La Métropole

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s.n. 1914, 04 Mai. La Métropole. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/sj19k46x72/
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' Pour toute la publicité, saut celle de la province dAn* ^ « a . , . . . .. ^ -a. _ Ho lO à Ifi vers» s'adresser à l'AGENCE H A VAS ETRANGER le port en sus ti-w 4 a 1U Administration : » 3519 ae 1U ® 10 à BRUXELLES 8. place des Martyrs. <™FS pages Rédaction : Téléphone 617 | P^es MMS * ^Wbes : Lundi 4 mai S 914 L'agriculture au Chili l'agriculture au Chili offre d'abord caractéristique d'être la préoccupant? par excellence de la cation, et non Amplement une branche de 1 activité économique dont se désintéressent un grand Sbre de citoyens, pris tout entiers par; les industries ou les professions libérales. File offre aussi sur l'agriculture européenne cette supériorité d'Être lucrative et rémunératrice, tandis que dans les terres épuisées du vieux-monde 1 agriculture ne se soutient qu'à force de protection officielle et d'expediemts ooûteux grevant les prix de revient. A.U Chili les spéculations sur le bétail ■'affirment souvent comme un placement de premier ordre. — Il en est. de même de J'exploitation des fundos ou haciendas.— Aussi presque tout Chilien de la bonne Boeiété, qu'il soit commerçant, avocat ou médecin, possède-fc-il presque toujours un « fuindo » qui ne représente pas seulement pour lui un endroit agréable et champêtre où passer ses vacances, mais encore, eoib qu'il le loue, soit qu'il le gère par l'entremise d'un régisseur ou « adminis-trador »» une affaire, et presque toujours on peut dire une bonne affaire. Au point de vue technique, le drainage en hiver, l'irrigation en été, sont la condition essentielle de toute réussite agri-©o ■. L'hiver est en effet très pluvieux, et l'été absolument sec. Pendant la mauvaise saison, gonflé par l'eau tombée du ciel 01 descendue des Andes, le sol chilien n'es' plus qu'un marécage grouilLant et spon gieux. LJn vaste système de canaux 01 u desagues h sert à débarraser le sol de c< trop-plein d'humidité.L'été,les mômes «es teros » ou petites rivières, qui descendenl de la Cordillière et que la fonte des neiges alimente, fournissent de l'eau aux pâturages qui privés totalement de pluie, n'offriraient plus qu'une immense étendue rousse et brûlée. Chaque domaine a ©on canal, et son équipe de « regadores » ouvriers chargés de répartir, au moyen de vannes, de digues en gazon ou en ter-jre, l'eau dans les rigoles d'irrigation. Le sol est d'une telle richesse que l'al-ternanoe des cultures ne s'impose point comme en Europe, et qu'on peut obtenir, deux ans de suite, une récolte de blé sur un" mémo parcelle. Aussi l'usage des engrais, si généralisé chez nous, est à peu près inconnu ici, où il serait d'ailleurs à peu près inutile. Chose curieuse, tandis çud la réputation du nitrate chilien est universelle, ce engrais, si précieux et si acVif, e«t presque totalement ignoré du cultivateur chilien. Et il n'est pas rare de voir des métayers, obligés par leur patron à employer un sac de cet engrais, le répandre tout entier au môme endroit du champ, soit par ignorance soit par incurie. Le mai au reste n'est pas grand, le 30 demeurant suffisamment riche en cet élément-là. Ii& Chili offre line grande ressemblance mvec l'Italie quant aux produits de son sol et à l'aspect do ses paysages. Les oul-turee aussi y sont les mêmes: vigne, maïs,! etc. L'on cultive surtout les ceps importés' du Bordelais et les vins chiliens blancs et ronges, généralement d'excellente qualité, ressemblent au vin de Bordeaux. Pour l'amélioration du bétail, l'on importe des reproducteurs d'Europe et la ▼ache hollandaise est présentement au Chili l'objet d'un engouement comparable à eelui qu'on eut en Belgique, il y a quelques années, pour la race Durham. L'on importe également beaucoup de bouyilloas argentins. — Les troupeaux de t>œufs à l'engrais paissent dans des prairies séparéf par des clôtures métalliques, îe qui permet de les faire passer d'uai pâturage à l'autre à mesure que l'herbe du >remier s'épuise. — Cette année, la fièvre i-pbteuse fait de grands ravages parmi es bovidés du Chili et il en est de même lans la République Argentine. Le prix des animaux appartenant à la •ace bovine est assez élevé, sensiblement e même qu'en Belgique. Les chevaux, au contraire, restent à bon marché. L'on >aie trois oent francs une bête excellente. Quant à celles de moindre qualité, elles e vendent à des prix qui en Belgique emble-raient dérisoires. Souvent un paysan se rend à la foire avec vingt piastres lans sa poche (la piastre chilienne repré-iente à peu près un franc de notre mon-îaie y achète un cheval, lui noue une cor-le autour de chanfrein, monte sur la >ête et rentre triomphalement dans son ancho. Le cheval chilien est de taille assez mé-liocre, mais agile et résistant; l'on ne lonne d'avoine qu'aux étalons. Ce cheval hilien est souvent croisé avec des repro-uoteurs do race arabe, anglaise, norman-le, percheronnes ou même belge. I! n'existe pas à proprement parler de ermiers, mais des locataires ou « inqui-mos » qui vivent sur le territoires des aciendas, y font semailles et récoltes, et arlagent par moitié avec le propriétaire > produit de celles-ci. Les ouvriers agricoles proprement dits, ravailleot à la journée ou à la tâche. Ces erniers, appelés «trateros» fournissent atuTellement plus de besogne. On les em-loie surtout au creusement et au curage e fossés de drainage et d'irrigation, Lnsi qu'au dessouchemont des arbustes ' vineux qui peuplent les pâtures, y Tenant la circulation malaisée et y font per- j re du terrain. On les emploie aussi au c "ulis des mûriers sauvages qui ne se con- c ntent pas comme chez nous de croître c i bord des routes, envahissent, par mas- t s compactes, des domaines entiers, et v nt un des grands fléaux de l'agricul-ire chilienne. 0 Quant au travailleurs payés à la jour- u >o, leur salaire quotidien oseille entre « le et deux piastres. j> Uans le Chili central il n'y a pas de a rets, mais les plantations de peupliers q sont de superbe venue et d'un grand c< nderoent. et est d'ailleurs à cette partie du pays rî ' se rapportent toutes les notes du pré- Il n. artlc'e, l'agriculture du Chili pre- tc un caractère très différent dans so £înord,f l'extrême sud, à régions 'Dicalee ou désertiaues . de P< E- C. et k'i L'Actualité Nouvelles tensions en Orient ' , 9 Des informations assez alarmant* ont circulé de nouveau ces jours-^ans la presse au sujet de la situ: tiou en Orient. 11 convient peut-être de fai observer à ce propos qu'il ne s'agit p.»s dai ces informations de faits précis et qu'elles tr Juisent plutôt des impressions qui se sont m nifestées dans certains milieux diplomatique Si ces impressions ne sont pas à dédaigner est certain d'un autre côté qu'il ne faut pas attacher trop d'importance. Les diplomati et les agences à leur service se servent tic souvent de la publication de pareilles impre sions dans un but déterminé pour qu'on puisf absolument faire abstraction des autres él ment-s serieu.: de la situation dans les appr< dations qu'elle comporto. Ainsi, il paraît pn bable que les milieux diplomatiques russ< desquels émanent ces impressions espérer agir d'une façon déterminée sur l'opinion pi biique et par' elle sur_ la diplomatie interni tionale en matière orientale. Il importe ce tainement à ces milieux de rappeler que ! liquidation des problêmes posés par les deu guerres balkaniques n'est pas achevée et c Faire ressortir les dangers que cette remis constante de toute solution et de toute in te vention efficace peut entraîner pour la pai européenne. A cet égard ils auraient certa nement atteint leur but s'ils ne visent p. d'autres objets plus précis. Ce qui rend la situation aussi difficile c'es manifestement l'injustice commise à l'égar de la Bulgarie lors de la conclusion du trail de paix de Bucarest. On n'a tenu aucu ' compt des ressentiments que devait laisst " à ce peuple héroïque la spoliation qu'une co; 1 lition de quatre Etats balkaniques lui r va i imposée et surtout la reprise d'Andrinop par les Turcs que Grecs, Serbes et Roum.au , ont en quelque sorte obligés de rentrer da: la vilie santé de l'Islam et de la reprend aux vainqueurs. Par la force des choses, Turquie et la Bulgarie sont devenues des f liées même sans traité formel et sans vérit ble entente. Le jour où des difficultés recoi menceront à émouvoir l'Orient on peut êt certain que les Turcs et Bulgares s'entendro pour faire face à l'ennemi commun qui € le Grec- avant tout. Or la Grèce, par suite de diverses circo stances n'a pas compris qu'il était de st intérêt de se concilier les populations musi mânes en Macédoine et elle les a traitées < tell~ façon que la Turquie à bon droit a 1 adresser aux puissances européennes une lo guo protestation contre les procédés des aut ri tés grecques. Si l'on a vu lee lettres de se dats greos datant de la seconde guerre bz kanique et. annonçant à leurs parents et leurs amis avec une joie sauvage les ma sacres de Bulgares inoffensifs, on comprer co que doivent être les procédés employés o Macédoine contre les Musulmans. Les récr minations dos Grecs qui ont eu manifestemer à souffrir en Thrace des représailles des Turc n© neuvent certainement pas tromper l'op nion européenne sur les véritables causes c cette situation. M. Vénizelos s'en est d'ai leurs ému et il s'est rendu avec un de ses ce lègues du ministère en Macédoine pour faii un voyage d'inspection et d'information q1 durera plusieurs semaines. Il est clair que si ces incidents sont ass« graves par eux-mêmes déjà ils constituent ur mauvaise préparation à des négociations d plomatiques d'une très haute importance. L négociations de ce genre se poursuivent e pendant en ce moment entre la Grèce et ! Turquie au sujet des îles. Naturellement cet1 question épineuse risque fort de provoqu< des conflits très graves si des deux côtés c s'obstine tout d'abord par rester intrans géant au sujet de la question des nation lités en Macédoine et en Thrace. M. V< nizelos ferait donc très bien d'amener avar tout une solution sur ce terrain avant d'ei tamer à nouveau le fond de la question d< tJes. On sait en quoi consiste cette dernière. L conférence des ambassadeurs a attribué à jrrèce les îles de Chios et de Mytilène soi; sortantes conditions se rapportant à la mis an état de la défense de ces îles et destinées diminuer les appréhensions de la Turquie a sujet d'une agression de la Grèce contr Mnyrne et le cœur de l'empire ottoman e Asie-Mineure. Or la Turquie fait des dil doultés et elle ne veut pas reconnaître cett décision des ambassadeurs". Comme on l'a vi ^l0 augmente sa flotte très rapidement et i semble qu'une bonne part du nouvel emprun sera malgré tous les démentis destiné à dote l empire ottoman d'une flotte au moins égal en force et en valeur à la flotte grecque. La Grèce qui prétend faire accepter d toroe les décisions des ambassadeurs par 1 Turquie aurait parlé de bloquer les Dardanel les. Mais il est do toute nécessité que k grandes puissances empêchent ce procédé qi; trappe d autres que les Turcs. Par sa menac •a Gfèce entend peut-etre amener une in terventiou européenne .contre la Turquie Mais il ne faudrait pas trop compter ^ur cett intervention. L histoire de la dernière not des puissances à la Grèce aurait dû fair comprendre à celle-ci que si la Turquie résis te ce ne sera pas l'Europe que l'obligera céder en mobilisant une flotte internatic nale. — J. Joerg. — >«a-»«aK» UNE ROUTE A COMPLETEI Tout le monde a entendu parler de l'hôpit? Stappaerts pour maladies contagieuses, érig xu ixiel, mais bien peu d'Anversois pout-êtr m connaissent l'emptacement exact.Pour eau >e d'ailleurs j car l'hôpital se trouve en ui mdroit presque inaccessible, à mi-chemin en t-re le viaduc du Kiol et les quais d'Herbou f'ilJlOj au tournant d'un vague sentier qui de mut être la voie directe Kiel-quais du Sud ^e sentier prétentieusement dénommé rue di .aider, commence au passage à niveau di uiemin de fer qui se trouve au bas du viaduc 1^ ,/i a r^UG vers Hobolcen à quelques mètre: le 1 hôpital, ou s'embranche une route pavé* ontmuant vers le quai, et qui est, paraît-M hemin privé_ où ne sont admis que les pié ons et les véhicules légère. Si ce chemin pri é, d'ailleurs abotminablement pavé, n'est paî rès praticable, la rue du Polder l'est beau >up moins encore ; on s'y perd dans la pous-ôre s'il lait scc ,on s'y embourbe s'il fait umide. Or, si la présence de l'hôpital en cet adroit ne justifiait pas déjà suffisamment appropriation de la rue du Polder et l'in->rporation du chemin privé à la voie publi-je ,il faudrait tenir compte des services que >tto mesure rendrait aux habitante du Kiol d une partie extra muroe de ville, qui se-uent <nis en communication directe, par une >ief praticable, avec les installations mari-tnes du Sud ,au lieu d'être obligés au dé-ur actuol ,soit par l'intérieur de la ville it par les dépôts pétrolifèrea. Cela ne poivrait entraîner de bien grosses ,pex!iSe8j p,HS<ïuc ,a TO"te existe. Et la Ville tevt de vieux pavés iffoire I QU1 f6raiant parfaitement Echos , LA VILLE is Programme de la journée : :i FETES ET CONFERENCES 1- Oudhcitlliundige Kring. — A 8 heures et de«nl •e à la maison de l'Eperon d'or, rue St-Vlncen L conférence de M P De Mej : e. SoMieanann's a; gravi n^en van Troja. » 1 COURS l~ Polyglot-Club. — A 8 heures trois quarts, a 3- Syadioat du commerce et do l'indiusitrie. réunie il do la section de sténogra,pilile. y Corlitz School, 8. Meir. — Langues vivantes. >s EXPOSITIONS p Salle Forst. — De 10 à C heures, exposition d< couvres de M Henri Houben (ouverte Jusqu'au ^ triai inclus). . Sallo Buyie. — De 10 i 6 h exposition des œi r" vres de MM. Jan Van Beers et Léon Brunin (01 verte jusqu'au 5 mal). y- « t Communion solennelle l~ On les a revus hier, les petits coinmi: l" niants, coquets et fiers en leurs atours d "" tête, si pénétrés de la grandeur de ce jou a -ians leur existence, si heureux de voir I x ciel bleu et le soleil leur sourire de tous sé 0 rayons. On les a revus, parcourant la vill< e promenés de visite en visite par des parenl r" aussi heureux qu'eux-mêmes, les uns e .x fringants équipages, les autres simplemen à pied mais pas les moins satisfaits. Et j us que bien avant dans la soirée, les fillettes o robe blanche et les garçonnets de noir vêti ont suscité l'admiration des bonnes gens e . promenade dominicale, et l'envie des autre e enfants qui regrettaient, les uns que ce bea n jour fut déjà passé, les autres qu'il n'eut p® >r encore lui pour eux. Au Cercle " La Concorde ,, 1S M. Daniël de Prêt Itooso de Oale&berg vier 1S d'être nommé président du cercle « La Cor ;e corde » en remplacement de M. Edouar 1 Thys décédé. Le Courrier allemand : e Nous avons insisté jadis pour que le cou a t rier ailiemand arrive à Anvers en temps util st pour être distribué dès sept heures du matir Les commerçants, qui nous avaient prié d n~ nous faire l'éono de leurs doléances à ce si ,n jet, ont été hc areux de oonstater que depu 1- le 1er mai ils trouvent leur courrier alleanan te en arrivant à leur bureau le matin. ,u Tout va donc pour le mieux dans le mei 3~ leur des mondes. >- An\ ers-Liège par vole ferrée à Ll parait certain que les Anversois habitut ;- du maralié de Liège obtiendront satisfactio cl quant aux correspondances par chemin de fa ti fer. i- Lundi dernier encore ils manquèrent la ooj it respondauoe et durent rebrousser chemin, s Comme suite aux vives et instantes réolî 1- matioas. des ordres vont être donnés poi e que le train quittant Bruxelles pour Liège 1- 10 heures 54 ,attende le lundi le bdoc de 1 1- neures 4, si le retard n'est pas trop considère e ble. 11 Les intéressés se féliciteront de cette bonn nouvelle. z ® La Protection de l'Enfance îs La très active et florissante section pn }- vinciale anversoise do la Ligue national a pour la protection do l'enfance du promie e âgo a tenu hier matin, à l'Institut Van de ■r Nest, son assemblée générale annueLle. n M. Isidore Van Doosselaere, avocat, pn i- sident de la section, présidait entouré de MAi a- le baron van de VVerve ot de Schilde, gouvei ^ neur, Desguin, échevin de l'hygiène, Adeli t van de Werve, vice-président, les Drs Victc 1- Possemiers, secrétaire-général et Couvreui « secrétaire de la section, Thieren, président d la section provinciale de la Ligue contre 1 a tuberculose. a Z!. Van Doosselaere ouvrit la séance e s adressant de chaleureux remercîments au e pouvoirs publics qui ont déjà manifesté leti à intention de seconder les initiatives privé* n or vue de la lutte contre les erreurs et k e préjugés populaires et de la généralisation du p consultations de nourrissons. Il insista sur ce qui a été réalisé jusqu' - ce jour et soumit à l'appréciation de l'assen j blée l'idée de coordonner tous les orgr I nismes s'ooeupant d'œuvres de bien faisane t à l'instar de ce que l'Amérique a fait ave r le a Central Office of Charity. ? M. le gouverneur prit ensuite la paroi pour féliciter la section de s'être vouée a ? bien-être des enfants, souriant espoir de la pa II tri© et d'avoir entrepris la lutte contre 1 - limitation de la natalité et les moyens cri ? miuels employés dans ce but. 1 ^''orateur promit à la section son concour ? dévoué en vue d'étendre à la généralité de - communes de la province les bienfaits de • œuvres de puériculture. ? x ^I* Desguin, échevin, rendit hommage ai ? zèle de MM. Van Doosselaere et du Dr Pos e semiers et déclara que le Comité directeur d< - la section ne ferait jamais vainement appe a a l'administration communale. On entendit ensuite M. le Dr Possemier qui excusa divers protecteurs de l'œuvre e notamment S. E. le cardinal Mercier et ex posa ensuite en larjres traits les progrès fait: par la section en 1913. > Il émerveilla l'auditoire en déclarant qu la plupart des œuvres de puériculture de h province ont été citées comme des modèle) au département d'hygiène publique. Aprè que M. Van Doosselaere eut remer cie les assistants cette séance très intéres î santé fut levée. Promenade au Vieil-Anvers Voici revenir l'été, et avec lui, les explo . rations matinales sous l'égide de la société . a Tôt behoud van Natuur-en Stedenschoon » des coins ignorés ou oubliés de la vieille ville. t Il fait si bon se promener ainsi, voir s'ouvrit , dos portes en d'autres temps toujours closesj pénétrer le mystère des vieilles demeures pa-1 triciennes et parfois aussi surprendre un peu , de l intimité de leurs habitants I C est pourquoi sans doute, il y avait grand ; monde hier matin, au Poids Public, endroit r'xe pour la réunion: des Anversois de toutes conditions, lettrés ,artistes, archéologues et simples curieux, et même des étrangers, c.iiarmés de voir d'Anvers autre chose" que ce qu en montre Cook ou l'agence concurrente Et, M. Arthur Cornette officiant, on partit a sa suite vers dix heures et demie pour s engouffrer d'abord sous un porche rue du Marteau, traverser rapidement une cour bordee de maisonnettes propres et déboucher tlarclie aux Chevaux où l'on s'arrêta dans quelques un passes intéressantes seulement-par les souvenirs qu'elles évoquent. Grossie oar 1 appoint de nouveaux arrivants, la colonne, imposante dès ce moment, se dirigea ensuite vers l'hôtel van Straelen, marché St-Jacques, dont l'amerô-cour, avec son bâtiment de fond et sa tour carrée surmontée d un dragon est une merveille architecturale du XVTe siècle. C'ést en 1565 que van Straelen acquit l'hôtel, de Hieronyrne Sa-lanianca. La famille van Straelen * le céda en 1654 aux Jésuites, qui le conservèrent jusqu en lin: u reaev mo euauiw? propriei/e privée et abrite aujourd'hui une communauté religieuse d'éducation pour demoiselles. Puis, rue de l'Empereur, la curieuse cour de l'hôtel Strasser retint quelques instants l'attention des visiteurs, qui passèrent ensuite à l'ancienne chapelle des Jésuites, rue Chapelle de Grâce, où les patronages catholiques de la deuxième section ont élu domicile. Le clou do cette promenade archéologique devait être la visite de l'admirable cour de l'hôtel du baron Delbeke, ancien ministre et député d'Anvers. M. Delbeke en fit les honneurs avec une bonne £T''&ce charmante, et se ré-, pandit en explications détaillées parfois ponctuées d'une boutade amusante, que les y assistants entendirent avec un intérêt évident. Et l'on finit par l'antique chapelle Sainte-Anne nie de l'Empereur, desservie u par les Pères mimonnaires d'Afrique du n couvent voisin. C'est là que l'on se sépara à regret, enchanté néanmoins d'une matinée bien em->s plovée, et prêt à recommencer à la première Li occasion. [ Le concours musical de ta ville C'est hier matin que s'est déroulé, sous les vertes frondaisons du Parc, le concours an, nuel de la Ville, qui met aux prises les_ sociétés de fanfares ou d'harmonie qui briguent - l'honneur de donner les concerts populaires e d'été concuremment avec les musiques mili-r taires. Le jury doit en désitmer quatre, qui e reçoivent pour chaque concert une indemnité s proportionnelle à la place qu'elles occupent dans le classement du concours. Quatre con-8 currents seulement s'étaient présentés; il est n d'ailleurs rare qu'il y en ait tin cinquième, t parce que, expliquait un Oalino dans l'au-(- ditoire — à moins, pourtant que ce fut un 0 ironiste — le cinquième^ est toujours sacrifié, s Le concours se bornait donc cette fois en-n core, à une simple opération de classement s entre les quatre groupes qui. depuis des an-u nées, détiennent le monopole de ces concerts, s Mais, pour être limitée, la lutte nen fut pa« moins chaude, ot il faut convenir que les concurrente firent tous preuve de remarquable^ qualités dans l'œuvre imposée: « Pax et Bellum » de Lecail, l'œuvre au choix et oelle t tirée au sort. Au point même que le jury, qui présidait avec autorité AT. Wambach d directeur du conservatoire délibéra plus lon-«ruement qu'il ne le fit jamais, et rendit de*-arrêts très partagés, la plupart par trois voix pour l'un des concurrents^ contre trois partagées^ entre les autres. Finalement, la > Proclamation^ du résultat donna: 2. De Ver-e ker. harmonie; 2. De Ware Vrienden, fan-1. fare; 3. Antwerpsche Harmonie, et 4. De e Broederb^nd, fanfare. 1- T-es premiers triomphèrent, un peu is bruyamment peut-être, et les autres ne pu-d rent que s'incliner. Mais on pense bien que ce verdict fut commenté avec animation dans l- tous les clans. Il y avait au surplus, le beau temns aidant, une foule invraisemblable au Po-c. Et maintenant, attendons îa reprise dos concerts... ? Le citoyen lerwagne pèse 158 kilos Petite interview du correspondant bruxeJ-. lois de la « Meuse d : — Faut-il se faire foadre quand on se croit . trop riche en lard ? 1 Non I répond — et voici clans quelles cix-à constances — le docteur Terwagne. 0 Le député d'Anvers pénétrait dans le pa-i L_ lais de la Nation. — Eh I quA', fis-je en lui tapant dessus, il e me somible que vous avez perdu quelques grammes de -os 158 kilos ?... C'est exact. J'en ai perdu huit mille, tout récemment ; à l'heure qu'il est, pourtant, 11I n'y paraît euère : j'ai retrouvé à peu t- près oout mon poids. e M Terwa<rne ajoute : r — Les gros doi* ent demeurer gros et les n maig-es, maigres ! Malheur à qui s'enlève la couche de saindoux que la nature aura dé- - posée comme don de joveux événements, dan s . son berceau ; il se dégarnit de sa cuirasse - protectrice et il compromet gravement l'en-n -omble de son orr^a.uisme ». r Oui, les gros doivent rester gros. Gageons , cependant que si le citoyen Terwa^rne qui re-e orésonte le « paiw'peup' » au Parlement, a avait passé huit heures par jour au fond d'une galerie de mine, à partir de sa vingt-et-n TlTîT^n1,? année, 3 ne pèserait pas trois cent k seize livres l r _____ ^ Les prospectus s Chaque matin, quand notre courrier nous arrive, nous trouvons glissés entre journaux ^ ?t lettres, des petits pavr-*- à peine habillé _ d'une chemise transparente dont nous les dé-^ nouillons du reste rarement. Ils tombent in-e -'loiles dans notre corbeille, et. de boîtes en ? boîtes, de tombereaux en tombereaux, s'en vont mourir un peu partout pour renaître j ^ous d autres formes, obéissant à la loi géné 1 rale qui attend aussi la vie des choses. Mal-_ fcre la supplique: « S: re f Très important l » a nous les jetons, ouste l au panier. Savez-vous bien que flous sommes de grands coupables. Comment! chaque jour.des , compétents et qui nous veulent du bien. , c'est certain, nous apprennent la meilleurp 5 manière de nous soigner, de nous alimenter. le nous vêtir, de nous loger, de nous meu-j bler, de nous instruire, de nous embellir, de maigrir, de grossir et... de nous enrichir, et > dédaigneusement nous refusons de les écou-j ter et nous mettons tout, simplement à la oorte, dès notre réveil, des gens qui s'of-. rrent si gentiment a nous. C'est inconceva-. 1^Si senlejnent nous jetions les yeux sur la jolie gravure de la première pa"o. il v , aurait de quoi rafraîchir au moins un instant i nos regards avant d'entrer dans la poussière 1 , de la journee. i ( Après la toilette et l'alimentation, c'est . la pharmacie qui nous sollicite le plus, et 1 cest bien naturel.Combien de promesses 'ma-spques pour les malades, et plus encore pour ! ceux qui croient l'être! Cela réconforte et quant h nous, nous lisons avec intérêt les prospectus recommandant les spécialités pharmaceutiques, car nous tenons h vivre ' très vieux. i La pharmacie nous garde la santé, la par- ' fumerie la beaute. Toutes les fleurs de la 1 création sont aux ordres de madame et leur ■une concentrée se glisse gentiment dans un Hacon ou dans un sachet. Quant au savon il y en a de toutes sortes, mais le plus suave est le savon « a la rosee ». Et nous pensons 11 au mal que doivent se donner messieurs les '' chimistes pour aller recueillir à chaque au 0 rore les perles qui gouttent du calice de= fleurs ! n Le substantiel prospectus qui signale toutes à ces choses, c'est un peu la vie qui passe. Il ^ meuble l'esprit, nourrit l'intelligence, par- 'A fume nos pensées, guérit nos soucis 'et ne v fait rire que les sots. é Les bachelières turques " | On no s'en doutait guère. C'est le sultan Abdul Hamid qui a le plus contribué au ci mouvement actuel d'émancipation de la femme turque. Il eut l'imprévoyance, a dit 1' « American Review Of Iîenews », d'encourager ce mouvement dont il devait être la première victime. Il manifesta pour une ai jeune fille de quinze ans, qui avait traduit un e< livre anglais en langue tui^ue, un si vif enthousiasme qu'ils s'empressa de lui envoyer n< une décoration. Quelques années plus tard, q: la jeune pensionnaire qui avait été décorée fc de si bonne heure, passait avec succès les d< examens du baccalauréat. g. C'était la première fois que l'université de Oonstantmople accordait un diplôme à une|li< loxnjiie ; in ui oujju owm «juuji w lières turques allaient se suivre de près. I s Hanoumlar Gazettaise », journal exclus vement rédige par des femmes^ fut l'orgar des revendications du sexe opprimé. Au cours de la récente guerre, les femnu turques n'ont cependant pas été à même c rendre autant de services que les femm< serbes, bulgares ou grecques. Celles-ci, ne seulement ont remplacé pour les travaux c l'agriculture les hommes pris par l'armé mais pendant toute la durée de la campagm elles suivaient les troupes, apportant des in\ nitions et des vivres aux combattants, su] portant toutes les fitigues du service des ht pitaux et des ambulances. La femme turque est condamnée par in mœurs à l'inaction. Il en est un bon nombre cependant qui se sont enrôlées dans la soci< té du Croissant rouge et beaucoup de Mi sulmanes ont à cette^ occasion, pour la pn mière fois de leur vie, ^ relevé le voile _qi cachait leur visuge et violé les prescriptior de leur loi religieuse pour soigner les ble; sés. Mais ces femmes-là ce sont déjà les émai cipées, celles qui sont habituées aux unive: sites, c'esteà-dire une petite minorité. Ces Jeunes-Turques, c'est un geste du su tan qui les a créées. A une de leurs assen blées, dans la grande salle de lecture c l'université de Constantinople, une princesf de sang impérial occupait la place d'nonneu Les Festivals de mai Le Comité d'organisation rappelle au publ que des cartes d'entrée au Festivals des 1 et 18 et. sont en vente au guichet du Jard: Zoologique et dans les principaux magasii de musique de la ville. Les membres de la Société Royale de Zo logie et des chorales Arti-Vocali et « Deutecl Liedèrtafe! d, ont droit à une réduction < 50 % sur le prix de ces cartes. La guerre mexicaine Le cabinet mexicain reconstitué Washington 2 mai. — L'ambassadeur € pagnol apprend officiellement que M. Pu a remplacer M. Rojas comme ministre des a faites étrangères dans le cabinet du génér Huerta. Washington, 2 mai. — On craint dans ce tains milieux que le départ de M. Rojas ministre des affaires étrangères du génér Huerta ne soit du à ce que M. Rojas éta partisan de la médiation. LA DEMISSION DU GENERAL HUERT Ce que Wilson îttend. — II veut impos Carranza comme président. Washington, 2 mai. — Une dépêche de M xico dit que la situation s'aggrave. On crc dans les milieux bien informés^ que la d'.m: sion du président Huerta est imminente._ New-York, 2 mai. — Dans les milieux bi< informés on paraîtrait très indécis dans 1 ignorance où l'on est de la tournure que pre dra la situation au Mexique. Encore que bruit de la démission du général Huerta p raisse prématuré, la politique d'expect-ati vigilante de la Maison Blanche semble se pr ciser. Certains assurent qu'on attend à Wî hington un prétexte pour justifier une marc! sur Mexico lorsque le corps de débarqueme commandé par le général Funston aura ach vé sa concentration, car disent ces mêm personnes MM. Wilson et Bryan n'auront < cesse que lorsqu'ils auront éliminé le génér Huerta. On peut affirmer que l'un au moi des médiateurs est extrêmement hostile i général Huerta. Le6 Etats-Unis verraient a tuellement dans le général Carranza un pr sident possible de la République mexicain Parmi les envoyés des parties en présence la conférence médiatrice on cite M. Hen Whito pour les Etats-Unis et pour le Mexiqi M. Del a barra ancien sénateur et ancien ar bassadeur à Paris. AUTOUR DE VERA-CRUZ Une fausse alerte La Vera-C-ruZj 2 mai. — Un parti consid rablo de Mexicains a attaqué les Américains 11 heures du matin aux réservoirs situés à milles de la ville. Des renfoits ont été e: voyés. Cette attaque constituerait une ru ture de l'armistice si elle était le fait de se date, mais il est possible qu'il s'agisse de n. patis tes. L- Vera-Cruz, 2 mai. — Ce que l'on croya être une attaque des installations d'abdu tion des eaux se réduit en réalité à un échai ee de quelques coups do feu éparpillés. L< Américains n'ont subi aucune perte et 1( renforts sont rentrés à la Vera-Cruz. Les puits de pétrole de Tampico Ils seront protégés Washington, 3 mai. — Le présider Huerta et le général Carranza ont donné l'a suranco que les puits de pétrole de Tampic seront protégés contre tout incident. BRUXELLES Déplacement royal S. M. le Roi s'est rendu samedi matin e mtomobile au château de Ciergnon et es rentré dans la soirée à Bruxelles. Nos aérostiers militaires Le Ministre de la guerre assistera lune >rochain, à 9 heures 30, au parc de l'Aérc ^lub de Belgique, à la séance inaugurale de iscensions militaires organisées par le Clu ;n vue de la formation des officiors-observa ours. Le Roi v sera représenté par le lieutenan général Jungbluth. Nos médecins Une assemblée générale de la Fédération nédicale belge aura lieu dimanche prochain . 11 h. 30, à l'Hôtel de Ville de Bruxelles . l'occasion du 50e anniversaire de la fonda ion do la Fédération. La régie des chemins de fer Le ministre des chemins de fer a constitua ne commission chargée de l'étude du cahie es charges d'une concession éventuelle df instruction de chemins de fer. Cette commission est composée de M. Bru eel, administrateur à titre personnel à h irection des voies et travaux, président ; M an Bogaect, ingénieur en chef ; M. Foulon igénieur en chef, directeur de service aui oies et travaux ; M. Clément, ingénieur er ief, directeur du service de construction des lemins de fer à Namur; M. Golard, ingé Leur en chef, directeur du service des grands lvra tr groupe de Bruxelles-Nord. M. Hotton, inspecteur de direction, au se otanat général, est adjoint à la commission. Great Zwans Exhibition Le jury de l'exposition a examiné samedi )res-midi les projets envoyés pour le con-►u rs de Rome. On sait que le sujet imposé était n La ituro a horreur du vide ». Dix-neuf es-usses étaient parvenues au jury qui, eon-rmement au règlement, en a retenu six, mt les auteurs ont été priés d'exécuter en •fnd leur composition. Le jugement de l'épreuve définitive aura m la veile de 1 ouverture. \ EXTERIEUR « Franc» e ;s L'incident Caillaux=.d'Aillières n Paris, 3 mai — Les témoins de M. Cail e laux et d'Aillières se sont réunis ce matin ?» Les témoins de M. d'Aillières ont déclan -, que les termes dont s'est servi leur client ni i- constituent à leur avis d'injure ni poui >- M. Caillaux ni pour ses électeurs et qu'il >- les considéraient comme des faite d'ordre pu blie. Ils ont demandé, n'étant pas d'accon :s avec les témoins de M. Caillaux, que des ar \ bitres fussent appelés à se prononcer sur 1< ?- point de savoir si_ les phrases incriminée '- constituent une injure qui pouvait être re *7 tenue. 'i Les témoins do M. d'Allières ont chois s comme arbitre M. de Villebois-Mareuil, an cien député. i- Les témoins se réuniront à nouveau de main matin. i- AUemagni e 200 députés à bord du « Vaderlind » e Cuxha-ven, 2 niai. — 200 membres di . Reichstag sont arrivés pour visiter le vapeu < Vadorland ». Au dîner qui a eu lieu sur li vapeur un toast a été porté à l'Empereur. A propos de l'exposé du comte Berchtold ic Berlin, 3 mai. — La « Gazette de l'Aile 6 magne du Nord » écrit dans sa revue de h u semaine au sujet de l'exposé du comte Berch is told : Le ton généralement paisible de l'ex posé du comte Berchtold répond aux vues re >- présentées également dans d'autres capitale ie par les chefs des affaires politiques. Mais celi le ne dispense aucun Etat d'uue attention vigi lante et d'une constante énergie dans la re présentation de ses propres intérêts. C'ést c que le comte Berchtold a expressément ex primé à la fin de son exposé. Le fusil allemand Berlin, 2 mai. — U semble exact que l'ai niée allemande tienne toujours a au complet ses réserves de fusils et par conséquent qu'el 1 ait commandé, on juillet demie., enviro 150,000 fusils aux manufactures d'armes a s- lemandes, puisque 150,000 fusils sont sorti iz en octobre des magasins. f- Ces fusils commandés sont-ils d'un noi al veau modèle? C'est fort probable.^ Suppose le contraire c'est prêter à l'administratio r- militaire allemande une nonchalance qui n'es le pas de son fait. h Autriche-flongrii ,r La santé de l'empereur François-Joseph Vienne, 3 mai. — On annonce que l'Empc reur a passé une nuit meilleure que la pr< [l cédente. L'état général est très satisfaisant Russii >n Les bruits de la dissolution du parlement i- Saint-Pétersbourg, 2 mai. — Une note o n- ficielle dément le bruit répandu dans la pre) le se d'après lequel le conseil des ministres av a- rait discuté la question de la dissolution c ce lao Douma à propos de l'affaire du clépui é- Tscheidse. tl n'a nullement été parlé de 1 s- question de la dissolution au Conseil des m îe nistres. it La manifestation de la Finlande e- Saint-Pétersbourg, 2 mai. — La Cour d'à ps sises pour infraction à la loi sur l'égalité c le traitement des Russes en Finlande a condan ad né les membres du conseil municipal de W? is borfr Ronimus,Zimmermann,Vironenen, Ho m chelin, le maire de Tawastelius, Henriclise c- et le conseiller Palmio Konieljai de Tawasti é- hus chacun à 8 mois de prison et à la d< p. chéanoe de toute fonction publique pour un à durée de dix années. ri Un essai de mobilisation en Russie ie Saint-Pétersbourg, 3 inai. — Un ukase d i- Tsar vient d'être publié ordonnant un ess? de mobilisation dans deux circonscriptions d gouvernement d'Iokaterinoslaw et la convc cation des réservistes dans deux autres cil é- conscriptions de ce gouvernement.. I Etats-Uni. ?" Toujours la grève de Colorado Washington, 2 mai. — A la suite de la cou l_ féreuce entre le président Wilson et le mi uistre de la guerre l'ordre a été dorné d 't quadrupler le nombre des soldats fédéraux a -- Colorado. ' Le ministre de la guerre a lancé une pro ® clamation ordonnant aux ouvriers non svn « diquéSj aux grévistes ainsi qu'aux gardien des mines de mettre bas les armes. La présenco des troupes fédérales dans cer fcaines régions n'a fait qu'aggraver les trou blés. t Les magasins de Walsenburge ont été pil i- lés. 0 Washington, 2 mai. — Le gouvernemen fédéral a très peu de nouvelles sur la grève ai Colorado. Le gouvernement s'est borné à en vover sur la demande du gouvernement di Colorado des troupes, fédérales et deux fonc tionnaires comme intermédiaires amicaux en tre les ouvriers et l'entreprise minière. L< gouvernement de Washington ignore le nom bre et la nationalité des morts et des blessés, II y a outre des Américains, des Autrichiens et des Grecs. Les victimes italiennes sont ar nombre de huit dont deux hommes, une fem- 1 me et cinq enfante. Le chargé d'affaires de t Grèce a adressé une protestation au département d'Etat. Trindad (Colorado), 2 mai. — Par suite du refus des compagnies minières de reconnaîtrf i l'union des « mine-workers of America » et er - raison de l'éloignement des troupes fédérales s de la zone de la grève de graves désordref b ont eu lieu suy divers points. Les plus grave? - se sont produite à Ludnow où les troupes ei les erardes miniers ont attaqué le 20 avril un b campement de familles grévistes. Le campement fut incendié. Il était habité par un millier de personnes, dont environ 200 Italiens. Les autres étaient des Américains, des Grecs, i des Slaves bulgares et monténégrins. Le to-» jtal des victimes a été de 23. A la suite de , ! cette attaque 3 000 grévistes environ ont at- - taqué de leur côté, plusieurs campements miniers et les ont incendiés. Les dommages ont été importants. On a eu à regretter de nouvelles victimes parmi lesquelles il n'y a pas d'Italiens. La panique est grande. Albanie LE GOUVERNEMENT ET LES EPIROTES Après la prise de Kolonia Vienne, 2 mai. — La « Wiener À lige même Zeitung », semi-officieuse, croit savoir que . la prise de Kolonia par les Epirotes décidera le gouvernement à s'opposer dorénavant avec énergie à l'action des bandes. L'événe-ment toutefois n'a aucune portée internationale et reste strictement une affaire intérieure de l'Albanie. Les négociations entre le (gouvernement albanais et les Epirotes qui durent encore permettent d'esperer uue solution favorable. T urquîe Princes impériaux dans l'armée allemande Constantinople, 2 mai. — Le Conseil dynastique oompos^é du grand-vizir, du Cheikh u! Islam, sauf le fils du sultan qui est déjà .officier dans l'armée turque, et des ministres [de la guerre et de la justice ont décidé d'en-vover dans des régiments allemands et des écoles militaires les princes de la Couronne qui seraient désireux de se destiner à la car-iïiere militaire CONGO l Au Conseil colonial Le Conseil colonial s'est réuni samedi. Il a successivement approuvé : • ' 1. Le rapport présenté par M. Galopiu sur ' :o projet de décret attribuant à une mission do capucins un terrain à Banzyville. 2. Le rapport préparé par M. Morisseaux ; sur un projeL de décret approuvant l'octroi de ' recherches minières au Katanga. > 1 3. Un projet approuvant l'octroi, par le Co-' mité spécial du Katanga, de diverses conces< J sions de terres. Rapporteur : M. Dubreuoq. 4. Un projet de décret relatif à des recher-. ches minières au Katanga. Rapporteur: M. 1 Monsseaux. Le Conseil a ensuite continué l'examen du projet de décret définissant- le nouveau régi-" me des entrepôts de douane, amendé par M. Galopin. Ce projet a été également approuvé. M. Galopin en rédigera le rapport. Tel est le communiqué qui a été fait a la i presse à l'issue do cette séance. INTÉRIEUR " —x — j Le recensement de l'Industrie et du CommerceLe recensement de l'Industrie et du Commerce arrêté au 31 décembre 1910 vient de ^ paraître, quatre gros volumes bourrés de I statistiques. Voici quelques chiffres intéres sant la ville de Gand. Le nombre total des personnes employées i Gand dans l'Industrie textile est de 21,601 dont 20.228 ouvriers des deux sexes se réparv l tissant ainsi: 11.896 femmes et 8332 hommes. Le nombre des patrons est de 229 dont 42 femmes; des employés de 867 dont 51 femmes. " L'industrie du vêtement à Gand occupe 7159 " personnes dont 4061 ouvriers ot ouvrière» (3367 hommes et 694 femmes). Dans l'industrie des métaux 5091 personnes l[ sont occupées; on en compte 4600 dans l'in-+ dustrie de la construction ; 4308 dans l'ameu-blement; 1165 dans l'industrie du livre; 1149 (lans l'industrie des produite chimiques; 1116 i dans les a peaux et cuirs ». Le total pour la ville est de 55.767 personnes — dont 19.106 femr.ies — employées dans l'industrie. . , Pour le commerce on arrive a un total ge-L néral de 15.189 dont 8067 femmes, chiffre su-périeur on le sait, à celui des hommes. Lej femmes l'emportent dans l'hôtellerie (3211 ® femmes contre 1208 hommes), dans le commerce des denrées alimentaires (2569 femme" : contre 2353 hommes) dans le commerce d\ vêtement (982 femmes contre 892 hommes).. e Les trains-blocs . * Le Conseil d'administration des ch„,4>\n8 dô .a fer de l'Etat a eu à s'occuper tout récemment l" de l'utilisation des trains-blocs Bruxelles-Anvers et des trains qui les suivent à court intervalle. Il est certain que 1a mise en marche de ces trains-blocs a accru sensiblement le e nombre des voyageurs. La progression consta^ tée atteint une moyenne annuelle de 10 a 15 p. o. , En présence de l'affloence.constatée qnoti-n diennement dans les gares de Bruxelles et d'Anvers au départ de ces trains rapides, on s'était demandé, dit le correspondant bruxel-e lois du « Bien Public », s'A n'y avait pas lie» d'en augmenter le nombre. Le Conseil de Direction s'est prononcé pour la négative, u Des statistiques qui ont été dressées par le I service do l'exploitation, il résulte que les II trains semi-directes circulant entre les deux " grandes villes,après le départ des trains-blocs» s"ont en général insuffisamment utilisés. L'occupation n'atteint pas 50 p. c. des places of- ; Si donc il se produit de l'encombrement à certains trains-blocs, le public ne doit s'er prendre qu'à lui-même attendu qu'il dispos* - d'un assez grand nombre de trains d'une ji - tesse presqu'aussi grande et qui sont de s laissés. i Distinctions honorifiques Le gouvernement français vient de nom-s mer officiers de l'instruction publique: MM. Amb os:no, maître de ballet au théâtre roval de la Monnaie à Bruxelles, Beaussillou administrateur d'un établissement commercial à Bruxelles/ Coryn. directeur du Théâtre royal l'Anvers. Dr Fagnart, médecin de l'Union française à BruxeMcs. Gilson, conservateur - du cimetière du Kiel à Anvers, Dr Hovine, i médecin do santé à Bruxelles. 1 A l'Aima Mater M. Willy Bang Kaup, professeur de phî* ■ lologie à l'Universit" de Louvain vient d'être ' nommé membre honoraire de la Deutsche Shakespeare Gesellsehaft. Cette société, qui compte parmi ses 700 membres, philologue! de renom, l'empereur d'Allemagne, l'empereur d'Autriche et le roi d'Angleterre, vient de célébrer brillamment à Weimar le cinquantième anniversaire de sa fondation. C'est à cette occasion qu'elle s'est choisi parmi les membres honoraires, parmi lesquels nous trouvons à côté du nom do M Bang, ceux de Creizenach, lord Haldane, Jusserand, Von Berzeviezy, président de l'Académie de* sciences d'Autriche. On sait que M. Bang, dont les uombreux travaux sont si hautement appréciés, est le principal collabora-terr des « Materialen zur Kunde des alteren englische Drainas ». Cette collection, dont le 45e volume vient de paraître, publie avec commentaires et annotations des documente relatifs à l'histoire de la langue et de la littérature anglaise des 16e et 17e siècles. Le demi-parcours sur le Nord Belge Ou annonc > que la Compagnie des che mins de fer du Nord-Belge vient d'accorder sur ses lignes, le bénéfice de la réduction ;ndiv:duelle de 50 p. c. aux agents subalternes des douanes en activité de sei-vice, aux fonctionnaires et agents pensionnés du département des chemins de fer. marine, postes et télégraphes, ainsi qu'aux officiers pensionnés.A titre ^de réciprocité, le bénéfice de la réduction de 50 p. c. est accordé aux pensionnés des susdites compagnies sur les lignes de l'Etat belge. L'arrangement existe déjà entre l'Etat et les lignes Gand-Terncuzen et Malines-Tor-neuzen.Le jubilé parlementaire de M. Raemdonck Le catholiques de îx>keren et du pays de Waes ont organisé hier une imposant^ manifestation en l'honneur de leur député et bourgmestre, M. Raemdonck. Dès le matin, le drapeau tricolore flottait à toutes les façades ; la journée débuta par una messe d'actions de grâces, suivi© d'un « Te Deum » solennel. A midi, une réunion, à laquelle assistaient les sénateurs, les députés, de nombreuse* notabilités de Lokeren et de la région eut lieu. M. Verwilghen. député permanent, con». plimenta le jubilaire au nom de la F-.kÀ^*ation catholique dn Pays de Waes et lui remît amt oortrait, œuvre du talentueux artist->-j»o»> &rs Tozef Janssehs M. Jan N obéis, député, félicita eosuz*.

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Cet article est une édition du titre La Métropole appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à - du 1914 au 1918.

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