La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1914, 07 Novembre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/8911n7zk2x/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 21ME ANNÉE. SAMEDI 7 NOVEMBRE 1914. N°- 311. COMMUNIQUES OFFICIELS BELGES. PROGRES DES ALLIES SUR L'YSER. LE HAVRE, 6 novembre.—Le communiqué officiel belge de ce jour dit que l'ennemi n'a fait preuve d'aucune activité sur le front de l'Yser, et s'est bonné à un faible bombardement de nos lignes. Quelques-uns des détachements ennemis armés de mitrailleuses occupent toujours la rive gauche du fleuve vers Saint-Georges et Oud-S tu yvekerskerke. Les Allemands sont postés le long de la côte belge entre Middelkerke et Zeebrugge. Il y a de nombreuses batteries de tout calibre et des détachements d'infanterie sur le front entre Dixmude et Bixschoote. L'offense des Alliés fait des progrès sur ce point. Les Allemands ont tenté de violentes attaques vers Dixschaete, et toutes ces attaques ont été repoussées. Entre Wytschaete et Messines, l'offensive des Alliés a atteint la route reliant ces deux localités. -—Exchange. COMMUNIQUES OFFICIELS FRANÇAIS. LES ALLEMANDS PREPARENT UNE NOUVELLE OFFENSIVE. PARIS, 6 novembre.—Communiqué officiel de 15 heures :— . Il n'y a pas eu de changement appréciable sur tout le front pendant la journée d'hier. La bataille a continué sur la même échelle qu'auparavant entre Dixmude et la Lys, sans aucune avance ni retraite marquée. De violentes canonnades ont eu lieu, au nord d'Arras et contre cette ville, mais sans résultat pour l'ennemi. L'effort allemand en Belgique et dans le nord de la France se prolonge. Les Allemands semblent être sur le point d'apporter des changements dans la composition de celles de leurs forces qui opèrent dans cette région, et de renforcer leurs forces de réserve, de formation récente, qui ont été sévèrement atteintes, par des troupes de l'active, pour tenter une nouvelle offensive, ou au moins pour compenser dans une certaine mesure les sanglantes défaites qui leur ont été infligées. Entre la Somme et l'Oise et entre l'Oise et la Meuse, des actions de détail ont eu lieu. Nous avons consolidé notre avance sur le village d'Audechy, à l'ouest de Roye. Une colonne de chariots allemands a été , détruite par le feu de notre artillerie, à grande listance, dans la région de Nampcel, au nord-est ie la forêt de l'Aigle. Près de Barry-au-Bac, nous avons repris le village de Basigneul, dont les Allemands s'étaient rendus maîtres. Des combats acharnés ont eu lieu dans l'Ar-;onne, où, par dés actions à la bayonnette, nos troupes ont repoussé les. Allemands. Dans la Woevre, de nouvelles attaques de l'ennemi ont été repoussées au nord-est et à l'est du arand Couronné de Nancy. Dans la région de la forêt de Parroy, et entre Baccarat et Blamont, les postes avancés ont été îttaqués par des détachements mixtes, dont les mouvements ont té arrêtés partout. Une grande victoire russe en Galicie est annoncée.TRANCHEES REPRISES. PARIS, 5 novembre.—Communiqué officiel de 23 heures :— Aucun renseignement nouveau sur les opérations au nord de la Lys. Violente offensive allemande au nord d'Arras, )ù quelques tranchées, d'abord perdues, ont été ■eprises. Dans l'Argonne (région de Saint-Hubert) toutes es attaques allemandes ont été repoussées. Sur le reste du front rien à signaler. LA RETRAITE ALLEMANDE. AMSTERDAM, 6 novembre.—Le " Telegraaf " pprend de l'Ecluse que les Allemands se retirent le l'Yser, et que les Belges occupent les deux ives du fleuve. Le dernier village que les Allemands ont vacué est Stuyvekerskerke, et les troupes sont n retraite sur Bruges. Une bataille fait rage dans le triangle Dix-lude-Roulers-Ypres.De nombreux habitants de Bruges fuient la ille et se réfugient en Hollande.—Reuter. LES RESERVES FRANÇAISES. PARIS, 6 novembre.-—Le général Galliéni, ouverneur militaire de Paris, a inspecté hier les ociétés de préparation militaire et les sections e culture physique des académies et collèges de 'aris. Il a publié ensuite un ordre disant que l'Alle-îagne devrait savoir que derrière les soldats du énéral Joffre il y en a d'autres, jeunes et vieux, rêts à faire joyeusement leur devoir jusqu'au out et à conduire la France à la victoire.— leuter. IL LEUR FAUT DE L'ARGENT. AMSTERDAM, 6 novembre.—Le " Telegraaf " it qu'un ordre a été publié par le Kaiser pro-îettant 750 marks pour chaque mitrailleuse cap-arce.—Reuter.Les Allemands ont donc besoin d'argent pour ssayer d'être des héros ! Attila II. connaît ien son peuple ! LES PROCLAMATIONS ALLEMANDES EN BELGIQUE. AMSTERDAM, 6 novembre.—L' " Algemeen tandelsblad " apprend d'Anvers que les autorités llemandes en Belgique ne cessent de publier des roclamations. La première menace de peines sévères ceux qui rrachent des affiches officielles allemandes. La seconde promet vingt marks à tous ceux qui pportent un coin de fermeture de canon belge, ncore qu'il soit patent que tous ces coins ont été étruits par les artilleurs belges avant qu'ils n'a-andonnassent leurs canons. Une troisième réglemente la vente des jour-aux.Aucun passeport n'est délivré à Anvers pour lalines, Gand ou Saint-Nicolas. Les jeunes gens gés de 18 à 30 ans ne peuvent plus quitter la ille. Le même journal rapporte qu'hier, la malle de 'lessingue a été arrêtée par les autorités mili-tires hollandaises, et que cinquante Belges en ge de servir qui voulaient rejoindre l'armée elge ont été arrêtés.—Reuter. MAGNIFIQUE FAIT D'ARMES. MESSINES ET HOLLEBEKE REPRIS. UN BATAILLON ALLEMAND ENTOURE. PARIS, 5 novembre (soir).—Un rapport émouvant vient d'être reçu ici au sujet d'une magnifique attaque combinée effectuée par 'un détachement de Marocains, d'infanterie coloniale française, et de troupes de l'Inde. Reçues par un feu violent, les troupes africaines et indiennes eurent recours à leur tactique favorite, et disparurent dans des fossés, derrière des haies et d'autres obstacles semblables. Après avoir continué une vive fusillade pendant un quart d'heure l'ennemi, croyant avoir annihilé ses adversaires, s'avança dans sa direction, mais, quand il fut à quelques centaines de mètres des troupes alliées, soigneusement dissimulées, le craquement des coups de feu et le ronronnement des mitrailleuses se fit soudain entendre, abattant tout un détachement allemand. . Emportant tout, les troupes alliées balayèrent l'ennemi hors des villages de Messines et d'Holle-beke, qui constituent des points stratégiques importants.Pendant cette contre-attaque, un bataillon wurtembourgeois fut refoulé dans le lit boueux de la Lys, et ne put échapper à la noyade qu'en se rendant. L'attaque dura cinq heures, pendant lesquelles on estime que les Allemands ont perdu 3000 morts et blessés. Les Alliés ont également fait de nombreux prisonniers et capturé six canons, ainsi que toute une ambulance. L'ennemi a été repoussé sur une distance de dix kilomètres.— Reuter's Spécial. COMMUNIQUES OFFICIELS RUSSES. L'OFFENSIVE VICTORIEUSE. ALLEMANDS ET AUTRICHIENS EN RETRAITE. PETROGRADE, -5 novembre.—Communiqué officiel de l'état-major du grand quartier-général : Nous continuons à progresser sur le front de la Prusse orientale. Les Allemands se retirent tout le long du front, ne gardant qu'une position fortifiée dans la région de Wergboliwo. Sur la rive gauche de la Vistule l'armée russe continue sa vigoureuse offensive, poursuivant l'ennemi en retraite. La traversée de la San par nos troupes continue avec succès. Les Autrichiens sont en retraite. Dans la mer Noire il n'y a pas de changement. LA MARCHE SUR LA TURQUIE. REGIMENTS ENTIERS PRISONNIERS. ROME, 5 novembre.—Le correspondant à Petrograde de la " Tribuna " télégraphie que les Russes opèrent en Arménie sur un front de 250 kilomètres. Us sont entrés en Turquie par deux routes; une colonne marche vers Erzeroum, tandis que l'autre s'étend vers le sud. Des régiments turcs entiers ont été faits prisonniers. Le même télégramme annonce que les opérations en Pologne continuent triomphalement. Les Russes tiennent la rivière Varta, et leur centre marche directement sur Cracovie.—Central News. LA FRANCE DECLARE LA GUERRE A LA TURQUIE. BORDEAUX, 5 novembre (minuit).—Le ministre des Affaires Etrangères a publié la note suivante :— " A la suite des actes d'hostilité de la part de la flotte turque à l'égard d'un navire marchand français, causant la mort de deux français et des dégâts sérieux au navire^ actes qui n'ont pas été suivis du renvoi des missions militaires et navales allemandes, mesure grâce à laquelle la I Porte aurait pu dégager sa responsabilité, le gouvernement de la République a été obligé de déclarer qu'en conséquence de l'action du gouvernement ottoman l'état de guerre existe entre la France et la Turquie." LES TURCS ET L'EGYPTE. PARIS, 5 novembre.—Le "Temps" déclare que la campagne turque contre l'Egypte est entrée dans la phase définitive. Un corps de mille Méharis est concentré sur la frontière. Des agitateurs sont à l'œuvre en Egypte et quarante turcs ont été arrêtés au Caire. ' D'après des nouvelles de source allemande un représentant du Tsar a présenté un ultimatum au Khédive, demandant le retrait immédiat des troupes anglaises de l'Egypte.—Central News. BOMBARDEMENT DE BATOUM. AMSTERDAM, 6 novembre.—Un télégramme de Sofia à la " Gazette de Voss " annonce que des croiseurs turcs ont bombardé Batoum avec succès. Des voyageurs suisses rentrés de Turquie ont déclaré à la " Gazette de Cologne " que depuis le début du mois d'août les Turcs ont renforcé fiévreusement la défense militaire du pays. L' " Evening Standard " constatant que le Kaiser et son frère, le prince Henri de Prusse, ont été rayés de la liste des amiraux honoraires de la flotte britannique, suggère l'idée de nommer le Roi Albert amiral honoraire à leur place. Cette idée est d'autant plus heureuse que notre souverain s'intéresse vivement au choses de la mer. — Le ministre d'Allemagne à Copenhague dé ment la nouvelle selon laquelle le Kronprinz serait mort. — Le vapeur Oxfordshire, de la Bibby Line, battant le pavillon de la Croix Rouge, est arrivé jeudi à Dublin avec 700 blessés venant de Boulogne. M. DE BROQUEVILLE FELICITE LA "METROPOLE." INTERVIEW DU MINISTRE DE LA GUERRE. (Correspondance de la " Metropole.") SAINTE-ADRESSE (Le Havre), 5 novembre (par courrier) :— — Bravo ! pour la Métropole et ses vaillants collaborateurs ! C'est par ces paroles que m'accueillit ce matin M. de Broqueville, notre énergique et-valeureux chef de cabinet. J'aurais voulu le voir hier déjà, mais la réception des autorités locales, une conférence avec les chefs de service, les fournisseurs de munitions, l'avaient tenu depuis le matin. — Venez me prendre aux Régates—c'est là que nos ministres prennent leurs repas—m'avait dit le ministre de la guerre ce matin, nous ferons la promenade ensemble ! Et c'est en déambulant par cette côte adorable, sous un soleil printanier, au milieu d'une nature exquise mais qui nous impressionne à peine —ne donnerions nous pas tout pour revoir nos chères villes et même la boue qui doit couvrir nos rues à cette époque !.. .—que je pus converser pendant près d'une demi-heure avec le chef de cabinet. Ses premiers mots furent, je le répète: — Bravo ! pour la Métropole et ses vaillants collaborateurs 1 Ah ! j'ai été vraiment heureux d'apprendre qu'elle allait reparaître à Londres et parler chaque jour aux milliers de Belges qui sont en Angleterre des choses de notre chère Belgique. . " Car, s'il est une chose qui fait honneur à la presse belge et sera l'impérissable prestige de ses membres, c'est la dignité dont tous, successivement, surent faire preuve vis-à-vis des Allemands." Tous, successivement, ont cessé de paraître, repoussant le joug de l'ennemi; tous ont mis leurs machines hors d'état de le servir. Le geste n'était pas concerté, je le sais; eh bien! il fut admirable, et je puis vous assurer que le Gouver-, nement a été unanime à l'admirer. " La Mctro-pole, qui bataille depuis le premier jour avec une si belle vaillance, a eu, me dit-on, les honneurs d'un ' auto dafé ' de la part des Allemands! On a brûlé son immeuble à Anvers. C'est assez dire que son attitude ne fut guère du goût de nos ennemis. " Ce ne sera certes pas fait pour déplaire à nos amis de la Métropole. Faut-il vous dire avec quel plaisir je l'ai vu renaître sitôt de ses cendres, m'ajoute M. de Broqueville. Qu'elle continue à semer la bonne parole patriotique. Une fois de plus elle aura bien mérité du pays ! " Et surtout qu'on n'oublie pas de me l'envoyer à Dunkerque ! — Vous repartez, M. le ministre? — Dès demain. Tenez, ce ciel est admirable; il y a par ici des coins exquis, une température admirable ! Eh, bien ! je ne saurais y tenir. Le canon me manque. Eh oui ! j'en ai pris l'habitude. Là-bas, à Dunkerque, il n'est pas de jour qu'il ne tonne depuis que j'y suis, et on s'y fait extraordinaire-ment vite. L'autre jour, à Nieuport, nous nous trouvions avec le Roi, le généralissime Joffre, et le maréchal French. En vingt minutes une quinzaine de shrapnells vinrent éclater auprès de nous, et c'est à peine si on y fit attention. " Et dire que tous nos admirables petits soldats sont ainsi. Ils voient tomber les obus," pas un ne bouge; si, par hasard, l'énnemi, repérant mieux nos positions, un obus tombe plus près, ils déménagent simplement et vont reporter leurs positions à deux cents mètres plus loin, sans cesser de fumer leur pipe ou de griller une cigarette. " Quels hommes ! Et comme on conçoit qu'ils aient fait l'admiration du monde entier ! " Et toujours fungant, toujours fringant, toujours jeune, toujours villants malgré les écrasants devoirs de l'heure, le chef de cabinet me confie ses espoirs pour demain—mais aussi, hélas ! il me défend aussi d'en vien dire pour l'instant. Et c'est bien à regret que j'obéis, je vous le jure, car les nouvelles sont bonnes, très bonnes. . . . LES REFUGIES BELGES EN ANGLETERRE. CONSTITUTION D'UN COMITE OFFICIEL. Le " Moniteur Belge" du 31 octobre, 1, 2, 3, 4 novembre, publie un .arrêté royal constituant un comité officiel belge pour les réfugiés en Angleterre. Ce comité, institué à Londres, est chargé de veiller, d'accord avec les autorités officielles et les institutions privées anglaises, aux intérêts des Belges réfugiés en Angleterre. Sa mission sera de se mettre à la disposition des autorités anglaises pour tous les renseignements, informations et démarches, dont elles auraient besoin pour organiser la vie, le travail, et le cas échéant l'assistance des Belges; son rôle sera principalement consultatif. Le comité est composé des membres suivants: MM. Adriaensen, agronome à Louvain, actuellement à Swindon; Baron Ancion, industriel, sénateur de Huy-Waremme, actuellement à Folkestone; Charles Bauss, avocat à Anvers, actuellement à Londres; de Cartier de Marchienne, ministre de Belgique en Chine, détaché en mission à Londres; chevalier Edmond Carton de Wiart, secrétaire honoraire du Roi, directeur à la Société-générale de Belgique à Bruxelles, actuellement à Londres; Henry Davignon, docteur en droit à Bruxelles, actuellement à Londres; Dejaoe, professeur à l'Université de Liège, actuellement à Cambridge; Dessain, bourgmestre de Malines, détaché en mission à Folkestone; Féron, avocat, membre de la Chambre des Représentants à Bruxelles, actuellement à Londres; comte Goblet d'Alviella, ministre d'Etat, vice-président du Sénat de Belgique, envoyé en mission à Londres; baron C. Goffinet, envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire de S.M. le Roi des Belges, en mission à Londres; Koch de Gooreynd, à Londres; Charles Lejeune, président du Comité maritime international à Anvers, actuellement à Londres : Moyersoen, avocat et représentant à Alost, actuellement à Folkestone; Mlle Rossignon. de Bruxelles, actuellement à Londres; MM. Royer, avocat et membre de la Chambre des représentants à Tournai, actuellement, à Londres; Van Orshoven, ingénieur agricole à Bruxelles, actuellement à Londres.—M. Berryer, ministre de l'intérieur, est nommé président du comité; MM. le comte Goblet d'AlvieLla et baron Goflinet, vice-présidents; le chevalier Carton de Wiart, secrétaire honoraire. LA BATAILLE DE L'YSER. LETTRE D'UN OFFICIER BELGE. On nous communique La lettre suivante d'un officier belge envoyée de l'Yser à la fin d'octobre :— Nous voici donc cramponnés dans notre dernier coin de Belgique ! Nous ne voulons pas passer en France! Aussi quelle bataille sur les bords de TYser! Les Allemands sont sur la rive droite du fleuve, nous sur la rive gauche, suivant une ligne allant de Nieuport-Dixmude-Ypres-Menin, et dans l'espace compris entre cette ligne et la frontière française, il y a ce qui nous reste de notre armée, des Anglais, des Français, avec leurs goumiers (Arabes), les tirailleurs sénégalais, et les Indiens qui arrivent. Les Allemands ont attaqué avec l'énergie du désespoir la ligne Nieuport-Dixmude, mais l'armée belge, qui défendait cette ligne, n'a pas reculé d'un pouce. Les assauts à la bayonnette livrés par les lime et 12me de ligne ont été sublimes. Ces deux régiments sont décorés depuis hier de l'ordre de Léopold et peuvent inscrire " Dixmude " en lettres d'or sur leurs drapeaux. Leur rentrée triomphale à Furnes cette après-midi était empoignante; ces braves, éreintés, ont fait un effort formidable pour défiler devant le Roi. Ils étaient hagards, hirsutes, boueux, les mis entourés de bandages encore couverts de sang, mais marchant haut la tête, clairons devant, la moitié de la musique jouant—la moitié seulement, car à la bataille un obus allemand était tombé au milieu d'eux en tuant l'autre moitié, et ils jouaient quand même! Ah! les beaux soldats! C'était le l'2me de ligne, commandé par le colonel Jacques (l'Africain de la campagne arabe), blessé lui-même deux fois, et malgré cela ayant conservé le commandement de son régiment. Les soldats anglais et français hurlaient d'enthousiasme! Je n'ai jamais rien vu d'aussi beau. Mais, hélas, que d'officiers tués ! Beaucoup de pelotons commandés par des sous-officiers, des compagnies commandées par des lieutenants ! Au milieu d'eux tous, leur drapeau, intact! Nous avions les larmes aux yeux, en songeant aux pauvres camarades mutilés dormant du dernier sommeil, côte à côte, dans les grandes fosses des cimetières de village, ou plus souvent dans les chaumes ! Que de sublime et que de tristesse ! Des grenadiers, plus un major sur pied. Je ne sais ce qu'est devenu Borremans; Pety de Thozée vit toujours. Ici à la division nous avons déjà perdu beaucoup de monde aussi, surtout des officiers. Dernièrement encore le docteur en chef du 1er guides, et celui de notre groupe d'artillerie, tués par un obus brisant à 25 mètres de moi ; à une minute près j'y étais ! Je causais avec eux et venais de les quitter pour faire placér nos chevaux plus loin. Ce fut la grâce de Dieu pour moi, et j'ai dit un " Notre Père " à cheval. Les Allemands sont épuisés, mais tiennent encore sur les rives de l'Yser à cause de leur artillerie lourde. Leurs pertes sont effroyables ; ils ne ramassent plus leur blessés et nous y trouvons des gamins de 17 ans. Les renforts arrivent pour nous tous les jours ; bientôt nous irons en avant. Nous ne voulons plus reculer. Je suis cité à l'ordre du jour de l'armée avec ma patrouille, en reconnaissance avec six hommes: Linateur, duc d'UTgel, intendant de .a liste civile, comte de Brie, prince de Croye, comte de la Barre. d'Erquelines, un ancien entraîneur, Lefèvre, un artiste peintre bruxellois Cels, tous volontaires; nous avons tenu dans une ferme contre 22 cyclistes allemands, permettant à notre artillerie de prendre position ; le ^ soir d«ui même jour nous sauvions deux pièces de notre artillerie. Le général a trouvé que cela valait la peine de nous signaler. Peut-être? Mais ce n'est rien à côté de ce que tant d'autres ont fait. . . . NE RENTREZ PAS! LES BELGES EN HOLLANDE. ROTTERDAM, 2 novembre (de notre correspondant, par courrier).—Malgré tous les efforts des Hollandais et d'un clan de Belges, dont les intentions sout pour le moins suspectes, il est peu d'Anversois désireux de retourner dans le métropole tant que les Allemands y seront établis. Il vient même de se former à Rotterdam un club de Belges dont l'intention est d'aller résider à l'étranger et particulièrement en France, pour y exercer divers métiers et industries. Il est vrai qu'à cause des vides qui auront été provoqués par le guerre, nombre de bras manqueront de plusieurs côtes. Un bateau a déjà été dirigé vers le Havre d'où les émigrants ont été dirigés sur plusieurs points de la France. D'autres navires seront encore expédiés ultérieurement et le comité, qui s'est réuni à cet effet, au Zwarte Ruiter, rue Haute 14, mettra tout en œuvre pour utiliser les capacités et les forces des Belges qui fuiront de la sorte le joug des Allemands. Nous disions plus haut que ça ne mord pas, et que les belles paroles des émissaires de nos ennemis rencontrent partout une belle indifférence. Avec Fésprit pratique, qui les caractérise les " sinjooren " se disent, que point n'était besoin de dévaster une pattie de leur belle cité et de répandre la terreur au milieu de tonte une population pour lui faire risette ensuite et lui tendre une patte de velours. Ce bloc enfariné ne leur dit rien qui vaille ! Ajoutons qu'à côté de M. Franck, M. Frans Van Cauwelaert figure aussi parmi les émissaires des Allemands en Hollande. Pour prouver l'empressement des réfugiés disons qu'un train spécial et gratuit, parti d'Amsterdam n'avait Téuni que 150 voyageurs tandis que le "Telegraaf" fit route vers Anvers avec une cinquantaine de passagers seulement. 11 est vrai que le "Maesbode" imprime qu'il y avait à bord 500 personnes, mais nous savons qu'un zéro de plus ou de moins ne gène pas l'organe germanophile dont ou connaît les allégations fantaisistes. LE MYSTERE DU PACIFIQUE. LA LUMIERE. LONDRES, 6 novembre.—Le Press bureau publie la communication suivante du secrétaire de l'Amirauté:— L'Amirauté a reçu à présent des renseignements dignes de foi au sujet de l'action au large de la côte chilienne. Le dimanche 1er novembre, le " Good Hope," le " Monmouth," et le " Glasgow " se rencontrerent avec, le " Schamhoxst," le " Gneisenau," le " Leipzig," et le " Dresden/' Les deux escadres se dirigeaient vers le. sud sous un vent fort et par une mer' démontée. L'escadre allemande refusa l'action jusqu'èu coucher du soleil, au moment où la lumière lui donnait un avantage important. L'action dura une heure.' On début le " Good Hope " et le " Monmouth " prirent feu mais luttèrent jusqu'à ce que l'obscurité fut à peu près tombée; à ce moment une sérieuse explosion se produisit à bord du " Good Hope " et le vapeur coula. Le " Monmouth " se retira vers le soir* faisant beaucoup d'eau, et paraissant incapable de faire vapeur. Il était accompagné du " Glasgow," qui avait, entretemps, pendant toute l'action, combattu le " Leipzig " et le " Dresden." L'ennemi s'approchant de nouveau du " Monmouth," déjà frappé, le " Glasgow," qui se trouvait aussi sous le feu d'un des croiseurs cuirassés, se retira. L'ennemi attaqua alors derechef le " Monmouth," mais le résultat de ses efforts n'est pas définitivement connu. Le " Glasgow " n'est pas fortement endommagé, et a très peu de pertes. Ni 1' " Otranto," ni le " Canopus " ne furent engagés dans l'action. Des rapports reçus de Valparaiso par le " Foreign Office " disent qu'un navire belligérant est échoué sur la côte chilienne. On croit que c'est le " Monmouth." Des canots sont partis à la recherche des survivants. UNE DEPECHE CENSUREE. LONDRES, 6 novembre.—L'agence Reuter a reçu, hier, de New York le télégramme suivant, qui avait apparremment subi une censure sévère: " six heures du soir, lorsqu'ils signalèrent trois navires anglais. Les Allemands prétendent qu'ils forçèrent un engagement. Au moment où les Allemands essayaient leurs canons le " Good Hope " fut aperçu, approchant à toute vitesse. Par une bonne manœuvre il parvint à réjoindre les navires anglais qui arrivaient. Les deux escadres prirent la direction du sud, les Allemands restant près de la côte. ' Il ; approchèrent graduellement l'un de l'autre. les premiers obus allemands manquèrent le but. Lorsque les deux escadres ne furent plus qu'à une distance de 6000 yards le " Good Hope " fit parler son canon de 9 pouces. Une bordée du " Scharnhorst" et le "Gneisenau" battit en arrière, le vaisseau-amiral stoppa ses machines. Le " Monmouth" se lança en avant pour couvrir le " Good Hope," mais entretemps la ois tance entre les deux escadres avait été réduit? à 5000 yards. Les Allemands purent mettre tous leurs navires en action et leur feu se concentra >rr le "Monmouth" jusqu'à ce qu'il fût coulé. Les navires n'étaient plus qu'à 4500 yards. Le "Good Hope" soutint la lutte -.usqu'à ce qu'une explosion se produisit à bord ; il se retira dans la direction ouest à 7h.30 et lorsqu'il disparut on vit des flammes. On ignore si l'équipage aà sur éteindre les fiâmes. Les flammes disparurent et on ne le revit plus. Le "Nurnberg" rechercha les blessés jusqu'à l'aurore. Il fut impossible de sauver aucun membre de l'équipage du " Monmouth ' car les Allemands ne purent mettre leurs canots à l'eau par suite du mauvais temps. La flotte allemande, à l'exception du Leipzig et du Btcmeu, après être entrés ici sont repartis hier. S'ils savaient quelque chose au sujet du " Bremen " ou du " Leipzig " ils ne le fixent pas connaître. Le transport " Prinz Eitel " s'est entrée dans la baie la nuit passée. LES BELGES A LONDRES. Tous les officiers, sous-officiers et soldats belges convalescents et se trouvant en ce moment dans les hôpitaux ou chez des particuliers, doivent se mettre immédiatement en rapport avec le bureau le plus rapproché de l'Armée du salut, qui a été chargée par l'autorité militaire belge de prendre toutes les dispositions nécessaires à leur transfert dans les maisons de convalescence, réservées à leur séjour. Nous recevons de M. Pollet, consul-général de Belgique à Londres, le texte d'une disposition qui a ete votee le 28 octobre dernier par le conseil académique du Bedford College pour femmes (Université de Londres) en faveur des étudiantes des universités belges:— Pour toute la durée de la guerre, les étudiantes des universités belges, russes et françaises^ desireuses de poursuivre un cours d'université, et qui seraient incapables de payer les pleins prix, peuvent être admis, sous l'approbation du comité des finances, à suivre tous les cours usuels du collège à un prix réduit, ou dans aes oas particuliers, sans aucun frais." * * * Dimanche prochain, à 3 heures de l'après-midi se tiendra sous les auspices du " Working and Help War Refugee Committee," à l'Union Hel-vetia Club, 1, Gerrard-place, Shaftesbury-avenue W., un grand meeting dan? lequel sera discutée la question du travail à fournir aux réfugiés de toutes catégories. A l'ordre du jour figure une communication importante aux réfugiés et l'inscription au régistre de ceux qui veulent travailler. A ce meeting prendront 1 a parole MM Arnoldy, vice-président, et James ReifT secrétaire-general du comité. Ce meeting sera agrémenté d'un joli concert donne par des artistes belges, parmi lesquels ™es; Pehesse-Ocsombre et Lambrecht-Stevens MM. Arnoldy, de Liège, et Fernand Housman. lous les réfugiés sont gracieusement invités au meeting et au concert. —— Le Roi et la Reine d'Angleterre assisteront le 11 novembre prochain à l'ouverture du Parlement anglais. Par suite de l'absence de 89 écu-yers partis pour la guerre Leurs Majestés ne feront pas usage^ du coche d'état ni des chevaux blancs. Une répétition de la procession a eii lieu hier. — Le bureau météorilogique anglais prévoit pour le week-end un temps variable, une température plus froide, de la pluie, et des éclaircies. — Le roi Georges a reçu hier matin au palais de Buckingham l'Agha Khan, chef spirituel de la communité mahometane des Khoja et président de la Ligue indienne pan-islamique. — L'aviateur anglais Busk se trouvait jeudi à 350 mètres de hauteur au dessus de la forêt de Cocked Hat, près de la plaine de manœuvres d'Al-dershot, lorsque son- appareil prit feu. L'aviateur fut carbonisé. MONITEUR BELGE DU 30 OCTOBRE. MINISTERES DE LA JUSTICE ET DE LA GUERRE. Par arrêté royal du 27 octobre le siège de la Cour militair» est établi au quartier-général de l'armée. MINISTERE DES CHEMINS DE FER. MARINE, POSTES f ET TELEGRAPHES. Un arrêté royal du 5 octobre stipule que pendant la durée des hostilités les Tapeurs belges et les cargaisons qu'ils transportent, pourront être assurés contre les risques do guerre à l'intervention du Gouvernement belge et dans des conditions déterminées de commun accord entre le gouvernement britannique et le gouvernement belge. Pour pouvoir prétendre au bénéfice d« dispositions du présent arrêté l'armateur devra faire partie d'une association d'assurance contre le risque de guerre, dont les statuts seront approuvés par le gouvernement belge, et qui fonctionnera bous son contrôle. I.e " Moniteur " publie ensuite les statuts de l'Union des Armateurs belges (section des aasûrances de risques de guerre), constituée à Anvers le 4 octobre dernier par MM. Christian Scheidt, Arthur Bryis, et Léon Dens, armateurs, ainsi quo 1* règlement do l'Union. Un arrêté ministériel du 5 octobre approuve les status de la nouvello association, et crée en même temps un comité chargé de mettre en exécution les dispositions de l'arrêté royal précité. Qe comité siégera à Anvers, rue d'Aremberg, No. 24. MM. Ch. Lejeune, président du comité maritime international, Pièrrard, directeur général do la Marine, et Thomas Evan, agent do la Corporation du Lloyds de Londres, 6ont nommé»; »"«nbres du comité. LES ATROCITES ALLEMANDES. Les personnes réfugiées en Angleterre et qui auraient été j>ersonnellement témoins d'actes de barbarie, de cruauté, et de faits contraires à la convention de Genève, sont priées de s'adresser au plus tôt au Èn Clément Philippe, 3, Hyde Park-street, à Londres, qui les mettra en rapport avec Sir Lewis, du " Department of Persécutions " à Whitehall. Il faut que ces faits lui soient certifiés par des personnes -très honorables et qui ont été témoins personnellement des faits. Ce dernier point est de la plus lia-ute importance. — Au siège de Tsingtao, les Anglais ont eu jusqu'ici 2 morts et 8 blessés, dont deux majors; les Japonais, 22 morts, et 878 blessés. Un croiseur japonais a coulé un navire allemand au large de Iiawai. Les Anglais mettent aux enchères toutes les entreprises allemandes en Indo-Chine. Le fort Iltis a été démoli. En répondint à do violentes contre-attaques allemandes les Japonais firent 800 prisonniers et capturèrent 36 canons. NOS LECTEURS qui ne trouveraient pas le eu nombre suffisant chez leur vendeur de journaux sout priés de nous eu donner l'adresse. ^ LE LIVRE D'ADRESSES DES EXILÉS. 9 pence la ligne.—Joindre le montant aux ordres, b.v.p. AUGUSTE GORIS (fils), d'Anvers, cherche soii ami LUCIEN GILBERT, d'Anvers.—Ecrire, Highbury-grove, 13, .London, N. DÊLSART, ALBERT (Mme. et fils), d'Anvers, sont chez M.' Pickard, Oatlands, Lancaster, et oherchen» parents V. Delsart-Ilomblé de Louvain. DEL VIGILE, LEON, Puffet cité, 2, Rougemont, Paris, demande nouvelles parents. DE MULDER, PAUL, sergent-fourrier 22d, de ligne, King Edward VII. Waru, Charing Cross Hospital, Strand. DOCTEUR DE .BEVE, n, Finsbury-square (City). Consultations de 2.50 à 4 h., sauf le" samedi. FRANÇOIS DE BEUKELAER d'Anvers, Lady Margaret-rood, 123, Londres, W., demande nouvelle! et adresse de son fils H UBERT, volontaire à l'année Belge eD France; il à été Aoùt-Septembro fort do Beiiendrocht. ERRARD, GEDEON, Dougîity^street, 58, 1T Londres. HERINCKX (M., Mme., et enfants), de Ber- ohem, Anvers, actuellement Raby Bank, Elbow-lane, à Formby, près Liverpool. JOSEPH BAÉCKELMANS, LarLsdowne, Wood- eide Park-road, Finchley, N.—Recherche son frere Emile Baeckelmans, 5e lanciers, supposé être dans un hôpital anglais. LA FAMILLE Ch. Cnoops serait très reconnaissante à ceux qui pourraient donner des nouvelles de leur Hk René, brigadier volontaire venant du fort 5, redoute 9, Edeghem.—22, Alwyne Mansion, Wimbledon, près Londres. LA FAMILLE de TUYDT de VHISTELLES (Belgique) réside à Rotterdam (Hollande), Henegouwer-laam 52b. LYBËER, R., à Elsin, Norfolk, demande adresse Ch. Raeymackere, d'Anvers, ou do sa belle mère Mme. Van Neste. "[VjrONCHEUR, CAMILLE, colonne automobile, lvJL 4e division, recherché par baron Sadoine, Stanmore, Middlesex. R. ROGER VAN WALBURG est cherohé.par Octavie van Walburg, Hofplein, E. 2, Middelburg, Hollande. PIÈRRARD, docteur, cherch. adr. Mme. Fer- nand Pièrrard embarquée Ostonde 13 oct. et Ferdni nand Heurtz.—S'adr. bureau consulat-général de Belgique Aldwych. SIMONÀUD ~ V A L E R E,~~s7~of~wï~6e Rég. est soigné à l'hôpital do .Wantage, Berk6. SOLDAT EDOUART DHONT, du 4me de ligne est en bonne santé à Paris, 29, Rue Mogador, chez Monsier Hérault, prière aux amis do lui donner leur adresse et provenir famille à Bruges. SOEUR MADELEINE, carmélite de Malines, Carmelite Monastery, Delirany, Ireland, demande adresse M. et Mme. Gosset, Borgerhout, Anvers. "\7"ERHEYEN, docteur, d'Anvers, prié donner T adressa à Vincart Redcroft, Dudley-rd., New Brigbton. HERBERT DEMOL, of Brussels, of the 1 oth Regiment Infantry, now an Inmate of Lady Crosslcy's Hospital at Great Yarmouth, is most anxious to get into communication with his 'Sister, Rcsey Demol, who, lie be-lieves. is at present, a Belgian Refugee in England. MISS PURSER desire obtenir des nouvelles de Madame L. DELVAUX (née Colliçnon) qui demeurait, 51, Rue H. Van Zurglnnkeek, Bruxelles. Toute la famille trouvera un bon accueil chez Colonel Purser, Btrd s Eyc, Bromvard, Worcester. MME. TRIN, chez Miss Rosalind Paget, 57 Sloane-court. S.W., London, demande nouvelles de son mari, lo lieutenant Trin au ôVèmo de ligne de forteresse, blessé. POUR COMMUNANTE RELIGIEUSE, VILLEGIATURE, HOTEL. SENATORIUM, ETABLISSEMENT INDUSTRIEL, Etc., Etc. A vendre : MAGNIFIQUE PROPRIETE, environ un hectare et demi, située à Ventnor, ile de Wight. Situation ideale en vue de la mer; chauffage central et éclairage électrique; belle et vaste chapelle; salles do bains, jardins, pelousses, tennis, etc., etc. S'adresser Stoephill View, à Madame Jacmin. N.B.—Il est expressément stipulé 'que cette propriété NE POURRA ETRE acquise poux ctro afiectée à un pensionnat de demoiselles. ON DEMANDÉ gouvernante pour fillette 7 ans allant n l'école. 500fr. par an. Lundi matin avant midi.—6, Chando6-street, Cavcndish-square. Qxford-circua. PENSION chez dame Belge, cuisine française, confort comme chez soi.—336, Camden-road, London, N. LA METROPOLE parait chaque jour dansée "Standard," vendu chez tous les marchands do journaux au prix d'un penny. 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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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