La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 30 Juillet. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/1c1td9p03w/
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The Nmpaptr for Btifltat LA MÉTROPOLE | ONE PENNY L., CIIQ CEMTIMlî Emis vur on BilSVf'I DIX CBROIB PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Laae, W.C.2 — Téléphoné : Holborn 212. 9 fhi 6;moU 17 sh, ijan ja sh, |2B» ANNEE MARDI 30 JUILLET 1918 Registered at the G. P. O. -vr Ol 1 as a Newspaper. JNO. <cll LA GRANDE GUERRE I Nouvelle retraite allemande Irise de Fere-en-Tardenois I Les projets de von Boehn Lundi midi. ■ que les plus optimistes d'entre nous Hgt à peine entrevoir lors du déclanche-Bdela contre-offensive de Foch le 18 juil- produit. L'ennemi est en pleine re-Bdans le saillant de la Marne, il a été for-■'abandonner complètement la. rivière, ■en-Tardenois est entre les mains des Bais le poursuite des troupes du Kron-K continue et rien ne permet de dire où H[,ra leur recul. ■ retraite allemande a commencé vendre-B jour-là, la pression des troupes franco-Bcaines au sud-ouest et des franco-bri-Bques à l'est devint si menaçante qu'à la B jour le haut commandement allemand B à ses troupes avancées l'ordre de se Br et que le recul général commença à la ■urde l'obscurité. Comme nous y avons Be à diverses reprises, la retraite devait Uiicidée depuis plusieurs jours déjà, mais Kait été retardée, au moyen de^ coûteuses Be-attaques, pour permettre l'évacuation Belle et la destruction des immenses stocks Munitions et de vivres accumulés dans le Bnten vue de la continuation de l'avance Hd de la Marne. B retraite s'effectua d'une façon assez mé-Bque. Elle commença sur la Marne même Bade Reuil (Epernay) et s'étendit d'abord Ble nord-est dans la direction de la vallée ■Ardre, puis vers le nord-ouest dans la di- ■ de l'Ourcq. Bndant toute la nuit de vendredi à samedi ^Endant une partie de la matinée de same-Br fortes arrière-gardes allemandes dispo-^■il'un grand nombre de mitrailleuses et Binons légers d'accompagnement gardèrent ■ anciennes lignes pendant que les effec-Bprincipaux se retiraient ; elles ne reculè-Bà leur tour que dans l'après-midi de sait- Alliés, informés par leur aviation, les ■suivirent pour autant qu'on peut s'en ren-R»mpte de fort près. Leurs détachements Banterie étaient précédés de groupes de ca-B*préparés en vue de l'action et de tanks ■nés à réduire aussi rapidement que possi-Bes nids de mitrailleuses abandonnés par ■Hemands pour embarrasser notre avance, ■imanche à midi les Alliés avaient réalisé Bavance moyenne de six à sept kilomètres Mm front de 35 kilomètres entre l'Ourcq BArdre. Dimanche matin les Franco-Amé- ■ atteignirent l'Ourcq, sur une grande ■due au delà de la forêt de Fère. Les Alle-B':- avaient posté de nombreuses batteries ^■arive nord qu'ils défendirent obstinément, dans la journée de dimanche les Fran- ■ réussirent à forcer la rivière sur un cer-■f nombre de points et probablement peu ■-midi, ils pénétrèrent dans Fère-en-Tar-B01", sans doute complètement vidé par les ■nands des dépôts importants qu'ils y B«it établis. iTimanche midi la ligne alliée s'établissait Bme suit : l'Ourcq, Fère, Ronchèves, An-Bav, Olizy et Violaine, Ste-Euphrasie. La ■lerie cependant, précédant le gros de l'in-■rie, avait dépassé la route de Dormans à ■sàCambrécy, Ville-en-Tardenois et Vil-■Agron. Partout l'ennemi était refoulé sur ■gne qu'il occupait avant le début de son »ive de la Marne le 15 juillet, ou poussé Bc'" cete ligne. B1'1 correspondants de guerre sur le front ■Çais disent que les Allemands se retirent H une certaine méthode et apparemment ■ssez bon ordre, étant donné surtout que ■front contenu de tous les côtés et adossé à ■bstacle naturel important — l'Aisne — |'wt restreint. Par contre, les renseigne-lefK donnés par l'aviation établissent que (système des communications alleman-is la zone d'arrière se trouve dans un ; grande confusion. La grande chaussée mes fut bloquée pendant onze heures nombre considérable de camions et de 5 fournissant aux bombardiers des ob-de premier ordre. •ndant, il serait exagéré de dire que mal-■a le recul allemand ressemble en rien déroute. Il reste fort périlleux et peut rs conduire à des développements im-•n's qui dépendent pour une bonne part Heu'nements qui se déroulent dans les sec- ■ «st du champ de bataille. Ville-en-Tarde- ■ sur la haute Ardre est serrée de près et ■Çuve sous le feu de nos canons, de sorte B? retraite du centre allemand doit s'ac-HP ,r_ dans le couloir de 25 kilomètres envi-Bl"1 sépare Fère de Ville. C'est précisé- ■ de l'étroi'tesse de ce couloir que B 1 9 dû se résoudre à reculer et il ■ '«ne pas à prévoir que les Alliés pour-B|'r.mer la porte de sortie et d'isoler une ■ usieurs divisions allemandes. On ne si gnale du reste jusqu'ici aucune capture de prisonniers ou de canons. La question qui se pose est de savoir ce que va se passer après la retraite. Plusieurs critiques français tiennent que les Allemands résisteront sur la ligne qu'ils ont atteinte et qui est naturellement forte, car elle est établie sur la crête de hauteurs qui séparent les bassins de l'Ourcq, de l'Ardre et de la Vesle. Dans cette hypothèse on pouvait s'attendre encore à des progrès alliés sur leur contre gauche au delà de Fère et sur leur centre droit sur la route de Dormans-Reims, ce qui aplatirait encore un peu l'arc du saillant allemand, mais au delà on rencontrerait une forte résistance. Les correspondants de guerre anglais, par contre, prétendent qu'il ne saurait être question dans l'état actuel de la retraite, d'un arrêt allemand avant la Vesle. Or, cette rivière court dans une large vallée dont un des bastions, Bazoches, au croisement des chemins de fer de Reims-Soissons et de Reims-Fère, est plus important au point de vue militaire que Fismes et se trouve depuis trois jours sous le feu des Français. La ligne de la Vesle se prête donc mal à la défensive, et il faudrait s'attendre à une retraite sur l'Aisne. Tout dépend évidemment des conditions dans lesquelles von Boehn a pu accomplir la première partie de son programme et des moyens dont disposent les Alliés pour faire avancer rapidement leurs outils d'attaque. Cette semaine décidera certainement de la question. Quoiqu'il en soit, il convient d'insister encore sur la géniale stratégie de Foch qui a décidé de cette défaite allemande et sur l'unité de commandement qui lui a permis de réaliser ses audacieuses conceptions. Le communiqué allemand affirme avec candeur que les journées de vendredi et de samedi furent " calmes " sur le front de bataille. Nous voudrions qu'un " calme " semblable se prolongeât quelque peu ! A l'est de Reims des actions locales, notamment au Mont-sans-Nom, ont donné aux Français quatre cents prisonniers. Entre le 19 et le 24 juillet l'aviation navale britannique a lancé 15 tonnes de bombes sur Zeebrugge, Bruges et Ostende. La grève des munitionnistes anglais est presque terminée et un grand nombre d'ouvriers ont repris le travail ce matin. Le ministère des Munitions a promis un examen sérieux de leurs griefs. ♦ Les Allemands et Anvers Ils savent ce qui les attend Sous le titre ; "La question d'Anvers'-, la Kœlnische Volkszeitung (numéro du n juillet 1918, no. 539), étudie les diverses solutions qui, du point de vue allemand, se présentent, en ce qui concerne le sont du port d'Anvers. Il n'eo reste qu'une, d'après le journal allemand, qui puisse satisfaire les vues de l'Empire; c'est que les portes de la Belgique restent ouvertes à l'Est, ce qui permettnait à l'Allemagne de s'assurer la disposition du port d'Anvers. En dehors de cela, la Kœlnische Volkszeitung ne voit AUCUN MOYEN de conserver à ses compatriotes la moindre influence à Ainvers : "Raisonnablement, dit-elle, nous devons nous dire que la haine qui s'est accumulée sur nous pendant la guerre, SUBSISTERA ENCORE LONGTEMPS APRES et que cette haine nous dégoûtera de l'emploi du splendide port de l'Escaut." La> Kœlnische Volkszeitung nous connaît un peu. Elle parle d'or. Pendant cinquante ans au moins, aucun Boche ne pourra "tenir" vingt-quatre heures à Anvers. ♦ Deux annonces suggestives Dans la Kœlnische Zeitung : Transport de meubles des territoires où se déroulent des opérations militaires vers toutes destinations. — Rettenmaver, à Wiesbaden. Dans le General Anzeiger : On demande électro-monteurs, serruriers et charpentiers pour démonter machines électriques, en France et en Belgique occupées, par ordre de l'office impérial des armes et des munitions. — S'adresser à 1'" Allgemeine Elec-tromotorenwerke " de Dortmund, 8, Koerner Platz. Assemblée des parlementaires belges L'assemblée amicale plénière des parlementaires belges se trouvant hors du pays occupé a tenu sa troisième séance, le mercredi 24 juillet, à Sainte-Adresse.Elle a poursuivi et achevé la discussion de la question de la réparation des dommages de guerre et ia discuté les questions suivantes: "Les capitaux et l'organisation du crédit; les marchés et traités économiques ; le rôle de la diplomatie et des. agents consulaires." L'assemblée a décidé d'envoyer les adresses suivantes dont liai lecture a été écoutée debout et saluée par d'unanimes applaudissements : au Roi, à l'Armée nationale, aux membres du Parlement en Belgique et au pays occupé. * * * L'assemblée amicale plénière des parlementaires belges se trouvant hors du pays occupé a tenu sa quatrième séance, jeudi 25 juillet, à Sainte-Adresse. Elle a discuté la question de la main-d'œuvre.Elle a ensuite entendu des communications de M. le ministre des Colonies et M. le ministre des Affaires étrangères La cinquième séance a été tenue le lendemain 26 juillet. A l'occasion de la discussion de 'a question des transports terrestres et maritimes, elle a entendu un exposé de M. le mini vire des Chemins de fer, Marine, Postes et Télégraphes.M. le ministre de la Guerre a fait fnsu"'.e une communication à l'assemblée, qui, l'a-près-midi, a discuté la question de la justice militaire. ♦ Touchant accord ! On sait que les Barbares imposent aux populations belges des contributions de guerre qui sont évaluées, en ce moment, à deux millions de francs par jour. C'est par milliard que le Boche a prélevé des impôts en Belgique. Ces "prélèvements" sont indépendants des amendes de toutes espèces, des saisies, des pillages et autres- vols commis administrativement avec les apparences de la légalité. Ils n'ont rien de commun non plus avec les impôts ordinaires, destinés à faire face aux besoins réguliers du budget de l'Etat belge; ceux-là, les contribuables continuent à les acquitter comme ils le faisaient avant la guerre; la seule différence, c'est que des fonctionnaires allemands, sous les prétextes les plus divers, dévorent joyeusement l'argent de la nation. Cela étant connu, on appréciera comme il convient, la déclaration reprise ci-dessous, d'après un résumé officiel des débats qui se déroulèrent les 4 et 5 juillet 1918, en séances du soi-disant "Ccn-iseil de Flandre". M. le ministre (sic) Meert attira l'attention sur ce fait que le désordre administratif qui existe dans nombre d'établissements appartient à un système ayant pour but d'épuiser financièrement le pays, afin de pouvoir, après la guerre, rejeter la responsabilité de la banqueroute financière sur le pouvoir occupant et sur les activistes flamands. Il est à peine besoin de souligner l'aveu du désastre financier que préparent à la Belgique les pseudo-ministres flamands et leurs alliés naturels, les anne- 1 xionnistes allemands. ♦ Les Allemands et l'industrie belge Il y a longtemps qu'on a fait preuve | de l'hypocrisie des Allemands qui, alors qu'ils se disaient favorables à l'industrie belge, mettaient tout en œuvre afin de la désorganiser. M. l'abbé Buelens, sorti de Belgique en juin 1918, donnai, au cours1 d'une conférence faite récemment à Croydon, un exemple de ce machiavélisme : les envahisseurs ont commencé par décréter que les usiniers ne pourraient se ravitail- 1 1er en charbon que moyennant autorisa- 1 tion écrite; lorsque les industriels la sollicitaient, les Allemands atermoyaient leur réponse durant sept ou huit mois; c'étaient alors, l'arrêt des machines, le renvoi des ouvriers. ( Et il y .avait ainsi des "chômeurs" pour l'Allemagne. ♦ — Le général Peyton March a annoncé ques des troupes américaines s'ont arrivées en Italie. Nouvelle offensive pacifiste Un appel (?) au roi Albert Comme il fallait s'y attend-e, la seconde victoire de la Marne, dont les résultats accentuent d'heure en )~eure la retentissante défaite du Kronprinz, provoque, dès à présent, une nouvelle offensive pacifiste. Les Allemands savent qu'ils vont être battus sur le champ de bataille, ils mettent tout en œuvre pour éviter l'écroulement définitif et ils n'attenden^ pis même vingt-quatre heures pour lancer les ballons d'essai destinés à jeter le trouble dans le camp allié. Ccmme d'habitude, ces canards prennent leur vol à Stockholm, ce qui est une indication fo'* claire au sujet de leur provenance. C'est d'abord cette dépêche mirobolante : Stockholm, 27 juillet. — Un télégramme de Copenhague annonce solenellement que des pacifistes internationaux travaillent à provoquer des pourparlers de paix pour obtenir un " libre parcours " pour M. Llovd George à Berlin. On cite VExtrabladet danois [feuille à tendances germanophiles] comme disant que le but n'est pas de commencer des négociations de paix directes, mais que M. Lloyd George, le comte Hertling et l'amiral von Hintze soient à même de discuter la situation présente. " On croit, continue cette feuille, que M. Lloyd George serait disposé à entreprendre cela et que le Gouvernement allemand approuverait le projet ". — Reuter. C'est là, évidemment, un carard de dimension, mais où l'on donne de nouveau aux Allemands le rôle d'amis de la paix, pour pouvoir, sans doute, endosser à l'homme d'Etat anglais la responsabilité de la continu 'tion de la guerre, dont certains neutrej désirent Irt fin à n'importe quelles conditions. Mais voici mieux encore : Stockholm, 27 juillet. — Un télégramme de Copenhague dit que la Vôssische Zeitung apprend de Bruxelles que l'Echo de Sambre et Meuse publie une lettre ouverte adressée au roi Albert par le directeur général du ministère de l'Education, demandant au Roi, au nom du peuple, de prendre l'initiative de la paix, faisant ressortir que le Belgique est épuisée, et disant que les paroles du chancelier impérial au sujet de la restauration de la Belgique en échange des colonies allemandes et la garantie du libre développement économique devraient être sérieusement examinées. — Reuter.Il est à peine besoin de faire ressortir l'origine allemande de ce prétendu appel. Nous ne savons pas qu'il se publie en Belgique un Echo de Sambre et Meuse, mais s'il existe réellement, il s'imprime sous la censure allemande et est donc un organe teutonisé. Il est singulier que la Gazette de Voss ne nous donne pas le nom de l'auteur de la lettre ouverte. S'il s'agit d'un directeur général au ministère wallon des Sciences et des Arts de Namur, le seul fait que son signataire a accepté de coopérer à la séparation administrative allemande le rend suspect. Quel qu'il soit cependant, cet embo-ché, écrivant dans une feuille embochée, n'a aucun droit de parler au nom du peuple belge (il existe donc encore !) et il fait, injure à notre héroïque souverain en supposant même un seul instant qu'il pût prendre une initiative quelconque en sortant de son rôle constitutioinne' En disant que la Belgique est érmiséc, l'auteur anonyme de ce document a certainement dû confondre notre pays avec l'Allemagne, car quelle que soit la dureté du supplice que l'odieux envahisseur impose à inotre pays, peut-être même dans le but de lui arracher un appel \ la paix, nous savons par des témoignages irrécusables qu'il n'est pas un seu, Belge sous le talon de l'ignoble bourreau qui ne préférerait dix ans de guerre i une paix honteuse où il ne trouverait pas le légitime assouvissement de sa légitime haine — une paix qui ne châtierait pas les crimes sans nom et sans nombre des Barbares. Enfin, quant aux paroles du Chancelier, on sait assez quel abîme de duplicité elles s'efforcent en vain de couvrir. La théorie insultante du gage a été repoussée par l'unanimité des Bel^ei qui veulent, en conformité avec les vues de leurs alliés, le rétablissement de notre indépendance souveraine sans aucune condition et exigent, outre la restauration de la Belgique, cette indemnisation intégrale dont le principe n'est pas encore admis à l'heure actuelle par les socialistes du Kaiser ! Si les Allemands n'ont rien de mieux à nous offrir qu'un hypocrite appel au roi Albert rédigé à la Politische Abtei-lung de la Kommandantur de Bruxelles, par quelque Wertheimer, ils peuvent s'épargner ces frais d'imagination ! P. S.— D'après nos renseignements, l'auteur de la lettre ouverte serait un ancien instituteur en chef d'une commune allemande de l'Est de la Belgique, nommé par les Allemands directeur-général aux ministères/ wallons à Namur. C'est tout dire! ♦ Fusillades à Gand Six Belges seraient tombés sous les balles allemandes 11 y a plusieurs semaines déjà, de nombreuses arrestations furent opérées par les Allemands dans le pays d'Eecloo (Flandre orientale). Mais le plus grand secret est gardé par l'autorité occupante sur les motifs invoqués en justification de ces rafles. Il paraît, cependant, que des Conseils de guerre ont commencé à juger les prisonniers. On ne connaît rien des jugements, mais la presse hollandaise affirme que six civils belges, amenés Gand, ont été passés par les armes. La procédure et les exécutions étant secrètes, il est impossible de fournir aucune précision quant à la personnalité des victimes- ♦ La fructueuse quinzaine d'un aviateur Paris, 26 juillet.— Les journaux annoncent la quinzième victoire du lieutenant Coiffard, faisant remarquer que ce jeune aviateur vient de révéler ses grandes qualités au cours de l'offensive allemande et de la contre-offensive française de la dernière quinzaine. Au suje; du temps qu'il mit à exécuter ses prouesses, le lieutenant Coiffard battit tous les records, puisqu'il mit exactement quinze jours à descendre quinze avions.— Reuter. + La situation alimentaire en Allemagne Amsterdam, 29 juillet.— La Gazette de Voss annonce que la réduction de 250 à 200 grammes de la ration hebdomadaire de viande entrera en vigueur le 12 août prochain.— Reuter. 4 Hindenburg se porte bien Amsterdam, 28 juillet.— Un télégramme officiel parvenu à Berlin du grand quartier général réfute les bruits qui ont circulé au sujet de l'état de santé du maréchal von Hindenburg. ♦ La Fête Nationale Anglo-Belgian Union Nous donnons ci-dessous le texte ûa télégramme envoyé par S. M le roi en réponse aux vœux de l'Anglo-Belgian Unio.i : The Right Hon. Herbert Samue.1, Président de l'Anglo-Belgian Union. Fort sensible au télégramme que voiu- lui avez adressé à l'occasion de la fondation rf-ficielle de l'Union anglo-be'ge à laque'le elle a été très heureuse d'accorder son pacona-ge, Sa Majesté me chaige de vouà prier d'être auprès de tous les membres de .'Association l'interprète de ses sincères remerciements et des vœux cha'eureux qu'eî'e forme pour le succès de leurs efforts. (Signé) Comte de JfïHAY, chef du Cabinet du Roi. ♦ Une déclaration de Scheidemann D'après la Gazette de Cologne, M. Scheidemann a déclaré à une réunion socialiste : " Tous nos efforts doivent viser à mettre fin à la guerre, mais nous ne devons pas tolérer que l'Allemagne soit abattue, car ce serait l'ouvrier allemand qui en subirait les plus dures conséquences."

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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