La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 10 Novembre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/mc8rb6x325/
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Tht Wewipaper fey Belglang LA METROPOLE I0N^ PENNY DIX CENTIMES AHDB: vur CENT JENT : DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Sureaux 3 43», Chancery Lane, W.C.2 — Telepht ae ; Melboma 212. {3 mois 9 ihi 6 mois 17 «b, i an 3a «h, 2B»11 ANNEE DIMANCHE 10 ET LUNDI 11 NOVEMBRE 1918 Registered at <'-j G. P. O as a Ncwspaper Nos. 314 et 315 LA GRANDE GUERRE Chute imminente de Gand Les Belges forcent l'Escaut Les centraux quittent Constantinople Londres, samedi midi. jituation militaire continue à se morii-,apidement et quoiqu'ils reculent tou-jn bon ordre, les Allemands cèdent sur ila ligne. sud de Gpnd, des détachements belges tesi à franchir l'Escaut aux confins *ke, et si nos vaillants soldats peuvent iidèr et élargir cette tête de pont, et sur-s'y faire appuyer par l'artillerie le sort capitale des Flandres se décidera très maintenant et son occupation ne peut Être qu'une question d'heures. s Anglais ont du reste forcé l'Escaut sur niveaux ponts plus au sud. Us occuoent )iàé ouest de Tournai où les Allemands ie d'habitude, ont fait sauter les ponts ; ue le génie britannique aura pu les réta-i'occupation complète ide ce centre importa assurée. L'Escaut a en outre été tra-par des détachements de l'armée Raw-i au nord de St-Amand. Condé, à ^inze [êtres à l'ouest de Mons, a été capturé et nglais ont poussé à'l'est de la^ ville, le du canal, sur une étendue de cinq kilo-:s, de sorte qu'ils ne sont plus éloignés le dix kilomètres du chef-lieu du Ha i-Si l'armistice n'intervient pas très pteraent, les Anglais cesseront les nosti-;ur le terrain même où leurs " vieux mé-i!es" de 1914 se défendirent si magnifient contre la ruée .allemande. Dans le irde Maubeuge, îles Britanniques ont at-les confins de la forteresse à 1 ouest et d-ouest. Ils ont enlevé Malplaquet, au-;alité riche en souvenirs historiques dans égion où deux civilisations se sont heur-ant de fois en des chocs épiques. edan, la position paraît être que les Amé-s occupent la rive gauche de la Meuse, :mi s'est retranché sur la rive orientale ratt vouloir 's'y défendre. La rivière large que de cinquante mètres dans cet te région en temps ordinaire, mais les Allemands y ont construit des digues qui ont provoqué de vastes inondations. Des détachements français sont aussi entrés à Sedan. Ils ont capturé Bazeilles, autre lieu riche en souvenirs, ont atteint les confins d'Hirson et ont forcé la rivière Thon en présence d'une forte résistance. Ils sont maintenant à trente kilomètres au nord de Réthel. Depuis le 1er novembre les Anglais ont capturé 18.000 prisonniers et plusieurs centaines de canons. Ces deux derniers jours, les Français ont fait 3.500 prisonniers. Les Allemands abandonnent du matériel partout. La carrière du Goeben a pris fin. Les officiers allemands se trouvant à bord à Constantinople ont quitté le navire. Le Goeben redevient donc ce qu'il prétendit être pendant longtemps, c'est-à-dire un simple navire turc et comme tel il tombe sous les termes de l'armistice avec La Turquie. Le navire sera interné dans un port turc durant les négociations de la paix. Les garnisons des forts des Dardanelles sont évacuées. Les Allemands et le personnel autrichien de Constantinople ont quitté la capitale ottomane par mer. Les Turcs sont absolument dégoûtés idu Comité Union et Progrès qui n'a pensé qu'à s'enrichir à leurs dépens et ne souhaitent rien tant qu'un protectorat allié. Deux bataillons bavarois continuent leur marche dans le Tyrol autrichien vers Schivar-zach, St-Veit et Innsbruck. Les autorités militaires autrichiennes ont refusé leur transport par ràiil et, de même que le Conseil national du Tyrol, ont protesté-contre l'invasion bavaroise.Les Italiens ont occupé Zara. Le gouvernement hongrois a déclaré qu'il ne permettrait le passage de l'armée Macken-sen que si les troupes étaient désarmées. Le transport sera très long à cause du manque de charbon. Le roi Pierre de Serbie est entré à Belgrade. La révolution en Allemagne Le Kaiser refuse d'abdiquer Le^chancelier s'en va annonce de Copenhague que Wilhelms-i, Cuxhaven, Bremerhaven et Rends-suivent le mouvement révolutionnaire, e toute la flotte allemande est mainte-aui mains des révolutionnaires ; le dra-rouge a été hissé à peu près partout, is les quais ont été également pris par volutionraaires. La révolution s'est faite façon assez paisible. Les marins et les :s dans les villes mentionnées ci-dessus mirent dès qu'ils eurent appris ce qui t passé à Kiel et décidèrent de former onseils de soldats. Ceux-ci se rendaient les commandants et demandèrent qu'on •émit la direction des villes et le com-ement des bateaux. Wilheknshaven les officiers consentirent lettre le pouvoir aux révolutionnaires à tions qu'ils prennent l'engagement de ré-au cas où les Anglais tenteraient une ae. 3e régiment d'infanterie, du grand-du-'Oldenburg, s'est joint à la révolution, odrome de Blankenstein, en Westphalie, dément suivi le mouvement. nsburg, le port principal du Schleswig-ein, est maintenant tout entier aux > des révolutionnaires, après que la sta-lavale de Murvich s'e9t rendue. iderburg, qui est aussi une des bases 'tantes de la flotte allemande a été pris drapeau rouge a été hissé sur tous les îs. la voie ferrée entre Flensburg et ' été détruite. Brème la révolution s'effectua en deux s de temps, dit télégramme envoyé à [ne au Volkszeitung. npulsion fut donnée par 500 fusilier® 's qui devaient conduire des prisonniers ilhelmshaven au camp de Munster, mais 'arrêtèrent à Brème et entrèrent dans le. Accompagnés par la foule, ils se ren-1 aux casernes, désarmèrent les sentinel-1 demandèrent aux soldats de se joindre e réunion eut lieu sur la place du mar-t on y réclama l'institution de la Répu-3 sociale-démocratique allemande. ! femmes des chantiers du Weser, ?însi qu'un grand nombre de fusiliers, se rendirent à la prison de Oslebsh/ausen pour y dévlivrer 230 fusiliers. Après cela on ouvrit les portes de toutes les prisons. Herr Liebknecht est arrivé de Berlin m credi après-midi,et devait parler à une réunion de délégués qui devait avoir lieu1 le soir. Les cloches de la cathédrale, sur l'ordre du "Conseîl des soldats" proclamèrent la liberté nouvelle. A Hambourg, on assure que de violents combats ont lieu dans les rues. Les soldats se 9ont rendus maîtres de la plus grande oartie de la ville et se sont emjjarés de la gare du chemin de fer. Sur 'n des navires de guerre à Flensburg un capi :ine bien connu, nommé Kœnig fut tué lorsqu'il tenta de hisser le pavillon impérial. L'agence Reuter dit qu'une émeute violente éclata à Hambourg mercredi à la suive d'un meeting tenu la veille au soir par les socialistes indépendants et où le député au Reich9tag, Herr Ditfcmann, paria. Son discours fut salué de chaleureux applaudissements. Le président de la réunion signale que 150 prisonniers militaires s'étaient échappés le jour même des casernes. Des voyageurs venus de Hanovre disent que 30 automobiles remplies de soldats révolutionnaires sont 'arrivées en cette ville. I.es hommes ont immédiatement désarmé les officiers et ont pris possession des casernes . On annonce aujourd'hui de Berlin que les communications télégraphique avec les pays étrangers vont être supprimées et que seuls les télégrammes d'Etat seront transmis. Le prince Henri se sauve On tire sur lui L'Agence Reuter annonce que le prince Henri de Prusse, a quitté Kiel mercredi dernier, portant un brassard rouge et voyageant dans une automobile portant un drapeau rouge. Il fut poursuivi par une autre voiture portant des fusiliers marins qui tirèrent une douzaine de coups de feu sur le prince sans toutefois le toucher. jVoir suite, 3e page, 3e colonne.) Une leçon de Lord Robert Cecil aux ministres belges Les lecteurs de l'a Métropole savent qu'en matière d'indemnités, les ministres belges résidant à Sainte-Adresse ne se préoccupent que des carreaux cassés et deis vaches volées. Pour eux, oei sont là LES indemnités, les seules capables de figurer au Moniteur. Les dommages écomomiquels formidables que le peuple belge a subis pendant cinquan'te-daux mois et qu'il continuera de subir pendant des années ; tes milliards de salaires enlevés à mois ouvriers ; les pertes énormes que mous avons tous éprouvées du fait de l'arrêt presque total de nos activités; nos mécanismes commerciaux et industriels frappés à mort; le détournemenlt de nos clientèles; inos exportations suspendues pour une période dtoinlt il1 est impossible cl'évailiuer fa lbn-gueur, notre balance économique faussée; >nos secrets de fabrication volés; les resssorts qui faisaient d?i notre pays la cinquième puissance économique du monde, démontés et espionnés — tout cela ne compte pas pour îles foniationinialires nantis qui hypnotisent nos ministres ! Ce sont 1 des "questions" qui restent "posées"— devant l'Allemagne. La Métropole, la Fédération inialtionale belge de Londres et tous les hommes qui ont ta moindre idée du domplexe belge ont protesté avec Indignation contre oatte attitude goaradlaleuise qui dimin.ûe, met en question, et menace d'annihiler nos droits les plus certain®, les pluis palpables, les plus évidents à un meilleur devenir. Or, meroredii, à un lunch de l'Union angto-belge, il s'est passé ceci : uin ministre anglais, Lord Robert Cecil, le fils de Lord Salisbury, a parlé de la Belgique et a. dit textuellement! : On fait) ressortir nettement à l'Allemagne que l'une des conditions essentielles d'un ar-mistioe est que pour ce qui conce-rne la Belgique, M doit y avoir non seulement restauration, mais aussi réparation. Ou les mots' n'ont plus de sens, ou la phrase oii-dessuis veut dire ceci : L'Allemagne doit restaurer la Belgique, ia replacer danis U'éltait où elle se (trouvait lé 4 août ig 14 ; elle doit, en -un mot, payer les carreaux cassés «it les vaches volées! qui font l'unique objet de la sollicitude des ministres belges résidant à Sainte-Adresse. Mais elle doit aussi réparer, c'est-à-dire inous indemniser pour les pertes économiques, le chômage, le dommage commercial, industriel et financier. Elle dtait même, pour être simplement juste, payer au gouvernement belge de demain — te gouvernement énergique, éclairé, aompétenltl que mous attendons tous —■ urne somme considérable pour permettre à notre pays, par une action économique centnaMe, de compenser, dans une certaine mesure, grâce à la mise e.n œuvre da larges moyens financiers, \ l'HANDICAP énorme que nous allons subilr isiur la scène diu mande. Ainsi, un miraistre anglais, et qui voit clair, réclame pouir nous dés indemnités évidentes, mails que les! ministres belges résidant à Sainte-Adresse affectanlti de considérer comme "des questions" qui restent "posées". Au profit de qui? Toulte l'opinion belge en Angleterre remercie Lord Robert Ceoill, qui a te juste souci de nos intérêts. Elle espère que te baron Moncheur, notre distingué ministre à Londres, donit Lord Ceoill Robert! Cecil a déclaré publiquement qu'il s'honorait de son amitié, tiendra à transmettre au plus tâti cette indication parfaitement claire au gouvernement du Roi, afin qu'il apprenne COMMENT nos amis ainglais comprennent te problème dés compensations qui nous sont dues ! 4 Avant le Noël Suivant une dépêche de Rome, le Kaiser aurait signifié au gouvernement allemand qu'il serait prêt à abdiquer à la condition que tous les souverains et princes régnants de l'empire abdiqueraient en même terips. Un diplomate a exprimé la conviction que le onogrès général pour la paix se réunirait probablement en décembre et que son premier soin serait de ratifier les clauses des différentes conditions d'armistice. Il est d'avis que les tséanoes du Congrès couvriront deux périodes distinctes : la première, qui n'aura qu'une courte durée, et aura lieu avant la Noël, la seconde, qui sera beaucoup plus longue et aura lieu après la" nouvelle année.— Central News. Le drapeau blanc Foch refuse d'arrêter les hostilités r Réponse avant lundi à II heures ! L'Amirauté britannique a recueilli vendredi les radiotélégrammes suivants, envoyés par la Tour Eiffel et par d'autres stations de T.S.F. françaises : Des plénipotentiaires, allemands pour l'armistice au chancelier impérial et «ux Hauts Commandements! allemands militaire et naval : Vendredi matin, au Grand Quartier général allié, tes. plénipotentiaires ont reçu les conditions de l'armistice ainsi que la demande formelle qu'ils soient acceptés ou refusés enidéans les soixante-douze heures [trois jours], expirant lundi matin à 11 heures (heure française). La proposition allemande pour la conclusion immédiate d'une suspension d'armes provisoire des hostilités a été rejetée par le maréchal Foch. Un courrier allemand portant le texte des conditions de l'armistice a été envoyée à Spa [Belgique], aucun autre moyen de communication n'étant possible- Veuillez accuser réception et renvoyer le courrier aussitôt que possible avec vos dernières instructions. L'envoi de nouveaux délégués n'est pas nécessaire pouir le moment. ERZBERGER. Des mêmes aux mêmes (plus tard) : 1. Le courrier, capitaine Helïdorf, traversera les lignes entre 6 et 8 heures du ,soir (heure française), dans une auto allemande, partant de La Capelle et suivant la rloute Haudray-Roquiny-Fourmies, Trelon. Prière d'assurer son passage-2. Uni officier d'état-major, avec deux chauffeurs navals, doivent traverser les lignes selon la même route. Veuillez indiquer par T. S.F. le jour et l'heure de leur arrivée aux avant-postes français. Le haut commandement français prendra les mesures nécessaires pour assurer leur passage. von WINTERFELD. Quelques remarques Des remarques s'imposent à la lecture de ces documents historiques. Tout d'abord que M. Erzberger, bien que nanti apparemment des pouvoirs de plénipotentiaire n'a pas cru devoir prendre sur lui de signer * 'armistice. Dans ce cas, il faudrait conclure que tes conditions sont particulièrement dures, donc justes. Une autre hypothèse est que M. Erzberger n'a point reçu tes pouvoirs pour conclure l'armistice. Et c'est la plus probable raison aussi que l'histoire du courrier faisant cent kilomètres de trajet pour arriver à Spa, au grand quartier général allemand, n'est préparée que pour cacher un stratagème du commandement allemand, consistant à ne pas avouer publiquement qu'il tient à examiner attentivement les conditions, à en référer avec les princes régnants, etc. ? Il est à supposer, en effet, que les conditions' auront été transmises au commandement allemand immédiatement après que te courrier aura franchi la frontière et que te commandement allemand examinera s'il n'y a pas lieu de se servir de ces conditions p^ur tâcher de relever l'énergie allemande en les faisant considérer comme inacceptables?Qui dit que le Kaiser n'a pas escompté oe geste désespéré du peuple allemand et, ayant obtenu qu'il résiste à outrance, espéré que la crainite d'une cinquième campagne d'hiver ne décidé les Alliés à des conditions plus douces? A noter aussi la dernière phrase1 demandant de ne pas envoyer de nouveaux délégués. On a donc espéré pouvoir en envoyer d'autres? A quelle fin? Pour entamer les négociations de paix? Apparemment!, l'attitude du maréchal Foch a dissipé cette -illusion. La calvaire La T.S.F. allemande a annoncé au maréchal Foch, sucessivement jeudi à 1 heure, que les délégués avaient quitté Spa à mildi; qu'ils étaienit dix; qu'ils seraient à 5 heures aux postes avancés. A 1 heure 50, que le feu cesserait à 3 heu-resi et qu'une compagnie de cantonniers préparerait la route détruite de La Capelle pour permettre le palssage des délégués. A 6 heures enfin, qu'en raison d'un retard, les délégués ne pourraient être à Haudroy, au m\ord de Le Capelle qu'entre 8 et 10 heures du soir. Les délégués "étonnés" mais "résignés" Les délégués arrivèrent en auto devant les lignes françaises, précédés d'un trompette et du drapeau blainc, jeudi soir à 11 heures. Ils s'étiaient excusés par T.S.F. de leur arrivée tardive, due à l'encombrement des routes. Ils passèrent la nuit dans une maison préparée à leur inten tion dans le village d Haudroy, à deux kilomètres au nord de La Capelle. Vendredi matin, lia délégation composée de dix personnes, ayant à sia tête le général Von Gùndell, Mathias Erzberger, le comte Oberndorff, le général von Win-tarfeld et le capitaine de marine von Se-low furent conduits dams un château situé au milieu des bois de l'Aisne et où tes attendaient, dans un salon, le maréchal Foch, le général Weygand et l'amiral Wemyss, debout et immobiles. Gravement et en silence, les deux groupes se saluèrent. Le maréchal Foch froidement, mais poliment, pria ensuite les Allemands de s'asseoir. Ceux-ci présentèrent tout de suite leur demande d'armistice et leur offre de cessation des hosilités- Le maréchal Foch repoussa immédiatement cette dernière. Le maréchal prit ensuite sur la table une grande feuille dactylographiée et d'une voix claire mais impassible, donna lecture des conditions de l'armistice. Ensuite, il informa les délégués qu'il leur donna't trois jours pour accepter, faute de csuoi les pourparlers seraient rompus. L'entrevue officielle se termina là-dessus sans aucune discussion- Dans le privé, tes Allemands ont exprimé leur étonnement de la sévérité des conditions alliées et quoiqu'ayant pleins pouvoirs pour traiter, ils demandèrent de pouvoir communiquer avec Berlin. "Leur attiude générale, dit le correspondant du Times, est qu'ils auront à s'incliner devant le sort. " L'heure française dont il' est question dans les radiotélégrammes des délégués est apparemment l'heure légale française, qui est celte de Greenwich. Les désordres militaires en Hollande Amsterdam, 4 novembre.— Le ministre néerlandais de la Guerre, M. von Geusau, parlant à La Haye à l'occasion de la Commission d'enquête créée à la suite des récents désordres militaires, a fait les graves remarques suivantes : "Les événements sérieux qui se sont produits au cours des dernières semaines dans le domaine de l'ordre et de la discipline parmi les troupes mobilisées ont causé une certaine alarme non seulement dans l'armée, mais à travers tout le pays et non sans raison, puisqu'on s'est demandé s.i l'on peut se fier à nos troupes et si les commandants ont suffisamment leurs hommes en mains pour la défense de notre territoire et le maintien de notre neutralité.— Reuter. L'aide-de-camp de Wilhelmine au grand quartier général allemand Le lieutenant-général Van Houtez, exgouverneur généra] des Indes néerlandaises, aide-de-camp de la reine, est parti oe matin pour le grand quartier général allemand.— Havas.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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