La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 16 Mai. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/154dn40p5m/
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The Newspaper ^for Beigians LA MÉTROPOLE IONE PENNY CINQ CEimkSft» ?.fl »»DE ! V1JF CEHT Œt : DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chaneery L&ne, W.C.2 - Téléphoné : Holfeora 212. f 3 mois 9 sh; Abonnements : -J 6 mois 17 sh, 1 1 an 32 sh. 25M» ANNEE JEUDI 16 MAI 1918 1 No. 136 LA GRANDE GUERRE Un succès australien Les Archiducs et la Duplice Entre socialistes allemands Mercredi midi. II y a eu quelque activité locale sur le front ,1a Somme, hier. Inquiets des récentes opérons des Australiens entre l'Ancre et la dîme au cours desquelles, par une sene de lites attaques répétées, les vaillants colo-iaux avaient réussi à expulser les Allemands terrain élevé sur un front de trois kilomè-isetune profondeur de plus d un kilomètre, ennemi a voulu réagir et, mardi matin, après 1 violent bombardement préliminaire, il at-ma sur un front de près d'un kilomètre et mi au sud-ouest de Morlancourt, Il fut relusse partout avec fortes pertes sauf sur un III point, où il réussit à pénétrer dans la ligne italienne. Mais ce mince succès fut de «rte durée. Les coloniaux contre-attaquèrent imédiatement et rétablirent complètement ir ligne, capturant cinquante prisonniers en ■ subissant que des pertes " très légères ". Les Anglais ont effectué un coup de main fussi au nord-est de Robecq, au cours duquel s firent des prisonniers. Ils repoussèrent un aidhostile à l'ouest de Merville. Les Français repoussèrent une attaque lo-ale au nord de Kemmel, où les Allemands rayèrent de pousser dans la direction de llei'n Vierstraat. Des engagements eurent lieu «nord du bois de Hangard, vers Courcy, sur a rive gauche de la Meuse, à l'ouest de Las-igny, à la butte du Mesnil (Champagne) et unord de la Fecht (Vosges). L'artillerie fut surtout active dans les sec-lurs de la Somme et de l'Ancre, en Cham-iagne, dans le secteur de Grivesnes et dans les 'osges. On prête toujours aux Allemands l'intention 'attaquer de nouveau au nord de Kemmel our prendre à revers la crête des Flandres et 1 même temps pour essayer de séparer les rançais et Anglais. On fait ressortir cepen-lant que le point de jonction des deux fronts st mieux assuré que jamais car il est couvert laintenant par un double jeu de batteries qui ni assure une protection particulièrement ef-icace. Le mont Kemmel est violemment bom-lardé et les transports allemands ont reçu or-Ire de s'en détourner. L'ennemi se " venge " n démolissant à coups d'obus la Trappe du nont des Cats. Pendant le mois d'avril, les aviateurs bri-anniques ont déversé 23.900 bombes derrière ts lignes allemandes en France et en Belgi-|ue, alors que les aviateurs ennemis, dans le néme temps, n'ont lancé que 2.033 bombes lerrière les lignes britanniques. Les Autrichiens ont effectué de nouvelles intatives pour reprendre le monte Corno Trentin) mais sans le moindre succès, et cette Msition importante reste entre les mains des Italiens. Lundi dernier, onze aéroplanes hosti-fsfurent détruits sur le front italien. Pendant a nuit de dimanche à lundi, des contre-torpil-eurs italiens attaquèrent un convoi ennemi au large de Durazzo (côte d'Albanie) et coulèrent in transport sans subir de pertes. Les journaux viennois ont été informés de source "autorisée" que l'entrevue des deux empereurs avait en vue le renforcment de l'alliance "défensive " entre l'Autriche-Hongrie (t l'Allemagne. Ils ont le front d'affirmer à ce sujet que cette " alliance " est conforme au Principe de la Ligue des Nations, puisque comme celle-ci (sic) elle a pour but de prévenir la guerre! Il suffit de rappeler à ce sujet que, lors de la déclaration de guerre de l'Autriche à la Serbie et de l'Allemagne à la Russie, l'Italie refusa de reconnaître le casus foederis <t maintint sa neutralité, sans que cet acte PÎt été l'objet de la part de ses alliés d'alors Pe représentations diplomatiques. A propos de p'entrevue, il est intéressant de remarquer l^u'au mois d'avril les grands-ducs autrichiens tinrent une assemblée générale. On a cru à l'époque que cette mesure avait été provoquée [Parla lettre de l'empereur Charles au prince Sixte ; il est plus que probable qu'elle a préparé j'entrevue du 12 mai. D'après un télégramme de Vienne, le texte H'un traité économique spécial entre l'Autri-the-Hongrie et la Roumanie a été publié le '4 mai. Il renferme trois clauses. La premiè-re a trait à l'accord des pétroles, le second Prévoit que la Roumanie vend à l'Allemagne sf à l'Autriche-Hongrie le surplus de sa production en 1918-19 de toutes ses céréales, y [Mitipris la graine de lin, ainsi que les fourrais pois et fèves, volaille, bétail, plantes pbreuses et laine. La Roumanie s'engage en °utre à vendre ce même surplus pendant la | période 1920-26 au cas où les Centraux en au-besoin. La troisième clause a trait aux I '"aires maritimes. D'après une dépêche de Stockholm, le corn-^ndant des armées allemandes de l'Est, en ^Ponse au mémorandum bolchéviste du 5 mai. déclare qu'il est " possible " que, conformément au paragraphe 6 de la paix de Brest, les troupes allemandes devront refouler les détachements de gardes rouges " le long de toute la frontière terrestre de l'Ukraine ". Il demande que tous les navires de la flotte de la mer Noire retournent à Sébastopol pour y être "détenus ", et que le port de Novorossisk soit rouvert à la navigation libre, faute de quoi, il devra reprendre son avance le long de la côte de la mer Noire "contre les navires de la flotte qui ont quitté Sébastopol". Cette réponse révèle nettement l'intention des Allemands de mettre la main sur tous les navires de guerre russes, probablement pour employer leur artillerie.Lès socialistes majoritaires allemands, dits " du Kaiser ", ont remporté un succès signalé. Dans l'élection partielle de Zwinckau (Saxe) ils ont enlevé par une majorité de 7.500 voix le siège en contestation détenu jusqu'ici £>ar les socialistes minoritaires, o o Liège minée par la faim Paris, 14 mai.— Un médeoin, qui, voici peu dfe jours, parvint à s'échapper de Liège, donne les détails suivants sur La situation sanitaire à Liège. Dans les dispensaires et les écoles, on compte 17.000 enfants âgés de moins de seize ans, atteints de tuberculose. De plus, 40 0/0 des malades habitant la ville souffrent de la même maladie, qui doit être attribuée à l'insuffisance de la nourriture. L'amaigrissement de la population est général et le traitement des malades est rendu fort difficile par suite du manque de médicaments.— Reuter. o o Nouvelle manœuvre autrichienne L'Agence catholique internationale de presse, dont le siège est à Olten, en Suisse, a répandu la note suivante dont il est superflu de signaler le caractère tendancieux : La volonté pacifique de l'Autriche se manifeste en ce moment d'une manière frappante. Sans douté des canons autrichiens tonnent à l'Occident; mais le fait que l'offensive allemande n'est pas soutenue comme on en avait primitivement fixé le plan, par une offensive autrichienne contre l'Italie, atteste que le jeune Empereur poursuit sa politique de paix d'une manière indépendante. Les ménagements dont l'Autriche use ainsi à l'égard de l'Italie (sic) ne doivent pas être interprétés comme un signe de faiblesse, car l'Autriche pourrait, si elle le voulait, porter à l'Italie un coup décisif ; les meilleures troupes italiennes sont en France; les Autrichiens n'ont en face d'eux qu'un mince rideau de troupes franco-anglaises (sic). A cela s'ajoute que l'artillerie italienne n'a pas encore réparé les pertes graves qu'elle a subies. L'Empereur connaît la situation de l'Italie, mais il préfère s'en tenir à une politique pleine de noblesse et de dignité, qui lui paraît propre à donner une assise nouvelle à l'idée de paix. Nous ne croyons pas nous tromper en affirmant que le jeune Empereur a voulu donner à l'Italie une garantie certaine et tangible de son amour pour la paix, en retenant son ordre de l'attaquer, et qu'il espère que l'ancien allié comprendra les perspectives nouvelles qui s'ouvrent à'lui dans son intérêt et dans l'intérêt d'une paix prochaine. Cette note, visiblement inspirée, prouve que Je gouvernement autrichien, nullement découragé par l'échec des manœuvres analogues qu'il avait tentées en France et en Angleterre, essaye aujourd'hui de les renouveler en Italie. Nous .savons, en effet, que l'Autriche intrigue activement, en Italie, dans certains milieux de l'opposition, dans l'espoir, d'ailleurs vains, de provoquer une scission de l'union nationale qui s'est affirmée autour du ministère Orlando. Nous sommes loin des fières paroles : "Le canon répondra", par lesquelles l'empereur Charles prétendait venger la déconfiture du comte Czernin. D'où vient ce regain d'amour de la paix ? Le Congo belge Les garanties de la France et de l'Angleterre A la Chambre des Communes, le 13 avril, M. Balfour répondant à une question de M. King relative aux traités regardant l'Afrique centrale a dit : Le 19 septembre 1914, le gouvernement de Sa Majesté et le gouvernement français assurèrent au gouvernement belge qu'ils assureraient de toutes façons à la Belgique l'intégrité de ses possessions coloniales. Le 3 février 1915, un accord a été conclu entre la Grande-Bretagne et la Belgique relatif à la frontière Congo-Ouganda du Mont Salimio à la ligne de faîtes du Congo-Nile.Le 29 avril 1916, le ministre de Sa Majesté au Havre adressa au gouvernement belge une note par laquelle le gouvernement de Sa Majesté adhérait à la déclaration faite par le gouvernement français au gouvernement belge le jour même, s'engageant à donner leur appui, aux négociations de paix, pour maintenir l'intégrité territoriale du Congo belge et d'obtenir pour cette colonie une indemnité spéciale pour 'couvrir le dommage souffert pendant la guerre. o o L'affaire du "Bonnet rouge" A la séance de mardi, la salle des séances du 3e conseil de guerre, était absolument comble au moment où on introduisit M. Caiillaux, flanqué des deux côtés de gardiens en grande tenue. Il apparut souriant, sans irritation et la santé n'ayant aucunement souffert par la détention. Le port hautain et n'ayant rien perdu de son arrogance habituelle. Il semblait anxieux de saisir l'occasion de1 placer un discours politique, ce que le président Voyer sût éviter avec autant d'adresse qu® de fermeté. Comme déjà, il l'avait écrit, M. Cail-laux proclama qu'il était du devoir de tout homme politique de prendre en considération toute tentative de paix, d'où qu'elle vienne. S'il ne parla pas des visites de Marx, l'envoyé allemand, c'était, dit-il, tout simplement parce que la préfecture et le gouvernement en étaient informés.Les documents qui furent trouvés dans le coffre-fort de Florence lui avaient été remis par un négociant suisse avec lequel il fut en communication téléphonique et il se trouvait alors sous- l'impression de discuter des affaires commerciales.Dès que le nom de Marx fut prononcé, il renvoya l'intermédiaire et inscrivit sur l'enveloppe : "Offre refusée". Il avait entendu prononcer pour lia première' fois le nom de Marx dans les couloirs de la Chambre. M. Gaillaux déclara que, depuis le début de la guerre, il n'avait pas donné un sou au Bonnet rouge, mais reconnu avoir donné 40.000 francs à ce journal au moment où il avait à défendre son honneur et celui de sa femme contre une campagne de presse abominable. A ceci, certains des prévenus, qui ne trouvèrent pas à leur goût les déclarations de M. Caillaux, donnèrent un démenti.o o Pour torpiller à volonté Le Nya Dagligt Allehanda dit qu'un télégramme reçu de la légation suédoise à Berlin annonce qu'une loi immédiatement exécutoire a été publiée le 27 avril portant que les vaisseaux neutres sont considérés au service de guerre de l'ennemi, à moins que les circonstances ne prouvent le contraire, lorsque l'Etat duquel le bateau a droit de battre pavillon a fait un accord relatif au tonnage avéc un Etat ennemi ou lorsque la plus grande partie de la flotte commerciale de l'Etat neutre serf les intérêts ennemis.o o Les déserteurs ne trouveront plus asile en Suisse Le Conseil fédéral suisse a modifié ses arrêtés antérieurs relatifs au traitement des déserteurs et réfractaires qui, à l'avenir, devront être ramenés à la frontière ou renvoyés dans leur pays lorsqu'ils auraient réussi à pénétrer en Suisse. Des exceptions seront faites pour ceux qui résidaient en Suisse avait la guerre, qui y possédaient leur famille ou un commerce. L'autorisation de séjour en Suisse doit être demandée au département fédéral de la justice et de la police. Le nouvel arrêté contient en outre les dispositions nécessaires au sujet de l'expulsion des déserteurs et réfractaires. POUR NOS PRISONNIERS L'ACCORD GERMANO-FRANCO-BELGE Vaici les principales dispositions de l'accord concernant les prisonniers de guerre, texte qui est publié in-extenso dans le Journal officiel français de dimanche 12 mai 1918 : Article premier. — Seront directement rapatriés, sans égard ni au grade ni au nombre, les sous-officiers, caporaux et soldats en captivité depuis dix-huit mois au moins au moment de la mise en vigueur du présent accord : a) qui ont atteint l'âge de 40 ans, mais n'ont pas encore 45 ans révolus et sont pères d'au moins trois enfants, vivant ; b) qui ont atteint l'âge de 40 ans, mais n'ont pas encore 48 ans révolus. Art. 2. — Seront directement rapatriés, tête pour tête et grade pour grade, les sous-officiers, caporaux et soldats en captivité depuis dix-huit mois au moins au moment de la mise en vigueur du présent accord et qui ne rentrent dans aucune des catégories prévues à l'article premier. Art. 3. — Pour l'échange prévu à l'article 2, aucune distinction ne sera faite entre les sous-officiers. Les caporaux leur seront assimilés.Art. 4. — Seront internés en Suisse sans égard au grade ni au nombre tous les officiers se trouvant en captivité depuis dix-huit mois au moins au moment de la mise en vigueur du présent accord : a) qui ont atteint l'âge de . 40 ans, mais n'ont pas encore 45 ans révolus 1 et qui sont pères de trois enfants vivants au moins; b) qui ont atteint l'âge de 45 ans, mais n'ont pas encore 48 ans révolus. Art. 5. — Seront internés en Suisse tête pour tête et quel que soit leur grade, les sous-officiers en captivité depuis dix-huit mois au moins au moment de la mise en vigueur du présent accord et qui ne rentrent dans aucune des catégories prévues à l'article 4. Art. 6. — L'ordre de priorité pour le rapatriement (art. 1 et 2) et l'internement (art. 4 et 5) sera déterminé d'après l'ancienneté de capture et à durée égale de captivité d'après l'ancienneté d'âge. Si, en cas de force majeure, l'ordre de priorité prévu à l'alinéa 1 ne pouvait être suivi rigoureusement, le rapatriement du prisonnier dont le départ aurait dû être retardé devra avoir lieu dans le délai maximum de deux mois. Art. 9. — Seront rapatriés sans égard au grade ni au nombre, les officiers, sous-officiers, caporaux et soldats faits prisonniers antérieurement au 1er novembre 1916 et qui, à la date du 15 avril 1918, se trouvent internés en Suisse pour cause de blessures ou de maladies.Art. 10. — Le rapatriement des sous-officiers, caporaux et soldats sera effectué de la manière suivante : Chacun des trains comprendra de part et d'autre 700 prisonniers de guerre à échanger tête pour tête conformément à l'art. 2 et désignés conformément à l'art. 6. Seront compris, en outre, dans chaque train venant d'Allemagne, 100 prisonniers de guerre français et dans chaque train venant de France 50 prisonniers de guerre allemands, appartenant aux catégories visées par l'article 1er jusqu'à épuisement de la totalité des prisonniers des deux pays appartenant auxdites catégories.Les convois de rapatriement devront comprendre par mois une proportion moyenne de 15 0/0, de sous-offioiers et caporaux et de 85 0/0 d'hommes de troupe. Les Articles 11 et 12 règlent l'ordre de départ des trains de rapatriés. Art. 13. — Les prisonniers de guerre qui, lors de l'entrée en vigueur du présent accord ne remplissent pas encore les conditions prévues aux articles 1, 2, 4 et 5, seront respectivement rapatriés ou internés en Suisse, conformément aux stipulations du présent accord, au fur et à mesure qu'ils rempliront les conditions ci-dessus Art. 14. — Les officiers qui sont internés en Suisse comme valides, soit en vertu des articles 4 et s du présent accord, soit en vertu de l'article 2 et l'accord de Berne du 15 mars 1918, ne pourront être rapatriés qu'à titre exceptionnel et uniquement pour maladie ou accidents graves. Art. 16. — L'article 19 de l'accord de Berne du 15 mars 1918 concernant l'emploi des rapatriés sera applicable aux prisonniers de guerre qui bénéficieront du présent accord. Les prisonniers de guerre belges rapatriés pourront être employés sur le territoire français dans les mêmes conditions que les prisonniers de guerre français rapatriés. Art. 17. — Toutes les dispositions ci-dessus seront appliquées aux prisonniers de guerre allemands capturés par les troupes belges et aux prisonniers de guerre belges capturés par les troupes allemandes. Les officiers, sous-officiers, caporaux et soldats belges entreront en compte dans le nombre des prisonniers de guerre français à rapatrier ou à-interner dans la proportion de un Belge pour dix Français, jusqu'à épuisement du nombre de prisonniers de guerre allemands capturés par les troupes belges et remplissant les conditions du présent accord. Art. 18. — Dans le rapatriement et l'internement des prisonniers de guerre prévus aux articles 1 à 5 du présent accord, ne doivent être comptés que les prisonniers de guerre valides. Les prisonniers malades et blessés continueront à être rapatriés directement ou internés en Suisse dans les conditions prévues par les articles 7 à 18 de l'accord de Berne du 15 mars 1918. D'autre part, la note officielle suivante a été communiquée aux journaux : Les rapatriements des prisonniers internés en Suisse commenceront dès la seconde quinzaine du mois de mai et seront terminés dans le courant de juin. C'est à cette époque, dans le courant de juin, que commenceront vraisemblablement les convois de prisonniers venant d'Allemagne. Il est impossible de prévoir dès à présent le nombre des convois mensuels, car d'une part il faut compter avec les difficultés de transport, et d'autre part, le principe des échanges exige l'envoi simultané d'un même nombre de convois de part et d'autre, c'est-à-dire l'entente des deux gouvernements. Les familles ne doivent pas se dissimuler, quel que soit leur légitime désir de revoir le plus tôt possible les êtres qui leur sont chers et dont elles ont été séparées depuis de longs mois, que les opérations très complexes d'un rapatriement aussi considérable exigeront beaucoup de temps et ne pourront s'effectuer que progressivement. o o Les indemnités de logement aux familles des militaires belges résidant en France Par l'organe de son président, M. le baron Gillès de Pélichy, député, la Commission des indemnités de logement (ministère belge de l'Intérieur) attire l'attention des familles de militaires belges sur les avantages que peut leur procurer l'Arrêté Royal du 20 mars 1918. Une indemnité de logement continue d'être payée aux familles de militaires ne touchant pas la rémunération de milice, mais auxquelles le gouvernement français accorde soit des allocations militaires, soit des allocations de réfugiés. Aux termes des dispositions nouvelles, l'indemnité de logement sera attribuée en outre, à partir du 1er avril 1918, aux familles ayant droit à la rémunération de milice mais dont les ressources seront reconnues insuffisantes eu égard à leurs charges et aux conditions actuelles de la vie dans le pays où elles résident, L'Arrêté Royal du 20 mars 1918 permet donc le cumul de la rémunération de milice et des indemnités" de logement, si la famille du militaire a des ressources insuffisantes. Le soin de déterminer ce dernier fait est confié, pour la Franoe, à la Commission des indemnités de logement du Havre. Les familles de militaires touchant la rémunération de milice peuvent adresser à M. le ministre de l'Intérieur (service de la rémunération de milice) une demande tendant à obtenir, çp outre, l'indemnité de logement.Le taux de l'indemnité de logement est fixé à 30 francs pour les communes de plus de 8,000 habitants et a 20 francs pour les communes de moins de 8.000 habitants, plus une majoration, par enfant, de 10 francs ou de 7 fr. 50, suivant l'importance de la commune.Les familles de militaires dont la situation nécessite une assistance complémentaire pourront obtenir également, outre la rémunération de milice et l'indemnité visée plus haut, un supplément d'indemnité qui ne pourra dépasser la différence entre le montant de cette rémunération et le montant des allocations françaises fixé par la loi du 4 août 1917. De cette manière, les familles de militaires qui touchent la rémunération de milice et qui sont dans le besoin, peuvent obtenir par application de la loi belge les mêmes indemnités que celles qui leur seraient accordées par application des dispositions françaises.0—0 Une prescription pontificale Le Pape permet que les fidèles des nations belligérantes puissent satisfaire aux obligations de jeûne et de l'abstinence prescrits pour le mercredi et le samedi des Quatre-Temps en les reportant à 1 d'autres jours de la même semaine. Le jeûne et l'abstinence du vendredi restent obligatoires.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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