La métropole: journal quotidien du matin

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s.n. 1918, 29 Decembre. La métropole: journal quotidien du matin. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/7d2q52g801/
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LA MÉTROPOLE 1© CENTIMES le numéro JOURNAL QUOTIDIEN DU MATIN 54, RLE NATIONALE. 54, ANVERS DimsncLe 29 décembre iSi8 Journal admis par la censure le produit allemani foilà l'ennemi ! Tcllo est là divise d'un P®"' i,ournal, •om'jat contre les procèdes alfcoiand. • Oui Vive " ! dont le premier num-r ... ia 14 décembre, fRédaction, 4, i ifflitaimont, Bruxelles. 10 fr. 1 an) '■ Chacun, y lisons-nous, peut et t ,,ous aider dans la mesure de ses moy; pour assurer la défense de nos int i î-alionaux on nous signalant tout co Ml de nature à combattre lo produit l'emand sous toutes ses formes et di toutes ses attitudes. Nous avons aasist son infiltration progressive, à sa pc I r uion presque triomphante. Il s agit 19 refouler à tout jamais, de dresser !ro lui et nous des barrières telles q i:e trouve pas do bruches pour se ï filer il nouveau. Renseignez-nous 1 a ciétcfi qui so maquillent pour abr derrière elles des iatérêts allemands s* lo couvert do Uedgos indignes de oen 0,1 d'étrangers qui abuseront do 1 nationalité pour nous tromper ei se jo do nou6. Signalez-nous les produits c bous l'estampille étrangère, vont s cta et capter la confianco du public. Di nous tout ce quo vous savez pour ( r.ous pui33ioii3 crier à la populatioi "Méfiez-vous " î *** -ftoprenant la vaillante et clairvoya <w.iupogno menée avant la guerre par i renie malheuresement trop peu écout " L'industrio nationale", notre neuve confrère rappelle, non sans aniortuj l'empressement avec lequel nos ai Juin ira tions publiques, les seryioo3 conii naux, voire les autorités militaires el'l mômes passaient, avant La guerre, loi co.limandes à l'industrie allemande, al quo do nombreuses firmes belges ctaj en mesure de les satisfaire Il y a là un "moa culpa" à faire, fiiy;n;> pourquoi nous, Belges, contfci rij. s nous à verS3r notre argent aux c( pagnies d'assurances boches ? " 1a guerre déclarée, il arriva ce c vî>us savez : 1ô3 primes d'assuran payées aux Allemands et les primes réassurances furent converties en grai partie en emprunt de guerre, si bien c de ceito façon indirecte, nous avons fo r.i des îonfls pour de3 balles et dos rions qui semaient la mort dans les rai de nos héroïques soldats..., " II nous paraît simplement logique no point conîier nos capitaux à des o< pagnies allemandes ou autricliie.îiics.al quo tant de compagnies fcoiges et allié solides de valeur et de réputation, m oft'ront les meilleures garanties. Il n' qr.e juste de favoriser en Belgique compagnies belges, et ce n'es; certes] eu Allemagne, en vertu des dix cc mandements industriels et comme r ci a quo l'on plaçait son argent dans les ma d'étrangers. H * * * Qui Vive!" s'occupe oacore du p Commerce do vins français organisé les Juifs allemands. " La France se bornait à nous ver ses produite; l'AHomagne, non con«< dp placer les siens, s'empressait,par 1 tortueuse, <ïe détourner Je produit fj çais & son profit. Il y avait en A magné» quelques maisons qui s'entenda fort bien à cet accaparement. " f.'article courant était le vin do Èelle ou du Rhin, mais l'affaire cnle' on insinuait qu'on avait d'excellents 1 ; fléaux, dos bourgognes incomparables, portos exquis, des cognacs de fin bouc à 'les prix extraordinaires de bon marc Oïl lit toujours l'occasion unique, c qre marmottent les marchands do lune ùo Nuremberg et que tous les Juifs repassent sans commissions. " A co petit jeu, affirme notre confrî C>n C3time quo la moitié des bordea bourgoîtnes, cognacs, fines champag: et p .rtos, était fournie par l?s Alleman 'Et la noblesse et la bourgooisio bel; s'en laissaient conter, par tous ces înoiEfoux vinico^es... allemands màtii do Juifs. <3 0 désormais nos compatriotes réc tûeiii cartes d'identité, oartificats, clc.,t< tes pièces d'authentique garantie, qui frapperont h leur porte pour ven< des "ins français. Et, surtout, méfiez-vc des faux-nez hollandais ou suisses de c •trebando ou de pacotille, et mécne ( Belles de cet acabit. y a suffisamment de maisons fr? çaise3 de vieille souche, de haute ré\ talion, dont l'honnêteté et la loyauté si connues et qui travaillent ouveneme san-4 qu il soit besoin de s'adresser à e marchands d'Allemagne pour so procuj des produits français. *** Venons-on aux produits boches, c encombrent littéralement notroi counner* Qui Vivo ? H en cite toute une liste : • Pharmacie : Aspirine, salophen, vei cal, nugraenin, nctol, dermatoi, duot Jirotropine, arrhénal, phénacétine, diu tlffe, poudres Barella, pyramidon, sali* rm, collargol, ice'vtyol, thioeol, ûrion pyrenol, validôl. Or ayons Fal>er et Koh-i-Noor. Encres Gtinther Gagner. Boites à c< "cur Gunther Wagner. Lames do rasoir : Guido, Safotv, Kai '"jw, .Norma, Mars. " Mais le tout, à notre avis, pas denoncer ces produits boches. Ce qu «ut surtout, pour les combatire officae «lent, c'est leur trouver des remplaçai! u origine moins suspecte et de quali Supérieure. voilà un champ d'action iiwmense vraimeht national pour nos industriels peur le jour du moins où le pouvoir décidera enfin à leur permettre de tr vailler en autorisant ou organisant d'u façon efficace les importations do niatièr premières et d'outillages. Quoi qu'il en soit, applaudissons à vigoureuse propagande entamée cont ce qui est boeho ou bochophile. Quo tous les Belges s'y attachent et permettent pas la lente réinfiltra lion virus q«i faillit nous perdre. C. D, —vV Nos ministres à Londres font traiter la question du^cha/h Selon de3 renseignements très surs <: flous parviennent, le voyage à Londi do M.\J. l?s ministres Delacroix et I ran a spécialement pour but de conférer av M. Uoyd George au sujet de l'ouvcrl re de crédits à torme à garantir par gouvernement belge dans bs divers pa dorigine des marchandises qui sont d'i portation courante on Be<gique. Cette combinaison a pour but d'épe ïpK'r aux importa leurs belges la pei j Considérable qu'ils auraient à ^subir < wit des cours actuels du change. ke taux du change auquel so liquicl raient le=? crédits ouverts serait arrêté pl ^r<l : et comme tout porto à croire q taux s'améliorera graduellement, f ïftit fixé iinalemaat dans des conditioi beaucoup moins onérousos qu aujou Û'hui. Ce evstème. émîinemfïnent 001 *ûerce 'belge, avait été imaginé depu couple d'années par notre Ba-nqi Nationale. Il es* seulement regrettai *5U'H n'ait pas été réal sé à 1 instant mor k libération ■Espérons qiiù présont les ari'ang i Cn ^ sens no vont pas tarder & ^ L'ACTUALITE ) POLITIQUE BELGE EXTERIEURE j* Uno de3 conséquences de I guerre qui, commencée par 1 \iolation de la neutralité bolg-finit par la capitulation de l'ei <îe nemi, est quo la Belgique a d:so] : mais une politique extérieure. Cellc-c 3 a auparavant.était renferméo dans la foi'mul 'ire do la neutralité permanente et garantie L'eWo formule appartient maintenant a oit domaine du passé. La Belgique a mèm cessé d'être neutre, sans renoncer au dre de se déclarer teJio, éventuc'f.eraent, dan 111 i suite : neutralité pure et simple al. D'autre part, notre pa-} s aura à prVis< infl la nature de ses relations économiques < -, politiques avec les autres puissances, 0 premier lieu aveo celles qui ont combatt dc pour la même cause. Il aura vraisem en blablement à déterminer sa ligne do cor x'il duito à l'égard d'un mouvomont de raj prochement économique et mémo politiqu 60. q-'-i se manife3io dans le Grand-Duché d ter Luxembourg. Enfin, ot Ce qui es. plu )u, vraisemblable, c'est que le gouvernemei om belge devra prendre position, d'une fago lur quelconque, en présence du mouvenie; 1er d'opinion en faveur du règlement d( ^,j questions relatives à nos rapports nv< jel! les Pays-Bas — mou« oiueut pour lequ. t8. répitiièie de politique aniiexionnislo n'e [U0 pout-êtro pas très hetirou3ement choisie. * * * Nous avons déjà traité la question c la IHandre zélandaiso : le recul do ne frontières du nord fut, on a pu le coi ato stater, le résultat de tristes défaites m [ne maires et, diplomatiques. e. Dans une conférence donnée à Anver; au M. îî. Pîrcnne faisait remarquer que 1 11 e, lendemain de la conquête ou de 1 is- récupération do l'indépendance, les esprl m* se plaisent à s'occuper tlo l'histoire nt fs- tionalo. On 110 nous en voudra donc pa d'envisager, en co moment, la question d 3r3 Lhnbourg et du Luxembourg à un poil àni de vue rétrospectif. IA reconnaissance du royaume de Be Do gique, ainsi 6'exprime l'historien françai ;e C9i. Se^gnobos, fut une opération longu -m- et dMicate Elle dépendait à la fois d roi Guillaume et des cinq grandes pui-sances qui avaient pris le royaume de ^ Paj's-B.a^ sous leur garantie. Lo roi n voulait pas renoncer à la Belgique, il e prépara à la reconquérir. La Belgiqui sans armée régulière, n'aurait pu se d< iue fendro 6eule, mémo contre l'armée ho L,r" landaise; elle était à la merci des grai ca' des puissances. Leur désunion la sauve les trois puissances absolutistes de l'Es voulaient soutenir Guillaume pourmaii fo teair les traités de 1S15 et écraser 1 •m- révolution ; les deux gouvernements 1 ^l's béraux do l'Ouest prirent le parti de e*3, Belges, le français pour détruire le tiai; >us impopulaire do 1815 et montrer sa foret es'i l'anglais pour empêcher l'embouchure c 163 l'Escaut de tomber au pouvoir de >aa France. I-^es deux puissances de l'Oue ni- étaient mieux placées pour • agir et plu ix. libres do leurs mouvements. ine C'est la Conférence de Londres qui décidé du sort de la Belgique ; le Coi grès belge n'a eu qu'à so soumettre. El! efc. dut régler trois grosses questions : l'if * dépendance do la Belgique, le3 frontière P r entre la Belgique et les Pays-Bûs, 1 pa.rtage de la dette entre les deux Etat dre et plusieurs petites questions: navigatic mtc de l'Escaut, démolition des forteress( 'oie construites contre la France, indemnité an- la Confédération germanique pour le Li lie- xembourg. ent -EKe s'est très vite prononcée pour l'ii dépendance : mais pour les autres que Vfo. tions ses décisions ont varié suivant d( rêe, motifs diplomatiques Elle a adopté su ►or- cessiveinent trois solutions. La dernièa (les 2-1 articles) a été la moins avant uet Seuse pour la Belgique. ]j£ A la fin de l'armistice de novorabi 2]je 1830, le roi Guillaume recommença 1< te3 hostilités et mit en déroute les deux a S3 niées belges. Léopold 1er appela la Fra: ce à son secours. Après la prise d'A: vers, il no resta aux Hollandais quedei ,re> for,s sur l'Escaut, que le roi Guilteun s'olistina A ne pas rendre. La Belgiqu ^3 do son côté, garda les morceaux du lii: ds. bourg et du Luxembourg, que la Conf ïes renée de Londres avait attribués h ] 3a- Hollande. I^a Conférence ordonna le d' blocus respectif de l'Escaut et de la plat do Maestricht et par le traité des 24 a, la- ticles, obligea la Belgique à céder ! >u- partie du Limbourg située sur la ri\ ux droite do la Meuse — dont la populatio Ire «'était cependanf rangée du côté de 1 .us révolution belge — avec la ville c m- Maestricht et les communes de Weert, ci les Halen, de Kessel, etc., situées eur J rive gauche. Ln. Les Belges durent également renonce lU. à la partie orientale de la province d int Luxembourg. Lo Congrès national accepta la déeisio 011 gémissant : "On nous enleva, éoriva. er en novembre 1900 le lieu tenant génér? Brialmont, deux parties de provinoas d'une grande importance stratégique,nou jugeant incapables de les défendre eff; ni cacemoat". e. Voilà ce que nous apprend l'histoire.L problème à résoudre consistte à reoher •q. eher 1 utilité qu'il y aurait à la corrige y\ et les moyens les plus propres à ce ré! effe"' y- Speoator NA/V L'expulsion des étrangers ennemie Le "Journal de Bruxelles" a intervie }? wé M. le ministre de la justice.à propoi 11 des mo3uxe.s qu'il compte prendre ënveri e* les Allemands ou autres sujets de nation: ta ennemies résidant en Belgique. t{' Le bruit qui court avec persistance, 1 dit M. Vandervelde, et d'après lequel h et sûreté publique accorderait des permis di ... résidence à tous ceux qui ont deux ré ?e pondants, ne repose sur aucun fonde a- ment sérieux, sinon que le parquet avai :ie l)ri5 une mesure dans ce sens avant qu i os Y eût un gouvernement à Bruxelles.Mah il n'en est plus ainsi. On applique main la J®naTlt un arrêté-loi du 12 octobre IVJld ro Tous les étrangers — ils sont 30.000 en viron , sont obligés de taire à l'administration communale do leur résidence i,? Line déclaration dont le récépissé leur seri provisoirement de permis de séjour; puis la sûreté publique examine leur cas. lik tant de permis définitif, aucun n'a été _ aceordo jusqu'ici. Les décisions seronl prisés par le ministre, qui entend en as-suiner l'entière responsabilité. En attendant, voici les mesures générales a appliquer. 11 faut expulser tous je le-> Allemands ou les Autrichiens ayant servi 1 ennemi et par "servi",il faut'en-tcntlre Jo ceux qui ont été incorporés es dans 1 armée et 2o ceux qui ont pattici-ck $<■ à un service civil. Pour les autres ec 011 procède à l'examen de chaque dos-81 :y ' individuel, car il est clair qu'il y a lo quantité d Alsaciens-Lorraine, d'Austro-ys Italiens,, de Polonais qu'on ne peui ex-n- puiser, non plus que des Allemands résidant depuis longtemps en Belgique,ma-r- riés à une Belge, ayant un 111s ou un te gendre dans l'armée belge et qui ont lait [u preuve de sympathïé et de loyalisme pen dant l'occupation» Jusqu'à la fin do la guerre, la sûrett publ'ûue sera divisée en deux sections JS La première, renforcée pro^soiroment d« Ie docteurs en drcii et d'un certain nombr, f„ d'anxilinires, dépouillera les dossiers de! I. étrangers ot fera les propositions sur Ici expulsions ou les permis de séjour ; l£ seconde, composée essentiellement de ma gistra-ts commîssionnAs en cette qualité e 1S d'auditeurs mi'itaires, procédera dans lc« J0 cas les plus délicats. 10 Une sorte de tribunal administratif, 01 30 siégeront des fonctionnaires et des magistrats, examinera la situation des Belges suspects ou des personnes pouvant se re à clamer de la qualité de Belges .contre lesquelles des mesures auront été prises. - j Pou* lÇ3 ^Hemftûd8j ïHt le ministre, certains voudraient me voir procéder des expulsions 011 masse... vers où? E Hollande, on no les veut pas; en Franc encore moins; ils y seraient comme i< en pays ennemi. Quant à les reconduii a en Allemagne, au-delà du Khin,on oubli a que je manque de moyens do transpoi ;, Enfin la sûreté militaire s'oppose 1- l'exode ds ces indésirables pour raiso •- d'espionnage, ca<r nous sommes cncoi i, en temps do guerre. 0 wv î. L'hygiène sociale de t'enfanc l'- Un arrêté royal viei.t do créer une d s rection générale do l'hygiène sociale c lonfanco au ministère des Affaires éc r nomiq-ues. Lo préambule do l'arrêté fait remarqu n qu il y a iiou d'assurer U çonbinuatic u de i'ao;iou exercée, en matière do pr y tection do renfàmce, par ie Comité N '* tional «ie . secours et d'alimontation. ' Certains services de protection social c patronnés "par le Comité National, n oc u qu'un caracôèro temporaire, parce qu'i 9 tiennent das causes directeinehl inh l( renies à l'état de guerra. D'autres, • s 11 contraire, bien que spéelademont réclaui: par les e'rconstances anormales qui c 3 accentuaient l'utilité, répondent, à des 11 c' cessités jvormaiieates qui ne disparaître: ^ pas avec la crise C'est le cas-- de l>3a coup d'œuvres do l'entance, telles que 1 consultations do nourrissons, les "goutti do lait", les cantines maternelles, les cai 0 lines d'enfants déb'.ies, les colonies d'e: 8 fants, les repas scolaires. Toutes ces i f' s tl tu lions se justiffent par l'idée de l* consarvation et du développement de race, par le souci du bien-être génér '» ot, finalement, car tout s'enchaîne, par 9 préoccupation do l'accroissement progre a iif des forces productrices de la natio. r' aussi bien quo do l'éléviiCion du nives L' moral et intellectuel do ceux que l'c y pourrait justement appeler ies "économ 11 quemoat faibles". Quelques-ùnes de ces institutions exi taient avant la guerre. Le Comité Nat"; 1 nal en a assuré lo développement dai 3 des proportions considérables. _ e Les résultats acquis ont dépassé li 11 espérances ; c'est ainsi, pour 110 citi qu'un fait, qu'en dépit des fâcheuses co 3 Uitions d alimentation créées par l'occi e pation ennemie, la mortalité infantile,qu 0 avant la guerre, était fort élevée dai !> beaucoup do régions, a pu être sensibl ment abaissée. '' Le gouvernement se préoccupe de co l* solder 1)33 organisations relevant du d '• partemont "Secours" (section de l'enfa ^ ce) du Comité National, qui seraient su L" ceptibles d'être maintenues, et de 1< .a adapter, pour l'avenir, au cours norm l' des choses. .Le nouveau service adinini >a tratif institué au ministère des affairi ^ 'économiques aura pour mission d'étudn ot de préparer cette coordination et cet e adaptation 11 est probablo que ces inil a tutions qui, loin de s'opposer aux oe vres d'init ative privée, auront au co 9 trairo pour but do les susciter et de 1 soutenir, prendront des formes juridiiqu a plus ou moins ainalogues à celles quo u gouvernement propose de donner à l'CE 8 vre nationale des orphelins de la gue re, dans un projet de loi dont la lég 3 la.turo a été saisie il y a quelques jour 0 L'arrêté royal rattaché d'ailleurs à '' direction générale do l'hygiène sociale < n l'enfance, la proteotion dos orphelins < la guerre. à II est bien entendu que jusqu'à la ré l* lisation des mesaira3 projetées, le Comi National continuera à assurer lo fon 1' tionnement de ses services actuels rel tifs à l'enfance. La nouvelle direction g ® néralo rattachée au ministre des alfair 3" économiques aura moins pour objet 1 0 "bureaucratiser" l'hygième sociale<1^6 1 e fance que d'exercer uno action méthoc que en vue de coordonner los compéto 0 ces et les bonnes volontés et de leur g 56 ranbir l'appui des pouvoirs publias. r' Lee attributions de la nouvelle d rocfcion générale son fixées conf s 1' suit : alimentation de l'enfance, consult s tions de nourissous, cantinos maternelle ie repas scolaire, etc.; mesures d'hygièn 3- coloni.txj (t'enfante, iastihitions tutélairi du mémo ordre ; protection de3 ou*ph 5' lins de la guerre ; préparation et ex 3 ,cution des mesures législatives et régi menlaires sur ces matières diverses ; e: 0 couragements et subsides ; contrôle < survoitlanco. n M Louis Wodon, directeur au ministèJ 0 du Travail, est nommé directeur génér n ci,o la nouvelle direction ê \w a Le rapatriement des prisonnier r D'une part, la Comaniss^on intéra\.iil L1 des prisonniers à Berlin et, d'autre par la délégation de l'armistice à Spa ne n n gligent rien pour accélérer le rapatri-j nient des prisonniers militaires, 'l Muis ce n'est pas là uno minco bos< [ gne. g Au 10 octobro 1918, il y avait en Ail „ magno 2.520.922 prisonniers alliés, doi 40.274 ofiïcier3. Dans ies camps de troi 0 pes se trouvaient 2 293.127 sous-officiei _ et soldats et 4.263 ofîiciors. Dans le r camps d'officiers, 29.593 officiers et 8.9l ^ ordonnances. Et dans ies hôpitaux,72.43 hommes et 5.895 offioiers Lo rapatriement complet pourra éti terminé d'ici quatre ou cinq semaines. L'arrivée par mer de 25.000 prisoi niers belges est attendue proehainemer à Anvers, où l'autorité inililairo a ins: tué une commission spéciale pour leu - ravitaillement et leur habillement. 3.00 1 Belges sont également attendus à Chei bon rg. Quand nos prisonniers auront débarqu i à Anvers et à Cherbourg, il n'en reste > ra guère à rapatrier. > En effet, le total des prlsonnijrs mili taires belges en Allemagne n'a été qu i do 35.000, avec ceux des dernières offen 1 sives. ) Â ce'a, il faut ajouter les 5.000 à G.OO réformés d'Anvers que 1ns Allemands on expédiés chez eux et 8.000 civils, déts nus politiques et autres, on dehors de, iuiques déportations de chômeurs. Pour nos prisonniers malades Il a été oons.até les malades e blessés, détenus daii3 les camps de pri sonniers en Allem.ig je, s'y trouvaien dans des conditions pico^'ables Les Al te mands les y ont al-ai.donnés aux naini d'infirmier^ vos on tairas lelçes et alliés sans foiu^nir »S ces derniers les moyen: de donner à ces malheureux I33 soin; nécessaires. Les m4dicaments. entre au très, faisaient totalement défaut.Les cainpi ont été laissés dans un état de n.alpro prêté indescriptible. Depuis tout ui temps, les Allemands avaient cessé d< procéder au nettoyage dos baraques pour finir, ils n'enterraient môme p'lu< les morts. A l'hôpital du camp d( Soltau, des cadavres sont restés à h morgue pendant huit et dix jours sam recevoir do sépulture. Dès qu'il a ou eonnaissance de cet éta de choses, le ministre de la Guerre s donné des ordres pour que des trains sanitaires fuseont immédiatement équipés et dirigés sur l'Allemagne, en vue de ramener on Belgique nos prisonniers ma lades et blessés. Ces trains transportent non seuleniriv lo personnel, les virres, le matériel d*; pansement et pharmaceutique indispensa , ble, mais aussi du marériol sanitaire des ( tiné à être distribué dans les camps o( so feront successivement les chargements , Des ordres spéciaux oait été donné; [ pour que ces trains emportent los médi caments spécialement demandés pour lo: ; camps de prisonniers, tels que codéine [ caféine, aspirine, salleylate de* soude, py ramidon, digitale, créosote, urolropUne salO(lt ichtyol, oalojnel, dlurélino, epara , drap, onguont soufré. Tout est mis en œuvre pour quo les ma lades Ot blessés reçoivent sans tarder tout les oins que nécessite loiur état et soien ramenés en Beîgiouo dans le plus bref dé lai possible n LETTRE BE BRUXELLES «i (Correspondance partie. de la « Métropole t° Le Grand-Bruxelles. — La réo: à g-anisation du ministère de l'agr r; culture. — Au.our du congr« socialiste. — M. Hymans à Par Bruxelles, le 23 décembre 1918, ® Quelques mots lancés hier au cours _ la discussion de la loi de finances t l" vant le Sénat, nous ont appris que e question du Grand-Bruxelles était sur 3" point do recevoir uno solution coufon aux vœux des édiles de tous les faubour iT bruxellois. Cotte réunion d.s iaubour n à la capitale hantait depuis longtcm l'esprit de certaines personnalités du me i_ de politique et administratif, M, Beco, gouverneur du Brabant, cc il vaincu que cette fusion présonterai-t d'i is mens es avantages, notamment au point ■y vue de l'unification des services publia u avait depuis longtemps préconisé l'id< ^ mais l'hostiàiiié que le pv.'ojet roncoiitri n auprès de quelques magistrats coirar naux, plus préoccïipés de leur prop jj prestigo que du bien général, n'avait p L. permis jusqu'ici d'en prévoir la realis lion dans un avenir très prochain. ;s La guerre étant survenue, l'autorité > i- lemando a fait faire à l'idée un clien i- énorme en traitant avec les représentai i- de ïa ville toutes les questions ayant tr a à la collectivité des communes, et spéc [a Icment celles relatives au paiemeivt de il contribution de guerre. C'est ainsi qi a été créé le " GrJss Brussel uno 3- rai-es bonnes choses dont nous ayons 1 1, redevables à l'initiative teutonne, u Aujourd'hui la question est arrivée n un degré do maturité suffisant et on pe i- prévoir qu'elle sera résolue inoessamimo M, Max a réuni ses collègues des f« bourgs pour en délibérer; ei. l»a confér< J' co des bourgmestres, apr-s avoir eonsat 1B' deux séances à l'examen du problème donné son adhésion au projet dont ÎS 1 Max lui a fait connaître les grandes îr ! gnes et qui sera proposé au vote l" Parlement. Le prestige dont M. j\fax 30 L' dans la capitalo depuis son retour !» capdvitô ; le^ honneurs d'ailleurs mérii 18 dont il a été l'objet en raison do sa cc rageuse attitude, ont contribué'pour bot couo à vaincre les résistances de qu ques bourgmestres jaloux de leurs préj gatives. ^ D'après ce quo j'ai appris — car fïlit oacore grand mystère au sujet tl projet do M. Max — toi s les collèg 5 échevinaux seraient appel's à disparai 1 / et l'on ne conserverait qu'un collé, ^ unique dont feraient partie lei3 bourgmt t ! 1res de toutes les communes de l'agg ; ! mération. jji. Max deviendrait une so: t de préfet... do la Senno ou de pr.'sid< " j rju conseil municipal. Tous les receveu ia i et les secrét-irret> communaux seraient e j pelés à disparaître et les grands servie ï \ qui sont communs à chaque fauboiu j comme le service des incendies, serai* * ; unifiés, pour lo plus grand bien de " i collectivité. s'.i a ! Il s.ï préparé toute une réorganisaii 10 : au minist'vro de l'Agriculture. M. lo bar ■0 , Kuy.etto a décidé do réunir tous les s> ; v icies s'-'Us une sotile direction géaiéra et la réforme administrative qu'il prépc ^ sera accomplie dans los premiers joi ^ du mois de janvier. L'intention de 11 ^ j norab'o ministre cj,t de rattacher à v ^ des directions générales de son -dépar ^ ment — celle-là précisément que la ti l^0 hison du célèbre vernieu-we a rendue ^ j oante — l'office de la reconstitution c régions rurales ravagées par la guen ^ Cet office comprendra deux sections a. l'une consacrée spécialement à l'ecin do restauration proprement dite, l'aut j. aux achats de bétail et de matériel 1 be ccssaires pour assurer dans ces régio la reprise du* travail agricole. 3| Jo vous ai dit quo l'Angleterre av Qt consenti à nous livrer 50.000 betes ,8 somme rendues libres par la démobilii tion. T^e proaiier contingent oomprema j. 170;) bétes, dont 1000 mules et 700 cl 3. vaux, sera livré à Oalais, dans l?s p] i- miors jours du mois prochain. Dès 3t début du mois de février, les chevaux mules seront fournis à des dates pl *o rapprochées, par groupes de doux à qi 11 tro mille à la fois. Les premiers coati gents seront roservé3 à la région d étapes et seront mis à la disposition l'industrie et du commerce aussi bien q Q de l'agriculture. M, Van der Vaeron, chef du cabiuel 1 e ministre, est parti pour Londres, où ^ va s'efforcer de conclure un marché d il chat do-20.000 vaches laitières. Des 1 y gociations sont également engagées a\ la Hollande qui nous liverait du bét< h en échange do charbon. I^es Jlollaudc iraient chercher eux-mêmes à Liège , com^iv&tible qui leur est nécessaire. 1 ^ moment est actuellement des mieux ch< sis, le charbon de ce bassin 11e pou va Q guère être utilisé en dehors de la pr vince en raison des difficultés du tran o port. 0 * * * 'Pout a'est pas roso dans la mélior e ministre, MM. Vandervelde, Wûuters Jaspor en font actuellement l'oxpérion plutôt désagréable. Le grand public s' X tait imaginé que sitôt l'armistice concl l'aspect des choses allait so modifier coi r plèteuient et quo nous allions voir rov j nir les journées d'abondance d'autrefoi . Il s'en faut do beaucoup. Les Boche dont nous oroyions être débarrassés,co ^ tinuent à nous offenser de leur préeenc . et oela fait crier contre le ministre do Justice. Lo pain est à 0,80 fr. le kil . e» oela fait hurler davantage encore co y tro lo ministre du Ravitaillement. Qua . à M. Jaspar, lié par des cénrentioi conclues avec la France et l'Anglet?rr } il se voit submergé par les protestatioi t des négociants et des industriels indigrn des entraves apportées au libre exercii j de leur activité. Léclio do ces doléances a retenti ju qu'au congrès socialiste de la Noël, c ies "intellectuels" de la nuance Jao^mot — une poignée d'arrivistes et de bolcli vistes remuants — en ont pris texte pot reprocher à MM. Vandervelde, Aaseeie Wauters^ de s'être acoquinés avec d< bourgeois. Les trois ministres socialisé ont accueilli avec dédain ces remontrai ces, et l'immense majorité qui a approu-\ la participation socialiste au gouvern-ment, prouve qu'ils .étaient édifiés si i'importance numérique de leurs adve: saires. Anscele, avec son éloquence imj gée et sa fougue pleine de pittoresque les a fustigés dans un discours d'111 niordante ironie. Pour le moment dom lo parti rouge semble viser à une pol ti.quo pleine de prudence et de medén tion. Les socialistej se rendent coinpl que le moment n'est pas venu pour eu do compromettre par d'inutiles écarts. U as'anfages politiques que la guerre îeu a valus lloste à voir comment ils c comporteraient, 6i bi Suffrage univers* devait leur valoir au Parloment un majorité. L^ ton do certains discours, prononcé au CongrÔ3 de Noël, semble démontre que le caractère socialiste s'accomino<l< rait difficilement d ure politique faite d concessions mutuelles, lit nous verrion bien vite reparaître le "Vieil honinio". M. Ilymans, ministre des Affaires étrai gères, est rentré de Paria, où il rencoi tra M. Clemenceau, avec qui il eut u long entretien. Notre ministre fut égale ment reçu par M. W ils on et s'entretki longuement avec MM. Iloover et Crosbv do la C. F. R. . Quoique le président des Etats-Unis ai formellement accepté l'invitation du rc Albert de venir ei>'x Belgique, il est encor impossible de fupr /la date de celte visite De I» ECHOS Programme de la journée : SPECTACLES i- Opéra Flamand. — u Faust ». iS Théâtre Flamand. — «Do rechta lijn is Variétés. — « La vie de Bohêmè ». Scala. — A 7 h. 1/2 « Ze Zijn Sciicuf ». CONCERTS MILITAIRES le Parc. — A 2 h. concert iiar la musiqi g- (lu 15" do ligne. j" DIVERS ue Cercle Catholique. — Family Cinéma ga 3 h. et à 8 h. gs Burgerkrlng. — Fêle pour les soldat ps "• AVIS A NOS ABONNES n" Nous prions nos anciens abonnés c nous faire connaître le plus tôt possib de leur adresse actuelie exacte. te, Au lcl janvier 1919 commencera :e, service régulier des abonnements, doi lit voici le tarif: u. UN AN ? Fr. 24.— re SIX MOIS : - 12.50 as TROIS MOIS î - 6.50 a- Les abonnés qui habitent les villes < communes de provinces sont priés t ^ se faire inscrire au bureau de poste t leur localité. " L'Administration des Postes mettai .. dès ce jour en circulation les quittance d'abonnement à la « Métropole « pot ia" 1919, nous prions nos abonnés de lei 1a réserver bon accueil. Pour les écoles paroissiales ^ Mgr le chanoine Gicynhens,doyen d'A vors, a reçu d'un généreux anonyin à pour l&s étrennes des écoles paroissial u' une somme do 5000 fr. Le comité a êg lement reçu de Mgr. Cleynhens lui-mèr u- un don de 300 francs. n- Nous recommandons vivement cette be) ro ceuvre à nos lecteurs, leur rappelant qi , a les dons- peuvent être remis aux adre M), ses suivantes : li- CjUez Mgr Oleynhens, curé-doyen de ! du D-; chez MM. les KR. curés des ^ paroi ses et chez les membres du comité : do R. M. Peelers, curé de St-Willibrord, és R. M. Van lioeck, curé de Saint-Aman u_ MM. Bellemans, rue Teichman, 7 et Ba u. clittu, rue Willems. 16. Le jour da l'an A l'occasion du Nouvel-an, lo lieul on nant général Drubbel, commandant la lu division d'armée, ne recevra pas oel es année. re, M. le bourgmestre fait également s go voir qu'il no recevra pas en son cal îs- net de l'Hôtel de ville. •be Les adieux, de Sir Cecil Herislet !n* Le 18 décembre dernier, le consul g rs ni'-ral de S. M. Britannique Sir Oe< i5- Hertslet, ayant atteint la limite d'âge es étant sorti du service actif, a quitté not; o. cité. ■nt Ayant son départ, le bourgmestre 1 la adressa une lettre dans laquelle il expi ma le grand regiret de la population a versoise de voir partir l'homme q on s'était tout dévoué pour la ville d'A on vcjts et avait su si complètement oonqu >r-; rir le sympathies de ses habitants, le, En réponse à cette lettre, Sir Ce» ré Hertslet prie M. le bourgmestre d'êt: ra son interprète auprès de la populatû l0. anversoise pour le remercier de l'acciu :10 chaleureiix qui lui a été fait à l'occasû [e. de son retour après une absence de qu .a, tro ans. ^ La reconnaissance des Français te.- M. le bourgmestre a reçu une lettre ■ ; M. Vrasse, conseiller municipal de Caj ro brai et ex-président du oomité frança •Ct des évacués français par laquelle il r t<>! mercie le bourgmestre de sa bonté et ug prie d'être l'interprète auprès de la p pulation. anversoise pour lui exprimer ,. profonde reconnaissance des évacu-français de l'accueil chaleureux qui ont trouvé ici. nt Un événement au port Hier sont entrés au port les deux pr miers navires amenant des denr<îes poi ® le commerce privé. Ce sont les ss. espagnols, "Oamprot 118 et "Hybay-Zury", venus de Bilbao, av a" un otiargvment de vêtements, soulier n' etc. évidemment les oranges y figure aussi ; réjouissons-nous de les voir a ^ paraître aux étalages l 110 Les deux bateaux se sont amarrés av .hangars 22 et 23. lu Jusqu'ici nous n'avions encore eu à e il registrer que des entrées do navires poi a- l'armée, les services publics ou le rap ié* triement. L'entrée" des deux steamers e ea pagnols est donc un événement. is Lo prix du beurre *e Nous avons découvert une laiteri -■e "une", qui délivre ù ses clients du beu >1' re à 10 fr. 50, du. lait complet à 0.75 et c "petit la^t" à 0.35.Nous ne la citerons pi °- de crainte qu'elle ne soit aussitôt a s- saillie par nos 250.000 concitoyens.ma nous proposerons 6on patron pour prochain o remise do décorations civ lo ques !... et 3e Les Anversois absents q. Combien y a-t-il encore d'Anversois a u, sents de la ville ? q. Le calcul n'est pas difficile à établi Q. Anvers avait en 1914, une populatio 9> d'environ 330.000 habitants. Ee Comi 3f délivre actuellement 260.000 rations. O 3- peut donc conclure que 70.000 do ne e< concitoyens ne sont pas encore rentré ;à dans leurs foyers. 0 Sans doute le chiffre des décès a é ^ durant la guerre, supérieur à celui de i{ naissances, niais pour contrebalancer e lg déohrt, il faut tenir compte que sur le 0 230.000 rations, il y en a bien quelque ^ milliers qui font double emploi ! 'S . " q Le citoyen Camille Huysntans député socialiste de Bruxelles et sécréta 3. re du bureau socialiste international, v ù PQl'a5t-i'» venir s'installer à Anvers Cetl :c petite nouvelle laissera vraisemblablemoi ^ indifférents la quasi-totalité des Belges mais elle est commentée dans certain t milieux politiques. ^ O'est à Anvers, dit un confrère bruxe ^ lois, qu'aux prochaines élections M. L ^ liuysnians posora sa candidature ; d telle manière que.M. Vandervelde aujr ? moins souvent l'occasion de se heurte J' à lui dans les réunions de la Maison d Peuple de Bruxelles. On explique, dan le monde se>cialiste, que le départ de îV J* Huysmans pour Anvers était décidé dè avant la guerre, parce que "le socialis ■' me anversois manque d'hommes ".Qu fa: ;» aussi, paraît-il, remarquer dans les mê l* mes milieiix, que les principaux protu L- gonistes d'mie université flamande, MM 9 Van Cauwelaert, catholique; Franck, li x béral ; et liuysmans, socialiste, seront dt ^ sonnais lo3 représenta tan lis d'une mêsn r ville, où, dans ces conditions, . une uni e versité 11 amande aurait plus de chance d s'ouvrir qu'ailleurs. c C'est toujours le confrère bruxelloi qui dit celà. r Les secours de chômage Vu que la Banque Nationale n'a pi e so procurer do la menue-monnaie.le paie H ment du secours de samedi 28 et dimaii elie 29 décembre, n'a lieu que pour le bons. Dans quelques jours, les intéressés se ront avertis par la voie dea journaux di la date à laquelle ils doivent eo présen a ter pour toucher. i- lias mêmes mesures sont prises poui t les paiements des femmes de militaires le lundi 30 et mardi 31 (îourant. Pour los employés de la ville et deî t comités, à qui le secours supplémentaire 1 doit être payé on . argent, le p&iemem' n'aura pas lieu le dimanche 29 décembre Ces Intéressés s or ont avertis par leui ' direction do la date du paiement. L'épuration Le Touring Club de Belgique a décidé de biffer de ses listes tous les Allemands Autrichiens, Bulgares et Turcs, qu'ils soient membres d'honneur ou membre* effectifs. Il a l'intention de créer ave< le Touring Club do France,une nouvelle ligue internationale des associations toii-'• ristes dans laquelle seraient seules adrni ses les associations qui auront répudie toute accointaoce avec l'Allemagne, l'Autriche, la Bulgarie et la Turquie Plus aucun renseignement ni îtinérairt 0 ne sera désormais fourni dans le Bulle tin du T. C. B., par correspondance oi de vivo voix, concernant ces contrées Aucun hôtel n'y sera plus reconnuandé à tous les contrats à cet égard sont dé . noncés ; les liôtol6 affiliés de Belgiqui ou d'ailleurs qui postuleraient dans leuj s" porsonnel des naUonaux des pays ci question seront supprimés des listes di Touring Club de Belgique. Et leB activistes seront assimilés au: le boches naturellement. Les salaires aux chemins de ter le Nous avons annoncé avant hier que \< i* département des chemins de fer avait pr< vu une gratification de vie chère à sa ouvriers. Ei'ordre y relatif est daté di 21 décembre, mais comme il no prévoi aucune date pour le payement, les intê ît ressés n'ont encore rien vu venir, le "Souhaitons qu'ils n'attendent pas troj le longtemps. De même le payement du 13< mois, qui leur avait été promis,n'est pai encore liquidé ; on élit qu'il le sera 1j ' * ou lo 5 janvior. Puisse ce pronostic s* £ réaliser ! Notre aJimenîaticn Par arrêté royal, aucune fjuantité di sucres, de mélasses, de sirops de bette a- raves, de confitures, de miel artificiel oi e, d alcool ne peut être enlevée des fabri îs ques ou des entrepôts epi'en vertu d'un autorisation du ministre des finances, ie Les suer os de toute espèce, les mêlas ses, los sirops de betteraves mélangés oi lo nou de sirops ele fruits, les confitures 16 le miel artificiel et la levure sont mi s- à la disposition du département de l in dustrie, du travail et du ravitaillement \ï. celui-ci les répartit selon les besoins d s. l'alimentation publique. p Les prix d'achat aux producteurs et le L; prix de vente aux consomniateurs son d fixés par le ministre de l'industrie, di u! travail et du raviiaillement. A nxïins d'une autorisation spéciale, i est défendu d'utiliser les pommas de terre los céréales propres à la fabrication el pain, l'avoine, les betteraves, le sucre,le e- sirops et le miel artificiel dans les die ie lilleries, les brasseries où les vinaigre te ries. Los contraventions aux eli<;posiUons di a- présent arrêté sont punies, outre la con >4- iïscalion des proiluits litigieux et de moyens de transport, d'une amende d 10.000 francs, à moins que les lois spé ciales ne prévoient une ameyndc plus ele é- vée. La bourse de; prohibés li s'est constitué à Bruxelles im<*bottr& 1 d'un nouveau genre : la bourse des pro u: hibés. Elle se tient cliaque dimanche i ^ 11 heures, dans le local do la Maisoi D. Saint-Reini, 59, rue Llaeck, à Molenbôe'c ui Là se réunissent los collectionneurs d prohibés, qui échangent les numéros qu'il ont en double contre ceux qui leur man quent. On a ainsi pu reconstituer uj £1 grand nombre de ooIIeotions complotes •q Toutes les opérations se traitent gratui ,n tement. ^ Le coût de la vie à Londres a^ Nous copions d'une iettre arrivée d Londres : " Ici, los œufs frais coûtent 60 et 7 centimes; les œufs esonservés 45 centimes j l_/e pain est déjà aussi blanc, qu'avan 9 la guerre et coûte 45 centimes le Kg. Oi • " a ele belles oranges à 15 centimes. Le 1 quantités de denrées qui entrent mainte ?" nant en Angleterre sont énormes." Q0 Heureux pays ! |a » Ils boiront la vengeance • ^ Nous reproduisons les trèe authentique paroles, par lesquelles un officier booh reconnut l'hospitalité — du reste forcé-— que lui avait accordée pendant plu sieurs mois un de nos compatriotes. ®" C'était un capitaine d'aviation. Rappel r à. Berlin quoique temps avant l'armistice * il rovint, au bout do peu de jours, pou pré-parer aea bagage» de îetour. ^ Lo rencontrant dans l'escalier, et V a[ voyant sombr® et découragé, aoa hôte n put s'empêcher de lui dire : " — Oela ne va pas, parait-il, en Al % lemagne ? — Je viens prendre congé, répondi lm l'autre on serrant les dents. Mais soye; lr tranquille : les enfanta allemands boiron i. la vengeance avec le lait de leur mère ' 3. lia vengeanoe contre qui ? Contre Gkiil laume vw 3 Un général français glorifie ru l'armée belge 18 Au cours d'un , banquet organisé à Uan< 3- en l'honneur de nos vaillants alliés fra-n 'a çais, le générai Desgouttes, qui comman a dait sur l'ïser, répondant à un toast di i- M. Je bourgmestre Braun, magnilian l'admirable a^mée française, a fait,en cw termes, l'éloge de nos soldats : Jo tiens à exprimer ce que jo ressens > tant pour l'armée belge que pour le peu pie belge, depuis que le matréchal l'ocl m'a détaché près du roi des Beiges, n La vaillantio résistance des Belges nout •é a permis de rétablir l'équilibre. L'armé< n belge sut retenir l'ennemi pendant quatre 3 ans dans les marais de l'user. Les sol 9 date belges eurent à endurer entretempf toutes les souffrances possibles, loin de é leurs foyers et de leurs proches. Ma h 9 ils firent eoutonus dans les tranché et e avancées et dans les hôpitaux de pre H miôre ligne par leur courageux Koi el 9 par leur admirable Reine. Ët grâce à cel appui de chaque jour, le moral des troupes resta excellent. Lorstjue commença la grande offensive j. l'arméo belge, dans un élan irrésistible, a enleva la forêt d'Iloutbulst et les crête* e des Flandres, et elle tint à outrance, mal-gré un ennemi tenace et opiniâtre. Lee ; Français intervinrent alors, Ce fut la g ruée du 14 octobre. On enleva de haute: lutlo les plateaux de l'Yser et de Thielt. [. Ce fut la libération. Le3 troupes américaines vinrent! se e joindre à nous. Le 31 octobre les j plateaux entre la Lys et l'Escaut furenl r enlevés d'assaut. Cette troisième victoire , amena les Belges aux portes de Gand. P Uno nouvelle offensive était décidée . pour le 11 novembre. Il s'agissait de a traverser l'Escaut et de chasser les Al-_ iemands de la ville de Gand, sans tirer t sur elle un coup de canon. L'Escaut fut . passé avant cette date, et lorsque sonna . l'heure de l'armistice, los troupes belgea étaient à Gand, et les troupes françaises . occupaient Grammont, à mi-chemin de . Bruxelles. Et si les ennemis ont c».-u de-3 voir aooepter l'armistice, c'est qu'ils se _ sentaient et s'avouaient vaincus. e Les Belges so sont défendus vaillamment avec les Français, les Anglais et 3 les Américains. Lorsque ler> boulets ont fait l'œuvre d'Apurauon nécessaire,il semble compréhensible que ceux qui viennent d'être libérés fassent bon accueil à i leurs libérateurs. Mais cet accueil elApas-- se tout ce qu'on pout imaginer, ot il se . manifeste jusqu'aux frontières rliéiiaiios. 3 Tous, depuis lo simple soldat jusqu'aux généraux, nous s ouïmes profondément . touchés do la réception qui nous ost faito , à Gand. Je voxis on exprime toute ma gratitude et toute ma reconnaissance. ' Gand est la capitale trèfi vieille et très • illustre de vos anciennes provinces. vStol-dats et officiers y ont été reçus comme des fils ou comme des frères. Uno émotion profonde nous étroint. i Nous ne l'oublierons pas, et aucune om-, bre ne ternira jamais cette bonno amitié, cetto franche et cordiale fraternité des soldats des deux années, des Citoyens des doux pays. Vive là Belgicnio-libre et _ Intérieur Les parlementaires à l'Yser Une centaine de parlementaires se son» fait inscrire pour la visite sur le ohan^p de bataiilo de l'Yser à l'Escaut.Les vit-sites auront lieu en trois groupes: elles auront lieu les 30 et 31 décembre; 1©3 3 et 4 et L& Cet 7 janvier. Les bons du Trésor La souscription aux bons du Trésoc a or a clôturée lo 15 janvier. Pondant la période qui s'éex>uiora entre l'époque où la circulation des monnaies allemandes sera interdite dans uno région déterminée et la date du 15 janvier inclusivement, le3 détenteurs de bordereaux déclaratifs de m^rks auront la faculté d'affocter tout ou partie de la somme leur restant due sur ces bordereaux, au uaiement de souscriptions nouvelles aux ;ions du Trésor. I/3s agents de la Banque nationale qui reej.wrorJL' lesdites souscrUptions, ont seuls lualité pour opérer les prélèvements né-•essa'res sur le solde dos bordereaux dé-j ïlaraufs et annoter sur oeux-oi le mon-1 tant de ces prélèvements. 1 Les prélèvements dont il s'agit ne sa. ront admis en paiement qu'à concurrent ^ des trois quarts, au maximum, du ca-1 ;>rtal souscrit. Les souscripteurs auront lonc l'obligation do libérer le quart, au I fTjinimum, de leur souscription en frane». Chèques et virements postaux I<es opérations du service des^ chèquos 3t virement postaux seront reprises le 2 , janvior prochain. 'Les anciens affiliés pourront) elonc, dès cetto date, disposer , ele leur avoir on compte dans le» mômes . conditions qu'avant la guerre. -, Cet organisme facilite considérablement los liquidations entre créanciers et déW-. tours ; il permet aux ooinmerçaints d'ef-i fectuer leur service do eïaisse de la façon la plus commode ot de réaliser,en outre, l une grande économie de temps (ît d'ar-- gent. ; Los affiliés peuvent disposer, en tout î temps, des sommes disponibles sur leura comptes, soit pour des retraits de num& ? rairo, soifc^ pour des transferts sur d'au-t très comptes, soit pour des payements do i tiers. L'institution concourt à la réduction do 1 la circulalion monétaire; C'est donc nn « devoir patriotique d'y participer, en vue do renforcer l'encaisse métallique et do consolider le crédit de la Belgique 6 l'étrangor. Aux chemins de fer Le 31 janvier prochain, un important mouvement so produira à l'administration des chemins de fer, marine, postes et télégraphes, de nombreux fonctionnaires ci employé», ayant atteint la limito d'âge au cours des quatre années écoulées, de vant prendre leur retraite. Ceux qui ont signé et les autres M. Renkin vient el'adresser une circulaire ainsi conçue au personnel des pos tes : Je désire que toutes discussions ces sent immédiatemeflit entre agents signataires et non-signataires. Le bien du service, la justice et le bon sens sont d'accord pour l'exiger Les agents qui ont signé la déclaration do loyauté ont obéi à des instructions venues de l'autorité supérieure,Par conséquent ils sont couverts, et aucun grief ne peut leur être imputé. a Le3 agents^ non signataires ont été ïnus " par un mobile hautement respectable.Nul -, no peut le leur reprocher. L'autorité saura réiprimer les fautes ^ commises contre le patriotisme. Elle la i fera *avec le calme et la fermeté qu'exi* 3 go la justice Mais elle ne tolérera pas . que. au grand dommage de la cohésion nécessaire du personnel, ou perpétue dea discussions oiseusess. Lgermes de division semés dans 1<» pays par la perversité de 'l'ennemi doi-5 vont ôtre extirpés. 3 J'ospère que tous les agents compren* j elront quo c'est leur devoir patribhiquo . de m'y aider avec abnégation et bonne volonté. s Le problème du beurre ' comme tant d'autres, s'imposo à l'allon* ? tion de tous. Sa soilution naturelle semble résider, aux yeux de beaucoup, dans la création d'une centrale. , Ce n est pas l'avis de M. Ilasquin, agronome do l'Etat à Oharleroi. Il est de notoriété publique, dit-il, que ■ le choptel des vaches laitières so trouve être réduit dans une forte proportion, '■ L'arrôt de l'importation des vaches hol» , landaises on a été la première cause. Les prix élevés payés pour les bôtea do bouoherie, la crainte des vols ou des réquisitions, les difficultés de t/ansport du lait, la rigueur excessive des agenta des centrales allemandes, ont poussé ensuite les paysans à vendre la plus grande partie de leurs bêtes. Si bien qu'à l'heure actuelle on peul ^ estimer à 400,000 le nombre des vachctf laiti&res qui nous restent. Le lait qu'el-" les fournissent permet une fabrication 5 monsuello de 1,600,000 kilogs de beurre.. . Pour répartir cetto quantité équitable-| mont, il faudrait réunir, par commune^ les excédents, les accumuler par arrondissement et envoyer aux arrondissements déficitaires les quantités néeîessai-res pour mettre tout lo monde sur le môme pied. Comment cela serait-il possible dans un pays encore désorganisé et manquant do moyens de transports ? Il n'en vaut d'ailleurs pas la peine.A considérer que sur la production totale, la centrale puisse s'emparer d'un mil* lion^ ele lcflogs de beurre, eîela représenterait une ration mensuelle de 140 grammes par bouche, soit environ 4 grammes par jour ! — La vie militaire Les cantines Quelques soldais demandent d'il no serait pas possible d'assurer un peu plim de célérité au service du magasin de troupes ele la rue du Palais. Ce no sont pas les marchandises qui y manquent, paraît-il, mais les employés vendeurs né suffisent pas à la besogne. Nous soumettons la requête à l'autorité compétente. Les engagements volontaires Par suite de la libération du territoire et de la possibilité do réunir leîs Chambres, los divers arrêtés-lois qui ont paru, en ces derniers mois, sur le reeïrutoment ot les engagements n'ont pas été mis on application. Le projet de loi sur le contingent do lJl'J est susceptible d'apporter do nouvelles modifications au reeïruteinent et aux engagements. En attendant, dit un arrêté ministériel, quo ce projet soit, sanctionné et promulgué, rien ne s opposo à ce que les jeunes gons, nés de 1894 à 1899, soient admis comme volontaires de eïarrièrc et co jusqu'à la veille du jour fixé pour louï incorporation eîomme milieîien. Il importe de noter qu'aux tesrmos do la loi sur la milice, sont autorisés ù servir comme volontaire de milice : 1- A partir do 18 ans, les jeunes gon» qui pourraient subir un préjudice grava en attendant l'Apoque do lour inscription.2. A partir do 18 ans, les jeunes gens qui s'engagent à subir les éprouves d'admission dans les cadres de réserve. Les jounos gens qui ne se trouvent pas dans ces concilions, ne pouvaient donc pas contracter un engagement do volontaire de milice, lequel est d'ailleurs subordonné à la décision d'un organisme Contentieux de milico. Pour régulariser leur situation,les vo-■ i««TeSt auraient souscrit un onga* -t de l'espèce sont autorisés b. subi

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Cet article est une édition du titre La métropole: journal quotidien du matin appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Anvers du 1894 au 1974.

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