La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 09 Juin. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 24 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/f18sb3xw6d/
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The Newspaper for Belgian» LA MÉTROPOLE IONE PENNY ,W«: CBRTiMIt |0LlAÏOr<î VIJF CEHT (OJTIISlï I DIS C*K7IE€6 PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Sureaux î 43, Cfcaneery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holbora 212. f 3 mois 9 sh. Abonnements : -[ 6 mois 17 sh ' 1 an 32 «h* 2 56,3 ANNEE DIMANCHE 9 ET LUNDI 10 JUIN 1918 Nos. 160-161 LA GRANDE GUERRE L'accord sino-japonais CINQ VILLAGES REPRIS Un comité de défense à Paris Samedi midi. ■Les Allemands n'ont déclenché aucun moulent d'ensemble sur le front Oise-Marne et les Alliés en ont profité vendredi pour consolider leurs lignes et pour améliorer leurs posions sur plusieurs points importants. Ces opérations ont été partout couronnées de succès, ifous avons repris rien moins que cinq villages à l'ennemi avec des gains de terrain, inté-fesants surtout en raison de leur valeur propre, et effectué des captures de prisonniers font l'effet cumulatif commence à compter. La collaboration britannique et américaine fut brillante dans les engagements qui ont amené tes résultats. Au nord de Montdidier et à l'ouest de Novon, les Français effectuèrent _ plusieurs loups de main et firent des prisonniers. Entre l'Oise et l'Aisne, dans une attaque de nuit, ils enlevèrent le village de Leport, situé à un kilomètre à l'ouest de Fontenoy. Au sud de l'Aisne, ils poussèrent leurs lignes au sud-ouest d'Ambleny, dans la direction de Per-jant.Entre l'Ourcq et la Marne, au centre du saillant, surtout dans le secteur où les Allemands se sont avancés le plus près de Paris, les Français, appuyés par des détachements américains (qui, d'après certaines^ dépêches, appartiennent à l'infanterie de marine, exécutèrent avec un succès complet toute une série d'opérations locales. Sur tout le front Chézy-Bouresches ils avancèrent leurs lignes vers l'est, capturant successivement les trois villages de Vinly (sur le ruisseau la Clignon), Veuilly-la-Poterie et Bouresches et poussant jusqu'aux approches orientales de Chézy. Au sud-ouest de Château-Thierry, les Allies reprirent possession, à la suite d'une brillante ittaque, de la cote 204 qui domine la ville du kinhomme Lafontaine. Entre la Marne et Reims, les Anglais reprirent l'offensive et recapturèrent le village de Bligny, à l'ouest de Ville-en-Tardenois. Toutes :es opérations donnèrent au moins 300 prison-fers. Au nord de l'Ourcq et dans le secteur 1 l'ouest de Reims le duel d'artillerie a été (iolent et pourrait faire prévoir une attaque :ontre la capitale champenoise ; si les Alle-nands s'y risquent, cette opération sera dure. Les Français ont tiré un grand parti des abris souterrains de la ville et érigé dans ses rues les barricades et des barbelés. La ville ne pourrait jamais être prise qu'après des combats de rues qui entraîneraient d'énormes pertes pour l'assaillant. En outre, celui-ci gagnerait peu de chose s'il ne pouvait se rendre maî-Ire des hauteurs à l'est et au sud de la posi-lion, qui sont très fortement défendues. Les dépêches des correspondants de guerre ionnent des détails très encourageants sur la raleur des contingents américains, qui font Jreuve de réelles qualités militaires. Dans l'avance sur la Clignon à Veuilly ils capturè-'ent la moitié des prisonniers faits au cours ie cette opération et se distinguèrent par leur aime et leur bravoure. Entre Longpont et la Clignon, deux divisions de la garde — la ire | la 2ine — étaient en ligne ; elles furent battues à plate couture par les Français, qui démontrèrent ainsi, une fois de plus, leur supé-riorité individuelle sur les meilleures troupes allemandes. Les opérations de ces derniers jours montrent que la résistance française est considérablement renforcée et que le secteur Oise-Marne est désormais à l'abri de toute attaque de Iront. Cependant, il serait vain de dissimuler que la situation générale sur le front occidental reste sérieuse. On sait aujourd'hui que, depuis le 27 mai, les Allemands ont engagé 41 Avisions sur le front Oise-Marne, mais que presque toutes ont été empruntées au groupe d'armées du Kronprinz allemand ; on sait aussi que jusqu'à présent aucune division appartenant au groupe d'armées du Kronprinz Rupprecht de Bavière, stationnées entre la Somme et l'Oise, n'a été utilisée au sud de 'Oise, dans tous les cas, aucune de ces divisons n'a été identifiée. Il s'ensuit que les Allemands entendent conserver au complet sur 'a Somme une masse de choc importante et, Probablement, qu'ils préparent une nouvelle offensive sur ce front. Il est évidemment impossible aux Alliés de Procéder à une contre-offensive avant qu'ils soient fixés sur la destination de cette masse '«troupes fraîches. Nous avons pleine confian-ce dans le génie de Foch et nous sommes convaincus que, quoi qu'il arrive, il saura faire 'ace à la- situation. Trois fois les Allemands °nt été arrêtés sans perte d'aucune position es-^itielle. On peut être certain qu'ils le seront encore. Néanmoins, les Alliés font bien de prendre l'avance les précautions indispensables. Selon le mot de M. Lloyd George il faut,dans la guerre, se préparer au pire et espérer le mieux. Dans cet ordre d'idées il faut saluer avec satisfaction la constitution par M. Clemenceau d'un Comité de défense du camp retranché de Paris qui contrôlera l'exécution des mesures relatives à l'organisation, l'armement et l'approvisionnement de la capitale. Jeudi, l'aviation britannique a détruit 14 aéroplanes ennemis (avec trois " saucisses ") et forcé à la descente 9 appareils (dont un par l'artillerie de défense); elle a lancé 39 tonnes de bombes sur des objectifs militaires derrière le front. Le même jour l'aviation française mit hors de Combat 3 avions, incendia quatre ballons captifs et lança 27 tonnes d'explosifs. Les canons belges ont descendu un avion. Pendant cette journée les Allemands ont donc perdu 37 appareils. Les Arabes ont de nouveau effectué des coups de main sur le chemin de fer turco-alle-mand du Hedjaz au nord de Maan, Le 25 mai, ils ont occupé deux gares, démoli les bâtiments, coupé le rail, sur plus de 15 kilomètres et capturé 125 prisonniers avec quatre mitrailleuses.Les notes échangées entre le Japon et la Chine au sujet de leur intervention défensive commune en Sibérie ont été publiées le 30 mai à Tokio. Le Japon déclare formellement que toutes troupes japonaises stationnées en territoire chinois pour exécuter les mesures défensives nécessaires seront retirées à la fin de la guerre. Il dément que l'expédition chinoise serait placée sous le commandement japonais, que le Japon pourrait construire des fortifications en territoire chinois, que le Japon pourrait prendre le contrôle de chemins de fer, chantiers-arsenaux chinois, ou des finances chinoises. Le gouvernement chinois a décidé d'expulser tous les sujets ennemis qui se trouvent sur son territoire ; ils seront probablement déportés en Australie dès que les difficultés du transport pourront être surmontées. Le Reichstag a discuté la question des raids aériens alliés sur les villes allemandes. Un député du Centre catholique a proposé que l'Allemagne attende une proposition de trêve a présenter par les Alliés, et qui ne serait acceptée qu'en échange de " compensations ", de telle sorte que " les intérêts allemands ne souffriraient aucun dommage " ! Ces bons Boches ont un rude culot ! D'après des déclarations de membres de l'équipage du navire-hôpital hollandais Ko-ningin Regentes, ce navire aurait été torpillé. Il est à remarquer que les membres anglais de la' commission des prisonniers de guerre se rendant à La Haye devaient prendre place à son bord, et qu'au dernier moment seulement ils s'embarquèrent sur le Sindoro. Lord Newton a déclaré au Telegraaf qu'il " refusait de croire que le Koningin Regentes ait été torpillé ". Lord Newton prouve par là qu'il ne connaît pas les Boches avec lesquels il va discuter.Le Cabinet impérial se réunira à Londres la semaine prochaine. o——o Le procès Cailîaux-Hervé ajourné Le procès Caillaux contre M. Gustave Hervé, directeur de la Victoire, qui avait été ajourné en mars dernier, a été de nouveau appelé lundi devant les assises de la Sarthe, au Mans, sur citation du procureur général qui avait pour but d'interrompre la prescription. Le procureur de la République a pris comme précédemment des conclusions tendant à l'ajournement, vu l'inculpation de M. Caillaux : Me Fournier Carville, pour M. Gustave Hervé, s'en est rapporté à la sagesse de la Cour qui a rendu un arrêt renvoyant l'affaire à la session de septembre. o o Les usines Jaegher détruites par les avions anglais A propos de l'attaque aérienne sur Zeebrug-ge, dans la nuit du 30 et 31 mai, le Telegraaf apprend par son correspondant à la frontière que l'attaque a été faite sur les établissements Jaegher, qui sont utilisés pour les réparations de canons et le triage des munitions. Les chantiers seraient partiellement détruits et un grand nombre de soldats auraient été tués. Des bombes ont également été jetées sur le dépôt de Dudzeele. Ces récentes attaques ont retardé les travaux de réparations des écluses de Zeebrugge, de telle sorte que celles-ci ne peuvent pas encore être employées. Au gouvernement Le départ de M. de Broqueville Mardi dernier, M. Cooreman, président du Conseil, a été prêter serment entre les mains du Roi, en présence de M. Carton de Wiart. Au retour, le soir, à leur passage à. Steenebroucke, ces messieurs ont été remettre à M. de Broqueville l'arrêté-royal l'appelant au poste de ; ministre d'Etat. Les arrêtés royaux nommant M. Cooreman ministre des Affaires économiques, contresigné par M. de Broqueville, acceptant la démission de M. de Broqueville, contresigné par M. Cooreman, adjoignant les services du ministère de la Reconstitution nationale (Office du ravitaillement et secrétariats du comité de guerre), signé Cooreman, ont paru samedi au Moniteur. M. de Broqueville a quitté Le Havre j samedi matin se rendant dans le Loiret, où il passera l'été avec-sa femme et sa fille. Un Conseil de ministres présidé par M- Cooreman s'est tenu mercredi après-midi à l'Hôtellerie. Le Conseil a été unanime à affirmer sa volonté de gouverner suivant la volonté des Belges du pays occupé, exclusivement. o o MM. Orlando et Sonnino et la Ligue italo-belge Il s'est constitué, en Italie, une ligue | italo-belge ayant pour but de resserrer les liens qui existent entœ les deux pays. Le Giornale d'Italia (29 mai 1918) publie le texte d'une lettre envoyée par M. Orlando, président du Conseil, au mar- j quis Vittorio de La Tour,t président de la i Ligue. On y lit, notamment : Je vous remercie de m'avoir annoncé la création, à Rome, de la Ligue italo-belge. Les buts que la Ligue se propose ne peuvent | que plaire au gouvernement; lequel sera heureux de voir devenir toujours plus intime et plus cordiaux les liens existant entre notre pays et l'héroïque nation belge. D'autre part, M. Sonnino, ministre des Affaires étrangères, a dit, dans sa lettre de réponse : J'ai le plaisir de répondre à la lettre dans laquelle vous m'annoncez la constitution définitive, à Rome, de la Ligue italo-belge, dont le noble but est de resserrer de plus en plus les liens d'amitié entre les deux peuples, d'augmenter leurs rapports cordiaux et de promouvoir la connaissance réciproque des deux pays. Je ne puis que louer l'opportune création de le Société susdite et il m'est agréable de lui assurer que, de la part de ce ministère, l'appui moral le plus étendu ne lui fera jamais défaut en vue de la réalisation des buts qu'elle s'est assignés. o o La Prusse contre la Pologne L'Association des Allemands des Marches orientales, réunie les 26 et 27 mai à Bromberg (Posnanie), a voté à l'unanimité des résolutions qui condamnent la réforme électorale ; pressent le gouvernement de prendre- dès le temps de guerre des mesures pour protéger les Allemands des Marches orientales ; demandent que la commission de colonisation et les banques foncières allemandes reprennent leur activité ; réclament enfin le maintien d'une politique scolaire efficace contre le polonisme. A un télégramme par lequel l'association, en rendant ses hommages à l'empereur d'Allemagne, le priait de défendre les Allemands des Marches orientales, l'empereur a répondu en affirmant sa volonté " de conserver à un pays allemand son caractère et son esprit allemands ". D'autres part, le bureau de l'association a adressé au chancelier d'Empire un télégramme où il le remercie des promesses qu'il a fai-! tes au point de vue de la sécurité des frontières qui devront être obtenues. Ce télégramme souligne les inévitables effets qu'aurait l'adoption du droit de vote égal en Prusse. " Appelés dans ce pays par des rois prussiens, nous prions le gouvernement de ne pas nous sacrifier à des tendances politiques dont le triomphe ferait des éléments polonais encouragés par la création du royaume de Pologne les véritables maîtres des Marches orientales."D'autres télégrammes de salutations ont été expédiés à Hindenburg et à Ludendorff. o o L'allemand interdit à New-York Le Board of Education de la ville de New-York a adopté, à l'unanimité, une résolution du comité des directeurs des écoles publiques d'abandonner, à partir de septembre prochain, les études d'allemand dans les écoles publiques de la ville. Les canons anti-aériens boches font des victimes en Belgique occupée Un aveu de la Kommandantur de Tournai La propagande antianglaise des Allemands en Belgique envahie s'intensifie. Elle se fait, notamment, par la complaisante publication des listes des civils et blessés au cours des raids d'aviateurs de l'Entente- Le succès ne couronne pas ces efforts. Le Belge comprend que si les Allemands n'avaient pas envahi la Belgique, il n'y aurait pas d'expéditions aériennes sur ce pays. Il sait aussi que, des victimes, beaucoup sont frappées par des projectiles des canons allemands eux-mêmes-La famille Bricoux, entre autres, avenue George-Henri, à Bruxelles, n'a-t-elle pas été anéantie, le 26 septembre 1916, par un obus allemand1 dont les éclats se trouvent au ministère belge de la Justice au Havre ? Au reste, les Allemands eux-mêmes l'ont avoué indirectement, ainsi qu'on le verra par ce qui suit, extrait d'une correspondance de Tournai : Les tirs aériens des Allemands ont fait souvent des victimes parmi la .population civile de Courtrai. Ainsi, le 5 novembre 1914, un aéro passa, vers 2 heures, au-dessus de la ville. Les Allemands tirèrent avec des shrap-nells ; un de ceux-ci éclata à hauteur des maisons de la rue de Tournai, tua et blessa une bonne cinquantaine de civils, entre autres la famille Aug. Orban de Xivry dont le fils dut subir, quelques jours plus tard, l'amputation d'une jambe. Peu après, un accident analogue tua plusieurs civils le long du parc Saint-Georges, entre autres M. Algoet, le peintre-décorateur du M arché-aux-Poissons. Les Allemands prétendirent que c'étaient des bombes lancées par des avions alliés ; on leur prouva le contraire et, grâce aux instances de M. le bourgmestre, la " Kommandantur " promit que, dorénavant les avions passant au-dessus de la ville ne seraient plus attaqués au moyen de shrapnells." O « ■ — Le traité secret entre l'Allemagne et la Finlande Orf apprend de Stockholm qu'une convention secrète existe entre l'Allemagne et la Finlande qui a été cachée même à la Diète finlandaise. Par cet accord, le gouvernement finlandais s'engage à faire voter par la Diète l'établissement d'une monarchie sous la dynastie allemande et à mettre les forces militaires de Finlande sous un commandement allemand.Il s'engage à ne céder à aucun prix les îles Aland à la Suède et à permettre à l'Allemagne de se servir de ces îles ou d'une partie de la côte leur faisant face, comme d'une base navale. Le traité permettra aussi à l'Allemagne de se servir d'un débouché que la Finlande pourra obtenir sur l'océan Arctique, pour en faire un port de commerce. Enfin il promet de prendre des mesures pour combattre " l'anarchie ". Tant que ces conditions ne seront pas remplies,' l'Allemagne aura le droit de maintenir des forces militaires en Finlande. La dépêche ajoute que la presse suédoise doute de l'authenticité de cette déclaration, mais elle estime que le public doit être fixé surtout en ce qui concerne les îles Aland, et elle invite le gouvernement allemand à contredire ce rapport s'il est inexact. o o La Prusse en danger La " Ligue des Prussiens ", proche parent de la Vaterland's Partei de von Tirpitz, adresse à ses membres un appel qui débute ainsi : " Prussiens ! La Patrie, la Prusse de Frédéric-le-Grand, l'empire allemand de l'empereur Guillaume et de Bismarck est en danger."Ce danger c'est la démocratie. " Sous le prétexte de nous libérer d'un joug dont nous n'avons jamais souffert, dit ce manifeste, on voudrait nous mettre au cou la chaîne d'esclavage de la démocratie internationale et nous soumettre à la domination du capitalisme mondial que représentent les démocraties modèles des Etats-Unis et de l'Angleterre. Ce serait anéantir la Prusse, diminuer la monarchie tout en troublant la liberté civile et la justice sociale. L'établissement d'une république serait la fin du développement du pays, et la Prusse sera détruite si les Prussiens ne s'unissent pas pour résister à la menace... Nous ne combattons pas pour des intérêts d'aucune sorte, mais pour notre Prusse que Dieu nous a permis d'hériter de nos ancêtres." Admiration helvétique pour la Belgique et son grand chef Sur le point de quitter la Suisse, les internés belges ont invité chez eux, à une fête de famille, les recteurs et professeurs des diverses facultés de Genève, qui les reçurent avec tant de cordialité. Le directeur du Journal de Genève s'est excusé, par télégramme, de ne pouvoir participer à cette réunion fraternelle. Voici le texte de cette dépêche : Empêché par obligation professionnelle de me rendre à votre aimable invitation, je vous prie de trouver ici l'assurance renouvelée de ma fidèle sympathie et de mon admiration profonde pour la Belgique et son grand chef. Je n'oublie pas que je les vis en temps de paix, c'est-à-dire dans une prospérité merveilleuse qui ne tardera pas à renaître, et que je les vis en pleine guerre, c'est-à-dire en pleine gloire. CHAPINSAT, Député, directeur du Journal de Genève. o a Le pacte austro-allemand Selon une dépêche d'Amsterdam au Times, les grandes lignes de la nouvelle alliance conclue entre l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie avaient déjà été établies dans le courant de l'été de 1916, sous le règne de l'empereur François-Joseph.Pendant le séjour de l'empereur Charles au grand quartier général allemand, une triple convention relative aux relations économiques, politiques et militaires des deux empires a été esquissée et signée par les deux empereurs, les négociations relatives aux questions de détail devant avoir lieu pendant le mois de juin. Voici les traits généraux de cette convention : 1. Unité complété des armées, manifestée par l'établissement d'un commandement en-chef mixte auquel participeront les délégués des deux ministères de la Guerre. (Un des éléments les plus importants de cet arrangement semble être la faculté d'échanger des régiments, de manière à faire tenir les districts slaves d'Autriche par des troupes allemandes, et envoyer des troupes autrichiennes en Allemagne. Les relations existant entre l'armée allemande et l'armée autrichienne ressembleraient beaucoup à celles qui existent actuellement entre la Bavière et la Prusse) ; 2. Unité de la conduite des affaires internationales, manifestée par un conseil mixte dont la présidence appartiendra à la Bavière; 3. L'accord économique prévoit un bloc économique des deux empires contre les pays étrangers, avec un tarif protecteur pour les relations avec les autres Etats. L'empereur Charles, en quittant le quartier général, s'engagea à obtenir l'adhésion de l'a Bulgarie et de la Turquie à cet accord. Il devait, d'autre part, tâcher de résoudre les difficultés qui se sont .produites récemment entre Sofia et Constatitinople : on dit qu'il a réussi dans cette double tâche. Les Bulgares seraient prêts à adhérer au nouveau traité, à la condition qu'on leur garantisse la Dobroudja septentrionale, la' Macédoine, et le district nord-est de la Serbie, de manière que la Bulgarie soit limitrophe de la Hongrie sur le Danube. A ces conditions, la Bulgarie s'engage à rendre les territoires qu'elle a pris à la Turquie. o o Le directeur de l'"Avanti„ est arrêté Les journaux italiens annoncent que Serra-ti, directeur de l'Avanti, a été arrêté le 29 mai à Rome, par suite du renvoi devant le tribunal de guerre des principaux responsables des événements de Turin en août 1917. Dans un entretien avec un représentant de VEpoca. M. Morgani, secrétaire du parti socialiste officiel, déclare que Serrati n'a pas été arrêté par suite de son activité journalistique, mais à cause du discours qu'il prononça à l'occasion de la visite des délégués russes, dans lequel il exalta la révolution russe. Morgani ajoute que Serrati est appelé à répondre du délit de trahison, son discours ayant créé à Turin un état d'esprit favorable à" l'explosion des sentiments de la foule. ———O——-o Le drapeau finlandais La Diète a adopté comme drapeau national, un drapeau blanc avec une croix bleue. Le ministre avait, dans une note au Sénat, déclaré qu'une-décision à ce sujet était urgente dans l'intérêt de la navigation finlandaise-.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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