La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

1447 0
29 decembre 1918
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1918, 29 Decembre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/4x54f1nf9g/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

The Newspaper for Belgians LA MÉTROPOLE 8BIGIQUE : DIX CENTIMES ANGLETERRE ; ONE PENNY HOLLANDE: ,VIJF CENTS CONTINENT: ^ DIX CENTIMES D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Directeur : JULES CLAES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné: Holborn 212. / 3 mut» JI «fc AhtMNBCfltl i j é oub tj «h ( « s* «h 25™gA.NNEE DIMANCHE 29 ET LUNDI 30 DECEMBRE 1918 Registered at the G. P. O. -kt-„ oao a as a Newspaper NOS 363-304- La vie en Belgique I Le scandale des Boches Le roi d'Italie en Belgique Le roi d'Italie, accompagné d'ut brillant .état-major, s'est rend'u samedi en train spe-cial à Arlon pour y passer en revue le deuxième corps italien, qui fait partie de la cinquième armée .française commandée par le général Guillaumat. _ Elle occupe en ce moment une partie au Luxembourg et ide la province de Namur, notamment les oantons de Ged'inne, Beauraing et Gellin. , Le roi Victor-Emitrwnuel a été salué a la frontière par une mission militaire belge. Le souverain est reparti le soir même pour Paris. Le président Wilson à Bruxelles Le Roi a adressé un télégramme au président Wilson, l'invitant à se rendre à Bruxelles au cours de son voyage en Europe L invitation royale a atteint le président Wilson au cours de sa traversée. Dès son arrivée en France, il a chargé le ministre de Belgique à Paris de remercier vivement Je Roi de son offre gracieuse, et a ajouté qu'il 'serait heureux de se rendre dans la capitale de la Belgique. La date de son arrivée n'est pas encore fixée. Elle le sera idès que le président Wilson, après ion séjour en Angleterre, rentrera à Paris, c'est-à-dire mardi prochain. Au port d'Anvers Un des officiers d'ordonnance du Roi, le major Dujard'in, s'est rendu la semaine dernière à Anvers et a eu une longue entrevue ave M. Louis Strauss, échevin, qui l'a mis au courant dos projets de l'administration communale au sujet du port, pour l'information de notre Souverain. En attendant, le Gothlqjid de la Red1 Star Line, affecté au Relief, et parti de New-York pour Anvers a reçu ordre de décharger sa cargaison à... Rotterdam. Deux autres navires du C.R.B. sont, dit-on, dans 1e même cas. Tout cela parce qu'il est probablement plus simple et plus commode de continuer à faire ce qu'on fait depuis quatre ans Ce que les Hollandais doivent rire dans leur barbe ! Les députés traîtres Nous pouvons annoncer de bonne source que les députés anversois Henderickx et Augus-tevns se trouvent sous les verrous et passeront en justice. La Chambre prononcera incessamment la levée de l'immunité parlementaire à leur sujet. Le scandale continue Le scandale dès Boches circulant ouvertement en Belgique continue. A Bruxelles ils se montrent sans honte en publié, en tramway, et jusque dans ces mêmes établissements de nuit fréquentés naguère par la haute volée des officiers du Kaiser et des barons Zeep. A Gand ils sont tellement nombreux qu'une torpille ayant éclaté pend ant le chargement de munitions allemande®, tuant dux soldats belges et en blessant cinq, dont deux mortellement, un journal suggère gravement qu'on attelle à oette dangereuse besogne des équipes de civils allemands "dont le pays regor-ge"Ne parlons pas d'Anvers ou la situation est peut être pire encore... Le ministre de la Guerre — pardon, de la Défense Nationale ! — vient enfin de prendre. .. un arrêté en vertu de quoi tout 'sujet de nationalité ennemi autorisé à séjourner "dans le territoire belge en état dte siège..." devra être muni id'un "carnet d'étranger" dont te composition, la couleur et le format font sans doute l'objet de doctes parlottes; lesdits sujets seront soumis pour le séjour et la circulation dans ledit "territoire belge en état d< siège" aux règles imposées aux sujets de nationalité neutre par l'arrêté du 16 novembrt 1918. Quant aux autorisations, elles relèvent di ministère de là Justice. Un journal bruxellois assure à ce sujet que M. Vaindervelde n'a en core signé aucun permis de séjour, ce qui esi fort bien, et que les premières mesures qu 'seront prises par le département de la Justicc auront pour conséquence l'expulsion et l'internement de nombreux sujets ide pays ennemis munis actuellement d'uin simple sauf conduit, délivré par îa police à 'titre absolument provisoire, — ce qui est mieux encore. Tout de même, si on se pressait un peu? Et si M. Vandervelde pouvait avoir la bonne idée d'ordonner, avant d'accorder aucun permis, une enquête locale et publique >le commodo et d'incommodo? Le prix de la vie A partir d'uier janvier 1919, le prix du pair sera réduiit à 80 centimes le kilo dans toute la Belgique, sauf dans les deux Flandres ; â la même date, te prix de la farine Sera de centimes le kilo. Une raetion de pain 'supplémentaire d'-un kilo par semaine sera accordée aux ouvriers, adultes astreints à un tra vail fatiguant contenu ; ils recevront probab'e-ment sous peu une ration supplémentaire de graisse ou de margarine. Dans le courant de janvier tous les ravitaillés recevront un kilo de .féculents en plus. Voici la mercuriale du marohé de Mol' du 17 décembre : Beurre première qualité 17 à 19 francs le kilo, viande de bœuf 9 à 12 francs, viande de mouton. 11 à 15 francs, viande de porc 14 à 16 francs, choux de Bruxelles 1 fr. 35 le kilo, poireaux 25 centimes pièce, oeleri's, 50 centimes pièce, pommes de terre 1 franc le kilo, pommes 4 francs le kilo, œufs 1 fr. 10 pièce. Le port d'Ostende On s'attend à ce que le port d'Ostende soit accessible aux cargo-boats en-déans la quinzaine.Des journaux anglais ont annoncé que l'es-tacadè était dégagée et que le premier bateau de la ligne Cockerill (O'stende-Tilbury) étaif attendu à la fin de la semaine dernière. Cette nouvelle est prématurée. L'Amirauté se déclara toujours incapable dé fixer une date pour là réouverture du port. Tous les ouvriers anglais de la section de sauvetage sont en congé de Noël jusqu'au 3 janvier de sorte qu'aucun cargo ne quittera l'Angleterre pour Ostende avant cette date. On parle de reprendre le service Ostende-Douvres avec les deux malles à turbine Stad Antwerpen et Ville de Liège. Pour la marine belge Le correspondant bruxellois du Matin de Paris dit que des équipages ontété placés sur trois torpilleurs allemands pris à Anvers. Ils constitueront les premières unités de la marine belge. Le roi Albert à Dînant Le roi Albert et les princes royaux se sont rendus jeudi dernier, second jour de Noël, à Dinant où ils ont visité la cathédrale, les ruines de l'hôtel de ville et la crèche Marie-José. Le souverain et les prinoes se rendirent ensuite -à l'endroit qui en 1914 servit de théâtre à l'une des scènes les plus 'horribles de la barbarie allemande lorsque les soldats du Kaiser assassinèrent lâchement 650 civils, parmi lesquels 80 femmes et 18 enfants dont huit avaient moins de deux ans. Cette scène émut profondément tes visiteurs royaux qui restèrent la tête découverte tandis que les survivants leur étaient présentés. ♦ M. M. Delacroix et Franck à Londres Une note Reuter nous apprend que MM. Léon Delacroix, premier ministre de Belgique, et Louis Franck, minilstre des Colonies, sont arrivés à Londres pour s'y rencontrer avec M. Lloyd George et conférer avec lui au sujet de certaines questions financières urgentes relatives à la restauration ide la vie économique en Belgique. ^ La bonne manière ? Le jour ide Noël à lia Chambre française M. Lebrun, ministre pour les Régions libérées a déclaré que la gouvernement exigerait de l'ennemi une réparation efficace des dommages causés et la mise en état des régions dévastées.Le bois, tes huiles et tes machines de tous genres qui ont été volés devront être remplacés tandis que la main d'oeuvre des prisonniers die guerre sera utilisée pour la restauration des pays dévastés. Les Neutres et le Congres de la paix On 'assure dans les milieux politiques, que tes neutres n 'ont point offictellement demandé, jusqu'à présent, à prendre part au congrès d'e 1 la paix. D'ailleurs, les gouvernements alliés sont absolument décidés à opposer une fin de non recevoir à toute requête ide ce genae, si par hasard elle était présentée. Ceux, parmi les Etats non belligérants, qui auraient dés réclamations à formule^ concernant les questions territoriales ou économi-sanoes belligérantefs; 1 eurs revendications ; ques pourront évidemment s'adresser aux puissances belligérantes ; leur revendications, toutefois, feraient l'objet de négociations spéciales et pourront être soumilses au congrès, sans pour cela que les Etats intéressés n'ayant pas pris part à la guerre, soient autorisés à siéger à la conférence. Par contre, les neutres seront admis à participer aux débats qui s'ouvriront sur l'établissement d'une société des nations. Cette question fera 'l'objet d'une conférence qui, sans doute, suivra immédiatement celle consacrée au traité de paix. Il se pourrait enfin que te principe dte la société des nations fût inscrit dans tes préliminaires dé paix, sans préjuger les solutions qui (seront adoptées ultérieurement. Le président Wilson à Londres Comme nous l'avons déjà dit la journée de vendredi du président Wilson a été surtout consacrée à -dés entrevues politiques dont il n'est pas difficile dé soupçonner l'intérêt. Une réunion au cours de laquelle fut dis-outée, par M. Willson ainsi que par MM. Lloyd George et Ba'lfour, lia politique ides Alliés eut lieu 1e matin au palais de Bucking-ham. Elle se continua duràn' près de trois heures. Une foute considérable s'était'massée aux alentoums du palais royal dans l'espoir de voir quelque chose et surtout d'acclamer le président Wilson -qui devait se rendre à Downing Street. Il n'y avait pas moins de monde devant la demeure du premier ministre qui depuis île début die la guerre fut le témoin de tant de conversations historiques et dont tes murs auront été l'écho de multiples secrets. Il y euit de chaleureuses acclamations lorsque, peu après 1 h. 30, les hommes d'Etat qui viennent discuter tes questions les plus importantes entrèrent au 10 Downing Street. Elites furent particulièrement vibrantes lorsque l'on aperçut la silhouette du président Wilson dont 1e sourire caractéristique s'entend à charmer et à captiver les foules. Le déjeuner de gala qui eut lieui dan® tes salons du premier du ministère a^vaiit réuni outre le président des Etats-Unis, MM. Lloyd George et Balfour, ides invités de marque parmi lesquels : le marquis de Crewe, 1e comte Curzon de Kedleston, le comte Reading, l'ambassadeur des Etats-Unis, le vicomte Grey, 1e vicomte Morley, te vicomte Bryce, M. Bonar Law, M. Asquith, M. Arthur Henderson, M. W. A'damson, etc. A l'issue de oe déjeuner eut lieu une conférence avec tes membres dui cabinet impérial. Le soir 1e banquet de gaïa du palais de Buc-kinghaim fut, par le nombre et lia qualité des invités, un des plus brillants que vécut la demeure des souverains de Grande-Bretagne. Outre LL. MM. le Roi et la Reine d'Angleterre, te président et Mrs. Wilson, toutes tes hautes personnalités- du gouvernement et du monde diplomatique assistaient à ce banquet et la grande salle des fêtes du palais de Buckingham présentait un spectacle tout à fait éblouissant. Le roi George porta la santé du président Wilson et de la nation américaine émettant des vœux pour 1e succès des délibérations qui marqueront la prochaine conférence de la paix. Dans la matinée ide samedi le président et Mme Wilson ont reçu plusieurs adresses et ont quitté peu après midi 1e palais de Buckingham, pour se rendre au Guildhafl. Trois voitures de demi-gala de la Cour, attelées de quatre chevaux, et entourées par un peloton de cavalerie traversèrent les rues de la Cité. Le président et Mme Wilson, qui paraissent enchantés de l'accueil qui leur est fait à Londres, récoltèrent 'partout sur leur passage les marques de sympathie de la foule. Après la réoeption du Guildhall un déjeuner de gala eut lieu dans la salle égyptienne de Mansion House où M. et Mme Wilson étaient les invités de Sir Horace Marshall, lord maire de la Cité de Londres. M. Wilson ira voir le Pape On fait actuellement, au Vatican, de grands préparatifs pour ta visite du président Wilson. Celle-ci nécessite de nombreuses formalités, mlais elles sont en bonne voie d'arrangement grâce aux bons offices du oardinall Gibbons. Suivant des rumeurs persistantes a,u Vatican, la visite du président Wilson serait caractérisée par un échange de vues entre M. Wilson et 1e Pape. -Les catholique/s italiens, qui ont fait preuve du plus grand patriotisme dans la guerre, ne cachent pas leur sérieux désir que l'échange de vues entre le Souverain Pon-tif et 1e président facilite l'examen de l'entrée en relations entre l'Italie et le Vatican et pour placer l'a question romaine sur son nouveau terrain. ♦ Le rapprochement entre le Vatican et le Quirinal Le Giornale d'Italia revient sur la possibilité d'un concordat entre te Saint-Siège et l'Italie. Il insiste sur la communauté d'intérêtes des deux pouvoirs en Arménie et danls le Liban etsu-ggère que 1e Pape pourrait trouver en Palestine un dédommagement à une renonciation territoriale par lui consentie à Rome. — Echos de Pa^is. ♦ La note à payer Suivant le Berliner Tageblatt le prince Liûhnowskv, ancien aimbassdeur allemand en Grande-Bretagne, pariant à Ratibor, en Si-lésie, aurait fait prévoir pour l'Allemagne des temps difficiles et sérieux. Notre dette nationale, a-t-il idit, est énorme et nous devrons certainement payer une indemnité de guerre. Faisant allusion à la flotte marchande et à l'organisation des chemins de fer il a ajouté que grâce à son industrie et à son agriculture la situation de.(l'Altemagne n'était pas désespérée si ta- guerre était faite au bolchevisme et si l'odre et la loi étaient respectés. Un Manifeste de la Federation Nationale Belge La Fédération Nationale Belge vient de lancer le manifeste suivant : , Londres, te 15 décembre 1918. A TOUS LES BELGES, La Fédération Nationale Belge a dû se constituer à Londres pour la défense des intérêts de nos compatriotes, principalement de oeux relstés au pays. Ces intérêts ont été gravement mis en péril. Avec une incroyable étroitesse de vues, les bureaux du Havre s'occupant du problème des dommages de guerre, oublient de tenir compte du préjudice principal causé aux Belges, celui qui résulte de l'arrêt de l'industrie, du commerce et ides activités professionnelles. Pendant dix-huit mois, la Fédération: a mené une campagne ardente pouir faire valoir les droits dets Belges ruinés par les Allemands. Entrevues avec les ministres et tes fonctionnaires,réunion publiques, lettres au Gouvernement, démarches auprès des parlementaires, études et travaux dans les commissions spéciales, publications de mémoires et de brochures, pétitions au Roi, voyages à Ste-Adresse et à Paris, rien ne fut épargné pour faire reconnaître la justice, l'importance et la nécessité des indemnités d'e chômage. La Fédération a enfin obtenu du Gouvernement qu'un questionnaire officiel soit mis à la disposition des intéressés pour la déclaration du préjudice que chacun — industriel, commerçant, propriétaire, particulier, employé, ouvrier — a subi par lia paralysie économique du pays. La Fédération a étendu son action à d'autres objets d'intérêt national : la libération de l'Escaut, aussi nécessaire que l'indépendance même, et la suppression de la neutralité obligatoire que certains voulaient faire revivre sous une garantie nouvelle die l'Allemagne. Répondant à une proposition d'Américains influente, la Fédération a jeté les bases d'un vaste Club Interallié, destiné à cimenter 1 amitié des peuples qui ont pris part à la croisaide pour la Liberté et la Justice. L'organisme en formation est destiné à attirer en Belgique des millions die pèlerins désireux de visiter tes champs de bataillé et les tombes des Héros. Les ressources de l'Allies Club seront exclusivement consacrées à des travaux et à des entreprises d'approbation et dé perpétuation des souvenirs de la guerre et aux œuvres de restauration nationale et sociale qui s'imposeront après la Paix. COMPATRIOTES, La Fédération Nationale groupe un grand nombre de Belges de toutes opinions philosophiques, venus de toutes les parties du pays. Elle ignore si ses membres sont catholiques, libéraux, socialistes, Flamands ou Wallons : elle ne comprend que des Belges tout court. Elle réalise, mieux que personne shrdoldadar Elle réalise, mieux que par idies déclarations trop souvent démentîtes- par des. actes, en une pratique constante et effective, l'union patriotique au sens de notre devise nationale. Dans ses réunions hebdomadaires, jamais une discussion n'a surgi au sujet des questions qui nous divisaient jadis en clans hostiles. L'œuvre de la. Fédération n'est pas terminée. Elle va se continuer en Belgique libérée. L'esprit public chez nous doit se mettre à la hauteur de la grandeur morale que la nation a revélée durant cels quatre années de luttes et de souffrances. La Belgique a besoin d'une politique inspirée par le sentiment national, appuyée sur la concorde et la solidarité de tous les bons citoyens et n'ayant qu'une visée, l'intérêt général.Le sectarisme doit être banni. Toute notre attention doit être concentrée sur le développement économique de la nation.Notre prospérité de jadis fut l'œuvre des énergies individuelles très peu aidées, souvent entravées sinon contrecarrées par une administration chaque jour plus nombreuse et plus impotente. Ni en matière douanière, ni dans notre expansion extérieure, ni dans les transports, ni dans tes travaux publics, ni dans l'éducation profeislsionneMé, pas plus que dans la défense nationale, l'Etat n'a rempli son devoir. Sa politique extérieure, pour autant qu'il en eut une, a été caractérisée par la plus incurable des cécités. BELGES, La nation doit vivre, et elle ne 1e peut si les anciens errements reprennent. Ce n'est pas d'une concentration de vieux partils et d'une alliance de professionnels de luttes mesquines, que sortira 1e remède. Nos gouvernants ont trop montré leur savoir faire, avant et pendant la guerre. Il est démontré, hélas, que l'école des partils depuis longtemps ne produit plus d'hommes d'Etat. Les querelles, qui ont absorbé toute l'attention publique, sont des vétilles auprès des grands problèmes de l'heure.[ Ayant chassés les Allemands, il faut expurger le territoire de la pénétration économique ie l ennemi, quel que soit le camouflage qui la -.ouvre. L'Allemagne nous doit la réparation inté-'ra.e de nos dommages, et la justice ne serait >as la, justice, si les_ Belges ruinés par 1e chô-"nage n étaient pas indemnisés. La victoire du droit emporte cette conséquence et 1e salut de & nation est à ce prix. La Fédération entend poursuivre cet objet le son programme avec une énergie redoublée. La libération de l'Escaut, la restitution de nos provinces .perdues, la rectification de notre frontière de l'Est rentrent aussi parmi tes objets immédiats de notre activité. Nous aurons à veiler avec un soin jaloux à nos communications terrestres et fluviales. Le régime du Rhin ne peut pas nous Couper l'accès A la Suisse, ni handicaper nos -ports au profit de l'étranger. Nos relations économiques avec les Alliés doivent être resserrées et multipliées. L'œuvre de la reconstruction doit être confiée avant tout à l'initiative et à l'esprit d'entreprise de nos compatriotes. Appliquons-nous a spécialiser nos industriels, ne nous bornant plus aux produits demi-finis. La généralisation des engins mécaniques doit augmenter le rendement du travail et sa rémunération. Efforçons-nouis de développer nos industries d'art et de faire renaître oeltes qui ont disparu.L'entente des patrons et des ouvriers doit se traduire en groupements corporatifs mixtes et dans les branches où ce progrès peut être obtenu, intéressons le travaileur aux bénéfices de l'entreprise. Bannissons les formules abstraites, les discussions théoriques, les idéologies. Seules les réformes pratiques et immédiatement réali-s ables doivent nous intéresser. Telle celle des habitations des travailleurs; telle la répartition équitable des charges publiques ; telle encore, 1 éducation professionnelle qui seule peut donner à chaque individu sa pleine valeur. L'administration doit être remaniée de fond en comble. Au lieu d'un poids mort, elle doit devenir un adjuvant. A l'inertie, à l'anonymat, il faut substituer l'autorité et la responsabilité des fonctionnaires. Notre colonie doit échapper ,aux lianes d'une bureaucratie parasitaire, qui étouffe son développement.Plus de favoritisme danls les nominations. Ecartons énergiquement les dissensions d antan. Les questions scolaires ou linguistiques, si elles doivent surgir, ■qu'elles soient résolues dans le sens de la liberté, de la tolérance et de la conciliation. ^ La Fédération Nationale entend poursuivre l'exécution de ce vaste programme. Elle fait appel à toutes tes bonnes volontés. , Son siège sera bientôt transféré à Bruxelles. Des filiales seront établies dans toutes tes villes. Aussitôt que la grande famille belge sera: de nouveau réunie sur le sol natal, une assemblée générale sera convoquée pour étire 1e bureau définitif. La Fédération Nationale Belge, Le Secrétaire, Le Président, Ferd. VAN DE VORST. Germain SPEE. Pour être membre de la Fédération Nationale Belge, il faut être Belge né de parents belges ou alliés. — La cotisation annuelle est fixée pour 1919 à cinq shillings pour l'Angleterre et à six francs en Belgique. Prière d'adresser les adhésions et les cotisations en Angleterre à la Fédération Nationale Belge, 9, St. Helens Place, London, E.C.3, et en Belgique à la Fédération Nationale Belge, au Palais de la Bourse (Union Syndicale), à Bruxelles. ♦ Metz se libère des noms allemands Le général de Maud'huy, gouverneur de Metz, vient de rendre un ordre prescrivant que les anciens forts et bâtiments militaires français de Metz reprendront leurs noms d'avant 1870. Il s'agit des forts Belle-Croix (Steinmetz), Saint-Jui'ii-en (Manteuffel), des Bordes (Zastrow), Queuleu (Gœben), Plappe-vilte (ASvensleben), Saint-Quentin (Friedrich-Karl), Moselle ((Voigts-Rhets), Saint-Privat August von Wurtemberg), Les ouvrages construits depuis 1871 et les .forts détachés de la zone extérieure recevront de nouvelles dénominations. Les principaux bâtiments militaires qui reprennent leurs noms d'autrefois sont : l'éoote d'application, -les casernes d'infanterie sur la place de France, de la Moselle, Charnbière, du Cloître, du génie, Coislin, te grand -arsenal, les corps-ide-garde, 1e grand hôpital militaire, le Cercle dies officiers (Mili-téer-Kasino) et la maison -d'arrêt. Jusqu'au iermiars 1919, les noms allemands seront indiqués entre parenthèses après tes noms français. A partir de -cette date il n'en sera plus fait mention. Déjà (toutes les plaques indicatrices des rues sont rédigées en français.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Sujets

Périodes