La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 15 Juin. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 17 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/901zc7sn3b/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS. PARAISSANT PROVISOIREMENT . A LONDRES. 22ME ANNÉE. MARDI 15 JUIN 1915. N°- 166. LA GRANDE GUERRE. MRMEE BELGE TRAVERSE L'YSER.— UN REVERS FRANÇAIS A LORETTE ? -LES ITALIENS CAPTURENT UNE NOUVELLE PASSE.—LE FORT DE MALBORGHETTO DETRUIT. —NOUVELLES BATAILLES EN RUSSIE-INVASION DE LA BESSARABIE.—EN GALICIE. — LES ELECTIONS EN GKECE. ' y nouvelles du front sont, en général, civilisantes, et nous enregistrons, avec plai-sir un succès signalé remporté par notre vail-jsjie armée, sur l'Yser. Suivant un plan ejDcerté elle jeta un bataillon sur la rive est in fameux fleuve, au sud du pont du chemin de fer de Dixmude, et nos _ troupes s'établirent fermement sur le terrain ainsi «pé. Dans le voisiiiage du château de Dixmude ils détruisirent en outre, un blockhaus ennemi- Dans le secteur au nord d'Arras, différentes idioQS d'infanterie furent livrées, et au. cours taiie de ces dernières les Français se rendent maîtres d'un ouvrage fortifié allemand i l'est de Lorette. Un autre engagement fit ierdre aux Français, suivant le communiqué fficiel, plusieurs des tranchées gagnées, aux Qvirons.de la raffinerie de sucre de Souchez, u cours de l'après-midi. Au sujet de ces revers le communiqué alle-land est naturellement plus explicite; les llemands en font une sévère défaite, qui au-lit été infligée à nos Alliés, entre Liévin et iras. Les colonnes françaises, prêtes à l'at-ique. furent repoussées .plusieurs fois par l'ar-llerie allemande, au cours de la journée; les oupes françaises se jetèrent alors à l'assaut i formations profondes, contre les positions lemandes des deux côtés de la hauteur de xrette et sur le front Roclincourt-Neuville; utes ces attaques, continue le bulletin Wolff, rent repoussées avec de fortes pertes pour innemi et " nos " positions restèrent ferme-ent entre "-nos" mains. De l'action des Belges sur l'Yser il n'est idemment pas question dans ce bulletin qui rie d'attaques de moindre importance et qui t,.comme toujours, été repoussées. Les suc-s relatifs que les Allemands ont remportés, ces derniers temps, sur le front occidental, ,t été si rares, pour ne pas dire nuls, qu'il est que tout naturel qu'ils fassent d'un re-rs, fort compréhensible au milieu d'une rie de beaux succès, une défaite grave. On lu reste pu se rendre compte de quelle façon 5 opérations autour d'Arras ont été présents dans les derniers communiqués de Wolff. De leur côté les troupes italiennes, malgré énergiques contre-attaques dans les diffé-ates passes, poursuivent vaillamment l'offen-;e: dans la zone de Nolaja elles occupèrent, us la nuit du 11 au 12^ la passe de Valentina, l'ennemi dut être rejeté tranchée par tran-ée et poursuivi de rocher en rocher et où i régiments d'alpins firent preuve une énergie et d'une vaillance admirables, îpuis dimanche les Italiens bombardent la :teresse de Malborghetto, où un dépôt de imitions sauta et dont une grande partie fut ise en feu. Sur la ligne de l'Isonzo les mpes italiennes s'établissent solidement sur rive gauche ; l'artillerie lourde dé campagne, rès avoir détruit la digue du canal de Mon-Icone, réussit le 11 juiu, à'détruire le che-in de fer entre Gorizia ef Monfalcone, près de gare de Sagrado. Entretemps ie camp re-inclié de Gorizia est complètement investi ,r la prise de Plava, et l'ennemi est coupé toute communication avec Tolmino rendant [possible ainsi tout retour à l'offensive. La ;ne principale de défense des Autrichiens est aveinent affaiblie, bien que les Autrichiens considèrent comme imprenable. La situation du front russe est actuelle-înt de la plus grande importance, et les mées gigantesques qui y sont aux prises ttent avec l'énergie du desespoir pour une préinatie qui laissera un des adversaires ur longtemps sur le carreau. La défaite des lemands à Jurawno. au sud de Lemberg voff), semble avoir étouffé leur effort con-lérable pour reprendre cette ville à nos liés, qui outre cela ont en main la situation l'est de Lemberg. Malgré cette défaite, les lemands ont recommencé une nouvelle acuité à d'autres points de l'immense ligne de taille, qui s'étend des provinces de la Bal-lue, à travers la Pologne et la Galicie, «qu'à la Bessarabie. Une nouvelle bataille commencé au nord de Prasnysz, en Pologne ; s Allemands, qui avaient opéré de for-idables attaques contre les Russes, durent rêter l'offensive à cause des pertes énormes ie l'artillerie russe leur avait fait subir. En alicie, s'est dessiné un nouveau mouvement : s Allemands sont parvenus à passer le Dniés-r, à l'est d'Horodenka, et sont entrés en essarabie, où a commencé une bataille gigan-sque. Le général von Mackensen, attaquant, nvant le bulletin allemand, sur un front de >ixante-dix kilomètres, de Czernowa et de ienieewa, aurait pris toutes les positions isses sur toute l'étendue de ce front, et il nrait fait seize mille prisonniers; cela permel insi à l'agence Wolff de compenser la perte es 16,000 Allemands que les Russes ont cap-ïrés à Zurawno. Suivant des dépêches d'Athènes, Grèce commence à bouger. Le résultat des éleo 'oris n'est pas encore complètement connu ?ais on sait jusqu'ici que les "partisans de M renizelos obtiendront une grande majorité. Or p rappelle que l'ex-premier donna sa démis 'ion parce que le roi de Grèce et le conseil d< a couronne avaient refusé d'adhérer à sv\ pro position de prendre nettement position av\c les ^liés de la Tripla intente. r LE ROI ALBERT. MEMBRE DE L'ACADEMIE FRANÇAISE D'AGRICULTURE. L'Académie d'Agriculture, qui compte déjà parmi ses membres George V, roi d'Angleterre, vient, dit le " Petit Journal," d'élire, dans sa section hors cadre, Albert 1er, roi des Belges. Le président, M. Henneguy, a exprimé la fierté que la compagnie éprouve à compter dans son sein le représentant si noble du peuple belge qui a tout sacrifié à l'honneur. Le roi Albert a dit accepter avec grand plaisir cette élection. On sait combien le roi Albert avait le souci de tout ce qui se rapportait à la mise en valeur de la production du sol et de l'élevage, et l'on connaît son immense popularité dans les foules rurales. AIDONS LES BELGES RESTES AU PAYS! LE "PENNY BELGE." L'appel, que nous arvons publié récemment, à la collaboration des Belges résidant en dehors de Londres, a amené de nombreuses offres au comité de souscription en faveur du Comité National de Secours et d'Alimentation. Nous sommes heureux de signaler l'empressement que nos concitoyens montrent en faveur de cette belle œuvre. Dans sa séance du 11 courant le comité, sur la proposition de son vice-président et de son secrétaire général M. le député Feron a accepté avec remerciement la proposition de la Fédération des notaires d'organiser en faveur du comité le "penny belge." Lé comité a désigné, pour s'occuper spécialement d'organiser cette section, MM. les notaires Cools, Heetvelde et Ravelli. Nous .reviendrons prochainement sur le fonctionnement du " penny belge." Disons cependant que dès maintenant de nombreuses contributions parviennent de toutes parts au comité. LES HOTES D'ABBAS PACHA. Abbas, pacha, l'ancien khédive d'Egypte, donnait un grand dîner, et, devant lui, était placée une superbe montre, cadeau de l'empereur d'Allemagne. Soudain, l'électricité manr qua. Ce fut, pendant quelques minutes, l'obscurité absolue. Quand la lumière reparut la nAntre n'était pas là. — Mes bons amis, dit Abbas pacha, de la plus suave voix diplomatique, on va encore une fois éteindre, et je suis sûr que lapersonne qui a pris ma montre—sans doute pour regarder quelle heure il est—la remettra sur la table. Ténèbres. On entend un vague frottement sur la nappe. Quand il refit clair, Abbas pacha constata que la montre n'était pas revenue... et que son bel étui à cigarettes en or, cadeau de la reine Victoria, avait également disparu ! L'histoire ne dit pas si parmi les hôtes du khédive se trouvaient des princes de sang impérial allemand ! CRIMINELS-NES. Du " Courier de l'Armée " (belge) :— On a beau sonder les profondeurs de la criminalité humaine, nulle part on ne trouve rien de comparable à l'atrocité teutonne. Lombroso, le savant italien qui a découvert de " criminel-né," s'est-il jamais arrêté à l'étude physiologique du Boche? Nous ne le croyons pas; ninon, il eût écrit que la Germanie était constituée d'une race criminelle par essence. Hier encore, nous eûmes la confirmation de ce.fait que tant de preuves ont transformé en un principe vital immuable. Les barbares venaient de faire — il y a quelques mois — leur entrée dans les Flandres. Ils s'emparent de quelques campagnards, hommes et femmes, qui travaillaient dans les champs. S'adressant à l'un deux, l'officier, dans un jargon rugueux et indélébile, ordonne : — Gonduisez-nous tout de zuite gez le pour-quemaître de la ville. On se rend directement auprès d'un notable, à La fois bourgmestre et brasseur, homme très estimé à la ronde et père d'une bêlle famille de six enfants. — Fous êtes le chef de la ville? fait le Teuton. Eh pien, il nous faut immétiatement tix mille francs en pillets et en or. — Te ne lés ai pas, hélas ! — Il les faut tans un quart t'heure. L'homme rassemble tout ce qu'il possède. Il court chez des amis; se rend auprès des habitants qui passent pour avoir des économies: "C'est pour le salut de la ville; donnez ! " On donne. O bonheur, il a les dix mille francs exigés par l'ogre allemand; seulement, l'or est rare c'est à peine s'il a pu en découvrir pour deus mille francs. — C'est tout ce que fous afez? interroge brutalement l'officier en empochant le brillan métal et les billets de banque. Aussitôt, il ordonne à ses hommes d( i s'emparer du bourgmestre et de le conduire dans la cour. Il fait ranger la famille à proxi mité. Puis il commande le feu. L'infortune brasseur,, transpercé de nombreuses balles tombe devant sa femme, ses quatre filles e ses deux fils ! C'est cette même famille que nous rencon trâmes, vêtue de deuil, inconsolable, ébranléf dans le plus profond du cœur. Mais à cet assassinat ne se borna poin ; l'horrible cruauté allemande. L'officier fi • incendier la maison, sans permettre mêmi ; aux. propriétaires d'en retirer de quoi décem ment se vêtir 1 UN MINISTERE NATIONAL? Nous avons, jeudi dernier, exprimé très franchement et très clairement notre sentiment au sujet des raisons qui nous ont fait considérer, non comme inutile en principe, mais comme inopportune dans les présentes conjonctures, la constitution d'un ministère national belge. Nous avons dit aussi que nous considérions comme expédient que les ministres d'Etat de l'opposition nommés en août dernier fussent consultés dans toutes les conjonctures graves qui engagent le pays, et nous' avons demandé aux leaders de l'opposition de faire connaître leur sentiment au sujet de leur participation directe au gouvernement qui ne peut avoir lieu, semble-t-il, qu'en leur attribuant des portefeuilles purement nominaux à l'heure actuelle.Nous n'avons reçu jusqu'à présent qu'une seule réponse à ce sujet. M. Jules Destirée, l'honorable député de Charleroi, nous fait l'honneur de nous écrire : Londres, le 10 juin 1915. Monsieur le Rédacteur en Chef, Vous voulez bien m'inviter à parler franc au sujet du ministère national. Je n'ai malheureusement pas le loisir de vous développer ma manière de voir. • Je note seulement mon complet accord avec vous sur la nécessité d'une activité plus sérieuse de la part de notre ministère des affaires étrangères et sur celle de la collaboration constante des leaders de l'ancienne opposition qui est, comme vous le dites fort bien, le vœu de tous les Belges. Vous vous plaisez à croire qu'elle n'a jamais été négligée. S'il en était ainsi, on n'aurait pas réclamé un ministère national, puisque nous l'aurions eu. Veuillez agréer mes sincères salutations. JULES DESTREE. Nous regrettons que notre distingué correspondant n'ait pas eu le loisir de nous faire connaître son opinion d'une façon moins laconique, et de nous montrer que les Taisons d'opportunité que nous avons fait valoir ne peuvent prévaloir contre les nécessités théoriques dont nous sommes les premiers à reconnaître le bien-fondé. Si nous comprenons bien M. Destrée, la collaboration des ministres d'Etat de l'opposition aux actes importants du gouvernement belge depuis le début de la guerre n'aurait pas eu l'ampleur que tous les Belges avaient osé légitimement espérer. Nous le regrettons avec lui et nous nous plaisons à croire que de franches explications ne se feront pas attendre sur ce point. Mais, M. Destrée n'ayant pas, jusqu'à présent, été appelé au conseil de la Couronne, nous n'hésitons pas à dire—sans vouloir diminuer en rien son témoignage—que nous préférerions posséder à cet égard des précisions plus directes. Nous répétons que nous n'avons aucune objection de principe à la constitution d'un ministère national, mais nous espérons que ceux que s'en sont fait les avocats voudront bien reconnaître qu'il existe à l'égard de ce projet des objections d'opportunité qui voudraient d'être discutées, comme nous avons essayé de le faire, dans un esprit large et conciliant.La difficulté de tâter le pouls de l'opinion belge sur ce point nous paraît être déjà un exemple typique de ces objections. Mais de la discussion jaillit la lumière, et nous ne demandons pas mieux que d'être complètement éclairés. Pour le surplus, nous n'accordons pas à cette discussion, à l'heure actuelle, l'importance que certains voudraient lui donner. La parole, en ce moment, est au fusil ! UNE AUTRE CLOCHE. Dans 1' " Echo Belge," l'organe des réfugiés belges en Hollande, notre brillant confrère. M. Charles Bernard, écrit entre autres:— C'est donc bien plutôt compromettre la trêve des partis au lieu de la consolider, que de pousser en ce moment à un remaniement ministériel. L'exemple de la France et de l'Angleterre n'a rien à voir ici. Est-ce qu'un ministère de concentration nous donnerait un ■soldat, un obus de plus? Non, n'est-ce pas. et il est dè$ lors bien inutile. Que le Roi, comme le bruit en a couru, veuille créer ce ministère, le seul résultat sera peut-être de faire cesser une polémique stérile où d'anciennes habitudes jettent certains de nos compatriotes. Mais, pour le grand public, ce changement ne fera ni chauc ni froid et il l'accueillera avec un haussemenl l'épaules. Surtout que ces messieurs politiciens ne s'imaginent pas non plus qu'aussitôt la guerre finie ils remonteront sui leur ancien piédestal. Pendant une bonn< période nous subirons l'ascendant de l'homme qui a été au front, qui a donné à la patrie sor sang, ce qui vaut mieux que les plus beau* discours. Ce sera le règne du poilu. A celui-là, il sera assez difficile de demander ce qu'il pense de-la querelle clérico-socio-libérale Et s'il survient un beau parleur dont le; sophismes l'embarrassent, c'est toujours lui en fin de compte, qui entraînera la foule ai Capitole en criant: "C'est aujourd'hui l'anni versaire de la bataille de l'Yser; allons rendre grâces aux dieux ! " L'EXIL DE MME CARTON DE WIART. La perfidie allemande s'est manifestée uni fois encore en ce qui concerne Mme Cartoi , de Wiart, la femme de notre ministre de la justice. : Le gouvernement boche avait déclaré qu< ; la vaillante patriote disposerait de tous le égards; qu'elle serait traitée non en prison i nière de droit commun, mais qu'au contrair , un château et des sujets seraient mis à s; i disposition. La vérité, c'est que jusqu'à Cologne oi • feignit de traiter Mme Carton de Wiart ave-: le légitime respect qui est dû à une pareil! femme; on poussa même l'hypocrisie jusqu'; i, lui rendre les honneurs militaires. t Mais ce n'était là que de la fausse parade ; de la parade allemande. Et dès son arrivé - à Berlin, Mme Carton de Wiart fut enfermé dans une vulgaire prison de femmes! AU PAYS NOIR. LES GREVES DE SERAING. Elles sont maintenant terminées, mais elles ont eu un caractère très sérieux dans le bassin de Seraing, ainsi qu'on peut en juger par des renseignements que publie un collaborateur du Niemve Rotterdamsche Courant," après une interview avec l'échevin socialiste Delvigne, et que reproduit le " XXe Siècle " :— A Seraing, ce fut grave. La population des deux rives de la Meuse, dans la direction de Liège, ne pensait à rien de moins qu'à un soulèvement de la ville. Les esprits s'échauffèrent rapidement. La grève commença à Seraing le 19 mai, au puits Many, d'Ougrée-Marihaye. Les ouvriers se rendirent au puits Vieille-Marihaye, ensuite au puits Fanny, puis au Thier Potet, qui sont des puits de la même société, descendirent dans le puits et ordonnèrent à tous leurs camarades de cesser l'ouvrage et de remonter immédiatement. ; Sans plus hésiter, ils se rendirent au puits ! Collard, dans l'enceinte des établissements Cockerill, aux Six-Bonniers et à Ougrée-Centre, où ils eurent un échange de vues avec l'ingénieur Delville. A quatre heures, ils se trouvaient tous devant l'hôtel de ville de Seraing. Mais dans l'entretemps, la colonne des grévistes avait pénétré dans les fabriques d'Ou-grée et en avait chassé tous les ouvriers. Elle grimpa même, comme par enchantement, au-dessus des murs qui séparent Ougrée de Cockerill, chassa tout le monde hors des usines Cockerill, pénétra par les portes de sortie des nombreuses dépendances de l'usine dans la ville, par la rue Cockerill, qui fut bientôt remplie de grévistes. L'excitation avait maintenant atteint le comble.. La tempête se_déchaîna. Un groupe d'ouvriers brisa une vitrine en miettes. Ce fut le signal d'un pillage en règle. Les boulangeries, les boucheries, les magasins d'épiceries furent assaillis. On s'attaqua même à des magasins d'étoffes et de confections. On continua ces pillages dans les rues latérales et même plus loin. Ceci se produisait vers quatre heures. Bientôt tous les magasins étaient fermés et la soirée se passa très tranquillement. Les gardes et les patrouilles des Allemands étaient présentes, mais ne savaient-que faire ni comment agir dans ces circonstances extraordinaires pendant la guerre, et elles n'intervinrent qu'à quelques endroits, sans suites à déplorer. Des délégués ouvriers dont on ne sait pas comment, ni où ils étaient arrivés, se rendirent aux iîiiiieé, chez' le bourgmestre, puis à l'hôtel de ville, où ils trouvèrent enfin le bourgmestre Putzeys et l'échevin Delvigne. Les exigences et les propositions de ces ouvriers étaient très confuses et même contradictoires, mais ils furent bientôt d'accord au sujet des points suivants:—1. Diminution du prix dû pain et d'autres vivres essentiels; 2. Augmentation de salaire; 3. Suspension de l'exécution des jugements par lesquels on retenait une partie du salaire à des locataires indigents et qui ne payaient pas. Le 20 mai, le conseil communal se réunit ét émit un vœu favorable en substance aux revendications des grévistes, mais déjà la reprise du travail avait été décidée à la nouvelle des mesures prises par les autorités liégoises et les patrons pour procurer plus de pain à la population ouvrière. Cet appel de l'administration communale socialiste de Seraing aux ouvriers en grève est line preuve de plus de l'excellent esprit qui anime toute la population belge Le conseil communal, réuni d'urgence le 20 mai 1915; En présence de l'effervescence qui s'est manifestée la veille et de la série de désiderata déposés par plusieurs délégations de la population;Emet le vœu de voir: 10 Le Comité national de secours et d'alimentation intervenir auprès de la Commission hispano-américaine pour qu'elle étudie les moyens de majorer la ration journalière en pain, tout au moins pour la population ouvrière;2o Les autorités supérieures de prendre des mesures pour faire diminuer le prix des denrées de première nécessité vendues par le commerce libre et empêcher la sortie de ces denrées de la province. Le conseil estime en outre que la suspension, pendant la durée de la guerre, de l'exécution des jugements portant expulsion des locataires nécessiteux et retenues sur les salaires s'impose.11 croit de son devoir de signaler que les difficultés actuelles ne pourraient que s'aggraver si les déprédations déplorables qui se sont produites hier, se renouvelaient. Il fait appel au sang-froid de la population tout entière pour qu'elle reste digne dans les circonstances tragiques que traverse la Patrie. La présente délibération sera portée à la connaissance des autorités supérieures et des autres communes de la province. Par le conseil, Les bourgmestres et échevins, Putzeys, Pirotte, Henry, Delvigne et Merlot. Le secrétaire, Ch. Lantremange. D'autre part, la commission syndicale des Syndicats socialistes et indépendants de l'arrondissement de Liège, dans un appel à la classe ouvrière et à la population en général, i disait notamment:— 1 Les délégués font appel au sang-froid, à la 1 raison, au bon sens des ouvriers et à leur amour du pays, pour qu'ils réfléchissent à la J situation malheureuse et déplorable qui peut 5 leur être faite ainsi qu'à tous par ces troubles. " et qu'ils reprennent le chemin du travail. J Ils conjurent les ouvriers, les patrons et 1 tout le monde, de mettre tout en oeuvre poui que tous les conflits et malheurs soient évités. î —Une correspondance de Hollande nous i avait fait annoncer il y a quelques jours le décès de M. Maxime Dryon. Nous apprenons, , avec le plus vif plaisir, qu'il y avait eu erreur 3 de nom et que l'honorable sénateur suppléant 3 de l'arrondissement de ChaTleroi se trouve en | bonne santé.. LA TERREUR A LIEGE. NOUVEAUX CRIMES ALLEMANDS. Le régime de la terreur sévit. C'est partout que des malheureux doivent prendre place devant un peloton d'exécution. A preuve cet avis, affiché sur les murs de Liège :— " Ont été fusillé aujourd'hui, 7 juin 1915, en vertu de l'arrêt du Conseil de guerre du 5 juin 1915:— " Louise Frenay née Derache, marchande, de Liège ; "Jean Victor Bourseaux, marchand, de Liège ; " Jules Descheulter, marchand, de Liers; "Pierre Pfeiffer, ouvrier, de Haut-Pré; " Oscar Lelarge, employé de chemin de fer, de Statte (Huy); " Justin Lenders, de Liège; " François Barthélémy, marchand, de Grive-gnée;" Charles Simon, dessinateur, de Namur, tous sujets belges, sauf Simon, sujet anglais. " Us avaient pris une part active à une organisation qui transmettait à l'ennemi des renseignements sur les mouvements de nos troupes d'après le service militaire de nos chemins de fer. " Us ont été condamnés à mort à raison d'espionnage." L'émotion a été vive en ville, et la foule ne cessa de stationner devant les proclamations annonçant cette nouvelle façon de rendre la justice. U semble bien qu'on n'ait pas laissé l'occasion à cestoalheureux de faire la preuve de leur innocence. L'affaire a été bâclée et la condamnation prononcée était connue avant que le tribunal militaire eût fait paraître les accusés. A Liège, on n'oubliera ni les noms des victimes ni ceux de leurs juges.—" Echo Belge." UNE LISTE NOIRE. Le correspondant de guerre du " Tijd " fait savoir à ce journal, de la frontière belge:— " J'ai pu me mettre en possession d'une liste de personnes, qui se trouve à toutes les ' Kom-mandantur ' allemandes dans les communes frontières et qui contient les noms des personnes qui seraient impitoyablement mises en état d'arrestation si elles voulaient franchir la frontière. J'avais été averti au mois de novembre que l'autorité allemande me recherchait, parce que j'avais à son avis décrit 'trop librement les choses qui j'avais vues et entendues.' Ce ne fut donc pas une surprise pour moi de trouver mon nom sur la liste et même d'y être cité une seconde fois, avec une légère différence d'orthographe. " Le confrère Kemper (inscrit sur la liste sous le nom de Kempe et une autre fois sous le nom de Kapper) est également signalé. Depuis son article sur les exhumations de Louvain dans le - Tijd ' et après son emprisonnement de quinze jours à Bruxelles, il était placé sous la surveillance de l'autorité militaire et de la police allemandes à l'occasion de ses voyages en Belgique, et tous les soldats, dans les gares, sont en possession de son portrait. Le gouverneur-général von Bissing et le général von Bodenhausen avaient donné des ordres pour l'arrêter, surtout depuis qu'il fit connaître la vérité dans la série des incidents relatifs au cardinal Mercier et qu'il tint l'opinion au courant de ces événements. On lui reprochait également d'avoir envoyé la dernière protestation de Mgr Heylen au 'Tijd.' Grâce à une foule d'expédients, et sous danger de mort, il est resté circuler, en Belgique jusqu'en ces derniers ten>ps, pour remplir sa tâche de journaliste, qui était contrecarrée d'une façon mesquine par les Allemands, parce qu'il refusait de ne communiquer que des vérités allemandes." Maintenant que j'ai pu me procurer la liste noire, je comprends fort bien qu'il soit possible que des personnes complètement innocentes sont souvent arrêtées en Allemagne, quand elles y viennent pour affaires. En premier lieu les noms sont très incomplètement mentionnés dans les listes, beaucoup de prénoms manquent, et il y a beaucoup d'erreurs d'orthographe. Je connais plusieurs personnes citées dans la liste, et leur nom est rapporté d'une manière complètement erronée. En guise d'avertissement pour ceux qui portent un nom ressemblant quelque peu à ceux qui sont signalés comme suspects, je fais suivre la liste noire,'avec les fautes qu'elle contient et comme elle a été remplie au crayon par les soldats allemandes inexpérimentés. Je garantis l'authenticité : " Bauwgarten Michael ; Bener Hans ; Bauwens Frans; Beaufort, journaliste américain; Beut-ler Wilf.; Borris Jacob; Boulpaepe Emile; Van den Berge, Schmuggler; Brysse à Flessingue: Berns Tedor; Bennet, espion; Born S. P. J.. Hollandais; Berquet Joseph; Bollinger Osta Cohen David Carton, espion, Bruxelles; Crochet; Castelein; Debelaer-Lefer; Dobbelaai Polydore; Deleroyes, directeur de fabrique; Depaepe; Ebenhardt René; Fox, journaliste américain; Froyser; Depairé; Frankenthal Goldschmidt; Garonne à Rotterdam; De Géra-don; Goufallë, espion; Beerz, soldat belge Guterman Jacob; Gâte, espion; Hellinga, Fies singue; Houbaert, espion anglais; Dujardin Jaques, espion français; Jaessen, Chem. Holl. off. ; Jacobus Herman; Joris Lea (femme) Hogman, Flessingue; Knoblock; Kempe, jour naliste hollandais; v. Killeghem Gustave Kotschemin, officier russe; Van der Kolke Kamper, espion; Kastelain (voyez Castelain) Longueville, abbé, Bruxelles; De Lannoj Camille, journaliste; Laferre, Flessingue; Ler roy Anna; De Maere Richard, espion belge Mokve^d, corresp.; Naveau, soldat belge; Pam phile, ciffic. anglais; Philippe, journ.; Pauwels Flessingue; Van Pall; Parichon Jeanni (femme); De Koos, Hollandais; Roderl; Steffei Auguste; Sarotte; Sauteroos Jules; Siévers; Di Smet; Spiljaer, journaliste; Gôrze, officie: autrichien; Turfeld, Frans, Hollandais; Ver hulst, Flessingue; Wallaçe, Amér., journaliste Wiemer, Gand; Wottrich, Karl; Wils, Liévin Van der Wijlen; WTillems; De Wilder; Vai Wezenmeel, espion; Wenser, Eberhard, espion Waem. Edouard,'-- MONITEUR BELGE DES 6, 7, 8, 9 ET 10 JUIN. ACTIONS D'ECLAT. ORDRE DE LEOPOLD. Sont nommes: Le colonel Trembloy, E.-E., est nommé officier do l'Order de.Léopold; lo lieutenant Labeye, A.-D.-M.-J., du 12e régiment do ligne; le lieutenant Plisnier, A.-C.-E., de l'artillerie do la 3e brigade mixte; le sous-lieutenant Declercq, du 3o régiment do ligne; le séminariste du courent des Pères Blancs de Bouchout Van der Guçht, J., brancardier volontaire au 5e régiment de ligne; ia croix militaire de chevalier do l'Ordre do Léopold est décernée au lieutenant Chaudoir, J.; l'intendant militaire Laurent est nommé grand officier do l'Ordre de^ Léopold. Les lieutenants-colonels Sorno, commandant l'artillerie de la place du Havre, et Marielle, chel du 2e bureau de l'état-major do l'armée au Ministère de la Guerre, sont nommés officiers de l'Ordre de Léopold. Sont nommée chevaliers de l'Ordre de Léopold: Le commandant Wallner, de l'armée française : le capitaine d'artillerie Belliard, de l'arméo lrançaise, et le capitaine Cameron, des armées britanniques. Le capitaine de Lapeyrouse, est nommé chovalier de l'Ordre de Léopold; les capitaines Varaigne, H., du 24c bataillon do chasseurs alpins, et Joannerod, R., commandant l'escadrille M. S. 26, de l'aviation française, sont nommea chevaliers de l'Ordre do Léopold. ORDRE DE LA COURONNE. Sont nommés chevaliers: Le lieutenant Weyenberg. C.-J. P.-J.-G., du 4e régiment de ligne; le sous-lieutenant Verdickt, du 2e régiment de ligne; lea sous-lieutenants auxiliaires Loys et Dorvillers, du 2o régiment do ligne; le médecin auxiliaire Balot, et M. Knipping, prêtre, brancardier au 2e régiment de ligne. L'adjudant Delattre est nommé chevalier de l'Ordre de la Couronne; le colonel Buat, et M. Persil, 6ont nommés commandeur de l'Ordre de la Couronne. Le sous-lieutenant Bielovucic. aviateur, est nommé chevalier de l'Ordre de la Couronne. Sont nommés chevalier de l'Ordro do Léopold II: Le caporal Aerdeman, de la compagnie cycliste de la Ire division d'armce; les solda.t6 Mon-doux et Verdez, du 2e régiment de chasseurs à pied. La décoration militaire do 2e classe (article 4) est décernée au sergent Pottelsbers. RETRAIT DE DECORATIONS. Les arrêtés du 5 novembre 1914, no 2412. retirant la> chevalerie de l'Ordre de Léopold; la croix militaire de lro classe et la. décoration commémorâtive du règne de Sa, Majesté Léopold II au major de réserve Vanhée et aux capitaines commandants Delaunoy et Ilalkin, sont rapportés. L'arrêté du 5 novembre 1914, no 2414, retirant la décoration militaire au capitaine en second Lange, est rapporté. NOMINATIONS DAiNS L'ARMEE. Par arrêté royal du 30 avril 1915, les nominations ci-aprce ont lieu dan6 l'armée de campagne: Dans l'état-major générai.—Lieutenants généraux: Les généraux-majors Lechat, E.-D., Drubbel, H.-I.-J., Proost, V.-L.-A., et De Monge, Z., Généraux-majors: Les colonels Jacques, J.-M.-A., adjoint d'état-major; Verbist, C.-A., Arnould, H.-L., et Stassin, F. J., du corps d'état-major. Dans le cadre spécial d'état-major.—Colonel : Le lieutenant-colonel d'état-major Baltia, II. Major: Le capitaine commandant d'état-major Galet, E.-J., officier d'ordonnance du Roi. Dana l'infanterie.—Colonels: Les lieutenante<olonel9 Gauthier, E.-A., Dewinter, H.-L.-J., Lorent. V. J., Bosquet, E.-F., Lefôvre, J. Doneux, A.-A.-J.. adjoint d'otat-major, et Lefèvre, L.-L.G., adjoint d'état-major. Lieutenants-colonels: Les maiors Lahire, P.-S.-A.-J.-.M., Houzé, L.-J., Balle. V.G.. adjoint d'état-major; Galhausèn, J.-J.-C., adjoint d'état-major; Détail, A.-C., adjoint d'otat-major ; Burguet, L., adjoint d'état-major : Ledosseray, A.J.. .tdjoint d'état-major; Baudrihaye,. H.-N.-L.-L., Duvivier, L.-L.-C., et, Blycqaerts, C.-A. Majors: Les capitaines commandants Bontingh, J.-B.-A., Menschaert, A.-G., adjoint d'état-major; Seligmann, II.-D., adjoint d'état-major; Fastrez. A., adjoint d'état-major; Brassel, A.-M.-C.-E., adjoint d'état-major; Noël, V.-E., adjoint d'état-major; Dubois. A.-D.-J.-A.-M., adjoint d'état-major; Plouvier, I.-E.-J.: De Schryver, A.-A., adjoint d'état-major; Peellaert, V.-J.-C.. adjoint d'état-major; Le Mairo de Sars le Comte, G.-E.-H.-G. (écuyer); Schooîs, J.-S.-F., adjoint d'état-major; Riesz, G.-R.-M., adjoint d etat-major; et Torrekens, V.-M., adjoint d'état-major. Dans la cavalerie.—Colonels: Les lieutenants-colonels Cauvin, M.-J.-A.-E.-H., et Joosten6, E.-F., adjoint d'etat-major. Lieutenants-colonels: Les majors de Schietere de Lophem, -F.-J.-L.-M.-G. ; Boventer, G.-R.-II.-M.-J. ; Lemercier, A., adjoint d'état-major; baron Buffin, V.-D.-A.-L., adjoint d'état-major; chevalier de Melotte, C.-L.-E.-V.-H., adjoint d'état-major; De Longueville, V.-J.-G.. adjoint a utat-major, et Gracia, F. Maiors: . Les capitaines commandants do Savoye. R.-G.-F.-M.-J.; Becquevort, E.-E.-V.-.1. ; Morisseaux, Tj.-J.-P. ; Yperman, E.-I.-M.-A., adjoint d'état-major ; do Kerchove d'Ousselghem, A.-P.-M.-G. : baron de Morean, A.-P.-E.-I.-M.-G. ; vicomte Jolly, H.-T.-M.-J.-G., et Van Langhendonck, C.-O. (A suivre.) ECHOS. Belgian Mission of Art. Une brillante exposition d'oeuvres d'art réla-tive à la guerre s'est ouverte hier lundi dans les locaux historiques du Guildhall, sous le titre de " Exhibition of Naval and Military Works by the Artists of Great Britain and her Allies, France, Russia, and Belgium," sous la présidence du Lord Maire de Londres. Grâce à la " Belgian Mission of Art," nos excellents artists restés en Belgique pourront exposer à ce salon. Mr. A. G. Temple, le distingué directeur de la Guildhall Art Gallery, a choisi les œuvres suivantes;—"-Le Moulin de Knocke," par Fermin Baes ; " Train d'artillerie de campagne," par Geo. Bernier; "Chenal de Nieuport," par Jean Gouweloos; " Rives de l'Escaut," par Maurice Hagemans; "Le Port, de Nieuport," par G. Lemmers; "Vieux. Anvers " et " Vieux Malines," par Amedée Ly- ■ nen; "Le Canal à Bruxelles," par Jul. Merc -kaert; "Ruelle, St. Rembaut à Malines," par \ Jul. Merckaert; "Village du Brabant," par • Joseph Taelemans; "Impassé à Malines," par Louis Titz; "Vielle cité à Forest," par Cari . Werleman. Chacune de ces peintures évoque un coin de * la patrie envahie et meurtrie, et donne une 'i idée des diverses écoles belges. No's talen-., > tueux compatriotes pourront exposer a Guild- » hall, grâce au deux directeurs de la Belgian Mission of Art, qui ont réussi à transporter leur toiles à travers les postes allemands, au prix de mille difficultés. Ces œuvres sont ven- \ dues au profit de leurs auteurs d'une part et le bénéfice supplémentaire versé au fonds spécial de la Belgian Mission of Art, poui aider les peintres restés en Belgique. MM. A. ^ M. Plessy et R. Bamman en sont les directeurs fondateurs, et depuis septembre dernier se sont, consacrés à cette œuvre difficile autant que méritaire, sans subsides, ni soutiens. Un bazar de charité a Exeter. Vendredi a eu lieu à Exeter un grand bazaï du charité organisé par toutes les autorités du Devonshire, sous la présidence de l'evêque d'Exeter. Cette fête organisée au profit du: "Convalescent Home for Belgian Soldiers "■ était rehaussée par la présence de la princesse Clémentine de Belgique. La ville d'Exeter,. parvoisée à profusion, lui fit un accueil des-plus enthousiastes. Reçu à l'hôtel de ville, par le Maire, elle se rendit ensuite dans les jardins du l'evêché, où avait lieu la fête et où lui furent présentés un grand nombre de Belges réfugiés dans le comté. Cette fête eu k plus grand succès et rapporta à la caisse du "Convalescent Home for Belgian Soldiers" la somme de £1100. ANNONCES. 9 pence la ligne.—Joindre le montant aux ordres, s.y.p. GUSTAVE Van de Casteele, 5e. ligne, forteresse, interné au camp d'Harderwyk baraque 15—HoIland« serait heureux de recevoir une paire de bottines pointure 40 ou 39i et quelques douceurs. ULIETTE Guillaume est recherchée par Octavie, rue d'Argile, d'Anvers, pour communication importante. Habite actuellement, 3e. Helmerstraat, 47a, Amsterdam, Hollande. ; NOUS mettons vivement nos compatriotes en? garde contre certaines agences de placement d'employés. qui ne visent qu'à leur escroquer de l'argent. No Terse^ d< cautionnement ou de garantie qu'arec les références les plut sérieuses 1

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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