La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 26 Septembre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/mp4vh5dh6c/
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LA MÉTROPOLE IONE PENNY cinq centimes SÎiUde: vijf cent flikent: dix centime! PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancerv Lane, W.C.—Teleohone : Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 ih 23ME ANNEE MARDI 26 SEPTEMBRE 1916 No. 269 LA GRANDE GUERRE Les usines Krupp bombardées 40 VICTIMES DES ZEPPELINS LA REVOLUTION EN CRETE l'activité sur le front britannique s'est un peu ralentie; à l'ouest de Les Bœu's. au sud de l'Ancre l'ennemi a fait plusieurs contre-attaques qui toutes ont été •epoussées avec des pertes considérables. Sur tous les points du front les duels j'artillerie font rage. Sur le front français de la Somme, !n particulier au sud-est de Combles, 'ennemi a renouvelé sa tentative contre a ferme du Bois l'Abbé et les positions m sud de la ferme, mais l'attaque fut irise sous une violente rafale d artillerie :t de mitrailleuses et les rangs ennemis arent dispersés avant de pouvoir s'ap-irocher des lignes françaises. Sur la rive droite de la Meuse des entatives allemandes contre la côte du 'oivre et au sud-est de Thiaumont. Pour e reste, activité d'artillerie sur toute la igne. La maîtrise de l'air des Alliés se con-irme chaque jour de plus en plus. Di-«anche dernier les aviateurs anglais Alitèrent cinq raids au-dessus de ga-ts et de voies de communication enne-lies, derrière les lignes. En revenant ne des aviateurs entra en collision avec le machine ennemie qui tomba a pic île sol; l'Anglais piqua également une ie mais il parvint à se redresser et .ec une machine endommagée qu'il salit à peine diriger il revint dans ses^ ropres lignes après avoir volé sur une istance de cinquante kilomètres. En out cinq avions ennemis furent détruits imanche, et deux furent repoussés. A a suite des nombreux raids cinq avions lés manquent à l'appel. En même temps que les zeppelins exé-:utaient leur raid sur Londres, dont nous «parlons plus loin, les aviateurs alliés »t rendu visite à l'endroit le plus sen-iible de la patrie allemande, notamment iux usines Krupp à Essen. Le capitaine je Beauchamps et le lieutenant Dan-»urt, pilotant chacun un avion partirait dimanche matin à 11 heures et allè-wt jeter douze bombes sur les usines (Essen, en Westphalie, et ils rentrèrent sains et saufs après avoir accompli «n vol de 8oo kilomètres. En même taps un raid fut exécuté sur les, usines fe Rombach et de Thionville où 46 bornas de 120 m.m. et quatre de 150 m.m. furent jetées. D'autre part une escadrille de 50 aviateurs est allée exécuter des raids contre des aérodromes ennemis en Belgique; au cours de ce voyage deux trains chargés de munitions furent détruits. Le bilan de la week-end s'établit par 20 machines détruites et 24 abattues; !n tout quarante-quatre. Le raid de zeppelins dont nous avons ^ parlé hier a fait quantité de vicies et de nombreux dégâts à des mai-*s de particuliers- Trente personnes f été tuées, dont 17 hommes, 8 fem-|*s et 3 enfants : 110 ont été blessées, j0nt 45 hommes, 37 femmes et 17 en-""s. On croit que le nombre des vic-l®es est plus grand parce que l'pn Jfâint qu'il n'y en a;t qUi soient enseve-les sous les ruines. Les recherches contaient.Deux des zeppelins ont été abattus Jns le comté d'Essex, L'un d'eux tom-a flammes et l'équipage fut complètent brûlé; l'autre, dont les machi-lts avaient été endommagées dut égalent descendre dans un petit village, à nsu des habitants. L'équipage, com-1Se de 19 hommes et de deux officiers, ; constitua prisonnier entre les mains il", ' spécial constable " qui les con-au post-office, où une compa-^lp de soldats vint les cueillir. Les pri-nniers étaient tous très jeunes, et dé-V1"™; ils refusèrent de faire des dé-t,[";itjons' Le zeppelin avait été touché' la|jS Urie partie vitale, à l'arrière, et por-canon6S traces c'e nombreux coups de tjL "ombre total des zeppelins qui u (;rent le raid était de douze. Ils étaient accompagnés, en mer, par de nombreux sous-marins qui coulèrent dans la mer du Nord une douzaine de chalutiers appartenant au port de Grims-by. Les équipages purent se sauver dans les canots, à l'exception des mécaniciens qui furent faits prisonniers et conduits en Allemagne. Au sujet de la situation militaire dans les différents théâtres de guerre il n'y a que fort peu de nouvelles. Au sujet de la bataille de la Dobrudja on annonce que von Mackensen a abandonné Silistria, ce qui indiquerait que la retraite des Bulgaro-Allemands s'est faite sur une ligne située très loin en arrière de la nouvelle ligne des Russo-Roumains. Les Russeg ont repris le bombardement de Varna. En Transylvanie les Autrichiens se sont assurés de la passe de Vulcain. A Nagyszeben, près de Hormannstadt, et à Nagyszeben, près de Hermannstadt, et à ont repris une offensive déterminée. Sur le front italien des contre-attaques ont été repoussées. Les Italiens de leur côté, après une attaque par surprise, s'emparèrent de fortes positions sur le mont Sief. Le révolution qui a éclaté en Crète s'étend. Les révolutionnaires ont occupé Herakleia, un port de Crète, après avoir surmonté une légère résistance des troupes régulières; la gendarmerie s'est jointe à eux. A Canca les révolutionnaires sont au nombre de cinq mille. Le mouvement s'est étendu à Sphakia, Se-linon, Kissamon et Kidonia. Le gouvernement a demandé à l'Allemagne d'opérer le renvoi du corps d'armée grec se trouvant " en vacances " en Allemagne, par la Suisse et l'Italie. Aucune réponse n'a encore été donnée à cette requête, pas plus qu'à la demande d explications au sujet de l'occupation de Kavalla, de Drama et de Seres par les Bulgares. Au ministre grec à Berlin, il fut déclaré officieusement que l'Allemagne était prête à renvoyer les six mille Grecs internés, à condition que les soldats à leur rentrée en Grèce ne fussent pas punis par les Alliés, pour leur action " neutre et loyale ". Nouvelle polémique de Tirpitz contre le Chancelier Le Chancelier, qui vient de repartir précipitamment pour le grand-quartier général, ne doit rien attendre de bon de la réouverture du Reischstag. Les conservateurs ne désarment pas. A la veille dè la rentrée, ils font publier, dans les Suddeutschen Monats-hefte, de Munich, la correspondance échangée, il y a un mois, entre l'amiral Tirpitz et le Chancelier, au sujet de la guerre sous-marine.Le 6 août 1916, l'amiral von Tirpitz a adressé de Saint-Blasien au Chancelier une lettre dans laquelle il se plaint d'avoir été l'objet de soupçons injurieux de la part du professeur Cossmann, de Munich, et du professeur Valentin. Ce dernier est chargé, à la Wilhelmstrasse, des services étrangers relatifs à la propagande. Il aurait été reproché à l'amiral von Tirpitz d'avoir fait de fausses déclarations sur le nombre des sous-marins pouvant être réellement mis en ligne. M. de Bethmann-Hollweg répond très sèchement à l'amiral vonTirpitz qu'il n'y apas lieu de sévir contre le professeur Valentin. " J'ai d'ailleurs fait savoir au professeur Valentin, écrit M. de Bethmann-Hollweg, que les chiffres fournis par Votre Excellence concordent avec ceu-x de l'amiral von Cappel, secrétaire d'Etat à la Marine. Il ne m'est pas possible de faire davantage." De son côté, le professeur Valentin fait, dans une lettre communiquée atutjournaux, la remarque suivante : " Le professeur Cossmann, lors d'une visite que je lui rendis à Munich, me dit : " Nous avons, ici, perdu toute confiance en nos dirigeants ; nous ne voyons le salut de l'Allemagne que dans le système que personnifie le nom de Tirpitz." Je m'élevai absolument contre cette idée et déclarai que le nombre de sous-marins disponibles donné par l'amiral von Tirpitz différait sensiblement de celui fourni par le secrétaire d'Etat von Cappel, son successeur au Ministère de la Marine." L'Université allemande de Gand L'inauguration Nous croyons savoir que l'inauguratior de la nouvelle Université allemande d( Gand se fera dans la dernière semaine d'octobre, avec une certaine pompe. Le général von Bissing, gouverneui (pour quelques mois encore !) de la Belgique (occupée) présidera la cérémonie et prononcera—en flamand !—le discours d'où verture dans lequel il marquera la " sollicitude " de ,l'Allemagne pour la Flandre (voir Termonde et Ypres !). Le nouveau " recteur," le sieur Hoffman préalablement décoré de l'Aigle rouge de troisième classe pour remplacer la crois d'officier de l'ordre de Léopold que le ro Albert vient de lui arracher, répondra i Son Excellence. Il y aura aussi quelque; " duels " et un " bierabend " pour le; éternels assoiffés du groupe Vlaamscht Post. La nouvelle université décernera à cette occasion ses premiers diplômes de docteui (honoris causa). Le Kaiser, l'empereui François-Joseph, le Sultan, le roi Ferdi nand de Bulgarie, Hindenburg et vor Bissing lui-même en seront les liminaire; titulaires. Bien entendu, le représentant de l'agence Wolff assistera à cette mémorable séance D'après le Telegraaf le Dr. E. F. Kossmann professeur au gymnase de La Haye et lecteui pour la langue et la littérature allemandes È l'Université de Leyde, aurait été pressenti pal le gouvernement allemand pour occuper une chaire dans la faculté de philologie de la nou velle Université allemande de Gand. Ledii Kossman acceptera probablement cette in vitation. La Toekomst, l'organe germanophile d( La Haye, prétend savoir que von Bissin; disposerait déjà de 25 professeurs, dont sep seraient hollandais. On ne parle pas de: étudiants — et pour cause. Nouvelle intrigue pacifiste. M. Wilson et les Allemands New York, 24 septembre.—D'aprè: la Tribune un nouvel effort pour persuade] le président Wilson d'offrir sa médiatioi aux belligérants en vue de mettre fin àl; guerre sera tenté prochainement par de: influences allemandes et germanophiles. La Tribune s'adresse avec force au prési dent pour qu'il ne permette pas aux Aile mands de se faire leur instrument en agis sant dans un conflit' sans espoir pour eux. Il est patent, dit le grand journal américain que l'écroulement de l'effort allemand er Europe est imminent. La guerre sur le chami de bataille est perdue pour eux. Si la guerri continue, la défaite complète et décisive de: Allemands sur tous les fronts n'est qu'uni question de temps. Le seul espoir qui leu: reste c'est que par quelque machinatioi diplomatique l'inévitable défaite puisse êtri évitée. Une offre de médiation faite pa l'Amérique ne peut être qu'à l'avantage d< l'Allemagne et sera considérée à Rome, à Pari à Londres et à Pétrograde comme un té moignage décisif de la soumission améri caine à l'influence allemande et ne conduir; à aucun résultat utile. Les Allemands fon tous leurs efforts pour conserver leurs ligne; jusqu'à ce que la présente campagne soi passée et que l'hiver vienne, dans le seul bu de donner lieu à des négociations de paix. La clef de la situation européenne es actuellement le fait que tous les ennemis d< l'Allemagne se rendent compte que la défait teutonique est inévitable et que l'Allemagne ne peut être sauvée que ar une fin prématuréi des opérations militaires. Tout Américaii doit espérer que le président des Etats-Uni ne se laisse pas persuader par des politicien ou influencer indûment par des ambition personnelles en ce moment. Les nation qui sont en train de battre l'AUemagn veulent finir leur tâche. Nous ne les persua derons pas de l'abandonner, mais nou pouvons aisément réduire à rien le peu d crédit que nous possédons encore au delà d nos propres frontières. —: Times. Le procès d'Hasselt QUATRE PRETRES ET CINQ FEMME! PARMI LES CONDAMNES Parmi les dix-sept personnes déjà exécu tées à Hasselt, se trouvent, dit-on, le bourg mestre de Namur quatre prêtres et plusieur: habitants de Liège et du Limbourg. L; sœur du principal informateur fut condamnéi à mort et son frère à quinze ans de travaux forcés. Parmi les condamnés à mort si trouvent trois femmes et deux jeunes fille: Ce sont vraisemblablement ces cinq dernière: qui sur les 22 condamnés n'ont pas encore été exécutées. L'accord Scandinave Pas de médiation On publie à Copenhague, à la suite de la conférence des ministres scandinaves qui s'est terminée samedi à Christiania, ; le communiqué officiel suivant : . Les trois pays sont unanimes dans le maintien d'une neutralité loyale et impartiale pendant la présente guerre. Les atteintes aux droits et aux intérêts des neutres effectuées par les puissances belligérantes comme les difficultés dans la sphère de la politique commerciale qui en sont résultées pour les neutres ont formé le sujet d'une investigation : serrée, qui a produit un " accord " pour l'établissement d'une collaboration plus étroite parmi les trois pays. . Une attention toute spéciale a été accordée à la destruction ou détention de navires et J cargaisons neutres, comme aux conséquences impliquées par la publication de " listes noires " par les puissances belligérantes. ' Il a donc été convenu, en vue de faciliter i la politique commerciale des trois pays, : qu'ils se tiendraient mutuellement informés, et par leurs gouvernements respectifs et . par la voie des autorités compétentes, quant aux mesures à prendre dans les pays respectifs en ce qui concerne et la politique commerciale et la répression de l'espionnage commercial, en vue de .sauvegarder leurs intérêts dans la sphère de la politique commerciale après la > guerre. Une autre question traitée fut celle de ; l'attitude à prendre par les pays scandinaves au sujet de certaines questions relatives au devoir des neutres de conclure des arrangements pour sauvegarder leur neutralité. En cette matière, les parties sont arrivées à un accord complet basé sur les conventions de La Haye. On ge mit d'accord pour déclarer en vue des circonstances existant présentement que ^Jes gouvernements des trois pays sont d'avis qu'il ne peut s'agir pour eux, soit seuls, soit en commun avec d'autres gouvernements, de 5 prendre l'initiative d'une médiation entre î les puissances bèlligérantes ou de prendre : aucune mesure qui soit en aucune façon ; analogue à une telle médiation. En outre, on se mit d'accord pour dire qu'il serait désirable d'établir une collaboration plus étroite parmi le plus grand nombre possible de pays neutres dans le but de sauvegarder leurs intérêts communs, tout en observant l'impartialité la plus stricte. , Convaincus de l'importance, actuellement comme à l'avenir, d'une collaboration entre les pays scandinaves, les ministres des trois 1 pays en question se sont séparés dans l'expec-L tative que d'autres entrevues entre les repré- > sentants de ces pays auraient lieu aussi souvent que les circonstances pourraient rendre une telle action nécessaire ou désirable. Ces verbeuses déclarations, toutes en mots, mettent une fois de plus en évidence le vide d'une collaboration entre neutres et n'avancent pas la question d'un pas | depuis qu'elle fut posée par l'entrevue des > rois scandinaves à Malmoë. Le nouvel appel ; à l'Espagne et aux Etats-Unis ne peut > avoir, à cause de l'attitude de la Suède, ; aucun effet. D'autre part, il est satisfaisant pour * les Alliés de constater que les suggestions ^ suédoises inspirées par l'Allemagne pour ; proposer, dans la phase présente de la 3 guerre, une médiation qui ne pourrait conduire qu'à la " paix germanique " si vivement désirée par les Centraux, n'a pas 1 obtenu l'approbation de la Norwège et du t Danemark. 5 _. Neuf zeppelins descendus. On ne connaît pas le nombre exact des zeppelins détruits depuis le début de la gue rre, 3 mais on sait que seize de ces dirigeables ont 3 été transformés en épaves, dont neuf en 1916, 3 à savoir : L19. —• Détruit en mer du Nord le 3 février. 1 L77. — Abattu par les canons français 3 à Brabant-le-Roi (Meuse) le 21 février. 3 L15. — Abattu dans un raid sur les comtés 3 anglais de l'Est et coulé dans l'estuaire de 3 la Tamise, le 1er avril. L20. — Détruit près de Stavanger (Norvège) le 3 mai. Zeppelin inconnu. — Détruit par des na-3 vires1 de guerre anglais au large de la côte du 3 Slesvig (Danemark) le 4 mai. Zeppelin inconnu. — Abattu par des navires de guerre alliés à Salonique le 5 mai. L21. — Abattu par le lieutenant aviateur Robinson, à Cuffley, le 3 septembre. Deux zeppelins abattus dans l'Essex, l'un 5 par le feu d'artillerie, l'autre par un aviateur, le 24 septembre. Le23 août 1916, le majorBaird fit connaître à la Chambre des Communes que sept zep-3 pelins qui avaient pris part à des raids sur 1 la Grande-Bretagne avaient été détruits et î que cinq autres avaient été endommagés à ce : point qu'on pouvait les considérer comme î détruits. > Depuis le début de la guerre il y a eu 37 5 raids de zeppelins sur la Grande-Bretagne qui : ont fait 1.151 victimes, dont 352 morts et 799 blessés. Aveux significatifs D'après la Gazette de Foss, le " Comité populaire pour la conquête rapide de l'Angleterre " a tenu sa première assemblée publique à Munich (Bavière) le 19 courant. La Deutsche Tageszeitung ajoute qu'une proclamation lancée par ledit comité contient entre autres les aveux significatifs suivants : L'Angleterre est de loin notre ennemi le plus tenace. Jusqu'à présent elle a accompli toutes ses menaces. Grâce au service obligatoire elle a créé une armée de plusieurs millions d'hommes. Elle a organisé le travail obligatoire (?) pour la production du matériel de guerre. Elle nous a coupés de la mer libre et a forcé des neutres à son service. Avec son argent, par l'intermédiaire des industries américaine et japonaise, elle a transformé en 1916 les inépuisables masses russes en armées gigantesques qui sont mieux équipées et plus fortes qu'auparavant. Grâce à la coopération de l'Amérique, l'Angleterre continuera cet effort jusqu'à ce que nous soyons épuisés. Elle est fermement décidée à nous détruire et elle fera tout pour arriver à ses fins. L'espoir d'un arrangement avec une Angleterre inconquise est une illusion. C'est pourquoi nous crions : " A bas l'Angleterre !" La proclamation prétend ensuite qu'il est possible aux Allemands de conquérir l'Angleterre sur mer et demande que la guerre soit orientée dans ce sens. Apparemment, le comité bavarois travaille dans le sens des partisans de la guerre sous-marine à outrance. Il oublie cependant que cette politique a entraîné la chute de Tirpitz et le musèle-ment de Reventlow. Son application entraînerait inévitablement une guerre avec les Etats-Unis qui serait pour l'Allemagne un véritable désastre et dont ni le Kaiser ni son chancelier ne veulent à aucun prix. Mais les aveux du comité populaire de Munich au sujet de rôle de l'Angleterre ne manquent pas d'intérêt. Neutralité grecque Curieuse découverte à Hagios Bucarest, 21 septembre. — Les aéroplanes arrivés ici de Salonique ont apporté d'intéressants détails sur la destruction d'un sous-marin allemand à Hagios Kosmos, sur la côte de l'Altique à quelques kilomètres à l'est de Shaléron. Après l'arrivée de la flotte alliée au Pirée, des navires patrouilleurs découvrirent sur cette côte un grand dépôt d'huile lubrifiante. On trouva un tube de quelque six cents mètres de longueur mettant en communication le dépôt avec un sous-marin allemand qui plongea dès qu'il eut été découvert. Le , tube fut brisé, mais la partie attachée au sous-marin flotta. Divers fragments de l'épave furent retouvés deux jours plus tard. Le dépôt, qui avait été construit sous le sol, était entièrement bétonné et contenait une quantité énorme d'huile. On dit qu'il avait été construit par un marchand grec du Pirée qui avait acquis récemment une grande fortune de sources inconnues. — Times. Les commandements dans les armées impériales Le général de Ludendorf, chef d'état-major du maréchal Hindenburg, a créé deux commandements de groupes d'armées, intermédiaires entre les armées et le quartier généralissime, comme suit : Front occident : Secteur d'Ypres : général feld-maréchal duc Albert de Wurtemberg ; — secteur de la Somme : général feld-maréchal prince héritier Ruprecht de Bavière ; — secteur de Verdun : le Kron-prinz. gjj La délimitation des secteurs n'est pas indiquée. Front oriental : Secteur nord y compris l'armée Boehm-Ermolli en Galicie : prince Léopold de Bavière ; — secteur sud (général Bothmer, général von Kœwess et une troisième armée) ; général de cavalerie archiduc Charles d'Autriche. 'V On n indique pas encore qui commandera le secteur de Transylvanie. Front des Balkans : généralissime feld-maréchal von Mackensen. Les commandements directement subordonnés au quartier généralissime sont ainsi réduits au nombre de six. D après la Gazette de VAllemagne du Sud, les armées russes de la Dobroudja, sous les ordres du général Ivanoff, compteraient plus de 300,000 hommes, parmi lesquels 60,000 Serbes, venus d'Amérique et de divers points de l'Europe. De leur côté, les Ottomans, sur l'avis qu'Enver pacha aurait fait prévaloir, seraient décidés à se mettre en Asie sur une stricte défensive pour ramener auprès des Bulgares, dont la destinée est solidaire avec la leur, le plus grand nombre possible de leurs troupes.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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