La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 03 Avril. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/pv6b27qv5q/
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LA MÉTROPOLE ONE PENNY Ml„, CIIQ CMTIMB» I.ÎtÎIIDII VIJF CMT KSnaSSi dix ci»™.» PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holkorn 212. ABONNEMENT 1 mol*, 3 ah. ; 8 moli, 9 gfa. 24uv ANNEE MARDI 3 AVRIL 1917 No 93 LA GRANDE GUERRE Devant le fossé Hindenburg QUE DIRA M. WILSON ? Crise politique en Suède I Aux termes du dernier communique ■de Sir Douglas Haig les troupes britanniques ont capturé le village de Savy, si- ■ tué à environ 6 kilomètres et demi à ■ l'ouest de St-Quentin,et quelques heures ■ plus tard elles se rendirent maîtresses |du bois de Savy, qui se trouve à 1.500 ■mètres au nord-est du village. Plus au ■nord, le village d'Epchy, une importance jonction de voies ferrées, qui était de-ivenu intenable à la suite de la chute Id'Heudicourt, est également tombé, ainsi ■que les villages de Vendelles et de Pei-■zières. Au nord-est de Croisilles de nou-■veaux progrès ont été faits. I Au cours du mois de mars le nombre ■de prisonniers allemands capturés dans ■des raids, dans des opérations locales et ■pendant la retraite ennemie s'élève à ■1.239 soldats et officiers; le nombre topai de prisonniers capturés pendant les ■trois premiers mois de l'année est de ■4.600 dopt 79 officiers. Le butin du mois ■de mars s'élève à 25 mortiers de tran-■àée, 60 mitrailleuses et une certaine ■quantité de matériel de guerre. I Du côté français, dans le secteur en-■tre la Somme et l'Oise il y a eu des ac-■tions intermittentes d'artillerie et des ■échanges de coups de fusil entre postes ■avancés. Au sud de l'Ailette, au cours ■d'une opération offensive exécutée avec Beaucoup d'élan les troupes françaises ■capturèrent entre l'Ailette et la route de ■Laon plusieurs systèmes de tranchées ■ainsi que plusieurs points fortifiés. A ■l'est de Neuville-sur-Margival l'ennemi, Bnalgré une résistance énergique, fut re-■poussé avec de fortes pertes jusqu'aux Bonfins de Vauxaillon et de Laffaux. ■Une centaine de prisonniers furent cap-Bures ici. I On n'a pas, jusqu'ici, donné de liste ■complète des villages libérés par les troù-■pes britanniques, mais le territoire libéré ■approche le front britannique jusqu'à . ■ne distance de cinq à six kilomètres du ■fossé Hindenburg, dans la région de St-Ruentin, tandis qu'à Epehy la distance-■n'est que de quatre kilomètres. A l'exception d'un seul village tout le dépar-Bfflent de la Somme a été libéré du joug ■ilemand. ■ Suivant des correspondances de Washington il n'existe que peu de doute au ■ujet de la décision que le Congrès pren-Bra à l'égard de l'Allemagne. Les sénateurs qui reviennent à Washington après ■voir pris contact avec les districts élec-■waux déclarent que l'opposition à !a ■"erre diminue par suite d'une transformation profonde dans l'opinion publique. »es pacifistes, quoique toujours résolus ■ faire de l'opposition, ont perdu cou-fcï et reconnaissent qu'ils ne vont pas ■«•devant d'un succès. Dans certains ■tats où l'élément allemand est prédo-■Jmant on s'attend à une certaine oppo-Hta et les sénateurs qui représentent ■\ districts voteront contre la guerre. B™s on dit généralement que le peuple ■W'ra le président, et si le discours de ■e dernier est écrit dans la note juste il Haura dans la Chambre et le Sénat une ■'ajorité écrasante en faveur d'une réso-■l10'! déclarant que l'état • de guerre ■»ste. ■ Le président prononcera son discours B^-urd'hui ; les places pour le public ■^lèvent comme par enchantement, M^s peu de personnes entendront le présidentiel par suite des précau-■°"s lui ont été prises pour la sécurité Wilson. On a offert au président ■®.ne Pas assister en personne au Con-K" mais de déléguer quelqu'un pour ■,r<! ''re son discours. Mais M. Wilson ■ re'usé parce qu'il ne croit pas qu'il ■'DQSe à un danger. crise ministérielle en Suède vient H "e provisoirement solutionnée par la H^ation d'un nouveau cabinet à la tête HjM se trouve M. Swartz. La crise H, 'a résultante directe de l'opposi- ■ entre le parti modéré pro-allemand ■ Majorité libéralo-socialiste, très for tement anti-allemande, au sujet de la question des finances nécessaires à la défense nationale." La Suède n'est pas un pays purement parlementaire sinon M. Hammarskjold ne serait pas resté au pouvoir aussi longtemps; c'est eji effet le pouvoir royal ou " Kungamakt " qui a protégé le chef de cabinet et l'a tenu à la tête des affaires du pays. Sans vouloir insinuer que la couronne suédoise est netterpent en faveur de l'Allemagne, on , peut dire cependant que la politique ] étrangère de M. Hammarskjold était une des raisons pour lesquelles le cabi- < net a pu s'appuyer sans compter sur la faveur royale. En janvier dernier, au , cours du vote pour le budget de la dé- , fense nationale, le comité du Riksdag , avait réduit de deux tiers le budget proposé pour la protection de la neutralité, , et cette réduction fut approuvée par le Riksdag. La pfemière chambre, compo- < sée en majorité d'éléments modérés (pro- , allemands) avait adopté le crédit de ] 52 millions de couronnes en entier. L'op- j position entre les deux Chambres provoqua la crise. La situation avait été aggravée par le mécontentement que la politique anti-sous-marine avait produit et dans laquelle libéraux et socialistes avaient vu de nouvelles concessions à l'Allemagne. Le nouveau gouvernement est presque entièrement composé de membres de la droite et des doutes ont été expri- ] més au sujet de sa viabilité. Suivant le programme qui a été publié le gouvernement mettra tout en œuvre pour empêcher le pays d'être entraîné dans la 1 guerre. Les négociations anglo-suédoises seront reprises dans le plus bref délai possible, parce qu'elles sont de toute importance pour l'approvisionnement en vivres et pour la bonne continuation des industries suédoises. o—0 ^ Belgique et Russie L'appel des ouvriers bejges L'appel des ouvriers belges aux ouvriers ( du monde civilisé a été porté à la connais- ! sance du prolétariat russe. M. E. Vander- ' velde, ministre de l'Intendance belge, a s écrit à l'intention des travailleurs de Russie ( une introduction dont voici le texte : Aux travailleurs de Rtissie. < A l'heure où vous venez de conquérir votre liberté, par le plus puissant effort que le monde ait connu depuis la Révolution française, ceux qui sont encore dans la servitude se tournent vers vous. Vous avez, certes, entendu parler du ! martyre de vos frères de Belgique. , Pour les punir de s'être défendus et d'avoir été réduits au chômage par l'inva- : sion, les autorités militaires allemandes 1 ont résolu de les faire travailler de force, 1 de les déporter par masses, de les employer à faire des tranchées, à fabriquer du ' matériel de guerre, à aider leurs ennemis | contre leur propre patrie. On les a emmenés captifs en Allemagne. On a employé contre eux la contrainte de la faim. On ne les renvoie chez eux, quand ils ne meurent pas en route, que physiquement et moralement ruinés par des privations inouïes. C'est contre ce crime sans nom que les ouvriers de Belgique vous demandent aide et assistance. Je n'ajoute rien à leur appel, que vous lirez ci-après. Je me borne à en affirmer sur l'honneur l'absolue authenticité. Frères de Russie ! Vous êtes désormais des hommes libres. Vos camarades de Belgique sont encore des esclaves. Ils vous supplient de les libérer. Ce qu'ils vous demandent, ce ne sont pas des paroles, mais des- actes. Pour les délivrer, il faut et il suffit que tous les peuples libres restent unis et poursuivent victorieusement leur effort contre les ( derniers représentants de l'absolutisme. , Les ouvriers belges placent en vous le meilleur de leur espoir. Cet espoir, j'en ai la conviction profonde, ne sera pas trompé. i La reine Elisabeth en Italie Séjour à Florence Rome, 31 mars. — La reine des Belges a quitté Florence aujourd'hui après un séjour de trois semaines dans cette ville sous un nom d'emprunt et dans un strict incognito. Pendant son séjour elle fit de nombreuses visites aux hôpitaux militaires italiens. Le but principal de son voyage était d'installer sa fille, la princesse Marie-José, dans une école d'art pour jeunes filles à Poggio Imperiale, dans le voisinage de Florence. — Morning Post. wv Les traîtres flamingants Une décision du Gouvernement belge Le Conseil des ministres s'est réuni mercredi à Sainte-Adresse et s'est occupé de la situation militaire et diplomatique. Pour répondre à la nouvelle manœuvre de guerre que le gouvernement allemand vient d'inaugurer en Belgique occupée, en organisant la séparation administrative des provinces flamandes et wallonnes et en constituant un soi-disant " Conseil des Flandres le Gouvernement a décidé qu'à titre d'indication -immédiate, les Belges ayant accepté de faire partie de ce Conseil sont rayés, pour cause d'indignité, des ordres nationaux, sans préjudice des mesures de révocation et des sanctions pénales qui vont intervenir. * # * Le sieur Ver Hees Le Moniteur des 25-31 mars (nos. 84-90) publie ce qui suit : MINISTERE DE L'INDUSTRIE ET DU TRAVAIL Ordre de Lêopold.— Radiation. Par un arrêté royal du 29 mars 1917, rendu en conformité avec l'arrêté-loi du 1er décembre 1915, est rayé de l'Ordre de Léopold, pour cause d'indignité, M. Ver Hees, E., membre du soi-disant " Conseil des Flandres ". Protestation des parlementaires belges Les parlementaires belges résidant en Angleterre se sont réunis pour délibérer sur le cas des soi-disant délégués du prétendu " Conseil des Flandres ", qui sont allés à Berlin conférer avec le chancelier allemand. Les parlementaires belges ont décidé d'envoyer à Ste-Adresse une demande de sanction contre les traîtres et une déclaration qui édifie les pays alliés et neutres sur la vanité des efforts antipatriotiques d'une poignée d'individus sans mandat. Cet ordre du jour a été immédiatement envoyé à Sainte-Adresse. o—o La Russie et le Vatican Rome, 31 mars. — Le Corriere d'Italia, organe du Vatican, applaudit à la déclaration russe de l'indépendance de la Pologne, qui, dit-il, affaiblit de façon appréciable la position de l'Allemagne, par suite de l'attitude franche du gouvernement provisoire russe. C'est une des indications, parmi beaucoup d'autres,que le Vatican est mieux disposé qu'a vant à l'égard de la Russie, dans l'espoir que les intérêts catholiques seront traités de façon plus sympathique par le nouveau régime. — Morning Post. o—o M. Prum est toujours en prison Une dépêche de l'agence Wolff annonçait récemment la mise en liberté de M. Emile Prum, le vaillant bourgmestre de Clervaux. D'après cette information, l'ancien député catholique luxembourgeois, qui avait pris si courageusement la défense de la Belgique contre les calomnies allemandes, aurait été libéré à l'intervention du Pape et de la grande-duchesse de Luxembourg. L'Echo belge dit apprendre de bonne source que cette nouvelle est malheureusement inexacte et que M. Emile Prum est toujours en prsion. o—o Le succès de l'emprunt canadien Le ministre canadien des Finances annonce que le troisième emprunt de guerre canadien de 150 millions de dollars, dont les souscription sont été closes vendredi, constitue un succès splendide. Il estime que le montant total des souscriptions atteindra 250 millions de dollars. Les "révélations" du "Times" sur la Belgique Protestation du Comité officiel belge On lit dans le Times du 2 avril, n. 41.442, page 7 : Nous avons reçu la lettre suivante, écrite au nom du Comité officiel belge pour l'Angleterre et signée par son secrétaire honoraire, le chevalier E. Carton de Wiart, 6, Burlington Gardens, W. : L'article de M. Whitaker dans votre édition du 31 mars a produit parmi les Belges en Angleterre une profonde tristesse. Nous espérons que vous permettrez au Comité officiel belge, représentant les Belges qui ont la bonne fortune de partager la vie indépendante et libre de nos amis anglais, l'occasion d'y répondre au nom de leurs infortunés compatriotes en Belgique. La conclusion générale qui se dégage pour tout lecteur superficiel est que l'on vit dans l'abondance et dans le plaisir en Belgique occupée. Cette opinion individuelle de M. Whitaker sera, n'en doutez pas, reproduite avec enthousiasme par les journaux allemands, comme exprimant l'opinion générale de la grande presse anglaise et nos malheureux compatriotes en Belgique le ressentiront amèrement. Nous savons que des représentations théâtrales ont certainement lieu dans les grandes villes belges, et que les gens riches peuvent, en les payant très cher, se procurer de la viande et certains objets de luxe. Mais ce qui nous paraît odieux c'est qu'on puisse tirer de ces quelques éléments la conclusion que dans la Belgique occupée on vive dans l'abondance et dans le plaisir. Nous savons que,grâce à la "bienveillance des Allemands " — pour citer M. Whitaker — il y a environ 3 millions de gens en Belgique absolument dépourvus de tout, et nous ne pourrions faire mieux que de renvoyer nos lecteurs à l'excellente Times History of the War, fascicule 131, février 1917, qui donne un tableau complet de la vie en Belgique occupée. Il n'est pas un de nous qui n'.ait un parent ou un ami parmi ces cent mille déportés qui ont souffert en Allemagne des tortures indicibles. Il n'est pas un de nous qui n'ait un parent ou un ami parmi ces milliers de Belges condamnés à mort ou aux travaux forcés par les Allemands. Il n'est pas un de nous dont quelques propriétés n'aient été dévastées ou pillées ou réquisitionnées de quelque façon par l'ennemi: Peut-être la situation de fortune de certains de nos parents et de nos amis les a-t-elle préservés jusqu'ici de la faim, mais nous connaissons' tous des centai-» nes-de Belges qui n'ont dû la vie qu'aux vivres importés par la Commission for Relief. Si les Belges du dehors — pour la plupart si réduits dans leurs ressources — ont pu envoyer plus de £ 100.000 de secours à leurs frères malheureux en Belgique; si les ouvriers belges qui gagnent non sans difficulté un salaire en Angleterre et en France, savent, avec une abnégation sublime, se restreindre pour envoyer à leurs parents et amis en Belgique des secours qui représentent une large part de leurs salaires, croyez bien que c'est parce qu'ils savent que la Belgique occupée n'est pas un pays d'abondance ni de plaisir. Au nom de nos malheureux compatriotes qui ne peuvent pas parler nous disons avec tristesse à votre correspon-. dant que son article est profondément regrettable et que si son résultat est de porter atteinte à la sympathie qui existe dans ce pays-ci pour les malheureux habitants de la Belgique occupée, il récompense singulièrement ces Belges qui l'ont aidé à s'évader, ainsi qu'il le reconnaît lui-même, " souvent au péril de leur propre emprisonnement ou d'un sort pire encore ". La situation dans le nord de la France et dans la partie de la Belgique qui est voisine de la zone des armées a certainement été plus pénible que dans la partie de la Belgique plus éloignée du front qui se trouve sous ce qu'on appelle " le gouvernement civil ". Mais ce qui ne saurait être oublié, c'est que dès les premiers jours de l'invasion, lorsque les Belges parvinrent à recevoir leurs pre7 miers secours à travers la frontière hollandaise, ils partagèrent fraternellement avec leurs amis français plus éloignés de toute aide, et pendant toute l'occupation, les villes et les villages français ont, tant au point de vue alimentaire que financier, reçu des institutions belges moins éprouvées une assistance qu'elles ont reconnue par des manifestations de gratitude des plus émouvantes. o—o Le Relief belge Arguties allemandes Amsterdam, 31 mars. — Un télégramme officiel de Berlin relatif aux approvisionnements du Belgian Relief Committee dit : L'approvisionnement est arrêté depuis la mi-février. Quinze navires se trouvent dans des ports anglais. Le gouvernement britannique demanda au gouvernement allemand de déclarer que jusqu'au 2 mars une traversée garantie jusqu'à Rotterdam serait assurée à ces navires,sans quoi les cargaisons seraient déchargées en Grande-Bretagne. Le gouvernement allemand donna' (promit ?) des garanties à condition qu'il fût informé à 1 avance du nombre et des noms des navires, de la nature de leur cargaison, et des ports où se trouvaient les navires, une pleine garantie ne pouvant être garantie que si ces détails étaient connus des forces navales allemandes. La .demande allemande ne fut remplie que pour quatre navires, et le Relief Committee fut informé au sujet d'une route sûre. Au sujet des autres, le gouvernement britannique refusa de donner des détails. Le gouvernement allemand est par conséquent incapable de garantir la sécurité demandée, et refuse toute responsabilité pour le sort futur de ces navires et de leurs cargaisons et pour toute autre conséquence à moins que de nouvelles négociations au sujet de cette question conduisent à des conclusions satisfaisantes. — Reuter. 0—o La déclaration du gouvernement chinois Voici, pour l'histoire, le texte du télégramme communiqué le 24 mars à la Wilhelmstrasse par le ministre de Chine à Berlin. : Pékin, 14 mars. —- M. le président a publié aujourd'hui le décret suivant : Depuis le début de la guerre européenne, la Chine a maintenu une stricte neutralité. ^ n°fre grand étonnement, le gouvernement chinois a reçu, le 1er février, la note du gouvernement allemand annonçant le commencement de la guerre sous-marine avec des régions bloquées où les neutres ne pourront naviguer, à partir de cette date, qu'à leurs risques et périls. La guerre sous-marine, telle qu'elle était conduite jusqu'alors par le gouvernement allemand, avait déjà causé de grands dommages aux vies et aux biens des Chinois. La '' nouvelle forme de la guerre sous-marine augmenta sensiblement ses dommages. Dans son désir de faire respecter le droit des gens et de protéger les vies et les biens des ressortissants chinois, notre gouvernement a adressé au gouvernement impérial allemand une protestation énergique, faisant remarquer que, au cas où cette politique ne serait pas abandonnée, le gouvernement chinois se verrait obligé de rompre les relations diplomatiques avec l'Allemagne. Nous avions espéré que le gouvernement allemand ne s'en tiendrait pas strictement à sa politique et maintiendrait son attitude amicale à 1 égard de la Chine. Depuis notre protestation, plus d'un mois s'est écoulé sans que malheureusement le gouvernement allemand ait renoncé à ses nouvelles méthodes concernant la conduite de la guerre navale. De nombreux navires de commerce ont été coules et de nombreux ressortissants chinois ont perdu leur vie dans ces occasions. Il y a quelques jours, le 11 mars, le gouvernement allemand nous a fait parvenir sa réponse formelle, disant qu'il ne lui est malheureusement pas possible de renoncer à la guerre sous-marine et au blocus. Cette réponse ne répond absolument pas à nos Espérances et à nos vœux. Alin de prouver notre respect du droit des gens et alin d'assurer la protection des vies et des biens de nos ressortissants, je fais savoir, par la présente, que le gouvernement chinois, à partir d aujourd'hui, n'entretient plus de relations diplomatiques avec l'empire allemand. o—o ~ Le comité de la British Association a décidé qu à cause de circonstances résultant de la guerre l'Association ne tiendra pas de Congrès cette année. C'est la première fois depuis 1831 que ce fait se produit et, en présence de l'activité scientifique allemande, il faut le regretter.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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