La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 24 Mai. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/bg2h708z3c/
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The Newspaper for Belgians LA MÉTROPOLE OIME PENNY CIMQ CEITTIHU ftïDB! V1JF CEHT pnw1 DIX ciHTiMtt PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux ; 43, Chaneery Lane, W.C.2 — TelepKoe* : Helboro 312. [ 3 mois 9 sh.' Abonnements : -j 6 mois 17 sh. 1 1 an 32 sh. 25** ANNEE VENDREDI 24 MAI 1918 No. 144 LA GRANDE GUERRE Des super-gothas ? A GUERRE DANS LES AIRS Nouveau bombardement de Mannheim j Jeudi midi. Le front reste calme, mais les opérations iennes prennent une ampleur de plus en is grande. . Pendant ces dernières quarante-huit heures, dation britannique de bombardement a ef-tué rien moins que quatre raids en terri-re allemand. Mardi soir elle a lancé deux mes de bombes sur la fabrique de chlore de mnheim, probablement celle de la grande ne»de produits chimiques Badische Anilin-,rik, qui depuis la guerre s'est spécialisée ,s l'a détestable industrie des gaz asphy-nts. Trois grands incendies furent obser-La même nuit deux tonnes de bombes fuit jetées sur les gares de Thionville (au d de Metz), et de Karthaus (au sud_ de Sves) qui sont des centres de communica-i de toute première importance. Un des nbardiers est porté manquant. Jercredi matin, d'autres machines lancè-t douze grosses bombes sur les gares de tz, qui constituent également des nœuds tux dans la zone d'arrière. Jous accordons cependant une plus grande wrtance au raid considérable accompli raer-di matin dans la région de Liège, qui est ticulièrement intéressant au point de vue transports allemands à l'heure actuelle. Le imuniqué anglais dit qu'il fut accompli par ,x formations d'aéroplanes qui quittèrent ■s bases à l'aube et allèrent lancer vingt-ix grosses bombes sur l'important " trian-de chemins de fer Ce triangle est con-ué par lè double croisement de la ligne ge-Verviers-Welkenraedt, de l'Etat Belge, es deux lignes de la Compagnie française Nord-Belge, celle de Bruxelles-Liége et e de Namur-Liége-Longdoz. 11 comprend îportant pont-rail de Val-Benoît, que le gé-belge ne réussit pas à détruire en août 4- Les résultats obtenus sont bons, paraît-Les bombes lancées par la première forma-1 provoquèrent trois " très grands " incen-s, qui brûlaient toujours fortement lors-une heure plus tard la seconde formation rola Liège. S'il est vrai, comme le dit cho Belge, que des trains bondés transpor-t tout un corps d'armée de troupes portant liforme bleu autrichien ont passé par la ion de Jette et que les renforts extorqués le Kaiser à l'empereur Charles sont donc train d'arriver en Belgique, le bombardent du triangle de rail Liège acquiert une wrtance spéciale et dont on ne tardera sans ite pas à apercevoir les résultats, -es Anglais ont aussi poursuivi avec vi-sur le bombardement aérien des zones si-es immédiatement derrière le front. Mar-en plein jour, ils ont lancé 1.200 bombes sur itre des grands aérodromes situés près de nd et de Tournai et d'autres objectifs; is la nuit de mardi à mercredi, douze tonde bombes ont été déversées sur les aéro-unes d'où les gothas nocturnes prennent r vol et sur des cantonnements à Bray et paume. -'aviation britannique de combat a descen-mardi seize aéros allemands, en a forcé ix autres à la descente et a détruit deux bal-® captifs ennemis. En outre, l'artillerie pendit deux machines dans les lignes an-ises.-e raid aérien tenté mardi soir contre Pa-fut un demi-échec. Aucun des gothas qui dirigeaient vers la capitale ne purent en at-we le centre de la cité, grâce à un violent 'rage d'artillerie et à l'activité des escadril-de défense. Par contre, des bombes tom-ent dans les faubourgs, où elles firent plu-Urs victimes et des dommages matériels. 1 des raiders fut descendu par l'artillerie nord de la ville, et prit feu. Les débris ''appareil contenaient les restes carboni-; <le trois hommes. L'alarme fut donnée à h' 4° et la " berloque " sonnée à une heure matin. '';i statistique complète Su grand raid sur '"dres du dimanche de Pentecôte accuse un a' de 223 victimes dont 44 morts et 17g bles-'■ H est à remarquer que plusieurs des vic-nes perdirent la vie à cause de. leur impru-nce et de leur trop grande curiosité ; elles rent tuées devant leur porte pas des éclats °°mbe, souvent fort petits, mais atteignant Poumon, le cœur ou la tête. Il est bon de Cornmander une fois de plus de rester stricte-Ent à l'abri pendant toute la durée d'un raid ■terne de se tenir autant que possible éloi-j des fenêtres. ^correspondant spécial de l'agence Reuter iront français annonce que les Allemands P oient un nouvel avion monstre de bombement, dont les ailes auraient 40 mètres er|vergure ! Il . porterait trois moteurs de rnevaux chacun, deux tonnes de bombes, ,nt une torpille de 900 (?) kilos et un équi page de neuf hommes, réduit à cinq ou six dans les raids à grande distance. Il paraît assez certain que quelques-uns de ces avions participèrent aux raids de dimanche et de mardi contre Londres et Paris ; à Londres, le bruit des moteurs allemands était beaucoup plus fort que d'habitude ce qui ne peut s'expliquer que de deux façons, ou que les raiders volaient beaucoup plus bas qu'ordinairement, chose peu probable, ou que leur puissance motrice était plus grande. Il est certain d'autre part que des gothas "ordinaires" participaient aux deux raids, puisqu'on a descendu plusieurs appareils ne transportant que trois hommes et qu'il est difficile de croire que trois moteurs de 300 chevaux puissent être soignés par un seul mécanicien. Les " super-gothas " ne doivent pas atterrir facilement de nuit, mais outre qu'ils peuvent probablement tenir l'air jusqu'à l'aube au retour de leurs excursions nocturnes, il n'y a pas là une difficulté absolument insurmontable. Pendant la nuit de mardi, les Anglais ont effectué plusieurs raids réussis sur le champ de bataille de la Lys et dans le district d'Ar-ras. Sur le front de la Lys, le secteur britannique au nord de Béthune a de nouveau été violemment bombardé par des obus à gaz. Le communiqué allemand parle de violents bombardements des zones d'arrière par les Anglais ! sur le front de la Lys et dans le secteur de La Bassée. Les communiqués français ne signalent que des raids nocturnes et des actions d'artillerie plutôt violentes, qui peuvent faire prévoir des développements. La statistique des pertes maritimes britanniques pour avril atteint 220.c)09--tonnes brutes et n'accuse qu'une faible diminution sur celles de mars (222.549 tonnes). Par contre, les pertes du tonnage allié et neutre ont passé brusquement de 176.924 à 34,393 tonnes, de sorte que le total descend de 399.473 à 305.102 tonnes, avec un mouvement maritime en très légère diminution. En avril 1917, le total était de 893,877 tonnes, de sorte que la situation générale peut être considérée comme bonne. Les Etats-Unis ont proposé à l'Allemagne de tenir une conférence à Berne au sujet de toutes les questions relatives au traitement des prisonniers. Aucune réponse n'a été reçu jusqu'à présent à Washington. o o Le ravitaillement de la Belgique Le sort de r'Eole" Le correspondant du Times à Amsterdam télégraphie que le steamer du Relief belge Eole (et non Cole) qui avait touché une mine dimanche près du Dog-ger-Bank est entré dans le Nieuwe Wa-terweg, assisté de deux remorqueurs, faisant route pour Rotterdam, où il entrera en cale sèche. o o Le roi Albert et l'université d'Oxford Au cours d'une réunion qui sera tenue mardi prochain par le conseil académique de l'Université d'Oxford, on proposera de conférer au roi Albert le grade honoris cause de "Doctor of Civil Law" (D.C.L.) de l'Université d'Oxford. o o Le sort de nos autos-canonniers Le Havre, 22 mai.— Trois cents des membres du corps des autos-canons, y compris plusieurs officiers, qui avaient été envoyés en Russie, sont arrivés à Sian Francisco, aux Etats-Unis, où un acoueil chaleureux leur a été réservé. Us reprendront bientôt leur place dans les rangs de l'armée belge. o o Le général Foch. sur le front belge Le général Foch s'est rendu mercredi au grand quartier général belge où, en présence du roi Albert, il remit au lieutenant-général Gililain la cravate de commandeur de la Légion d'honneur et conféra, en même temps, de nombreuses dé-: corations aux officiers et soldats qui se distinguèrent particulièrement au combat de Kippe, le 17 avril, où les troupes belges firent près de 800 prisonniers. La fête nationale belge La Ligue des Patriotes, avec le concours des sociétés et groupements belges de Londres, organise pour le 21 juillet prochain une imposante manifestation patriotique au cours de laquelle sera remise au lieutenant-général Léman une adresse splendidement exécutée. Divers ministres belges ont accepté de prendre lia parole au cours de cette séance qui aura lieu au Queen's Hall. o o Encore un ministre belge victime d'un accident d'automobile On mande du Havre que M. Van de Vyvere, ministre des Finances, a été victime d'un accident d'automobiles "en revenant en auto du front belge". La voiture s'est renversée et le ministre, blessé .aux jambes, a été transporté dans un hôpital de l'arrière. o o Les Allemands et le Congo belge Le traité anglo-belge du 3 février 1915 La presse allemande prétend que la Belgique aurait donné le Congo belge en gage à l'Angleterre et que, notamment, par le traité anglo-belge du 3 février 1915, elle aurait délivré à la France et à l'Angleterre les districts de l'Uganda : Le ministre belge des Colonies interviewé oppose à ces affirmations un démenti formel. Un district de l'Uganda n'exista jamais dans le Congo belge. Le traité anglo-belge du 3 février 1915 est simplement la convention formelle intervenue pour approuver le projet de traité élaboré le 14 mai 1910 à Bruxelles entre les délégations allemandes, anglaises et belges pour régler les questions litigieuses de frontière en Afrique. Ces négociations aboutirent à trois projets de convention qui devaient être soumis aux gouvernements respectifs. Le projet germano-belge fut transformé le 11 août 1910 en convention définitive. Le projet anglo-belge, dont la copie existe à Berlin, laissait la section "méridienne de la frontière entre l'Uganda et le Congo à une détermination ultérieure à faire sur place par des commissaires spéciaux. Le traité du 3 février est simplement la ratification du projet de iqio et du travail des commissaires. Il comprend l'article réglant la situation de l'ancienne enclave de Mahanga donné à bail au roi Léopold II, dont les Belges ont la pleine souveraineté et dont les limites précises ont été fixées. Le traité visé par la presse allemande ne contient rien d'autre. mNote. — M. Balfour a fait allusion au traité du 3 février 1915 dans une réponse aux Communes, le 13 mai dernier (voir la Métropole, du 16 mai 1918). o o Conférence interalliée d'aéronautique La Conférence interalliée d'aéronautique s'est réunie le 20 mai à Paris pour la quatrième fois, sous la présidence de M. J. L. Dumes-nil, sous-secrétaire d'Etat de l'Aéronautique militaire et maritime. Y ont pris part : Pour la France: M. J.-L. Dumesnil, sous-secrétaire d'Etat de l'Aéronautique militaire et maritime; lieutenant Cl. Dhé, directeur de l'Aéronautique militaire ; Fortan, ingénieur en chef de la Marine, directeur des Fabrications de l'Aéronautique maritime; Pour la Grande-Bretagne : Sir Arthur Duc-kam, directeur général des fabrications de l'aviation ; le commodore Peal, chef de la mission d'aviation britannique ; Pour les Etats-Unis d'Amérique : Le général Foulois, commandant d'aviation américaine ; le colonel Dunwoody, chef des Services techniques ; Pour l'Italie : M. Grassi, député, chef des Missions italiennes à l'étranger ; le lieutenant-colonel Costanzi. Au cours de cette réunion de la conférence interalliée, dont le rôle est de coordonner d'une façon étroite et permanente les programmes des fabrications et l'action des aviations alliées, d'importantes décisions ont été prises. Nous ne pouvons que regretter de ne pas y voir représentée la Belgique. O o L'Alsace à la France Les délégués de tous les comités, réfugiés alsaciens-lorrains en Suisse, réunis le 12 mai en congrès extraordinaire à Baden, près de Zurich, ont adopté à l'unanimité une résolution déclarant qu'il ne saurait y avoir d'autre solution à la question d'Alsace-Lorraine que celle de la réintégration pure et simple des provinces annexées à la France. Pourquoi nous sommes bombardes Les socialistes américains et la construction aerienne On sait que, lors de la déclaration de guerre des Etats-Unis, la presse américaine fit grand état die l'offensive aérienne que l'oncle Sam allait commencer aussitôt que possible contre l'Allemagne. Les Etats-Unis n'avaient pas d'armée digne de ce nom, c'est entendu, mais ils regorgeaient de sportmen accomplis, leurs ressources industrielles étaient immenses et leurs méthodes permettaient de les exploiter avec une vitesse inconnue en Europe. On prévoyait en juin 1917 que, dès le printemps de cette année, les Etats-Unis auraient pu lancer contre les villes et les ponts d'u Rhin une flotte énorme d'avions (on parlait de 100.000 appareils 1) qui aurait exercé en Allemagne un effet moral considérable et aurait mis fin aux raids de gothas sur Londres et Paris. Il faut bien avouer que ces espérances ne se sont pas réalisées et que, quelque importante que soit l'aide des Etats-Unis dans les domaines financier, alimentaire, économique, l'offensive aérienne n'est pas venue eit que, contrairement à ce qu'on prévoyait, les soldats américains, entrés en ligne près de Toul et renfor-( çant le front britannique, ont précédé les avions sur le champ de bataille. Comment cela se fait-il? Il y a là un mystère difficile à expliquer sans admettre l'intervention de facteurs imprévus. Or, voici que dans l'Observer (19 mai), M. Edward Price Bell, le distingué correspondant londonien du Chicago Daily News, lève prudemment un coin du voile et laisse apercevoir l'existence aux Etats-Unis, dans la production avia'.i-que, de facteurs... spéciaux. D'après ce journaliste bien informé, le retard constaté est dû à plusieurs causes, d'abord à la difficulté d'obtenir du lin à entoiler et à la nécessité de construire des aérodromes et des milliers d'aéroplanes d'entraînement pour les 100.000 hommes de l'armée aérienne. M. Bell ne s'étend cependant pas longuement sur ces aléas et ne parle pas de l'a question du moteur, probablement parce qu'elle est solutionnée depuis près d'un an. Mais il paraît accorder beaucoup plus d'importance à deux facteurs, celui du lubrifiant, et celui du b°is de construction.Quant au lubrifiant, les Alliés avaient monopolisé la production de l'huile de ricin employée pour huiler les moteurs d'aéros. On envoya donc un navire aux Indes pour y chercher une cargaison de graines de ricin afin d'introduire cette culture dans les Etats du Sud. Mais alors il se passa ceci. Les propagandistes allemands racontèrent aux planteurs que s'ils cultivaient le ricin, la terre serait gâtée à jamais ! "Nous n'avons jamais imaginé une seconde que le Boche pourrait duper le planteur du Sud", dit M. Bell... Néanmoins: "Pour être absolument sûrs (sic), nous inventâmes un succédané de l'huile de ricin pour la lubrification à grande vitesse. Pour réaliser ces choses, il fallut du temps, mais nous tes fîmes." Mais, un incident plus caractéristique encore se manifesta pour le bois, dont il fallait dix millions de pieds par mois. Il fallut d'abord construire 140 kilomètres de rail pour exploiter les forêts, situées dans le nord-ouest des Etats-Unis, où croissent les espèces nécessaires. Mais, encore une fois, ce ne fut pas la plus grosse affaire, du moins à en juger d'après l'importance relative que lui accorde M. Bell. La cause essentielle du retard paraît avoir été l'activité des socialistes révolutionnaires américains, proches parents des Bolchevistes, dits "In-dependent Workers of the World" (I. W. W.) — qu'il ne faut pas confondre avec les trade-unionistes de l'American Fédération of Labour. Les socialistes américains sont, on le sait, si germanophiles que plusieurs de leurs chefs durent les désavouer. Rien d'étonnant donc que les "I.W.W." se soient livrés à un sabotage intensif. Un de leurs procédés les plus ingénieux fut de loger de gros clous dans les arbres abattus pour démolir les lames des grandes scies circulaires, fort difficiles à remplacer dans ce pays éloigné ! On dut finir par prendre des mesures énergiques, faire occuper les forêts par une véritable armée de 10.000 hommes et créer une "Ligue de Loyauté", à laquelle adhérèrent, uniquement pour s'opposer à la propagande et au sabotage socialistes, 62.000 citoyens du grand Nord-Ouest ! Si les Américains, en mai 1918, abattent deux avions boches là où les Ani-glais en descendent trente, s'il n'est pas encore question d'une offensive aérienne américain© sur une grande échelle, si tes gothas peuvent toujours venir nous bombarder, on commence à apercevoir à quelles espèces de doctrines et de "citoyens" nous devons ce joli résultat! O O Grand succès belge en... Argentine "Quid" des Moulins de Corbeil et de M. Baumann? Le rappel fait par M. Aug. de Lant-sheere, commissaire du gouvernement belge en Argentine, de la législation belge en vigueur au regard des relations avec l'ennemi, a produit un effet salutaire au moins dans une société importante : tes Moulins et Elévateurs de grains du Rio de la Plata. Cette société, dont le siège est à Bruxelles, dont 1e capital-actions s'élève à la somme de 31 millions de francs et qui a comme administrateur-délégué en Argentine M. Casimir De Bruyn et comme directeur général M. Jean Buelinckx, avait, au nombre de ses fondés de pouvoir en Argentine, tes deux Boches ou Austro-Boches dont nous avons parlé à diverses reprises : Alfredo HIRSCH et Georges OSTER. Les pouvoirs avaient été conférés à ces messieurs par le Conseil d'administration de la' société à Bruxelles, le 24 janvier 1913, un àn avant la guerre. Ces personnages se prévalaient de ce que leurs pouvoirs n'avaient pas été résiliés. Ils sont désormais fixés par une lettre que la Société des Moulins et Elévateurs du Rio de la Plata vient de publier disant notamment : "Nous portons à votre connaissance que MM. Alfredo Hirsch et Jorge Oster, sujets allemands, ne sont plus représentants de cette société, les pouvoirs que 1e conseil d'administration leur avait conférés à Bruxeles (Belgique) te 24 janvier 1913, étant devenus oaducs." La lettre donne ensuite la liste des personnes autorisées à signer valablement pour la société. Il resterait à liquider un point obscur dans toute l'affaire, c'est la relation exacte qui existe entre les Moulins de Corbeil, directeur : Biaumann, violemment attaqué par M. Léon Daudet, et la Société des Moulins et Elévateurs du Rio de la Plata. Quoi qu'il en soit, ceci est un succès. Mais, il en est un autre qu'on attend, c'est l'expulsion pure, et simple de ces mêmes messieurs des bureaux de la firme BUNGE ET BORN. Ce n'est pas en les gardant à son service que cette firme se fera rayer de lia liste noire. Au surplus, cette radiation constituerait, paraît-il, une duperie, ladite firme ayant continué, si nous en croyons 1e Cri de Belgique, à trafiquer avec l'ennemi contre les intérêts alliés ! o o Le manque de pain en Austro-Allemagne Pour justifier la réduction de la ration qu'elle prescrit, l'Allemagne est forcée de dévoiler certains chiffres qui confirment les mécomptes éprouvés par les empires centraux dans leurs essais de ravitaillement par la Roumanie. Du 1er janvier 1916 au 4 août 1917, il a été exporté de Roumanie 905.205 tonnes de céréales, dont 358.860 pour l'Allemagne, 482,805 pour l'Autriche-Hongrie et le reste pour la Turquie et la Bulgarie. La récolte 1917-1918 a fourni 772.034 tonnes, dont 312.484 pour l'Allemagne et 367.880 pour l'Autriche-Hongrie. L'Allemagne reconnaît que les espérances qu'elle avait mises en Ukraine ne se sont pas réalisées. . f Enfin, suivant des nouvelles datant du 12 mai, rl a été exporté de Kief, à destination des' empires centraux, 30.229 tonnes de céréales sur les 400.000 promises.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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