La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 27 Fevrier. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/9w08w3908z/
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LA METROPOLE D'ANVERS. PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22ue ANNEE. SAMEDI 27 FEYKIER 1<J15. N°- 58. COMMUNIQUES OFFICIELS FRANÇAIS. L'ARMEE BELGE PREND UNE TRANCHEE. PROGRES EN CHAMPAGNE. PARIfc, 26 février.—Communiqué officiel do 15 taures:— L'année belge a repris une petite portion de •ranchées qu'elle avait perdue-pendant un court Japs de temps. L'armée britannique a repolisse en Belg.que une auacu- ei a eu out.t gagné environ 100 mètres sur la route de La Bassée. L'artinene allemande a fait preuve d'une nr; t, j.ue.do I. . a »• > S os batteries la réduisirent au silenoe dans î'ap.ôs-mldi. . .uragne, nos prog:ès continue ent. Xous avons gagné quelque terrain dans les bois -jucoi. ue re.uies eu au uoiu ue i>ieaAiii.-.ts- Hurlus. L'engagement signalé continue dans la valloo fi, • U u 11' Os O t -- . US ..voi s détruit quelques abris de mitrailleuses et démoli les tranchées ennemies. Nous avons fait < • jmuvOoUa j-.-.gxè.-j da«s ie Oo.ô jj>iu,e (îo.et n'i-reniont) f^es A leman s ont été chassés de plusieurs tranchées de communication. Entre : les tranchées, i.s ont éprouvé des pertes sérieuses t-i ont abandonné sur le terrain de nombreux boucjois et outiiS. LE COMBAT D'EPARGES. PARIS, 26 février.—On publie la note officieuse suivante :— La ledoute allemande à Eparges fut d'abord détendue avec obstination. rïot.e attaque • dé-|)iita ; ar une avance méthodique à coups ae sape h matin du 17. Notre artû.erie aétruisit les défenses accessoires, et cinq cents mètres de tran-ehi'C; lurent enievés par une attaque à la bayo-nette.Pendant la nuit du 17-18, l'ennemi bombarda ]i, positions perdues, et tenta tine contre-attaque iii:.u:tueuse .e 19. Mais le bombardement ayant ren u ia position intenable, nos troupes se re-tiièrent? pour, le soir venu, reprendre une seconde toi .a position, «à l'anne blanche- Deux cents ;a lavres a enands furent retrouvés dans une seu e tranchée. Le 20 uro nouvelle attaque française amena lr. eapturc d'un bois. Nous fîmes 200 prisonniers et capturânes • deux mitrailleuses et deux mortiers-de tranchées. Diverses contre-attaques ennemies furent repoussées avec de fortes pertes. Le 21, 30Ô corps allemands furent encore ret-mvés sur le terrain conquis. Le total des r«'?es teutonnes.à cet endroit se chiff-e rat 3000 tues et b'essés, soit la moitié de ses effectifs. La supériorité de notre artil'erie se manifesta une s de plus au cours de ces combats.—Central fars. COMMUNIQUE ANGLAIS. LE MAUVAIS TEMPS. ACTES D'HEROÏSME. LONDPES, 26 février.—Le Press Bureau public la < épêche suivante, en date de jeuoi, du te., -marécnal commandant .es forces anglaises en France:— (1) La période écoulée depuis la publication :lu ernier communiqué a été ma.quée par de la p.uie et un épais bioui lard, qui s' ^centua le 24 par une forte tempête de ne ge. Les opérations jnt été retarc ées en conséquence. (2) Ma'gré le mauvais temps, cependant, notre service d'aviat'on s'est acquitté < e sa tâche, et la coopération entre aviateurs et a:ti.lerie a été par-ticu iè-e-nent étroite- (3) P ès d'Ypres, des combats intermittents ort ' intinué le long du canal, mais sars aucune ino îfieation dans les positions re'atives des forces opr">sées. De nombreux actes dp bravoure ont été exécutés pendant les combats récents dans le voisinage. Un se-gent et un homme tinrent une tranchée de ro^niunication pendant un laps de temrs considé-able, sans aucun arrui. et abat-ti-ent tous les Allemands qui essayèrent d'avancer.Xos mitr"iMeuses fu^e^t part,',,ul;è"e"''e"t bien nw'ées. En une occasion. enes ent"è~ent en a dé''ouve*"t et infligèrent des pertes con-"b'es à l'ennemi. . Sur le '-este du front, le feu d'arii'lerie de i'^'-nemi a été de temrs en fpnns oue'que peu ' 'ent, mais aucune action d'infanterie n'a eu lieu, ni d'un côté, ni de l'autre. PARTS, 26 février—Le bombardement' de Reins pendant la nuit du 21 au 22 fut le plus s -v'• ; îrs'M* • D'^p'-ès M. C Le noir, î-en-ésentant dç Reims, iu -ssis'a à tout V bombarde nient, p^is de 2000 'bus tombèrent dans la malheureuse cité. Le n a- • à :rg; e rorts ■ iffé t-i Js v.ua' e -"'-n-c fi — t f-it-r>o- oui «îfln* fîu piug gTv>r<î carb~e et ve^a'ert tout e fnnt al'eman T, du no'd-ouest à l'est. Quoique les pr^jecti es fussent distribués impartia'ement 5"; toute la ville, la première section, qui avait • éna'-fjoée Jusqu'ici, sonffr't le p'us du feu 1 ■' ti^ene. Le bombardement commença à 9 uour.ig ju soir< et jusnu'à 2 heures 15 du matin ies o-bus p'urent littéralement. Le feu-fut repris io heures le lendemain et se prolongea par iu'ornittences jusqu'à quatre heures de relevée. --Reuter. SUCCES FRANÇAIS AU CAMEROUN LES ALLEMANDS ONT EPROUVE DE GRAVES PERTES. PARIS, 24 février.—Le "Journal officiel de 1 Afrique équatoriale " du 15 janvier publie la Qote suivante:— . Au Cameroun, le colonel Mayer a repoussé, le •'janvier, une violente attaque de l'ennemi sur Jj-dea; les pertes allemandes ont été de 83 tués, ••ont 14 Européens, 9 prisonniers, de nombreux ' fessés; nous avons pris une mitrailleuse, 52 ]lls s et une grande quantité de munitions. De Qotre côté il n'y eut que 4 tués. — Les troupes ang'aises de l'Afrique du Sud °nt occupé Garoub le 22 février. Cette occupation a une grande importance, •aroub possédant de nombreuses sources d'eau uouce. . Il est établi au Vatican un bureau chargé »e. renseigner les familles 6ur le sort des Pnsonnieis. Toutes les demandes de renseignements pourront en conséquence être adressées à bureau ou aux Légations respectives des in-■tfesses auprès du Saint-Sièg" LA VIE A GAND. "DEFENSE DE RIRE." AU CHATEAU DES COMTES. (Correspondance de la " Métropole."; GAND, 15 février (par courrier).—Vous rw sauriez guèr-o vous imaginer les difficultés qut l'on éprouve à obtenir un passeport pour sortit de Gand et passer la frontière hollandaise Aussi faut-il y mettre de la patience et ne pas s< lasser: un jour arrive, comme il est arrivé poui moi; où l'officier de service—ils ne sont heureuse ment pas tous d'accord qUant à l'attitude à ob serve.—vous .anoe les passeports à la tête, comm< du pa^n bé.iit, et cela sans le moindre pourboire C'est ainsi qu'il me fut donné, après un( vingtaine de visi.es infructeuses, de prendre pos session de ce précieux document; je n'arriva: cependant pas au-delà de la frontière sans h vis.te corporelle, exercée par une "demoiselle' allemande—naturalisée be.ge—et habitant Ganc depuis une dizaine d'années. Je fus obligée de me dévêtir—notez ceci, devant mes enfants—jusqu'à...l'extième, et la "demoiseLe," ap.ès avoir tenu mon corset contre la lumière pour y' découvrir des documents cacnés, m'accorda le " bon à passer." Actuellement la vie est normaie à Gand. Les c.yils ont le moins de relations possibles avec tes Ailemanos, e. ces derniers observent une attitude xe^a ivement correcte, surtout les officiers d'âge: .es jeunes sont d'une morgue et d'une brutaàté. comwie seu. un Allemand peut en avoir. Ils estiment, du reste que les Lantois, bien qu'in ditt ; en s, sont as^ez a leur gout. L'existence est supportable: les cafés font de bonnes affairés, et plusieurs cinémas "travail ent" jusque dix heures du soir. Cela ne va cependant pas sans quelques vexations. Ainsi l'un jju aes affiches annoncent qu'après 7 heures du soir, personne ne peut plus se trouve! dans la rue ; d'autres jours la l'imite ne va que jusque cinq heures; d'autres jours encore, il n'y a pius de iimites du tout. e eu; e nie e p. us e jovial Gantois, c'est qu'il est défendu de rire. les Allemands auraient-ils peur du ridicu.e* Défense de rire, surtout quand passent les troupes. Et défense ai>sj.ue ne i^ga.uer ceJes-cL Vous pensez si les Gantois profitent de la permission ! Si l'or n'était pas obligé malgré soi d'ecouter leui "Vate-land muss g oss°r sein" on ne saurait même pas qu' "ils" existent. Une autre défénse, dont on comprend moins le mot f c. qui donne nature lement lieu à cet suppositions et des hypothèses propres à donner a cha r de poule, c'est de regarder le Château des comtes, quand par hasard, on passe devant. I frut s:ivoi que le Château ■ es contes serl de prison militaire" pour les Allemands: on y enferme oeux qui. se rebiffent ou qui refusent de partir pour le front. I s'y passe des choses mystérieuses, dit-on. D'aucuns y ont cru percevoir des gémissements et des cris de douleur, ^ 'o ' .a e (j'e éoutions sommaires! Défense de regarder, sous peiné de punitions prévues par les lois militaires f On vit à Gand sans trop de frais. Le pain a augmenté de prix et les boulangers ne peuvent vendre du pairf que sur présentation du prix en argent et d'un ticket-jêton, représentant une quant té de 250 grammes. Des gTdes-civiques ou des agents de police passent le matin par es rues des quartiers qu'ils co^-aisse-'t et remettent au chef de famille un certa n nombre de jetons, d'après l'importance du ménage et équivalant a une quantité de 500 % "m ' rr !■): r; p,i -fois • s iet s <ont tou* simp'ement déposés d%ns la boite aux lettres. Le charbon est re ativement bon marché, mais les pé r e fait comp ètement défaut. Peureux ceux qu; possèdent, le grz; ceux-ci, par suite d'un ar a gement de l'administration commura'e, ont l'éclairage à raison de 15 centimes par jour. Quant aux camp-gnards leur seule ressource. ore?t d'al f se ' m^her avec es ^ouIps. < -mi autan» qu'on pu sse enco-e parler de ces excellents volatiles, bien entendu, qui ont été réquisitionnés à ■ outrance. Encore que le mot ' «'••".'V''"»1 " soit un nim^ble eupbe îs r 1 II en r suPe oue 'es œufs sont aussi rares ou'ils sort c^ers; 'a v'ande de bœuf, asseis abondante, reste à des prix normaux. La viande de porc, dont 'es P ussie^s raffo'ent, est très chère: aussi, par un souci qu'on comprend de leur part, les Pruss:ens ont fait défénse aux campagnards d'aba'tre les cochons de lait, et ils recommandent les mei"eurs égards pour ces intéressants quadrupèdes. Pensez donc, si les saucisses venaient à leur manquer, les Alliés auraient la tâche trop facile 1 A ANVERS. LES CONTRIBUTIONS—LES SOUS-MARINS. ROTTERDAM, 24 février.—Les journaux allemands d'Anvers publient l'information que voici: " Le règlement des contributions de 1915. Communiqué: Afin d'éviter de la peine et des ennu.s aux contribuables absents, ou à ceux qui sont empêchés ma.g.é eux de faire ies uéclara-tions nécessaires, uue décision du gouvernement général en uate du 10 de ce mois, annonce que .e= contributions pe.sjnnel.es de 1913 serviront de base pour celles de 1915. " Si toutefo.s .es maisons ont subi quelque modification indispensable au cours de l'année écoulée, telles que changement dans le nombre des portes et des fenêties, modification de valeur de valeur locative par la construction d'annexes, etc., qui justifient une aug.nentation de contribution, ii en sera tenu compte par les autorités intéressées au moment de l'établissement du rôle." La nouvelle que nous avons donnée à trois reprises différentes au sujet du montage de sous-iuarins allemand à Hoboken, est confirmée en date d'hier par le correspondant de la" N.R.Ct." à Anvers. Contrairement à ce que suppose cependant ledit correspondant, ces sous-ma.ins ne sont pas montés à Bruges, ma.s ils descendent bel et bien l'Escaut pour gagner la mer. Les Allemands ont fait lundi matin l'essai d'un " Drachenballon " à la plaine de YVilryck, au 5 and eb.-ih ssement de la popu a.ion qui se figurait déjà que l'ennemi se tena t en observation en raison de l'avance soudaine de nos alliés. Les hangars d'aviation de la plaine de Wilryck contiennent en ce moment bon nombre d'appareils d'aviation de tout- genre et il serait hautement désirable que quelques-uns de nos avions viennent faire, à l'occasion, une visite à leur ancien nid. Il serait facile d'en chasser les usurpateurs. A noter cette particularité que devant le grand hangar un canon contre aéroplanes se trouve toujours en batterie, comme du temps où les nôtres occupaient les hangars.—" La Belgique." UN PONT ALLEMAND SUR L'ESCAUT. AMSTERDAM. 26 février.—A Hoboken, Anvers, les Allemands construisent un énorme pont sur l'Escaut près du chantier Cockerill, pour permettre à l'artillerie lourde de traverser le fleuve. La vaille d'Anvers est forcée de payer les frais de l.a construction du pont.—Central News. LE BOMBARDEMENT DES DARDANNELLES. L'ENTREE EST FORCEE. GRANDS DEGATS. LONDRES, 25 février.—Le secrétaire de l'Amirauté publie oe soir le communiqué suivant :— Le temps s'ét-ant remis, le bombardement des ' forts extérieurs des DardaneLes a été repris ce matin (25 février) à 8 heures. Après une période de tir à longue portée, l'escadre de cuirassés attaqua à courte portée. Tous les forts de l'entrée du détroit ont été réduits au silence avec succès. Les opérations continuent. UN LONG BOMBARDEMENT. ATHENES, 25 février.—Une dépêche de Tene-dos dit que le bombardement des fo.ts des Dar-dane.les a été repris hier (24), s'est prolongé pendant toute la journée, et a recommencé aujourd'hui (25). Les forts turcs répondirent, mais les résultats du bombardement sont inconnus.—Reuter- HISTOIRES TURQUES. AMSTERDAM, 26 février.—Le communiqué officiel suivant a été pub ié à Constaninople hier : Dix g-ands navires cuirassés ont commencé un bombardement des forts à l'entrée des Darda-ne les :e '0 "'eu es du matin. Le feu se prolongea jusqu'à cinq heures et demie ut l'ap.es-uiii.., .usinent où e.s navires se retirèrent dans la direction de Tenedos. D'après des observations effectuées, un navire hostile du type "Agamemnon " et deux autres navires cuirassés furent endommagés par le feu des forts sur la côte d'Anatolie.—Reuter. LE BUT DES ALLIES. PARIS, 26 février.—L'attaque des Dardanelles est discutée dans les journaux français par les critiques navals. Le critique du " Figaro " expose comme suit le plan d'attaque:— Le bombardement des forts continuera avec des arrêts obligés jusqu'à ce que l'ouverture du détroit et l'occupation de Constantinople aient ' été atteintes. Cette entreprise, qui a été préparée dans tous ses détails, et qui sera exécutée avec des forces adéquates, ne saurait laisser de doute quant à son résultat. Les forts tombent, et continueront à tomber. Lorsque 'es travaux défensifs des forts auront été graduelTement détruits, des navires spéciaux - repêcheront les mines qui obstruent les chenaux et ouvriront le passage pour les cuirassés. La flotte alliée pénétrera alors dans la mer de Marmara et, après avoir détruit les forts que les Turcs ont érigés sur ses rives, e'ie se dirigera vers Constantinople. où e''e se joindra aux forces russes de terre et de mer. La flotte russe est prête. Le vice-amiral J^ss-m écrit dans le " Gardois " nue les rives du détroit.sont munis de nombreux fo-ts. tous T~u:ssamment armés et b:en approvisionnés. Les Turcs viennent d'augmenter rar-inemoht de c^s ouvrais nar dp« o?nnpe ,]e gros ea^b'-e amenés des ^"c^es de TchPtaMia. Les fo-ts smt ocu^és nn^ des truites r>7eines 1 de patriot:sme oui n'ont nas besoin d'instrur'tpu'-s I a1'emands rtour savoir comment leu~s C^S ',éfPTl-rv,t Vll'S f'Ws jusqu'à 1a mo~t. s^^a^t oreTarrivé#* ^e la fl^tp'p^-Ve r'evnnt, C^"s*"^t:nople marquerait la fin du régime turc—Evchange. LES PIRATES. STEAMER SUEDOIS ENDOMMAGE. AMSTERDAM, 20 février.—Une dépêche d'Ymuiden annonce que le steamer suédois " Svarton," allant de Rotterdam à Upsala, est arrivé aujourd'hui à Ymuiden avec un grand trou dans son bord âge tribord. Le capitaine ou navire, du nom de Lund, rapporte oue le navire a touché hier après-midi, par 54 degrés 3 minutes de latitude et 5 degrés 2 , minutes de longitude est (de Greenwich), une mine ou une torpil.e. Il n'y eut pas d'accidents. Le capitaine croit que le navire toucha une | mine, des fragments de cuivre paraissant provenir d'une bombe ayant été trouvés sUr le pont.— Reuter. LE SERVICE ANGLO-HOLLANDAIS. AMSTERDAM, 25 février.—On apprend que des négociations sont en cours en vue de la reprise du service de passagers de la compagnie Zeeland entre Flessingue et Tilbury.—Reuter. LES MINES ALLEMANDES. AMSTERDAM, 26 février.—Les journaux disent que la canonnière hol.andaise " Zeehond," envoyée pour rechercher des mines, n'en a trouvé aucune, hier, entre les bateaux-phares du banc de Schouwen et du Noorchinder. On ajoute que depuis mercredi trois mines allemandes se sont echouées sur la côte de la Flandre zélandaise.—Reuter. LE VOYAGE DU " DACIA.'' NEW YORK, 25 février.—Le " Dacia," qui quitta Norfolk (Virginia) le 11 février, avec une cargaison de coton pour Rotterdam, a été signalé le 23 à 400 milles à l'ouest de Land's End, se dirigeant apparemment vers la Manche. Une dépêche u'térieure dit que son capitaine a décidé de modifier sa course-et de se diriger vers le nord de l'Ecosse, pour éviter le champ de . mines.—Reuter. COMMENT LES BELGES SOIGNENT LES BLESSES ALLEMANDS. BRUXELLES, 18 février.— Les journaux alle-' mands de Bruxelles publient la lettre suivante, qui se passe de tout commentaire:— Le 7 septembre 1914. Aux Dames et Messieu:s de .a Croix I.ouge au Palais de Justice, en mains ou Médecin en chef, M. .e Dr De Rechter. ! Avant de nous séparer de vous, c'est un besoin de mon cœur d'exprimer, tant au nom de mes camarades qu'au ' mien propre, aux Dames et Messieurs do la Croix Rouge placés sous votre direction éclairée, mes remerciements profondément sincères pour les soins si attentifs et si dévoués dont nous, qui étions blessés et malades, avons ici, au Palais de Justice, joui jour et nuit. Autant nous sommes heureux de retourner en Allemagne dans notre patrie, autant nous éprouvons de peine à prendre congé des Dames et des Messieurs qui se sont consacré à nous avec tant de dévouement et avec une bienveillance si captivante.Je reste dans toute la gratitude de mon cœur. Votre dévoué Otto Fïirsen, Oberleutnant du 86e régiment 'Ganterie de" réserve. COMMUNIQUES OFFICIELS RUSSES. ! VIOLENTS ENGAGEMENTS. AUTRICHIENS EN DEROUTE. PETROGADE, 25 février.—Communiqué offi- ciel de l'état-major du grand quartier-général :— m Dans le secteur du Niémen, de Kovno à Olyta, di nos avant-gardes ont avancé à une grande dis- gi tance sur ta rive gauche du fleuve. L< Dans la région de Seventaiansk-Goja, la rive gauche est occupé par les Allemands, qui ont jy iéuss à débarquer un petit détachement d'infan- tere sur la rive droite près de Sventiansk. Une fa bataiLe a commencé dans ce district. m Sur la rive gauche du Niémen, au nord de Grodno, et sur .a Bobr supérieure, dans le district de Stabine, le combat continue. -Q Amour u'Ossowiecz l'ariL.erie de forteresse J engage avec succès l'action avec les batteries alle- maav.es. , Sur la rive droite du Wareff, il y a eu des en- j gagements sur tout .e. fronc. L'ennemie concentre ses efforts sur Novogrodsef et Prasnych. -N <s trou es, da^s diffé.ents secteurs, ont repoussé les attaques allemandes en infligeant de P? grandes pertes a l'ennemi, et ont vigoureusement V1 co v ■ i , ( uc es A..emands en difteients points, P1 où ils tentaient de traverser la rivière Orzits. sv Les A llemands ont défendu une ferme près du ^5 vi..3ge de K:asnoseltz avec une grande ténacité, 111 mais nous nous en sommes emparés après une lut e désc- pér e mercredi, à six neures. d( De la garnison de ce point d'appui, il ne reste 'y1 qu< 150 survivants, qui se sont rendus. Su ia rhe gauche de la Vistme le 2-1 février, re les Allemands jorirent l'offensive près de la ferme de Moghely. Notre infanterie, après avoir re- vi poussé les détachements ennemis, prit d'assaut *e leurs posi.ions, captura la première ligne dé ci tranchées, puis ;a seconde. E.le s'empara de 7 bo offic:ers, un chiru gien, et de 400 hommes, ainsi bc que de mltrai leuses. Trois bataillons ennemis, qi venus pour prêter leur assistance, furent détruits de par notr? artillerie. Le combat continue dans les Carpathes. h< T'' i C a i<e orienta e, h v a eu un vio ent en- s'< gagemènt sur la rivière Tchetchva et, par une l'c a.taque nocturne, nous avons délogé les .a : Autrichiens du village de Lukha, des rivières ta Zolotaya, Bystrita et Vorona. L'ennemi, sous le fu 1 feu de notre artillerie, a pris la fuite en désordre m prés de Volt>hinets et de Podluje, laissant des qi morts entassés dans les défi'és de ces virages. ru Une contre-attaque à la baïonnette a été livrée près du village de Podpetcbary, et a réussi à ce rejeter les Autrichiens après un engagement ça desespéré.—Reuter. je : : : bi PCUR NOS PRISONNIERS. | LA SECTION ANVERSOISE " DE SECOURS. ^ av (Correspondance de la " Me'ropole.") ju ANVERS, 3 8 février (par courrier).—Notre av collaboratrice Jane nous écrit Le bureau de la " Section anversoise de secours pj aux prisonnieis et aux internés belges" s'est ! ouveit uepuis le mardi 2<j janvier ei uéjà, par j»j ses soins, 1*00 colis plombes d'un poius inaAi- se luuin ae cinq kLos ont été expéuies à riiu.veLe. so pour y être de là ,air.ges sur l'^iemagne. Ce ce succès extraordinaire et qui croît tous les jours gj, est ±a preuve la plus comp.èfe de la nécessité de ru l'œuvre qui vient se créer à Anvers et que l'on ur a fait connaître déjà dans beaucoup de villages es des environs p.us ou moms immédiats de la vi.le. Il y a bien des gens de la campagne qui font ac quatre lieues à pied pour apporter un petit paquet destiné à un prisonnier ou à un interné. de Nous avons commencé sans argent et pourtant, ie rien que pour le transport des colis jusqu'à gé Bruxe.les, nous sommes obligés, dès à présent, qv de payer près de cent francs par semaine (3 francs et les 100 kilos, prix obtenu après soumission et st; qui n'est pas exagéré quand on songe aux diffi- Bt culté de charriage à l'époque cruelle que nous vivons)é Nous ne demandons rien aux expé- Nî diteurs. De plus, notre but est d'envoyer des ar colis aux malheureux qui n'en reçoivent pas et à m ceux qui ne reçoivent qu'un petit paquet si mince vi qu'on à peine à retenir ses larmes quand on ci' l'ouvre pour en contrôler et en inventorier le con- Lt tenu, ce qui est obligatoire. pa U nous est arrivé l'autre jour, de Niel près de ell Boom, une trentaine de petits colis. C'était se navrant. Quelques-uns ne contenaient qu'une qi: seule chemise toute rapiécée; d'autres, une le: chemise, une paire de chaussettes, une camisole, fa: les trois objets raccommodés indéfiniment. Pas pr de tabac, pas de friandises, pas un petit pot de cis confitures ou de graisse... Rien, rien, rien... mi C'était vraiment la misère noire envoyant là-bas, bien loin, toute son âme, toute sa tendresse et do toute sa douleur avec un chiffon emballé dans du d'. papier au pauvre chef de famiUe torturé ! Quel- oj, ques prisonniers civils nous sont revenus du pays -la ennemi dans un état lamentable: affamés, rongés re, de vermine, sans chemise, sans chaussettes. Il co paraît que l'on ne peut se faire une idée des souf- va frances de toute espèce que les malheureux prisonniers ont à endurer en Allemagne. C'est re] effrayant ! pl U est de toute urgence de leur envoyer des toi secours; des vêtements de dessous surtout, dont et ils ont un pressant besoin. Nous faisons ce que nous pouvons à Anvers, fei mais les ressources se foAt rares et il paraît que ie la vie m^tériePe va renchérir bientôt dans de so. notab'es proportions. as; Si ciueloues généreux phi'anthropes pouvaient he s'intéresser à l'œuvre oui vient de s"'étab,ir et lui , m: envover, par un voie quelconque mais s^re, des ! ét< dons en espèces ou en nature, ces dons seraient re^us avec ïa. plus grande, !a p'us profonde recon- j br na;ss.°nee. Us neuve-H être adre°sés à la "Sec- ( Pi tion anve-soise de secours aux prisonniers et aux fia internés." plp^-e r'e ^leir, ou à Mlles Rolin, 121, fu rue T,;imorinière, Envers. en Nous ne vous demandons pas, de peur d'abuser 23 de la cé"é"o?ité de vos lecteu-s, d'ouvrir une souscription '•'ans vos colonnes, mais nous cares- d'< son l'espoir de toucher un creur compatissant et pe bon et qui a encore les moyens d'être généreux 1 e:i POUR LE PAYs! Ph m: ve NE VOUS EXPATRIEZ PAS ! ^ Ce n'est pas sans une douloureuse surprise que tic nous voyons des confrères accuei lir, sans songer tai à mal évidemment, des appels rémunérés ou noii de en faveur de l'expatriation définitive de nos compatriotes dans des pays éloignés. Sans doute, thi la guerre est longue, les temps sont durs, l'épreuve cruelle. Mais l'heure de la délivrance est peut- tet être plus prochaine que nous ne le croyons. Est- U. il donc opportun d'inciter les nôtres à s'expatrier le en ce moment* Passe encore si la Belgique de- du vait devenir allemande. Alors nous comprendrions l'exode définitif, mais nous savons au- tre jourd'hui mieux que jamais oue la Belgique m; restera belge et par conséquent, c'est commettre un crime de lèse-patrie que de s'en aller porter lig ailleurs une activité qui, demain, nous sera .si', nécessaire relèvement'de nos ruines. téi LES INCENDIES DE NAMUR. ONZIEME RAPPORT DE LA COMMISSION OFFICIELLE BELGE D'ENQUETE. Xous commençons aujourd'hui la publicatioi texte complet du onzième rapport ae ia Com ssjon (otticielie belge) sur la violation des règle droit des gens, des idis et des coutumes ae 1; îrre :— Havre, 16 janvier 1915. A Monsieur Cartoi ae vViart, Ministre de la Justice. onsieur ie Ministre, L.a commission d'enquête a l'honneur de voui re rapport sur les e^ces commis par l'armée aile ,noe aans ta province de .Namur, teis qu'us ié teiit ues temo.gnages et des renseignements jessairemeut incomplets, recueillis jusqu'à ci I.—EVENEMENTS DE NAMUR. Les Allemands bombaraè^ent 4a viLe de Namur L51 août Lî)l4, sans avertissement pruaiame > bombardement commença vêts une neure d< p.ès-miui et dura ensuite vingt minutes. L'assiégeant disposait de pièces à tiès longu< rtée, qui lui permirent de diriger le teu sur i« ie avant que les forts ne fussent p'is- De: )jectiles tombèrent sur ia prison, sur l'nôpita. . la maison du bourgmestre, sur Ja gare, pro ïuant des incendies et faisant plusieurs vie les. Le 23 août, l'armée allemande força la ligni > défenses extérieures et la 4ine division o'ar e belge se mit en retraite par le secteur n'Entre nbre-et-Meuse, tanais que la p.upart aes fort: tés intacts continuaient ia résistance. Les troupes al.emanoes pénét.è.ent dans 1; le de Namur le même jour, à 4 heures oe re ée. Tout se passa avec ordre ce jour-là; offi rs et soldats réqu.sitionnèrent des vivres, de: ssons, payant, pa.fois en a ge.^t, plus souvent ei is ne léquisition, pour la plupart fantaisistes s la population confiante et d'aineurs .gnoranti la langue a.lemande, accepta sans diinculté. [1 en alla de même le lendemain 24 jusqu'à î ires du soir. A ce moment, une fusiliadi leva soudain en divers endroits de la viJe e i vit des soldats al.emands s'avancer en tirail it dans les rues principa.es. Presque simul Lément une immense colonne de flammes et d< née s'éleva du quartier du centre; les Aile ,nds mettaient le feu à la place d'Armes et ei atre autres endroits; place Léopo.d, rue Rogier Saint-Nicolas, avenue de la Plante. Parmi cette population paisible et sans défense fut alors l'affolement: les Allemands enfon ent les portes des maisons à coups de crosse e aient des matières inflammables dans les vesti ies. Rue Rog er, six habitants qui fuyaien maisons en feu furent tués sur le seuil di rs demeures. Les autres habitants de cett< :, pour éviter le même sort, durent se sauve • les jardins, en chemise pour la plupart, sani )ir le temps d'emporter ni vêtements ni argent Rue Saint-Nicolas plusieurs maisons ouvrière: ent incendiées. Un p.us grand nombre d'habi ions et des magasins de bois furent détruit: mue de la Plante. L'incendie de la place d'Armes se continus qu'au mercredi. Il détruisit l'Hôtel de Vill< îc ses archives et ses tableaux, le groupe di isons y attenant, tout le quartier compris entr< rues du Pont, des Brasseurs et du Bailly ôtei des Quatre Fils Aymon seul excepté. Dn n'essaya pas sérieusement de circonscris icendie. Dès le début, les citoyens ayant vou'i rendre à l'appel du tocsin, on leur interdit d< tir de leurs maisons. Le chef du service d'in tdie parvint néanmoins à gogner le lieu di istre à travers les balles qui sifflaient dans lei :s ; place d'Armes, un officier l'arrêta puis, su ordre supérieur, le renvoya chez lui soui orte. Les Allemands, pensant ainsi justifier leu' ion, prétendirent que des coups de feu avaien tirés sur leurs troupes le lundi soir. Tou nontre l'inanité de cette affirmation, tandis qu< rapprochement de certaines circonstances, um ie d'indices concordants, imposent l'oi inior î les événements de Namur furent préméditéi entraient dans ia tactique d'intimidation con mment pratiquée par les armées allemandes er [gique. L>eja quinze jours auparavant la population d< mur avait remis aux autorités beiges toutes ie: ies en sa possession. Des avis ofticieis 1 avai: truite des lois ne ia guerre, i^lie avait été in ?e à respecter les belligérants par ies autorité* Les et mLitaires, par le cxergé et par la piesse viiie était évacuée depuis trente-six neuies les troupes beiges. L,a population, en eut ; eu le moyen, n'aurait pas commis la folie d< soulever et a'attaquer les masses aiiemanoet remplissaient la ville et en occupaient toutes avenues. Comment expliquer d'ailleurs h , qu'aux cinq endroits où cette attaque se seiau oulte ies troupes allemandes disposaient pré îment du matériel incendiaire qui permit dt ttre instantanément ie feu à la vihe? Le désordre qui s en suivit favorisa le pillage ît l'armée allemande est coutumière. Plact .rmes notamment les maisons furent mises «; avant d'être incendiées. Dans le quartier de porte Saint-iNicOias les habitants trouvèient er trant leurs maisons pidees; cnez l'un oeux i< fre-fort avait^été fracturé et l/,000 francs er eurs diveises avaient uisparu. Jans ies journées suivantes, lorsqu'un calmt itif fut rétabli, le x>ulage continua et dans SieuiS maisons, où séjou.nèient des officiers s ies meubies lurent fractures, ie vin, le linge usqu'à des vêtements de femme lui ent voiés. ^es témoins ont signalé oes attentats dont nef îmes furent victimes. L'un d'eux nous a Cite ?as d'une jeune fille qui fut vio.ée par quatre iats. Un maréchal des logis oe gendarmerie ista sans pouvoir intervenir, le 20 août, vers I ires ou matin, au viol par deux soldats aile nds de la filie du propriétaire de l'hôtel où i: it nébergé. -.'incendie et la fusillade ont fait de nom uses victimes parmi la population de Namur, isieurs personnes âgées restèrent dans lot mnes, d autres fuient tuées dans les rues ou illées dans leurs demeines. Soixante-quinze i.s environ périrent ainsi dans les journées des 24 et -25 août. vous ne citons que pour mémoire les prises Lages ainsi que ^es brutalités au.xque..es les sonnalités les plus éminentes de la ville furent butte pendant toute la première période de cupation allemande. tfamur et ies dix-sept communes de la péri-irie furent frappés d'une contribution de 5C .ions, réduite ensuite à fi-2 millions contre sement d'un million dans les vingt"-quatre lies. L'encaisse d'une banque privée, la îque générale belgè, fut saisie. Sur réclama-i des administrateurs, il fut décidé que le mon-t de l'encaisse serait imputé sur la contribution guerre. .es environs immédiats de la ville ont été le àtre des mêmes scènes de violence. )ans cette partie du pays, beaucoup de chaux et de villas ont été pillés méthodiquement. Namurois vit passer sur un chariot allemand nobilier de sa maison de campagne. Le pro-t du butin fut expédié en Allemagne. L Vedrin, un enfant fu: tué parce qu'il fut îvé porteur d'une douille vide de fusil aile-nd.)ans le diocèse de Namur, 20 prêtres et re-eux furent fusillés, 1) . Séance du. 5 septembre 1014.;. 2e et Cl: .oins* LES SYMPATHIES BELGES El! HOLLANDE. (Correspondance de la " Metropole." j ROTTERDAM, 23 février (par courrier)-—lei, Ic'a ! Belges sont très affectés—outre mesure—par la contribution décuple imposée aux absents.. 1 L'opinion publique, lorsque nous sommes arrivés i ici était nettement pro-bôige, hésitante vis-à-vis j de l'Allemagne et. très antiratlgiaise. Cela a i beaucoup changé depuis lors. Les sympathies pour la Belgique, maigre quelques articles, de 5 journaux maineureux, ont encore augmente. L L'antipathie auemanoc se manifeste ouveitement et l'nostiJté contre ies Anglais diminue considô-l rabloment. Je vois beaucoup de monde de toutes les classée de ïa société et mes attacues de raininC iont que ; les gens me connaissent eiepuis ne longues an-. nées et panent donc franchement lorsque je suis . avec eux. Vous pouvez donc considérer ce ré-( suiné de l'état des esjonts comme absolument cou-» forme à la réaûte. Evidemment le sentiment qui domine tous les autres et que l'on comprend,, c'est ie désir, d'échapper à ia conflag.ation et ue conserver ïa paix. Mais toutes ies sympathies vont à notre , maiheu.eux pays. Vous le remaïquez par exemple aux devantures des libraires. Toutes .es caricatures, sans exception, sont faites contre ïa cruauté et la déloyauté allemandes. Par contre, on est inondé ici ne brochures allemandes uc toutes sortes. On les vend pour un rien et on en distribue même gratuitement- Le gouvernement français a esquissé quelque chose de ce genre, mais il ne semble pas qu'il ait persévéré. , Quant aux Ang aïs et aux Be.ges i.s semb.en» ' négliger ce travail de l'opinion publique. Et malgié cela c est à nous que vont tous es vœux. ; Il est vrai que i«s Ho.iandaû* se rendent compte. 3 que la disparition de notre indépendance serait aussi la disparition de la leur. 1 Une chose curieuse à constater éga'ement est. ' l'opinion du monde intellectuel et spécialement ' du monde scientifique. peut dire que tous 5 es Hollandais qui ont fait des études de science 1 ont passé par une unive sité allemande et i.s . avaient une idée considérable de la science alle-! mande. C'est maintenant pour eux une déception im-1 tnerse de constate" nue scierie et rivpieatîon sont i deux choses différentes. Pour beaucoùp c'est i une décertion te le qu'i's sont devenus les p.us? - ardents des anti-Allemands. ^UCC^S RUSSE A BOIIMOFF. , ROME, 20 février.—Un communiqué publié par l'ambassade de Russie dit que les Pusses ont ' obtenu un grand succès au sud de la Vistule, près de Bolimoff, où les forces allemandes ont ' été coupées.—Central News- : LES BELGES EN ANGLETERRE i Nous avons appris avec plaisir la réapparition . de notre confrère d'Anvers "Neptune," qui est édi,té par son ancien directeur M. Léon Van-1 derslyen et publié à Bank Chambers, :>20, High ' Holborn, Londôn,' W.C., par les soins de M. E. V. j Questier. Les rubriques les plus intéressantes du "Neptune" sont celles qui traitent des L affaires maritimes et du moteur marin. En outre , le journal pub. ie une chronique financière de | grand intérêt pour les Belges. , * * «- Dans le numéro du " Neptune " de cette semaine paraît la liste comp'ètè des maisons : d'Anvers ocupées par les Allemandes. Voilà u -ç i nouve'le qui pour sortir un peu du cadre du i journal n'en est pas moins de grand intérêt aux nomb-eux Anversois evilés. i L'abonnement au " Nentune " s'nVient seu'e-; ment dans les bureaux de M. E. V. Quest'er, 320, H 'gh Holborn, Londres, W.C., et cor te 3s. 4d. i pour six mois. Il n'existe pas de vente . u numéro, mais un numéro specimen sera envoyé • sur denan^e si Hd. en timbres-poste sont joints . ; pour les frais postaux. ; Les artistes lyriques et elramatieiues (alliés) rési-! dant en Angleterre sont invités à se réunir afin de i se grouper en association professionelle, qui aura pour but d'aider les artistes en organisant à leur intention des matinées, soirées ou tournées. Le séance inaugurale aura lieu le lundi 1er mars à 4 lieuses dans un ^cal gracieusement pr^té ; par leurs camarades de l'Actors' Association, '■'<2. ' Regent-street, Piccadilly-circus, W. Conditions ' d'admission: (1) Avoir joué pendant une saison au moins dans un théâtre régulier; ou b'en -'2) ' avoir obtenu un prix au Conservatoire; (3) être artiste professionnel. Les artistes que le projet ' intéresse et oui se trouveraient empêchés de venir sont priés d'envoyer leur nom, adresse et références à M. P. Boine, 21, Delverton-road, Londres.. * * * La prochaine réunion des notaires belges est fixée au mercredi 3 mars 1935 à 2 heures et demie à la Court of Justice (Chambre Belge). La liste des bureaux de consultations gratuites pou • 1ps éfu.giés belges pâme dans le numé-o r'e. la " Metropole " du 22 février dernier est celle des bureaux ouverts par les notaires concernant des questions notariales. — Le professeur Doutrepont, de l'université de Louvain, a fait mardi, son premier cours au Col'ège de France, sur la littérature belge, ses origines, et l'influence de la littérature française, sur es productions be'ges. Son succès a été très vif. — On annonce que dans la nuit du 20 au 21 février, les Serbes ont envahi le territoire austro-hongrois, près de Biélina, en face de Ralcha, et à Mitrovitza, en occupant une bande de territoire profonde de deux à six kilomètres. — Le gouvernement hollandais a refusé <ie • sanctionner une enquêie publique au sujet des événements du camp d'internement de Zcist. LE LIVRE D'ADRESSES^ DESEXILÉS. 9 p*eoa 'a ligne—Joindre le montant aux ordres, s t.» 17* A M ILLE be^ge demande professeur, de nrcfercncc prêtre, pour eduoation garçonnet®.—A. PiancqoaÉrt, Glenwood, S'., .uary's-road, Lcamingtou Spa.. FAMILLE belge rentrant Anvers demande bonne d'enfants. Ecrire d'ursencc, 52, Ewell-road, | Surbitcn. MGAILLY, adjudant de l'année belge, fait, • saroir qu'il est aotuel.ement prisonnior do guerre et en bonne santé à Solt&u (Hanovre). Madame Gaiîiy Cbt prlee do laire connaître eon adroseo k M. Deldinnc, 84, Crawiord-street, London, W. DEMANDE le concours d'un statuaire belge pour ériger monument allégorique 6ur la tombe de.' aoldats belges, morte Gur le territoire anglais des cuites do leurs blessures. Comme il s'agit d'une œurro généreuse les Eoil.oiteuis 6ont pries de ne pas songer à une affaire ipcratitc. —S'adiesser au capitaine ran \poreole de Strihou, Sandgatc-road, 56, Foikestono. NOUS mettons vivement nos compatriotes en garde contre certaines agences de placement d'employés, qui ne visent qu'à leur escroquer de l'argent. Ne verrez" de cautionnement ou de garantie qu'pvcc ios "-iferenoea les plu^ sérieuses! IA METROPOLE paraît chaque matin, sauf le -i dimanche, dans le "Standard," rendu chez tous lr, marcba-nds de journaux au prix d'un penny. Nous conseil-' Ions virement à nœ amis de ^'abonner au prix de 3»h. o par mois pour lo Royaume-Uni et. 4sh. 4 pour l'étranger, et «";« nous adresser le prix de l'abonnement en un mandat. t*rif det> annonces r-=t, de 9d. la. ligue pour lo " Livre rl'adre-ses cîes exile.-," payable d'avancr, et pour tout, filtre publicité.. -le tarif du " Standard;" Nou: avons ouvert un bureau dans l'immeuble du "Standard," Piret street, 132-4, ;i5:0.. onvert de ~2 à "U heure.. Lu c i; de demande par «ciit, joindre deux timbres d'un penuï.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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