La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 09 Août. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/pg1hh6d80r/
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LA MÉTROPOLE ONEf PENNY lr„r,KT ■ CINQ CENTIMES ■HOLLANDE : VIJF CENT IcoNTiNENT -. DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holbern 212. ABONlfEMEMT 1 moia23 ih. ;H3£moig, J82*h, g 4mb ANNEE JEUDI 9 AOUT 1917 No. 221 LA GRANDE GUERRE I Le nouveau ministère russe [L'Espagne et les navires=hopitaiw | Le Libéria et l'Allemagne ■Lasituation politique de la Russie s'est HLliorée de beaucoup depuis que lt ^Kuiernement provisoire a confirmé M. Hjrensky dans ses fonctions et que ce ^B|rnier, grâce à l'appui de tous les par-M. a réussi à former un ministère de ^Balition, autrement dit un cabinet na-Honal. M- Kerensky garde nominalement ^Ks portefeuilles de la Guerre et de la Blarine, mais délègue ses pouvoirs à ■eux " sous-ministres qui dirigent les Appartements respectifs. De l'ancien ■febinet il ne reste que M. Terestchenko, Kui garde le département des Affaires Mtangères,et M. Nekrassoff,ministre des I Fpances, qui s'est adjoint le professeur ^fcratzky pour l'aider dans la tâche sur-HLiaine de rétablir la politique fiscale ■ la Russie. Parmi les nouveaux mem- du ministère se trouve M. Avksen-■k président du Comité exécutif des ^■égués des paysans, membre du Gomi- ■ central du parti socialiste et révolu-^pnnaiire, qui devient ministre de l'Inté-Heur; M. Prokopovitch,président du Co-! mité économique récemment formé et qui ^Bvient ministre du Commerce et de ■Industrie; M. Z-arudny, avocat socialis-^Htrès populaire, ministre de la Justice; ■M. Yureneff, membre du parti des Ca-Hets membre de la première Douma ^■[faisant fonctions de maire de Mos-■»:. devient ministre des Travaux pu- le Dr Oldenburg, secrétaire à vie ■ l'Académie des sciences de Russie est ^Bmmé ministre des Postes et Télégra- gouvernement a décidé de fonder ■pi département spécial qui assumera la ^■rection suprême de toutes les questions ■oncernant la défense nationale, ■pn revirement s'est produit également Harh l'opinion publique et dans les prin-■paux journaux, où l'on commence à se Bloquer ouvertement des palabres ridicu-Bw qui se sont si tragiquement termi-■fes par la retraite insensée du corps de ^Bgarde, l'élite des troupes de Pétro-^■de, sur le front de Galioie. L'organe D.O.S. fait même un sérieux effort ^Bur se dégager de la responsabilité du ■freux " ordre numéro un " autorisant H soldats à ne plus saluer leurs officiers ^Ves mettant de fait sur le même pied H>e eurs supérieurs. Maintenant que le exige des sanctions tuote la foule ^fc'tateurs inconscients ou conscients, par l'or allemand, s'inquiète et ■ferme à l'idée d'avoir des comptes à Bfdre. M. Kerensky aura la tâche diffi-car il est entre les mains de juifs ^■bitieux, de socialistes rêveurs et Hrarchistes activistes, au milieu de la complète du prestige militaire, des ^■sources économiques et de la stabilité ^B^ière de l'Etat. En tout cas l'ère ■ politicailleries mesquines est passée ^■tout fait croire que l'influence d'une ,e se déjà sentir. Le géné-Ivorniloff est rentré au grand quar-^■fénéral, ce qui semble indiquer que Çrensky a accepté ses conditions et le nouveau généralissime jouira ■T aut°rité suprême, si pas dictato-■f sur les armées du front. HUr ,'e, front russe la situation reste ^■speree. Sur la Bystritza d'eux régi-K r- une division quittèrent volon-^■tment ieurg positions et s'en allèrent ^■ arrière forçant les autres troupes ^WWtie en retraite de plusieurs verstes. V;n ,'a direction de Focsani, après Préparation d'artillerie, l'ennemi °penS'Ve. sur l'ëfne de la voie fer- ■ e focsani à Maresesti et la route de a Ciuslea, où il occupa les posi-^BpUSj6S apr^s avoir refoulé nos alliés ■ '! du fleuve Tirlad. Sur la partie »€n lront, au sud-ouest de Brody, ■lïenf11 R.cornrnencé un violent bombar-Bn ^U1 Pr^sa?e; sans doute, une of- e dans cette région. Bon ^^britannique la si- " mchangee. H» ' '""'Ue Orientale les opérations , ""hs Progrès; une violente ba-ont issue est toutefois restée indécise, a été livrée dans la zone de Lin di, sur le Mihumbia; dans le Rufigi e dans l'Iringa les troupes britanniques er coopération avec les troupes belg-es on -repoussé, les colonnes ennemies ver: l'ouest, dans la direction de Makenge. A la suite de représentations faites i Berlin par le gouvernement espagnol, 1< gouvernement allemand a conclu un ar rangement pour la sécurité des navire: hôpitaux, à bord desquels devra se trou ver un officier naval espagnol qui veillen à ce que les navires ne transportent qu< des malades et des blessés. Ce arrangement a reçu l'approbation de: gouvernements alliés qui ont rerpercit l'Espagne de son intervention humani taire. Après un vote unanime de l'assembléf législative, le gouvernement de la répu-blique de Libéria a déclaré la guerre i l'Allemagne. Les sujets allemands ont été -aussitô mis en détention ; ils seront embarqué' à bord d'un croiseur allié- L'Etat de Libéria est, comme on sait une république nègre de la côte occiden taie d'Afrique, de fondation américaine Son territoire forme l'extrémité occl dentale de la Guinée et s'étend sur h côte depus la presqu'île du Général-Tur-ner jusqu'à l'embouchure du San-Pedro près du cap Palmas. L'indépendance de l'Etat de Libéria fVit reconnue par le' Etats-Unis en 1847, mais sa reconnaissance comme république souveraine n< fut admise par la France et l'Angleterre qu'en 1848 et par les Etats-Unis qu'er 1861. La république de Libéria avait déjà depuis plusieurs semaines rompu les relations diplomatiques avec l'Allemagne. 0—0 Argentine et Allemagne Au sujet des relations entre l'Argentine et l'Allemagne, le New-York Times dit : " L'Argentine devrait savoir qu'on ne doit pas se fier aux promesses allemandes La Norvège et la Suède sont payées poui le savoir. A maintes reprises, l'Allemagne leur exprima ses regrets sincères. *Or, depuis le dernier message d'excuses envoyé pai l'Allemagne à la Norvège, 50 navires norvégiens furent ensuite coulés et 4 autres viennent d'être ajoutés à la liste. Si l'Argentine veut prendre la peine de consulter les registres de la Commission de secours belge, elle verra que plusieurs navires de cette commission, que l'Allemagne s'était engagée à respecter, ont été coulés. Les promesses du gouvernement de Berlin ne sont faites que pour être violées. L'attitude de l'Argentine est toute tracée. Elle doit se ranger aux côtés du Brésil et de toutes les autres nations du sud de l'Amérique qui approuvent la rupture brésilienne." o—o L'Allemagne perd confiance en ses tous-marins Le capitaine Persius, dans la Berlinev Tageblatt, publie un article sur la guerre sous-marine, où il s'exprime ainsi : C'est en vain que l'on essayerait de prononcer un jugement sincère sur le résultat des événements navals qui ont eu lieu au cours de ces trois années. Il est cependant opportun de rappeler de temps à antre que l'espoir de succès surprenants résultant de l'activité de nos sous-marins n'est pas fondé. On peut constater aujourd'hui qu'ils serait déraisonnable de s'écarter d'une ligne de cette manière de voir. Si on nourrit des espérances cfui, plus tard, ne se réalisent pas, la réaction peut être fatale. Si on considère le tonnage mondial dont disposent nos ennemis en tenant compte de l'accraissement dont il est susceptible par l'appoint des chantiers américains, japonais et anglais, on ne peut plus se faire d'illusions.Tout ce qu'un homme de métier peut dire • aujourd'hui, ,sauf erreur, c'est que notre puissance maritime continuera à être à même dans l'avenir de tenir l'ennemi loin de nos côtes. Nous pouvons espérer que grâce à notre flotte de haute mer, nos batteries de côtes, nos forts, nos sous-marins et nos champs de mines nous réussirons à repousser toute tentative de l'ennemi sur nos côtes. La Conférence de Stockholm Le Labour Party va décider La situation est stati, nnaire. Elle se décidera demain vend edi à la Confé ence générale du Labour Party anglais qui se tiendra au Central Hall, Westminster. Le Comité exécutif p ésentera un exposé historique expliquant comment il a été conduit à recommander le vc yage à Stockholm, les conditions de la Commission hollando-scandinavo-russe et un rapport sur la réunion de Paris. Le print de vue du Comité exécutif est le suivant : la -Confé"ence se tiendra malg-é tout ; si le Labour refuse d'y assister, les Russes seront poussés dans lés b-"as des socialistes allemands (sic) ; si le Labour est rep. ésen-té, la Conférence ne sera qu'une consultation qui ne liera pas ses participants. Les ouvriers anglais doivent donc abdiquer devant les fous de Pétrograde ! Comment M. Henderson ne voit-il pas que sans l'appui des Français et des Anglais, la Conférence de Stockholm ne sera qu'une farce, étant donné surtout que la " démocratie " russe s'est discréditée par le fait de ses " chefs " aux yeux du monde ? Le Comité parlementaire du Congrès des Trade-Unions a décidé d'accepter l'invitation de Stockholm si la Conférence du Labour l'approuve, sous réserve d'approbation par le Congrès des Trade-Unions du 3 septembre. La British Workers League organise une grande démonstration contre Stockholm ce soir, au Central Hall de Westminster. Les adhésions affluent. La Conférence interalliée tenue à Down-ing Street, sous la présidence de M. Lloyd George, s'est longuement occupée de l'attitude que les gouvernements alliés auront à prendre au sujet de la Conférence, notamment pour ce qui concerne les passeports.❖ & 'fi M. Huysmans confère avec les Allemands Les députés minoritaires allemands Ledebour et Dittmann séjournent de-• puis jeudi à Stockholm où ils ont eu des entretiens avec le député socialiste belge Huysmans.— Matin. o—o Les engagements allemands au sujet de la Belgique En réponse à une question de M. Den-nian, Lord Robert Cecil a dit mardi à la Chambre des Communes : — Pour autant que je sache, le gouvernement allemand a eu soin de ne pas rappeler au monde qu'il a promis de façon explicite à la Grande-B stagne, en 1914, de n'annexer sous aucur prétexte de territoire belge, mais, d'après la teneur de communications émanant de sources apparemment inspirées, c'est là une promesse que, s'il le peut, il se propose de répudier.M. Denman.— Ne vaudrait-il pas la peine de découvrir si le nouveau gouvernement adhère ou non à cet engagement ? Lord Robert Cecil.— Le gouvernement britannique n'a aucun moyen de communiquer avec le gouvernement allemand.0—o Le Brésil va collaborer au ravitaillement de notre pays En raison de l'envoi de vivres que le peuple et le gouvernement brésiliens se proposent de faire â destination de la Belgique, j le secrétariat des Relations extérieures avait demandé, à la légation du Brésil à La Haye, des renseignerrrents authentiques sur la situation tactuelle des populations belges. Le ministre plénipotentiaire du Brésil en Hollande a répondu que la famine règne sur tout le territoire de la Igique envahie. D'accord avec les Etats-l riis, le Brésil va s'occuper du moyen de collaborer au ravitaillement régulier du peuple belge. 7— Beseler agit en vrai Prussien Un message de Varsovie annonce que, à la suite de l'arrestation par les Allemands du colonel Pilsudzki, commandant de la légion polonaise, tous les officiers de la légion ont envoyé leur démission au gouverneur. Celui-ci leur a donné vingt-quativ heures pour revenir sur leur décision, en les avertissant que, ce délai expiré, ils iraient arrêtés et déportés. Tous les officiers ayant maintenu, leur démission ont été incarcérés dans la prison militaire de Varsovie. 1 ' > • LES KREGLINGER Nous avons reçu, ainsi que d'autres journaux, la lettre suivante : ALBERT KREGLINGER 17-18, Basinghall Street, 7 août 1917. Cher Monsieur, Je me permets de porter à votre connaissance que ma maison G. et C. Kreglinger, d'Anvers, accomplit aujourd'hui la 120e année de son existence. C'est là un fait si rare que je crois pouvoir en tirer, pour mes associés et pour moi, un titre de légitime fierté. Les frères Georges et Chrétien Kreglinger, les fondateurs de la firme, apparaissent dès 1793 comme propriétaires des trois immeubles de la Grand'Place, si bien connus des Anversois. Ils y avaient pris demeure et installé leurs bureaux. Ce n'est cependant qu'en 1797, le 7 août, que les plus anciens livres de comptabilité prouvent l'existence de la firme sous sa raison sociale actuelle. Georges et Chrétien firent souche à Anvers, et actuellement ce sont Théodore Kreglinger et moi-même, arrière-petit-fils respectivement des G. et C. Kreglinger de jadis, qui nous partageons encore la propriété de la Jïrme que quatre générations successives ont su maintenir. Jamais, au cours de sa longue carrière, la maison n'a eu de succursales ou de connexions étrangères autres que celles qu'elle a en Angleterre, en France, en Australie et dans les deux Amériques. Dans les heures graves que nous traversons, cet anniversaire doit passer inaperçu, et,, notre pensée allant entière aux collaborateurs dévoués retenus en Belgique et à ceux qui luttent au front pour l'indépendance nationale, nous avons renoncé à toute manifestation publique. Néanmoins, certains de vos lecteurs 'prendront sans doute connaissance avec plaisir de cet exemple de vitalité belge. Veuillez agréer, cher Monsieur, l'assurance de mes sentiments les meilleurs. (s) ALB. KREGLINGER. Nous avons l'impression, et certains de nos lecteurs la partageront avec nous, que cette lettre est écrite dans le but d'établir surtout que la maison Kreglinger est une maison belge. C'est une chose, croyons-nous, que personne ne cherche à contester. Il y a bien des Belges et de bons Belges qui n'ont pôint d'aussi authentiques parchemins. Mais puisque M. Albert Kreglinger nous en fournit l'opportunité,et malgré notre souci de rester sur le terrain des principes et de faire le moins de personnalités possible, nous allons lui dire en toute liberté ce qui occupe beaucoup de nos compatriotes au sujet des Kreglinger. Le nom des Kreglinger a été mis en discussion à propos de la nomination de M. Théodore Kreglinger au poste de directeur du ravitaillement de l'armée belge. Il y succédait à M. Loewenstein, financier bruxellois, dont le nom a été lié intimement à l'émission des Rio Light et des Mexico Trams. On avait fait du coup de M. Loewenstein un capitaine. Ce sont là, paraît-il, des choses que l'on voit en temps de guerre. Mais ce qu'on vit -aussi, c'est l'opinion publique se révolter, car, enfin, il a des Belges aussi méritants que M. Loewenstein pour être nommés capitaines et investis d'une mission de confiance aussi importante que celle de la direction de notre ravitaillement militaire. M. Loewenstein a quitté cet emploi. Il doit être, actuellement, si nos renseignements sont exacts, détaché par le ministère de la Guerre auprès du War Office.On voit que la finance tient longtemps son homme à flot, fut-il un Margulies. Après le débarquement de M. Loewenstein, financier, il était assez naturel qu'on prît un négociant. Nul ne contestera que M. Théodore Kreglinger fût qualifié. Mais ici surgit, tout comme à propos de M. Loewenstein, la question de la nationalité d'origine- On ne doutait pas ici de la nationalité de la famille Kreglinger,mais on citait des alliances trop répétées avec des Allemands et des Allemandes, ce qui attestait que même quatre générations n'avaient pas libéré les Kreglinger de leurs attaches avec le pays d'origine. Evidemment, il n'y avait à cela rien que' de permis. Mais nous sommes en guerre avec l'Allemagne et le fait d'être, si cela est vrai, le beau-frère d'un von Bary, d'un Fritche, éveille des susceptibilités-Le nom des Kreglinger est associé également à des entreprises commerciales et finan cières où des éléments allemands ou naturalisés figurent. Connaissant tous aujourd'hui le caractère agressif du germanisme, qu'y a-t-il d'étonnant à ce qu'on ait trouvé mauvais que M. Théodore (ou Theodor) Kreglinger succédât à M. Loewenstein, que M. Théodore Kreglinger fût conseiller financier du gouvernement? Si nous reprenons la liste des souscriptions à l'Ecole allemande d'Anvers— ce foyer du Deutschtum — que nous avons publiée, nous y trouvons : Bug. Kreglinger 200 francs Frau Cari Kreglinger 100 " Paul Kreglinger 100 " Theodor Kreglinger 20 " Et si nous consultons le X. Jahresbe-richt des Kirchenvorstandes fur das Jahr 1912 de la Deutsche evang.-prot. Ge-meinde (Antwerpen, 1 mai 1913, Druck von Laporte und Dosse, Antwerpen), nous y trouvons dans le Verzeichnis der Stimmberechtigen u. beitragenden Mit-gUeder fur 1912-13. : Frau A, Kreglinger. Frau C. Kreglinger. Eug. Kreglinger. Th. Kreglinger. Frau C. Schmid-Kreglinger. Et nous demandons à nos lecteurs de conclure. o—o Le corps des interprètes Il y a un corps des interprètes. Ceci n'est pas un article de la Constitution comme : "Il y a une garde civique." Si cette dernière était condamnée aux services de garnison et d'arrière, l'interprète, au -contraire, est appelé à remplir parfois ses fonctions en première ligne et doit alors, suivant le règlement, donner l'exemple des vertus militaires d'endurance, d'énergie, de courage, de bravoure et se montrer digne de la réputation du soldat belge. Le mot "interprète" pourrait faire croire que la connaissance des langues suffit pour l'emploi. Rien n'est moins exact. L'interprète est une sorte de consul chargé de veiller à la fois aux intérêts des armées alliées en Belgique et à ceux des populations des zones d'armée. Les règlements exigent de lui une tenue correcte, une bonne éducation, du tact, la bonne humeur, la complaisance, le souci de sa dignité personnelle, du doigté, une grande activité physique et les services que l'on attend de lui dépendent à un très haut degré de sa personnalité. Trois ans d'expérience ont permis de grouper en un volume déjà important les devoirs et les règlements de l'interprète. Bon nombre d'entre eux se sont déjà distingués sur le champ de bataille et le corps a payé à la mort un tribut proportionnellement égal à celui que lui paient les autres' organismes en campagne. Une sélection soignée et rigoureuse doit, du fait des qualités requises, présider à la nomination des candidats. Deux examens donnent accès au corps. L'examen d'entrée vise surtout les connaissances linguistiques. Après un cours extrêmement chargé et donné avec maîtrise par les lieutenants Roels et Lavalette, un second examen consacre définitivement l'interprète, qui rejoint le front au premier ordre. Les instructions étant d'ordre confidentiel, il nous est impossible d'entrer dans de plus amples détails, mais les attributions de l'interprète sont nombreuses et on cite plus d'un brave de l'armée de campagne qui a préféré retourner à son unité du front que de prendre sur ses épaules les responsabilités écrasantes qui reposent sur celles de ce soldat, dont on nous a laissé trop longtemps ignorer l'existence. Premier sergent dès son entrée en service, l'interprète peut, avec du savoir et de la valeur, avancer rapidement en grade. C'est ainsi que, dernièrement, un récipiendaire a été nommé lieutenant quinze purs après être entré au corps et avant d'avoir fait du service. Le mérite est toujours récompensé ! Ramsay K. Reed. o—o Le roi des Belges a conféré l'ordre de Léopold au Sultan d'Egypte en témoignage de son amitié personnelle et dans le but de resserrer les relations cordiales existant entre les peuples égyptien et belge.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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