La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1914, 13 Novembre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/zs2k64c00m/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 21me ANNÉE. VENDREDI 13 NOVEMBRE 1914. No- 317. COMMUNIQUES OFFICIELS FRANÇAIS. LA LIGNE DES ALLIES. SUCCES EN CRAONNE. PARIS, 12 novembre.—Communiqué officie de 15 heures:— Sur notre aile gauche l'action a continué auss violente que jamais, et s'est poursuivie par de avances et des retraites alternatives peu impôt tantes. D'une façon générale la ligne de bataille n': pas changé d'une façon appréciable depuis 1; soirée du 10 novembre. Le front de combat s'étend maintenant sur un-ligne passant par Lombartzyde, Nieuport, et 1> canal de Nieuport à Ypres, et se continue d'Ypre dans la région de Zonnebeke, à l'es d'Armentières. Il n'y a pas eu de changement dans les posi tions tenues par l'armée anglaise, qui a repouss les attaques de l'ennemi, et spécialement ui mouvement offensif, tenté par un corps de 1 garde prussienne. Du canal de La Bassée à l'Oise, il y a de actions de faible importance. Dans La région de l'Aisne, autour de la régioi de Vailly, nous avons maintenu nos positions ei présence d'une contre-attaque, et nous avon obtenu une position soli-de sur le terraii précédemment repris. Dans la région de Craonne, à la ferm-d'Heurtebise. notre artillerie à réussi à réduire ai silence l'artillerie ennemie, quelques canon ayant même été détruits. Nous avons aussi fait quelques progrès autou de Berry-au-Bac. Dans l'Argonne, en Woevre, en Lorraine e dans les Vosges les positions respectives de no forces et de celles de l'ennemi n'ont pas subi d modification. contre-attaques repoussees. PARIS, 11 novembre.—Communiqué officie de 23 heures:— Pendant la journée, l'ennemi continua soi effort d hier sans atteindre aucun nouveau résultat. Il dirigea contre Lombartzyde une contre attaque qui fut repoussée, et il fit de vains effort, pour déboucher de Dixmude sur la rive gauch de l'Yser; sur le reste du front, il n'y a rien d' nouveau. TRANSPORT DE 100,000 ALLEMANDS. PROCEDES TEUTONS A GAND AMSTERDAM, 12 novembre.—Une grand* inquiétude règne au quartier-général allemand d< Gand, et des préparatifs ont été faits pour ur départ prépipité. On rapporte que cent mille soldats ont pass< par la ville, et l'état-major prétend qu'ils son destinés à Ypres, mais comme ils viennent de li direction de Bruges et d'Ostende, il est plus probable qu'ils sont dirigés vers Bruxelles. Le gouverneur de Gand a été remplacé hier pa; le général von Mannteufel, dont le premier act< a été de faire arborer le drapeau belge à l'hôte de ville. J'apprends d'une source digne de foi que Gand doit payer aujourd'hui à midi une somm< de 250,000 francs pour la paie des officiers et des soldats allemands. Les réquisitions sont plui nombreuses que jamais, et même les infirmièreî de la Croix-Rouge (allemande) réquisitionnent des effets d'habillement. Le prince Frédéric de Prusse, neveu di: Kaiser, est à Ostende.—Central News. Note.—Le geste de ce général qui hisse k drapeau belge en échange de 250,000 francs et df nouvelles réquisitions sera sans doubte salué* avec une joie patriotique par le presse gantoise asservie ! trois canons de 42 endommages. AMSTERDAM, 11 novembre.—Le " Tijd " apprend de Liège que quatre mille Allemande gravement blesses sont arrivés en cette ville. Huit cents Hongrois venant de Givet ont passe par Liège en route pour Cracovie avec huit canons de 30 centimètres. Deux cents prisonniers français, et quelques volontaires italiens capturés à Rheims, avec deux cents (?) mitrailleuses prises près d'Ypres, sont arrivés à Liège. Trois mortiers allemands de 42 centimètres fortement endommagés par l'artillerie anglaise, ont été envoyés dans la capitale wallonne pour y être réparés.—Central News. les aviateurs français. PARIS, 12 novembre.—Le "Petit Journal' publie une correspondance du " Nord de li France " décrivant la façon dont un aviateui français bombarda et détruisit le chemin de fer près de Blangy, empêchant plusieurs trains allemands d'atteindre leur destination. Un détachement de dragons, ajoute le corres pondant, a trouvé aux environs de Blangy les débris d'un mortier allemand de 42 centimètres. Il fallut six tracteurs jïour transporter les ruines de cette arme gigantesque. Les dragon? trouvèrent aussi un grand nombre d'obus de ce canon, pesant chacun près d'une tonne.—Reuter. les anglais maltraites. AMSTERDAM, 11 novembre.—L'agence Wolfi ayant télégraphié de Berlin que les dires du correspondant du journal " De Tijd " d'Amster-dam au sujet du mauvais traitement de soldats anglais par les Allemands à Landen étaient inexacts, le correspondant en question a répliqué que ce démenti est absolument faux. Il promet d'envoyer des explications circonstanciées.—Central News. l'autre prince-heritier. AMSTERDAM, 12 novembre.—Le prince-héritier Ruprecht de Bavière, commandant le 6e corps d'armée, fait ressortir dans un nouvel ordre du jour à ses armées la difficulté de lutter contre les Français et les Anglais et leurs troupes exotiques et continue ainsi :—" Le monde entier vous regarde. Nous ne pouvons pas diminuer nos efforts dans la lutte contre nos ennemis les plus détestés, les Anglais. Nous devous briser leui orgueil.—Reuter. — Le cour-martiale du 13me corps de l'armé* allemande, siégeant à Clémont, a condamné t mort le soldat Kurt Libender, de Leipzig, appar tenant au 3me corps de l'armée saxonne, qu ivait volé une somme de 525 francs dans uni maison du village de Honay (Belgique), pillee puis incendiée par les Allemands. Kurt Libender alléguait pour sa defense qu î avait agi à l'instigation de ses chefs. COMMUNIQUES OFFICIELS RUSSES. ECHECS TURCS DANS LE CAUCASE. LES RUSSES OCCUPENT LA VALLEE D'ALASEHKAT. i s PETROGRADE, 12 Novembre.—Communique - officiel du quartier-général de l'armée du Cau case :— i De petites escarmouches ont eu lieu dans ls l région au delà de Chorokh, sur la frontière de ls province de Batoum. Nous maintenons nos posi tions à Koeppikoei. * Des tentatives turcs de tourner notre flanc se î sont terminées par une défaite. La colonne ; ennemie qui devait tourner notre flanc fut dis l persée. Nous avons capturé des prisonniers el des munitions. Nous avons occupé toute la vallée d'Alasehkai ; et consolidons notre position sur les territoires 3 occupés. 1 , D'après les déclarations d'un officier qui fui 1 fait prisonnier l'armée turque est commandée par Hussan Izet, et conduite par des Allemands. î LES RUSSES DANS LA PRUSSE ORIENTALE. 1 ' UNE VIGOUREUSE OFFENSIVE CONTINUE. [ RETROGRADE, 11 novembre.—Communique > de l'état-major du commandant en chef :— Dans la Prusse orientale nos troupes se sont approchées des issues orientales de la région des lacs de Masurie. Sur le Goldap, Mlawa, et Soldau il y a eu des 1 engagements favorables à nos armes. En Galicie nous continuons la poursuite d'une n vigoureuse offensive. nouveau siege de przemysl. 5 ROME, 11 novembre.—On annonce officielle 5 ment à Vienne que Przemysl est de nouveau j entouré par les Russes, qui ont commencé un second siège. On admet que les Russes ont avancé au delà de la basse Visloka, au delà de Kzeszow et Lisko. On annonce officiellement aussi que pour des raisons stratégiques les Autrichiens se sont volontairement retirés de la Galicie centrale.—Ex change Spécial.- VERS CRACOVIE. L'AILE DROITE ALLEMANDE ENVELOPPEE. ROME, 11 novembre.—L'ambassade russe i publie un communiqué annonçant que l'armée ruse est arrivée en vue de Cracovie, dont le siège est imminent. ■ L'armée autrichienne est entourée, et devra accepter ou bien une bataille décisive ou bien une capitulation, la retraite à travers les Car-1 pathes étant impossible. ' Une autre armée russe, marchant vers la Silesie méridionale, est déjà arrivée à Mekkov, enveloppant l'aile droite allemande.—Centrai Néws. captures considerables des russes. PETROGRADE, 11 novembre.—Dans les combats récents dans la Prusse orientale, les Allemands ont perdu 70 pour cent de leurs officiers. Les trophées pris par les Russes entre le 23 octobre et le 5 novembre se composent de 4 obusiers, 52 canons, 50 mitrailleuses, et une quantité incalculable de munitions et de provisions. Les Russes ont capturé 323 officiers et 21,750 soldats. Des officiers autrichiens qui ont été faits prisonniers témoignent que les commandants allemands les traitent avec mépris — Reuter. les russes a johannisburg. PETROGRADE, 12 novembre.—Communiqué officiel du grand état-major général:— La bataille a continué sur le front Stalluponen-Kruglanken et dans la région de Soldau. Les Russes ont occupé Johannisburg. Au delà de la Vistule, de magnifiques combats ont en lieu entre Kalisch et Niesbawn, où les avant-postes avaient essayé d'avancer. Dans les Carpathes, des arrière-gardes autrichiennes qui occupaient encore des positions sur la San supérieure, dans la région de Sanok, ont été attaquées par les Russes. L'investissement de Przemysl, interrompu pendant l'avance des armées austro-allemandes a été repris. ' LES REFUGIES A BERLIN. LE DECOURAGEMENT. Le correspondant particulier du " Standard " à Amsterdam télégraphié que d'après des avis reçus de Berlin, un profond découragement a été causé dans la capitale allemande par la nouvelle soigneusement supprimée par la censure, que l'envahisseur russe a de nouveau traversé la frontière orientale et s'avance en Silésie et en Posnanie. La nouvede quoiqu'el.e n'ait pas été publiée par les journaux, a été apportée à Berlin par les réfugiés de la frontière qui ont quitté leurs foyers pour échapper aux horreurs de la guerre. Le souvenir du premier raid russe, qui fut arrêté par le général von Hindenburg, commençait justement à s'effacer de la mémoire des Béninois et presque tous les fugitifs avaient de nouveau regagné leurs maisons. Leur réapparition à Berlin et dans d'autres villes, dans un état de .panique plus grand que jamais, a fait une impression beaucoup plus profonde que leur première fuite. 11 faut remarquer que la nouvelle de la récente avance russe a été soigneusement supprimée dans tous les journaux allemands et autrichiéns, sorte qu'a les en croire, les forces austro-allemandes sont toujours au cœur de la Pologne et sur le point de prendre Varsovie I — Lord Roberts compte partir prochainement pour la France ; L'ord Boberts est âgé de 82 ans ; 1 il fut nommé commandant en chef en Afrique du î sud en l'année 1899. • . —ka Journée belge d'Oxford a produit 43,975 francs. ^ ~ Le ministre de Chili a fait une longue visite au Foreign Office hier matin. LA PRESSE ALLEMANDE D'ANVERS. le " handelsblad." Le 23 octobre, les administrateurs-délégués du journal belge " Het Handelsbiad" adressaient au "Journal aes Réfugiés" (aujourd'hui "La Belgique ") la lettre suivante, que notre vaillant confrère de Rotterdam inséra le 6 novembre :— A la Direction du " Journal des Réfugiés." Monsieur,—Dans votre numéro du 16 octobre, vous avez annoncé que le "Handelsbiad" reparaissait à Anvers sous la censure allemande. Vu que cette nouvelle est totalement fausse— nos bureaux sont toujours fermés—nous vous prions de bien vouloir rectifier dans votre plus prochain numéro. Agréez, Monsieur le Directeur, nos salutations empressées. Les administrateurs-délégués. (Signé) J. Van Dieren, Th. Van Dieren. Le 3 novembre, le "Handelsbiad" reparaissait, le premier de 'tous les journaux d'Anvers, sous la censure allemande. Sans cqmmentaires. les " antwerpsche tijdingen." M. Adelfons Henderickx, député catholique d'Anvers, et le dernier des antimilitaristes à trois poils, passant en revue les événements de la guerre, écrit dans les " Antwerpsche Tijdingen," sous la censure allemande, les phrases monstrueuses que voici (" Journal des Réfugiés," 10 novembro 1914):— "D'ailleurs, la réputation de 'la grande patrie' des fransquillons était en jeu. Pendant toute la guerre, leur préoccupation était si grande pour 'la France' qu'il semblait qu'ils fussent plus inquiets à la pensée d'une invasion des Allemands en France, qu'à celle de l'écrasement de notre propre pays. Ils espéraient, en attaquant ainsi les flamingants, empêcher ceux-ci de répéter une observation formulée par tout le monde au sujet de la façon singulière, dont ' la généreuse France ' était venue à notre secours." M. Adelfons Henderickx, pour justifier ses amis d'avoir livré Anvers, outrage donc nos braves Alliés, surpris par un ennemi qui avait préparé de longue main une agression préméditée, et qui meurent en ce moment pour défendre le dernier lambeau de notre patrie ; qui, demain, mourront en nombre plus grand encore pour sauver de la botte germanique notre indépendance, notre intégrité nationale, notre gouvernement, notre Roi, nos foyers ! De telles paroles doivent être relevées. Ce sont celles d'un traître et d'un félon, qui recevra plus tard le juste châtiment de sa honteuse attitude.M. Pol de Mont, qui alla porter autrefois à Dusseldorf les aspirations de la Flandre vers " la plus grande patrie," et qui n'avait plus écrit une ligne dans un journal depuis des années, publie en ce moment dans lès " Antwerpsche Tijdingen " l'histoire du siège d'Anvers ! Avions-nous raison de parler des panger-manistes anversois? Nos coups de fouet les ont fait sortir de leur coquille. Ils sont, et resteront, démasqués ! la "presse." Il y a quelques jours, le Gouvernement belge, par une dépêche officielle, indiquait en ces termes le devoir des agents de l'Etat de la position fortifiée d'Anvers:— " En ce que concerne les agents de l'Etat de toute catégorie de la position fortifiée d'Anvers, nous estimons, sauf pour les magistrats, les ministres des cultes et les instituteurs, qu'il n'est ni digne, ni sûr de rejoindre la ville iusqu'à nouvel ordre." La " Presse " du 7 novembre 1914 imprimée sous la censure allemande fait de ces instructions le " faux " suivant (" La Belgique," .11 novembre 1914):— ' Pour les employés de l'Etat, à l'exception des I magistrats, professeurs et instituteurs, qui exerçaient leurs fonctions à l'intérieur de l'enceinte fortifiee d'Anvers, nous conseillons provisoirement de ne pas reprendre leur poste." Il y a six faux essentiels dans ce dernier texte :— f Le Gouvernement parle de la position fortifiee et non de l'enceinte. ;ie. Le Gouvernement parle des ministres des cultes et non des professeurs. 4 3e. Le Gouvernement ne parle pas des agents exerçant leurs fonctions," mais de tous ses agents, en fonction ou non. 4e. Le Gouvernement ne "conseille" rien: il estime." 5e. Le Gouvernement parle de la dignité et de la surete de ses agents. 6e. Le Gouvernement ne parle pas d'un " provisoire " quelconque ; il fait prévoir un " nouvel ordre," il montre qu'il est toujours là. La "Presse," sous la censure allemande, trahit donc le Gouvernement belge au profit de l'envahisseur. C'est le sort fatal de tous les journaux qui ont accepté, ou accepteront, de paraître dans le territoire envahi. LA BATAILLE D'YPRES. PONTS DETRUITS. ATTILA II EN FLANDRE. AMbTERDAM, 12 novembre.—Un télégramme de l'Ecluse au "Telegraaf" mande qu'on entend des explosions répétées sur la frontière hollando-belge. Les Allemands continuent à faire sauter de nombreux ponts sur le canal Léopold, quelques-uns très près de la frontière. On rapporte qu'un grand pont de chemin de fer, près de Heyst a également été détruit. Les Alliés occupent toujours Ypres, mais des obus sont tombés dans la ville, tuant quatre enfants, hier. Des aéroplanes lancent des bombes, et on dit que l'église et le bel hôtel de ville ont été fortement endommagées par les explosifs; plusieurs bâtiments brûlent. Au cours de son voyage dans les Flandres, l'Empereur visita Courtrai. Il exprima sa satisfaction aux autorités communales pour la façon dont les troupes allemandes étaient logées. On n'a entendu qu'une faible canonnade de la zone de Nieuport aujourd'hui. Dci, trains entiers ne cessent de transporter les blessés.— Reuter. LA PERTE DE DIXMUDE. ELLE EST PEU IMPORTANTE. PARIS, 12 novembre.—Dans le " Matin " de ce jour, le général Bonnal dit qu'il est certain que les Allemands ont pu prendre Dixmude, mais que cette perte n'est que momentanée. " Ce point d'appui, déclare la général français, n'a qu'une faible importance, en présence de ce fait qu'à proximité de la ville nous tenons fermement le canal de Nieuport à Ypres. Partout ailleurs, les attaques allemandes, incomparablement moins-fortes, ont échoué." Dans l'ensemble, par conséquent, conclut le général, la situation demeure sans aucun changement défini.—Reuter. — La communauté israélite de Berlin a contribué pour 2 millions et demi de francs à l'emprunt de guerre allemand. LA FIN DE L' " EMDEN." COMMENT FUT REÇUE LA NOUVELLE A BERLIN. COPENHAGEN, .12 novembre.—Une dépèche privée de Berlin dit que la nouvelle de la destruction de 1' " Emden " a causé une profonde dépression à Berlin, surtout après la joie causée par la bataille navale sur la côte du Chili. Les journaux décrivent les efforts énormes mie en œuvre par les navires anglais, russes, fiançais et japonais pour saisir le petit croiseur allemand et en réalité la population considère le commandant de 1' " Emden " comme le plus grand héros de la guerre. On mentionne avec fierté le fait que les Anglais ont toujours loué le capitaine Muller pour sa bravoure et son esprit chevaleresque.—Central News. AMSTERDAM, 12 novembre.—Suivant un télégramme de Berlin la presse allemande tout entière commente la perte de 1' " Emden." Le ' Lokal-Anzeiger " de Berlin fait ressortir la différence de tonnage et d'armement des croiseurs "Sydney" et "Emden," et ajoute: "Le trafic d'exportation anglais de riz vers l'Inde et l'importation japonaise de riz dans l'Inde n'existent plus. L' " Emden " seul gouverne les mets. Maintenant la Grande Bretagne reprend son empire. La Grande Bretagne ? Non 1 Les flottes unies de nos adversaires: la flotte française à Pondichéry, la flotte russe de Vladivistock, les Australiens et les Japonais, eux seuls ensemble ont réussi à rendre à la Grande Bretagne un empire apparent sur les flots." La " Deutsche Tageszeitung" écrit: "La perte est pénible, non pas tant la perte du navire en lui-même, mais surtout parce que la guerre contre la Grande^ Bretagne dans les eaux indiennes ne peut plus être continuée. Le nom de 1' ' Emden ' ne sera oublié ni par nous, ni par nos adversaires." —Central News. UN TORPILLEUR ANGLAIS COULE PAR UN SOUS-MARIN. ^ LONDRES, 12 novembre.—Le secrétaire d< l'Amirauté publie le communiqué suivant:— Le navire de guerre "Niger" (lieutenant-com mandant Arthur T. Muir, R.N.) a été torpillé pai un sous-marin ce (mercredi) après-midi dans les Downs, et a coulé. Tous les officiers et 77 hommes de l'équipage ont été sauvés. Deux hommes ont été gravement blessés, ei deux légèrement. On croit qu'il n'y a pas de pertes de vies humaines. La navire de guerre " Niger " était un tor pilleur de 810 tonnes, construit en 1892. Il étai; employé à des besognes de semi-combattant. le sauvetage a deal. A Deal, près de Douvres, on avait entendu pendant toute la matinée, au large, le bruit d'un* forte canonnade, qui avait attiré une grande foule sur la digue de mer. Le "Niger" était mouillé à deux milles de 1î côte, en face du pier. Vers midi, une forte explosion se produisit, d'épaisses colonnes de fumée noire s'élevèrent du torpilleur, et celui-c: se mit à couler. Une centaine de canots se dirigèrent aussitô; de son côté, les bateaux de sauvetage de Deal e de Kingsdown fupent mis à l'eau, et de nombreux navires à l'ancre dans les environs envoyèrent de* canots, malgré le vent tempétueux et la forte mer. Le sauvetage se fit rapidement. Vingt minute! après l'explosion le torpilleur coula. Son capi taine a vu la torpille, un marin dit avoir aperçi le sous-marin. Des recherches ont été faites par des tor pilleurs, mais on n'a pas trouvé trace de l'adver saire. C'est la première fois qu'un sous-marin ennem pénétré dans les Downs. LE MYSTERE DU PACIFIQUE. PERTE PROBABLE DU "GOOD HOPE " ET DU "MONMOUTH.' LONDRES, jeudi soir.—Le secrétaire d'Amir auté, par l'intermédiaire du Press Bureau, regrette (J,?,.n°ouc^r qu'en l'absence d'informations fraîches il est à présumer que les navires " Gooc Hope " et " Monmouth " sont perdus. La liste des officiers et des hommes, qu d'après les informations de l'Amirauté, servaienl à bord de ces deux navires au moment de h bataille, seront publiés sous peu. îsote. Le " Good Hope" et le "Monmouth'1 etaient deux croiseurs navale qui privent pari recemment dans la bataille navale contre l'escadre allemande au large de la côte du Chili. L* " Glasgow " et le croiseur auxiliaire " Otranto ': qui prirènt part à cette action purent s'echapper. huit croiseurs allemands coules a tsingtao. VICTORIA (Colombie britannique), 11 novem tfre.—On annoncé officiellement ici que le« croiseurs ennemis coulés dans le port de Tsingtac sont les croiseurs " Kaiserin Elisabeth" et "Cor moran," les canonnières "Jaguar," " Iltis '; " Luchs," et " Tiger," le contTe-torpilleur " Taku" et le bateau-mines " Ruchin." capture d'un torpilleur turc, ATHENES, 12 novembre.—La torpilleur turc qui s'échappa des Dardannelles a été capturé au large de Tenedos. (La suite de ce télégramme s été censurée.)—Exchange. le communique officiel turc. AMSTERDAM, 12 novembre.—Une dépêché officielle du quartier général de l'armée turque dans le Caucase dit:—"Notre armée attaque la seconde ligne des positions russes. Un croiseui et un contretorpilleur français ont tiré quelques coups de canon sur la côte près de Phokia, Deir mendogh et Smyrne, mais ne causèrent aucun dégât. ' '—Reuter. le traite secret turc. ATHENES, 11 novembre.—Le journa] " Embros " annonce que l'intervention de la Turquie est due à un traité secret qui existait entre l'Empire Ottoman et l'Allemagne et qui était dirigé contre la Russie.—Exchange. le " goeben" endommage. PETROGRADE, 12 novembre—Un télé gramme de Constantinople dit qu'au cours ch: bombardement des Dardanelles par l'escadre anglo-française le croiseur " Goeben fut sérieuse ment atteint à la ligne de flottaison.—Reuter. NE RENTREZ PAS ! A LA SOCIETE "BELGICA." La première réunion générale de la société " Belgica " a eu lieu hier après midi, à 'A heures, dans ses nouveaux locaux du Hanover-square, 20, pavoises pour la circonstance aux couleurs des pays Alliés. L'assemblie, présidée par Ai. Ch. Bauss, avocat à Anvers, avait groupé quelques deux cents membres parmi lesquels nous notons : M. Goblet d'Alviella, sénateur ministre d'Etat; M. Bergmann, sénateur; M. Ch Lejeune, président de l'Association du Droit Maritime International, etc. Le président,* après avoir passé en revue les organismes admirables nés de l'initiative de l'Angleterre, a laquelle nos nationaux doivent la plus généreuse hospitalité, exposa le but de la " Belgica " : " Elle, servira d'intermédiaire auprès de la légation, des autorites, et des différents comités; elle fera en petit la besogne pratique dont les différents comités la chargera et s'occupera dans la mesure du possible des emplois." Après avoir eu des paroles fort aimables pour les journaux belges paraissant à l'étranger, M. Bauss appuie l'appel aux volontaires fait par le gouvernement. Il y a là une question de devoir a laquelle la jeunesse ne peut se soustraire. Abordant ensuite le problème du retour dans le pays l'honorable président de la société Belge etablie à Londres énumère, et de façon combien éloquente, les différentes considérations qui, à part les gens appelés par leur devoir, doivent nous engager à ne pas obéir à l'appel intéressé des Allemands. Nous ne devons pas nous exposer à vivre avec les Allemands, à traiter des affaires avec ceux qui nous ont trahi: Les jeunes gens de 18 à 30 ans ne peuvent en aucun cas retourner et, pour les autres, qui sait où s'arrêteront les exigences des conseillers du Kaiser? Il faut, et ces paroles furent particulièrement éloquentes dans la bouche de l'éminent avocat, prouver à ces gens—là qu'on ne peut pas vivre avec eux. C'est le seul moyen pour ceux qui 11e savent aller au front pour imposer le respect. Donc, il faut rester ! Pour augmenter le prestige en Angleterre de notre pays si éprouvé, faisons preuve de discrétion et de dignité. M. Bauss termine par un vibrant hommage au roi Albert et à la famille royale, dont les qualités de simplicité, de courage et d'abnégation fort l'admiration du monde entier. (Acclamations et cris de "Vive le Roi!) M. Van de Wyer prend ensuite la parole pour faire un rapport aussi intéressant que documenté ' sur la question de l'enseignement. Le problème des emplois se trouvant aussi à ' l'ordre du jour, c'est M. Ch. Lejeune qui, avec sa haute compétence, se chargera d'éclairer l'assemblée.Pour les ouvriers en général, ceux-ci devront aussi se soumettre aux lois et usages établis dans le pays. A ces conditions leurs camarades anglais leur assurent le meilleur accueil. La question se montre plus difficile pour les intellectuels. Il faudra la solutionner par l'en-: traide. C'est dans ce sens que sont dirigés les efforts des dirigeants de la nouvelle société qui a déjà obtenu jusqu'ici les résultats les plus • appréciables. Tout cela prouve que la " Belgica " a fait jusqu'ici de la besogne bonne et utile dont nous la félicitons de grand cœur. A ANVERS. ; l'argent de poche des soldats. AMSTERDAM, 12 novembre.—L' " Echo Belge " dit qu'Anvers doit fournir quotidiennement 7000 bouteilles de vin et payer 125,000 francs. Comme on faisait remarquer que cela est contraire aux lois de la guerre, l'autorité allemande déclara qui c'était pour donner un peu d'argent de poche aux soldats 1 Chacun est obligé de payer ses contributions sinon il y sera forcé. La lumière brûle pendant toute la nuit dans les rues. Quinze internés de Visé sont rentrés il y a une dizaine de jours. Sur le dos de leurs vestons on avait peint en lettres blanches: " Kriegsgefangen, Munsterslager." LES SERBES VICTORIEUX. ■J LES AUTRICHIENS REJETES SUR LE DANUBE. NISH, 11 novembre.—Communiqué officiel Serbe :— Après deux jours de sanglants combats nos forces se retirèrent en bon ordre de Goutchevo le 7 novembre vers leurs positions sur cette ligne. Le mouvement de retraite fut accompli sans intervention de l'ennemi qui doit avoir subi des pertes sérieuses au cours des combats des trois jours précédents. Le 7 novembre l'ennemi attaqua de nouveau nos positions au sud-est de Shabatz, mais fut vigoureusement repoussé. Rien d'important ne se .passa sur le reste du front. Le 8 novembre l'ennemi dirigea deux attaques sur notre position au sud-est de Shabatz, qui furent deux fois repoussées avec de granaes pertes. Le 9 novembre, au point du jour, l'ennemi réussit à jeter de notre coté du neuve, près de Smederevo, six bataillons d'infanterie avec deux canons à tir rapide. Ils passèrent le Danube sous le couvert de leur artillerie qui fut placée sur la rive gauche du Danube et sur l'île de Smederevo. Nos troupes défendant le passage se retirèrent, entrâinant l'ennemi et firent une violente attaque. Cette contre-attaque qui commença à 2 heures 30 de l'après-midi et se termina à 4 heures 30, eut pour résultat la défaite complète de l'ennemi. Tous ceux qui 11e s'étaient pas rendus, et n'etaient, pas hors de combat ou noyés dans le Danube, tombèrent entre nos mains. Nous fîmes 2000 prisonniers, parmi lesquels un colonel et six officiers. Nous capturames également les deux canons à tir rapide. A nos contre-attaques, prirent part outre les troupes Serbes, les braves troupes Vandarzi qui se distinguèrent d'une façon remarquable. Les Vandarzi sont des Serbes de la nouvelle Serbie de la vallée de Vardar. Plus d'une fois dans nos engagements avec l'ennemi ils ont donné des preuves d'un courage et d'une valeur indomptables qui ont décidé de la victoire. — M. l'échevin Strauss vient de passer par Rozendael se rendant à Londres; il se déclare, paraît-il, peu satisfait de ce qui se passe à Anvers. Peut-être aurons-nous l'occasion de rencontrer M. Strauss, a Londres, écrit 1' " Indépendance," afin de lui demander son avis sur la conduite que doivent avoir les Anversois pendant l'occupation allemande. — Un grand meeting a été tenu mercredi soir à Milan, en l'honneur de la nation belge. Parmi les orateurs se trouvaient MM. Jules Destrée, député de Charleroi, Turati, Agneti, Guglielmo Ferrero, le célèbre historien, membres de la chambre des députés, et le sénateur français Boyer. Le député belge a été accueilli avec un particulier enthousiasme. LES BELGES EN ANGLETERRE Il existe ici une œuvre de la Feuille d'étain semblable à celle qui existe chez nous. Nous la recommandons chaleureusement à nos lecteurs. Son nom : Collection of Tinfoil, 1, Little Crown- court, Wardour-street, W. * * # Les Belges qui possèdent une clientèle pour produits allemands sont instamment priés de s'adresser à M. Jules Claes, directeur de la Métrv- :pôle, Shoe-lane, 104, London, E.C. * * * On nous prie d'annoncer que l'Union Belge à Folkestone a établi une bourse de travail où l'on peut adresser offres et demandes pour tous emplois. Ecrire ou s'adresser : Union Belge, section des emplois, Hôtel de Ville, Folkestone. L© " Club Belge " de cette même ville a décidé de fêter l'anniversaire du Roi Albert par un grand concert. Toutes les maisons seront pavoisées. Le consul de Belgique et le lord-maire ont accordé leur bienveillant appui au comité des fêtes. • * * Mme. A. Garton, de Bodmin, a eu l'heureuse idée de faire vendre samedi passé, dans la ville par des jeunes filles de l'endroit des petits drapeaux et des rosettes aux couleurs belges. * * * Nous apprenons avec plaisir qui sur la proposition de Sir Lionel Cust et du président du dit club, notre concitoyen Alb. de Keersmaecker, expert maritime à Anvers, en vue d'apprécier ses services rendus lors du sauvetage des œuvres d'art de Malines, a été admis au " Burlington Fine Art Club," en qualité de membre honoraire. * * * Les jardiniers et maraîchers belges réfugiés qui seraient désireux de travailler peuvent s'adresser à M. Hector Van Orshoven, 58, Ken-sington Gardens-square, W., London. En général, les conditions comportent le logement et la nourriture en sus de la rémunération. M. Carlos Vander Voodt, architecte-géomètre juré, d'Anvers, prie les architectes réfugies beiges de donner le plus tôt possible, et ceci dans leur propre intérêt, leur nom et adresse à MM. Martin Van Straaten et Co., 28-30, Little Britain, New gate-street, London, E.C. * » » Le comité officiel de secours aux victimes belges de la guerre invite les soldats belges a assister en uniforme au concert organisé mardi 17 courant, au Queen's Hall, à 3 heures. Ils sont priés de faire la demande de places par écrit 199, Piccadilly, en invoquant leur grade (avant lundi). * * » Lundi matin, au milieu d'une assistance très nombreuse, a eu lieu à Hythe le premier mariage de réfugiés belges, Mlle. Jeanne Serruys, d'Ostende, avec M. Gaston Geelaert, do Bruxelles. M. l'abbé De Lepine, prêtre à Arras, qui disait la messe a fait aux jeunes époux une allocution brillante et émouvante. L'après-midi a eu lieu le premier baptême de réfugiés belges: la fille de M. et Mme. De Ghel-dere, le bourgmestre d'Heyst-sur-mer. Les réfugiés belges sont très nombreuse a Hythe, et les hôtes fait tout ce qui est humainement possible pour se rendre agréable aux exiles belges. Au local des réfugiés les dames de Hythe offrent hebdomadairement un thé à grands et petits. Le thé est suivi d'un concert auquel les plus gracieuses jeunes filles prêtent leur concours. * * * Tous les officiers, sous-officiers et soldats belges convalescents et se trouvant en ce moment dans les hôpitaux ou chez des particuliers, doivent se mettre immédiatement en rapport avec le bureau le plus rapproché de l'Armée du salut, qui a été chargée par l'autorité militaire belge de prendre toutes les dispositions nécessaires à leur transfert dans les maisons de convalescence, réservées à leur séjour. — La chambre des communes a commencé hier le débat sur l'adresse au Roi en réponse au discours du trône. — On se rappelle qu'il y a deux mois le " Goeben " et le " Breslau" réussirent à s'échapper du détroit de Messine. L'amiral Troubridge, qui commandait l'escadre anglaise chargée de surveiller les deux croiseurs et au besoin de les capturer, les laissa échapper. Menacé d'un blâme, l'amiral Troubridge dut paraître devant une eour-marf.ialp nui vipnf LE LIVRE D'ADRESSES DES EXILÉS. 9 pence la ligne.—Joindre le montant attx ordrw, e.v.p. LEMAIRE, L. F., Attleborough Hall, Nnn- eaton, désire nouvelles famille Van Regemorter. M LEON KEUSTERS est prié de donner • adresse â E. Selens, Gleredon, Ostcrlcy Park, Middle- sex. M. F. VAN ERMENGEM, de Bruxelles, prie donner nourelles de Mme. Van Ermengcm Nyst.— Ecrire 92, Guillord-strect. W.C-, Londres. "\/f ORTELMANS, LOUIS, d'Anvers, 64, Church i.TX street, Tewkosbury. demande des nourollea de Charles Mortelinans-Do Bruyn d'Anvers. SELENS, EDGARD, agent de change d'Anvers, so chargo de fournir pratuitement aux r^fugite bclg« fous renseignements utiles relativement à la négociation de titra, encaissemente do coupons et avances sur titres.— S'adresser : Edgard Scions, rievcdon, Qsterley Park. iMiddlcsex. SWENNE, docteur, d'Anvers, rue de la Tannerie 61(3) à Qalais demande à famille donner adreiie à la " Métropole." The national investment trust CORPORATION OF ENGLAND. LU. Fondée en 1887. Capital £700,000 (Frs. 17.500,000). Achat et Vento de Titres—Prêts sur Valeurs françaises et belges Change do toutes monnaies étrangères A céder: Participations à des syndicats industriels avec gros bénéfices assurés. Pour le Conseil d'Administration: THOS. WOOD, secrétaire. 6, BROAD-STREET-PLACE, LONDRES, EO. pONFORTABLE PETIT HOTEL pour famille] Vv Pension a prix de £1 10s. a Li semaine.—Abcrcorn Ilotel, 25, Upper Bedford-place. Russell-sq., W.C. FAMILLE BELGE demande servanto cuisinière et fille do quartier; Hamandes ou Wallonnes; p c-ference deux Bccurs.—S'ad. Friars Cottage, Stafforl. IMPORTANT. — Ingénieur Suédois né et résidant en Belgique, références 1er ordre, se chargerait mission importante Bruxelles ou Anvers, moyennant frais de voyage payés.—Ecrire G. G , bureau journal. 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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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