un seul sujet de discorde surgisse entre Belges unis dans une même exécration: celle de l'Allemand et de ses séides, nous regretterions vivement que notre manière de voir, à nous rédacteurs de la Métropole, puisse être interprétée comme dirigée contre des Belges. Nous déconseillons la rentrée à Anvers pour plusieurs raisons : lo. Parce que les Allemands la désirent et que notre devoir est de ne rien faire qui puisse être agréable aux Allemands. 2o. Parce que les amis des Allemands les aident par des moyens que nous ne pouvons approuver. Il n'est pas admissible, en effet, que des autorités menacent leur personnel de renvoi, parce, que ce personnel a probablement le dégoût légitime du contact de l'Allemand; aucun tribunal belge n'admettra, du reste, renvoi exécuté dans de pareilles conditions. 3o. Parce que la prise de la ville d'Anvers, déserte, a constitué pour les Allemands une terrible désillusion, et que contribuer à ce que l'animation reprenne, c'est-à-dire, les promenades sans rien faire que nous avons connues, c'est donner une arme aux Allemands pour les impositions ultérieures. Nous y ajouterons que, confiant dans le succès des Alliés et dans l'ignorance où nous nous trouvons du sort qui sera fait à Anvers, il peut n'être pas désirable de s'y faire bombarder une deuxième fois. LE DEVOIR DE LA PRESSE. "ATTACHE!" DIT LE LOUP. Dans l'interview qu'il accorda le 5 novembre dernier au représentant de la Métropole, au Havre, et au cours de laquelle il voulut bien nous congratuler pour la patriotique attitude de ce journal, notre vaillant ministre de la guerre et chef de cabinet, le baron de Broqueville, exprima le sentiment du Gouvernement belge au sujet de l'attitude de la presse dans le territoire envahi de notre patrie. M. de Broqueville, en effet, félicita, publiquement et chaleureusement les journalistes belges qui avaient refusé de placer leur plume à la disposition de l'envahisseur, et les directeurs de journaux qui avaient préféré mettre leurs machines hors d'usage plutôt que- de publier des feuilles qui ne seraient plus réellement belges, en ce sens qu'elles subiraient directement ou indirectement la oensure allemande et contribueraient par conséquent à faire accepter par la population le "fait accompli." Cette attitude était si naturelle, si conforme aux actes de notre Roi, de notre Gouvernement, de notre Armée, de tous les Belges dignes de ce nom depuis le commencement de cette guerre inique, que l'immense majorité des journalistes et des journaux belges l'adoptèrent sans aucun concert préalable et la continuèrent avec une persistance et une fermeté qui sera l'éternel honneur de la presse belge. A Bruxelles, capitale de notre malheureux pays, où s'imprimaient les organes les plus importants et les plus influents de toutes les opinions, aucun journal ne consentit à continuer sa publication, encore que l'occupation de la ville s'était effectuée sans aucune résistance par les armes. De même, à Liège, si héroïquement défendue par le _général Léman, aucun journal belge n'a reparu à l'heure actuelle. Nous regrettons de devoir constater que-dans d'autres villes, les journalistes et les journaux n ont pas eu de leur dignité2 de leur patriotisme et de leur honneur une concention aussi élevée. Nainur, 1' "Ami de l'ordre," à Gand, le Bien Public," " Het Volk," " Vooruit," " Gazet van Gent," "De Gentenaar " ; à Anvers, "Het Handelsblad," la " Presse," " Gazet van Ant-werpen " ont consenti à faire la jeu de l'Allemagne en paraissant sous la oensure de l'odieux envahisseur, malgré l'exemple, pourtant concluant, de la presse bruxelloise et liégeoise. Nous tenons à protester contre la déplorable conduite de ces " confrères," non pour engager une polémique irritante, mais pour éviter que d'autres âmes pusillanimes ne suivent ce malheureux exemple et s© mettent également au service de la soldatesque germanique. Nous avons en effet considéré toujours que le rôle du journaliste n'était pas celui d'un marchand de nouvelles, mais d'un soldat de la plume, qui se mettait spontanément au service des causes bonnes, nobles et justes, et qui refuserait toujours le collier doré du parjure, de i l'assassin, du bandit et du voleur, soit pour le défendre, soit même et surtout, pour taire ses ; rapines. Car, il faut bien qu'on le sache et qu'on le dise, il y a des silences qui sont pires que des ! trahisons. Le journal belge est, dans la guerre actuelle, le défenseur du droit outragé, de la liberté vinculée, des femmes violées, des otages fusillés. S'il cesse de maintenir haut et ferme le drapeau de nos revendications nationales, de nos douleurs et de nos haines, non seulement il cesse d'être belge, mais encore il se suicide délibérément.Organe de l'opinion publique, tirant sa foroe, sa puissance et sa dignité du commun consentement de ses lecteurs et de ses amis, il attente à tous les sentiments de ceux qui le lisent s'il oesse d'être l'interprète des légitimes rancœurs et des invincibles espérances qui agitent leurs âmes. Il perd, non seulement leur appui, mais encore leur considération. Dans ces circonstances, il n'y a pour le journal belge que deux alternatives; paraître sur un sol où il lui est permis de parler haut et ferme—ou se taire. Agir autrement, c'est faire le jeu de l'envahisseur, c'est contribuer à obnubiler la conscience nationale, c'est essayer de chloroformer l'opinion publique en lui laissant ignorer, sous la menace du knout, les faits qui doivent être publiés. Comme le dit éloquemment, notre ami Charles Bernard dans 1' "Echo Belge" d'Amsterdam:— " Nous autres, nous ne courbons pas la tête devant ce qui s'est passé, pas plus que ne courbent la tête notre Roi, notre Gouvernement, notre armée. " Nous autres» nous ne voulons point reconnaître que des libertés puissent être vinculées, et, en notre qualité de journalistes, la liberté de la presse moins que toute autre. I Nous ne voulons pas d'une liberté réduite qui n'est plus une liberté." Ce fier langage est aussi le nôtre. II est celui, du reste, de toute la Belgique. Et tant pis pour les âmes faibles, les cœurs mal trempés, les petits caractères et les intelligences à courte vue, qui n'ont pas vu où était, avec l'honneur, le devoir! — Le vicomte Jacques de Saint-Lèger d'Ori-gnac, cousin du marquis de Sommery, est mort au champ d'honneur devant Reims. LA CAPTURE DE L' "EMDEN." NOUVEAUX DETAILS. 230 VICTIMES. PEKIN, 11 novembre.—De nouveaux détai au sujet de la destruction de 1' " Emden " tendei à prouver qu'il avait attaqué et détruit partiell meut la station du câble de l'île des Cocotier Il était sur le point de partir lorsque le " Sy ney " apparut et l'attaquu,. L' " Emden " était nettement en état d'i fériorité, et fut rapidement endommagé et ensui jeté sur les rochers, où sa destruction fut coi plétée.—Reuter. MELBOURNE, 11 novembre.—Les autorit navales australiennes ont été avisées que croiseur "Sydney," qui coula le croiseur alieman " Emden," fut légèrement touché. Trois membr de son équipage furent tués et quinze blessés.-Reuter.Il paraît que les hommes débarqués à l'île d' Cocotiers revenaient vers le navire lorsque " Sydney " arriva en vue. L' " Emden " pari abandonnant les hommes débarqués. Au début, le tir de 1' "Emden" était bo mais il devint mauvais plus tard. L' "Emden perdit deux cheminées et prit feu à l'arriè endéans l'espace d'une heure. L' " Emden " est échoué et en feu, tandis qi le " Sydney " assiste les naufragés et les blessé: ! Les hommes de 1' " Emden " débarqués à l'î des Cocotiers avaient réquisitionné pour dei mois de vivres, mais ils avaient bien traité 1 indigènes.—Central News. UN PRINCE PRISONNIER. LONDRES, 11 novembre.—Le secrétaire < l'Amirauté publie le communiqué suivant:— J^e capitaine de 1' " Emden " et le prince Fra çois-Joseph de Hohenzollern sont tous deux; p, sonniers et saufs. Les pertes de 1' " Emden en tués sont d'après des données non-officiel! de 200, outre HO blessés; aucun détail compl mentaire n'a été reçu. L'Amirauté a donné des ordres suivant le quels les honneurs de la guerre doivent être a cordés aux survivants de 1' "Emden"; ni capitaine ni les officiers ne seront privés de lei épée. Le prince François-Joseph do Hohenzoller lieutenant de marine, âgé de 24 ans, est troisième enfant du prince Guillaume, chef de branche catholique des Hohenzollern. Sa sœu la princesse Augustine-Victoire, a épousé la R Manoel de Portugal. ■ LA JOIE EN AUSTRALIE. MELBOURNE, 11 novembre.—M. Pearc ministre de la défense nationale, reçut la no velle de la destruction de 1' " Emden " du cor mandant en chef de l'escadre de Chine. J nouvelle a produit une satisfaction intense dai toute l'Australie, et le Gouverneur-Général a e voyé ses cordiales félicitations au commandai aux officiers et à l'équipage du " Sydney." ADELAÏDE, 11 novembre.—La nouvelle < la destruction de 1' "Emden" a été reçue dai le parlement de l'Australie méridionale par c vifs applaudissements.—Reuter. COMMUNIQUES OFFICIEL RUSSES. LA CAVALERIE ALLEMAND] REPOUSSEE. EN ROUTE POUR CRACOVIE. PETROGRADE, 10 novembre.—Communiqi officiel du grand quartier-général:— En Prusse orientale l'aile droite ennemie, q-offrait une résistance obstinée dans les enviroi de Lyck (en Prusse, à l'est d'Augustoff), a é repoussée vers les lacs de Masurie. A l'est de Neidenburg, près de Ja station ( Muschaken, la cavalerie russe a infligé une d faite à un détachment allemand qui gardait chemin de fer. Les Russes capturerent un trai et tirent sauter deux ponts de chemin de fer. Ii€,.8.4e ce m°is» la cavalerie russe força "ur des divisions de cavalerie ennemie, soutenue p; un bataillon de chasseurs, à battre en retrai vers Ealisz. Sur 1f/.r?uÎS? conduisant à Cracovie noi avons atteint Miechow. En Galicie nos troupes traversent la Wislol et reoccupent Raeszow, Dynow et Lisko. LES ARMEES RUSSES. AMSTERDAM. 11 novembre.—Suivant un tél ^ )i n,e' a "^eue Preie Presse" a prend de Budapest que de grands mouvements ( troupes russes ont eu lieu pendant ces demie jours en Galicie orientale et en Bessarabie, pu bablement en relation avec la guerre contre ' Turquie.—Reuter. L'ATTITUDE DE LA BULGARIE. ATHENES, 9 novembre.—Les journaux, cor mentant le rappel de six classes en Bul^ari considèrent que cette décision constitue un°sier qu elle entrera sous peu en guerre.—Exchange. BOMBARDEMENT DU BOSPHORE. ROME, 10 novembre.—Un télégramme offici< d Athenes annonce que des avis de Coi stantinople mentionnent le bombardement d< forts du Bosphore et des dépôts de cliarbo dHeraclia par les croiseurs russes " Pamiat Merkouria," et " Kago." La flotte turque fit mine d© vouloir attaqua la flotte russe, mais se retira rapidement dar le Bosphore. Plusieurs navires marchants furer détruits dans le port d'Heraclia au cours d bombardement.—Central News. — Il paraît que T. Edison, l'inventeur amér cain, aurait découvert le moyen de faire tenir u sous-marin sous l'eau pendant un mois sans r nouveler la provision d'air. L'appareil prendra son oxygène dans l'eau de mer. — La "Koelnische Zeitung" se fait tél» graphier de Zurich qu'à la suite de la découvert d'un cas d'espionnage ailti-allemand à Baie, k communications entre l'Allemagne et la Suis? sont difficiles, et que toute la vallée du Rhin a ét fermée par les autorités militaires. — On n'emploie plus d'eau de Cologne à Pari; Tous les parfumeurs appellent ce produit Ea de Louvain." LES BELGES A LONDRES. Les personnes désireuses d'employer des réfugiés belges sont priées d'adresser, par écrit, une demande détaillée à un des Labour Exchanges. Un communiqué du Board of Tra-de prescrit que la main d'oeuvre belge ne doit être employée que par l'intermédiaire d'une organisation reconnue. qui soit à même de s'assurer que, conformément à la ligne de conduite du Gouvernement, les réfugiés ne soient employés qu'à des J occupations où ils n'entrent pas en concurrence avec la main-d'œuvre anglaise. * * * < ig Suivant l'exemple de leur compatriotes séjournant actuellement à Londres et à Folkestone, 11 les réfugiés belges à Tunbridge Wells ont décidé e- de former un club. Une première réunion pour s. l'élection d'un comité eut lieu lundi, 9 novembre, j Le Constitutional Club de la ville avait mis à leur disposition une élégante et comfortable salle, . 32, Cavalry-road. M. Ernst Ivumps, agent pré-y' posé à la Sûreté au Ministère de la Justice, ( te ouvrit la séance et prononça un éloquent discours, i 2- Les membres procédèrent ensuite à l'élection d'un comité. Le secrétariat prie tous les Belges résidant dans Tunbridge Wells et ses environs de bien vouloir donner leur nom et leur adresse, '6 32, Cavalry-road, Tunbridge Wells, local, où tous ■d les jours le comité se tiendra à leur disposition 1 de o à 4 heures. La prochaine réunion générale — aura lieu jeudi 12 octobre, à 3 heures de l'après- midi; tous les Belges y sont invités. ;s * * * 1.° La Colonie italienne de Londres a voulu elle it aussi témoigner jie sa profonde sympathie pour < les malheurs de notre patrie, et venir en aide ^ aux souffrances des nôtres. Mardi était organisée au Claridge's Hôtel une réunion de charité à < re laquelle assistait une société nombreuse et choisée. Mme M. l'Alvarez et le signor Lenglii-ie Cellini avaient bien voulu prêter leur, concours >• au concert qui précéda une très intéressante 1 le causerie de M. Gino Calza, correspondant lon-ix donien du " Giornale d'Italia," sur les derniers < îs jours du siège d'Anvers. Les réfugiés belges désirant obtenir des ren-seigneriients au sujet de leurs proches qui seraient le réfugiés en France, peuvent s'adresser en donnant toutes les indications utiles au " Bureau de 2- renseignement pour les Réfugiés belges et fran- ■ i- çais. Hôtel de la Mutualité, Place Raspail, Lyon, " Rhône." ; ;s * » * c- Tous les officiers, sous-officiers et soldats belges convalescents et se trouvant eu ce moment dans ! s- les hôpitaux ou chez des particuliers, doivent se c- mettre immédiatement en rapport avec le bureau le le plus rapproché de l'Armée du salut, qui a été ir chargée par l'autorité militaire belge de prendre toutes les dispositions nécessaires à leur transfert dans les maisons de convalésoence, réservées à -i leur séjour. ■ * * # * le [a Le lieutenant Lucien Dôme, du 2me Carabi-r niers, qui s'était conduit en brave sur l'Yser, vient de mourir à Bournemouth, des suites de ses blessures. Le Club belge de Londres, placé sous la pré-e sidence d'honneur du comte de Lalaing, ministre de Belgique, porte à la connaissance des Belges a_ non naturalisés, réfugiés à Londres, qu'ils pourra ront être admis comme membres provisoires pen-1S dant la durée de la guerre moyennant la cotisa-a. tion de 10s. 6d. seulement. En des salons sera * notamment ouvert aux membres de façon perma-nente. Toute demande devra être accompagnée je des références nécessaires, notamment de celles lg de deux Belges notables. u Pour tous renseignements complémentaires s'adresser par lettre au local du club, Royal De Keyser's Hôtel, Victoria Embankmcnt, Blackfriars Bridge, E.C. \ Le club, en créant cette nouvelle catégorie de ? "membres provisoires" à cotisation réduite, a eu j pour but principal de donner aux Belges notables ] émigrés à Londres un centre social privé où ils pourront aisément se réunir. M. Carlo Matton, violoniste. d'Anvers, organise le jeudi 19 novembre à 8 heures 45, à Finchley < Road 67, St. John's Wood, un concert au profit 7 des divers fonds de secours pour la Belgique. A ce concert prêteront leur concours Mme. Juliette -Matton-Painparé, d'Anvers, Mlles. Rebecca Clerk et Thelma Bentwich, M. Ernest Howard, et M. . Georges Lauweryns, accompagnateur au Théâtre < Royal de la Monnaie de Bruxelles. Cette fête est placée sous les auspices de M. le comte de Lalaing, ministre de Belgique, de ( Son Altesse Royale le duchesse de Vendôme, M. ■ té Coppet, consul général de France, Lady Glad- ( stone, le maire d'Hampstead, sa femme, et M. A. ii Barton Kent; )S ' ;é LE PILLAGE CONTINUE. [e ( AMSTERDAM, 9 novembre.—Le correspon-[e dant anversois du "Tyd " dit que le bourgmestre n de Handzaene (?) a été fusillé pour avoir défendu sa fille contre les soldats allemands. 1<3 Les maisons inhabitées d'Anvers sont toujours [r soumises au pillage, malgré les mesures sévères ^ prises .par les autorités allemandes. A cet égard, il faut dire que les Allemands • n'épargnent pas leurs propres soldats quand ... 1 ils sont pris en flagrant délit.—Central News. Note.—Le numéro du "Handelsblad" allemand du 3 novembre que nous venons de recevoir j donne une liste de deux cents maisons pillées, la plupart par des soldats allemands qui, comme le dit le "Tyd" ne sont punis que quand on les ■: prend la main dans le sac. Et on pense s'ils s'arrangent pour ne pas être surpris 1 é- C'est de cette façon que les Allemands ob- j > servent le fameux traité de Contich stipulant'que -le la propriété privée serait respectée. Mais que •s leur vaut un traité? N'ont-ils pas déclaré eux- ->- mêmes que celui qui nous était le plus cher, & celui qui garantissait notre neutralité et notre . indépendance, n'était qu'un "chiffon de papier "? j Aveugles ceux que de vils intérêts empêchent de s'en apercevoir 1 LES TURCS ENVAHISSENT L'EGYPTE i- ROME, 11 novembre.—LTn communiqué officiel de Constantinople dit que les Turcs ont occupé Chakhzor et Ela-Arieli, du côté égyptien de la frontière.—Exchange Telegraph Spécial. j NAVIRES SAISIS. ^ ATHENES, 10 novembre.—Deux navires { anglais et deux hollandais ont été saisis à Smyrne. ^ n Le consul de Hollande a pnotesté auprès du Vali, r ? y mais sans résultat, ce dernier prétendant que les ? vapeurs contenaient de la marchandise appar- tenant à l'ennemi. Les navillons turcs ont été 1 3 hissés sur les deux navires.—Reuter. u UN COMPLOT EN TURQUIE. ATHENES, 10 novembre.—J'apprends de . source très autorisée qu'une vaste conspiration a ' i- éclaté à Constantinople contre les Allemands et c a les Jeunes Turcs. Les principaux conspirateurs T ont été arrêtés et fusillés. it La population est très excitée par suite des I défaites turques, et dimanche dernier la populace » attaqua un certain nombre de sous-officiers aile- -e mands. Herr Wangenheim du consulat allemand s a protesté.—Exchange. i e - 1 r — Un télégramme de Mexico dit que le général a Carranza a accepté les conditions iinposees par « Washington pour l'évacuation américaine de t u Vera-Cruz, y compris des garanties pour les 1 Mexicains emjîloyés pendant l'occupation. t MONITEUR BELGE. DU 31 OCTOBRE, 1, 2, 3, 4 NOVEMBRE. MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES. S. E. de Barros More ira, enyoyc extraordinaire ci Ministre >lénipotentiairo des Etats-Unis du Brésil, a rejoint 1« îouverncment au Harre. ACTIONS D'ECLAT. Ont été nommés dans l'Ordre de Uéopold pour actea d* »urage et d'abnégation au cours de la campagne actuelle: Chevaliers: Mlles. Renaudière et l'ériohou. Commandeurs: les généraux-majors Proost, commandant a 2c brigade de cavalerie; de i\longe, commandant la 2e livision de cavalerie. Officier: le major Delbauve. Chevaliers: les capitaines-commandants Collart, De Houst ; ss lieutenants Istaass. Keymeulen. ilary, Bechet; les sous-i eu tenants Rombeaux, Van Bevcr; le sergent-major Soudan :t le soldat Vandenberghe. Ont été nommés dans l'Ordre de la Couronne: ChevaJiers: le capitaine-commandant lluet; 1rs capitaine» îî seconde ^Débandé, Bemelmans; lec. lieutenants Reul, Cayen, nardoie et Oor; le sous-lieutenant Clercx; le premier sergent 'olontaire Potiez. Ont été nommée dans l'Ordre de I-éopolr* II.: ChevaJiers: l'adjudant à cheval Goodertior, lo maréchal d<? osis chci Coppens et l'automobiliste volontaire Billy; les pre-rners sercents Suy et Robyn; le-,; forgents Huuez et, Cuif-set, l'romont et Le.evre; le maréchal de lo^i.s Gérard; les briga-liers Penee et Delsupexhe; le cajx>ral Cotoricud; les soldats i - Munter, Coiselin, Struyf et Lenoir. •Lip. décoration militaire de 2e classe a été accordée à l'au-nonier militaire Brouwers, au maréchal dos logis NeveLsteen, iux caporaux Camus et Glibert. LES NOMINATIONS DANS L'ARMEE. Par arrêté royal du 1er octobre, l'adjudant Meert est iomme officier auxiliaire d'infanterie pour ha bravoure au x>mbat d Holsbeeok le 12 septembre dernier. Far arrêté royal du 26 septembre ont été nommée: lieutenants-payeurs: les soas-lioutenants Beg'nin et Muelle. l ar arrete ministériel du 26 octobre sont nommés officier; luxuiairee: Dans la cavalerie: le maréchal de losis Gyscls; lo premier narcchal de logis secrétaire Gieli.s; !e maréchal do logis baron Sorvyn de Lettenhove. Dans l'infanterie: Panis, 1er sergent major; Gousset, ser-:5eîeeRt: Mathy. élève de l'école militaire: kvouters, adjudant; N'ollet, îd. ; Van Helzie, id.; Nogarede, CL; tandel. id. ; Methophis, id.; Laurent, id. ; Daftv, id. ; xillard, sergent-major; Peçin, 1er sergent-major; Lorgèt, id.; iotiez, 1er sergent; Gilet, sergent-major; Warrimont, ad jutant ; Wattiez, 1er sergent; Godart, adjudant; Cuypers, lei ergjnt-major ; Themau.s adjudant; De Clerck, sergent-major; f-nj ' tI ■ 1er sergent; Bauwens, id.; Leroy, idjudant; Devillers, sergent-major; Luyten, adjudant; Cons -ant. Kl. ; Pievez, 1er serjjent-inaior; Lambert, adjudant: .xcets, 1er sergent-major; Muaeu, id.; Pairon, sergent-major, Jojaer sergent; Romedenue, adjudant; Bourguignon; Jchweitzer; l>a.ioret, sergent-major; Hublet, sergent-fourrier; hinfays. adjudant; Josque, id.; D'Hooghe, id.; Bicsemans, "y R<>wie, id.; Sibille, id.; Dupré, id.; Bagages, sergent élève i 1 ecole railit.aire. Dans l'artillerie: Dricot. adjudant; Marchai, id. ; Putz, id. Dans le corps des transports: de Snirlet, maréchal des logis j'101 : Vr.nderstra<'ten. maréchal dos I02L-;; Matagne. maréchal i ■ cf; "altener, adjudant de matériel; (k.it/teille, d : Delhaise, maréchal des lords chef; Vaudeubulcke, marc-r» logis chef; Gillard. adjudant-secrétaire. .Dans Jo.s services administratifs: Necfs, adjudant-secrétaire îant tocarc^' *er cûrgcnt-eecrétairc; Pcnasse, adju Dans le génie: Van Loo, adjudant. I',n vertu d'une disposition ministérielle du 24 octobre 1914, est commissione enoualité d'officier auxiliaire d*in-anterie: Joors, A., ingénieur-constructeur. — L'espion allemand Lody, condamné le 2 lovembre, sur ses propres aveux, par la cour riartiale, a été fusillé le d novembre à la Tour le Londres. • Les membres de la section de la mer de Ross de l'expédition transantaî'ctique Shackleton sont arrives à Sydney, où leur navire, 1'" Aurora " îst caréné. Ils mettront à la mer lin du mois. LE LIVRE D'ADRESSES DES EXILÉS. 9 penco la ligne.—Joindre le montant aux ordres, s.t.p. IJEEHKAERT-VERSTRAETE, partie Menin, 10 ■— octobre, voudrait avoir nouvelles mari par entremise .mis ou connaissances.—Ecrire. HaJf Moon-lane, Ilerne Hill, i.L. London. 0 EN AUX LIA, est priée donner nouvelles" L^nand"^1^10 Schmit Armand-Havckade, 1, Scheveningue- FtEVOS, Alph, et fam., boulTLéop, 697 AriversT 11, Devonsnire-place, Eastbourne. DE Y RIENDT, LEOX et LOUIS, sont priés d envoyer leur adresse à leur père, à ldsworth, Ilorn-tean, liants. O.ALLENS, GEORGES, et famille, sont re- . perchés par famille Robyns.—Ecrire, Keiger.grackt, Amsterdam. HAVERLAND, EUGENE, Flowers Hôtel, Queen's Park. Southampton, cherche son fils Fran-■Yser "gne» 1.3, blesse le 24 octobre à St. Ceorgeasur- HELLEMANS-C'LAES, de Lierre, voudrait nouvelles abbé Jos. Hellemans, prof, à Hoogstraeten, et 'harles, 32_a,ns. . T ANUS GASTON, M. et Mme., d'Anvers, actu-' p ellement maison Duvey, 31, rue Poissonnière, Paru;. TORIS-ORTEGAT.—The New House, Airlie-■P gardcns._Campden-hill,_\V., Londres. ' TUDSON F. H. (de Daverdisse prov.' Lux), demande reseignements de ses amis à Bruxelles et. 'Anvers.—Address " Penrose," Crant.ock, Cornwall. LEGRAND, PAUL, volont. oeme • Ligne, ' est prié donner nouvelles urgence Oliver, 23, Bcrners-street. LEMAÎRE. L. F., Attleborough Hall, Nun-eaton, désire ^nouvelles famille Van Regfmortcr. AURICE VAN DEX BERGH" (de Mali'nës)T lTJL 15eme Batterie Artillerie do Place, Duffel Fort; JEAN GOUBAN (Anvers), 5 ligne régiment i/n. 3onfc recherches par leurs parente, qui habitent .08, Lowther-street, Penrith, Angleterre. jl/TME. Jos. van TICHELT, d'Anvers, 14S", Cambridge-street, Londres, S.W., cherche adresse de sa amille van Schevensteen et Cautereels. |YTOONS, J., Mme., demeurant à Smethwick L' *- Hall, Birmingham, désire nouvelles deeonman ,}. M. loons. 5e de ligne, 2e div. d'armle, 1er cie. 3e bat. ^WENNE, docteur, d'Anvers, rue de la Tan-CJ nerio 61(3) à Calais demande à famille donner adresse t la " Métropole." VTANDERKINDERË^ fam. dem. nouv. fils.-r- Ecrire, Kijaro, Westbury-road, New Malden, Surrey. VAN KEREHOVE, ELISE, de Berchem-Anvêrs, recherchée par L.—Ecrire buroau journal. "PHE NATIONAL INVESTMENT TRUST CORPORATION OF ENGLAND. Ltd. Fondée en 1887. Capital £700,000 (Frs. 17.500,000). Achat et Vente de Titres—Prêts sur Valeurs françaises et belges Change de toutes monnaies étrangères A céder: Participations à des syndicats industriel» avec gros bénéfices assures. 'our le Conseil d'Administration: THOS. WOOD, secrétaire. 6, BROAD-STREET-PLACE, LONDRES. E.C. H OLS ET MANCHETTËSTfNALINE INSALI SABLF.S ET IMPERMEABLES. Bel aspect, grande conomie. Manchettes, ls. 6d. ; cols, ls. Pas de clluloid 1 do caoutchouc. AUCDN BESOIN DE BLANCHISSAGE, lanufacture anglaise.—Linaline, 165, Floetrst., E.C. TEUNE MENAGE, catholique anglais, cherche b. a., t. f. campagne près Londres, £20-£24.—Hemelryk, imber Hill Lodge, Caterham. vrADAME LANTIEME adress c.o. Monsieur JJL Hollman. 57, Wilhe.minasingel, Maastricht, asks nevvj f Albert Santieme, volontaire au 2éme Lanciérs, Edoua.r<i emarchal, Lieutenant^ au 12éme de ligne. 0~N_DEMANDE Tourneurs pour toura" Pollack ct Maynab ou similaire, tourneurs ordinaires pour cuivre t acier. Foreurs pour radiales, Outilleurs ajusteuis, .Mar.œu-res. Se présenter chez Monsieur Petersson. 28, Victoria treet, Westminster. DN DEMANDE cuisinière belge, pour famille belge.—S'adresser à Londres, Pembridge-gardcus, 8. ou Herne Bay, Richmond House. [A METROPOLE, paraît chaque matin, sauf~îë J dimanche, dans lo " Standard." vendti choz tous l^i îarchands de journaux au prix d'un penny. Nous conseil-^ns vivement à nos amis de s'abonner au prix de 3sh. <5 par lois pour le Royaume-Uni et 4sh.4 pour l'étranger, et de nous dresser le prix de l'abonnement en un mandat. I<e tarif d« nnonc.es est de 9d. la ligne pour lo " Livre d'adrcssev, de* xilés," payable d'avance, et pour toute autre, publicité, le irif dn " Standard." Nous avons ouvert un bure-T-u dans immeublo du " Standard," Fleet-street. 132-4, E.C., ouvert e 2 à 6 heures. En cas d« demande par écrit, joindre doux Imbres d'un pennj.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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