La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 15 Avril. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 25 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/qn5z60d25f/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22mk ANNÉE. JEUDI 15 AVRIL 1915. N°- 105. COMMUNIQUES OFFICIELS FRANCAIS. calme sur tout le front. TROIS TAUBE ABATTUS. PARIS» 14 avril.—Communiqué officiel de 15 leures:— Le calme s'est généralement maintenu le long f (iu front au cours de la journée du 13 avril; Un Zeppelin a jeté des bombes sur Bailleul. Son objectif était notre champ d'aviation, qui ne ,"ut pas touché. Trois civils furent tués. Deux aéroplanes allemands furent obligés d'atterrir dans nos lignes, l'un près de Braine et '.•.utre près de Lu ne ville. Les aviateurs furent faits prisonniers. Un troisième avion allemand, touche par le leu de nos postes avancés, tomba près d'Ornes (au nord de Verdun) à GÛO mètres de nos lignes. L'un des aviateurs avait été touché par une balle.— Jieuter. VERSION ALLEMANDE. BERLIN. 3 4 avril.-—Communiqué du quartier général allemand:— Sur le théâtre occidental de la guerre une .ivance ennemie à. Berry-au-Bac a échoué. Au nord-ouest de Verdun, les Français em-! ployèrent hier contre nos lignés une espèce cle mine développant des fumées jaunâtres et des en/, asphyxiants. . Entre la Meuse et la Moselle les combats con-iinuent.Au cours d'une attaque irançaise contra la l r'i:e Miiizerey-Marcheville. les Français péné-| perent dans nos positions dans une section étroite | ilârcheville. "mais furent rapidement repoussés ' i.ar une contre-attaqué. Sur le restant de ce front l'attaque se brisa en face de nos positions. Entre Combles et St. Mihiel, il y a eu hier des duels d'artillerie. Dans la forêt d'Aillv trois attaques ennemies mit été repoussées, après des attaques de mines sans succès de la part de l'ennemi. T'n attaque des deux côtés de la grand'route l'Essey-Flirey a. échoué à l'ouest de cette route et résulta, en un corps-à-corps à l'est, dans lequel r"lis eûmes la haute main. • Aucun combat n'eut lieu au Bois-le-Prêtre. Daus les Vosges, une avance française Contre: ^ Iiuepfeuriethkopf. au sud-ouest de Metzeral, a échoué. ha situation sur le théâtre oriental de la guerre reste inchangée.—Wireless Press. VON HINDENBURG EN BELGIQUE. PARIS; 14 avril.—Le ".Tournai'' déclare que !e feld-maréchal v<>n llindenburg est arrivé à tywtrai vendredi dernier.—Oeriti-al News. ESSAIS DE CANONS REPARES. mouvements de troupes | en belgique. ROTTERDAM. 13 avril.—.T'apprends de Liège oiïe dans Je "district entre Mç>ll et Meerh-out, dans l'a Oanrpin'e, il y a plus, de >00 artilleurs, alle-inands'qui-.s'occupent à.essayer des batteries de canons capturés à Mons^.et qui, après avoir été réparés- en Allemagne, sont être mis eu caïu-Migne. Des, ingénieurs de chez Krupp sont présents à ces •essais. . Un télégramme de liasselt-,dit..qu'à Aerschot pi autres villages situés près de la voie ferrée" les habitants ont . reçu l'ordre de quitter. • leurs l iaisons, cette mesure, ayant- été, adoptée par les Allemands pour em pêcher- les ^révélation s indiscrètes au sujet d'importants mouvements de troupes qui dut:eh Tien récemment. Ou me dit que samedi trois trains cliargés d'infanterie ont quitté Liège pour Aix-la-Chapelle eà,route, parai'.-il. pour l'a liukovine. Entre lierre et.Aerschot on a préparé des l'wfipemcnts ..iiour 15,000 hommes de renforts attendus"sèusTpeu d-o AVestphalie. ('es hommes •hiver» t.' achever'leur instruction avant -d'être-envoyés- sur le. iront,. franco-belge. Cinq'long?; trains de marchandises remplis de Messes ;i iiemands, dont quelques uns d'AnverS, ■l'autre? de Gand et de Bruges (où les hôpitaux sont bondes), sont passés par Liège, il y a deux tours: eh route pour l'Allemagne. Un autre train emportait cinquante canons à tir rapide endom-'■uagrôs. venant dh nord de..-la France.—Central LE CHASSE AUX VOLONTAIRES BELGES. AAIBTKRDAM. " 1'• avrils-Le Telegraaf " écrit:—On annonce de Neerpelt que le pont sur ■«? Deiwr à Teste! t a t'ait explosion samedi soir, •na.is ks détails manquent: ■ ha frontière belgediollandaise est de nouveau •^vçreme.ht" gardée, et. de nombreuses -troupes ■'■UemàfrcLës stationnent aux gares frontière. 1*7 Belges d'âge militaire ont été arrêtés en 'rois jours par les Allemands. Le gouverneur mili-tairè.eii Belgique .alloue des primes aux soldats allemands capturant le plus grand nombre de belges se rendant em Hollande.—Reuter. COMBATS SUR L'YSER. AMSTERDAM, 14 avril.—Le "Telegraaf" Hçnale qu'une iorte canonnade a commencé hier "«.nouveau le long de l'Yser, et a duré toute la ''uit.—-Exchange. J E PRESIDENT WILSON ET LES BRUITS j » DE PAIX, ^ ASHINCiTON} 13 avril.—Discutant la- nouvelle.que le Pape appuierait volontiers'les efforts !;■'Cliques des Etats-Unis, le président Wilson ,;"clara que plusieurs allusions à ce projet, lui ■ «'-ont rte faites antérieurement. Toutefois. ■ : -'to communication formelle ne lui étàif. par- jusqu'ici. Répondant à la question'si les 'tats-ljriis avaient connaissance .des conditions "Mutuelles <le la paix future le. président déclara ces bruits ne reposaient sur aucune base » 'rieuse.—Reuter. LA MAIN-MISE ALLEMANDE EN I BELGIQUE. AMSTERDAM, 14 avril.—Le "Maasbode" éprend de la frontière hollande-belge qu'avec le '"lentement du gouverneur-général de Belgique ' Par ordonnance du 17 février, les établisse-"'euts anglais suivants ont été placés sous ^ueàtle :— ! '-"'.npagnie du gaz à Bruxelles; les Water-in. ( ompagnie du gaz, d'Anvers; la Nortli ,;l Knhber C'o. ; la Dunlop Pneumatic Tycrè-, 1 . !c <irand Hôtel, la Grande JîLstillérie ; P.ruxelles, ainsi que la fàbriqS$4» èavon L' MM Lover Bro».—Reuter. A '«î. marquis., délia Chiesa. frère cadet est mort, dans sa villa de PegliJ il était " cin^uanteTquatre ans. ENCORE LE RAID D'HOBOKEN. la peur de l'yser. ANVERS, 9 avril.—Un dernier mot au sujet de l'exploit des aviateurs à Hoboken. Car il ne faudrait pas croire que l'émotion soit ca.lmée à ee propos dans notre ville. La liste des victimes avouées par les Allemands s'allonge chaque jour. Parmi les 48 hommes grièvement blessés qui se trouvent dans les hôpitaux, il ne cesse encore d'en succomber. Le chiffre total des morts et de blessés atteint trois cents ! Le chiffre d'une petite bataille. On assure que parmi les morts se trouvait un personnage boche assez important. Mais la consigne est de se taire. Il a été mis imédiatement en bière et réexporté vers son pays d'origine. Nos maîtres sont d'exécrable humeur à la suite de tous ces événements et une frousse leur tient obstinément les entrailles. C'est bien là le plus merveilleux résultât de ce raid. Ils ont tous beaucoup plus peur des avions Alliés, que nous ne craignîmes jamais de leurs ridicules Zeppelins. La Kommandantur tremble sur sa base et les grands chars bruns à tubes de cuivre de la P. P. n'ont pas fini de stationner devant la porte de tous les bureaux des Ambt, Controlle, Révision et autres Sous-Kommandan-tures de bas étage, pour y accomplir leur humble et salutaire fonction. « Imaginez-vous que les braves redoutent à ce point une visite nocturne des aviateurs qu'ils viennent de faire demander à l'Hôtel de Ville '"s'il existe un moyen de mettre tout d'un coup la ville dans l'obscurité, c'est à dire de procéder à une extinction instantanée de l'éclairage électrique et du gaz. "Faites en sorte que cela soit possible," ajoutèrent messieurs les Allemands. .Te vous ai fait part, dans le temps, de l'amende infligée à la Ville parce que des gosses s'étaient congxûment fichus des boches. Inutile de vous dire, n'est-ce pas, que tous les " Hàndelsblad '' et autres .journaux sans vergogne ont tout aussitôt démenti la nouvelle. La ville n'avait rien eu à payer ! Je vous confirme donc ma première information et j'ajouterai les précisions .que voici. A l'heure acuelle cette amende est payée: la bonne galette en a jpassé dans la poche de ces messieurs. Bien plus, le bourgmestre a sollicité l'autorisation de faire part de cet événement à la population par voie d'affiches, afin que les parents puissent recommander plus de modération aux enfants. Cette permission lui a été refusée. Défense de parler de'l'amende. Et cela se- conçoit de reste. Comment les Allemands pourraient-ils battre monnaie dans la suite, si les enfants eux-mêmes se mettent à devenir prudents. - " M an ha t geschossen ! ". Et voici une histoire bien fâcheuse, encore qu'infiniment honorable pour celle à qui elle est advenue—et dont vient d'être victime une demoiselle vendeuse de la firme Moris-Vandenbussehe. au coin du Marché aux Souliers et de la Place Verte. Il faut que je vous dise tout d'abord que ce magasin avait le périlleux honneur de recevoir la visite régulière de quelques officiers allemands. Ceux-ci avaient fini par faire une bout de causette avec la vendeuse et par lui raconter, comme il arrive, leurs impressions relatives à la pluie et au beau temps. Or, voici qu'un, matin, les dits clients" prirent plus de cigares que de coutume. parce que, disaient-ils, ils s'en allaient vers le front, à X Les acheteurs disparus, la demoiselle s'enqui.ért de l'emplacement, de cette localité et découvre ainsi qu'il s'agit d'uh point situé sur ia ligne de feu entre Ypres et La Bassée. Quelques instants après, un autre officier appartenant au même régiment vient prendre à son tour une caisse de cigares et comme il annonce son départ, la vendeuse lui demandé: "Vous partez donc aussi pour X...." Tête de l'officier qui ne savait pas du tout qu'on l'envoyait au feu. XI s'enquiert, demande à la bonne personne d'où elle tient ce renseignement, et comme elle lui explique que ce sont des officiers supérieurs, qui lui ont dit la chose, notre Landsturm sort furieux, se rend à la caserne, met quelques hommes au ccni-rant et provoque parmi ses collègues une véritable rebellion. Ils n'ont pas envie de mourir! Ils sont des vieux : ils ne doivent pas le. service au front, etc. Tableau. Malheureusement, cette aventure a des suites. On promène par la ville les rebelles avant de les expédier en Allemagne où ils iront purger en forteresse leur amour excessif de l'existence— puis deux officiers en auto se rendent au magasin de cigares que vous savez. " Mademoiselle, vous, avez dit aux hommes qu'ils allaient devoir partir pour le front? " " Monsieur, je leur ai simplement montré sur la carte la ville où ils devaient se rendre. Il suffit, suivez-nous," Et voilà comment la demoiselle vendeuse va faire un mois de séjour à la rue des Béguines, pour avoir contrevenu au règlement du gouverneur-général " défendant de parler des faits de la guerre."—"La Belgique." LEUR JWORGUE. le "professor " et le chanoine. GAND, 2. avril.—Malgré la situation lamentable, la morgue et les tracasseries, allemandes, la population gantoise demeuré fière et inébranlable dans son patriotisme. Un savant Allemand, attaché au service sanitaire, pénétre un beau jour dans le laboratoire d'un professeur de l'Université. — I l faut, me céder votre laboratoire, ,lui dit le premier, naguère ami du professeur. — Je ne le céderai que devant la force,, fut la fière réponse. Le savant en uniforme allemand insista vainement, alléguant les nécessités de la guerre. Le pro£eseur n'acquiesça que lorsqu'il fut expulsé de vive force. L'Allemand, gêné devant ces brutalités, offrit au professeur de le reconduire chez lui en auto. Le réponse ne se fit pas attendre : " Ce serait une honte, si l'on me voyait à côté d'un uniforme allemand dans une auto volée. .Te retourne à pied, la tête haute et conscient de mon honnêteté." Autre fait: Un officier allemand se présente à une heure indue et veut pénétrer dans l'église de Saint-Bavon. On prévient un chanoine, aussi grand savant qu'homme énergique. La main tendue, l'officier s'avance vers le chanoine et lui dit en latin: — .Te suis votre collègue. (C'était un jésuite, aumônier dans l'armée allemande.) — Non, répond le chanoine, je ne puis vous reconnaître comme tel, et je ne vous serre pas la main, ma dignité s'y oppose. D'ailleurs, vous pouvez voir l'église quand elle est ouverte poulies fidèles. L'aumônier menace de la Kommandantur, mais le chanoine belge ne bronche pas et l'officier s'en va. f Après l'aumônier a visité l'église avec quelques infirmiers aux heures où elle était ouverte à tout le monde. 'Mais quelques Allemands, pour prouver la supériorité de la Kultur, se pavanèrent à l'église, le cigare à la bouche. — Le "Canard Poilu" qui paraît dans les tranchées françaises, contient la petite annonce suivante :— Jeune fille de l'Adriatique, bien faite, âgée de " Trentin," mais "Trieste" à mourir et le cœur plein de "Wied" depuis qu'elle en "Albanie" son amant, désire correspondre avec militaire, possédant un estomac d' "AŒtefcsbe. ' adorant l'omelette au fines "Serbes," ptupsfca d'un "Bel grade" dans l'armée et porteur rTasa ^Tchèque " de vingt mille balles. Ecrire "Sofia Bulwyiïwv" rue du " Croissant." LE RAVITAILLEMENT DE LA BELGIQUE. une lettre d'edmond picard. M. Edmond Picard a. adressé de Bruxelles la lettre suivainte au Comité de ravitaillement de la Belgique par les Etats-Unis. La haute personnalité d'Edmond Picard est connue. Ou n'a pas oublié la puissante activité, dans la plupart des domaines de l'esprit-, de cet orateur original, avocat depuis cinquante ans, ancien bâtonnier, sénateur influent, critique d'art militant et, selon sa propre expression, "Belge passionné." Dans la tourmente qui a assailli son noble pays, Me Picard s'est refusé, malgré son âge, à quitter-Bruxelles, d'où il adresse aux délégués de la grande République américaine les lignes émouvantes que voîci:— " Que le grand peuple des Etats-Unis reçoive mon solennel hommage ! " Géant dans le cortège des nations, il vient au j secours de la petite Belgique opprimée et malheureuse, et donne au monde un exemple inégalé de fraternité internationale. . "On célèbre notre héroïsme d'avoir tout sacrifié à la sainteté de la parole donnée et d'avoir osé résister, au risque de l'existence, au cyclone d'une invasion sauvage. "A nous de célébrer la magnificence de l'aide que nous apportent, de si loin, les coeurs magnanimes des citoyens d'Amérique. " La Belgique meurtrie, ravagée, mourante, mais qui ne veut pas mourir, dont le courage a : paru sublime, a trouvé un sublime bienfaiteur, pareil au Samaritain de l'Evangile. "Quel spectacle grandiose, jusqu'ici inconnu dans l'Histoire, qu'un peuple se faisant le nourricier d'un autre peuple tout entier, s'égalant ainsi à la divine Providence, mettant sut les plaies affreuses de la guerre le baume d'une immense charité. " Gloire à cette âme collective resplendissant au ciel de l'humanité comme un rayonnant soleil j par un jour d'été, ou, comme au firmament d'une i nuit pure de gel. les palpitantes étoiles si noble- : ment, semées sur l'azur de son fier draneau ! "EDMOND PICARD. " bâtonnier du barreau de Cassation de Bruxelles, ancien sénateur du royaume de Belgique. " 2 février de notre année terrible 1914-15." a propos de la societe generale de belgique. Nous avons publié récemment le rapport annuel de cette institution, rapport qui empruntait aux circonstances actuelles un intérêt particulier. On sait, en effet, que la Société Générale de Belgique d'aocord avec la Banque Nationale de Belgique, procède provisoirement en lieu et place de cette dernière à l'émission des billets de banque. On connaît aussi, le rôle considérable què .joue ; dans l'économie nationale le grand établissement de la Montagne du Parc, avec son réseau de soixante-cinq banques filiales réparties dans tout , le pays,et sa multitude de sociétés patronnées: : charbonnages, usines métallurgiques, û lïaîres coloniales, etc. La Société Générale de Belgique : constitue dans l'ordre économique l'un des pivots de notre pays. Nous avons sous les yeux Tes chiffres du bilan à fin 1911 et ceux de l'année précédente. N'ous constatons que les prêts sur titres ont passé d'une année à l'autre de frs.4,757,414 à frs.7,124,144.45 et les crédits sur nantissements de frs. 10,657;886.24 à frs.14,785,85.7.74. Cet accroissement provient des nombreuses avances que la. Société Générale a consenties au public, à titre alimentaire, dans le courant de ces derniers mois. L'actif chez les correspondants à l'étranger s'est accru de frs.4,121,334.58 à frs. 32,059,866.74 ; on voit par là que la Société Générale de Belgique s'est ménagé d'importantes ré-j serves au dehors, ce qui constitue en tout état de , cause une politique de grande prudence. Le j portefeuille de titres appartenant en propre à la ; Société Générale de Belgique n'a pas varié sen- i siblement. Le rapport de la direction nous ap- j prend que la somme pour laquelle il est porté au bilan offre encore une marge de plus de 80 millions sur les cours de panique pratiqués en Bourse à la veille de la guerre. Par contre, les dépôts de titres remis en garde à la Société Générale de Belgi?jue par le public ont augmenté d'une année à l'autre de frs. 1,404,963,846 à frs.1,563,998,841 et de même les dépôts de fonds en compte-courant accusent une T)rogression très marquée passant de frs. !4 2.189,204.58 à frs.213,377,982.09. Ces chiffres témoignent la confiance dont jouit lu Société Générale de Belgique auprès du publie capitaliste et démontrent que. loin d'avoir été : l'objet d'un " run de ses déposants inquiets, la banque a vu affluer à elle de nombreux dépôts nouveaux plus e*i sûreté dans ses coffres, à coup sûr, que flans les caves des particuliers. Passant au compte de profits et pertes, nous voyons que la Société Générale de Belgique a contribué, à concurrence d?un total de frs. 237,524.73, à l'œuvre de la Croix Rouge, à la . souscription en faveur des familles de nos soldats, à l'œuvre de l'alimentation et à la création d'une ambulance dans ses propres locaux. Ceci est. bien conforme aux traditions de philantropie en vigeur chez la Société Générale de Belgique. Enfin le dernier poste du compte de profits et pertes est celui des bénéfices répartissables qui ont atteint en 1914 une somme de six millions. La direction a jugé préférable de ne pas répartir provisoirement cette, somme entre les actionnaires,* mais de la .porter à un fonds de prévision temporaire. L'avenir décidera de l'usage qui sera fait de cette somme et éventuellement du moment où il conviendra de la distribuer conformément aux dispositions statutaires. l'invasion de l'allemagne PARIS, 13. avril.—Pour la première fois l'on vient de trouver sur des prisonniers allemands des lettres où est envisagée-l'hypothèse d'une invasion de l'Allemagne par les Français:— "Aix-la-Chapelle, 15 mars. " Xous devons être reconnaissants de ce que l'ennemi sauvage n'a pas encore pénétré dans notre pays, mais Dieu sait ce qui pourrait arriver." " De Karlsruhe... " Il faut prier Dieu pour qu'il ne laisse pas pénétrer les Français dans notre cher pays." L'appel de la Landsturm provoque une émotion que les correspondances saisies ne dissimulent pas. " Gerstretten, 24 mars... " 250j grammes de pain, ce n'est pas suffisant pour qui travaille dur dans la^ journée aux travaux des champs. J... écrit qu'ils ont eu beaucoup à souffrir ces temps derniers. Tl dit que le plus terrible est le combat à la bayonnette, car ils voient arriver alors sur eux des rangs serrés de Français et d'Anglais. "Ici. on dit que, pour le premier avril, toute la Landstrum non exercée sera incorporée jusqu'à 39 ans. On dit même qu'ils feront partir la. Landsturm exercée de 45 à 50 ans. "Qu'est-ce que cela va devenir?" " Aix-la-Chapelle, 12 mars. "On prend tout, cardiaqiies, poitrinaires, yeux , défectueux." " Bondorf, 14 mars. "Toute la Landsturm a été,-appelée. COMMUNIQUES OFFICIELS RUSSES.. pour la passe d'uszok. FURIEUSES ATTAQUES EN BUKOVINE. PETROGRADE, 13 avril.—Communiqué du grand quartier-général :— Le 11 et 12 avril, clans les Carpathes, la bataille s'est développé de l'ouest de Barfeld, à l'est de Strij, avec une grande intensité. Xos troupes ont progressé sur les deux rives de l'Ondawa, au sud de Bztropko (en Hongrie, sud de la passe Dukla). Elles ont capturé plusieurs hauteurs au nord-est de Telepotch et remporté une victoire dans la direction d'Uszok, où, après un combat désespéré, les hauteurs situées près des pillages de Bukotfiec, Beniowa et Wssokonizy furent capturées. Nous nous sommes emparés , de 2700 prisonniers, dont 53 officiers, de 20 mitrailleuses et d'un canon. •Sur les hauteurs au sud de Wolosate, spécialement dans la région de Kosziowa, l'ennemi a livré des attaques impétueuses qui ont toutes été repoussées et lui ont. valu de grandes pertes. En Bukovine, sur Je front étendu, dans la direction de Zaleszezikl (sur le Dniester, au nord de Czernowitz). l'ennemi a livré dans la nuit du 11, par une pluie battante et une obscurité complète. de furieuses attaques que notre infanterie repoussa à la pointe de la bayonnette. Sur le front, à l'ouest du Niémen, nous avons repoussé plusieurs attaques allemandes. Dans d'autres secteurs de notre front, les rencontres entre les détachements effectuant des reconnaissances deviennent plus fréquentes.—Reuter. ATTILA II GENERALISSIME. renforts allemands dans les carpathes. PETROGRADE, 13 avril.—La bataille dans les Carpathes croit en importance et le résultat de l'engagement décidera probablement du sort de l'Empire. De grands renforts allémands arrivent journellement pour aider les Autrichiens. Les autorités militaires affirment que la conduite des opérations ennemies a été transférée au quartier-général allemand, et il y a lieu de supposer que le Kaiser lui-même dirige les opérations militaires. Sept corps d'armée, allemands opèrent près de Rostoki, où les armées rivales sont à peu de distance l'un de l'autre. La dernière, attaque allemande se buta à une résistance obstinée de la part dtrs Russes. La passe d'Lszok est toujours gardée pàr les Autrichiens et l'on s'attend à de furieuses rencontres, car la passe est une des clefs les plus importantes des plaines de Hongrie. La situation est généralement favorable dans les Carpathes, quoique l'ennemi montre une puissance de résistance par suite de la nécessité de faire un effort suprême pour sauver l'empire austro-hongrois;—Central News. les mensonges du " kor-resp.ondenz bureau." Il nous faut revenir encore un instant sur les allégations du Korrespondenz Bureau " à propos de la Métropole, que nous avons dénoncées ici même. Contrairement à ce que notre démenti pouvait laisser croire, le " Korrespondenz Bureau " n'est pas établi à Bucarest. C'est de Vienne que cette agence purerrient et exclusivement autrichienne répand ses mensonges en Roumanie. Nos amis roumains, qui apprécient les " informations " du "Korrespondenz Bureau" à leur juste valeur, n'ont, rien à voir dans son fonctionnement. Il convenait de faire cette distinction nécessaire. LES PIRATES AERIENS. attaque d'un navire • anglais. AMSTERDAM, .14 avril.—Le "Telegraaf" signale de Rotterdam que le vapeur " Imber " de la Cork Stearnship Company a été attaqué hier matin par un aéroplane allemand près du bateau-phare " Noordhinder." L'avion volait à une hauteur d'environ 2o0 mètres et jeta cinq bombes sans faire de dégâts.— Reuter. ENCORE LE MYSTERE DE LA MER DU NORD. CHRISTIANIA, 14 ayril.—Des navires marchands arrivés hier affirment avoir rencontré huit à dix navires de guerre dans les eaux méridionales de la mer du Nord. Les navires sont allemands, croit-on, mais ils ne battaient pas de pavillon.—Exchange. , VIOLATION ALLEMANDE DE LA " CONVENTION DE LA HAYE. PARIS, 1"> avril.—Voici un communiqué, pu-lié hier par le ministre de la Marine:— Contrairement à l'article 1 de la. Convention de La Haye, qui prescrit l'usage de torpilles qui automatiquement deviennent inoffensiv.es après avoir manqué leur but, l'examen de torpilles allemandes trouvées dans lu Manche, démontre que le mécanisme d'immersion a été bloqué de façon à permettre à la torpille de faire également l'office de mine flottante. C'est là une nouvelle violation des lois internationales.—-Reuter.LE RAID DE HAMBOURG DEMENTI. COPENHAGUE, 14 avril.—Les rumeurs de bombardement de Hambourg, répandues par les "National Tidende," sont fausses. Les "Berlingske Tidende," reproduisant le " Kolbing Folkeblad," disent que la nouvelle avait été inventée par un imprimeur qui voudrait gagner quelqu'argent. —Ex change. — Le major F. V. A. Tombeur, du 9me de ligne, a épousé hier au Register Office de Marloes-road, Eeusington, Miss Mary White, fille de feu le Rev. Thomas White de Tynemoutli, une des premières nurses envoyées au front par l'aid Yeomanry Nursmg Corps, décorée de l'ordre de Léopold II pour avoir sauvé des blessés sous le feu de l'ennemi. Les nouveaux époux partent pour le Consro le 21 avril. L'ANNIVERSAIRE DU ROI ALBERT J le roi des belges et les soldats blesses, Un aumônier militaire des soldats belges blessés en Angleterre s'est permis d'écrire au Roi la lettre suivante :— A Sa Majesté Albert I, roi des Belges, à l'occasion de son quarantième anniversaire. Sire, Votre Majesté daignera-t-elle permettre à ses fidèles soldats biessés d'unir leurs simples mais bien sincères vœux aux hommages princiers qui de toutes parts affluent pour célébrer son anniversaire?Combien ils sont heureux d'y trouver l'occasion d'exprimer à Votre Majesté les sentiments d'admiration profonde, de soumission confiante et de dévoument absolu qui les animent à l'égard de leur Roi ! Au cœur de tous il ne reste qu'un désir: la libération, fût-ce encore au prix de leur sang, et le relèvement, au prix de tous leurs f efforts, de leur chère Patrie. Ils offrent au " Souverain des royaumes et des rois " leurs prières et leurs souffrances physiques et morales pour que ces fêtes de Pâques, coïncidant avec l'anniversaire de Votre Majesté, soient pour la Belgique l'aurore de la résurrection à une vie nouvelle sous un Roi à jamais glorieux, sous une ( Reine plus que jamais bien-aimée. Sire, Deux mots résument les vœux qu'ils prient Votre Majesté d'agréer:— < Vive le Roi et revive la Belgique ! C'est avec fierté que ■ tous se disent, cle Votre Majesté, les humbles et fidèles sujets. Combien l'auteur de cette lettre fut étonné et flatté de recevoir peu de jours après la réponse suivante:— Secrétariat du Roi et dé la Reine. • 10 avril 1915. Monsieur l'aumônier. Le Roi a lu l'adresse dans laquelle vous lui exprimez, en termes si délicats, les sentiments de loyalisme de ses braves soldats. Profondément touchée d'un aussi gracieux témoignage de sympathie. Sa Majesté me charge de vous remercier vivement et vous prie d'être l'interprété de sa gratitude auprès de tous ceux qui se- sont associés à votre démarche. Veuillez dire à nos vaillants soldats que le souverain leur souhaite une prompte et complète guérison. Recevez, Monsieur l'aumônier, l'assurance de . ma considération distinguée, Le Secrétaire, (S.) J. INGENBLEEK. A DEAL. Une grande fête patriotique réunissait les £ Belges de Deal au " Belgian Club " jeudi 8 avril <■ à l'occasion de la fête anniversaire du Roi Albert. 1 Le Deputy Mayor A. A. W. Lambert ouvrit la f séance par un discours admirable, où il exalta j les vertus héroïques du roi Albert. Le notaire i Herssens, au nom des Belges, prit ensuite la 1 parole, affirmant la J.'ûi patriotique de tous et i remerciant dans une l'orme heureuse les autorités ] locales et la population de Deal de leur grande i sympathie pro-belge. 1 Le matin à onze heures M. l'abbé Limpens. un 1 Belge, curé depuis dix-huit ans à Deal, chanta le j "Te Deum " en l'église catholique. encore des manifesta- , tions. Les. réfugiés belges des diverses localités suc- , cessivement visitées par le comte Goblet d'Al- \ viella. dans le Somerset, le jour anniversaire de la ^ naissance du roi_Albert, se sont joints dans l'ex- ^ pression des vœux suivants télégraphiés àu secré- f taire du E,oi. " Les réfugiés belges réunis aujourd'hui à 1 Castel Cary, Hadspen, Wincanton. Butleigli, Glas-tonbury et Wells-, adressent respectueusèment à e leur vaillant et bien-aimé Souverain, pour son g anniversaire natal, leurs vœux de santé, de bon- s heur et de victoire prochaine.—Goblet d'Al- l viella." i * * * \ Un "Te Deum" solonnel a été célébré à la cathédrale de Leeds à l'occasion de l'anniversaire c du roi Albert; Monseigneur Cowgill, évêque de '< Leeds, pour témoigner de son admiration pour 1 l'héroïque souverain du peuple belge, assistait à cette cérémonie. Le-Lord May or, **M. J. E. Bedford. et la Lady Mayoress, ainsi que le consul de Belgique, M. À. B. Balfour. honoraient cette solennité de leur présence: l'Advisorv Committee Belge, avec son président, M. F. H. Pittevil, d'Anvers, et son secrétaire, le docteur Lagrange, cl Ypres, avaient pris place .dans les stalles. Une foule compacte remplissait les trois nefs de la cathédrale. Toute la. colonie belge ainsi qui de nombreuses familles anglaises avaient tenu à assister à cette cérémonie patriotique. Dans l'assistance on remarquait M. le sénateur Vander Hevden, M. le juge Lagrange, M. le notaire Vander Hevden, et plusieurs officiers belges. M. Ketikeling, de Spa, tenait les orgues avec un talent hautement apprécié. * * * La colonie belge de Barmouth a fêté, elle aussi, l'anniversaire de notre Roi au cours d'un concert auquel assistaient toutes les notabilités anglaises de l'éndroit. M. Dogmaux fit, en français, un éloge de nos souverains. M. Williams, en anglais, répondit en faisant ; l'éloge de notre Famille Royale. ; Mlle Delstanche, la réputée violoniste de Bruxelles, Mmes Heath c-t Roberts, de Barmouth. musiciennes de talent, M. Dumotte, du Conservatoire de Liège, et M. Servais, avocat à Liège, se firent longuement applaudir. ,Un.e collecte a été faite et a rapporté la somme de S5sh., destinée à l'œuvre pour " Protection " des Soldats réformés." LES .ECOSSAIS ET LE ROI ALBERT. I Les habitants de Kirkcaldy ont décidé de mani- l f ester leur admiration envers notre héroïque Souverain, et lui ont adressé à l'occasion cle son ' anniversaire, un magnifique étendard. < Ce drapeau à nos trois couleurs, tout en soie, s a été brodé à la main, et ce travail est une véritable œuvre d'art. LE CADEAU DE PAQUES DU ROI ET DE s LA REINE. A l'occasion des fêtes de Pâques, LL. MM. le Roi et la Reine ont—dit le " Courrier de l'Armée" —fait présent aux sous-officiers, caporaux et soldats de l'armée de campagne d'urç nécessaire à -coudre portant sur la couverture leurs signatures . "Albert-Elisabeth" et la date "4 avril 1915." o i. é •—-Un portait en pied du roi Léopold Ter. peint par Dewinne, que le gouvernement avait acheté pour le jolie somme de 120,000 francs il -y a deux ans, a été enlevé par les Boches du ï Palais des Académies de Bruxelles pour être en- x voyé en Allemagne. —-Le "Journal" annonce que soixante mille c recrues allemandes, pour la plupart des orphe- r lins, seraient entraînées actuellement en Bel- ] gique. ' DANS LES DARDANELLES. un raid audacieux. TENEDOS, 13 avril.—Le contre-torpilleur bri-annique "Renard" est entré hier dans les Dar-lanelles, en service de reconnaissance. Il péné-ra dans le détroit jusqu'à 10 milles vers l'iu-érieur, et fut assailli par une violente canonnade, |ont le résultat fut nul. Le navire " London " le uivit dans le détroit et attira spécialement le eu de l'ennemi. Les batteries sur la rive asiatique entrèrent en ction, notamment les mortiers postés à Erenkeui, riais les pièces d'artillerie de la rive européenne le bougèrent point.' On croit que les Turcs ont étiré ces canons, pour les concentrer rapide-aent au point de débarquement des détachements le troupes alliées. Une batterie fut bombardée samedi par lè lavire "Triumph" et paraît avoir été réduite au ilence. Le temps pluvieux empêche les reconnais-ances aériennes.—Reuter. AUX COMMERÇANTS. comment il faut "leur" repondre ! AMSTERDAM, 14 avril.—On lit dans la 1 Gazette de Cologne " :— Une usine de 3a Westphalie rhénane s'adressa écemment à la, firme Roulet et Cie cle Biel, ou— omme disent les Français et les Francophiles— le Bienne, ville de la "Suisse neutre" (c'est la 'Gazette de Cologne " qui marque les guillemets), >our une demande de prix de diamants indus-riels.Au lieu d'une liste de prix, la firme allemande eçut la réponse suivante :— Messieurs,—La maison Roulet et Cie de Bienne Le travaille qu'avec les pays civilisés.—Agrée/.. lessieurs, nos salutations.—Reuter. l'anglo-belgian trade review. Notre projet semble intéresser beaucoup de nos ompatriotes, si nous en jugeons par les de-aaiides nombreuses qui nous parviennent. On nous demande comment sera publiée cette evue. Ella se,ra mensuelle au début. Elle sera rédigée en anglais et en français. Elle sera continuée après la guerre. Elle sera essentiellement pratique et contiendra urtout le renseignement utile. Il n'entre pas lans nos intentions de l'aire autre chose, dans es débuts surtout, que d'être utile aux gens d'af-aires cherchant à nouer des relations d'affaires. Nous visons tous à combattre le produit aile iiand et à ce titre nous sollicitons l'appui de tous es Belges d'abord, même de ceux qui ne sont u industriels ni commerçants, mais qui eom->rennent toute l'horreur et le danger qu'il y urait à faire rentrer et les produits allemands et es Allemands eux-mêmes tout de suite après a paix dans un pays affaibli qui, plus que amais, serait une proie facile. Cela vaut bien 6sh.. pensons-nous. Le comité de rédaction. -es belges en angleterre Le comité de la section anglaise de l'Associa-ion-de la Presse Belge, conduit par son président I. Flor Bùrton, a été reçu hier midi dans les alons de la légation par M. Paul Hymans, mi-listre de Belgique à Londres. Nos confrères ont enu, au nom des journalistes belges résidant en Liigleterre, à présenter leur félicitations et leurs îommages au nouveau ministre. M. Paul Hymans, qui se dévoue sans compter ux intérêts de nos nationaux, réserva à la délé-ation l'accueil le plus aimable, appréciant les ervices rendus par la presse exilée aux réfugiés elges et donnant à tous des paroles d'encourage-aent et de confiance dans l'issue de la crise tra-ersée par le pays. Nos confrères emportèrent une impression plus ue réconfortante de l'entrevue qu'ils eurent hier ,vec le représentant en Angleterre de Sa Majesté e roi des Belges. POUR L'ENFANT DU SOLDAT. Nous sommes heureux de pouvoir annoncer [ue la " Journée de l'Enfant du Soldat," tenue à Londres le 8 avril, et que nous avons recom-nandée à plusieurs reprises, a, produit la coquette omme de £482 5s. 10d. (frs.12,250), qui seroni nvoyés à Anvers, où ils serviront à secourir bien les misères. Ce , résultat est d'autant plus beau que la oùrnée avait été, pour ainsi dire, improvisée et [ue le beau temps n'a guètfe favorisé les veilleuses cle médailles, auxquelles il convient l'adresser un hommage ému. Merci à tous les généreux donateurs ! La vente des médailles de l'Enfant du Soldai ontinue toujours chez Selfridge, et le secrétaire lr- l'œuvre, M. Ed. Peeters, Leinster-gardens, 40, V., recevra toujours avec reconnaissance des Ions, quelque minimes qu'ils soient, et des com-nandes importantes de médailles au prix de Gd. m aluminium, ls. en bronze, 10s. en argent et 25 en or. LE LIVRE D'ADRESSES DES EXILES. 9 ponce la ligue.—-Joindre le montant aux ordres, s.r.p: VTISS PURSER, Birds Eye, Bromyard, désire *JL obtenir de la paît, de Madame Dciranx d'UciJo (Bt-.I-irjue) des uourelles de ]U. et M.niajno Laurent Morrin o'«-»in-ant. réfugiés. Miss Purser .sa.it communiquer avec de-, rais de M. ci Aladaine Laurent Morrin. Q7T demande tin avril bonne nourrice dans famille belge.—Adresse A. H., bureau du journal. JEUNE daine Belcjc parlant espagnol donne leçons conTcrsa.1 ions française.—Ecrire, 85. turgoon-road, Kcnniugton, S.E. Mme. E. O. \OUS mettons vivement nos compatriote:- en garde contre certaines agences de placement d'cmpl< vés, ui ne visent qu'à leur escroquer de l'argent. Ne rersc^ do-autionnement ou de garantie qu'avec les rclérencee les plus ériouses! DECES Y/ffONSIEUR et Madame Albert Vereruysse, T I de Courtrai, viennent d'être informés officiellement de l mort do leur fils unique John Vercruysse, soldai uuivvk-i lire on dernière année do droit, porté disparu depuis le 2G :iobre dénier, ei tombe au champ d'honneur à 1 xscr f.';!. is combats de l'erTyse. Ce jeune homme plein de pronu*.L té enlevé à l'affection des siens on remplissant son devoir <\ l façon la plus sublime dans une situation pleine de daneers. LA METROPOLE paraît chaque ma/tin, sauf dimanche, dans le " Standard," vendu chez tous les larcliands de journaux au prix d'un penny. Nous conse.'l->ns vivement à nce amis de 6'abonner au prix de 3sli. 3 pat-note pour le Itoyaumc-Uni et 4sh. 4 pour l'étrango. et ous adresser le prix de l'abonnement en un mandat. Le arif des annonces est de 9d. la ligne pour le " Livre 'adresses des exilés,'' payablo d'avance, et pour tout autre ublicité. le tarif du "Standard." Nous avons ouvert nu ureau dans l'immeuble dû "Standard," Fleet-atrcct, 132-4, ouvert dès 2 à 6 benrrv:. lin cas do demaudt: erit, joindre deux timbres d'un pemir-

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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