La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 10 Decembre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/td9n29q98f/
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"LA METROPOLE," the influentiaî Belgïan ncwspaper now enjoying the hospitality of Sll? Sstailïacrt'i was removed to this country aftsr the destruction by the Germans of its Antwerp offices- Through its appearance in conjunetion with this paper thousands of refugees from Antwerp and otner parts of Belgium are «blé to obtain the latest Beîgian news in thcir own language. I " * — - _ , LA MÉTROPOLE D'ANVERS. PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22ME ANNÉE VENDREDI 10 DECEMBRE 1915. No- 844. [A GRANDE GUERRE. eetraite des allies sur salonique. " — l'abandon des grecs. — pas ! d'illusions.—pourra-t-on tenir ? —succesfrancais en champagne. -echec allemand sur la dvina. -mackensen aux dardanelles. -les turcs devant aden—les [ etats-unis et l'autriche. — la "seance de la paix " au reichs-tag. — le recrutement en grande-bretagne. Un télégramme d'Athènes dit: "Des douces officielles reçues hier (mercredi) à midi disent que les troupes alliées se retirent dans ]i direction de la frontière grecque. Ce fait Indique un mouvement faisant partie «l'un y au général déterminé après la retraite gerbe." Dans une dépêche , de Salonique, le correspondant du "Journal" de Paris laisse entendre à la fois que les Grecs nous ont définitivement abandonnés et que la retraite de l'armée franco-britannique s'effectue sur Salonique. ; "Nous sommes isolés ici, télégraphie-t-il,et coupés pour ainsi dire de tout contact avec le monde extérieur. Dissipons un mirage dangereux... Ne pensons pas retourner à des opinions auxquelles ie cours des événements réservait un rude réveil. Nous n<5us" rappellerons plus tard toutes les défections, et la logique des faits exigera le devoir du châtiment, mais pour le moment n'espérons plus m une impossible volterface. On peut cependant être sûr que si nous désirons nous replier sur Salonique, nous sommes maintenant assez forts pour tenir contre toutes attaques i>os-sibles et, en dépit de tous les efforts des Allemands, nou-S conserverons notre ba-se pour l'offensive; peut-être serons nous à même de ;enter plus tard une offensive qui, pour de îombr-euses raisons, faciliterait tin succès dé-;isif sur le front occidental, au printemps, tout ce, que nous pouvons faire maintenant, :>st de tenir Salonique. Les puissances al-liees ont à se poser la question et à fournir la réponse quant aux suites, mais si cette base Mit être abandonnée nous ne la reprendrons plus, que nous en ayions besoin ou non plus iard." La retraite des Alliés est la conséquence directe de l'écrasement des. Serbes qui permet uix Germano-Bulgares d'exercér une pression iiiparemment irrésistible sur le front du Variai.Le communiqué de Sofia dit que la " poursuite" des Français continue sur les deux rives de ce fleuve, que la station du chemin de i';rde Demir-Kapu, la gorge importante sur le tnemin de fer Uskub-Salonique a été occupée, it que les Bulgares se sont avancés jusqu'à fouie kilomètres à l'est de cette station. Ce M laisse supposer que la position a été tour-pie. Grabitz-a, a été entouré de trois côtés et pn attaque a donné lieu à un chaud combat' pi a duré jusqu'à mercredi à minuit. Une te colonnes bulgares aurait annihilé un ba-[taillorL français près du village de Petroz et parait capturé aon campement. Sur le front p Strunmitza, les choses n'iraient guère pieux pour nous. Les Franco-Anglais allaient été forcés de reculer au sud de K'ostu-pno, avec pertes. D'autre part, Ochrida sept occupé, et l'invasion du Monténégro se -Poursuivrait. La question ae,pose maintenant de savoir si h Alliés défendront le camp retranché de 9a-Mque? On ne sait ou on ne dit rien de l'attitude des Grecs. Si l'on considère comme un symptôme fâcheux l'interdiction des exportations françaises annoncée par 1' "Echo de, "ris" et le désir du roi "Tino" de. nous- voir IMonner Salonique, affirmé. - par ' Ië~ liçraro," on peut supposer qu-e les troupes j™feiiiques n'empêcheront pas un siège éven-de Salonique par les Germano-Bulgares. ,J"1 wpiwsition est fortifiée par de nouveaux 'n"ft-au sujet d'un accord gréco-turc ou |tï ïare- Et Salonique est-elle défen-'h> t>a'r !és troupes alliées? Les stratèges disent que cette défense n-é jptfùWàit êtfëf «ree qu6 par fjeg ouvrages temporaires ëta-assez^ loin de la ville pour dominer la ; J|R8 voisine et nécessitant la présence de Lîwrap d'hommes et d'une puissante aitil-Ij^.orde. Evidemment, ici, nous voguons , inconnu, mais, il est vain de se dissimu-• qoe, comme nous le disions déjà hier, la est pour le moins sérieuse. [ n Champagne, un renouveau d'activité se bârH Lps français 0I1-t continué le bom-. laement des positions allemandes, et ont ï, Lti r 1,11 dépôt de munitions au sud de t-8ouplet. La contre-attaque lancée contre • nejn à ! est de la butte de Souain a donné ,1 'ons, résultats : les Allemands ne tiennent ' qu une portion, complètement démolée, En î 'rane^®e avancée qu'ils avaient surprise. hâ,j, r?onne (Hautes Chevanchées), exnlosion ^ren?e de deux mines. 1 ^ront russe, l'ennemi tenta de traver-t un des bras de la Dvina, dans le but d'at-tenn'i-e-UneT au jî'TJxhiill, mais il fut ipvo T dirigeable allemand a été r nclu par unR batterie au nord de Baldon, rmtm^ement fait explosion. Riga est à maS t,eLempnt blen défendue que les Alle-d'h^L alent sacrifier «« demi-million ommes p0l,r la prendre. Les troupes alle- £S:riesoufîrerit du typhus et"de ia ttaniî te,é5TaiTlmes de Budapest signalent une i%SPi. aotlI)lte' et des mouvements de troupes kCnl® • ^fsarabie. La station frontière t»uvo?eni • p0Tt danubien de Reni, où de aux arrivages ont eu lieu, sont fermés. Rive î,0lnmunioué français signale une tenta-kiii«ri ?U6' et l'explosion d'un dépôt de V>L-onns turc.sur le front des Dardanelles. «Dp v. <fn .8er®^ arrivé à Constantinople, d'où «nvnvâ S ?,e 305 autrichiens aurait été Lm t Gallipoli. »aisS,n„res maTcheraient sur Aden (Arabie), sUr un J Possession anglaise se trouve lanem, j,?f e Péninsule défendue par une ment im , ,sa^]40I,neuse, elle est pratique-ne Pom-T Ien ''aT contre. son hinterland La n t PSS ? ? protégé. torPilla»odPmv"CAame a r,Autriche au suîet du c" Ancona est particulièrement —- SUCCES BELGE AU CONGO. LES BOCHES BATTUS. On écrit d'Elisabethville à la " Tribune Congolaise " :— M. A. de Meulemeester, vice-gouverneur général du Katanga a reçu le télégramme suivant du colonel Tombeur, commandant les troupes de l'Est-— "Le 27 septembre, à jh. 30 l'ennemi a attaqué Luvungi dans l'intention de s'y installer; la garnison d'une force égale au tiers de la troupe assaillante est restée maitresse du champ de bataille après un combat qui a duré jusqu'à 19 heures. L'affaire a été très chaude. Nous avons enterré le Lieutenant- Leitneir, le Faldwebel Prillivitz et 80 soldats noirs. Les Allemands ont réussi à enlever d'autres cadavres de blancs et de nombreux blessés blancs et noirs. Nos officiers, sous-ofnciers, pradés noirs et soldats se sont vaillamment battus. Les officiers allemands avaient annoncé à leurs soldats que le 27 septembre, ils planteraient leur drapeau sur la redoute de Luvungi. Ils ont pu repasser la Ruzizi gTâco à la nuit. Cette journée fait honneur à nos armes; en se retirant l'ennemi s'est avoué battu." Voici quelques détails complémentaires au sujet de ce glorieux fait d'armes: le troupe | assaillante comprenait 150 blancs, 600 soldats et de nombreux auxiliaires pillards, si fréquemment employés par les Allemands. Ces derniers avaient en outre 2 canons de campagne, 6 mitrailleuses et un canon Hochtkiss. Au cours du combat, nous avons eu le lieutenant Lallemand et 20 soldats noirs tués; le. major Mùller a été blessé. A la frontière rhodésienne, tout est calme. Nous n'avons pas encore reçu jusqu'ici aucune nouvelle officielle des combats de Saisi entra le 29 juillet et le 3 août 1915. LA QUESTION DU BRASSARD. On continue à commenter dans des sens divers notre proposition. Nous ne pouvons songer à publier toutes les lettres qui nous parviennent. Bornons-nous à en extraire quelques particularités. On nous écrit de ' Harrogate;— Le gouvernement anglais donne à la femme ainsi qu'aux enfants des aoldats de quoi ne pas avoir faim. Notre gouvernement peut-il instituer un appel de ce genre dans ces conditions? It est certain que notre gouvernement ne peut songer à adopter les somptueuses mesures du gouvernement anglais. Tout au plus pourrait-il imiter le gouvernement français dont l'armée a le plus de ressemblance avec la nôtre. Qu'on veuille bien remarquer encore une fois que le brassard ne serait octroyé qu'à ceux qui se sont mis volontairement à la disposition du gouvernement. La question n'intéresse en tout premier lieu que ceux qui ont crainte de se voir reprocher, en raison de leur âge, de n'être pas Sous les armes. Dans cette même lettre on nous dit:—-"J'ai deux frères en Belgique, un de 29 et un de 20 ans. Croyez-vous qu'il soit juste que moi, leur aîné, je marche avant eux? " La justice n'a Tien à voir dans un cas aussi malheureux que celui de notre pays. Le devoir seul importe. Ceux qui sont en Belgique ont grand'peine à en sortir. Ce n'est pas une raison pour ceux qui sont libres de ne pas répondre à l'appel de leur pays. Même réponse à ceux qui soulèvent la question des femmes et des enfants. "Est-ce que tous nos soldats sont rassurés sur le sort des leurs restés au pays? Pouvons nous faire moins qu'eux? 1 Un lecteur écrit'de Bristol:— ' " *.?. ' A en déduire des exposés de plusieurs de vos correspondants il ne résidé dans les Iles britanniques que des Britons... et des Belges. Ignorent-ils donc qu'il y a aussi des milliers de sujets d'autre nationalité? Et faut-il donc à tous îe brassard sauveur? Tout le inonde qu'en notre pays existe le service obïigatoircy et que si du jour au lendemain, "':Li3Fait": not'-e gbuveîriètnéîit de .rà'ppelA' tous Jes mâles sous les armes, tout homme en état de servir n'a qu'à se soumettre. Il n'est donc nullement besoin d'employer le bien vilain mot de "lâche" et par le fait même le brassard devient inutile pour les Belges. C'est au gouvernement qu'il appartient d'écarter officiellement par la voie des journaux tout mal entêndu à ce sujet. De quoi il résulte que ce correspondant et beaucoup d'autres réclament l'obligation. C'est aussi notre formule, mais c'est parce que nous ne croyons pas que le gouvernement —.pour certaines raisons—aura recours à celle-ci que nous avons préconisé le brassard. Comme moyen d'émulation et non pas seulement comme notre correspondant semble ie croire pour le passant de la rue, mais pour ceux avec lesquels le Belge est en rapports et qui peuvent d'étonner qu'il ne soit pas sous les armes. Un soldat réformé nous écrit de Manchester :— Si ainsi qu'on l'a annoncé le Ministère se propose d'appeler sous ies drapeaux tous les Belges de 18 à 35 ans, cette question perdrait toute importance.Evidemment, mais encore une fois cet appel est peu probable. Les hommes mariés de 18 à 25 ans ne sont pas encore convoqués ! -—Le rameur bien connu Van Aesbroeck, du Royal Sport Nautique, volontaire aux carabiniers, gravement blessé à Driegrachten, est proposé pour la réforme. —-On annonce la mort de M. Charles Ker-stenne, directeur au ministère des finances. brève et énergique. Elle demande le désaveu du crime et la punition du commandant. D'après les premiers télégrammes relatifs à la "séance de la paix " au Reichstag, le chancelier se serait contenté de faire une revue, évidemment optimiste, de la situation militaire. La campagne de recrutement entreprise par Lord Derby se terminera dans deux jours. Elle donns en dernière heure des résultats inespérés que constituent la meilleure réponse à 1 tout le bluff germanique. ANGLAIS ET "BRITONS." NE CONFONDONS PAS! La Société de Saint-André, établie à Edimbourg, et présidée par 1e comte de Stair, et qui s'occupe avec une grande vigilance des intérêts nationaux de l'Ecosse,' vient d'attirer l'attention des éditeurs de toutes les publications périodiques paraissant en langue française, sur une erreur de nomenclature, trop commune dans la littérature de France, et qui choque vivement les sentiments du peuple écossais. Ce sont les fréquentes allusions faites aux Iles Britanniques sous la dénomination d'" Angleterre," alors que ce dernier nom indique seulement une portion des Iles Britanniques, c'est-à-dire, la partie sud de l'île de Grande-Bretagne, sans compter le Pays de Galles. Nous est-il permis de vous rappeler, dit la circulaire, que l'Ecosse et l'Angleterre furent des royaumes distincts jusqu'en 1G03, année ^où le roi Jacques (James) VI d'Ecosse succéda, comme plus proche héritier, à sa parente Elizabeth, sur lo trône d'Angleterre, laissé Vacant par la mort de cette reine? Pendant le siècle qui suivit, les souverains d'Ecosse furent aussi souverains d'Angleterre, et administrèrent les affaires d'Ecosse avec l'aide d'un parlement écossais, siégeant à Edimbourg, et les affaiies d'Angleterre, d'Irlande, et du Pays de Galles avec l'aide d'un parlement arglais siégeant à Londres. Eu l'année 1707, sous la règne de la reine Anne, à la suite d'un accord intervenu entre les deux nations, les parlements d'Ecosse et d'Angleterre furent réunis en un seul qui eut son siège à Londres. On trouvera les détails de cette union de 1707 dans le traité d'Union de cette époque. L'article premier de ce traité stipule en premier lieu " que les deux Royaumes d'Ecosse et d'Angleterre devront, à partir du premier mai qui suivra cette dato (1707) et pour toujours ensuite, être réunis en un seul royaume sous le nom de "Grande-Bretagne." Vous comprendrez facilement que _l'honneur de l'Ecosse exigeait une stipulation 'de cette sorte. Le peuple écossais n'aurait pu ni voulu consentir à la perte de son ancien nom, en tant que nom de nation européenne, qu'au cas où l'Angleterre aurait subi une perte semblable; les deuN nationalités d'Ecosse et d'Angleterre se fondant en une seule: celle de Grande-Bretagne. En 1801, l'Irlande bien que n'étant pas un état souverain, et bien qu'étant restés sous la domination de la Grande-Bretagne, et auparavant sous celle d'Angleterre, fut, par courtoisie, reconnue "nation" et comme telle unie à la Grande-Bretagne pour former "le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande." "Le Royaume-Uni," et "Les Iles Britanniques" sont les équivalents plus courts et plus faciles de cette longue appellation. Considérant les faits cités plus hauts^ vous admettrez que le peuple écossais ressent vivement l'application qu'on fait du terme "Angleterre" pour désigner le "Royaume-Uni" dont l'Angleterre n'est qu'une partie. Un Français, en écrivant ou en parlant, n'appelle pas l'Allemagne la"Prusse,"ou ies Allemands les "Prussiens," bien qu'avant 187(1 la Prusse fut le royaume ie plus important de l'Allemagne. Il y aurait de la part des Bavarois et autres Allemands une protestation indignée si ceux qui écrivent et parlent français les qualifiaient de Prussiens. En conséquence, la Société de Saint-André demande aux éditeurs de toutes publications françaises de faire leur possible pour appliquer à l'archipel britannique les termes généraux de "Royaume-Uni" ou d'Iles Britanniques, et l'adjectif britannique à son peuple et à ses affaires -en général ! Il semble bien, ajoute la circulaire, que la langue française n'a pas de nom approprié aux habitants des Iles Britanniques, et cependant, dit-elle, " nous ne voyons pas pourquoi on n'employerait pas les termes ' Briton ' et 'Britonne' " (nettement différenciés de Breton et Bretonne appliqués aux habitants de la Bretagne en tant que province française). " Ce n'est pas à nous, cependant, disent modestement les représentants de la Société de Saint-André, d'indiquer à un Français quel mot ou quels mots devraient être ajoutés au vocabulaire français. Mais nous nous demandons, au nom de l'exactitude historique et géographique, et comme une marque de courtoisie envers' le peuple écossais, de n'appliquer le terme "Angleterre " qu'au territoire qui s'étend de la Manche à la frontière méridionale de l'Ecosse." La requête de la Société de Saint-André est parfaitement pertinente; elle a du reste une portée générale et il paraît évident que c'est un manque de courtoisie d'appliquer le terme 'd1' " Anglais " non seulement aux vaillants Highlanders, mais même aux Gallois et "aux Irlandais, dont les régiments nationaux se sont si brillamment distingués dans cette guerre. C'est exactement comme si les Anglais— pardon, les "Britons"—parlaient de l'armée "wallonne" ou de l'armée "flamande" pour désigner l'armée " belge." Pour notre part, nous prenons soin depuis longtemps d'employer autant que "possible l'adjectif " britannique " pour désigne^ non seulement les organisations impériales, mais encore celles du Rovaume-Uni, et nous nous efforçons même d'éviter le substantif les "Anglais" que nous remplaçons fréquemment par le "peuple britannique." De la même façon nous évitons la confusion de " hindou " et d' " indien " si commune dans les publications françaises et qui choque vivement tous ceux qui ont la moindre notion du rapport des races dans l'empire des Indes. En ce qui concerne la confusion des peuples du Royaume-Uni sous le terme générique faux d' " Anglais," il est même un autre argument en faveur du mot " Briton " que la Société de Saint-André aurait pu faire valoir, c'est que les Français qui confondent ainsi donnent dans le panneau des Allemands lesquels, eux, emploient exclusivement, et à dessein dans tous leurs écrits les termes " Engi-and," " Englànder," " English," alors qu'ils possèdent les ternis génériques exacts " Gross-Britannien," "Brit" et "Brittish." S'ils en agissent ainsi, c'est par esprit péjoratif, de même que nous confondons quelquefois volontairement, dans le même but, les ternies " prussien " et " allemand." En ce qui concerne cependant le mot "Briton" nous regrettons, pour la raison même invoquée par nos amis écossais, de ne pouvoir l'adopter dès aujourd'hui. Nous sommes Belges et nous n'avons donc pas à donner l'exemple à nos excellents camarades du sud. Mais ce que nous pouvons faire, c'est d'attirer la très sérieuse attention de nos confrères français sur cette question et les convier à payer d'exemple. Nous ne manquerons pas de les imiter aussitôt. " Tirez les premiers. Messieurs les Français ! " NOUVELLES DU PAYS. L' "Echo Belge " annonce que le fort de Cognelée à Namur a été complètement détruit par une explosion; 80 Allemands auraient été tués. * * * Les tranchées allemandes sur l'Yser sont dans un terrible état en. raison de la pluie et de la crue des inondations. Dans plusieu^ tranchées les soldats sont dans l'eau jusqu'aux épaules (?). * & « Le " Telegraaf " apprend de la frontière qu'Ostende est à présent complètement isolée. A Bruges on a cependant appris que quatre civils et un soldat t>elge y ont été fusillés. Le i soldat, qui vivait encore après la première salve, sauta debout et prit un officier allemand à la gorge; on dut séparer de force les deux combattants. Vingt-cinq personnes ont été arrêtées à Bruges et envoyées en Allemagne ; une femme fut condamnée à 20 ans de prison. * * * On signale une reprise importante dans ies charbonnages du centre ainsi que dans le Borinage. Quelques verreries, d'autre part, ont rallumé leurs fours à Marieinont, à Jemappes et à Dampremy. Les premiers -canons devaient être soufflés le 5 décembre. A Charleroi et dans les environs, la situation ne s'est pas améliorée; les mineurs ne travaillent que deux jours par semaine. L'union verrière voit chômer tous ses membres. Seuls quelques ouvriers non syndiqués, ont consenti à reprendre le travail dans des établissements travaillant pour l'Allemagne. Les chômeurs sont toujours très nombreux dans toute la province et il devient de plus -en plus difficile de les secourir. A Lodelinsart, les familles ouvrières inoccupées touchent un bon de ravitaillement de 20 frs 40 par mois plus 12 francs pour le mari et 6 francs pour la femme. Si l'on tient compte des prix de famine qui prévalent, on comprendra à quel degré de misère la population doit se trouver réduite. « * * Depuis quelque temps, les Allemands tendent de véritables souricières aux ouvriers belges qui continuent à refuser aussi éner-giquement de travailler pour eux: Un certain nombre de nos compatriotes ayant épuisé leurs dernières ressources, cherchent une position en Hollande et quand ils en ont trouvé une, se rendent à la "Kommandantur" nantis de leur contrat d'embauche et demandent Un passeport. Invariablement en leur répond en refusant le passeport, mais en offrant un emploi similaire... en Allemagne, à des appointements plus élevés. Les excuses sont inutiles: l'on ne peut prétendre préférer demeurer au pays, puisqu'on vient de demander de le quitter. On ne peut -se déclarer incompétent, puisque l'ennemi a la preuve de votre capacité et si l'on allègue que l'on ne veut pas se mettre au service, de l'adversaire, on tombe sous l'application des règlements relatifs à l'expression de sentiments anti-allemands. Placés dans cette situation difficile, quelques uns perdent la tête et signent, faute de pouvoir mieux faire, l'engagement qu'on leur présente. La plupart résistent et sont condamnés sous des prétextes divers à des peines plus ou moins élevées. * * * Le tribunal militaire a condamné à six mois de prison Laurent Colige, maçon, et à un mois Mme Colige, mère. Les Boches leur reprochaient d'avoir donné l'hospitalité à deux déserteurs français. * • * * A la suite du second rapport que M. Edg. Castelein, ff. de président de la Chambre de Commerce d'Anvers, a si courageusement lancé à la figure des Boches qui s'occupent en ce moment à assassiner la Belgique, notre compatriote a été appelé et -chez "de Huhne et chez le Bodenhausen. Tous deux l'ont agoni de sottises et de menaces. Depuis lors un commissaire de l'empire se lient en-permanence dans les locaux de la Cliarrihre de Commerce. * * * Les Allemands ont réquisitionné à G and et dans les environs pour près de 150 millions de marchandises; dans un seul dépôt on a volé pour environ 23 million®. Quand on songé à la valeur de la laine et du coton, et aux stocks qui se trouvaient dans les filatures et les tissages de la ville, on ne s'étonne plus de ce chiffre colossal. I/administration communale continue à donner du travail à 7000 chômeurs, qu'elle emploie notamment à la construction de darses à Port-Arthur. Ces 7000 hommes ont déjà travaillé pendant plus de 400 jours—ce qui fait pour la ville une dépense, en Salaires, de six millions et demi de francs. Les ouvriers appartiennent à 28 différents corps de métier. On trouve plus de 150 typographes parmi eux et une dizaine de chanteurs, pianistes et musiciens. Les cours ont, repris à l'Ecole normale et à l'Académie d-e-s Beaux-Arts. Les Boches ont réquisitionné les locaux du séminaire. Us s'y installent spacieusement. LES BUREAUX DU C. N. E. B. Les bureaux de Conseil national économique belge et congrès permanent sont établis à l'Hôtel Ceci], Strand, Room 253. Us sont ouverts tous les jours pour consultation des rapports, demandes de renseignements, et inscriptions des nouveaux membres. Prière d'adresser toute correspondance à la même adresse. Les réunions du congrès ont lieu les jeudi et vendredi de chaque semaine à deux heures et demie de relévée, au " The Iron and Steel Iilstitute," 28, Viotoria-street (1er étage), Westminster (Underground, St. James's Park). Les travaux des sections financière, maritime, et commerciale ee poursuivront au cours du mois de décembre, avec un tableau de réunions déjà arrêté, et que nous avons publié. La section industrielle inaugure ses travaux cette semaine. Dès.» présent, le comité a assuré pour le début de janvier la mise en_ train des sections si importantes qui auront' à s'occuper des questions coloniales et d'assurances. Pour rappel: vendredi. 10 décembre, section des indemnités; jeudi, 10 décembre, banque, bourses, emprunts, chambres de commerce. L'APRES-GUERRE AU C.N.E.B. DIVISION MARITIME ET FLUVIALE : SECTION DES PORTS. La dernière séance a eu lieu sous la pré sidence de M. Maeterlinck. Siégeaient ai bureau: MM. P. Duchaine, "président adjoint" du Congres; Cuvelier, délégué de M. le ministre de la marine; et Valide Sompel fils, secrétaire. M. Maeterlinck, qui présida la sous-sect-ior spécialement chargée des études relatives ai port d'Anvers, communique à la section le; conclusions de ses délibérations. Pour maintenir et développer le trafic di port d'Anvers, il faut améliorer et multiplie) le réseau hydraulique qui y,aboutit, tant dan; l'intérieur du pays qu'au dehors. A l'intérieur, la mise en exploitation du bassir houlllier de la Campine fournira le précieu> appoint d'un fret important et très recherché En créant ou en améliorant les voies hydrau liquës nécessaires à la circulation de ses pro duits, on contribuera d'une façon important à la prospérité de ce nouveau bassin char bonnier et l'on servira en même temps le: intérêts industriels et maritimes de la Bel gique. Pour réaliser cet objectif primordial. M Teugels-Devos signale que l'approfondisse ment et l'élargissement du canal de. If Campine et l'amélioration de son outillagt s'imposent avec urgence toute particulière Il en est de même en ce qui concerne le; travaux destinés à relier le bassin industrie de Liège au port d'Anvers. D'autre part l'éxecution du programme de la commissior des canaux brabançons aurait ce double avan taa'e d'assurer au bassin campinois des débouchés directs vers Anvers et Gand ains que vers les centres industriels de Bruxelles Louvain, les pays de Mons et de Charleroi, ces deux dernières régions y trouvant un précieu> appoint en charbons gazeux qui commencer.! à devenir rares. Ainsi que cela a été préconisé au sein de la section des voies fluviales, l'unification et ls réduction des péages sur les voies hydrau liques réclament tout particulièrement la bienveillante attention des pouvoirs publics. Le féliement du bassin de Meurthe ei Moselle au port d'Anvers, qui est d'importance capitale pour l'avenir dè notre pays, esl actuellement en délibération au sein de la seo tion fluviale. Dans son ensemble, la questioi: de trafic d'Anvers avec les- pays voisins esl plus difficile à solutionner actuellement. Nous ne devons pas douter que les sentiments bienveillants de la France à l'égard de notre pays se traduiront par des mesures effectives tendant à abaisser les barrières quasi prohibitives établies par elle avant la guerre. Dans ces conditions, l'amélioration du régime de la Meuse en amont de Liège viendrait heureusement compléter le résultat obtenu par le raccordement direct du bassin liégeois i Anvers. Après un intéressant débat auquel prennent part MM. Vande Perrê, Laroye Duchaine, Ectors, and Ruelens, le président propose à la section les vœux suivants, qui sont adoptés à l'unanimité:—- La s«ction dès ports, sans être à même de pré juger dès à présent de toutes les mesures qu: s'imposeront pour remédier à la situation du pori d'Anvers après la guerre, émet le vœu: lo. qu< les facilités de transport par eau les plus per fectionnées soient établies pour assurer la distri bution facile et à bon marché des charbons prove nant du nouveau bassin houlllier de la t'ampine ; 2o. qué les x mesures les plus efficaces soienl prisés pour faciliter les transports fluviaux du bassin de I.iége vers Anvers et assurer ainsi l'exportation de ses produits industriels par ce dernier port. Vœux soumis par-' M. ■ TeHgels4)eVp.s ; ei adoptés :— La section des ports, affirmant que l'importance vitale du rôle des porta dans la vie économique de- la nation, justifie une sollicitude spéciale de la part dé l'Etat; considérant que les ports belges t-épond&ni t,ou$ à des besoins région nalpc ou à des destinations différentes,, peuvent être favorisés par les mêmes avantages, BSus poui cela se nuire réciproquement; Emet le vœu de voir le département des chemins de fer multiplier ses tarifs réduits uniformes au bénéfice des ports belges et les rendre applicables à tous ceux desservis par des voies maritimes. La section émet aussi le vceu de voir le gouvernement compléter le conseil supérieur de la navigation par l'adjonction de membres représentant respectivement les intérêts économiques des ports belges, intérêts qui ne sont pas représentés actuellement dans le dit conseil supérieur. DIVISION FINANCIERE. SECTION DES CREANCES. M. R. Billiard, momentanément absent, reprendra prochainement la présidence effective de cette section. Nous avons exposé les premiers vœux adoptés au cours des précédentes réunions. Us visaient les délais à accorder pour le règlement de toutes les dettes créés avant le 31 juillet 1914, et les prorogations éventuelles du délai initial prenant cours à la levée du moratorium. Ce premier délai permet de faire.une sorte d'inventaire de la situation, sans préjuger des prorogations dont cet inventaire' seul permettra de fixer là nécessité et l'importance. Au cours de la réunion de Vendredi dernier M. P. Duchaine a continué a développer le projet élaboré par lui, de concert avec M. Bou-vin. Les articles sur lesquels ont porté la discussion se rapportent au règlement des ternies de loyer arriérés, aux modifications à apporter aux stipulations des baux passés an térieurement au 1er août 1914, à la prorogation des baux, et à la tacite reconduction, et enfin aux saisies-éxecutions, ventes forcées, etc. opérées pendant l'occupation allemande. Cette matière très importante n'a pu être épuisée au cours de la dernière réunion. Une partie des articles a cependant déjà été votée après un débat auquel ont pris part MM Ectors, Fosselaert, Huybreghts, Janssens^ Duchaine, et Bouvin. Nous exposerons, après son adoption complète et définitive, le projet dans son ensemble POUR LA NOËL DES PETITS PAUVRES D'ANVERS. Report £130 16 7 # Frs. 110 Charles De Coster £0 10 Mme J. Tarbourieck 0 10 Souscription de quelques Belges, Liste No. 12 1 13 0 En souvenir de Manet 0 2 0 Marie 0 10 Mrs. Collier, d'AnverB 0 2 6 ' Marcel 0 0 6 M. C. Demoulin (d'Anvers), à Hendon 0 2 6 L ECHOS. Au Club Albert de Tunbridge Wells. Le comité du Club Albert a l'honneur d'inviter tous les Belges résidant à Tunbridge Wells et ses environs à la fête intime (concert) qui aura lieu samedi prochain 11 décembre à trois heures et quart en son local, 32, Calver-| ley-joad. Des vêtements pour nos solda'». s Le dépôt d'objets tricotés destiné à nos soldats peut être fait à l'adresse de Mme Maton, 28, East-road, London, E.C. MONITEUR BELGE DES 28, 29, 30 NOVEMBRE ET 1, 2, 3, ET 4 DECEMBRE. L MINISTERE DE LA GUERRE. PERTE DE GRADES. Par arrêté royal du 25 novembre, les officiers ou assimilés de l'armée active et de la réserve, quelle que 'soit leur position, qui se sont rendus coupables d'agissements qui, . 6ans êtd'e de nature à entraîner la perte du grade, sont ; cependant incompatibles avec les devoirs dérivant de leurs fonctions d'officier, peuvent être démissionnes d'office de leur grade, sur un rapport motivé fait au Roi par le Ministro do la Guerre. ( Le dossier relatif à toutë proposition pour la démission d'office sera examiné par un officier général avant commandé devant l'ennemi et h désigner par le Àlihistre de la Guerre. Oet officier général transmettra, le doss'^r au Ministre de la Guerre, accompagné de ses avis et considérations. L'intéressé sera entendu. DANS LES ORDRES. INSÏGNËS DISTINCTES. Par airt-êté royal du 15 novembre, les titulaires do décorations de l'Ordre de Léopold, de l'Ordre de la Coiironne et de l'Ordre de Léopold II, accordées poitr faits de guerre ' ! cités à l'ordre de l'armée, porteront sur le i aban de 1 Ordre Un insigné distinctif, d'argent pôur les chevaliers, d'or pour i les autres g fades. Cet insigne consistera en une palme conforme au modèle ci-annexé. L©3 titulaires de la décoration de girand officier et de commandeur de l'un de ces Ordre? recevront, outre la plaque ou la. commanderie, la Croix d'officier accompagnée ; de l'insigne distmotif. L'insigne spécial afférent à une décoration qui a été conférée pour fait de guerre poufra, en cas de promotion du titulaire, être porté sur les Insignes du nouveau grade. Par arrêté royal du 15 novembre, le^ titillairés de la décoration militaire accordée pour faits de guerre, cités à l'ordre de l'armée, porteront Bur le ruban un insigne distinctif i d'argent. Cet insignè consistera en une pàlmê ifadentique à celle «.ttribuéê aux chevaliers df\> Ordres de Léopold, do la Couronne et de Léopold II. CONSULATS. Per un arrêté royal en date du 15 novembre 1915, M. Lafco H errera, V- a été nommé coftsUl de Belgique h Trujillo, avec juridiction sur le Département de La LibeitacL (Pérou). Par un arrêté royal en date du ?0 novembre 1915, M. Ha-u^r F., a été nommé consul de Belgique à Dijon, avec juridiction sur les Départements de la Côte-d'Or et dè 1 Saône-et-Loire. Par un arrêté royal en date du 25 novembre 1915, M. Law, J.-D., a été nommé consul de Belgique £ Bradford. Une femme de Gand, devénue veuve il y a quelques Semaines, et habitant rue Muilaert, a été expulsée par son propriétaire pour défaut de paiement du loyer et jetée à la rue lo lunai 15 novembre à 8 heures du matin, avec ses cinq enfants et son misérable mobilier ! Sans commentaires. — Des perquisitions ont été opérées jeudi, à Paris, au siège de deux organisations féminines " pacifistes.aj.i domicile privé d'uno .progagMidj-ste cîiez laquelle on a saisi une in- téfe'sS&HtèVôW-ésfSohâàûêë'. ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE' ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travaillér dans le Royaume:Unï sohOriformés que les " Board of Tradé Labour, Bxchauges " (qui sont les seules autorisées par le gouvernement britannique dJ présenter des ouvriers belges aux patrons anglais) ont Un grand nombre d'emplois à conférer surtout dans les industries agricoles et du génie civil. Des offres de service doivent être faites à la Bourse du Travail la plus proche du domicile; pour l'adresse, se renseigner au bureau des postes de la localité. Des Belges se trouvant dans les asiles de réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourses du Travail qui sont établies dans ces asiles: d'autres Belges Tésidant à Londres, à la Bourse du Travail à 6, Catherine-stxeet, Strand. ANNONCES. 9 pence la ligne.—Joindre le montant aux ordres, e.v.p. Prière de s'adresser directement à nos bureaux. 104, ^hoo« lane, au premier. \ CHILLE SLOK, interné baraque 2, camp /m. Harderwyk, Hollande, demande marraine. _ D GREGOIRE, médecin-adjoint de bataillon, • A. 1-44, IV, armée belge en campagne, demande nouvelles Anna Ivesas, d'Anvers. DE.LLE belge, ayant habité Paris très longtemps désire promener fillette ou converser en français. DENTISTRY.—VICTOR ~ COTILS, d'Anvera (rue Quellin).—Consultations tous lés jours de 2.30 i heures.—Oxford-stroet 551. Téléphone, 3782 Mayfair. . _ , EUX demoiselles belges,bonne famille,notions anglais, français, flamand, demandent place s'occuper entants; l'une toute la journée l'autre après midi à Londres. —J. V., Brook-street, âtotfold, Baldock. François de cremer, a. is, 2e esc.; Thyssen Brancardier au 13e. 4e bat., 3e cié; Van Lierde 8e de ligne, lere Oie mitrailleuses; Jules Debroux, A. 18, 2e escadron, tous en oampagne, demandent marraine. TTDuE, Jos et Hauwart V., soldats A 14 2/III, H 11 armée belge en campagne, depuis quinze mois au front, sans relations, demandent à famille belge en Angletene . de les lecevoir en congé pendant quelques jours. TOS VAN DAELE, ll(j, rue de Laeken, Bruxelles (Nord), actuellement soldat 1911, A 13, 4 B, 3 C., A.B. en campagne, est sain et sauf. ON demande souffleurs de gobelets, flacons et ouvriers verriers.^-Ecïire & G~. Vilain, 22, Warwick-! ! street, Rugby. aT^UVRE des Consultations Infantiles Belges: lÀ Les mardis à 2.30: à St. Panera* School for Motners, 1, Atnpthill-squftre. Hampstôad-rd., N W j Les jeudis h 2.30: à Chelsea School for Mothers, 49. 8id« . 1 ney-street, S.W ,, I Les vendredis à 2.30: Kilburn, Kmgsgate House, 107, Kingsgate-road, N.W ^ TAILLEUSE belge demande ouvrage chez elle ou à la journée: M Blanckaert, Garrod Cottage 3, Green-lane, East Molesey, Surrey.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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