La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 26 Avril. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/kh0dv1dp62/
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LA MÉTROPOLE PRIX DU NUMERO IKfi*v CINQ CENTIMES HOTAUMME UNI: ONE PENNY HOLLANDE: VIJF CENT MSTINENT: DIX CENTIMES D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphone: 212 Holborn. MERCREDI 26 AVRIL 1916 ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 sh. NO 116 LA GRANDE GUERRE Combat naval devant Lowestoft I EN AFRIQUE ORIENTALE I Raid de Zeppelins La prochaine conjonction luni-solaire i et la présence d'un anticyclone sur les [ Iles Britanniques nous ramènent les zep-[ pelins. Trois d'entre eux ont rendu vi-I site lundi soir aux " comtés de l'est [ pour employer le terme élastique du | Press Bureau officiel. Deux de ces en-| gins ont traversé la côte du Norfolk peu I avant io heures et demie; le troisième I suivit vers x i heures. D'après les premières nouvelles, les quelques bombes qui furent lancées ne I firent que des dégâts insignifiants, toutes j les mesures ayant été prises pour faire régner l'obscurité la plus parfaite. Il est possible d'autre part, que les zeppelins qui ont survolé la côte avaient plutôt pour objectif de signaler l'état de la défense britannique. Un communiqué de l'Amirauté annonce en effet qu'un combat naval a eu lieu hier matin au lar-I ge de Lowestoft, au sud de Yarmouth, sur la côte orientale de l'Angleterre, soit à plus de 320 milles d'Heligoland ! Vers 4 heures et demie, " des croiseurs légers allemands et des contre-torpilleurs " apparurent devant la ville et se mirent à | la bombarder, tuant deux hommes, une femme et un enfant, mais ne paraissant faire que des dégâts insignifiants. Les "forces navales locales " répondirent [ et, après vingt minutes environ de combat, réussirent à refouler les navires enne mis qui se retirèrent, poursuivis par les croiseurs légers et les contre-torpilleurs britanniques. " Pour autant qu'on le sache, ajoute le communiqué, deux croi-•turs légers britanniques et un destroyer i furent touchés, mais aucun ne fut coulé.'' L'attaque de Lowestoft démontre une if ois de plus le rôle important des éclai-reurs aériens dans des opérations de cette nature. Le communiqué officiel belge du 23 avril dit: " Il y a eu aujourd'hui, des deux côtés, une considérable activité d'artillerie, spécialement dans le secteur ®re Nieuport et Dixmude. Nous avons bombardé efficacement un transport allemand près du village de Beerst ". Le communiqué officiel belge du 24 avril dit: " Vers la fin de la soirée et pendant la nuit il y a eu un violent cornet d'artillerie. Dans le secteur de Kamscapelle, pendant l'après-midi de ce jour (24) le bombardement a été repris wec force dans la même région comme ^ns la direction de Dixmude et de Il ne s'est tien passé de bien importent lundi sur le front de Verdun. A 'ouest de la Meuse, pendant la nuit, les '^nçais dispersèrent plusieurs reconnaissances ennemies au sud-est d'Hau-court. Au nord-ouest du bois des Cau-rettes, ils avancèrent à coups de grena-s> dans les tranchées de communica-:on ennemies et firent une trentaine de PHsonniers, dont un officier. L'ennemi wmbarda vivement la région du Mort ■iMiime. En Woevre, activité d'artille-;ne intermittente. "ur le restant du front occidental, il 1 a à signaler que des opérations de Peu d'importance, à l'exception cepen-, , des opérations aériennes, qui ont e très importantes. Dimanche et di-™dnçhe so;r) (jes escadrilles françaises gardèrent à deux reprises la station y We^e' ^ l'est de la forêt d'Hout-i ^rente et dix-huit bombes de fort i "0 T' 'urent lancées sur la gare et de | V ty X Proiectiles atteignirent leur I di® autre Part> pendant la nuit de I fiiff1^2 ^ lundi, soixante-dix bombes I ?arfnt ^neées par des aéroplanes sur les I Dun ?U bivouacs de Longuyon, Stenay, "antillois et Montfaucon, tous si-lem Sjr les lignes de communication al- L'(! ^®vant Verdun. tivjt, at"rnaj°r britannique signale l'ac-et j, ?Tes sapeurs dans le salient de Loos active jUve Chapelle. L'artillerie a été l Va„ °es deux côtés vers Neuville St- Jrnines' &res> Ie canal d'Ypres à Co-i^and ^ ^ Hooge. Un aeroplane aile-été descendu à coups de shrap- nell près de Ploegsteert et ses deux occupants furent tués. Le communiqué allemand signale qu'un biplan britannique fut abattu à ia suite d'un combat aérien à l'est d'Ar-ras; le deux aviateurs furent faits pri-! sonniers. Des combats ont eu lieu à l'est du canal de Suez, dans la péninsule du Sinaï, territoire égyptien que les troupes britanniques cherchent à purger de l'ennemi. Des reconnaissances aériennes avaient révélé la présence de l'ennemi vers Duweidar, à 25 kilomètres du canal, et à l'aube de dimanche il attaqua ce poste avec cinq cents hommes. Les Anglais ayant reçu du renfort, il fut repoussé avec pertes de 40 morts et de trente prisonniers et poursuivi dans sa retraite par les troupes australiennes montées et par les bombes et le feu de mitrailleuses d'aéroplanes. Le village jde Katia, situé 25 kilomètres plus à l'est, fut attaqué en même temps, par des forces considérables composées de 3.000 1 urcs avec trois canons de campagne. Ce poste occupé seulement par un faible détachement, dut être évacué. En Mésopotamie, les Anglais continuent à bombarder la position de Sanna-i-Yat qu'ils n'ont pu enlever, mais il est probable qu'aucune nouvelle attaque d'infanterie n'aura lieu avant que les conditions climatériques ne soient redevenues meilleures. Les Turcs prétendent sans rire que dans l'assaut du 23, les Anglais ont perdu 3.000 hommes, dont 2.000 ( ! ?) 1 tués. Les Allemands ont subi une nouvelle défaite en Afrique orientale. Le général Smuts télégraphie en effet que les troupes montées du général Van de Venter, qui, aux dernières nouvelles, se trouvaient devant Kondoa Irangi, où l'ennemi avait rassemblé des forces assez importantes, l'a défait complètement le 19 avril, et a occupé cette place. Les Allemands subirent des pertes " considérables " et perdirent des prisonniers; ils se retirèrent ensuite vers le chemin de fer de Dar-es-Salem, sans doute pour organiser une nouvelle résistance sur cette ligne stratégique, située à 150 kilomètres plus au sud. Une fois cette ligne aux mains des Anglo-Boers, le sort de l'Afrique Orientale allemande sera scellé. Et du train dont le général Van de Venter mène la danse, la dernière colonie allemande ne fera plus long feu ! Le roi George a envoyé un message de Pâques au Tsar dans lequel il déclare avoir suivi avec délices les récentes victoires des troupes russes. Le Tsar a répondu par un télégramme des plus chaleureux.Sur le front russe règne un calme à peu près général. Les Allemands ont effectué un raid aérien sur Dvinsk, tandis que les avions russes du type Ilia-Mou-rometz ont jeté treize bombes de quarante livres sur la station de chemin de fer de Doudsevas, au sud-est de Frederick-stadt. Sur le reste du front il y a eu des échanges d'artillerie. Dans la région de Trébizonde les Turcs qui s'étaient retirés vers l'ouest ont effectué une tentative d'avance contre la citadelle mais ils furent repoussés par les avant-postes russes. Une offensive turque près de Harput fut repoussée également. En Italie la persistance du mauvais temps a entravé la marche des opérations; dans le haut Cordevole de nouvelles attaques ennemies contre la crête du Col de Lana ont été repoussées. L'occupation du Basso délia- Sentinella, à une hauteur de 2.717 mètres, près de Drava, a été complétée. Sur le Carso, l'ennemi a bombardé les tranchées italiennes capturées à l'est de Selz, à l'aide de projectiles de tous calibres, et en conséquence les troupes du général Cadorna ont évacué la vallée méridionale de Selz; dans la soirée l'ennemi renouvela sa poussée avec vigueur mais il fut éner-giquement repoussé. Comment ils essayent de masquer l'échec de Verdun En Allemagne on ne sait plus à que sophisme avoir recours pour justifier le grave échec de Verdun. Et puisque, à ce qu'f paraît, les recommandations d'être calme et d'avoir confiance dans les chefs militaires n'ont plus aucune prise sur la population, on a adopté le système d'attribuer à la Quadruple-Entente les plans les plus fantastiques et de démontrer ainsi que l'attaque de Verdun, si elle n'a pas abouti à la prise de la place, a, du moins, fait avorter les projets des adversaires. Les journaux quotidiens de Berlin, se basant sur de prétendues informations de bonne source — fausses naturellement et fabriquées par un fonctionnaire du service de la presse — publient aujourd'hui carrément tout le plan de bataille que, suivant eux, l'Entente aurait dû mettre à exécution le 15 mars. Suivant ces extraordinaires nouvelles, qui révèlent quels moyens la presse allemande est forcée d'employer pour dissimuler une situation devenue intenable, la grande offensive du printemps aurait dû commencer le 15 mars. En France, aurait dû être constituée une nouvelle armée franco-anglo-belge. Les Anglais devaient commencer une vive activité à Salonique, en Mésopotamie et dans l'Afrique orientale. Les Italiens, secondés par les Serbes, devaient mettre des forces sur divers points du front et arrêter la marche de l'adversaire en Albanie. Les Russes devaient immobiliser une forte armée ennemie sur le front nord, préparer une armée de réserve bien équipée et commencer une offensive sur le front galicien. Les Alliés ont cru commence vers le milieu de mars la grande marche on avant et leur plan était d'affaiblir les puissances centrales et de lea»forcer à diviser leurs forces. L'état-major des Alliés comptai, terminer la guerre au cours de l'été. Le premier objectif de la guerre devait être Constantinople. Les attaques des Russes et des Italiens auraient dû forcer les Allemands .. courir au secoirs des Autrichiens et amener ainsi l'affaiblissement du front occidental, etc , etc. Mais... continuent les journaux allemands, vint l'offensive contre Verdun qui dérangea les plans de l'Entente. — Secolo. L'escrime au front Les tournois de l'Yser Voici les résultats des finales du Tournoi de l'Yser : Epée (Coupe de l'Yser offerte par M. Albert Feyerick, président de la Fédération Belge des Cercles d'Escrime) : i. M. Paul Ans-pach, auditeur militaire; 2. M. Robert Feyerick, sous-lieutenant. Sabre : 1. M. Robert Feyerick, sous-lieutenant ; 2. Capitaine Robert Hennet. Prix de correction : Capitaine Hennet. ■ Les autres tireurs restés en finale étaient : Pour l'épée:'le Commandant Grade, Major Du Bosch, Commandant Lebert, Capitaine Hennet, Maréchal des logis H. Ans-pach, Lieutenant Timperman, Sous-Iieute-nants Petens, De Groote, Détaillé, Henrion. Pour le sabre : Major Du Bosch, Commandant Grade, Commandant Lebert, P. Anspach, auditeur militaire; les Sous-lieutenants Petens, Asscherickx, Amiable. Le tournoi avait comme jury : le Généra! Frantz, le Colonel Duvivier et le Major Lecomte. La solidarité américaine Les sympathies américaines s'affirment, non seulement dans la magnifique organisation de secours en Belgique, l'envoi de dons, souscriptions, vêtements, lainages, ambulances, concours de toute sorte, mais encore par l'enrôlement de jour en jour plus important d'Américains dans les troupes alliées. Déjà plus de 12,000 volontaires s'étaient enrôlés dans les rangs canadiens, sans compter les fermiers américains émigrés des provinces de l'ouest ; mais nos amis des Etats-Unis font mieux encore. On annonce qu'une légion américaine, qui se composera exclusivement d'officiers et soldats nés aux Etats-Unis, est en formation à Toronto et Winnipeg (Canada). On pense qu'elle atteindra l'effectif d'une brigade\ Ils luttent avec énergie contre la hausse de la viande Berne, 24 avril. — Les Dernières Nouvelles de Leipzig annoncent que sur le marché aux bestiaux de Phalsbourg, les autorités militaires ont saisi tout le bétail qui avait été amené, malgré les protestations très vives des marchands, dont plusieurs venaient de Hongrie. Les bouchers locaux reçurent alors le bétail qui leur était nécessaire et qu'ils purent revendre au prix maximum de 3 couronnes 15 le kilo. " On a ainsi, dit le journal, trouvé le moyen de supprimer les intermédiaires qui font monter le prix de la viande." Le traître Casement et les " atrocités congolaises " — II est extrêmement remarquable de constater le rôle que jouent en ce moment vis'-à-vis de la Grande-Bretagne les personnages qui ont été les artisans de l'agitation anti congolaise et, jusqu'à un certain point, anti-belge, laquelle menaça, à certain moment, de produire une situation grave entre la Belgique et l'Angleterre.L'un de ces hommes est le déserteur français E. D. Devil. plus connu sous son pseudonyme de " Morel ". Il est un de ces " pacifistes " agissant en marge du socialisme qui font tant de bruit en Angleterre à l'heure actuelle, en critiquant la diplomatie britannique, en jetant la suspicion sur les motifs réels de l'intervention anglaise dans la guerre et en supposant de toutes leurs forces à l'intensification du recrutement. L'activité de cette secte se manifeste surtout dans les meetings ouvriers et dans une multitude de brochures et de périodiques, peu connus de la bourgeoisie, mais qui n'en exercent pas moins sur une partie du prolétariat britannique une déplorable influence. Le moins qu'on puisse en dire, c'est que cette activité, pour " légale " qu'elle puisse être dans un pays où la liberté des opinions, même en temps de guerre, est poussée à l'extrême, concorde avec les intérêts allemands. Et ce qui le prouve bien, c'est le succès de reproduction que rencontrent dans la presse germanique les écrits de ces agitateurs et, en particulier, ceux du sieur Devil, dit " Morel Le second des " héros " anti-congolais est Sir Roger Casement, ancien consul britannique à Borna, et sur lequel un communiqué de l'Amirauté vient d'appeler à nouveau l'attention. Ce communiqué déclare rien moins qu'entre les après-midis de jeudi et vendredi dernier (20 et 21 avril), une tentative pour débarquer des armes et des munitions en Irlande fut effectuée par un croiseur auxiliaire allemand déguisé en navire neutre, accompagné d'un sous-marin allemand. La tentative échoua. Le croiseur auxiliaire fut coulé et on fit un grand nombre de prisonniers, parmi lesquels se trouve Sir Roger Casement. Cette dramatique capture met fin à la carrière d'un aventurier que le conflit européen plaça dans un jour tout spécial, mais sur lequel les Belges savent depuis longtemps à quoi s'en tenir. Casement fut l'âme de l'agitation congophobe, et, à ce titre, il réussit à acquérir auprès d'une partie de l'opinion anglaise la moins bien éclairée une déplorable notoriété. Nous n'allions pas, en ce moment, rappeler les phases de la campagne de calomnie et de diffamation sytématiques qu'il organisa contre notre pays et qui ne brilla ni par la bonne foi, ni par le choix des procédés. Nous voulons seulement attirer l'attention de nos amis anglais sur les sentiments d'un individu en lequel, à une certaine heure, certains d'entre-eux crurent pouvoir placer leur confiance. Cet individu se révélé aujourd'hui comme un traître de la pire espèce, pactisant — depuis quand ? — avec les ennemis jurés, de la Grande-Bretagne, entrant délibéramment à leur service et n'hésitant pas à collaborer à une opération guerrière destinée à faire éclater dans le Royaume-Uni une révolte à main armée ! La traîtrise de Casement ne date pas d'hier. Dès le mois de novembre 1914, il se trouve à Berlin, négociant avec le Kaiser du sort qui sera fait à l'Irlande en cas d'invasion de la Grande-Bretagne (!) et préparant pour et aux frais de la Wilhelmstrasse un pamphlet destiné à pousser les Irlandais à la révolte : pendant él'ét de 1915, il cherche à former, sans succès d'ailleurs, parmi les prisonniers britanniques en Allemagne, une " brigade irlandaise " au service de nos ennemis ; jusque tout à fait récemment, il collabore ouvertement à la presse allemande, se vantant de ce que le fait que l'Angleterre n'a pas réussi à appliquer le service obligatoire à l'Irlande est la meilleure justification de son activité. Mais sa récente aventure maritime sur la côte irlandaise est le comble de tout et couronne sa traîtrise. Nous ignorons quel sera le sort de cet aventurier de haut vol. 'Le gouvernement britannique a agi jusqu'à présent à son égard avec une " magnanimité " qui n'a pas laissé de surprendre. Sa pension consulaire ne fut que " suspendue " en fé- Le Cardinal Mercier Calomnies teutonnes La Koelnische Zeitung a publié dans sou numéro du 8 avril, un article intitulé : " Voix belges contre le cardinal Mercier ■' où elle prétend signaler deux manifestations de source " belge " hostiles au cardinal. Or, sait-on quelles sont ces voix belges? La première est celle d'un dominicain hollandais, le P. Weyers qui a, en effet, adressé au Tijd une lettre odieuse contre le primat de Belgique. Ce tissu de contre-vérités fougueusement germanophiles a d'ailleurs provoqué aussitôt, dans le Tijd même, des protestations énergiques de la part d'un curé et d'un laïc hollandais. Quant à l'autre voix belge invoquée contre le cardnal Mercier, c'est tout simplement celle de M. Auguste Borms, directeur du journal emboché d'Anvers, les Vlaamsche Nieuws. Quelqu'un a-t-il jamais supposé que les feuilles K. K. publiées en Belgique sous le patronage des " Kommandantur " pourraient faire l'éloge du cardinal Mercier? Des voix belges comme celles-là, la KoeU nische Zeitung peut en citer tous les jours à la plus grande gloire de la vertueuse et de l'admirable Allemagne. S'il y a encore des neutres qui s'y laissent prendre, c'est qu'ils ont décidément l'oreille faussée. Encore^un chiffon de papier Nous lisons dans le Journal de Genève, du 14 avril : Dans la Nouvelle Gazette de Zurich, un commerçant zuricois se plaint de ce que le gouvernement général de Belgique ne tient aucun compte du traité de commerce en vigueur entre la Suisse et la Belgique. Le 1er mars 1916, le gouvernement général a interdit l'importation en Belgique d'une série d'articles qui ont une grande importance pour l'exportation suisse, entre autres les machines, les montres et les soieries. " Aux termes'de l'article 5 de çette ordonnance du 1er mars, les interdictions d'importer ne s'appliquent pas à l'Allemagne. Or notre traité de commerce avec la Belgique qui demeure en vigueur malgré l'occupation, prévoit, à son article 9, la clause de la nation la plus favorisée, sans limitation, au profit de la Suisse. Une plainte a été adressée au département politique contre cette mesure arbitraire par les industriels de la soierie de Bâle et de Zurich. " Le canal du Rhin au Danube Berne, 24 avril. -— Selon la Taeglische Rundschau, trois grands congrès dont le premier se tiendra dès la Pentecôte à Regen-burg, et les autres à Vienne et à Offen-Perth, vont se réunir en vue d'étudier lés moyens d'établir le plus rapidement possible les plans du canal du Rhin au Mein et au Danube. D'autre part, le Conseil municipal de Vienne a voté une motion présentée par le bourgmestre et tendant à convoquer à Vienne les délégués des villes riveraines du Danube en Allemagne et en Autriche-Hongrie pour discuter la question du canal du Rhin au Danube. Suivant un télégramme Wolff la municipalité de Vienne a déjà reçu des télégrammes d'adhésion de plusieurs villes allemandes, notamment de Mayence et de Stuttgart. L'Allemagne et la Hollande La revue mensuelle de la Chambre de commerce hollandaise en Allemagne publie, d'après la statistique officielle de Hollande, des indications d'où nous extrayons ce qui suit : Au mois de janvier 1915, la Hollande avait fourni à l'Allemagne 5.619 tonnes de farine de pommes de terre ; en janvier 1916, elle lui en a fourni 16.574 tonnes. Au mois de janvier 1915, la Hollande avait fourni à l'Allemagne 1.992 tonnes de fromage, 3.375 tonnes de viande et 8.969 tonnes de fruits frais. En janvier 1916, ces quantités sont devenues respectivement : 7.434 tonnes de fromage, 10.628 tonnes de viande, et 17.895 tonnes de fruits frais. vrier 1915, " en attendant un examen " ; son nom figure toujours sur la liste de cette année des baronets et des chevaliers de l'ordre de Saint-Michel et Saint-George, et 1$ Times parle de ses crimes extraordinaires avec une impassibilité qui est pis que de la mesure. Craindrait-il de discréditer les actes passés de " Sir Roger " à la lumière de ses présentes turpitudes ? En tout cas, nous espérons que celles ci rendront plus prudents, à l'avenir, les Anglais qui s'occupent dr l'histoire de notre colonie et notamment l'évêque de Chelmsford lorsqu'il s'arrogera encore le" droit d'interpréter les desseins de la Providence en osant déclarer que la Belgique a été punie par l'invasion de ses " crimes congolais ". Dans la négative, nous le renverrons poliment au sieur Devil dit " Morel " et au traître Casement. *

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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