La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 29 Août. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/599z030212/
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LA MÉTROPOLE ONE PENNY „nliT. CINQ CENTIMES ™u»DE: VIJF CENT ONTINENT : DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT^ A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holborn 212. ABONHEBOBST 1 mois 3 ih. ; 3 mois, 9 ah. 24mb ANNEE MERCREDI 29 AOUT 1917 No. 241 LA GRANDE GUERRE SUR LE FRONT ITALIEN Lu DELA DE LA COTE 304 LE CONGRES DE MOSCOU | Les troupes italiennes qui depuis la [apture du Monte Santo sont pratiquement maîtresses du plateau de Bainsizza, Ltinuent à faire des progrès dans la [laine où les Autrichiens, sachant ce qui [es attend, opposent une résistance acharnée. Pour la première fois depuis le début des opérations sur le front italien, il a été possible de livrer une bataille en rase campagne et de sortir de g méthode stéréotypée de la guerre de positions ; nos alliés viennent de prouver que dans ce genre de guerre ils n'ont pas de leçons à recevoir et que leur courage dans l'assaut en terrain plat vaut leur audace dans la guerre des montagnes. Après s'être rendues maîtresses du îentre de la résistance autrichienne, ians le secteur nord des lignes ennemies, les troupes italiennes libérées en-Sn de l'obstacle des fils barbelés, enve-oppèrent le système défensif ennemi fa-îilitant ainsi l'attaque frontale qui surmonta graduellement la résistance au-irichienne.Sur la rive droite de la Meus£,par une :ontre-attaque violente, ' les Allemands essayèrent de rejeter les Français des invirons de Beaumont, mais grâce au tir l'artillerie toutes les positions furem maintenues. Nos alliés continuent à border le ruis-ieau de Forges, en enlevant des ouvrages fortifiés qui protégeaient Béthin-:ourt. L'ennemi semble vouloir étendre a bataille vers l'ouest. Il a tenté des »ups de main au nord-est d'Avocourt, :'est-à-dire en partant du bois de Malan-»urt, et d'autres, beaucoup plus loin, fers Vauquois. Ceci semblerait indiquer [u'il envisage la possibilité d'une avance le l'offensive sur ses fortes positions lassant par Montfaucon, les sommets raisins de Cuisy et la longue crête qui, le là, court vers l'est jusqu'à la vallée ie la Meuse, où elle se termine par le »is de Forges. De cette ligne, Montfaucon est le >oint qui attire le plus l'attention, parce lue c'est un piton qui domine tous les invirons. Mais à lui seul, Montfaucon ne ierait rien; il fait partie d'un ensemble, ;t cet ensemble est tactiquement de grande valeur défensive. Entre Avocourt et Vauquois, le ter-ain qui précède Montfaucon et le couvre :st fort diffioile, entièrement boisé, lussi dur à enlever que l'Argonne. Mais «lui que nos alliés possèdent en face, de 'auquois à Esnes, en passant par la fo-et de Hesse, présente des difficultés nacelles encore plus grandes. De part et 'autre, des opérations offensives s'an-îoncent donc comme fort difficiles, exigeant de longues préparations d'artille-'e progressant en profondeur et, par onséquent, beaucoup de temps. Cela démontre une fois de plus com-nent l'autorité supérieure en a menti 'ux troupes qui tenaient la cote 304 en a'sant ressortir que la capture de cette tosition par les Français serait le commencement de la ruine pour l'Allema-?nei cela prouve aussi combien l'aban-°n de la cote a été " volontaire ". Au Congrès de Moscou la journée de undi a été consacrée à des conférences :ntre les différents partis et groupes paniques représentés à l'assemblée natio-a'6- Les discussions portèrent surtout »ur la question des déclarations de M. ■ erensky, la réponse qui devait y êtie a'te et l'attitude qui devait en résulter. -es maximalistes furent d'avis que la on , rence ne représenterait pas 'a vo-0 de la nation et qu'elle avait un •aractère anti-révolutionnaire. Ils décident de demander à l'assemblée la dic-a Ure du prolétariat en remettant tout le ^ j^vo'r entre les mains des comités s délégués ouvriers et soldats; au cas je 3 majorité n'adopterait pas ce peint Vue j's quitteraient tous la salle- Les (H !natlonalistes demandèrent qu'une |°n déposée admettant l'abolition aux3 :>e'ne ^e mort et la renonciation fin!and^Sa'^es con*re l'Ukraine et ia Les socialistes " populaires " au contraire reconnurent la nécessité de la peine de mort. Les représentants des quatre Doumas décidèrent de ne pas élever de questions de réforme sociale afin d'éviter des discordes. Le général Korniloff est arrivé à Moscou et fut reçu par le maire et les autorités militaires. Le général déclara qu'il était satisfait de pouvoir déclarer à l'armée qu'à Moscou la consigne n'était pas l'internationalisme mais le bien-être du pays et une fin victorieuse de la guerre. Le Congrès de Moscou se compose de 2.500 délégués, comprenant 483 membres des quatre Doumas, 100 représentants des paysans, 229 représentants des Comité des D.O.S. de toute la Russie, 147 délégués des municipalités, 118 représentants de l'Union des Zemstvos et des villes, 150 représentants des organisations industrielles et bancaires, 313 délégués des organisations coopératives et 176 représentants des Unions professionnelles.Au cours de la séance de vendredi M. Nekrassoff, ministre des Finances, déclara que les principales difficultés de l'Etat provenaient des demandes exagérées des ouvriers, ainsi que du faible revenu des accises et des taxes. o—o Le Pape et paix allemande L'initiative de la note La Westminster Catholic Fédération a reçu de Rome la déclaration autorisée suivante : Il est impossible de comprendre comment personne peut dire que la note papale ait été instiguée par l'Allemagne ou l'Autriche, car le Pape, dans la note elle-même, déclare explicitement qu'il n'a pas de buts politiques spéciaux et qu'il ne tient compte des sugestions ou des intérêts d'aucun des belligérants. En conséquence tous ceux qui insinuent des influences austro-allemandes insinuent que le Pape déclare ce qui n'est pas vrai. La proposition de paix du Pape fut faite à sa seule initiative, le Pape considérant que les déclarations officielles des hommes d'Etat des deux côtés montrent que leurs points de vue divergents s'étaient maintenant suffisamment rapprochés pour rendre possible la considération d'un arrangement de paix. Ses propres informations privées confirmaient cette opinion ; c'est pourquoi il considéra que le moment oppoitun était venu pour suggérer certaines bases sur lesquelles une consultation pût être engagée, le soin étant laissé aux gouvernements des belligérants respectifs de les rendre définis et complets.Il est en outre sûrement absurde d'imaginer une inspiration austro-allemande pour une note qui propose explicitement la discussion sur les droits de propriété de ierri-toires que l'Autriche et l'Allemagne ont toujours prétendu être et prétendent encore être partie intégrante de leurs empires. La médaille de la Reine Nous apprenons avec plaisir que l'on prépare au Havre le " mouvement " — et il sera considérable ! — des nouvelles et premières nominations dans l'ordre de la médaille de la reine Elisabeth. Il nous revient que Lady Lugard, en faveur de laquelle • les journaux belges d'Angleterre ont réclamé cette distinction, aurait déjà reçu officiellement le bijou de l'ordre nouveau, ce qui nous confirme que la publication de la liste des élues est imminente. o—o — La menace du Kaiser aux Etats-Unis Washington, 27 août. — Le département d'Etat anonoe que les Etats-Unis possèdent des preuves que l'Allemagne avait l'intention de faire la guerre aux Etats-Unis après avoir battu la France et l'Angleterre. — Exchange. La Conférence de Stockholm La leçon du pays Les socialistes du pays occupé viennent de prendre une décision qui confirme une fois de plus ce que nous savons de l'état d'esprit chez nous, état d'esprit bien supérieur, il faut le reconnaître,"à celui de l'arrière, où le mensonge, la duplicité, l'intérêt, la restriction mentale continuent à se faire si aisément les complices de l'Allemagne.Voici ce que publie le Press Bureau : " Les socialistes, en Belgique, se sont prononcés contre l'envoi de délégués à la Conférence de Stockholm, même si les délégués anglais, français et italiens y vont. " Cette décision a été prise comme une protestation contre le traitement cruel auquel la nation belge a été soumise et afin qu'aucun pas ne soit fait par les délégués à la Conférence qui puisse déprimer le courage de leurs vaillants compatriotes qui luttent dans les tranchées. " Depuis quelque temps, les Allemands, en Belgique occupée, ont sollicité les socialistes belges de prendre part â la Conférence de Stockholm. (Donc celle-ci est bien une manœuvre allemande.—N. d. 1. R.) M. Bertrand, leader du parti socialiste, évita la réponse en arguant que des délégués ne pouvaient être envoyés à la Conférence sans un mandat du parti et qu'aucun mandat ne pouvait être donné, puisque les autorités allemandes ne permettaient pas de tenir de réunion où des orateurs seraient libres d'exprimer leurs vues. Après une délai considérable, les Allemands consentirent â ce qu'une réunion fut tenue, à laquelle les orateurs auraient complète liberté et en conséquence un meeting fut tenu il y a quelques jours. Il fut décidé alors par une assemblée d'entre 400 à 500 délégués contre DEUJ^ abstentions qu'il n'y aurait pas de délégués à la Conférence pour les raisons données ci-dessus." Pour avis à Camille Huysmans et consorts. * * * Il n'est pas inutile de faire remarquer que la décision du Parti ouvrier belge ferme définitivement la bouche aux socialistes pacifistes et germanophiles et aux feuilles allemandes qui, avec M. Camille Huysmans, ont cru devoir mettre en doute la portée des " résolutions destinées à inspirer " les deux délégués du P.O.B. à la Conférence socialiste des Alliés ", résolutions approuvées à l'unanimité par les militants qui ont pu etre consultés, arrêtées au lendemain du 12 décembre (1916) avec le désir de les voir publiées sans retard (.Métropole du 11 janvier 1917.) Une polémique assez vive s'était même élevée à ce sujet entre M. Camille Huysmans, dans son Socialiste belge, et M. Emile Vandervelde qui, à la réunion de la section française de l'Internationale, en janvier dernier, protesta avec vigueur contre les allégations tendancieuses du " secrétaire " de l'Internationale sorti de Belgique par la grâce des Boches et qui, d'après le Vorwœrts du 11 juin, n'aurait pas hésité à faire l'éloge de M. von Bissing au cours d'une réunion de " Genossen " tenue à Stockholm. Pour entrer à Stockholm La Suède était un pays oii l'on était très à son aise pour voyager. La voilà qui se méfie, à présent. Elle demande des passeports à ceux qui entrent chez elle; et le décret qui prescrit cette mesure sera applicable, à partir du 1er septembre prochain, durant toute l'année 1918. Il est piquant de remarquer que c'est depuis que leur pays est devenu le rendez-vous des hommes qui veulent organiser le bonheur des nations, que les Suédois ne se sentent plus en sûreté chez eux ! 0—o On ne passe plus par l'Allemagne Les journaux disent que le gouvernement a prescrit aux autorités consulaires de refuser les passeports aux émigrés rentrant en Russie par l'Allemagne. o—o Bernstorff ambassadeur à Constantinople On mande d'Amsterdam la nomination du comte Bernstorff comme ambassadeur d'Allemagne à Constantinople. La réforme de la justice militaire CHAMBRE1 DES REPRESENTANTS. Feuilleton No. 36. 23 août 1917. Question posée au gouvernement et réponse de M. le Ministre. No. de la question, 74. — 9 août. — Question ù M. le ministre de la Justice. Sous forme de six vœux, les parlementaires belges résidant en France ont indiqué des modifications qu'ils désirent voir introduire daus l'organisation de la justice militaire. M. le ministre de la Justice est-il d'avis de donner ' suite à ces propositions . de réformes ? Et n'estime-t-il pas devoir introduire dans le Code de procédure militaire, une mesure analogue à celle qui, avec succès, a été introduite dans le Code de procédure pénale ordinaire, en décrétant que dorénavant la Cour militaire devra être una-„nime lorsqu'elle réforme une décision de conseil de guerre qui a acquitté un prévenu ou lorsqu'elle augmente la peine infligée ? _ , 19 août 1917. — Réponse de M. le ministre.Plusieurs des vœux exprimés par le groupe parlementaire dont il s'agit ont .-été réalisés dans la mesure du possible. D'autres sont à l'étude ou ne paraissent pas réalisables pour le moment. Le recours à î'arrêté-loi ne se justifie que par une nécessité et une urgence bien établies : il n'y a ni nécessité, ni urgence, à introduire dans la procédure pénale militaire-la règle consacrée par l'article 2 de la loi du 4 septembre 1891. * * * Les six vœux émis par les sénateurs et députés belges en France et visés dans la question étaient les suivants : k 1°) Généralisation de l'appel; suppression de la formalité du dépôt d'un mémoire ; 20) Institution d'une juridiction chargée la de procéder à Irevision des erreurs judiciaires qui pourraient avoir été commises par les conseils de guerre, depuis le début de la guerre ; 3°) Constitution près de tous les conseils de guerre d'un groupe ou barreau d'avocats, recrutés autant que possible parmi les avocats affectés aux services militaires, parmi lesquels' les prévenus pourront choisir un défenseur ; 4°) Institution de Comités de patronage chargés de visiter régulièrement les prisons ou formations dans lesquelles les soldats condamnés sont internés ; 5°) Suppression absolue de toutes ingérences quelconques,conseils ou ordres,en matière de justice militaire ; celle-ci doit pouvoir s'exercer en toute liberté ; 6°) Organisation auprès de chaque conseil de guerre, tant au front qu'à l'arrière, de Chambres flamandes, de façon à assurer à tous les prévenus la certitude d'être jugés dans leur langue. o—o Le "Times" et les déportations Dans son numéro du 16 août 1917, le Times annonce que l'Histoire et Encyclopédie de la Guerre, qu'il édite, va compléter son douzième volume avec un chapitre consacré aux déportations de Belges. Le journal écrit à ce propos, dans un éditorial : Pour trouver un parallèle de l'asservissement en grand et de la déportation du peuple belge, l'on doit remonter à l'histoire de l'Assyrie, huit siècles avant le Christ. Les horreurs du traitement infligé à la Belgique martyre, durant les douze derniers mois, sont encore trop peu comprises par les nations alliées et neutres. Nous sommes convaincus que si les terribles épisodes maintenant dévoilés étaient plus connus, l'on parlerait moins légèrement et moins facilement de négocier la paix sur les bases proposées par l'Allemagne. On parle de restitution et de réparation, mais lorsque nous lisons cette désolante chronique de brutalité, de torture, de lent assassinat, de la destruction impitoyable des maisons, de la séparation des familles, nous sentons instinctivement qu'il n'y aura jamais de réparation adéquate-des crimes commis par la nation allemande et ses chefs. L'Histoire et Encyclopédie de la Guerre publie le gros du testament du général von Bissing, gouverneur général de Belgique de novembre 1914 à avril 1917, qui " explique franchement pourquoi l'Allemagne doit utiliser le territoire, les ressources et la population de la Belgique en vue de se préparer pour la prochaine guerre, dont le but sera l'écrasement de la France et de l'Angleterre ". La presse suspecte L'affaire du " Bonnet rouge " Nous avons dit et nous répétons que les Allemands ont réuni des fonds pour corrompre la presse et nous savons que des gens in-- téressés à des entreprises allemandes ont des visées sur la grande presse belge. Dans ces conditions, il est intéressant pour nous de suivre l'affaire du Bonnet Rouge, dont nous avons déjà entretenu nos lecteurs. A la fin de mai dernier, Duval, directeur du journal pacifiste Le Bonnet rouge fut, comme on sait, arrêté à la frontière suisse porteur d'un chèque de 150.000 francs, qu'on supposait émaner de source allemande. Almereyda, rédacteur en chef du journal, fut, à la suite des attaques de Clemenceau au Sénat, arrêté et mis en prison où, suivant trois médecins, il se suicida. Dès lors, Duval fut seul mis en cause. On sait aujourd'hui que sous couvert d'aller régler ses intérêts dans la liquidation d'une affaire, Duval rencontra plusieurs fois, en Suisse, un Allemand. Après plusieurs jours, la censure a permis aux journaux de parler de l'arrestation de Duval. Voici ce qui a été communiqué aux journaux : " L'instruction ouverte contre Duval et tous autres, par ordre du ministre de la Justice, pour commerce avec l'ennemi, a été close. Le magistrat instructeur déclare qu'il n'y a pas commerce avec l'ennemi ; mais, à la suite d'une vaste enquête, intelligence avec l'ennemi. " Dans l'état de guerre, la juridiction civile étant incompétente en matière d'intelligence avec l'ennemi, le juge s'est dessaisi et le dossier a été renvoyé pour instruire sur ce crime à la juridiction militaire. "(Duval était l'objet d'une surveillance particulière en raison de ses voyages en Suisse." Fin mai dernier, il fut trouvé, à la frontière, porteur d'un chèque qui fut saisi et envoyé au 2e bureau de l'état-major général. " Le président du Conseil, ayant appris dans les derniers jours de juin que ce chèque avait été restitué à Duval, après avoir été d'ailleurs photographié, sans que ni le ministre de la Guerre, ni le ministre de l'Intérieur eussent eu connaissance de la restitution, demanda que l'affaire fût remise, sans plus de délai, au garde des sceux ; ce qui fut fait immédiatement. " Le chef militaire, qui était alors à la tete du service dont dépend le 20 bureau de l'état-major général, et qui avait négligé de rendre compte au ministre de la Guerre, a été l'objet d'un blâme. " Le directeur de la Sûreté générale, alors directeur du cabinet du ministre de l'Intérieur, avait pris sur lui d'émettre un avis favorable à la restitution du chèque, sans avoir consulté le ministre et sans le mettre au courant de l'incident, a offert sa démission qui a été acceptée." Aujourd'hui, c'est l'autorité militaire qui instruit l'affaire. 0—0 Le roi d'Italie et M. Théodor Un hommage émouvant Désireux de témoigner à la Belgique la vive sympathie que le peuple italien lui a vouée, le roi Victor-Emmanuel III, usant de sa propre initiative, vient de conférer à M. Théodor, bâtonnier de l'ordre des avocats de Bruxelles, le titre de commandeur de l'ordre des S.S. Maurice et ' Lazare. On se souvient que M. Théodor, membre de la Chambre des représentants de Belgique, a été déporté en Allemagne, où il a passé de longs mois dans un camp de prisonniers civils, pour avoir contesté publiquement, en plein Palais de Justice, la légalité d'un arrêt allemand. La censure politique en Allemagne Les députés progressistes Dove et Liesching ont déposé la " petite question " suivante au bureau du Reichs-tag : Le chancelier de l'empire sait-il que par une mesure du 24 juillet, le suppléant du général commandant le 18e corps d'armée à Francfort-sur-le-Main a ordonné à la Gazette de Francfort de soumettre à la censure, avant leur impression, toutes les communications téléphoniques transmises à ce journal par son bureau de Berlin et destinées à la publication ? Le chancelier sait-il en outre que la plainte portée déjà le 25-26 juillet contre cette mesure n'a pas encore été liquidée à cette heure ? .Que compte faire le chancelier de l'empire, afin d'empêcher les empiétements continuels des^utorités militaires dans le domaine de la politique générale, soustraite à la censure suivant les promesses faites ? ©—o — L'arrangement entre la Grande-Bretagne et l'Allemagne au sujet de l'échange de prisonniers est retardé, le gouvernement | allemand s'opposant à ce que l'embarquement se fasse à Hull.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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