La métropole: journal quotidien du matin

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s.n. 1918, 25 Novembre. La métropole: journal quotidien du matin. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/057cr5p57s/
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LA METROPOLE 1® CENTÏEKES le numéro JOURNAL QUOTIDIEN DU MATIN 54, RUE NATIONALE, 54, ANVERS Lundi Hgi novembre ISIS Journal admis par /a censure AVIS. — Les difficultés actuelles lie permettant pas d'organiser pou! le moment le service des abonnements, nous prions nos lecteur; désireux de recevoir quotidiennement la « Métropole » à domicile, de s'adresser à nos bureaux 54 rue Nationale, (rez de chaussée) où ils peuvent se faire inscrire pour le service provisoire par poF-tears.PA GESVEC VES Cambrioleurs et traîtres Tffie nation cupide, parjure, brutale s'cai ruoo sur notre patrie, en yio-laii'on d® ses engagements signas, sans aucune faute de notre part,sans aucune raison plausible, sous la seule excuse .avouée que c'était son intérêt. Elle a passé notre frontière^ pour nous écraser dix contre un. .Sa soldatesque a «ouvert des régions entières de désolation et de ruines, incendié et enseveli dains leurs décombree Binant, Louvain, Aérschot, Lierre, Tôiimonde, maints villages grands et pcîits, depuis Visé et la vallée de la Meuse jusqu'à la frontière française ei jusqu'aux portes d'Anvers. Dans notre aigglo!mération même, en trente six heures de bombardemenl ininîerronmu, elle a lancé 2.500 obus ei bombe3* explosives ou incendiaires, endommagé ou détruit environ l'ÔO immeubles. Il faut essentieine mant acter, en vue de la' gloire supé riaitrc et impérissable qu'elle. atteint de Ses œuvres do destruction, qu'uï de ses obus a traversé l'enoadreman iï'œiô des grandes verrières de l'an tiqua cathédrale, est allé se briser devant l'emplacement de la " Descente do Croix do Rubens, et a labouré do ses éclats le mur d"où, par une précaution providentielle, oni avait enlevé à • la dernière heure 1 immortel chef-d'œuvre du maître flamand. I! n'y eut donc pas de sa faute M cotte page d'art sublime, dont l'humanité entière doit se faire orgueil, survit ti son passage parmi nous. Noos ne savons que trop ce qu'.e!l( nous a fait du doux et reposant payi de l'Yser, où les plus riantes bour gàdes des environs du littoral flamand et les joyaux d'Ypros èt de Diqmude, avec leurs monuments historiques et leurs trésors artistiques, sont anéantis. Voilà pour le3 destructions matérielles.Mais les hordes commises par l'Ai iemalgne à ce'te ruée maudite ne l'onl pas accomplie sans se livrer en même usnps, avec une fureur et une féro-Vite systématiques, affirmées par de; centaines de témoins irrêcusablos, ai pillage, au viol, au meurtre de vieil lards, do prêtres, do femmes ei d'en fnuts. tout cela avec des xaffinemanis de mise ou scène et de cruauté digues do Néron ou do Tamerlan.. Une fois le pays ainsi dévasté et terrorisé, d'après les préceptes précis et bien connus de3 écrivains mi-'llkires allemandfe, l'oeuvre de rapines et d'exactions s'est déroulée méthodiquement et sous toutes les formes. .'Sans parler des vols commis par les troupes en marche, dans le- sacs So villes et do villages, do soi-disant réquisitions ont dépouillé l'indusihi'io ùe çpn, outillage; de sfes appaï-ëilsj do s4s métieft, le commerce do ses stocks île matièlres premières ou fabriquées, iout devant être expédié en Allemagne sans taxation préalable ot Sans règlement. Sn même temps, sous les prétextes ies plus ridiculement odieux, nos villes et villages occupés n'ont cessé d'être condamnés à des centaines de nilliers de francs d'amendes, on châtiment de crimes grotesques ou imaginaires.En même temps encore, des citoyens entourés do respect et de considération se voyaient enlevés de leurs foyers et conduits en Allemagne, trop heuroux s'ils n'étaient traduits devant un conseil de guerre et fusillés de façon sommaire. J3nfin, pour couronner le tout, à ce pays classique de la liberté et du bien-être, terrorisé, pressuré, ruiné baignant dans le sang de ses etnfants appauvri en haut par l'effondrement des valeurs, en bas par l'épuisement des économies et la cessation do tout travail, l'Allemagne impose une contribution do guerre de 30 puis do 50 et^ enfin de 60 millions par mois I Ç est la pieuvre acharnée à sucer la dernière goutte de sang de nos veinés ou la bandit cherchant à arracher le dernier sou de notre porte-mpnnaie.LCertes, ce cambriolage brutal d'une nation paï l'autre, cet attentat abominable, oyniquement prémédité et «jansommé contre notre pairie, nos personnes et nos biens, constitue le forfait le plus monstrueut dû l'Histoire des temps modernes. Il ravalo auteurs au rang des plus sinistres malfaiteurs de l'humanité. * * * Cependant, au mileu de nous, parmi nos propres compatriotes — si l'on peut encore donner ce nom à de pareils rénlégals — ces brigands d'enfer ont trouvé un groupo d'adorateurs agenouillés devant lo " gftaivo allemand 11 et baisant les mains rt'is-stolantea et rougies qyi le brandissent,sans se dégoûter d'imprimer ain- b?iSW de Judas dans le sang let Pir et lo plus cri mmollement répandu. Lo nom qui convient et qui restera M® suppôts du sabre germain leur blfi »$?• ge ccm™e l'imlispensa-»le fletrissuro contemporaine dés horreurs que nous avons vécues, Ils se 'rira inliitl!'lés eux-mêmes ACT1V1S-J-iib ; mais )a population anversoisê les a appelés plus justement <10 y^AMSGHDUlTSCHE, les FLAM-A.j jltiMANDS ; puis .est venu lo so-DAr"°TT,,?lus savoureux de 11 FLA.M-, On peut au besoin leur ërTr.'ïîJj1'''-1"0"0 déduite du nom do NJjDEKDUITSCIEE qu'ils se sont v?iM;kc.eux"mêmes : 103 BASALLE-B'ANDb ou BASBOCIIES ou lV;LSfUno de C3S halluoinés  aÎv r? ^mes.ayec les Allemands ' a Anvers, a inspiré à l'auteur de ces ^OOTeS|fiU"° Sél'l° d0 U0'CS éCriteS ™ jour le jour, au courant des émotions Violentes ot diverses suscitées par les ovonemoats dont nous venons ee sortir. <j J'userai du bienvaillant accueil de la ! Métropole ' pour ies livrer à la publi- [ -té non sans me rendre compte que cet- = io ajxte de lournai aura aa,ns douta les | fc défauts et aussi quelques ™ qualités do toute couvre de ce genre. Ou v relèvera des redites qui parai-1 Iront des longueurs, mais qui tradui- , «pnt la réelle obsession de certains j événements. Tel le " vol des , ' vres qui s'est déroule en plusieurs lle actes, sous do perpétuelles alertes, Lé durant presque Foiite la période do l'occupation. D'autro part, ceux qui ont passé sur place ces années cruel- • les et OfJieuses revivront pelut-êtres mi quelques émotions ressenties des épisodes dlont ils ont subi le spectacle. Los horreurs et les stupidités do Io: l'oïgêe gormâno-aotiviste noua ont restitué cïe façon intense, nous pour- I1C rions diro providontialle, le senti- sp mont précis de ce qu'ont toujours été lu et de ce que resteront toujours, oatu- «■ rellement, logiquement et en dépit do m tout, les nécessilés linguistiques effec- ™ tives de nos provinces flamandes. Il . est oppc>Ttiïn de les définir teilles ^ qu'aujourd'hui nous les concevons ro plus clairement et ies apprécions plus es hautement que jamais. cj C'est ce qui nw justifiera de con- s' sacrer tout d'abord quelques pages à p; notre prétendue communauté d'origi- P| 110 avec les Allemands et au carac- tè-ro traditionnel ot historique du bi- ^ lingufeme de la Flandre et de sa V( population. jo Je seirai aussi amené plus d'une ii< fois, au cours de ces notés, à souligner les leçons retentissantes isslies! lies convulsions de l'activisme en Belgique et dés préméditations mons- ^ ti lieuses mais désormais indéniables clj qui ont provoqué, à la fin do juillet 1914, la plus effroyable catastrophe Ci des annales humaines.' Et ces diver- iV sions encore ne seront qu'un fidèle d . écho des propos enflammés qui s'é- d 1; changeaient assez ouvertement ici, ! quand certaines informations de la j [ presse hollandaiso nous inoitaient à . deviser des lendemains vengeurs du c cambriolage et de la félonie. d< Jo pon3e ne devoir m'excusor vis- à-vis de personne de ne pas m'inpo- c< ser d-ams ces lignes un calme qui se- v> rait menteur ou une dignité froide- P ment impassible qui se prêterait mal s( à la flolrissuro de l'épisode lo plus infâme de notre histoire. Tout citoyen loyal qui on a ressenti les laideurs, el les ignominies et la tyrannio sans n pareillo, douterait do son propre hon- j« ( neur s'il se surprenait à en parlw te i dans une langue où no vibrerait il quelque chose de l'indignation et du dégoût qu'il en a emportés. ^ Un Occupé • v'V^ <I< L'ACTUALITE ™ LA SITUATION POLITIQUE EN ANGLETERRE n " Exit bellum "... La guerre extérieure a c]( pris fin ; les luttes intérieures recommencent. Cela est vrai pour rAiigleterro tr ' commo pour la plupart des Etais-ci-de- ti 1 vant belligéramtS'. Et chez nos voisins \d ■ d'outre-Mandhe, la lutte à l'intérieur s'ex- u- ■ prinio sous forme de préparations aux g élections pari cm en (a ires, fixées au 14 dé- & cembro prochain. J.es dernières élécliôns ri curent lieu en 1910 et maintinrent au pouvoir lo parti libéral, qui l'occupait de- lo puis six années déjà. (|G Co qu'il y a do caractéristique dans m les circonstances actuelles, c'est que la lutte se meut non pas, comme le plus souvent par lo passé, entre deux partis classiques, plus ou moins nettement des- sv sinés, mais entre un parti et une coali- m tioTv Gi\lro mtvo îraction du parti libéral se aj-aint pour Jea^er- MV Asquith, et une coa- -fii'ion fprinéo, sous la direction de M. et LlcTyd-George, flanquée, do Bonar La-w et s' do Balfour, entre libéraux et conserva- n-c teurs ou unionistes. Un autre trait carac- co téristique, c'est que la lutte électorale a co pour enjeu moins des principes que des y\ personnalités. Et la personnalité politi- £c que la plus marquante en ce moment, m dans lô monde de la politique an- ^ glaise, c'est assurément M. David Lloyd- George : l'honime qui a remporté la vie- vj toir?-. nu ^ Ministre des finances lorsque la guerre sjf éclata, puis ministre des munitions, on-suito ministre do la guerre et enfin, au -q. début de décembro 1916, appelé à la pré- se' sidence d'un ministère de concentration co nationale, Lloyd Georgo a joué, dans la guerre qui vient de finir aussi glorieuse- ; mont pour l'Angleterre qt ses alliés, un l rolo considérable et surtout fort môri- à, coire. ^ Qui no se rappelle en quels termes sa: oruellemetot ironiques au mois d'août 1914, un le chancelier de l'Echiquier qualifia la le •félonio gormaniique; ses harangues en- l'a flammées destinées à soutenir ou à relever les courages aux moments débatte- i ment, ses- appels à la masse ouvrière ; \ ses courageuses critiques à l'endroit du défaut d'upité dans le commandement des armées ^ alliées ? C'est encore lui qui fit srJ prévaloir, contre l'avis des généraux,ses i!î vues au sujet do la nécessité d'une vi- ■ goureuso campagne en Orient, vues dont les évenementâ démontrèrent la justesse, et car en réduisant la Turquie et la Bulga- R? rio à 1 impuissanco on portait à l'Aile- , magne un coup aussi mortel que celui • | qu elle reçut dans l'Ouest, là où se dres- U,° sait sa fameuse muraille d'airain, ^ ^ Lo nom do Lloyd George dit donc bien '{1G des choses, et il semble douteux qùo lo r0 corps électoral so laisse détourner de ses sympathies pour l'organisateur do la vie- m? toirô pour des questions de programme.. t01 En ce qui concerne les questions poli- ( tiques^ à l'ordre du jour — les tarifs fr' douaniers, le protectionnisme, l'Irlande, p la Ligue des Nations — on a cru un c;,£ instant quo^ lo premier miruslro recourrait à une imprécision plus ou moins ha- p bilo. Cela n'est pas tout-à-fait axact. En -n effet, Lloyd Georgo et Bonar Law, dans fV3 uii manifesto tout récent, appuyent sur la nécessité d'un désarmement graduel, d'une re^' Liguo des peuplés, d'un traitement fiscal Q01 préférentiel en faveur des colonies. On ®e,r n imposera _ pas do nouvelles taxes sur les - 3 produits alimentaires ni sur les matières premières. Le gouvernement soutifedira 1 les principales branches de l'industriena- £ tionalo dans leur lutto contre la concur- ca" renco délayaio. On créera, une nouvelle par boeondo Chambre, éluo sur une base plus Avi ^n?cr^hqu®; on favorisera l'extension nal grauuelio do 1 administration aûtonomo sur des Indes. Quant au statut do l'Irlande, troi la soxution à intervenir devra éviter un deu cioublo .ocueil : la séparation complète avec les lo Koya/utoe britannique, et la soumis- sist sion do la province d'Ulster à un parle- trio ment irlandais, contre son gré. \qS Lo parti ouvrier a décidé de sortir do imn a coalition _et _d'inviter ceux de ses niem- D res qui faisaient poriio du cabinet à à 1 sonner leur démission. Seul M. Clynes, des rîcni°î?Ur idos vivrcs' ^ annoncé sa dur. resolution do ne point faire partio du trie ÏÏTdSÏÏ Si L° P3r11 m quoslion Mais certaines réconciliations sesnblent t'ire on route, dans plus d'un camp. ^ Speotoïor , ' — fpf La vie militaire J°o quo lo Distinction à l'armée belge cjrc 1,0 lieutenant-général GÂ.Uain, coinman- Pi ant en chef do l'état-mâjor belge,a reçu, îudi, lo "Distinguishcd Servi co Order", [A ^ plus haute décoration militaire an- r.. bise. J C'est un hommage rendu à l'armée elgo ©n la porsaiane do son chef*. 1 Programme'de la journée : -ETES ET CONFERENCES "ercle L'Union philantropique. — A S lires grande fêle patriotique, au Palais opolcl, Avenue de Keyser, EXPOSITIONS 5aIIe Wynen. — La maquette du monu-înt de la Paix. Dominicale 3ons et agréables dimanches d'autje-s, vous voici donc revenus 1 Combien us vous avons attendus l Hais vous us êtes réapparus, • hier, dans une iendeur et une allégresse nouvelles. II-ininée par un brillant soleil qui adou-isait la température, bruyanto_ des cenl leiq^ues qui retentissaient parmi ses rues oombrées do promeneurs joyeux, lo ilo rappelait vraiment les meilleurs jrs quo nous ayons connus. Drapeaus toutes les fenêtres ; _ cortèges, banniè-3, fanfares; mâts enjolivés à tous les rrefours ; à toutes les boutonnières, co-rdeë; joio sur tous les visages 1 Or 3IÛVT0 de la liberté retrouvéo... mais r instant on so frotte les yeux, on se nco le bras pour s'assurer ^ quo Tor t bietn dans la réalité, que l'on ncrôve ls, que le cauchemar bocho est fini, éva ,ui à tout jamais, et que les jours qu int suivre seront bien effectivement de: urs do paix, do restauration et de bon iur !... La résurreefien du port Lo bruit a couru samedi en Ville qu premier paquebot était entré au por Anvers, venant do IIar>vi.ch,et repren ait la mer lundi. C'est une erreur. Éansèignements pris, cependant, non: oyons pouvoir annoncer que _ co grant 'ornement, qui marquera la résurrectioi > notre port, ne tardera pas à so pro lire. 1 . Deux narres ont quitté Le Ilàvre i estination d'Anvers : L' "Adour", par! ;puis deux .jours, et lo ''Général Léman" irti dimanclio matin. Tous deux ont uni irgaison de ravitaillement, mais poin > passagers. C'est donc vraisemb,lacement l'un ^ s deux bâtiments qui aura l'hjonineiir çli mir accoster lo premier à nos quais uisse-t-il y apporter de grandes promes s do prospérité î Quant au moment précis de leur arrl îc, nous no saurions dès à présent h ^terminer. Un conflit d'attributions existi ttro pilotes belges et hollandais.Ces der ers voudraient accompagner les navire; squ'à Hansweert, mais les nôtres pré ndent à juste titre aller les cherche] Lsqu'à Flessingue. Avant tiuo ce différend ne soit tranché icun navire no paraîtra à l'entrée di >rt. Signalons en outre quo la inavigptioi nuit n'est pas possible en ce moment 3S phares de la côte existent toujours ais les lx)uées lumineuses sont détruites Manifestation patriotique à Berchen Favoriséo par un temps superba, la, ma festation patriotique do Berdhem a ét( >s plus Téussies. A onzo heures, un cortège de plus d< Bnto sociétés do la commune, sans dis iction d'opinion, so mit en marche poui maison communale. Les écoles com uriales y étaient représentées par iu :oupo do jeunes garçons et do jeune: [lee — çgII&s-ci portant en sautoir li Lban tricolore. La partio la plus impressionnante di ng cortège, était constituée par lo groupe 3 évacués français : la plupart des hom-îs et des femmes d'àgo, précédés di apeau de leur nation/ A la maison communale, les • présidents s sociétés apposèrent leur signaturi r lo Lhore d'Or, à la suito de celles des nnbres du Collège échévinal et du Con il communal. Après l'exécution do la "Brabançonne" de la "Marseillaise", lb cortège, auque Stait joint lo Conseil communal, so diri a à travers les principales rues, de le mmune, vers la place do Mérode, dé' réo avec goût, aux armes des neuf pro-ices. Les drapeaux des sociétés et des olos furent rangés autour du monu-înt, au pied duquel chacune d'elles posa une couronne. VI. Coot'man,s, bourgmestre, prorionçia ur brant discours patriotique, chaleureuse mt applaudi par la très nombreuse as-tance Puis la "Bïabançonne" fut chan-i par les enfants, des écoles en langue imande, suivio du chant de la " Mar-llaise" par les évacués français do la mmune. ïîesss militaire Jne messo militaire a été célébréo hier 11 h. 1/4, au maître-autel de' la Cathé-^ie. La foule nombreuse qui so pres-t dans la nef principale écouta aveo 9 attention non dépourvue do curiosité sermon prêché par un aumô-nier de rm:e on uniformev l'état de siège jo publio a été quelque peu abasourdi lisant la longue affiche relative aux pulations do l'état do siège, que l'auto-i militairo a fait placarder on ville mis quelques jourp. A vrai dire, ij y là une séri,e de mesures, règlements prohibitions, dont la rigueur paraît i en rapport avec la • situation actuelle, is il no faut pas perdre do vuo la e que porto la proclamation on ques-a ; ello fut rédigée lo 17 octobre 1918, st-à-dire en pleine guerre, et à un mont où il n'était encorS guôrç possiblo prévoir la rapidité vertigineuse avec uelle allaient so dérouler les éyéne-ntsy rarmistico, la libération du terri-:o. • ' - - - " - 'V . . Jette rapidité mémo â empêché jusqu'à isent l'autorité de faire connaître exactions les atténuations qu'il y a lieu pporfcer aux réglés do l'état do siège, est infiniment probable que nous n.o derons pas à être fixés à ce sujet. attendant il est bien certain quo plu-.îrs des dispositions prévues sont tom-s en désuétude; et sâns avoir encore li à co sujet le moindre avis officiel, :s no doutons pas qîio les règlements mt — ou plutôt sont déjà, on fait, ptés à la situation actuelle. ouchante manifestation a première représentation de la "Tos-aux Variétés fut relevée dimanche un m'agnifique et touchant intermède. ii}t le troisième acto le drapeau natio-et les couleurs françaises apparurent la scène L'orchestre accompagna les s couplets de la " Brabançonne " et c couplets do la "Marseillaise", dont, notes majestueuses firent vibrer l'as-mco d'enthousiasme et cfe fierté pa-tique. La sallo entière était debout, officiers et soldats présents se tenant lobiles comme à la paradé. a pareilles manifestations font du bien 'âme ; elles sont un dédommagement souffrances quo tous noua avons entes pour notro belle et glorieuse pa-^et pour la cause sacrée quo notre ée a si vaillamment défendue. 3 presse hoilsndaise i attendant que soit rétabli le trafic chemin do fer avec la Ilollando, le 1 r°ugo continue à, transporter ' les maux, venant d'outre-Moerd'yck. a .aura déjà remarqué que certains idiens hollandais, plus prussiens que Ko.iser lui-même, ont disparu de la ulation depuis le départ des Boches, irsonne ne songe à s'en plaindre. î ministre dos cultes est M. Vandervelde, ministre do la ice, qui a désormais les cultes dans attributions. traite uu* a* L'autorité militairo s'est, à juste ^ tilro, préoccupée de metlro un frein à l'introduction frauduleuso des marks do Hollande en Belgique. i Ci-dessous copie d'une noto du G.Q.G., * en date du 24 octobre : t " J'ai l'honneur' de vous fàiro savoir : j 1) q'uo "l'introduction" do toute mon- -naio fiduciaire ou métallique des Etats \ en guerro avec la Belgique, à l'exception des monnaies d'or, constitue un fait do commerce avec l'ennemi tombant sous , l'application do l'A.L. d,u 10-12-16. ( 2) Qu'en conséquence cetto introduoion ( est punie d'un emprisonnement de 1 à 5 ■ ans et d'imo amende do 500 à 20,000 fr. ou do l'uno do ces peines seulement. _ | 3) Quo celui qui, connaissant l'orig.ne frauduleuse do ces monnaies, les trans-porto, les recèle, les échange, les achète, j les vend ou les fait circuler, encourt les { mômes peines. v t ( Il doit être entendu quo les monnaies ( allemandes qui so trouvent on Ira les ( mains des populations au moment de leur , , libération no doivent pas être considér-ip= commo ayant uiie origino frauduleuse. Toutes les monnaies: frauduleusement importées devront êlro saisies et déposées, avec une copio du procès-verbal de saisie, dans une agence de la Banque Nationale.En cas do suspicion sérieuse de fraude, les monnaies pourront également être sai-sies.Il est de la plus haute importance quo toutes les autorités coopcirent à la répression des tentatives d'introduction do monnaies ennemies ot au trafic^ de ces ) monnaies frauduleusement importées. " 1 On no s'étonnera, pas quo des mesures sévères soient prises pour réprimer ce scandaleux commerce. Co n'est pas par ! quelques oentaines- do mille francs, c'est par plusieurs millions à la fois quo les 1 fraudeurs introduisent chez nous la] monnaie fiduciaire allemande afin do profiter du ohango plus élovô qu'on obtient en î Belgique. ^ ^ , Tout arrive... | Les belles pièces de beurre, dignes ' d'oxciter l'avidité' de3 " Centrales allemandes étalent à nouveau aux vitrines 5 leuirs contours d'un jaune tendre et pres-1 quo transparent. -: Nul ne reste indifférent devant _ Cette ■ abondance qui noiis rappelle une époque presque oubliée. ' ;-MalheurouseménÇ ; les prix se ressentent J encore des quatre années de guerre que i nous venons de traverser, car les mar-• chands tiennent à ménager les transi-i lions. «?,■ ' >.- La baissé néanmoins s'affirme un peu : plus chaquô jour pour cet article,commo pour une fouio d'autres. Nous apprenons- d'autro part quo lo | pain blanc, va faire sa réapparition solennelle, dans quelques jours. i Bientôt donc tout lo monde pourra mettre du beurre sur ses tartines...blanches. La part du combattant On nous écrit : ; 11 Parmi les nombreuses réformes dignes d'attirer l'attention des Chambres à leur rentrée, il en est une, dont l'exécution 1 s'impose à bref délai, c'est celle do la "part du combattant.". Récompenser p'é-| cïiniairenîenl; lo combattant et par'ticuUè-' remuent lo fantassin serait line mesure peu coûteuse; d'autro part le résultat serait excellent, car chaque soldat qui a parti-| cipé à la grande giierro , exercera né-' cessairement uno1 bienfaisante influence 1 auprès de son eh^ura^û Lo premier devoir do l'armée sera dorénavant de maintenir l'ordre dans le pays qui a besoin de tout son sang-froid pour panser les terribles blessures causées par 1 l'poclipâtiOn. Il ne faut à aucun prix permettre que par un inertie coupable et ; dangereuse, nos braves qui ont feint souf-! f01*1 so découragent-à la pensée de ne pouvoir obtenir co à quoi ils sont persuadés avoir dxoit,"^^^^ J'accuse \ L'autciir do " J'accuse", le virulent réquisitoire contre la politique impérialiste allemande écirit pendant la guerre est" lo Dr Pi char d Gullin'g. Celui-ci vient de demandjor l'inteirvon lion d'Eherfc et |Tlaaso pour faire suspendre lo procès' de trahison intenté contre lui. L'institut royal de Messines Sur la proposition do M. Carton de Wiart, l'Institut royal de Messines, actuellement établi en France, sera étajbli , provisoirement — un provisoire qui : pourra durer quclquo temps, tant Messines a été "cochonné" par les Allemands ; — au camp d'internement d'Adinkerko. < Une noce en panne « Lo mariage do Itupprecht, l'ex-prince 1 de Bavière, avec la princesse Àntometto 1 de_ Luxembourg, est renvoyé à la mi-février, à moins que ce ne soit aux ca- 1 lendes grecques. , ■ i vw - 1 A la F@sf@ ! On n-o saurait qu'applaudir aux louables efforts faits par l'administration des ( postes pour rétablir aussi vite quo pos- 1 sible, en dépit des nombreuses difficultés, les relations entre lés différentes parties * du pays et avèo l'étranger. Nul doute quo la semaine prochaine ne * voit la, réorganisation à peu près com- € plèto des services. , Selon les inlormations que nous avons pu recueillir à bonno source, il est pro- \ blablo que dès co lundi les trains militaires c et postaux pourront cjrduler sur la ligno t Anvers-Bruxellçs. Jusqu'ici lo courrier a o été acheminé vers Bruxelles par vicinal e et auto. _ Les vicinaux ont aussi effectués c les transports postaux dans les autres (] directions.' \ / > • •• > . Les correspondances à destination do lo- t: oalités so trouvant au-delà de Bruxelles, r soit par exemple Liège, Arlon, M^ns.etc., i sont expédiées par lo bureau do la oapi-talo par les moyens les plus rapides t dont il peut disposer. Lettres et cartes sont également acceptées pour l'étranger, s Elles sont dirigées sur Bruges, où est p établi lè bureau contrai de là censure mi- <j litaii'e; celui-ci se charge d!o les fairo s parvenir à destination. 0 Il est préférable do laisser ouvertes les lettres remises à la poste, à moins ti Qu'elles no. soient pour l'intérieur de la h Ville. • : ', _ q Lh tarif d'affranchissement est îo même n qu'avant la guerre, savoir notamment: 6< Pour l'intérieur : 10 cehtiine3 par 20 grammes ' pour les lettres et 5 centimes o. pour les cartes.. ti Poijr l'étranger : 25 centimes par lettre d do 20 grammes, et 15 centimes on plus p par 20 grammes ou fraction'; 10 centi- ci mes pour les cartes postales, v "■ . Les timbres d'affranchissement des nou- r< veaux types sont seuls valables. Ni les ji timbres beiges d'avant la guerre, ni les le timbres émis par l'oc'cupant, no peuvent vi servir, et il n'est pas vrai comme ei notro journal lo portait hier par suite a1 d'une erreur d'atelier .— que la poste ail décidé do racheter ces vignettes péri- as niées. gj L'approvisionnement do timbres et car- cc tes destiné à Anvers, n'était pas encore as arrivé hier à midi. On l'attend incessam- fa nient, et aussitôt tous les bureaux de la tr. posto seront réouverts. Jusqu'à présent, dr lo bureau principal du rempart du Lom- .vi bard a mis en vente les premiers stocks ' qu il avait reçue, mais ils sont presque po complètement épuisés, les nouveaux tim- vc bres ayant obtenu un très vif succès do od curiosité. do Provisoiremont, les bureaux seront no ouverts au public de 9 à 12 et do 2 à bo 4 heures; le dimanche do 10 à 11 h. de A partir de lunài» 'a levée des liornes oi postales sera effedi11^0 régulièrement une fois la matin et ij&° ^ anrès-miai. u < ' il LE un Ai I/VICWI Le parquet intente des poursuites et met mmédiatement en état do détention pré-rentivo toutes les personnes à charge lesquelles il existe dos preuves, ou des irésomptions graves-, qu'elles ont fait un ommerce de denrées avec l'ennemi (Art. .15, par. III du livré II, Titre I, du 3odo pénal) i Il applique très rigoureusement co irincipo ot ne fait exception qu'on fa-rour des personnes qui n'auraient exor-:é co commerce qu'à titre purement ac-ûdentel, et dont la bonne foi no peut-itro miso en doute. Celt3 ligjae de conduite sera suivie par ous les parquets du pays'. iLes parquets recherchent également jour les poursuivre, aux termes, d'arrê-és-lois, tous ceux qui ont servi la poli-iquo oà ies desseins do l'ennemi, parli-;ipé à la transformation par l'ennemi rinstituti,ons légales, ébranlé la fidélité les citoyens envers le Roi et l'Etat, dé-îoncé des Belges au pouvoir occupant. wv U CHÂSSE MXAGTIVISÏES Entre filous Nous avons rapporté hier les mesures prises à Bruxelles contre les journaux do trahison et la saisie, à l'intervention du parquet, des matériaux recelés chez eux et quo les Allemands avaient volés à leur intention. Nous n'étonnerons personne en disant }uc les mêmes situations s'étaient créées i Anvers. Boches et Flamboches. s'y entendaient comme larrons en foire, c'est lo ca-s de le dire. Co que l'on sait peut-ê'/e moins,c'est le cynisme supérieur avec lequel les suppôts du Raad van Vlaanderen procédaient à leurs opérations do brigandage. Ainsi, les Allemands ont réquisitionné h la fin de 1917, contre remiso de quelques "chiffons do papier", tous les papiers appartenant aux journaux refusant d'encore reparaître sous la censure allemande.Nous devinions bien que c'était pour approvisionner la presse activiste. Mais nous supposions aussi que celle-ci y aurait mis quelque pudeur, qu'elle aurait laissé les Allemands enlever les matières volées et qu'elle aurait repris do _ ceux-ci, "en catimini", lo produit du larcin. Nous étions encoro bien naïfs.Car, pour co qui est do la "Métropole", voici ce qui s'est passé. Lies Allemands nous ont saisi 18.000 kos. do papier, co qui représente aujourd'hui un valeur do 55 à 60 mille francs. Ces papiers étaient déposés dans les magasins d'une des "nations" de la place. Ils ont dû être délivrés, sur ordre des Allemands, aux journaux activistes suivants " qui sont venus en prendre réception cux«-mômes" : à M. Bayens, do r"Antworp-soho Gourant", kos. 14.201 â M. Hartman, 3,054 au journal "De EendTacht"» 197 au journal " Ons Land", _ 189 au journal "Dë Nieurwe Tijd", 185 au "Duitsche der Presse Dele-gierts" 184 Ensemble kilos 18,010 Comment juge-t-on ces Flamands faisants voler par les cambrioleurs allemands des marchandises appartenant à d'autres Flamands pour so les approprier au profit do leur jolie industrie personnelle ?; On n'est pas plus canalilo. QuVn pense lo parquet ? Encore un I Dans la journée du samedi 23, le par-qitet a arrêté, à Calmpthout, lo sieur L. V orhecs, artiste-îorgefron, membre du "Goinvraad". Jusqu'ici aucun membre du Conseil do Flandro n'a pu . être trouvé : ils avaient pris leurs précautions * les traîtres. Purihons ratmospfiére Nous recevons lettres sur lettres die multiples correspondants, nous demandant de poursuivre la campagne en vue de l'cx-irpatioh complète du virus activiste .Nous ae saurions songer à les reproduire loues,mais elles nous encouragent dans l'œu-/re d'assainissement que nous avons com-nencéo." Jo partago absolument, nous écrit un fonctionnaire patriote, l'avis! do votre correspondant, dans sa lettre relative aux iclivistes, parue dans votre numéro du J3 courant. Co n'est pas seulement dans l'enseigne-nent q\i'il faut chercher ces individus pii so sont fait nommer* inspecteurs par îos ennemis, mais on les trouve aussà Ions les nombreux services communaux, )ù ils so sont faufilés, et où ils so îroyàient les maîtres. Jo dis "croyaient", parco que, depuis luelques jours, ils ont la frousso et osent i peine respirer. Certains d'entr'eux outefois, par suito de la position qu'ils )ccupent, peuvent continuer à fiairo de â propagande détournée en faveur de eur activisme et cela sur le dos de la mo. On m'a cité des services où la moitié ; les employés appartiennent au clan ac- , iviste. ' Il est plus que temps que l'oïl épure ■ ?s étables d'Augias et quo l'on prenne [ [es mesures à l'égard de ces tristes per- , o images, payés par les contribuable^ , /liversois. " Journal et parquet Beaucoup de nos correspondants sem-lont discèrner avec pou do netteté quel £ st lo vrai rôle do la pressa dans lo ' ravail d'épuration qui s'impose avec ur- J ence. ' - t Nous recevons des quantités de lettres I ontënant des dossiers complets à charge ^ 0 te/îles ou telles personnes qui auraient c ervi l'ennemi, travaillé contro leur pa- 1 'io ou prêté la main aux menées sépa- l atistes et germanophiles do la bande do tené Do Cler'q. Ce n'est pas à nous que ces dénoncia-.ons doivent êtro faites. C'est au parquet. Lo procureur du Roi ot les juges d'in-truction. ont été seuls établis par la loi { Ôur rechercher les individus coupables ^ 'avoir transgressé quelque article que co 1 oit du Code Pénal, ét ies tribunaux seuls •-ht la charge do les châtier. Autro est la mission do la presse pa-'iotique. Elle a pour devoir de stimuler k vigueur des poursuites et d'empêcher F ne ne tombo dans l'oubli l'horreur des c léfaits — quello que soit du reste la per- e >nnalité do ceux qui les commirent. r Lorsqu'un coùpabfo avéré reste impuni a tarde trop d'être dépossédé des fonçons ou des titres qu'il détient en dépit p î touto justice, alors encoro la presse p intervenir pour en réclamer l'exé- o itiôn. ■ . . . Iç Mais nous ho pouvons sans faire fausse éi >u|o usurper les fonctions du pouvoir ^ diciaire. Nous prions donc ceux de noy cteu'rs qui croient avoir des faits gra- Cl ;s à dénoncer, do no pas chercher à ta 1 saisir l'opinion publiquo avant d'en , "oir dûment saisi lo parquet. 'c Si vous connaissez un voleur ôu un sassin, est-ce au journal quo vous si-lalerez les preuves du crime qu'il a f( mrais ? Non, au parquet d'abord ! En ;issant de même à l'égard do ceux qui r llirent gravement aux devoirs du pa-otisme le plus élémentaire, vous ren- ez à la cause de la justice un ser-?o certain. toutefois, ici encoro il importo do ne aS s oublier les lois do l'équité et dctla rite. La calomnio est l'un des plus ieux microbes do l'humanitô. Vérifions pc no r.os allégations, gardons-aous do mi us dissimuler derriànre l'anonymat, le C< uclier des lâches, et no codons pas en l'a h questions aussi graves à do bas mo- rè os d'intérêt ou do jalousie. à Tuslïco ci vérité ! Tel doit être lo mot tôj irdro de tous les vxais ptvtrioles 1 lis SX UU U 1 nu 1 , A Louvain, la foulo a incendié doux riosques où l'on avait vendu des jour-aaux activistes pendant l'occupatiomEllo i saccagé la maison d'individus qui ont rafiqué avec les boches, ainsi que des 2abaretiers où ces derniers ont reçu un Eiccueil trop rempli de complaisancto. D'autre part, le parquet de Louvain a arrêté upe dizaine d'activistes qui ont été âcroués à la petite prison. Il fait rechercher lo sieur Goemans, nommé par les Allemands préfet de t'Athénéo. C'est cet individu qui ( provoqua l'emprisonnement de M. Schmidt, Schevin de l'instruction publique. On attend d'autres arrestations. ^vw La "neutralité„ hollandaise Le " Tijd" annonce i " Mercredi, 2,000 fantassins et GO automobiles ont passé par lo territoire hollandais,et 10.000 sont attendus pour demain.C'est le 13 novembre que le gouverne-mont allemand a demandé au cabinet do La Ha3ro de pouvoir faire passer ses troupes sur lo sol hollandais. Le gouvernement hollandais y a aussitôt Consenti. L'excuso donnéo officiellement est quo là Hollande no pouvait s'opppser ef- j fieaceiiient à co passage et que d'ailleurs. "ello rend ainsi service à la Belgique" (sic) qui sera plus tôt débarrassée de l'occupation allemande. " Les prétextes sont inventés jmur s'en servir. Les dessous de la politique hollandaise au cours de la guerre n'ont échappé à personne. L'attitudo de la Hollande est équivoque au premier chef. Son gouvernement actuel s'inspiro do la politique chèro au kaiser. Ello joue là un jeu qui pourrait lui coûtqr cher. Co minisculo petit royaume à peine perceptible à la loupe sur la carte du monde, semblo ne pas vouloir, comme la Belgique, chercher à se grandir pendant la guerre. Il 110 tardera pas a être payé do sa peine, si ses gouvernants no s'empressent d'adopter uno ligne de conduite nette et précise. A bas les masques, ou gare les bombes 1 — La libération du pays Communiqué officiel du G. Q. G. 24 nov. — Nos troupes ont poursuivi aujourd'hui leur marche vjprs la fron-lièro allemande. Les éléments avancés ont atteint la ligne générale Brée-Asch-Genck-Dicpenbeek-Cor tessem-Lo o z. Aucun incident à signaler. La Belgique grande puissance Les puissances de l'Entente, ainsi que les grands Etats neuiires représentés à la Cour de Belgique par des ministres plénipotentiaires, viennent do prendre la décision d'élever leur légation au rang d'ambassade. L'importance des missions diplomatiques accréditées à Bruxelles sera égale aux ambassades de Paris, X.'ondres et Wals-ldngton." Ce nouvel hommage rendu à la nation belge, dit 1'"Etoile Belge", place notre pays au nombre des grandes puissances et nous assure un développement extérieur dont les heureux effets se feront sentir rapidement. " Une réunion plénière des Droites Les droites de la Chambre et du Sénat se réuniront jeudi prochain, à 10 heures, au Palais de la Nation. L'ordre du jour de la Chambre L'ordre du jour de la séance de jeudi prochain sera ainsi libellé : 1. Vérification co'mpïémentaâre des .pouvoirs des membres suppléants appelés à remplacer les représentants décédés et tirage au sort des commissions chargées 10 cetto vérification 2. Nomination du bureau définitif. 3. Commission d'adresse. 4. Nomination des questeurs. 5. Commissions permanentes. 6. Tirage au sorft des êcctioR©. Le conseil d'Etat La «?éaiion d'un Conseil d'Ëtat est chose décidée à l'heure actuelle ; les diffé-•entes commissions techniques et autres lui la composeront seront incessamment constituées. Le cabinet du « Premier » En vertu d'une décision prise en conseil, M. Delacroix, qui a été chargé de ormer le Cabinet, prendra le titre do 'premier ministre". M. Delacroix a prié M. lo chevalier A. 3rnst, chef du cabinet du département de a justice depuis de longues années,d'oc-;uper les fonctions do chef de cabinet du premier ministre". Petit-fils et fils de jurisconsultes éminents, M. Ernst est une les personnalités les plus distinguées - disons même une "autorité" —du dé->artsment de la justice. Le Roi chez M. Ernest Solvay Lo chef de l'Etat s'est rendu vendredi ioir au domicile de M, Ernest 'Solvay, uo des Champs-Elysées, à Ixelles, pour o remercier^ au nom de la nation, de out co qu'il a faiit pour la population tendant les années de guerre. Le Roi enait aussi à annoncer personnellement ^ M. Solvay et avant la parution de l'arête au "Moniteur", sa nomination au •oste de ministre d'Etat. Très ému, M. Solvay a vivement remer-lé le chef de l'Etat de sa démarche. A la Cour Lo capitaine commandant Delvaux vient être appelé aux fonctions de secrétaire Q l'adjudant général, chef de la. Maison nlitairc du Roi, le lieutenant général Fiungbluth. Le Roi à Mons L'c Roi se rendra à Mons la semaine rochaine. Lo jour de sa visite d§ns ette ville et dans le Borinage n'est pas ncore fixé. . • rn ordre de service de M. Seg-ers ' M. Segers, ministjre des chemins do fer, ostes et télégraphes, eh quittant son dé- ! artement, a adressé à son personnel un rdre do service afin de rendre un so- ( nnel hommage à tous les agonts qui ont é sous ses ordres, pour leur attitude !ire et patriotique pendant la guerre, ' ur esprit de _ sacrifice et la résistance , mrageuse( qu'ils ont opposée aux t'en-tives_ répétées do l'ennemi. 1 Plusieurs de nos cheminots ont payé ' ur dévoûment de leur vie. Beaucoup * autres ont été déportés. Plusieurs d'en- ' c eux ne sont, pas revenus/Leurs noms 1 >nt inscrits en lettres d'or au martyro-ge de la Patrie. r La grande armée de nos administra- f )ns publiques s'est battue à sa manière, t lie a^bien mérité do la Patrie. ? M. Segers exprime aussi sa gratitude 3 ix collaborateurs dévoués qui ont ac* ï ;iripagn<' le Gouvernement dans l'oxil et c ix courageux ouvriers des ateliers créés s Oissel, pondant la "guerre. »- 11 romercio les orpranismès constituas <\ ndaul la guorre pour pay.M- les traile- <•; :nt-s et les salaires, et spécialement lo I imité de secours et do prêt. JI a prié dministration d'établi sar-s retard le |,j evé des arriévés encore dus, de façon permettre à l'Etat d'acquitter au plus ^ ses dettes et de dresser sans délai la Le dos avancements depuis quatre ans.. ï ruun "l'J A Toujours la barbarie allemande L'un des camps de concentration où la barbarie allemande, sévit avec le plus d'horreur est, nous dit-on, celui do Rhein-bach. , , . Un trait, entre mille, la fera apprecier. Certain jour, cent et six prisowiieiB ta-rent emmenés do co camp et dirigés sur Sedan pour y êtro employés, contrairement à la Convention de la Haye, à dea travaux militaires dirigés contre les ^H^s. Le régime imposé à ces "galériens1, fut si atroce que, sur les cent et six, quatre-vingt six succombèrent. Pour résister aux travaux pénibles et aux barbares traitements qu'on leur infligeait, ces malheureux ne recevaient qu'un demi pain lo soir, une soupe à l'eau et rutabagas à midi, et lo malin rien du tout.Exténués par les privations et de fatigue, ils s'affaissaient sur le sol, incapables de so mouvoir encore. A coups de crosses de fusils, les soldats do la Kultur, les îo.r-çailont à se relever, liâves, malades, anéantis. Et parfois, malgré les coups, malgré les injures, certains # restaient étendus inertes : la mort, sereine libératrice,avait passé- sur eux durant leur sommeil. C'est la voix de ces martyrs qui, retentissant au milieu de nos chants do triomphe, rappelle aux survivants les devoirs sacrés qu'il leur reste à remplir. Jamais la Belgique ne doit _ oublie* d'où les coups sont partis. Et si jamais lin Belge était tenté, par d'insidieuses et indignes considérations d'intérêt, de passer l'éponge sur le passé, il se ferait en iréalité le complice et l'approbateur des infamies sans nom qui souillèrent pour jamais la race exécrée de nos envahisseurs.*** Un autre chapitre : celui des atrocités. Lo 2G avril 1915, uno affiche oîficiello allemande placardée partout en ^ Belgique et jusque sur les murs des cités dévastées, osait mettre sous les youx de nos compatriotes -l'affirmation — authentique ou supposéo — d'un journaliste d'outremer qui aurait dit : " Je n'ai pu constater un seul acte do cruauté inutile commis par les Allemands. Quoiqu'on on dise, il s'agit toujours du récit d'un ami ou de l'ami d'un ami. Jamais je n'ai pu, en dépit do mes sérieuses recherches, découvrir uno seulo personne qui me déclarât : J'ai vu do mc.1-propros yeux, les Allemands commet tr. telle ou telle cruauté." Est-il possible qu'un aussi insensé défi à la vérité ait pu être porté ? Stupidi iginoranco do la part do celui qui l'émit ; mais de la part do nos infâmes oppres seurs qui s'en firent un argument, quel cynisme ! Hélas, oui, de3 milliers et des milliers de témoins des atrodités allemandes no sauraient plus dire ce qu'ils ont vu. Ils sont à jamais muets, glacés par la mort. Mais, heureusement pour la vérité do l'Histoire, il en reste encore assez de milliers qui ont vu, et qui se souviennent. Quoi do plus tragique, par exemple, que co récit d'itno jeune fille de Neffe, Milo B..., qui, miraculeusement échappée au mois d'août 1914, à l'épouvantablo exécution du Rocher à Bayard, où l'on massacra pêle-mêlo environ 90 hommes et femmes, octogénaires et enfants à la mamelle, peut dire en toute vérité ' Voici comment on "nous" fusilla ! Co n'est pas le récit do l'ami d'un ami, <5ola ! Saisio avec sa vieille mère, son frère, sa belle sœur, et leur bébé do 19 mois, tous également innocents, ello est menéo avec tout un groupe, au milieu des soldats qui construisent un pont sur la .Meuse, des balles qui siîflont et de la bataillo qui fait rage, au lieu fatal do l'exécution. — Vous êtes tous francs-tireurs, rient leur dîro un officier. Et si les Français tirent encoro un seul coup, tous, sans exception, hommes, femmes, enfants, voiis êtes fusillés !" Et il y a là des vieilles femmes et des jeunes filles, il y a uno malheureuse do 88 ans, il y a un bébé do 3 semaines, 5 autres de moins do trois ans sur len bras do leurs mères, 6 do moins de 0 ans, d'autres enfants encore, âgés de G à 14 ans. Si les Français tirent, tous tués !... Et de fait, après la fusillade, huit familles nombreuses auront complètement disparu; do quatro autres un seul membre survivra. Lo "Livre Blanc" allemand a prétendu que si des femmes avaient été fusillées là, c'est de leur faute, parce qu'elles so placèrent spontanément à côté des hommes qu'on devait exécuter. Monsongo impudent- et par trop ridicule: Le témoin, tout commo les autres femmes, fut saisi, placé do forco à l'endroit voulu. — Tous à genoux ! cria-t-on* Puis aussitôt : — Feu ! Les victimes tombèrent. Indemne, mais projetéo à terre par lo choc de ses deux voisins frappés à mort, la jeune fille se sent écrasée sous lo poids do plusieurs corps. Des blessures béantes do ceux-ci, le sang chaud dégouline sur elle. Les exécuteurs, qui ont cinq balles à perdre, continuent à tirer dans 10 tas; et elle a l'impression qu'à travers les cadavres qui lui servent de bouclier, les plombs parviennent jusqu'à son erâne et le font éclater. Ce n'est qu'uno éraflure; mais le sang des autres, les entrailles, les fragments de cervelle, so répandent à flots sur son visage, sur sa poitrine, partout. A son oreille, elle entend les râles d'agonio des derniers mou-rants.Ello serro uno main dans la sienne: c'est là main roide de sa mère, qu'ello tenait au moment de l'esécution.Une tête, au visago contracté, ï'ompêclio de respirer; ello l'oxamino : c'est cello do son Frèro mort. Ello doit la repousser pour no point étouffer. Pesants comme du plomb, cinq ou six autres corps l'écrasent, les têtes inertes frôlant la" sienne. Devant l'étroito ouverturo qu'ello s'est pratiquéo pour avoir de l'air, lo bras d'un blessé vient constamment s'agiter, et ello entend le malheureux gémir atrocement : '* Monsieur, aclievoz-moi 1 Monsieur, acherv'ez-noi ! " Un colloque s'établit entre elle et lui. 11 demande son nom. Ello n'oso le dire, lo crainte qu'un des siens, encore virant, no l'entende. Cinq minutes après, les plaintes du >lessé cessent. Il a expiré !... Tout autour, c'est la mort, sur qui ombo la nuit. La malheureuse, ép'Uisée, resto ainsL >ras do 6 heures. A un momont, dit-elle, je sentis 0 0 tas qui bougeait et jo vis dos flam-nos s'élever aux environs. Je pensai [ii'on brûlait les corps. "En réalité, créaient les maisons en face qui brûlaient, andis quo des soldats, ô horreur, volaient détrousser les cadavres. Doii-ello feindre la mort ou signaler u'elle vit ? Après un acte do contrition, 1 lo se décido à trahir sa présence par es gémissements. L'un des détrousseurs oulève sa tête par la chp^sTure., .-ety 'oyant qu'ello vit, va chercher srs com-lagnons, qui l'arrachent do sa gangue do adavxes, si brutalement que ses ehaus-;ires restent _ engagées. On la dépose. ro3q?ue inaïuntéc, au roî^-de-cliav • 'uno maison oi'i q'ut-Ioues ins(an(s j In manquera do jiévlr tlnzi.i ■ Il Los ftuf.ros surviv'/nils »ÏII \ i, ptfrmi lesquels plusieurs affr<-u.« essés, doivent enterrer les ,-s^ lis, enchaînés et dépouillés, sont dép °M 4 3 à Cassel. >iax,qul lie son

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Cet article est une édition du titre La métropole: journal quotidien du matin appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Anvers du 1894 au 1974.

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