La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 16 Mai. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/862b854f4g/
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LA MÉTROPOLE ONE PENNY ,1|1T CIHQ CEHTIMES | VHF CEiïT «miini Dix CEHTIMEI PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holborn 212. ABONHMIBNT 1 moii 3 ah. ; 3 mois, 9 ih. 24ME ANNEE MERCREDI 16 MAI 1917 No. 136 LA GRANDE GUERRE I CAPTURE DE ROEUX La Russie et les fronts alliés Les frasques des anarchistes Dans le secteur britannique les trou- | se ici. L'heure approche peut-être où il nés ont poursuivi leurs succès de la veil- j sera impossible pour nous de vous four- le le long de la Scarpe et ont capturé nir le pain et les munitions dont vous enfin le village de Rœux dont elles pos- avez besoin. Mais ce ne sera pas la fau- sédaient depuis quelque temps les abords te-de ceux qui, il y a deux mois, ont pris immédiats, en particulier le cimetière. sur eux la responsabilité de défendre En outre, les progrès furent étendus l'honneur du pays. Deux choses sont né- ix-ndant là journée au nord de Gavrelle. cessaires pour permettre à la Russie de Sur le front français les Allemands jouer un rôle dans l'histoire et de prou- evécutèrent un violent bombardement ver que son idéal est juste et sa démo- on re le front au nord de Braye-en- Çrat.e trop forte pour lui résister, ce sont Laonnois et de Cerny. Ce bombarde- 1 organisation et la patience Camarades , i An^ro-imip vous avez pu souffrir et garder le silence ment eur valut une réplique énergique r s . uicuu ™ . r n'au pendant dix ans Pourquoi ne pouvez- <ie la oart des batteries françaises, u au- i m uc F. ,, p,.,- vous pas partienter maintenant. Sure- tres actions d artillerie, plutôt vives, eu- r i , _ . , ,• VI. * m, Rac e,t en ment, l'Etat libre de Russie n est pas rent heu a lest de Berry-au-Bac et en ^ Champagne dans la région de Mont ( Haut Une tentative ennemie contre un ™ force taiblit, ajouta encore petit poste au bois des Chevaliers, sur M. Kerensky. Je ne me sens plus mon les hauts de la Meuse, fut repoussée. courage d autrefois et je ne suis plus . . certain que le peuple russe n est pas Suivant une statistique de^mtive pu composé d'esclaves rebelles mais des ci- bliée en France, le nombre des prison toyens responsables dignes de la nation niers allemands captures par es lc®' russe. On me dit que nous n'avons plus entre le 9 avril et le 22 mai, s élève a besoin du front parce qu'on fraternise 49-579) d°nt 976 officiers, 444 pi ces j^-bas. Mais fraterftise-t-on sur tous les d'artillerie lourde et de campagne, 94-, fronts? Fraternise-t-on sur le front fran- mitrailleuses et 386 mortiers de tra"~ çais? Non, camarades, si vous voulez chée. Cela représente une moyenne ie - fraterniser, fraternisez partout. Est-ce domadaire de 10.000 prisonniers et de 90 qLie l'ennemi n'est pas rejeté sur le front canons pour cinq semaines consécutives. anglo-français, et est-ce «.que 'l'avance Dans ces nombres ne sont pas compris anglo-française n'est pas arrêtée. Il n'y les canons et les mitrailleuses détruits, a pag front " russe il n'y a qu'un ce qui doit faire un nombre beaucoup frQnt alj;^ >. plus considérables que celui des pièces paroles qui- avaient provoqué capturees. d'abord une grande consternation furent En Russie l'atmosphère politique su- ^ ja vigoureusement applaudies. Si bit journellement tant de modifications jes citoyens de Russie et les soldats au qu'il est impossible d'en prévoir la li- front se rendent compte du mauvais ser- mite. Pour augmenter encore le chaos de Vl;ce qU'i]s rendent à la cause.de la liber- la situation, les anarchistes, qui ont pris et je ja démocratie il ne faudra plus pour titre officiel le " Club anarchiste de longtemps craindre que la Russie vienne Pétrograde ", se sont installés de force ^ nous manquer au moment décisif. dans le merveilleux palais du prince Roy • * manovsky-Leuchtenberg et ont publié |^cs gelges au camp de Munster aussitôt un manifeste dans lequel ils ex- posent leur doctrine : à bas 1 Etat et à Déclarations d'un témoin bas les rois. Les déclarations ci-après ont été faites par Comme les socialistes^ disent-ils, nous un ouvrier belge, de la province de Liège, voulons la libération de toute entrave déporté vers la mi-juin 1916 et évadé en dans toute sorte de travail. Les usines, Hollande en avril 1917. fabriques terres et palais doivent deve- t A l'époque de sa déportation, il était occu- nir la propriété du peuple. Mais ce n'est pé aux aciéries d'Angleur ; les Allemands 1 1 ..ci t un ont mis l'usine sous séquestre et ont voulu pas là notre but final L h stoire est un ^ ^ . tl4avail,or pQur eux A conflit continuel en re l'atelier de répai^tion, 4 refusèrent, dont 1 Etart; nos ennemis ne son pas seu le témoin. Pour ce motif, ils furent déportés, ment les capitalistes,mais, parce que ba- d'abord au camp de Munster, ensuite en sée sur la force, toute structure d Etat. <• Kommando ", le 29 juin, à Bochum, jus- Nous ne voulons ni empereurs ni prési- que fin-octobre, après quoi le témoin fut dents. Cette guerre doit être la dernière réexpédié à Munster jusqu'au 6 janvier 1917. et la paix doit être conclue par les peu- De là il fut envoyé de nouveau en " Kom- ples et non par les Etats. Nous voulons mando " à Dusseldorf, où il est resté jusqu'au la formation d'une grande fédération des 31 mars. Il est entré en Hollande le 2 av-il Etats européens qui s'appellera les W ^ ^ ^ •tats-Unis d Lurope. mauvaise et justement suffisante pour ne Les anarchistes ont également deman- pas mourir de faim. Beaucoup de prisonniers | dé au Comité D.O.S. une reconnaissan- y sont malades. Pour les motifs les plus [ ce officielle de façon à avoir un délégué futiles, les gardes du camp frappaient à au sein du comité) mais cette demande coups de crosse et à coups de poings. n'a pas encore été accueillie. , A Bochum il travaillait aux usines , . . Bremstem et Koppel , qui ont une suc- Dans la soirée ils évacuèrent le pa aïs cursale au Val St-Lambert. On y construit du prince de Leuchtenberg et y laisse- des wagonnets. A cette usine, il y avait rent une partie de leurs armes. Us se environ 100 volontaires amenés là par la rendirent à la maison de M. Durnovo, misère. Le traitement était passable et la ancien ministre, qu'ils avaient également nourriture, sans être excessive, était suffi- réquisitionnée et s'y joignirent à d'au- santé. Le salaire était de 7 M. 20 pour 11 très anarchistes Le palais princier est heures de travail. La production était assez actuellement occupé par des soldats. £ rte parce que les Allemands ainsi que les r 1 . Polonais russes travaillaient a la piece. Il y La nouvelle que le Comité des D.O.. . avait encore là des ouvriers allemands de avait demandé un armistice est démen- jg a 40 ans, militaires, ainsi que des militai- tie, apprend l'agence Reuter; la ques- res en congé. tion d'un armistice n'a jamais été soûle- A un moment, des mitrailleuses sont vée; au contraire le Comité des D.O.S. arrivées en réparation ; les Belges refusèrent prépare en ce moment un appel aux sol- le travail ; ils se mirent en grève aussi bien les dats du front, faisant ressortir le carac- volontaires que les autres. Ils ne furent pas ■; . , . ... ,, • inquiétés, mais on les prévint qu ils avaient tère inadmissible d une paix séparee ou - gqe é'senter le lende^ain et4 le travail d une fraternisation avec 1 ennemi sur le ^ ^itrailleuses serait fait par des Alle_ ,ront. mands. Alors le témoin fut renvoyé au A la Conférence des délégués des ar- camp pour faire place aux volontaires ve- mées' sur le front, M. Kerensky, mimis- nant de Belgique. tre de la Justice, a prononcé un discours A Dusseldorf, il fut placé aux usines d'une éloquence véhémente et qui a pro- " Rheinische Métal Waren », fabrique de duit sur l'esprit des soldats une profon- munitions, sous le contrôle du gouvernement. , . . K A cette usine, il y avait environ 250 Belges, ' ' 'mpression. _ déportés et volontaires. Le témoin en con- Camarades, soldats et officiers, dit-il, naissait 7 ou 8 qui travaillaient aux muni- je ne sais quels sont vos sentiments dans tions. Les autres étaient occupés à la répara- les tranchées, mais je sais ce qui se pas- tion des machines-outils. La Conférence de Stockholm. L'action de M. Vandervelde M. Emile Vandervelde, ministre belge de l'Intendance, président du Bureau socialiste international, est arrivé à Stockholm, en route pour Pétrograde, accompagné, d'après la Chronicle, de M. Henri de Man (Louis de Brouckère? — M. de Man est à l'armée belge). Le correspondant à Stockholm de la Daily Chronicle envoie sur les activités de M. Vandervelde dans la capitale suédoise une dépêche d'allure inspirée datée du 14 mai d'où il ressort ceci : M. Vandervelde eut d'abord une entrevue avec la délégation hollandaise, qui lui déclara qu'elle agissait de sa propre initiative et sous sa propre responsabilité, sans engager en rien le Comité exécutif du B.S.I. Là-dessus M. Vandervelde accorda que tout malentendu était dissipé et qu'il n'avait pas d'objection à formuler contre la procédure suivie. M. Vandervelde déclara ensuite que, conformément au mandat qui lui avait été envoyé de Belgique, il ne pouvait prendre part à une assemblée plénière avec des socialistes qui avaient soutenu et soutenaient encore la politique impérialiste des Centraux. D'un autre côté, il ne voyait pas d'objection, mais plutôt des avantages, à ce que des représentants de tous les partis socialistes se rendissent successivement à Stockholm et y exposassent leur point de vue devant la commission hollando-scandinave. La Chronicle assure que l'opposition de M. Vandervelde a fait abandonner le projet d'une conférence socialiste plénière annoncée pour le 15 juin. Cette opposition a été fortifiée par le refus du gouvernement allemand d'accorder des passeports aux minoritaires Haase, Kautsky et Bernstein. Il n'y aura donc pas de " pourparlers " avec les socialistes centraux. MM. Vandervelde et de Man (?) se rendent à Pétrograde pour y travailler à l'organisation de la Conférence des socialistes alliés de Londres sur une base telle qu'elle donne satisfaction, à la fois au Comité D.O.S. et aux partis labouristes d'Angleterre et des Etats-f nis. Les dépêches d'autres sources so*t cependant en opposition absolue avec les détails qu'on vient de lire. C'est ainsi que le correspondant du Times à Copenhague télégraphie dimanche : D'après un télégramme de Stockholm au Socialdemokraten, M. Vandervelde laissa au comité sandinave l'initiative de convoquer une conférence socialiste internationale et déclara qu'il était prêtfà appuyer des efforts en faveur de la paix. Le même correspondant dément la nouvelle que les extrémistes socialistes russes auraient refusé de se rencontrer avec Herr Scheidemann. D'autre part un télégramme Reuter de lundi précise : Le correspondant à Stockholm du Socialdemokraten dit qu'à la réunion d'hier du Comité socialiste Scandinave, auquel MM Vandervelde, Huysmans, Van Kol, Roubano vitch et Borgbjerg assistaient comme " hôtes ", M. Vandervelde a déclaré qu'il approuvait l'idée d'une conférence socialiste de 'a paix. Enfin, dans une interview avec le correspondant du Matin et de la Mofning Post à Christiania (14 mai), M. Vandervelde démentit que le congrès de Stockholm était convoqué à l'initiative du bureau de l'Internationale de Bruxelles. Le ministre belge déclara que la conférence n'avait pas d'importance, qu'il lui était " difficile " de tendre la main aux socialistes du Kaiser, qu'il fallait attendre les négociations de paix officielles, que la Belgique doit être indemnisée, l'Arménie soustraite au joug " des bourreaux turcs l'Alsace-Lorraine rendue à la France, et le Trentin à l'Italie, que le principe de la restitution doit être reconnu, etc., etc. A moins que toutes ces dépêches ne constituent des faux, M. Vandervelde dit rouge à Stockholm, noir à Londres et blanc à Paris. C'est assez sa manière. Les Belges, pas plus ceux de Belgique que d'ailleurs, ne l'aiment pas du tout. Et si M. Vandervelde continue ce petit jeu très dangereux, nous le prévenons charitablement que malgré les services qu'il peut avoir rendus à la cause belge, on dira bientôt de lui ce qu'on dit de Camille Huysmans à Bruxelles : " Nous espérons bien qu'il ne reviendra pas ! " I . CROQUIS DU FRONT TROIS TYPES Le fourrier De Fourier was uitgedost in fijn, groen laken, waarop de roode af-ze'tsels, de roode boordsels en de en de vele vergulde knoopen prach tig uitlosten en schitterden. Henri Conscience (Een gekkenwereld.) Ce qui revient à dire que le fourrier était, en 1830, le Pétrone, l'arbitre des élégances militaires belges. Il en est encore ainsi de nos jours. Ce soldat-fonctionnaire est un monsieur et un beau monsieur. S'il est le dictateur, le ministre des vivres, il est aussi le dispensateur suprême des belles vestes, des pantalons, des culottes, des guêtres, etc., qui doivent contribuer à faire le militaire fringant et irrésistible. Un petit doigt de cour au fourrier vaut mieux qu'un long poème à la marraine. Un congé est-il à l'horizon et la veste actuelle un peu râpée ou rongée par la pluie et le ciment, faites risette au fourrier et il a le magique pouvoir de vous envoyer embrasser les vôtres en un accoutrement flambant neuf. Cela ne veut pas dire que ce sympathique sous-off. puisse être suborné ! Une telle affirmation serait injuste, dangereuse et antipatriotique. Mais un bon mot peut tout de même gagner un brin de sa faveur inestimable. Informez-vous de ses travers, subissez-les avec patience, guettez sa bonne humeur et vous aurez en ce bas monde votre récompense dans les yeux éblouis de votre marraine, dans ses yeux et dans ses paroles : "Comme tu es chic" ! car les mudstained soldiers de 1914 ne sont plus. Les règlements qui disent que les soldats en congé doivent mettre tout en oeuvre pour faire bonne impression, sur les étrangers (et nous ajoutons les étrangères), les a tués. Vive le fourrier ! Le facteur Schacht, doe es nen brief veu aa moe dô zen gien oorde baa !" « (Sonnerie militaiv.) Le facteur — vous avez tous connu cet être doux et simple qui arpentait à des heures régulières nos rues et effleurait nos maisons pour y déposer les bonnes et les mauvaises nouvelles —le facteur, donc — vous rappelez-vous comme il était aimable et patient, surtout vers les fins d'année — donc, le facteur — que de fois n'avons nous'pas dit que ce fonctionnaire sur lequel' pesaient tant de responsabilités, véritable martyr du devoir'était mal payé — bref, le facteur — qui de nous n'en a pas menacé un de sa vie, d'aller porter ses réclamations à son chef pour un journal souillé, une lettre en retard, un paquet détérioré ! — le facteur militaire, ' pour en finir enfin, peut, s'il le veut (et il le veut parfois), être un muffle. Trois choses le rendent invulnérable : son grade de caporal, brigadier, sergent, etc ; le culte absolutiste de l'incompétence et l'horreur sacrée des responsabilités. Toute réclamation, quelque réglementaire, polie, justifiée et timide qu'elle soit, se brise contre cette trinité une, si le facteur vous a dans le nez. C'est sa revanche à ce pauvre facteur de jadis et il en profite amplement.Dites un mot aimable au facteur. Je ne veux pas dire que ce sympathique humain puisse être suborné ! Une pareille affirmation serait injuste, dangereuse et antipatriotique ! Il sait, par exemple, vous retenir une missive pour une malencontreuse lettre mal tournée dans votre nom, tout en sachant que la lettre est bien pour vous. Il ne vous la donnera que deux jours plus tard. Si, revenant d'une funeste corvée, vous le rencontrez après son appel, il peut vous répondre à votre question timorée et suppliante : " Vous n'avez rien pour moi ? " par un bref : " Vous n'aviez qu'à être à l'appel." Il sait que nous sommes tous ses esclaves et de nous voir nous grouper autour de lui, comme des poules, dès qu'il paraît au cantonnement, lui est venue cette fatuité de coq claironnant l'aurore qu'il porte souvent moins bien que son uniforme. C'est lui qui est le maître maintenant èt il le sait. Soyez l'ami du facteur, croyez-en un vieux soldat qui est payé pour savoir combien il est dangereux de s'insurger contre son despotisme. Il est seul contre tous, comme Horace, et comme ce brave « Horace, il n'en meurt point, au contraire. Vive le facteui ! Le brancardier Il me fit d'abord un grand compliment dans lequel il m'apprit qu'ij était hopime de mérité" et, de plus, capucin. Montesquieu. (Lettres Persanes.) Le saint homme qui remplit la glorieuse fonction de brancardier est parfois un instituteur, mais plus souvent un séminariste ou un religieux. Il ressemble tantôt à Saint Jean Berchmans, tantôt à Judas Iscariote, tantôt à Ravachol. C'est lui qui mène les malades à la visite, c'est lui qui les soigne,c'est lui qui apporte aux blessés les premiers soins. Il possède une pharmacie élémentaire où dominent le bicarbonate de soude et la teinture d'iode, remèdes souverains contre presque tous les maux. Il a aussi des pilules, mais il en est très avare ; il estime qu'une demi-douzaine suffit pour guérir une bronchite. Son amitié est précieuse. Il n'a d'ailleurs pas d'ennemis. Il est l'intermédiaire entre l'aumônier et le docteur, c'est-à-dire que se trouvant près des hommes et à égale distance de ces deux médecins, l'un spirituel et l'autre corporel, il facilite leur besogne et adoucit et calme parfois les griefs des soldats. Un bon mot de sa part suffit souvent pour décider l'esculape soupçonneux à une exemption de service. Il est une puissance dans son domaine et un bon commerce avec lui est toujours un avantage. Cela ne veut pas dire que ce sympathique homme de bien puisse être suborné ! Une telle affirmation serait injuste, dangereuse et antipatriotique. Il résiste avec résignation aux paroles grivoises qui se lancent parfois dans la chambrée et jouit, dans l'amitié de tous, d'une juste récompense de sa discrétion et de son inaltérable bonne humeur. Pour plus d'un " jas il est d'ailleurs le seul ami qui leur reste sur la terre. Il ignore tout excès de zèle et respecte toutes les convictions. C'est un brave homme-Vive le brancardier ! Arm. de Kayser o—o Le nouveau président de Bolivie Le président de la Chambre des députés, M. José Gutierrez-Guerra, vient d'être élu président de la république de Bolivie. M. Guerra est né le 5 septembre 1869. Sa grand'mèrg maternelle était d'une noble famille anglaise. Il a étudié les questions financières à Londres et Manchester et revint en Bolivie en 1887. Il est l'auteur de deux ouvrages financiers dont l'influence a été considérable : Questions bancaires, publié en 1910, et Réformes bancaires, publié en 1913. Il entra assez tard dans la vie politique, sur la demande du Comité libéral qui le nomma député ; en 1914, il fut élu vice-président de la Chambre et président l'année suivante. Avant la fin de la session parlementaire, le gouvernement confia à M. Gutierrez Guerra le portefeuille des Finances, charge dont iL s'acquitta avec succès. Les exploits des " As " irançais Du 1er au 7 mai, les pilotes français ont livrés de nombreux combats aux aviateurs ennemis. Vingt-cinq avions allemands ont été abattus, dont la destruction a été rigoureusement constatée. En outre, cinquante et un appareils allemands, sérieusement touchés, sont tombés dans leurs lignes. Dans cette période, le capitaine Guynemer a remporté sa trente-septième et sa trente-huitième victoires. Le sous-lieutenant Nun-gesser a abattu, pour sa part, trois avions, ce qui porte à vingt-quatre le nombre des adversaires dont il a triomphé jusqu'à ce jour. Le sous-lieutenant Dorme a descendu son vingt-deuxième, appareil, le capitaine Heurteaux son vingt et unième, le lieutenant Pinsard son onzieme et son douzième et l'adjudant Madon son dixième appareil. o—o. Roussky abandonne son commandement Le général Dragomiroff vient d'être nommé commandant en chef des armées du Nord, en remplacement du général Roussky. Ecrivain militaire remarquable, le général Dragomiroff fut le précepteur militaire du tsarévitch Nicolas. Il était aide de camp de l'empereur.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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