La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 17 Avril. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/bg2h708x7b/
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LA MÉTROPOLE Ione penny êm,„. cinq centimes SiUde- vijf cent d!x centimes PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Hoîbora 212. ABONNEMENT 1 mois 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. 2éME ANNEE MARDI ' 17 AVRIL 1917 No. 107 LA GRANDE GUERRE I Devant Lcns et St-Quentin IM. Wilson et 1 Allemagne I L AMERIQUE DU SUD BOUGE La menace contre Lens et St-Quentin x précise. Au nord de la rivière Souchez les progrès ont été continués; à l'est de Liévin, du bois de Riaumont jusqu'au coin oriental de la Cité St-Pierre, toutes les défenses ennemies ont été capturées ; les troupes britanniques continuent à avancer dans la direction de Lens. Autour de St-Quentin du nouveau terrain | a été capturé à l'est et au nord de Gri-court.I Sur la route de Bapaume à Cambrai, l'ennemi a lancé une attaque sur un front de plus de neuf kilomètres, contre les positions britanniques entre Hermis et Noreuil et après un violent combat l'ennemi parvint à prendre pied dans le village de Lagnicourt, mais il en fut rejeté immédiatement après et perdit 300 [prisonniers; comme l'ennemi dut battre I en retraite sous un violent feu de barrage il laissa environ 1.500 cadavres sur le champ de bataille. ! Au nord et au sud de l'Oise l'activité d'artillerie a montré de l'activité au cours de la nuit. Dans la région de l'Aisne et en Champagne la nuit a été calme. A l'est de Maisons de Champagne il y a eu des escarmouches à la grenade; sur la rive droite de la Meuse il } y a eu deux attaques, l'une au bois des [ Caurières et l'autre dans la direction de I la ferme des Chambrettes. Ces deux attaques furent repoussées. Suivant l'expert français, la chute de Lens, la cité charbonnière de 32.000 ha-[ bitants, ne peut tarder, car la ville est entourée de trois côtés. Malheureusement, les Allemands semblent décidés, avant de battre en retraite, à dévaster tout comme ils ont fait au cours de leur retraite précédente. Lens est en flammes comme tous les villages avoisinants.L'ennemi a enlevé la grande partie de la population car à Liévin il ne restait qu'une centaine de personnes, tous les autres habitants ayant été dépprtés. Le président Wilson, après avoir soigneusement examiné la question de la [ participation des Etats-Unis au pacte de j Londres, est arrivé à la conclusion qu'il I ne serait pas pratique et serait très impo-; litique de signer le pacte de ne pas faire de paix séparée, car tout pacte serait sans effet constitutionnel à moins de prendre la forme d'un traité et d'être soumis à la ratification du Sénat. Il n'est d'ailleurs pâs probable qu'un Pareil traité recevrait le consentement du Sénat; il faut deux tiers des votes P°ur ratifier un traité,et quoique plus des deux tiers des membres du Sénat soient M faveur de la poursuite de la guerre avec toutes les ressources dont le pays Peut disposer et de la paix quand tous ks buts de guerre auront été atteints, je est-à-dire la défaite du militarisme prussien et le remplacement de la dynas-tle autocratique des Hohenzollern par "ne forme libérale de gouvernement populaire, toute tentative de lier le gouvernement américain aurait pour conséquence un long débat de parti qui se terrerait par la défaite du traité. Le présent tant au point de vue politique 1u'au point de vue de l'effet moral ne lent pas à donner de prise aux critiques demandes ni à donner au monde le j'Pectacle d'un pays désuni. On croit que sous peu le président Wilson fera une nouvelle déclaration de | Principe, comme complément à son adresse, et que cette déclaration sera aite surtout au point de vue de l'attire de l'Amérique au point de vue du Peuple allemand. Le président qui avait estimé il y a quelque temps qu'il fallait lne paix sans victoire, semble avoir «langé d'avis. Mais il garde la convic-!®n qu'il ne faut pas d'humiliation inu-'e du peuple allemand, considérant le *uPle comme une entité nettement sé-par^e de la dynastie des Hohenzollern ' du gouvernement prussien, qu'il ne ,0,t pas y avoir d'agrandissements ter-"toriaux ou d'autres bénéfices aux dé I pens de 1 Allemagne battue. Ce qui n signifierait pas que l'Allemagne ne de vra pas faire de réparations pour ses cri mes ou ne devra pas payer les pénalités l'idée qui l'anime c'est qu'une paix du rable ne saura être obtenue en écrasan l'Allemagne ou en démembrant les puis sances centrales ou en les réduisant l'impuissance, mais que la formatioi d'une ligue d'honneur et la propagatioi de la véritable démocratie, mettant 1 pouvoir entre les mains du peuple, aide rait à la concorde entre les nations et se rait une garantie de l'avenir. Entre temps la plupart des république du Sud de l'Amérique ont décidé de suivr la ligne de conduite de l'Amérique di Nord. Le Brésil, la Bolivie et l'Argenti ne ont" rompu les relations diplomatique avec l'Allemagne; le Brésil compte for mer une armée de 200.000 hommes, tan dis qu'en Argentine il y a eu de violen tes manifestations anti-allemandes ei face de la légation allemande qui fut a't taquée. Le Mexique et le Chili ont tou deux fait une déclaration de neutralité a—o Le Relief belge Encore un navire torpillé Les solennels engagements pris ai nom de l'Allemagne, par lesquels le ra vitaillement régulier des populations d la Belgique occupée et du nord de 1; France était garanti, n'empêchent pa les sous-marins allemands de couler le navires affrétés pai* la Commission fo Relief in Belgium. Une dépêche de Ce penhague annonce, en effet, que le va peur norvégien Camilla, chargé de bl à destination de la Belgique, a été coulé au large de Jœderens, sans avertisse ment. Deux matelots de l'équipage on péri. o—o Un geste américain Dans le tableau émouvant présente par 1 Congrès, un geste peut-être plus émouvan fut celui accompli par M. White, président d la Cour suprême des Etats-Unis. M. White est un vieillard dont la vie entièr à été consacrée à la justice, c'est un modèl de droiture et d'équité. Il était assis ave d'autres grands juges de la Cour suprêm sur des fauteuils placés dans l'hémicycle ai pied de la tribune. Quand le président Wilsoi prononça, les paroles sacramentelles : " Ji propose de déclarer que les actes du gouverne ment impérial allemand ne constituen rien moins que la guerre on vit le jugi White se dresser tout seul, très grand, trè. droit et donner, debout, le signal des ap plaudissements. C'est alors, que l'assemblé' entière se leva et acclama M. Wilson. Ainsi, à cette minute solennelle, le premie. à approuver le mot de guerre aura été celu en qui s'incarne la justice et le droit de tout* l'Amérique. O—o— Un corps de volontaires japonais Les Japonais de New-York manifesten l'intention de former un corps de volontaire: qui serait fier de combattre contre l'Aile magne sous le commandement d'officier américains. o—o Prix réduits de guerre aux Allié: Le gouvernement américain met à l'étudi un projet conférant à la Commission fédérait du Commerce l'autorité*suffisante pour fixei des prix réduits de guerre à tous les produits d'alimentation et à toutes les fournitures de guerre en général. Cette mesure est de la plus grande importance pour les Alliés, car les prix ainsi fixés seront applicables aussi bien à l'exportation qu'à la consommation intérieure des Etats-Unis. Son application réduirait considérablement le budget des dépenses nécessitées par les achats des Alliés aux Etats-Unis. Ce projet est accueilli avec la plus grande sympathie dans tous les milieux industriels et commerciaux américains. Ainsi se trouvent controuvées les insinuations ennemies siuvant lesquelles les Etats-Unis n'envisageaient la guerre qu'au point de vue de leurs intérêts économiques. Une lettre du cardinal Mercier " Le peuple belge ne fléchit pas " En décembre dernier, vingt-quatre archevêques et évêques fiançais, protecteurs de l'Institut catholique de Paris, réunis sous ^ la présidence de S. E. le cardinal Amette, , adressaient au Primat de Belgique une lettre pour lui offrir " une nouvelle expression de leur fraternelle sympathie et de leur admiration pour ce courage qui ne fléchit pas, mais bien plutôt grandit avec les malheurs que la divine Providence lui donne à sup-e porter." Le cardinal Mercier, profondément touché par cette démarche, vient de répondre par la belle et émouvante lettre que voici : y Il faut faire appel à toute l'énergie de t nos sentiments chrétiens, à toute notre foi en la divine Providence pour gravir, 1 sans révolte, cette dernière marche de 1 notre calvaire. 1 Nous évaluons à soixante mille au mi-e nimum le nombre de nos civils déportés; on ose les appeler des " chômeurs soutenus par l'assistance publique Tous les Belges qui résident en Belgique peu-s vent constater que, parmi les centaines s d'honnêtes citoyens que l'on arrache en-1 core journellement à leurs foyers, il n'y - ! a souvent pas trois pour cent de chô-s meurs. Le chômage, d'ailleurs, n'est pas imputable aux malheureux qui doivent chômer, mais !< ceux qui lejir ont ravi leurs moyens de travail, î Le Saint-Père a élevé solennellement la voix et s'épuise en efforts pour nous 5 faire rendre justice; • vous vous êtes serrés autour de Sa Sainteté pour la défense de notre cause. Malgré tout, les abus de la force se poursuivent; les ouvriers condamnés au travail, en terre ennemie, écrivent qu'ils souffrent de la faim et du froid; les a âmes de nos ouailles sont abandonnées et privées de secours religieux, auxquels e il leur soit, humainement parlant, pos- 1 sible de recourir; nous sommes donc s tous, fidèles et pasteurs, Belges et amis s du dehors, réduits à une impuissance ir-r rémédiable. C'est Cette impuissance même qui met le comble à notre épreuve nationale. é Croyez bien, cependant, Eminentissi-, mes Seigneurs, chers et vénérés collègues, que nous ne fléchissons pas; que t le peuple belge ne fléchit pas. J'ai passé de longues heures dans les quartiers les plus pauvres de nos bourgades le plus cruellement torturées depuis l'invasion, de Lierre et d'Aerschot notamment; j'al- 2 lais de porte en porte, dans les ruelles et t les impasses, offrir un secours' aux fa- 3 milles des déportés; j'ai séché des larmes, recueilli des sanglots, relevé des 2 cœurs angoissés; j'afffrme n'avoir pas ' entendu une seule fois un cri désespéré qui signifiât : la paix à tout prix, la paix j quand même ! Notre peuple demeure pa-x tient : il a foi inébranlablement dans l'avenir. Cette foi, le sentiment religieux la soutient; mais là soutiennent aussi les t assurances réitérées de nos _ alliés, que ; l'on n'admettra pas de discussion sur des propositions de paix avant la libération du sol belge. o—o Comment on écrit l'Histoire i Dans un article paru dans notre numéro d'hier sous le titre de : L'Allemagne et la paix, on lit le passage suivant : Quant à la source de l'information, elle t émanait " d'un nombre considérable d'auto-; rités en matière de politique étrangère, qui ont des informations sur la situation à Ber- 3 lin, mais aucun d'eux ne désire que son nom soit mentionné. Les opinions que M. Bux-ton a rapportées sont le résultat d'un examen approfondi et d'une conviction réfléchie de ' sa part." C'est de leur part qu'il fallait. Il aurait donc fallu lire : " Les opinions que . M. Buxton a rapportées sont le résultat ! d'un examen approfondi et d'une conviction réfléchie de leur part.", Les propriétés du Tsar Comme on sait, les propriétés constituant le domaine du Tsar deviennent propriétés nationales. Le Novoié Vrémia fait ressortir que la superficie de ces terres dépasse 60 millions de déciatines, c'est-à-dire plus de 65 millions d'hectares. Ces terres contiennent des richesses minières mal exploitées. C'est ainsi que des mines d'or qui produisaient 200 pouds ne donnaient en fait que le cinquième de leur production normale. Etats-Unis et Belgique Un télégramme de M. Wilson au Roi Albert M. Wilson, président de la République des Etats-Unis, a adressé au Roi Albert, à l'occasion de la célébration de son anniversaire, un télégramme de félicitations personnelles. Le Roi a répondu en remerciant M. Wilson et en lui exp-imant sa joie de l'entrée de la République américaine dans le concert des Alliés. D'autre part, .M, Carton de Wiart ministre de la Justice de Belgique, a reçu le télégramme ci-après : Washington, 8 avril.— Le président désire que je vous remercie en son nom et au nom du peuple américain pour votre message aimable de reconnaissance et que je vous assure qu'en s'associant à la grande cause des puissances alliées pour la liberté et la justice, le peuple américain voue ses meilleurs efforts à l'heureuse issue du présent conflit. Robekt Lansing, Secrétaire d'Etat des Etats-Unis d'Amérique. -o—o La médaille de la reine Elisabeth Nous apprenons de bonne source que la médaille de la reine Elisabeth est destinée aux dames belges aussi bien qu'aux femmes d'autres nationalités et qu'elle sera accordée à titre de récompense pour les soins donnés aux blessés et aux réfugiés. Toutefois, pour garder à cette distinction tout son prix on entend la réserver à celles qui se sont personnellement et particulièrement distinguées par leur dé-voûment et leur abnégation. 0—0 Les Allemands et le canal du Rhin à l'Escaut Nous avons annoncé, d'après une dépêche d'Amsterdam, que l'Associatior centrale pour la navigation intérieure de l'Allemagne a adopté une résolution demandant au gouvernement allemand dt veiller lors de' la conclusion de la pais à la construction d'un canal du Rhin ï l'Escaut. La Gazette populaire de Cologne donne de cette réunion le compte rendu suivant : L'Association centrale pour favoriser 1e navigation intérieure de l'Allemagne s'esl réunie, aujourd'hui, en grand comité el s'est occupée des projets de jonction par eau entre le Rhin inférieur, la Meuse el l'Escaut. A la séance assistaient en grand nombre des personnages officiels, des représentants de villes et de sociétés. Le docteur Flamm (de Charlottenburg), conseiller intime impérial, présidait; il déclara que les dépenses à faire pour réaliser la jonction projetée répondent à un intérêt patriotique réel et auront d'importants résultats pour l'Empire. II a montré que partout, principalement dans les assemblées législatives, on reconnaît que la construction de voies de communication fluviales en Europe centrale est d'une importance capitale pour la collaboration économique des Etats centraux. Ensuite, le président a salué les délégués des ministères de l'Intérieur, des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Guerre; le chef du service des chemins de fer à voies étroites, etc. M. Valentin, ingénieur principal (de Mun-chen-Gladbach) fit un rapport sur le canal de jonction Bas-Rhin-Escaut. II y a trois projets en présenoe : par le Nord (demandée par Crefeld) ; par le Sud (demandée par Aix-la-Chapelle), enfin le tracé intermédiaire (préconisé par Munchen-Gladbach). Le rapporteur Valentin se prononce pour la dernière solution. Le deuxième rapporteur, M. Hentrich (de Crefeld), défend le projet du tracé Nord. C'est à cette ligne, dit-il, qu'est réservé le trafic le plus intense. Ces exposés donnent lieu à une assez longue discussion. La Gazette populaire ajoute : Cette information; telle qu'on nous la transmet, ne nous indique pas la raison par laquelle l'Association centrale n'a pas chargé un rapporteur de défendre le projet de la jonction du Sud, par un canal Cologne-Aix-la-Chapelle-Anvers. M. Schneiders (d'Aix-la-Chapelle) aurait été l'homme tout désigné pour ce faire. L'Association centrale aurait dû se mettre à couvert du reproche de partialité. Le moment n'est pas encore venu de. se prononcer définitivement pour l'un de ces projets. Mais on aurait dû donner à l'assemblée l'occasion de se faire un jugement sur chacun d'eux. Il est à espérer que l'omission ne tardera pas à être réparée. Le plan allemand en 1914 Il } a toujours controverse pour décider s'il y eut faute des généraux allemands, en août 1914, quand ils obliquèrent vers l'Est au lieu de continuer leur marche sur Paris, ou s'ils obéirent à un plan préconçu. M. Joseph Reinach, dans un article de la Revue de Paris, apporte une contribution des plus intéressantes à la discussion.Les cartes trouvées sur les officiers morts ou prisonniers après la Marne semblent prouver que le plan de l'état-major allemand était bien de poursuivre l'armée française sur l'Aube et de la détruire avant d'investir Paris. Citons ce passage : Le bord méridional de ce cadre indicatif va de Troyes, par Chaumont, à Mirecourt et descend sur Lure. Le bord oriental monte, suivant la frontière, de Lure à Lille. Dunkerque fait le bord septentrional. Le bord occidental est une ligne brisée en trois morceaux ; du nord au sud, en partant de Dunkerque par Saint-Omer, Arras, Amiens, Montdidier, à Beauvais; de l'ouest à l'est, en "rentrant", Beauvais et Soissons ; de nouveau, à partir de Reims, du nord au sud, par Châlons et Arcis à Troyes. Si Paris avait été compris dans le programme de la première partie de l'invasion, comment la feuille de Paris n'a-t-elle pas été distribuée aux officiers? Comment ne l'a-t-on trouvée sur aucun des officiers, tués, blessés, prisonniers, sinon de toute l'armée, tout au moins de la Ire et de la Ile armée qui faisaient l'aile droite? Ce lot de cartes vient donc à l'appui de l'opinion que le premier chapitre du plan allemand : l'attaque brusquée par la Belgique et par notre nord-est, n'avait point pour objectif Paris, mais l'armée à poursuivre jusqu'à l'Aube et à la Seine où-elle serait mise hors de combat. Plan de Moltke l'ancien recueilli par Moltke le jeune, conforme à la doctrine, bon ou mauvais, je n'en discute pas, mais dont la condamnation ne résulte pas, je le répète, de notre victoire de la Marne, car la roue pouvait tourner dans l'autre sens, comme pour toutes les batailles de l'histoire les plus fameuses, et, si la bataille avait ! été à l'avantage des Allemands, Moltke aurait égalé son oncle, et il aurait plus de statues que Hindenburg, et d'un métal moins grossier. Voici, en tous cas, la carte révélatrice de la pensée première du chef, avec l'opération limitée, si l'on peut dire, à la destruction de l'armée ennemie, l'objectif le plus haut. Tous ces lots ont été gravés de 1905 à 1908; la mention y est -inscrite : Druck 1905 ou 1906, 1907, 1908. On n'a trouvé aucun lot, avec le tableau d'assemblage qui a été décrit ci-dessus, portant une date d'impression postérieure à 1908. Les Moltke, oncle et neveu, voulaient recommencer la campagne de 1870 : la destruction ou la prise des armées de couverture avant l'investissement de la capitale. Mélancolie boche La Schwœbische Tagwacht, organe officiel du parti socialiste majoritaire et impérialiste de Wurtemberg, examine la situation qui sera faite à l'Allemagne lors des pourparlers de paix : Il est évident, dit-il, que les scènes qui se déroulèrent en 1871 au palais de Versailles, où Bismarck pouvait frapper du poing sur la table, ne se produiront pas cette fois à notre avantage. Puis, la Schwœbische Tagwacht conclut : Il nous a toujours semblé qu'il valait mieux dire les choses telles qu'elles sont. Quelque monstrueuse que soit la supériorité de nos ennemis, ils ne pourront pas nous anéantir ; mais, nous non plus, nous ne pourrons pas les vaincre, nous ne pourrons pas briser leur Volonté, nous ne pourrons pas leur imposer des conditions qui seront contraires à leur honneur, à leur liberté et à leur faculté de développement ; et comme nous ne pourrons pas le faire, il vaut mieux que nous ne nous donnions pas des allures comme si nous le pouvions. Cela vaut mieux. Et même il y a longtemps que cela eût mieux valu. o—o Un sabre d'honneur pour Guillaume On mande de Constantinople que le prince Zia-Eddine arrivera samedi prochain au grand quartier général allemand pour remettre au Kaiser un sabre d'honneur qui lui est offert par le Sultan

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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