La métropole: journal quotidien du matin

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s.n. 1914, 07 Octobre. La métropole: journal quotidien du matin. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/5x2599zq9p/
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i centimes ls ni LA METROPOLE i nlis le liera FMËwmMmM mai mamm^wm ibwigiu B F II II pf| ||ip-i pPflB ÉAJjpf H pj rue des Feignes, 59 - ^ie Annse au v xixî,o «a HBB B B mil En dRUl B B®@ ÂNY1RS Mercredi N® 280 . HAH^H B' L—1'^ ^ÉIf ' Kl 9 H 9 ni ' "** 7 octobre 191-4 Kdl tioïl A 3E3 LA GUERRE Le siège d'Anvers Vigoureuses contre-attaques S noi Sur la route de Gand La situation à Anvers est grave Anvers, mardi 6 octobre 10 heures du scôr La situation à Anvers est grave. Le lieu fceuant général Do Guise, commandant L position fortifiée, a adressé ce soir au: bourgmestres des communes comprises dan )a position fortifiée la lettre que voici: J'a<i l'honneur de porter à la connaissamo île la population que le bombardement d< Pa gglomération d'Anvers est imminen.'ti. «Il est bien entendu que la menace oi jFexécution du bombardement n'auront au frane influence sur la durée de la résistance qui sera conduite jusqu'à la dernière extré mité. » Les personnes qui veulent se soustrair aux effets du dit bombardement sont priée, fie se retirer, dans le plus bref délai, dan la direction du Nord ou du Nord- îfet. SOI LE FB01ÏT Entre Baerlass et Lierre '.(JDi. notre envoyé spécal). . Comtich, 6 octobre. — Èe combat a fadl tage pendant toute la journée sur la lignt delà Nèthe, et surtout entre Waerloos (entr< Dontich et Waeihem) et Lierre. > Le duel d'artillerie s'est poursuivi avec entrain, les shrapnells belges tombant en nombre dans les lignes ennemies. Notre baAloii fcaptif dirigeait le tir avec une grande efficacité, grâce au temps clair. Nos aviateurs aussi ont continué à faire on admirable service. A certains moments, Quatre d'emtr'eux survolaient en môme temp^ les positions ennemies. Nos obusiers ont fait de terribles ravages Sans les tranchées allemandes. Nos vaillants soldais se sont battus avec héroïsme. Leurs mitra.illeuses-surtout ont infligé de grosses pertes aux Allemands. Ceux-ci n'ont pas réussi à percer nos lignes. La situation est indécise. Sur certains points nous avons continué à progresser ] gèrement. L'ennemi fait apparemment un grand effort-, mais tout indique que nous réussirons à Contenir ses furieuses attaques. On a continué à doTaorer le champ de t-i' Ses forts à Morts éd. Plusieurs maisons on% ét 'détruites par notre génie. C'est la raison de détonations entendues ce soir à Anvers. Sur la roule de M (De notre envoyé spécial) Nous avons poussé jusque Gand p&T St-Nicolas efc Lokeren. En cours de route, calme plat. A Gand, nous appron-ons que des patrouilles de cavalerie allemande sont signalées du côté de Wetteren et de Deynze. À Schoonaerde, la fabrique de produits chimiques a été incendiée par nos troupes pour des raisons majeures. Elle brûle en te moment, dégageant d'épais nuages de fuu.ée noire. En revenant de Gand sur Anvers, une auto militaire servant au ravitaillement R>t portant le n. 24407, au tournant à l'enfer'.* du village de Belcele, s'est jetée, en voulant éviter une- petite charrette, contre une maison. Lo chauffeur s'en est tiré avec quelques contusions, mais le maréchal des logis M... Gustave a été tué sur le coup. Un aut sous-officier, De Sch... est dans un état désespéré. Quant à l'auto, elle est en miettes. Un télégramme des villes russes an président de la Chambre M. Schollaert, président de la Chambre Tient de recevoir le télégramme suivant: Monsieur le Président, Anvers (Belgique) Le Congrès municipal des villes de la Bussie envoie ses plus ardentes salutations au peuple belge dont l'armée glorieuse se bat côte à côte avec l'armée russe ayant le noble but de délivrer l'univers du iolj du militarisme. Nous espérons que la victoire sur notre ennemi sera complète. Son succès nous reporterait comme nous l'ont montré les événements de Lou-vain, de Reims et sur les champs de bataille, au temps du barbarisme du moyen-âge. Le congrès exprime son plus fervent espoir que l'effroyable guerre d'aujourd'hui sera la dernière dans notre histoire et qu'il en résultera l'idée de la fraternité t.3 peuples et la renaissance de la liberté. (s.) ECHELNOKOFF. ( .Chef représentant du Congrès:] Le situation des iiss Une vus d'ensemble Paris, 4 octobre. — Depuis hier il n'arrive plus de nouvelles des environs d'Amas, mais r. un voyageur venant die Douai rapport te que a_ l'on se bat autour de cette viUe, et même dans ^ la ville. Si cela est vrai c'est une excellente nou~ lx velde. Si lies Français sont arrivés à Douai en is force la situation de l'ai!e_droite de l'armée du général von Kluck dok être désespérée, tandis que le gros de l'armée ennemie dans [e le cenitre court le risque de voir couper ses communications et de manquer de vivres aia-sd que de munitions. ►u Les Allemands sont en face d'un dile-mmo. i- Ils pourraient renforcer leur aile droite du vç, côté de la Belgique, mais s'ils faisaient cela l'année belge sortirait aussitôt d'Anvers et ®- anéantirait Les détachemenits restés en arrière. D'autre part si l'armée de von Kluck ne . reçoit pas de renforts sa seule planche^ de salut est la retraite qui tournerait certaine-e? ment au désastre. î-c Les routes sont bloquées. Des corps de troupes sont coupés et massacrés par parties. Les oints qui tombent sans cesse et répandent ~ la mort autour d'eux démoralisent les troupes. Où qu'il se tourne le générai allemand trouve des troupes françaises en nombre considérable. Il a reçu tous les renforts possibles et malgré cela, en auoun point, il ne se trouve en nombre. La stratégie du V couché avec un de ses Bbras qui s'étend continuellement poursuit son chemin inexorable. Il a essayéde sry orposer en étendant son front. Il a fait et ail fait encore son possible, quoique pli» faiblement à . présent, pour briser lia lame supérieure des cièainps qui se ne? serrent ' et rétrv-iganeait. e Avec une énergie qu'on me saurait assez louer, les Français ont tenu tête à oes efforts. Avec une rapidité et une vigueur qui prouvent L_ combien le moral des troupes françaises est t_ merveilleux, elles orut avancé dans la direction n du • nord. Le seul espoir de von Kluck est ■_ d'avancer vers le .nord aussi et de se joindre à l'armée allemande en Belgique augmentée e de tous les renforts disponibles. t Ce système peut prolonger l'agonie de ses ^ forces vouées à la mort. Son armée sera dé- ; truite eu capturée homme par homme; elle | ig peut tenir encore quelque temps et remettre ainsi de quelques semaines sa fin certaine. Et i:ne fois l'aile droite enfoncée qu'adviendra -t-il du centre de l'armée allemande? " Dans un ipavs ennemi, un pays qui peut lui procurer fort peu au point de vue nie La „ subsistance, les troupes_ du centre _ doivemt r compter sur une seule ligne de chemin de fer qu'une simple charge de dvnamite peut détruire. Une attaque vigoureuse de cavalerie ou d'autos blindées et ce chemin de fer p^nt :1 être désorganisé assez longtemps pour affamer l'armée allemande. («Dally Mail.») La disette en Allemagne I Copenhague, 2 octobre. — A la frontière ouest de l'Allemagne, la population civile meurt presque de faim, en raison de la quantité de vivres qui doit être envoyée sur le front. r Un riche habitant de Diisseldorf a écrit à des amis scandinaves poux leur demander d'envoyer des légumes en conserve, ' car, malgré sa fortune, il ne peut pas ' arriver à se procurer assez à manger. La saisie, répétée, du Vorir'àrts, et les informations privées parlant des défaites allo-mandes ont causé de l'alarme parmi les socialistes intelligents, qui forment un comité chargé de visiter le3 pays neutres pour insister en faveur de la paix. (Four nier). «©©€>-< Un hospice canadien en France L'assurance contre ies risques maritimes do guerre Bordeaux, 6 octobre. — t L'Officiel » publie un décret par lequel le ministre do la i guerre est autorisé à accepter le don de la 1 somme de 500,000 francs fait par le gouvernement canadien pour l'organisation et l'entretien de l'hôpital temporaire pour malades 1 et blessés militaires, qui portera le nom d'hospice canadien. Le décret modifie l'organisation uo l'assurance contre les risques : maritimes de guerre. Les armateurs français faisant l'intercourse pourront obtenir le bénéfice de l'assurance garantie par l'Etat et s'appliquera tant à l'exportation qu'à -l'importation et aux cargaisons transportées par bateaux portant le pavillon français, allié ou noutre. Les départements intéressés se préoccupent d'obtenir des autres gouvernements un traitement de réciprocité en faveur de l'armement français. Le ministre de la marine a donné des instructions aux consuls français pour qu'ils n'exigent pas de nasse-ports individuels des marins venant de Franco en Angleterre pour s'etmbarquer sur des bateaux désarmés. c*»e€5>~^ — .... A ceux oui nous écrivent Nous prions instamment nos nombreux lecteurs de cesser momentanément de nous encombrer do correspondance. 1 Nous ne pouvons suffire au dépouillement ; quotidien du courrier. Le choléra en HemagnE Des nouvelles reçues à Rome annoncent que La. «Gazette de l'Allemagne du Nord» a pu-L blié un article clans lequel il est dit que k . choléra vient d'éclater en Allemagne et en ' Autriche. Le Livre gris apprécié en Angleterre Honneur et bonne foi Londres, G octobre. — I/© «Morning Posb « dans un article de fond-, commentant la correspondance diplomatique publiés par 1e gouverné jnent belge, relève la sincérité de k conduite de la Belgique, laquelle est le martyr de son propre honneur et de sa bonne foi. (Reuter's Telegram Cy.) ■ - > <S9'■ L'Ecosse hospitalière Comme il ressort d'une lettre que nous recevons du journal écossais «Everyman»,édité par M. Ch. Saroléa, consul do Belgique à Edimbourg, c'est la Grande-Bretagn» toute entière qui tend uns main, secoarable aux réfugiés belges. «Everyman» nous fait savoir que cinq h six cents familles écossaises offrent un abri à des réfugiés belges. Chaque courrier apport^ des lettres de grandes dames écossaise» oui offrent d'adopter des enfants, offrent des maisons sans loyer à payer, et qui sont prêtes à accepter des 'famfiîes. Toutes les familles respectables belgss seront les bienvenues en Ecosse. La charité y est inépuisable: rien-quo la souscription du journal «Everymani a produit une somme de 400,000 francs. Les forces allemandes 54 corps d'armés Dans les cercles militaires de Berne(Suisse) on estime que l'Allemagne doit avoir sous les armes 27 corps d'armée de troupes régulières et un nombre égal de réserves soit, en tout 54 corps d'armée. 24 d'entre eux sont en Franoe, six se trouvent en Belgique et en Alsace, 13 en Prusse orientale et 11 entre Thorn et Cracovie. On croit qu'il y a en outre 1,500,000 hommes de la Landsturm et de volontaires servant à l'intérieur du pays, tandis que 600,000 recrues nouvelles s'entraînent de façon suffisante pour être prêtes en novembre. («Centrai News») Un nonvel engin de gnerre La pompa à incendie Châlon», 28 septembre. — Les Allemands sont partis e-t Châlons se réjouit des bonnes nouvelles. Les derniers rapports semblent indiquer une retraite générale des Allemands qui abandonnent les fortes lignes de défense qu'ils avaient construites au nord de Reims, ainsi qu'à l'Est et à l'Ouest. Leurs tranchées sur cette ligne, sent de merveilleux ouvrages d'art et elles ont été exécutées par les habitants du pays, qui ont été forcés d'y travailler pendant que les troupes allemandes se battaient encore sur la Marne. Depuis lors ,les Français ont gagné du terrain pied à pied jusqu'à ce que leurs lignes fussent à quelque oent mètres des tranchées allemandes. Lorsqu'on visitera ces tranchées, on constatera certainement que les conditions d'existence devaient y être terribles. Les hommes ne peuvent pas vivre comme des rats pendant des semaines, dans des trous à moitié remplis d'eau. Lo combat n'a jamais cessé, et les blessés, aussi bien que les morts, ont dû rester où ilr étaient tombés, dans l'eau et dans la boue. Les Français ,dans leurs ouvrages avancés, pouvaient entendre, pendant la nuit, leurs cris arriver jusqu'à eux à travers le faible espace de terrain qui sépare les deux armées. Ce sont ces 'terribles conditions, ainsi que le feu dos Français, qui ont, sans aucun doute, délogé les Allemands de leurs forteresses en miniature. Dans certaines tranchées situées sur les hauteurs qui dominent Reims, les Français ont dû employer l'eau pour faire -ortir les rats de leurs trous. De longues lignes de tuyaux ont été installées et les nom-pes à vapeur des pompiers ont inondé les tranchées; le flot e«t arrivé jusqu'à la hauteur do la poitrine des Allemands, qui se sont enfuis. — («Daily Mail»). Prépralifs à Pela en vue ie soutenir m siêp Rome, 2 octobre. — Selon une corres- ; pondance du GiornaJe d'Italia, on ne peut- entrer à Pola sans une autorisation spéciale. Les arbres et les bois des envi- < rons ont été abattus. On creuse partout : des fossés et des tranchées. Des chariots 1 transportent des vivres et des munitions de la station à différences casernes. Il y 1 a à Pola plus de 100.000 soldats. ; CJÎavaa)- A bas la rue von Bary ! Vive la rue Oapora! ïrésignies ! Nous continuons à recevoir, malgré, ou pluitôt A CAUSE MEME de la gravité c1» l'heure, des centaines de signatures pour notre pétition populaire, a l'effet de voir supprimer la ia?e Albert von Bary et de la remplacer pay le nom du vaillant héros, le caporal Treâignies. Nous recevons dea dizaines de lettres, nous exprimant l'étonnemenit et l'indignation des A ^ersois devant- le mauvais vouloir évident qu'on r eç à supprimer sur une de no,? rues le nom qui, bon gré, - ai gré, personnifie toute la Barbarie. « Me rendant un d> cea jours à l'ambulance rue Albert von Bary, nous écrit un de nos lecteurs, j'ai vu avec indignation que ce nom n'avait p.ns encore été biffé ; et j'ai constaté que LA J2A.GE LEGITIME DU PEUPLE fj'y était exercée par . les coups de griffes portés à la plaque. « Qu'attend-on, ou; qu'attend-on, pour ; supprimer LA RUE ALLEMANDE i d'Anvers ?» Nous posons à nouveau, et avec insis-; tance, ce point d'interrogation ! - <©£<3»—<— , La préiMMfea ■ Un fait significatif Au dépôt de St-E^ard, daa3 lequel sont recueil1 is et co: ;éivvés les dépouilles des ennemis et nota^îment les objets di-" vers trouvés sut les morts allemands," lie | colonel de Coene, chdf cîu dépôt, a cons-tar . té que, parmi ces objsfcs, se trouvaient notamment des troussa ? ux de .pharmacie de campagne. Un do oeux-ci, intact, porte sur toutes les bouteilles qu'il contient, l'étiquette de la ph£;macie allemande de la rue Léopold. ^ S an 8 commentaires ■ Les oiansiivr^ aflemancfes en fisse . Un cinglait réponse P o e. D'un dés correspotn- A peu de chose près, Genève offre en ce moment le -sp/cciacLe d'une de nos villes françaises. Les affaires sont nulles, et les hommes valides partis aux frontières. Désertée aujourd'hui par la presque totalité des résidents français appelés sous les drapeaux, Genève est plus eue jamais infestée d'Allemands. C'est touit un service d'espion-na^e, de renseignements tendancieux, de fiches même sur ies sentiments de la population autochtone, qui fonctionne clandestinement ici. Bien mieux, le service postal et le service télégraphique fonctionnant normalement entre la Suisse et l'Allemagne, les Allemands inondent la Suisse romande de leurs journaux. Les professeurs, les banquiers, les négociants genevois ent tous reçu une « édition spéciale » « De:%nèi"es Nouvelles de Leipzig». En caraotènes gnas on y accuse les agences Ha vas et Reuiter de répandre le mensonge et la calomnie; seule Wolff dit la vérité. La bande-adresse de ces te éditions spéciales» porte cet avis: « Prière de lire et de propager ■la vérité plus loin. » Signalons, en -passant, qu'à Stuttgart on édite des journaux apéci-aux pour les Suisses et les Italiens, et à Francfort pour les Espagnols et les Portugais. L'impudence .teutone manque son fouit souvent. Elle révolte les gens de bonne foi. Témoin cette lettre ouverte que le professeur suisse Albert Maisch^adresse au chancelier de i 'université de Leipzig : <(• Monsieur le chancelier, » T'ai reçu avant-hier une circulaire non signée que m'adressent «des membres _ du corps enseignant de l'université de Leipzig » ©n même temps qu'un numéro spécial des « I»ipziger Neuesten Nàchrichten » relatif à la guerre actuelle. En me fournissant des documents qu'ils déclarent absolument objectifs, mes correspondants se nrc^osent d'éclairer mon opLmion égarée par les nombreux mensonges répandus à l'étranger. Ils me prient, une fois convaincu, de faire connaître autour de moi le journal qu'ils m'envoient » Habitué à priser.itrès haut l'impartialité scientifique de mes collègues d'outre-Rhin, j'ai examiné avec beaucoup d'attention la feuille qu'ils mettaient sous mes yeux et je pense, après cette lecture, que leur bonne foi a dû être surprise en cette affaire. Il ne me semble pas possibleL en effet., qu'ils aient lu, même superficiellement, avant de me les transmettre, les étrangetés qu'ils désirent me voir accueillir et propager. Ils ne peuvent croire eux-mêmes que la Serbie, épuisée par deux gueires, se soit efforcée « d'arracher à i 'Auitnche-Hongrie la partie sud-ouest de son empire». Ils n'ignorent pas les faits au point de soutenir sérieusement que la France ait «violé La première» la (neutralité de la Belgique mi que oelle-csi ait «voulu la guerre». Ce i sont là des allégations dont en ne peut que • sourire. » Il en est d'autres, dans le même-facitum, qui sont plus déconcertantes. » Je ne crois pas, à l'encontre des «Lejp-ziger Nàchrichten» , que les Belges soient des «hyènes», des « bêtes qu'il faut dompter»: c'est peut-être demander beaucoup, à moi, : citoyen suisse, que de me convier à honnir la noble et malheureuse Belgique. » Je ne crois pas non plus que la culture française soit «une farce)). Et un homme parmi vous, sera sûrement de mon avis, c'esi le titulaire de la chaire de littérature française ; de votre haute école, qui n'aurait pas consa- i cré toute sa vie à approfondir une farce. En- : fin, monsieur le chancelier, la conclusion où aboutit votre journal est à l'opposé de tombes . mes tendances: «Devant des# bêtes sangui- : naires de ce genre, y est-il dit, il ne peut et ne . doit y avoir qu'une solution: pas de quartier. » ; C'est là un conseil qui a été bien suivi. Non loin de notre ville, à l'hôpital de Saint-Julien. ; on soigne une fillette de dix ans, Alice Petit- • jean, qui a eu le nez percé d'une balle, tan- • dis que vos soldats massacraient son grand-père: cela se passait le 24 août, à Rouvres. { Le même hôpital abrite, dans le service du . docteur Bonnier, des fugitifs qui ont eu les r yeux crevés et les mains coupées. On cite des c ?as pareils par centaines. Je ressens une in- , finie compassion pour ces «bêtes sanguinai--es». Excusez ma faiblesse ! » Rarement on a fait sa complète justice du r rien songe allemand que dans cette câniglante a 'éooase, |g AUX ARMES! CHAQUE HOMME VALIDE, UN FUSIL! le serra pas les butas ! "tstj-S A. L=:BH?TÎ5î3M3T! Chacun aura lu l'appel si preesah-t," si chaleureux, si vibrant de patriotisme, que le général Déguisé, commandant la position fortifiée* d'Anvers, a adressé hier matin à la jeunesse amversoise. | Il faut que cet appel soit entendu. Il faut què ceux auxquels il s'adresse, y répondent, dès ce jour, par milliers. Et pour que cela soit, peut-être quelque. mots de commentaire p® sont-ils pas inutiles. L'heure est grave. L'ennemi est à nos portes. Notre vaillante armée, après des combats glorieux, lui offre toujours Ma plus tenace, la plus magnifique des résistances.Mais les Barbares entreprennent contre nous un effort désespéré, ils savent que l'heure de la retraite approche et dans leur désir fou de la couvrir, ils se livre-1 ront peutrêfcre, contre nous, à des assauts 3 dont il est impossible, malgré des prodi-- ges d'héroïsme, de prévoir le résultat. 3 Anvers n'est pas pris, c'est certain. Le . réduit de notre défense national)© offrira . aux Huns une résistance acharnée. Nos x soldats, une fois de plus, montreront toute » leur valeur et se couvriront de gloire. Il est possible, do toute façon, que le » siège d'Anvers soit long, et il n'eéfc pas défendu d'envisager, qomine une'hypothè so lointaine, la chuté de notre forteresse. Dans le premier cas, les hommes valides • qui se trouvent encore dans la position fortifiée, et qui sont en état de prendre 1 les armes, ne pourront servir en rien à la > défense de la place. Bien au contraire, ils l'affaibliront puisqu'ils constitueront autant de bouches inutiles et qu'ils ne pourront poursuivre leurs occupations ordinaires pour autant qu'ils en aient encore. Dans le cas, improbable mais théorique- i ment possible, de la chute d'Anvers, que : se passera-t-il? Anvers n'est, ni une ville ■ ouverte comme Bruxelles, ni une cité telle • que Liège ou Namur, entourée, non d'une enceinte continue, mais de forts destinés h arrêter l'ennemi. Anvers e&o le réduit national de la Belgique indépendante, Anvers a été le pivof - de toutes nos opérations do guerre'depui-; la bataille de ïïaelen, c'est sur notre place forte que s'est repliée notre armée de ; campagne et s'est en s'appuyant sur An-; vers qu'elle a infligé aux Allemands de . pertes sanglantes dans plusieurs mérnora- • b'és sorties. Tout permet donc de prévoir que si ■ notre forteresse devait jamais tomber aux ; mains des Allemands^ sa population mâle : valide ne bénéficierait nullement du trai- ■ bernent de celle d'autres yilFos belges.' i On peut ajouter que même en cas de - licenciement, le sort de ^ garde civique active n'est pas assuré. Dè3 lor3, quel est le devoir des homme: 1. valides qui résident à Anvers? ; Ceux qui ne portent pas d'uniforme ; vont-ils accepter d'être employés à creuser de : tranchées pour les Barbares 1 t Ceux qui en ont porté un vont-ils sr-; laisser faire prisonniers, et peut-être vont-ils subir le sort qu'on a réservé v d'autres prisonniers belges en Allemagne, i l'incorporation dans l'armée de réserve? Jamais. Aucun homme de cœur, s'il est jeune, , vaillant, s'il n'a pas de charge de famille ; ne courra même le risque de devoir revêtir un uniforme honteux. Tous courront aux armes î Tous voudront prendre à la main le fusil vengeur, et si la Belgique doit êtn conquise, y rentrer aux côtés do nos Alliés après e>i avoir honteusement chùAzé ^UX-M-EM'ES;. le vil envahisseur 1 AUX ARMÊfl CITOYENS! ' FORMEZ VOS BATAILLONSl Que ■pas un h^rame valide ne restarlo arrière,,q\ie pas un.garde civique célibataire ,d\j pi^mier ban n'échange son uniforme1 contre la vile tunique du soldai allemand. Ko risquez pas d'être enfermé don* Anvers et dé no pouvoir défendre voir# chère patrie, le.s armes à la main I ISTo négligez pas l'œuvre de sainte vengeance qui vous est offerte ! Tous au bureau d'engagement 1 V«ve la Belgique libre et indépendante A bas les Barbares'et les Huns ! Les intéressés îpuhis d'un-'certifioat ck moralité et de benne conduite, peuvent ^ présenter aux établissements désjgnés ci* dessous, où H3 seront 'soumis à une visii# médicale. Les hommes déclarés bons pour le «erj viej seront envoyés J3A.NS RETARD EÏ '^ÀNS DANGÊR vers la partie non ca*' vahie du pays,, pour y être exercés. Les jeunes gens auxquels il 'est maté* riellément impossible de produira le» eetf-tificats-préoité?, peimnt êtro admis sas déclaration verbale qui sera examinés,di# qr..3. les circonstances le permettront^ Les enrôlements se feront aux établîtes m n l s s livaptsï Jfôpital militaire (Avenue Otarie); Hôpital annexe I, rue de l'Arc, 2j IXOpital annexe JI, place dé Meir; Hôpital annexe III, avenue Louise (Collège N.-D.)j " ' Tïôpital annexe IV: rue du Graaûî Chien, 50-52. :r iliftfferÉ::; lu cake, ie la dipits, do la force fiiorale HAUT LES CCEURS : D'après des renseignements de source sûre > que nous avers reçua, il est possible que : 1 ennemi réussisse sous peu à établir de;-1 pièces de siège eur la rive droite de la Nètlw et que, do cetto position, il bombarde la ville ' d'Anvers. Cette opémtion n'a aucune importance 1 militairo. ; Elle ne saurait empêcher notre armée de eontinuer à défendre avec une énergie orois-sante la ligne de la Nèthe et K prolonger ■ pend'ant longtemps encore la magnifique résistance que notre position fortifiés oppose à l'ennemi. Elle oonstitue une mesure d'intimidation dirigée contre la population civile de notre câté. Ce sera alors, pour celle-ci, le moment de montrer que son courage est à la hauteur de celui de nos soldat» et qu'elle n'a pas démérité de ses glorieux ancêtres, qui, dans l'histoire, subirent, toujours avec suocès, des bombardements qui ont illustré leur ténacité i et leur force morale. Faut-il rappeler par exemple le bonibarde-- ment do 1831 dont nos grands-pères nous ra-1 contèrent les épisodes et qui ne put avoi: ) raison d'Anvers? Les Anversois do 1914 ne démériteront pas ? de ceux do 1831. Ils garderont tout leur calme,_ tout leur 1 sang-froid, et ils permettront ainsi aux chefs -ie notro position fortifiée de poursuivre avec • toute la tranquillité voulue les opérations ' qu'impose la conservation do celle-ci. Du reste, les effets d'un bombardement, mémo prolongé, sont d'ordre purement ma-: tériel et les a-coide.nts qui peuvent se produire • en pareille circonstance sont dus, n on ?n teneur fois sur cent à l'imprudence dea habi- ' rants. L'exemple "de Reims, de Pont-à-Mousson. d'Etain, de Maubeuge dans la guerre actuelle prouve que même les engins modernes ne ; peuvent rien contre la sécurité des habitants i d'une ville bombardée à conditions qu'ils ob servent. strictement les prescriptiono néosb* - saires. Ce«lles-oi sont, en substance: 1° Au premier projectile éclatant en vîS« so réfugier dans les caves, que l'on tAzeif ■< aménagées lo plus confortablement poswhii et où ou aura pfacé des provisions de ijouoh®, r Dans les maisons modernes, la partie la pl*ii ; solide des oaves est celle qui se trouve oç :■ dessous du corridor; Il est bon de placer des > matelas dans ledit corridor. 2° Obstruer les soupiraux des caves à l'eidfci do matelas ou de sacs de terre. 3° Placer des seaux d'eau à chaque pa!i«Ç pour pouvoir éteindre ^ éventuel!-ament tu"* commeuoemeci t d'incendie. 4° Fenner le compteur à gaz. 5° Se munir d'un coin et d'un marte*«R . pour pouvoir dégager une issue, en catP d'écroulement d'un mur. Ces précautions prises, on peut atterwfeil - les bombes en toute sécurité. s Le Tsar sur ls champ : de bataille i Paris, S octobre. — «Le lsar Nicolas > r, ? de partir pour le théâtre de la guerre » : la , dépêche n'a que doux-? mots; la nouvelle est i bonnû. Il n'est pas défendu de supposer quo ? si 1© noble souverain. o.Uî-6 -d« la Franoe, de 1# t Grande-Bretagne, de la Belgique et de la r Serbie prend officiellement la tête de son ar-i m&î, c'est qu'il 1a juge prête. L'œuvre de ^ mobilisation et de concentration, à laquelle t on sait qu'il a présidé avec une passion ar-t dente, s'est accomplie en effet beaucoup plus - rapidement qu'on ne l'attendait. Les distances prodigieuses qui séparent les extrémités 1 de l'empire des frontières de l'ouest et du sud-ouest ont été franchies par les masses de , ses comlxittants avec une promptitude mer-vedileuse, et l'on voit apparaître au -seuil d< - la Grande-Russie la formidabk phalange ou ; sont groupés dans une harmonie patriotique : ious les travailleurs des villes, tous les pr>v , sans des provinces, tous les cavaliers des step i pes, fondus en une massç de combattanibs en ihousîastes. : Ces millions d'hommes .n'ont plus qu un-. itne; ces pauvres et ces riches, ces moujnc : st ces nobles, ces étudiants et ces cosaqu ont épousé la même a-oyance et embrassé ■ même cause: ils veulent défendre l'Europ - contre la brurbafie alleniande. Admirable cor. 1 raste: c'est la plus jeune des puissance1 ■ européennes, celle qui ne confine pas seulement à l'Asie, mais qui empiète largemcn ' sur le monde jaune et qui a poussé doini-nation jusqu'aux frontières de la Chine, c'o?' 1 -lie qui peut aujourd'hui donner des leçons - de civilisation et des exemples de bravoure, • -ie droiture et d'honneur aux-héritiers indignes de l'ancien empire germanique! Et voici qu'à la même heure le Kaiser, fuyaiDt les batailles, vraiment trop dures pour son goût, qui se livrent* en France, a fait annoncer par sa presse reptilienne qu'il allait commander, lui aussi, celles do ses troupes oui sont aux champs de Thorn, de Kalisz et de Cracovie. Il a retrouvé lâ-bas les armées désemparées de son complice de Vienne. Il s'en est aussitôt proclamé le chef. Il les a réunies aux tiennes. U * pu de M une masse énorme de plus d'un million <V \ soldats, dit-om, à opposer aux Russes. Nou? I allons a-ssisrer au choc de cette horde hybride 011 les Huns et les Goths voisinent avec les Vandales, contre les Slaves unis pour la défense des faibles et la foi des traités. Si le fou couronné qui a mérité l'exécration : lu monde s'attend A voir apparaître au fond t 'es cieux quelque labarum lui annonçant 1a [ victoire, qu'ifose donc, cette fois, rester avec . =es troupes jusqu'au terme de la bataille ! , Ou 'il ne prenne pas la fuite, honteusement. , ooinmie' à >'ancy, lorsqu'il a vu tomber se-soldats sous les rafales de nos obus! Qu'il affronte les Russes, aorès avoir tourné le do? -iiux Français! Le monde verra s'écrouler san^ •émission cette force h la fois redoutable e: : mm onde qu'ira fondée sur la violence et sur 'a cruauté. Là-bas ou Ici, le même sort l'attend, et 1 ^'est la défaite allemande qui se décidera fina-' "ment aux plaines de Pologne comme aux !. ^laines de France. La préméditation allemande Les plate-formes pour les canons étaient toutes prêtes Londres, 5 octobre. — Le correspondant spécial du «Daily Express» parlant de l'attaque d'Anvers, dit que les canons lourds allemands ont besoin d'être montés sur des plate-ormes spéciales. Des villas construites aux n virons-de M a lânes, surtout au^ sud, par des iireoteurs d'u.sines éraoent destinées à mas-aier les fondations en béton armé pour les •nnons lourds dirigés contre Anvers. Des pré--arations identiques ont été faites dans les aiubourgs de Namur bien avant la guerre; t on a d:écouvert des plate-formes garnies de leurs cam.ons lourds lcwsquo toutes les maisons appartenant à des Allemands eurent étc rasées x>°ur les besoins de la cause. STËSTÎSes le numéro de 4 pages. Reçn pour la Ligue du souvenir M. Lambin frs S.—» Pou.r que le personnel do ch&eun de» départements de l'Etat, des pro-c vinees et des communea so constitue en sections de la Ligue l.—i Fireehal 2.—( \f. Doom 5.-* v ' "M. Bloek 5.—< : Vnonymo d'Essohen (frontière) 6.—< : Urne Servais 3.— M. T/eeocq 2.-«* r H. B., 30 septembre 5.—« F.p. Vigneron 2.-< ' fr. Bogniez 2.—« - E. Schrantz 0.61 Un ohanoemsnt É nom qui est tout un programme Varsovie. 3 octobre. — L'édit impériei changeant lo nom de la capitale de l'caûr pire russe en celui do Pétrograde, a pro-1 voqué dans la presse de Varsovie des com-" montaires empressés. ~ Le journal Dzien s'exprime ainsi : « ^ fait,quoique apparemment sans aucune si* s unification politique, marque cependant - une nouvelle époque dans l'histoire de la s Russie. » Adieu à Saint-Pétersbourg et salut à ^ Pétrograde ! ; » C'est le point de départ symbolique d'une ère nouvelle, non seulement pouf - In capitale, mais pour l'avenir de la na» tion russe. » Avec le changement de nom do '& cd^ r.itule commence ainsi la liquidation été influences germaniques. Personne n'e^ : est plus satisfait que nous, parce que l'intrigue allemande nous atteint le plui« Espérons qu'elle trouvera la route îef-1 mée à Pétrograde, ville russe et slave. ; (Ha va*)/

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Cet article est une édition du titre La métropole: journal quotidien du matin appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Anvers du 1894 au 1974.

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