La Métropole

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s.n. 1914, 06 Juillet. La Métropole. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/j38kd1rj73/
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LA MÉTROPOLE * 21e Année ~ No 186 Edition B A_BO IVTST BUViE:r<JTr ÎS Od m • i ■ i • i i Sis mou ...»•«.•»«*. ê* ?rr Troli oaols •••♦•»»••••»&• ioO On faboiiiit i tous les bureaux de poste et aux facteurs. ETRANGER» ie port en sus; Foui 1a HOLLANDE, s'abonnei de préférence aux bureaux de poste, plutôt qu'au journal mêine. LE NUMERO 5 CENTIMES Journal quotidien du matin i Tous les jours 59.rusdes Peignes,Anvers Le dimanche d3 4 à 10 Administration: » 3519 de 10 à iS pag©3 Rédaction : Téléphone 617 | pages I MRO 5 CENTIMES A anoïices : la petite Chronique sportive la ligne ligue . , . . fr. 0 30 fr. 3 OQ Annouces financ.ld. » fi 00 Faits divers ûn id* » 2 00 Réclames la ligne, » I 50 La Ville id. » S 00 Faits divers corps Id. » 3 00 Emissions Prix à convenir Pour toute la publicité, sauf celle de la province d'Anvers, s'adresser à rAGENCE H A VAS : â BRUXELLES : 8, place des Martyrs, à PARIS : 8, place de la Bourse, à LONDRES : u3. Cheapside E. C. i Lundi 6 juillet 1914 agBBajsaBgEgaMMBBWiTrr^iWiMB^ Les pelits peuple,1 )o( Ce fut une théorie assez communérnen admise au XIXe siècle que le monde al lait fatalement à la centralisation, ; l'unification. Victor Hugo l'exprim; souvent, avec cette grandiloquence qu nous répugne à nous et qui plut à tan de nos aînés. « Le peuple français, s'é criait-il, a taillé dans un granit in des tructible et posé au milieu même du vieu: continent monarchique la première as sise de cet immense édifice de l'avenir qui s'appellera un jour les Etats-Uni d'Europe » (Actes et Paroles, discours , la Chambre des députés le 17 juillet 1851) '« L'Europe empire ou l'Europe républi que; l'un de ces deux avenirs est le passé Peut-on revivre le passé ? Evidemmen non. Donc nous aurons l'Europe républi que » (Actes et Paroles, discours au Con grès de la paix en 1872). Ainsi qu'on l'î fait souvent remarquer au cours de ce 'dernières années mais pas suffisammen pour qu'il devienne inutile de le fair* encore Cette théorie, comme tout le ro mantisme d'ailleurs, procède non de 1î considération des faits, mais d'uin ét-a 'd'âme, d'un sentiment indiscuté, i.nstinc itif, fou, d'aversion pour le passé, d'ad mi ration pour l'avenir. Mille faits contemporains, d'intégra ftion et de désintégration, pour reprendra une formule de Spencer, sont de natûr< à nous guérir de ce travers. La scissioi ide la Norvège et de la Suède, la disloca itlon e l'empire ottoman, la résistant de la Pologne et de l'Alsace-Lorraine au: efforts de germanisateurs, la vigueur di mouvement catalanist; sont, en Europ-piême, la preuve qu'à côté d'un mouve ment- vers la centralisation et I'unifica tion existe un mouvement- vers la décen tralisation et La différenciation. On parl< même d'avenir pou-r les petits_ peuples. Encore i i peu et on prétendrait que lei petits peuples en ont plus que les grands Ces luttes pour l'indépendance _ scarl inspirées par les motifs les plus divers, les uns d'ordre économique et avec lesquels on pourrait « composer », les autres d'ordre pychologique et moral et qui paraissent irréductibles. Parmi ceux-ci figure la conscience et la fierté d'avoir Autrefois joué un grand rôle. M. Ch. Vellay, dans son livre: L'irrédentisme hellénique, en a donné des exemples intéressants. Au.cours des dernières guerres balkaniques, quand ils jetèrent les bases de 1a fédération insulaire, les habitants de 'île de Rhodes lui choisirent comme emblème Apollon Hélios. Quand le prêtre de Konitza salux le diadoque, il évoqua les souvenirs lointains d'Achille, de Neoptolème, de l'antique Epire. Quand les moines du mont Athos demandèrent d'être rattachés à la Grèce, ils se revendiquèrent d'avoir pendant trois mille ans îonservé la civilisation grecque. Ainsi que l'auteur le déclare: « Ni pour les uns,_ ni pour les autre.- il n'y a dans la tradition grecque de solution de continuité. Tout se tient, tout s'enchaîne, et le présent remonte au passé par une ligne ininterrompue. C'est ce i . idée, cette grande idée qui inspira l'hellénisme contemporain et qui 11 rend si glorieux, si fier et si fort ». Jd l'avoue, en lisant ces lignes,une ten-t tion de scepticisme m'envahit. Je m'en ouvris immédiatement à un de mes amis, grand voyageur, qui avait précisément visité, au cours de ces dernières années, l'archipel de la mer Egée. Oyez plutôt! Son itinéraire l'amène un soir dans une bourgade de La petite île de Nio, au sud des Cyclades, et le contraignit d'y passer la nuit. Sur la place publique, en face de l'auberge, un groupe d'hommes faisait un bruyant accueil à quelque discours. Neuf heures ' Dix heures! Onze heures! L'orateur et les auditeurs ne fi-, nissaient pas leur tapage ! Et le voyageur de s'étonner, de s'énerver, de maugréer. Quelle ne fut pas son émotion, le Lendemain matin,- d'apprendre que le discoureur n'était autre qu'un indigène, enrichi dans le commerce des cigarettes en Egypte, prodiguant sa fortune, sa personne pour maintenir et augmenter dans ses compatriotes l'attachement à l'unité grecque et la haine pour le Grand Turc. Il leur lisait à cet effet les discours de l'Athénien Demosthènes contre le Macédonien Philippe ! Est-il étonnant dès lors que ce peuple relativement très pauvre, offre à son Roi, pour la défense de l'a patrie une contribution volontaire de trente millions? Avec moins d'élan sans doute, mais avec un élan sensible toutefois, Les petits peuples de l'Europe s'efforcent d'échapper à ia main-mise, à la tutelle, à l'attraction les grands empires, de leur faire contrepoids en se confédérant. XJne exposition va s'ouvrir à Gronin-jue. La Belgique, la Hollande, la Suisse, i© Danemark, la Suède, la Norvège y )renrent part. Divers journaux, parmi esquels le Soir, l'Express, la Flandre libérale, le Journal des tribunaux ont mon--é l'intérêt de cette tentative. « Isolés lue pouvons-nous? demande l'un d'eux, ^ue deviendrons-nous dans une tour-lente générale, dans la formidable con-lagration qui a failli éclater depuis cinq ns, dont la menace est toujours suspen-uj sur nos têtes? La Suède frémit, caille sait bien que'les Cosaques ne feraient ['elle qu'une bouchée. La HolJande se re-ranche dans ses vieilles provinces, élève ; >rt su-r fort. Le Danemark voit quelle 1 >&lle proie il serait. La Belgique a déjà -lisparu su.r certaines cartes de conqué- i xamts en chambre. Et la Suisse frondeuse ; ndispoo) vivement les pangermanistes. \ salés, nous serions envahis, ruinés, an- , texés. Isolés, nous serions le pourboire du 'ainqueu-r. Isolés nous sommes lamenta- i dament, ridiculement, comiquement im- • ►uissan-ts. Groupés, au contraire, quelle 1 oree imposante nos six pays représen-] >raient ». Si cette sextuple entente se j aisait, elle serait « l'événement le plus , onsidérable qui se serait produit en , Europe depuis Sadowa et depuis Sedan », ( I-o serait la réalisation d'une politique i ui eut comme partisans, depuis que se i •ose sur le continent, la question des na- < ion alités, plusieurs des grands hommes £ ; Etait que produisirent nos petites na - m ions septentrionales, notamment les ducs j e Bourgogne et Pierre-Paul Rubens. j *1 ne faudrait pas se faire trop, facile-lf ment illusion toutefois. Une alliance de peuples peut résulter d'un danger com-I mun. Elle ne peut se maintenir, elle ne \ peut agir sans un fédérateur, sans un J Etat qui possède la force et lie prestige grâce auxquels une Prusse confédéra les principautés allemandes et un Piémont le3 principautés italiennes, faute desquels , la Bulgarie ne put confédéral- les nations balkaniques. Aperçoit-on l'élu à ce beau poste d'ordonnateur? 1 W. L'jî dualité ® Après le dernier acte ■ gj Les victimes de l'attentat de Sa-JJT rajevo, rarchi.duo François-Ferdi-, ■ 40JL nand et l'a duchesse de -Hohenberg, - ont été enterrés samedi dans le mausolée de - Arsbetten, construit par l'a.rchiduc lui-même - pour son dernier sommeil. C'est ainsi que se l termine la tragédie épouvantable qui a. plon-? gé l'Autriche et la maison ' impériale dans - un deuil cruel et douloureux. ~ Avec 1 ' aroh i d uc-liéritier _ sont descendus ' dans la tombe bien des espoirs des peuples de " la monarchie austro-hongroise et les adver-1 saires de cette monarchie s'en sont réjouis : sans aucun doute, mais le manifeste vrai- - ment touchant dans sa simplicité que le vieil - empereur a adressé le jour même de 1 Enterrement aux ministres de la monarchie et par . leur intermédiaire à ses peuples prouve bien , qu'à Vienne on n'a pas perdu la confiance [ clans l'avenir du pays et dans la fidélité des - ,• 'toyens austro-hongrois à leur patrie et à leur 1 souverain. Ce n'est peut-être pas un effet du hasard î que le navire de guerre à bord duquel les dé-: pouilHes mortelles cfle l'archiduc et de sa fern-i me, ont fait leur dernière traversée, ait jus-i te ment porté le nom de « Viribus ITnitis ». La presse viennoise a vu dans cette circon-" stance un bon présage pour l'avenir du pays et elle a exprimé l'espoir et la ferme conviction que par les forces unies de tous les bons : citoyens les entreprises des_ adversaires de la monarchie, échoûront toujours. Et certes ils ont eu raison ces journaux de la capitale autrichienne d'exprimer cette confiauce.Les . manifestation d'attachement et de loyalisme envers le souverain et la * maison impériale ont été trop éloquentes dans, leur sincère spontanéité pour que l'on puisse douter un seul instant de la ferme décision de tous, de défendre la patrie contre ses ennemis nombreux et puissants. Partent en Autriche on a senti que d'ans cette crise terrible traversée par le pays, il lui reste tout au moins son souverain. Si même ce souverain est âgé aujourd'hui de 84 ans, il est resté debout. La nouvelle tragédie qui est venue s'ajouter à celles qui ont fait ■ de sa vie un long martyre, n'a pas pu l'abat- • tre. Autour de/tui viendront se grouper tous ' ceux qui se sont voués à la défense et au ; salut de la patrie. Si l'on veut lire avec quelque attention le ; manifeste de l'Empereur on se rendra d'ail- ' leurs compte très vite que c'est .le .sentiment du devoir et die sa responsabilité qui a pu soutenir le vieux souverain dans ces épreuves terribles. Que l'on médite par exemple, cette phrase d'une éîoquenoe simple et touchante: <( Depuis 65 ans, j'ai partagé avec mes peuples l'a douleur et la joie, songeant toujours dans les heures les plus difficiles à mes devoirs élevés et à ma responsabilité de la vie de millions d'hommes dont j'aurai à rendre compte au Tout-Puissant ». Cette ferme croyance dans l'obligation que la Providence lui a imposée de veiller au bien-être moral et .matériel de ses peuples a été toujours pour ï'empereur un soutien dans les moments les plus difficiles. Il ne pouvait pas se laisser abattre par l'adversité parce qu'il aurait , manqué à ce devoir et parce qu'il se serait-cru coupable envers le Tout-Puissant qui lui a imposé ce devoir. Ce ne sont pas de vaines phrases que celles-là! Toute la vie de l'Empereur est là pour montrer que l'accomplissement de ses devoirs a été pour lui. toujours pendant tout son ' règne et depuis le premier moment de son avènement, une obligation morale à laquelle il n'a pas voulu se soustraire un seul instant. ; Pendant sa dernière maladie encore il a oon- 1 sacré ses forces affaiblies aux affaires de | l'Etat et pas un jour n'a été consacré exclusi- ! vement aux soins requis par son état de santé ! Vraiment un souverain qui donne de tels ' gages d'attachement à ses peuples mérite ' bien que ses peuples lui rendent cette affec- : tion et en Autriche on l'a compris si bien que les relations entre le souverain et les peuples de la monarchie sont sincèrement affectueuses et d'une toute autre nature que 1 dans n'importe quel autre pays d'Europe.Sur ( ces relations de peuples à souverain repose ( d'ailleurs la solidité de lia monarchie austro-l.ongroise et François-Joseph le sait bien. 1 Dans son manifeste il dit encore : a Si je ' puis transmettre un jour à mon successeur le 1 gage de l'affection de mes peuples, ce sera ( pour moi la plus belle récompense de ma sollicitude paternellie à leur égard ». C'est birn ! une demande aux habitants de la monarchie r de reporter sur le nouvel héritier de la couronne, les sentiments d'affection que l'on était r habitué déjà à témoigner à l'archiduc François-Ferdinand. Il est à peine besoin de dire c-que oe manifeste _ du vieux souverain produira une impression profonde dans toute la j monarchie et qu'il provoquera de toutes parts 1 de nouvelles manifestations die loyalisme et r de fidélité à la patrie._ Ceux qui ont assassiné l'arcliiduc François-Ferdinand et surtout ceux qui ont armé les assassins de bombes et de revolvers verront certainement leurs plans déjoués. La menai-- v. chie austro-hongroise ne se disloquera pas en- d core car le souverain groupera toujours a-utouir de lui les fidèles défenseurs de la pa- ç trie et l'année austro-liongroise restera tou- c jours un solide rempart contre les attaques p lu dehors. — J. Joerg. il n LE POTIN * Il n'y a rien de plus stupide et de plus T igaçant que le potin, ce petit racontar in- 1> ;aisissable, venu d'on ne sait où, lancé et d :olporté par on ne sait qui. L'embryon du s> >otin a presque toujours un fond de vérité, nais la déformation qu'il subit est invrai - or jemblable et, au bout de quelques jours, la d -ersion qui circule n'a pour ainsi dire pins n •ien de commun avec la réalité. p Se défendre contre le potin est extrêwie-nent difficile. Comment faire d'ailleurs? i'n q 'ous répète un propos tenu si<;-r,vol/re compte o 3e propos vous attribue des paroles que vous v l'avez pas dites, des actes que \ ous n'avez >as effectués. Vous questionnez. Vous ou- t ez savoir quelle est la personne qui vous d iccuse. Sûr de votre bon droit vous désire? h iller au fond des choses pour vous disculper. t> Quatre-vingt-dix-neuf fois sur cent on ne r rous livre pas de nom. La personne désire x> •ester inconnue. C'est évidemment plus fa- fi île pour elle. Mais alors comment parvenir , rétablir la vérité? Cela devient quasi im-►ossible.Ce serait tout de même plus simple et plus oyal d'accepter toujours la responsabilité de ar out oe que l'on avance. Pourquoi donc ne le r< ai.t-on pas plus souvent? O'eàt regrettable,[je Échos e s, LA VILLE Programme de la journée FETES ET CONFERENCES: ( Conservatoire royal flamand. — A 8 heures et clieniie, clans la grande salle de la Société Royale ' d'Harmonie, 92me audition d'élèves. Photographische Kring. — A 9 heures, au Syn- 1 dicat, réunion générale. < COURS: j Polyglot-Club. — A 8 heures trois quarts, au ; Syndicat du Commerce et de l'Industrie, Courte j rue Neuve, réunion de la section do sténographie. Berlitz School, 8, Melr. — Langues vivantes. EXPOSITIONS Jardin Zoologique. — De 10 à 6 heures, exposition < de roses et de plantes vivaces (ouverte jusqu'au c G juillet). | Les scandales " cléricaux „ ' On sait combien la presse anticatholique Se ( gêne peu pour inventer ou colporter, au pré- 1 judioe des prêtres ou pei"soaines ecclésiasti- t ques, de prétendus scandales. _ r A Charkroi, notamment, une ignoble publication invente chaque trimestre une serie . de scandales cléricaux. Le rédacteur de oe torchon a d'ailleurs le plus grand soin de ne jamais r>récisér et de ne ci ter ni les noms des soi-disant coupables, ni la ville où les faits cités se sont passés. Lorsqu'exceptionnellement il l'a fait il a été pris en flagrant délit de mensonge, grâce à La diligence du comité | die défense établi à Seraing. En Allemagne, une société « Pax » s'est ^ fondée, qui elle aussi a pour but d'enquêter ( sur les faits signalés, d'y répondre et, au j besoin, de poursuivre les faussaires. Or, dans t son dernier exercice, le Conseil de « Pax » ( s'est occupé de 387 faits signalés par la presse anticatholique: 127 cas étaient purement et j simplement inventés de toutes pièces, 54 . avaient subi iune déformation qui, eai les j grossissant, les rendait méconnaissables ; 70 , aas ne purent être contrôlés, malgré toutes j les démarches tentées; 44 seulement furent reconnus vrais ou irréfutables, soit une pro- -< [>ortion de 11.3 pour cent. _ ( Le mot d'ordre de l'ancêtre Voltaire est c bien suivi, qui dit: «Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose. » Roses coupées C'est la saison des roses, les fleure altières ru parfum pénétrant et clélicat. Le moment l1 ?st donc bien ohoisd pour en organiser une X exposition. J Aussi n'iest-il pas étonnant que le salon des à [•oses coupées et des plantes vivaces, qui s'est \ >uvert hier matin en la salle des Marbres du c Palais des Fêtes de la Société îoyale de Zoo- I logie soit particulièrement réussi, et qu'il ait ^ rencontré auprès de tous les visiteurs, tant I >rofanes que connaisseurs, le plus vif succès, c [>es exposants ne sont pas nombi-eux, m ans ils g ont de qualité: tous horticulteurs d'Anvers 1 t environs, ils moissonnèrent, l'an dernier, r me ample provision de premiers prix a/ux r noubliables floralies gantoises. Et ceci nous 1 îispense d'in.s jçùer sur la véeOUê valeur de leurs 1 envois, qui réunissent les plus beaux exean- e ilaires de toutes les variétés de roses et de c liantes vivaces acclimatées ici. ^ L'inauguration fut agirémentee d'une con- c fôrence-promenade faite par M. Ch. de Bos- d schere, qui entretint ses nombreux aaiditeurs t lu rôle à assigner à chaque variété exposée, ilans l'agencement d'un jardin de ville, énitinérant leurs caractères, leurs ressouu-oes, leurs besoins et leurs exigences, en un mot, la façon de les traiter et les soins à leur don-ler pour en obtenir, an poiint de vue orne-mental conune au point de vue conservation, (1 e meilleur rendeanent. Oe fut une causerie brès agréable et très instametive pour les aana- fJ beurs de jardins. ],i Et voilà donc encore un nouveau succès à 'actif de la Société ]Rovale de Zoologie. u t Rafraîchissez-vous ! d d Il fait chaud ; cela, tout le monde en con- ^ ,'ient, il fait Chaud. Et l'on voit les gens Sl ;'éponger, souffler, transpirer, geindre et se >laindre... ah! qu'il fait donc cliaud! L'effet réflexe de cette températui-e séné-çalienne est d'inciter tout le monde à rechercher un peu de fraîcheur, et à se donner, lans ce but, beaucoup de mouvement : s'épon- P ;er, souffler, aller d'un côté à l'autre, dans tt 'espoir de rencontrer un souffle de brise, t :out cela ne sert qu'à donner plus chaud en- r: îore. Boire des liquides glacés, se plonger n -oluptueusement dans un bain d'eau froide, 11 ie donne qu'un soulagement passager que r< 'on paie cher après. Voulez-vous vous rafraîchir vraiment? Evi-<ez les mouvements inutiles et précipités pour l'agir qu'avec une lenteur calculée; buvez >haud —• on l'a dit souvent déjà — aussi 0( ■liaud que possible; ne vous lavez qu'à l'eau C] irès chaude, deux ou trois fois par jour me- ^ ne, et si vos moyens vous le permettent, >renez tous les jours un bain... chaud natu-ellement. Ainsi font, paraît-il, les Japonais. ^ liez qui les établissements de bains à haute empérature foisonnent. Ils en soi-tent rouies comme des homards cuits, mais entraînés . supporter tous les écarts du soleil, souvent „ rop généreux. de ses rayons en cet empire ui est le sien. Faites de même: vous éprouverez à ce ré-ime une sensation durable, sinon d'absolue raîcheur tout au moins d'aise qui vous sur- ^ •rendra, et comme nous qui en avons fait . 'oxpéi-ience, vous braverez Les pires ternpé-atures esitivales sans.en être incommodé. Boutonnières fleuries Y pi Il ne s'agit pas de floratsons rubanesques, ai ationales ou autres, qui font loucher tant éa o gens, bien à tort, parfois. Il s'agit d'une fleur nouvelle que l'on aper-oit de temps à autre à la boutonnière de nos 3ncitoyens. Il s'agit du pois de senteur, v< uisqu'il faut l'appeler par_ son noin. Jadis, se était rare et banal, mais il devint à la- c|i( iode, à l'instar de certains tissus aux cou-Mirs éclatantes, de coiffures étouixlissantes utant qu'impossibles. Comme mode, on au-îi.t pu trouver plus mal; On an voit en ce moment de merveilleux, els des papillons aux ailes fragiles, ils ar-arent les plus tendra? colorations du blanc. a,t u rose, du mauve, reflétant de l'arc-en-ciel 's teintes les plus suaves. ^ Le pois de senteur — gesse de son nom S1 énérique, et « lathyrus odoratus » au gré * es botanistes cabalistiques, — se vend en ce n< oujent en grosses touffes délicieusement g( a <r fumées. ^ Ce sont les horticulteurs de l'Angleterre 'l'a ui l'ont les premiers savamment traité et er qi rit fait une des plus ravissantes fleurs qui L, nisse parer et aromatiser. a Et nos horticulteurs, à leur tour, n'ont pac ne irdé à en multiplier les variétés et à en mo-ifier les formes. Comme une jolie femme Pî abillée à la dernière mode, le pois de sen- su mr, ainsi paré, n'a pas manque de conqué- tr r le beau sexe qui l'arbore à la boutonnière de mr mieux jouir de son subtil et délicat par- in im. co oé Un ménage de sourds-muets Simple fait divers. Uno jeune fille, sitôt le] >rès avoir été couronnée rosière de Mont- pi :uil se marie les roses ne restent pas_ tou- né ut» aux rosier». Aussi n'y a^t-il là rien àJP( jritiquer et. il faut féliciter le brave jeur tomme qui s'est dit qu'épouser une ros Montyon greffée sur une fleur d'orange îtait un excellent parti. Dans la corbeille des "deux époux, noi trouvons un cadeau d'une espèce assez rai lui est une chance de bonheur. Tous les deu >ont sourds., sourd's et muets. Nous les voyor ort bien dans l'originalité d'une joie siler ■ieuse, sans vaines protestations ni conjugal 5loriole. Et quel délicieux privilège en pa: >age, de, réciproquement, ne jamais ouïr rie le déplaisant, de ne prononcer jamais le me lui provoque, envenime exaspère ou bris» étrangers à tout bruit du dehoi-s, à l'abri d oute agression intime, ne pouvant écoute lue la voix du cœur, n'ayant pour se con wend're que le regard ou la pression d'un nain, ce serait à désespérer de tout, si ceu> à ne s'illustraient pas dans la carrière d ,Jhilémon et Baucis. Ils ne feront pas d'enyieux, trop habitue lue nous sommes de nous laisser prendre les chances de bonheur qui se présentent ave )lus d'élégance et que nous achetons au pri ort sans jamais L'atteindre. Mais il est cor olant de constater, une fois de plus, qu' [uelque chose malheur est bon et qu'il y Les gens qui, malgré une disgrâce de la na -ure. savent inofiter des atouts qu'ils ont e nain pour gagner la partie au nez de gen iiieux partagés physiquement. EXTÉRIEUR Franci .8 colonel von Winterfeldt a quitté Grisolle Grisolles, 4 juillet. — Le lieutenant-colone on Winterfeldt a quitté Grisolles aujour l'hui en compagnie de Mme von Winterfeldt x>ur se rendre à Aucamville, près de Toulor ie, à la villa où il doit achever sa convales ■ence. Avant son départ, Mme von Winterfeldt endu visite au maire et à de nombreuse •ersonnes. Elle a exprimé à tous sa recon laissance pour l'accueil si généreux de 1: opulation, et a déclaré qu'elle en conserve ait le meilleur souvenir. On se souvient que le lieutenant-colonel voj rVinterfeldt fut victime d'un grave acciden 'automobile, le 16 septembre dernier, ai ours des grandes manœuvres du Sud-Ouest Bulgari* L'INCIDENT BULGARO-ROUMAIN Ce qu'on en a dit à Sofia Sofia, 4 juillet. — L'opinion publique e 3S cercles politiques bulgares sont profonde lent surpris de voir les facteurs autorisé oumains attacher une si grande importance la fusillade survenue à la frontière rou lano-bulgare et qui coûta la vie à deux sol ats roumains, ce que tout le monde dé lore certainement en Bulgarie^ mais qu près tout, n'est qu'un incident de frontièn areil à oeux qui malheureusement se pro uisent un peu partout dans les Balkans. Li ouvernement bulgare qui se décide à donne ne prouve nouvelle de ses dispositions résolu lent pacifiques n'a pas hésité à proposer 1î om'ination d'une commission niixte pour éta lir les responsabilités de Vincidient. Bien qu< > ministre de la guerre ait déjà ordonné un< nquête strictement impartiale sur les cil-onstances qui l'ont provoqué. Dans ces con itions et en attendant les conclusions de h ommission il n'y. a donc pas lieu de préjugei e l'affaire et de suspecter l'attitude parfai eanent correcte de la Bulgarie. Italie LA QUESTION DES CHEMINOTS Une enquête parlementaire Rome, 4 juillet. — La Chambre continue k iscussion du projet en faveur du personnel es chemins de fer. Le ministne des travaux publics annoncc ue le gouvernement accepte l'enquête par >m enta ire sur l'administration des chemin; e fer à la condition que l'enquête n'ait paf n caractère de défiance envers l'adtminis-[■ation des chemins de fer. Cette enquête est 'ailleurs désirée même par l'administratior es chemins de fer et par son chef afin que >ute accusation sans fondement et tous inpçons soient écartés. Grèce Un nouvel incident gréco-turc Athènes, 4 juillet.. — Les journaux du soir ubliént une dépêche de Chio disant qu'un «pilleur turc a bombardé un voilier gree •ansportant à Chio 'des réfugiés qu'il au-lit capturé. Le même torpilleur se serait aud!u à l'île Cou ni et aurait bombardé lenio istère qui aurait subi des dégâts considé-ibles.Albanie Des volontaires albanais Berlin, 4 juillet. — Les journaux annon->nt la formation d'un comité destiné à re-■uter des volontaires pour le prince d'Al-mie. Conformément aux instructions du inistère des affaires étrangères et de la •éfecture de police de Berlin ce comité ne >urra enrôler que les anciens soldats de-na-onalité non-allemande. Mexique PRES LA PAIX AVEC LES ETATS-UNIS Le généril Huerta Wasihington. 4 juillet. — On apprend de 'exico de source privée que le général Huer-i. repi-endirait ses anciennes fonctions de ied? d'Etat-major. Puis, il serait, dit-on, dé-gné à un poste qu'on ne précise pas, à l'é-anger, probabLement en France. L'assassinat du président Huerta (?) Paris, 5 juillet. — On mande die New-ork à T « Excelsior » : Le bruit court avec yrsistance à El Paso que le général Huerta irait été assassiné à Mexico au cours d'une rieute. Le bruit n'est pas encore confirmé. Lo président provisoire Washington, 4 juillet. — Selon les nouilles privées du 3\iexique M. Peclre Lascunin rait nommé président aux élections de main. Turquie A LA CHAMBRE Le grand emprunt Constantinoplej 4 juillet. — La Chambre ►orde la discussion du budget. Le ministre des finances Djavid bey fait nnaître la condusion et l'affectation du and emprunt émis à Paris pour Lequel La irquie devrait être éternellement recon-lissante à la France. Puis il expose les ne-■ciations engagées avec la France. Djavid y mentionne l'accoixl franco-allemand rétif au chemin de fer de Bagdad. Aucune Lestion ne reste en suspens avec la France, lavid' bey déclare que l'accord^ franco-turc une immense importance politique et éco-mique. Les relations amicales et séculaires ec la France s'en trouveront raffermies, niant des négociations anglo-turques pour-ivies à Londres par Hakki pacha, le minis-? espère qu'elles aboutiront bientôt. Parlant la question des pétroles qui a une grande porta lice militaire, le ministre dit que la ncession des pétroles de Mesopotamie sera liée de nouveau à un groupe auquel parti->eront des suiets ottomans et le gouverne-mt turc. Parlant des négociations turco-al-nandes le ministre dit que la question la is complexe est le Bagdad. A la suite de «rociations qui durent depuis six mois la ►rte a consenti en prinoipe la conversion de e 4 en 5 % de i intérêt ues oongauuxis i e Bagdad. Les détails restent encore à nég • cier. La Porte a demandé par contre la i 1 duction du prix de construction fixé aupar us vaut à 270,000 fr. par kilomètre. Après < â longues négociations il a réussi à réduire x prix à 225,000 fr. Il reste encore à fixer b cours de l'émission du futur emprunt du Ba dad. Le ministre espère que Les i>ourparle e actuellement engagés aboutiront prochain •_ ment. n , t I L'attentat de Sarajev ! —)o<— c Un ordre de l'empereur à la flotte et à l'arnu Vienne, 4 juillet. — L'Empereur a fa ' paraître aujoùrd'liui l'ordre suivant à la flot' et à l'armée: L'archiduc François-Ferdinand, général c cavalerie, amiral et inspecteur général c ' toutes les forces armées, a succombé à un a 1 tentât abominable commis contre sa vi " Plongé dans l'affliction la plus profonde , ;. nie lamente avec tous les membres de me aimée et de ma flotte sur la perte du défui cl ont l'activité s'employait généralement remplir les devoirs militaires qui lui étaiei chers. Son dernier ordre du jour étaiit adresî aux braves tioupes qui en Bosnie et en He zégovine s'efforcent avec fidélité et joie d'à1 teindre le plus complet entraînement. Poi i '"levée qu'était la situation que j'ai donnée a • défunt aroliieluc sa conception de la tâcl s qu'il avait acceptée n'était pas moins élevé 1 C'est du milieu de l'accomplissement joyer . de son œuvre qu'il nous a été enlevé. Noi nous inclinons avec mélancolie elievant la v< [ lonté insondable du Tout-PuissantJ qui a exi£ _ une si haute victime ele moi, de mes trou pi de terre et die mer et de la patrie. Cependai ^ je ne renonce pas à l'espoir d'un aven s prospère car je suis convaincu qu'en toui situation difficile devant laquelle nous pou, t rions nous trouver l'Autriche-Hongrie pei compter pour sa défense sur son année et si sa flotte inébranlables et fidèles à leurs ^ , voire. Signé: François-Joseph. Un avertissement à la Serbie » Budapest'h, 4 juillet. — On lit dans ] ' « Pesther Lloyd » : L'Autriche-Hongrie i peut pas faire la guerre à la Serbie mais el a le droit de s'attendre à ce que la Serb ^ remplisse les de voire d'un voisin lionnête. I " ton pris par l'officieuse « Samouprava » dai 3 ses commentaires sur la situation de noti 5 monarchie est une preuve que le gouverm " ment serbe ignore les principes les plus éH ■ mentaires de la bienséance international ; Nous ne pouvons que donner à oe gouvenn ' ment les conseils de changer immédiatemer i dê_ conduite et de veiller à remplir honnêti ■ ment toues les obligations qui lui incomber ' en connexité avec le récent attentat indign ' préparé à Belgrade.Les facteurs qui ont 1 ■ responsabilité des destinéées de l'Autrich 1 Hongrie ne pourront se dispenser d'accon ' plir leur devoir, c'est-à-dire de soulever ai ' près du gouvernement serbe Cette questio - avec le plus grand calme mais avec un • aussi ferme résolution. BRUXELLES — jO(— Le Quatorze-Juillet Comme les années précédentes, la chainbi , française de commerce et d'industrie de Bri: xelles organise, à l'oCcasion de la fête natie n aie du 14 juillet, un banquet officiel, qi aura lieu, ledit jour, à 6 heures précises, dan les salons du Grand-Hôtel. Le banquet sera présielé par M. Klobukows ki, ministre de France à Bruxelles. La chabraque du roi Les milliers de personnes qui ont assist à la grande revue du 20 mai, passée par le rc du Danemark et notre souverain, ont, certes remarqué une pièce originale et f<>rt voyant du harnachement du cheval élu roi Albert. Sous la selle d'ordonnance, paquetée comm toutes les selles des généraux belges en gran de tenue, était étendue, sur le corps du che val, une chabraque de dimensions énormes e: drap bleu tout couvert de broderies d'or. Personne ne se souvenait d'avoir jamais vi cet ornement éblouissant. Et pour cause. Cette chabraque fut confectionnée il y ■ plus d'un demi-siècle pour Léopold 1er, qu s'en servit quelquefois dans des circonstance solennelles. A la mort de notre premier roi, la chabra que resta enfermée, avec beaucoup d'autre objets, dans les greniers du palais. Jamai Leopold II ne s'en servit. En connut-il mêrn l'existence? Il n'y a pas IcTngtemps encore que des offi ciers de l'entourage du _ Roi découvriren cette pièce à La fois historique et superbe. Oi la montra au Roi. On fit renouveler le drap qui était fané et rongé. Les broderies somp tueuses furent reportées sur un nouveau fonc et, pour la première fois, la chabraque re parut. C'est un ornement de très haut prix e sa valeur est accrue encore par les lointain souvenirs qui se rattachent a son origine. Dans le parti libéral Le conseil général du parti libéral s'es réuni samedi a.près-midi en la Grande-Har inonie, sous la présidence de M. Mechelynck député de Gand, assisté de MM. Hanrez, pré si dent de la gauche libérale du Sénat ; Lemon nier, député de Bruxelles, et Abel, secrétaire L'assemblée comptait de nombreux^ séna teurs, députés et délégués des association! libérales du pays. Le président a demandé aux* représentant: et délégués des divers arrondissements où i y a eu lutte aux dernières élections de vou loir bien- signaler les faits importants _oi intéressants qui se sont produits à l'occasioi de celles-ci. La président a ensuite félicité les nouveau? élus et a fait connaître à l'assemblée le compte-rendu ele la réunion des gauches libérales, « Tous les membres présents, dit un communiqué, ont reconnu que les résultats de; élections étaient absolument faussés par une mauvaise application des principes de la R. P et il a été décidé qu'il y avait lieu, pour les sénateurs et les représentants, de faire une étude spéciale de cette grave question. » La 3me conférence de la paix Le gouvernement néerlandais a proposé aux gouvernements de toutes les puissance? convoquées à la 2me conférence de la pais de former un coihité de préparation pour 1s 3nie conférence. Chaque Etat pourra désignei un membre du comité ou bien il pourra se réunir à plusieurs autres pays pour nommei un membre commun. Ce comité sera 'chargé de l'étude des propositions et projets qui seront présentés pai les différents gouvernements, de fournir un rapport de leurs travaux, enfin de fixer le programme définitif de la conférence. C'est le 1er juin 1915 que ce comité international de préparation se réunira à La Haye. 0- M. de Broquev-ille à, Turnhout é- 1- le s Importantes déclarations ■ du chef du gouvernement le it L'association catholique de l'arrondisse-'e ment ele Turnhout a tenu dimanche matin, à |l0 10 heures, une réunion générale au local des le Xavériens. t- L'assemblée était très nombreuse. Elle comprenait, outre M. le baron de Broque-ville, chef du cabinet, tous les représentants it et sénateurs de l'arrondissement, la plupart à des bourgmestres et notabilités de la région. lt; M. Van Hal, bourgmestre de La ville, et Z président de l'association, a adressé quelques b- mots de bienvenue aux délégués et les a fé-ir licités de leur assiduité aux réunions. Il a u donné ensuite la parole au secrétaire pour la f lecture du compte^rendu de la dernière séan-x ce. is Rapport a été fait ensuite sur Le travail électoral accompli au cours de l'année éex>u- ■s t La parole est donnée ensuite à M. le baron ir de Broquevill'e, ministre de la guerre, qui ;e prononce un important discours, dont nous ^ avons eu sous les yeux le texte original en [r flamand, et d'ont voici la fidèle traduction: Discours de M; de Broqueville e Messieurs, "e Lorsque j'eus l'honneur d'être appelé à la e tête du gouvernement par le départ de mon e cher chef et ami, M. Schollaert, lo parti ca-g thelique avait une majorité de dix-liuit voix; 1 dans Le Sénat et de dix voix à la Chambre. Aujourd'hui, il dispose d'une majorité de i" vingt voix au Sénat et de douze voix à la ^ Chambre. ' Et pourtant, depuis des années, nous ne ^ nous sommes pas trouvés devant une élection j. aussi dangereuse que la dernière. t Les dernières élections ^ Le cartel libéralo-socialiste, qui précédem-ment, avait fait craindre aux éléments modérés l'avènement d'un ministère radical dont L_ les socialistes auraient tiré les ficelles, avait a été brisé, partout où il était de nature à e effrayer l'électeur. Et, cette fois, on nous combattait en disant; à ceux qui craignaient l'influence des socia-| listes sur le parti libéral: « N'ayez pas peur, votez pour les libéraux, ne renforcez pas la puissance des catholiques, car ils abuseraient de leur trop grande force; le gouvernement catholique ne peut être renversé. » Nous assistâmes ainsi à une campagne électorale étrange, qui fut, pour nos adversaires, la plus avilissante que j'aie connue depuis vingt-huit ans. En outre, le danger de l'extérieur nous e avait conduit à de lourds sacrifices, exigés de - façon urgente par le salut de la patrie. Quoique les représentants libéraux les plus i éminents et les plus influents eussent voté s avec. le gouvernement la loi militaire, nous vîmes les propagandistes libéraux mépriser le - devoir patriotique et faire tous leurs efforts pour exciter les électeurs et contre les impôts militaires, et contre l'obligation scolaire, qui avait pourtant été pendant des années leur. i cheval de bataille! \ Il est regrettable _ qu'en beaucoup d'endroits nos amis n'aient pas fait éeilater la 3 vérité. Mais pouvions-nous prévoir vraiment que les libéraux brûleraient leurs propres 3 ieloles? ^ C'est de cette façon que nous perdîmes deux sièges mais cela n'empêche pas que noUs dis-x posons encore en ce moment à la Chambre d'une majorité deux fois plus forte que celle j dont disposait encore notre parti lorsque je pris en main les rênes du gouvernement. l Permettez-moi, Messieurs, de revenir en j quelque détail sur la loi militaire et sur la , loi scolaire qui, selon le sentiment général, ont éloigné temporairement de nous certains _ de nos fidèles électeurs. La ioi militaire j Trois mois à peine après les victorieuses élections de 1912 notre pays fut soumis à un . danger connue il n'en avait plus connu de-: puis 1830. Maintenant que la tourmente s'est, i un peu calmée, nous pouvons lever un coin du voile qui dérobait ce secret d'Etat et dire ' que la possibilité de complications étrangères [ sanglantes nous a fait craindre pour La con^ . servation de notre indépendance ou élu moins pour la violation de notre territoire. Ce fu- - rent4à des heures angoissantes. 5 Le gouvernement savait que le glorieux parti sur lequel il s'appuie a toujours fait les sacrifices pour la sécurité du pays QUI étaient nécessaires et AUSSITOT qu'ils étaient nécessaires. • ; C'est pourquoi il n'a pas hésité de faire ' appel au sentiment patriotique de la Nation i et qu'il lui a demandé les moyens en hommes ' et argent indispensables à la eléfense du ter-' ritoire. Le Parlement a fait courageusement son de-' voir; grâce à sa sage conduite, nous sommes ' ; sûrs aujourd'hui de rester belges et de maintenir inviolé notre sol. : La réforme militaire ne pouvait pas ne pas ■ aller de pair avec de grosses dépenses. Elle • seule a été la cause des nouveaux impôts, 1 comme le prouve le fait que le montant des impositions est inférieur aux dépenses exi- ' gées. Les nouveaux impôts Les nouveaux impôts ejue nous a. imposés . ; la réforme militaire sont-ils trop lourds pour ! la nation? Il suffit, à cet égard, de fournir , deux cihiffres pour montrer que tel n'est pas , le cas : sous le gouvernement libéral la défense . du pays exigeait 76 mois ele service par 1000 habitants; aujourd'hui nous ne elemandons que 74 mois par 1000 Belges. Sous Le gouvernement libéral le budget du ministère de la guerre atteignait UN TIERS de la recette des impôts directs et indirects; aujourd'hui il n'en exige que LE QUART. Et cet heureux changement a été obtenu par le fait que le gouvernement catholique a : réduit le temps de service de 48 à 24 mois, i de 36 à 15 et môme 12 mois et demi, et en ] outre par le fait ({ue la nation s'est- a-ugmen- 1 tée de 2 millions elè citoyens. 1 La loi scolaire , Nous avons fait voter une loi scolaire qui < garantit aux pères et aux mères de famille la liberté la plus complète dans le e;hoix de i l'école, et qui respc-cte les droits philosophi- ] que de chacun , ^ < Nous avons introduit l'obligation scolaire et préparé l'organisation ele classes du quatrième degré dans l'intérêt des enfants du peuple, et nous n'avons pas moins fait en faveur de la jeunesse rurale. C'est notre vœu le plus vif que nos fidèles amis de la campagne ne restent pas en ar-< rière, au point de vue de leur développement intellectuel, sur les classes laborieuses des villes. Nous n'avons voulu introduire ni moyens de ooercition ni vexations dans l'appLicatiexn du devoir scolaire. La transition aura lieu d'une façon modérée et progressive. Nous n'avons pas ae>cepté comme nos ad1-versaires le demandaient, de combattre la négligence scolaire par des peines lourdes telles que la prison ou la privation des droits électoraux pour les pères en faute. Nous avons pensé qu'un avertissement et une amende conditionnelle seront suffisants pour inciter chacun à faire son devoir. Comme vous le savez, Messieurs, personnellement j'ai trouvé désirable de ne pas appliquer le devoir scolaire au delà de douze ans. sauf si les administrations communales en jugeraient d'autre manière. Mais le' chef du gouvernement est souvent foreé par les circonstances à mettre un peu d'eau clans son vin, comme cela arrive souvent dans la société. Je me suis donc rendu au sentiment de mes amis, sans cependant abandonner mes préférences personnelles. La loi permet d'ailleurs aux enfants de terminer à 13 ans leurs études primaires; avant 1919; aucun d'eux ne peut-être obligé d'aller à l'école au delà de 13 ans. Ce qui plus est, lo quatrième degré peut être ( réglé de telle sorte que les enfants peuvent satisfaire à l'obligation scolaire en allant à l'école un demi-jour, en allant à l'école pendant l'automne et l'hiver seulement, ou par la combinaison de ces deux systèmes._ Nous avons profité ele l'occasion pour améliorer sensiblement la situation matérielle du personnel enseignant. Je demande à nos communes cl'aocepter sans recliigner cette charge nouvelle, dont l'Etat a du reste assumé la part la plus importante.Mon expérience déjà longue m'a appris qu'il n'y a pas d'instituteur plus méritant que l'instituteur campinoisj il est .à la hauteur de sa tâche, et il est singulièrement dévoué à sa profession ; nous devons donc pouvoir nous imposer les sacrifices nécessaires en faveur des hommes auxquels nous confions nos joyaux le plus précieux, h savoir nos chers enfants. Les assur- ses sociales Sur le terrain so.ial le gouvernement est allé de l'avant à grands pas: la triple assurance sociale a été votée par la Cliambre. Sur; le conseil d'amis particulièrement compétents, le Gouvernement avait estimé désirable de comprendre l'obligation dans le projet de loi qui fut adopté par la. Chambre à une forte majorité. Pour ne pas procéder d'une façon trop précipitée,le Gouvernement avait proposé de reculer à 1919 l'application de l'obligation pour l'invalidité et la maladie. Il semble que, même sous cette forme, un grand nombre de nos amis considèrent aveo crainte le caractère obligatoire de l'assurance et certains prétendent que l'obligation rendra.' impossible l'application de la loi. Comme la question est x>endante devant le Sénat, le Gouvernement se propose d'examiner ce point particulier avec la ferme volonté d'aboutir à une solution favorable. Les habitations ouvrières La nouvelle loi sur les habitations ouvrières, qui a été adoptée récemment par le Sénat, est une des plus complètes qui soient en Europe; elle profitera, non seulement à l'ouvrier mais aussi au petit bourgeois dont le revenu est inférieur à 2400 francs. Les intérêts campinois Les chemiatsele îer Le camp d'Hoogstraeten En ce qui concerne les intérêts matériels de notre arrondissement, je puis déclarer solennellement que nos représentants à la Chambre et au Sénat ont fait tout leur do voir. Pour ne pas être trop long, je me contenterai de vous annoncer que la ligne Héren-tlials-Turnhout sera bientôt dédoublée, que la région Gheel-Meerhout recevra un chemin :1e fer, cè" qui lui ménage le plus bel avenir, et qu'Hoogstraeten bénéficiera d'un camp et l'un chemin de fer. La pe«e de la ligne Duffel-Lierre qui doit rendre possible l'organisation de trains-d4 rects Turnhout-Bruxelles fut ordonnée par moi lorsque j'étais ministre du railway. Sur le territoire de Duffel il ne reste plus qu'une seule expropriation à faire, à Lierre encore quatre, à Bouoliout encore une, et à Linth bout est prêt. U dépend main+onant des tribunaux de terminer rapidement ces expropriations.Je suis en négociations avec mon actif collègue _ des chemins de fer, M. Segers, pour )btenir la mise en marche d'un train-direct _>our Anvers, aller et retour naturellement, lui ne s'arrêterait qu'à Hérentlials et qui lonnerait' la correspondance avec le train-aloc.Oui, Messieurs, comme chef du gouveme-nent on fait ce qu'on peut, et pas toujours ïe que l'on veut. « Les meilleursi pilotes sont sur le quai » disent les Hollanelais et ce pre>-/erbe trouve aussi son application ici. L'exécution des décisions prises va souvent le pair avec de grosses difficultés, dont les ion-initiés ne peuvent guère se faire une elée. Mais, et le camp, et les chemins de fer. ît les trains sont décidés, et l'exécution <Je ;es décisions sera entamée incessamment. La question flamande L'emploi des langues à l'armée Sur lo terrain linguistique, j'ai eu le plal-;ir de faire voter une loi qui confère a la angue flamande, à l'école militaire et dans 'armée la place qui lui revient et je fais out ce qui est en mon pouvoir jpour amener a stricte application ele cette loi. A mon sens, cette Loi est pour ce qui con-:erae L'emploi des Langues, la plus complète [ui ait été votée Jusqu'ici en Belgique. Pour l'admission à l'Ecole militaire, elle )lace les deux langues nationales sur le même >ied, un même nombre d'heures est consacre àaque semaine aux deux langues; les règle- /. ... ..V-

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Cet article est une édition du titre La Métropole appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à - du 1914 au 1918.

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