La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

1379 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1917, 10 Janvrier. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/5m6251gg9d/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

LA MÉTROPOLE loNE PENNY cinq centime! vijf cent KÎTi dix centime» PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné : Holborn 212. 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 ah. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 8 moto, 18 6fc„ |24ME ANNEE MERCREDI 10 JANVIER 1917 i , No. 10 1A OB.ABTDB GUXSXiRX: Buts politiques en Roumanie [es allemands capturent focsani Nouvel ultimatum a la Grece i l 'armée de von Falkenhayn vient de por-f un nouveau coup sérieux à l'armée russe Iblie sur la Sereth et ce coup est salué en fcmagne comme une grande victoire, 'n effet la tête de pont de Foscam était le des plus solides -redoutes des lignes de ISereth et à la suite de ce succès les Bulga-[•Allemands sous les ordres des généraux [afit von Delmensingen et von Morgen brochent rapidement du fleuve. L'ennemi avait livré deux attaques simul-lées au nord-ouest de la tête de pont de icsani, l'une à Odobesti, située derrière la ficovu (un affluent de la Sereth), à environ k kilomètres au nord-ouest de Focsani, où ! Russes s'étaient fortement retranchés bis une passe montagneuse et d'où nos liés furent rejetés dans la direction de Putna [e autre attaque fut lancée plus au sud de [position sur le Milcovu contre des posons où les Russes s'étaient jusqu'ici défen-tts avec ténacité. Dans la poursuite rapide ai suivit l'attaque, l'ennemi ne donna pas Ftemps aux Russes de s'établir sur leur îuxième ligne, sur le canal entre Jarastea I Focsani ; cette position fut également Ircée et poussant plus au nord l'ennemi aversa la route de Bolotesti à Focsani, à iviron g kilomètres de distance au sud de FSereth. ;Par cette double opération la situation de lête de pont de Focsani devint rapidement itique et dans la matinéede lundi elle tomba itre les mâ'ns de l'ennemi. Le communiqué russe, qui retarde sur les immuniqués de Berlin et de Vienne, ne entiônne pas encore ce succès ennemi, mais faut probablement s'attendre à le voir infirmer d'ici peu. Focsani est la seule partie des lignes de Sereth que les Allemands aient capturée, aïs grâce à cette capture, l'ennemi se voit ciliter son but ultime qui est de tourner flanc de cette ligne permanente de fortifi-tions. Les lignes de la Sereth se continuaient l'ouest par une position de solides retran-ements construite, dit-on, en Allemagne, i mois d'octobre dernier quand l'invasion lemande était déjà prévue. Ces positions, mme nous avons dit plus haut, ont égale-ent été prises d'assaut. II en résulte que, bien que l'ennemi ne trouve pas encore derrière les lignes de la reth, si ce n'est à Focsani, ces lignes se suvent graduellement réduites et les Al-nands se trouvent actuellement dans la line. Le fleuve se trouve à une quinzaine kilomètres derrière Focsani et forme une 'uvelle ligne de défensive dont l'ennemi mra pas si facilement raison ; les Russes ' sont déjà retirés sur le cours inférieur. Suivant une correspondance adressée de ®y,résidence du roi de Roumanie et siège parlement roumain, au Times il n'y a maintenant, le moindre doute dans les lieux compétents que les Allemands lient pour but l'occupation immédiate de ut le territoire de la Roumanie. Dans la irsuite de ce but, leurs opérations offen-'es sont poussées avec une énergie extrê-5 et sera continuéesans aucun doute, malgré "démence de la saison. Les tentatives se frayer un chemin à travers la Moldavie 1 les vallées d'Oitoz et de Casin sont faites ns la moindre récipiscence ; des renforts "t amenés et les attaques se continuéht luit comme de jour. Ce programme énergique est sans doute 'Plre par des raisons politiques. A la suite ses tentatives de paixl'Allemagne croit que 'a ' lancera de mettre le monde diplomate devant un fait accompli, c'est-à-dire soumission complète de la Roumanie. De Js, l'action politique envisagée contre le "Ornement légitime du pays serait pré-rturée si elle était faite avant que tout le Paume ne soit sous la puissance de l'enne-Cest pourquoi la campagne d'hiver à utes tes chances d'être poursuivie vigou- usement. '•"tretemps, le mouvement russe dans le n' près de Riga, mérite de retenir l'atten tion. Depuis la fin de la semaine dernière les Russes qui avaient cessé depuis longtemps toute opéfation dans ce secteur, ont avancé leur ligne et capturé huit cents prisonniers. Quand les Allemands, l'année dernière, firent leur grand effort pour se rendre maîtres de Riga il ne purent arriver plus loin que la zone marécageuse connue sous le nom du marais Tirul, situé au sud et à l'ouest de la ville. Le fleuve Aa et Kalntsem, la scène des combats actuels se trouvent plus loin encore, pour être précis, à 32 kilomètres à l'ouest de Riga. En réponse au succès russe les Allemands ont dit qu'ils ont fait 1.300 prisonniers, mais le fait est que les Russes ont gagné du terrain. A un point le gain a été de plus de 6 kilomètres sur un terrain glacé. Les puissances de l'Entente ont décidé d'agir fermement à l'égard du roi Constantin de Grèce. Jusqu'ici les demandes faites dans les notes du 14 et du 31 décembre n'ont été ni accordées ni refusées. Cette tactique qui fait le jeu du roi de Grèce n'a pour but que de gagner du temps. Une nouvelle note a été rédigée et remise au gouvernement d'Athènes ; elle demande l'exécution de toutes les demandes faites auparavant et la réponse doit être donnée endéans les 48 heures. Les projets d'Enver pacha M. Chamberlain a déclaré denièrement que le gouvernement allemand a envoyé en Afghanistan, pour y fomenter une agitation, une mission comprenant des anarchistes hindous et turcs. Ces agents sont arrivés par petits groupes en Afghanistan. La population de ce pays a jugé cette mission pour ce qu'elle valait et l'émir d'Afghanistan a refusé de se laisser séduire et de manquer à sa parole. Il a renvoyé les agitateurs en mai 1916 et ceux-ci sont tombés entre les mains des Anglais. Cet événement est passé presque inaperçu ; il n'est pourtant pas dénué d'intérêt car il montre comment l'un des projets les plus chers à Enver pacha a complètement échoué, dit M. Ibano de Iberez. C'était, en effet, le ministre de la guerre ottoman qui avait conçu le plan de soulèvement des Indes. Il m'en exposa le détail au cours de l'audience qu'il m'accorda, en novembre 1915 et il me dit notamment : " Nous entreprendront les expéditions contre l'Egypte et les Indes, non pas l'une après l'autre comme vous paraissez le croire, mais simultanément. Pour l'expédition des Indes, une grande armée n'est pas nécessaire : cent mille hommes suffiront. L'Afghanistan est actuellement un centre d'agitation contre les Anglais. Nous avons, là-bas, des officiers ottomans qui entretiennent habilement ce mouvement. Avec les gens que nous avons sur place et la petite armée que j'enverrai, nous espérons parvenir à nos fins? " Enver pacha s'est trompé sur ce point ; du reste, ses illusions ne se bornaient pas là : il estimait que l'armée russe ne serait pas en mesure d'entreprendre une nouvelle offensive avant trois ans ; or, la Russie a remporté depuis lors de brillants succès en Asie-Mineu-re et sur le front autrichien. Le généralissime ottoman nourrissait également l'espoir que les Grecs désarmeraient les forces anglo-françaises et cette éventualité ne s'est pas produite. Mais le grand projet d'Enver pacha et des Allemands était de conquérir l'Egypte. " Nous voulons, me dit le ministre, nous emparer d'une riche colonie dont l'Angleterre tire un grand parti." Ce qu'Enver pacha ne me disait pas, c'est que l'Allemagne lui avait promis la vice-royauté de l'Egypte, sous le contrôle germanique, bien entendu. Depuis le dernier échec subi par les Turcs devant le canal de Suez, ceux-ci se sont abstenus d'attaquer, mais aujourd'hui Enver pacha revient sur son projet favori et déclare devant leParlement ottoman que la campagne égyptienne sera reprise au moment voulu. " Le but que nous nous sommes proposés en Egypte, a-t-il dit textuellement, n'a pas du tout été abandonné et au moment propice nous emploierons à l'expédition égyptienne les forces nécessaires. " Certes, Enver pacha est coutumier du bluff, mais néanmoins ses déclarations sont intéressantes à retenir ; elles montrent la suffisance et l'orgueil des dirigeants turcs. Un nouveau chef d'état-major à l'armée belge Un télégramme de Paris annonce que le général Ruquoy a été nommé chef d'état-major de l'armée belge, en remplacement du lieutenant-général Wièlemans décédé récemment. Le général Ruquoy, né le 3 novembre 1861, était colonel du 3e régiment des chasseurs à pied au début de la guerre. A la fin de 1914 il fut nommé lieutenant général ^t mis à la tête de la 5e Division de l'armée belge. Il fut blessé, au cours de la campagne en 1915 et il y a huit jours il a eu le malheur de perdre son fils, tombé sur le champ de bataille. Le général Ruquoy est très populaire à l'armée et les hommes l'entourent d'une estime affectueuse. Les sympathies belges Manifeste des intellectuels et hommes politiques du Pérou Les intellectuels et les hî>mmes politiques péruviens ont lancé un manifeste à l'occasion de la guerre. Ils condamnent l'Allemagne. Ils déclarent, en effet, toute agression injuste " un attentat contre la civilisation et contre l'humanité ". Ils exaltent, d'autre part, la Belgique et les Alliés ; ils font, de la résistance contre l'agression, " le suprême devoir moral ". Ils affirment que si elle est parfois imposée aux Etats par des conditions politiques ou militaires, la neutralité ne peut pénétrer jusqu'au " sanctuaire de la conscience ". La partie du manifeste qui a trait à la Belgique est à citer : " Le martyre souffert par la Belgique pour la défense de sa neutralité, martyre dont le point culminant est la destruction de l'Université de Louvain. attirera, tant qu'existeront des cœurs nobles et altérés de justice, la sympathie universelle. Contribuer aussi faiblement que ce soit à la réparation des dommages causés est une œuvre de solidarité humaine, un hommage rendu à l'idéal. " Le manifeste est signé par 55 membres éminents du monde littéraire et politique péruvien : un évêque, des professeurs d'université, des journalistes, des avocats, des sénateurs, des députés, etc. Encore Caillaux —■— » Que fait M. Caillaux^ à Naples ? UIntransigeant publie à propos de son séjour en cette ville cet écho : Ce n'est pas seulement à Rome que M. Caillaux a promené ses négociations ; on l'a vu aussi à Naples ; si nous sommes bien renseignés, il devait s'y trouver le 30 décembre, y ayant donné rendez-vous à cette date à un certain nombre d'hommes politiques italiens, qu'il y convoqua par lettre spéciale. Telle lettre adressée à tel député le traitait : " Mon cher collègue "... g La thèse de l'ancien président du Conseil s'offre assez séduisante en apparence ; elle est habile. Le financier s'est présenté là-bas comme le rédempteur économique d'un pays que ses engagements antérieurs avec l'Allemagne placent dans une situation particulièrement délicate. Il exploite donc .les inquiétudes qui peuvent être ressenties dans certains milieux financiers italiens pour la mise au point d'après-guerre, quand il s'agira de liquider définitivement une situation rendue difficile par l'ancienne emprise des banques allemandes sur toute la haute industrie italienne. M. Caillaux exploite encore la différence de change qui existe entre les pays alliés ; il reprend une idée, qui n'est pas de lui d'ailleurs et qui est bonne, quand il parle du chèque inter-alliés qui eût permis à l'Italie de ne pas payer 16% environ de change dans ses transactions entre la France et elle. Enfin, développant l'idée qui lui a toujours été chère d'une alliance franco-italo-alle-mande, l'homme politique a été jusqu'à refaire la carte de paix, en montrant les sacrifices qu'il nous faudrait faire pour obtenir une paix immédiate, après laquelle on pourrait reprendre les affaires. N'oublions pas que dans sa combinaison, l'Angleterre et la Russie étaient systématiquement écartés de tout profit de paix, ce qui rendait en vérité les combinaisons plus commodes. On sait que M. Caillaux n'a jamais aimé l'Angleterre ; certains incidents diplomatiques ne l'ont que trop bien prouvé. Un jour, pourtant, quelqu'un, à Rome même, lui posa une simple objection : — Vous ne redoutez pas dans de telles conditions une brouille avec votre alliée ? N'a-t-elle pas en France, même à l'heure actuelle, deux millions de soldats anglais ? L'ancien ministre n'a pas répondu. La paix allemande Ce que les nôtres en pensent Voici ce qu'écrivent à leurs proches et amis deux officiers belges au front. La première émane d'un tout jeune officier qui s'exprime avec une franchise exubérante et familière : Heureux mortels, vous réveillonnerez dans une chambre bien chaude et en famille ; personne ne manque à l'appel depuis 1914, bien au contraire... la petite famille s'est aggrandie. Et moi, pendant ce temps, je serai dans mon trou en première ligne acceptant les propositions de " paix allemande " consistant essentiellement en torpilles, obus, grenades et balles de mitrailleuses. , Où sont donc ces pacifistes, embusqués évidemment, qui ont le culot de prétendre que ce n'est pas le peuple allemand qui fait la guerre, qui n'en veulent • qu'au Kaiser, au K- onprinz et à leur entourage... Plus que jamais, nous ici — je parle toujours pour ceux qui " crèvent " dans les tranchées—nous ne voulons pas d'une paix allemande ou boiteuse et recommencer la guerre d'ici quelques années. Nous voulons l'écrasement de l'Allemagne. Elle se rend, du reste, très bien compte de sa situation : elle offre la paix après le coup de la Roumanie, elle espère que nous sommes désespérés. Ce n'est pas au moment où les gouvernements alliés entreprennent la guerre méthodique, avec de bons chefs qu'il faut venir pousser un bêlement pacifiste !" La seconde lettre est1 écrite par un commandant d'artillerie, père de famille : {jy Parmi ces vœux, celui de voir venir la paix est certainement un des plus ardents, mais de là à souhaiter qu'on continue à en discuter, il y a loin quoique Jeanne en dise. On ne peut pas être assez naïf pour penser que les Allemands, avec tous les territoires qu'ils ont conquis, nous feraient actuellement des conditions que nous puissions accepter. Dès lors, il vaut mieux n'en plus parler et accepter courageusement le " bombardement intense dans la région de Steenstraete et de Het Sas " comme dit journellement le commun-niqué belge. Ca nous coûtera peut-être encore très cher et bien des privations, mais je nejense pas que la preuve de notre infériorité soit faite et qu'il faille parler d'une paix qui serait, évidemment, une victoire pour les Boches. Un manifeste de la Ligue anti-germanophile La presse espagnole avait annoncé, il y a déjà quelque temps, la création d'une ligue anti-germanophile, qui se proposait de démasquer et de combattre les menées des partisans de l'Allemagne qui, dans leur aveugle partialité, subordonnent les intérêts présents et futurs de l'Espagne aux convenances de l'Allemagne. Le journal El Pais publie le manifeste de la Ligue, dont voici un des passages les plus saillants : La grande catastrophe qui a transformé en un monceau de ruines, les parties les plus vivantes de l'Europe, a donné aux ennemis intérieurs de l'Espagne, l'occasion de manifester toute la haine qu'ils éprouvent pour les valeurs d'idéal que représentent les pays alliés. Ces ennemis n'admirent pas l'Allemagne dans ce qu'elle a d'admirable, car ils l'ignorent tous ; mais dans ce qu'elle a de méprisable, à savoir sa force mécanique et une conception de la vie collective qui ne laisse aucune place au libre jeu de la personnalité. En résumé, ils admirent l'Allemagne parce qu'elle est l'ennemie de la France, de l'Angleterre et de l'Italie, berceaux illustres de toutes les libertés politiques et religieuses. Amnistie générale en Autriche-HongrieOn mande de Vienne qu'un rescrit impérial accorde une amnistie générale à certaines catégories de personnes condamnées par les tribunaux civils. Deux conditions sont essentielles pour bénéficier de cette amnistie : ne pas avoir été déjà frappé auparavant d'une peine ou d'une privation de liberté et ne pas avoir été condamné pour délit d'accaparement de denrées alimentaires ou hausse artificielle des prix. Au surplus, les prescriptions du décret sont semblables à celles du récent décret accordant une amnistie pour certaines catégories de punitions prononcées par les tribunaux militaires de Berlin. Charles Magnette Dans le Petit -Parisien, M. Georges Lo-rand, consacre ces lignes à M. Charles Magnette : N'osant pas porter la main sur le cardinal Mercier qui les brave, mais dont 1 arrestation amènerait nécessairement un conflit avec le Pape, les Allemands, après avoir déporté des milliers d'ouvriers belges (au point que déjà, en Flandre, il n'y a plus que les femmes, les enfants et les vieillards), viennent d'arrêter et de déporter le grand-maître de la franc-maçonnerie belge, M. Charles Magnette, ancien bâtonnier du barreau de la cour d'appel de Liège et secretéraire du Sénat. Depuis que les déportations ont commencé, chaque jour ajoute, pour les exilés belges, une souffrance personnelle aux deuils de la patrie ; mais je dois dire qu'en lisant dans le Petit Parisien, a Rome, le jour de Noël, la nouvelle de cette arrestation, j'ai éprouvé un serrement de cœur que je n'avais plus eu depuis la mort de mon vieil ami Fléchet, le déouté de Liège, qui, septuagénaire, est mort en Hollande, à la suite des émotions qu'il a avait éprouvées le second jour de l'invasion en attendant pendant quatorze heures le moment auquel était fixé son exécution — qui n'eut pas lieu uniquement parce qu'un officier allemand voulut bien convenir que le vénérable parlementaire avait été jadis le commensal et le compagnon de chasse de l'empereur, quand il était directeur de charbonnage en Allemagne. Fléchet et Magnette étaient à la Chambre mes deux voisins de banquette et mes deux amis les plus intimes. Entourés d'un universel respect, ils étaient parmi les plus influents et les plus sympathiques membres de la députation libérale. Tous deux avaient habité l'Allemagne, savaient l'allemand ; Magnette avait terminé ses études de droit à Berlin, Ils furent naturellement au premier rang, dès le jour de l'invasion, pour la défense des droits de leurs concitoyens vis-à-vis de l'envahisseur : Magnette, resté à Liège, avait été parmi les otages que le général allemand avait pris pour avoir l'obéissance de la ville héroïque et lui extorquer une contribution de guerre de cinquante millions. Depuis vingt-huit mois, il était à la tête de ceux qui dirigeaient la résistance légale contre les caprices arbitraires de l'oppresseur. Son arrestation et sa déportation sont le couronnement mérité du noble accomplissement du devoir ; nous en ignorons les prétextes, mais la raison en est évidente : il a tenu bon, soldat du droit et de la vérité, et il tiendra bon jusqu'au bout dans les prisons allemandes où il va rejoindre le bourgmestre Max, les professeurs Pirenne et Frédericq et des milliers d'autres victimes de l'oppression allemande qui ont précédé sur la voie douloureuse les ouvriers déportés, maintenant à raison de quinze cents à deux mille par jour. Comme je le disais récemment, à Paris, en souhaitant la bienvenue au bâtonnier Théodor, libéré parce que la façon dont il avait été traité en Allemagne avait ruiné sa santé, sans abattre son courage ; " Votre consolation c'est que suivant le mot d'ordre de Nelson à la bataille de Trafalgar, chacun en Belgique a fait son devoir ! " -Et les francs-maçons allemands ? Comme les catholiques, ils laissent faire et se taisent... courageusement, offrant, dans la complicité du mal, un exemple qui inspirera les Belges dans l'union pour le bien et pour le droit ! Les effectifs de l'armée britannique en France 2.000.000 d'hommes Le maréchal Sir Douglas Haig commande aujourd'hui la plus nombreuse armée que l'Angleterre ait jamais levé sur son sol. Le chiffre des effectifs de l'armée britannique en France, à la date du 1er janvier, s'élève à près de deux millions d'hommes, entièrement exercés, que le maréchal tient en mains chaque jour et à toute heure du jour en vue des opérations qu'il lui plairait d'ordonner.QI1 est bien entendu que ce chiffre de deux millions ne se réfère qu'aux forces du corps expéditionnaire britannique opérant en France, et que, pour apprécier l'effort militaire de l'Adgleterre, il convient de n'oublier ni la défense de la Grande-Bretagne, de l'Irlande, des Indes, ni Saloni-que, ni l'Egypte, nf la Mésopotamie, ni l'Afrique.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Sujets

Périodes