La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 04 Novembre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/n58cf9k87x/
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LA MÉTROPOLE ONE PENNY FRONT: CINQ CENTIMES HOLLANDE: VIJF CENT CONTINENT: DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES s Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphone: Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 sh. Buvez le THÉ LIPTON Si vous désirez le meillsu thé adressez-vous à 1» firme qui le plante. LIPTON LTD Agences et filiales dana tout le Royaume-Uni. 23ME ANNEE SAMEDI 4 NOVEMBRE 1916 No. 308 LA GRANDE GUERRE ■ LE FORT DE VAUX ABANDONNE ■Nouveau succès italien dans le Carso LE GENERAL SAKHAROFF EN DOBRUDJA ILe communiqué officiel du grand quartier général allemand contenait hier une nouvelle d'autant plus surprenante que les bulletins de Paris ne soufflent mot à ce sujet, c'est que l'ennemi a abandonné le fort de Vaux, après avoir fait sauter les bâtiments principaux. La nouvelle n'est pas si inattendue en elle-même, car on se rappelle que le fort de 'Vaux était entouré de trois côtés, à l'ouest, au sud et au sud-est, et la place était devenue intenable après les tirs de pilonnage de l'artillerie française qui avaient démoli les parties vitales de !a forteresse. ; Lorsque les Allemands commencèrent ([leur offensive contre Verdun, le 21 fé-Ivrier, ils prétendirent quelques jours [plus tard, le 9 mars, que " par une bril- I liante attaque faite au cours de la nuit [passée, les régiments de Posen ont emporté d'assaut le fort blindé de Vaux I. ainsi que de nombreuses fortifications ■ adjointes ". Mais la prétention était ■ fausse, car au moment où les Allemands ■ faisaient cette déclaration un officier de llrétat-major français entrait dans le fort II qui n'avait même pas été attaqué par 11 l'infanterie. [ Ce n'est que le 7 juin que la résistance 11 du major Raynal fut brisée. En dépit 11 d'une accumulation formidable de ca-[nons — on a dit que les Français eurent I à lutter non contre des batteries, mais I contre de véritables parcs d'artillerie -— Ile fort de Vaux résista à l'attaque direc-II te pendant 90 jours, qui virent s'entas- ■ ser les cadavres allemands autour de la ■ forteresse. Adversaires et amis rendi- ■ rent un égal hommage aux défenseurs ■ et par une mesure exceptionnelle le gou- ■ vernement français accorda au major I Raynal le grade de commandeur de la ■ Légion d'honneur, qui n'est accordé ■ qu'aux généraux de division. Fait pri- II sonnier le major Raynal obtint du I Kronprinz de pouvoir garder son épée. I Pour arriver du fort de Vaux au fort I de Douaumont distant de cinq kilomè-1 très les Allemands mirent 104 jours; les t Français couvrirent le même terrain et I recapturèrent les deux forts en neuf I jours. L'explication allemande de l'abandon I du fort de Vaux c'est que Douaumont I et Vaux jouèrent un grand rôle dans la I lutte autour de Verdun aussi longtemps B qu'ils furent en possession des Français ■ et pleinement équipés pour la défense. I Pour cette raison il fallait les rendre in- ■ offensifs. Aussitôt que cela fut fait et a- qu'ils eurent été privés de leur arme-I ment et détruits sur une grande éten- ■ due, ils n'offraient plus, entre les mains I des Allemands, qu'un excellent but pour I l'artillerie ennemie. Quand les Français I eurent repris le terrain sur lequel se I trouve Douaumont l'importance de I Vaux ne justifiait plus un nouveau sa- ■ crifice d'hommes pour le maintenir. Le ■ terrain de Vaux se prête mal à la dé-I fense tant vers 'l'ouest que vers le sud. En même temps que cette nouvelle, ■ nous arrive du front italien l'annonce ■ d'un nouveau succès que le général Ca-I dorna a remporté dans le Carso. Après I un bombardement préparatif l'excellent ■ chef italien a porté pour la quatrième I fois un coup sérieux à l'ennemi. Mer- 1^™' credi les hauteurs de Gorizia furent nettoyées, des progrès furent effectués au sud-est et une avance splendide fut faite sur le plateau du Carso entre la rivière \ippaccio et la route d'Oppachiasella à Kostangovica. A la fin de la journée on Put compter 4.700 prisonniers, y com-pris 132 officiers, mettant ainsi à 40.00c le nombre total de prisonniers capturés dans la région de Gorizia depuis trois mois. Malgré la nature marécageuse du ter-rain, trempé par des pluies torrentielles et tenaces, les Italiens occupèrent les tranchées ennemies sur les pentes est de Tivoli, de San Marco et des positions de Sauber, qui se trouvent à quelques kilomètres à l'est et au sud-est de Gorizia. Par ce succès Cadorna compte faire cesser le bombardement de la ville qui se trouvait encore sous la portée directe des batteries ennemies. Mais il ne s'est pas contenté de si peu, car plus au sud du plateau de Carso, le ne corps d'armée prit d'assaut une série de hauteurs allant du sud-ouest de la crête 375 qui se trouve à l'est de Veliki Hribach à un point situé à un kilomètre à l'est de Segeti. Le caractère spécial du terrain d'opérations dans cette zone donne un relief particulier au moindre succès remporté, car les tranchées et les positions autrichiennes sont creusées dans le roc,fortifiées par des blindages en acier et des créneaux cimentés dans le roc et protégées en outre par des lignes multiples de fil barbelé fixé à des barres de fer, sans compter les innombrables dépressions en forme de cratère qui font la physionomie spéciale du Carso. On comprend ainsi le désavantage d'une position défensive que la nature du terrain empêche de multiplier à l'arrière, comme les Allemands ont multiplié leurs systèmes de tranchées sur la Somme. Une fois qu'une position est emportée toute la ligne du champ de bataille devient intenable, tandis que les effets d'un bombardement sont, pour ainsi dire, centuplés par les éclats et les fragments de rocher. On ne peut donc que se féliciter de la vaillance et de l'endurance des troupes de Cadorna, qui malgré tous les déboires de la guerre dans les montagnes gardent l'initiative contre un ennemi démoralisé peut-être mais tenace tout de même. En Roumanie l'ennemi est toujours tenu en respect sur tous les fronts et les succès que l'armée roumaine a remportés dans la vallée de Jiul où l'ennemi est toujours activement poursuivi ont contribué de beaucoup à rétablir la confiance à Bucarest. Une nouvelle preuve de l'aide efficace que la Russie prête à son allié roumain se trouve dans la nomination du général russe Sakharoff, le vainqueur de Brody, et qui a été la main droite du général Bru-siloff dans son avance au mois de juin, à la tête des armées alliées dans la Do-brudja. Le général Sakharoff avait commandé jusqu'ici la ne armée russe, opérant en Galicie et c'est avec lui à leur tête que les légions moscovites capturèrent Brody et avancèrent au delà de la ville, jusqu'à quatre-vingts kilomètres de Lemberg. Sans préjuger de l'avenir on peut dire que la campagne de la Do-brudja entrera sous peu dans une nouvelle phase. Entre temps il ne s'y produit que des contacts entre patrouilles, tandis que de la mer Noire la flotte russe a commencé le bombardement du port de Constanza. En Russie, sur le Stokhod, dans 'a région de Vitonegh, à environ trente kilomètres au sud-sud-est de Kovel les batailles violentes continuent. Ici les Allemands, sous les ordres du général-major von Ditfurth auraient capturé les positions défendues par le général Ka-lédine, prenant en même plus de 1.500 prisonniers et une dizaine de mitrailleuses. Ces positions consistent, suivant le communiqué de Pétrograde,en un système de tranchées de première ligne situées sur la rive ouest du Stokhod. Sur le front de la Struma le combat d'artillerie continue et les troupes britanniques consolident leurs gains autour du village de Barakli-Djuma. De la Grèce on annonce au journal Neologost et la nouvelle est reproduite par le journal Patris, qu'un officier allemand se rendant de la légation allemande d'Athènes vers les lignes bulgares a été arrêté, et que dans une valise, dont il était porteur, on a trouvé des plans détaillés des défenses du canal de Suez ainsi qu'une correspondance compromettante entre le roi et la reine de Grèce et l'empereur d'Allemagne. Nous reproduisons cette nouvelle très grave avec les réserves d'usage. Les catholiques allemands j Dernier avertissement de l'opinion neutre à l'abbé Rosenberg Sous le titre : " Les francs-tireurs belges et les catholiques allemands le Tijd d'Amsterdam, organe des catholi- e ques hollandais, a reproduit en quatre I fois la correspondance échangée entre 1 Mgr Heylen, l'évêque de Paderborn et s l'abbé Rosenberg, professeur à Paderborn, correspondance dont la Métropole a eu f la primeur (voir nos numéros des 11,12 et 13 c octobre), Notre confrère fait suivre la conclusion t de cette publication des courageuses s lignes suivantes (26 octobre) : Maintenant que nous avons réproduit, en e connexion avec les pièces officielles de notre " Critique et ripostes " au sujet de la soi- 1 disant guerre belge des francs-tireurs et de € la prétendue participation de prêtres à cette 1 guerre, les nouvelles déclarations de Mgr I l'évêque de Paderborn, de l'abbé Rosenberg g et de Mgr, l'évêque de Namur, les lecteurs, c qui sont en dehors et au-dessus des partis, se sentiront confirmés dans leur opinion provisoire que le jugement catholique allemand au sujet desdits événements erre par 3 le fait de présentations unilatérales et fausses I et doit se reviser par souci de la justice. Comme on le sait, NN. SS. les -évêques I allemands avaient estimé ne pas devoir £ donner suite à la proposition présentée dans 1 la lettre collective de NN. SS. les évêques ] belges au sujet de l'institution d'une enquête j contradictoire et, en tout cas, d'un jugement ^ objectif des événements de Belgique. Main- , tenant qu'entre temps Mgr l'évêque de f Paderborn a incité le porte-parole des catholiques allemands, l'abbé Rosenberg, de 1 défendre le jugement connu des catholiques 1 allemands contre la réfutation de Mgr Heylen, la question est cependant entrée ( dans une nouvelle phase de polémique. Et j lorsqu'on examine et qu'on pèse les faits , et arguments apportés à la discussion on ne peut se retenir de reconnaître à Mgr Heylen, 1 que Sa Grandeur a réussi à montrer le carac- ( 1ère indéfendable du point de vue des catholiques < allemands. (Nous soulignons.—Réd.) Il nous paraît en conséquence que la cause de la justice et de la charité en général, et la j cause du catholicisme et des relations catholiques en particulier, ont droit à une. réhabilita- ! tion dont le Dr. Rosenberg, en sa qualité de ! porte-parole de ses compatriotes catholiques, saurait difficilement s'abstenir plus longtemps. Non seulement devra-t-il retirer les accusations générales retenues dans son 1 ouvrage, dont il reconnaît implicitement le caractère indéfendable dans son dernier écrit, mais, après le rétablissement d'erreurs de fait comme celle relative à la déclaration bourgmestrale à Dolhain, il devra fournir réparation d'honneur au clergé belge attaqué jusqu'à présent sans l'ombre d'une preuve. (Nous soulignons.—Réd.) Si cela ne se fait pas, on peut difficilement éviter la conclusion que, par l'octroi d'appuis latéraux, l'abbé Rosenberg participe à la culpabilité du maintien de l'accusation impériale non prouvée — dans le télégramme au président Wilson — au sujet de la participation de prêtres à la guerre de francs-tireurs, accusation qui menace de devenir pour les siècles à venir une source de calomnies au profit des ennemis de l'Eglise, plus grave que la nuit de la St-Barthélémy ou que d'autres faits historiques falsifiés par des tendances anti-catholiques. L'abbé Rosenberg est prévenu. Le jugement catholique neutre le place-entre sa conscience d'homme, de catholique et de prêtre d'une part—et le fétichisme de l'idole impériale, de l'autre. Avec le monde des catholiques neutres, nous, les trahis, les vaincus, les salis et les calomniés, nous attendons de quel côté se tournera le digne élève du cardinal du Kaiser. Comment on place l'emprunt allemand Le Trésor militaire allemand, ayant laissé s'accumuler depuis de longs mois les dettes pour frais de logement des soldats en Alsace, vient de payer les communes avec des titres de l'emprunt allemand. C'est ainsi que la ville de Brunstadt a reçu pour 15,000 marks de titres de l'emprunt, Heimsbrunn .10,000, Niedermorschviller 15,000, Reichviller i_2,ooo marks. La justice militaire a réclamé des poursuites contre une femme de Cologne qui avait dit en public : " Ceux qui souscrivent à l'emprunt de guerre sont des fous." La coupable a été condamnée à un mois de prison. Nous avons parlé déjà du projet d'annexion à la ville de Gand de trois faubourgs qui a été posée par le groupe socialiste. La Députation permanente ne serait pas favorable au projet. Elle vient de constituer une commission d'études qui examinera la question. Une Messe de Requiem pour nos Soldats ORAISON FUNEBRE DU R. P. RUTTEN Pour la seconde fois depuis leur séjour lumière que nous implorons pour eux, n'a n Angleterre les Belges se sont réunis "en de commun avec l'inertie ou une sorte lour rendre à ceux qui sont tombés pour de. contemplation béate et st ri e. est a t-, 1 • , 1 •,,, „• paix de l'intelligence et du cœur, résultant 1 Patrie un hommage de piété reconna1S- ^ ,a possession* de la vérité absolue, de la alJ • Beauté souveraine et de l'Amour infini. La solennité religiéuse avait attiié une Ici-bas nous tâtonnons dans la pénom- oule énorme à la cathédrale catholique bre des ignorances, des doutes et des mys- ie St. George (Southwark). tères. Aveuglés par les apparences, nous De nombreuses personnalités avaient nous éprenons de séductions passagères qui enu à s'associer à cette cérémonie impo- nous • préparent maintes fois d'amères d< ante. Devant les marches du sanctuaire ceptions. Trompés par l'amour-propre indi- vaient pris place LL. AA. I. et R. le prince viduel ou collectif, nous nous attribuons des , 1 - r XT i, , n->, S j droits inexistants, et sommes emportés par t la princesse Napoléon nee Clémentine de deg convoitises ^ue rien ne juJfie. L£r_ _ Le Belgique, et sa dame d honneur, Mlle de gueil collectif est d'autant pius dangereux, Sassompierre, S.E. le ministre de Belgique qu'il n'exclut pas le désintéressement per- t Mme Paul Hymens, le comte de La- sonnel. ling, ancien ministre de Belgique à Le croyant ne peut admettre que toute -ondres, M. le consul général de Belgique cette agitation fébrile soit l'état normal ft t Mme Pollet, lè lieutenant général Orth, '*> condition définitive de l'homme. Il con- hef de la mission militaire à Londres. state 1ue partout dans la création l'objet ^ Notons encore dans l'assistance : les correspond au besoin et l'organe à la fonc- „i , , ,, , ni- tion. Il ne se résigne pas a penser que le aembr.es de la légation de Belgique chef_d.œuvre .de ceîte création ait reçu une yant a leui tete M. Gaston de Ramaix, intelligence pour ne jamais pleinement >1 emier secrétaire de la légation ; M. comprendre, une puissance d'affection infi- Segerem, ancien ministre de la justice; nie, pour vivre toujours dans l'appréhen- 1M. Borboux et D'Hont, députés ; le sion de perdre l'objet aimé ou de le trou- ;énéral baron Goffinet ; le général Falize ; ver inférieur au rêve caressé. e chevalier Edm. Carton de Wiart ; M. ' " Seigneur, à ceux qui sont partis avant lenri Davignon; le major vicomte de d'avoir frissonné sous la douche glaciale des îeughem ; M. Cambrésy, auditeur mili- désillusions, donnez un bonheur que rien • 1 u 1 c'i t ne troublera plus et qui s augmentera de la aire; le baron de Selys-Longchamp, vue du bonh|.ur de ?ous ies autres !" L Koch de Gooremd, président de la Te„e est |a pHère initiale de Ia Messe .Belgica ; M. Godchaux, président de pour les morts, prière soulignée bientôt a chambre de commerce belge à Londres ; par un appel neuf fois répété "à la Pitié di- e commandant Dubois, etc. vine. Un immense catafalque, couvert des '>L1'S s'élève la grande voix de l'Apôtre :ouleurs nationales, se trouvait devant s adressant à ceux qui restent : " Mes e maître-autel. L'office divin fut célé- Frères', nf vous pas comme ceux e n j ht iv Li qui n ont point d espérance. Nous qui ire par Sa Grandeur Mgr De Wachter, £ s que> Jésus J mort et ressusc?té, îveque auxiliaire de Son Erninence le nous savons qu'un jour nous irons Le re- :ardinal Mercier, entouré d'un nombreux joindre." :lergé belge. L'Epître terminée, la prose tragique du Au jubé la remarquable chorale de Dies Irœ fait passer sur les âmes le souf- Brixton, dirigée par le R. P. Wilmet, sublime. Brusquement elle nous met nterpréta la messe de requiem et les voix en Pr^sc"cf cl 11 Ju£e suPrême auquel per- Dures et bien disciplinées des chanteuses '"ïf n ?c ^PP6-. . ■,,, , , , Dans le domaine des choses matérielles ; eleverent émouvantes sous la nef du la providence a tout disposé " avec ordn, :emple. poids et mesure ", et la beauté y résulte A 1 issue de la messe le R. P. Rutten de l'harmonie qui est l'unité dans la di- prit place sur les marches du sanctuaire versité. ;t dans un discours d'une haute élévation Se pourrait-il que nous ne trouvions pas le pensée chrétienne et dont nous som- dans le monde des réalités morales l'harmo- m,es heureux de reproduire la sténographie n'e 9U' la perfection de l'univers v s'adressa à l'auditoire dans les termes ^!e? P0„urra't"'' 1.ue 'e et 'fc mal - ivants • aient le meme aboutissement final, et que ,U c ' tant d'injustices révoltantes, devant les- Altesse Royale, quelles la loi humaine est impuissante, ne Monsieur le Ministre soient jamais redressées. Se pourrait-il que Mes très chers Frères, le sacrifice total qui est le suprême développement de la vie humaine n'aboutisse Là Messe pour les morts est le chef-d'œu- qu>à supprimer cette vie et que son plus vre de la liturgie. bel effort ne fasse que précipiter son Pour le croyant, elle invoque, dans un anéantissement? Le croyant professe qu'il langage incomparable, toutes les pensées existe un Juge souverain qui scrute directrices de la vie chrétienne : détache- ies pensées et ' sonde les cœurs, et qui ment des choses qui passent, nécessité de rétablira dans sa splendeur intégrale l'or- faire le bien pendant que nous en avons dre moral trop souvent méconnu. Que dira encore le temps, repentir de nos fautes, es- l'âme humaine au Juge qui n'ignore rien, poir du pardon et de la vision des clartés au Roi dont la majesté fait trembler? Rex éternelles. tremendœ majestatis. Pour l'incrédule qui l'écoute attentive- Ecoutez la réponse de la mélopée sup- ment elle est imprégnée de je ne sais quelle pliante qui depuis tant de siècles a consolé poésie pénétrante et suave, lui rappelant, tant d'âmes : " Souvenez-Vous, Jésus, que qu'enlever à un homme une grande es.pé- c'est moi que Vous cherchiez quand Vous rance est aussi cruel que d'arracher les ailes Vous affaissiez sur le bord du chemin. C'est à de petits oiseaux. pour moi que Vous portâtes votre croix. Les prières et les chants pour les défunts Voudriez-Vous que tant de peine ail été impressionnent plus que jamais, à l'heure inutile? N'avez-Vous pas absous Madelei- où la mort règne partout en souveraine in- ne et pardonné au larron pétitent? Alors, discutée et inexorable. il y aura bien pour moi aussi de l'espoir et Elle tombe du haut des airs ; elle jaillit de la miséricorde. du fond de la terre; elle glisse sous les Au Dies Irœ succède l'Evangile relatant flots; elle éclate et s'éparpille de tous côtés; le dialogue de Jésus et de Marthe devant ceux qu'elle épargne s'ingénient à la se- le tojnbeau de Lazare mer autour d'eux; semblable à ce mon- — Maître, si Vous aviez été ici, mon strueux Moloch auquel on immolait des frère ne serait pas mort. enfants, elle est friande des vies les plus — Marthe, votre frère ressuscitera. jeunes et les plus vigoureuses; les listes — Je sais qu'il ressuscitera le jour du de ses victimes deviennent si longues qu'il Jugement. faut, pour les imprimer, choisir les plus pe- — C'est Moi qui suis la résurrection et tits caractères, et les noms sont classés par la vie. Celui qui croit en Moi vivra même ordre alphabétique pour qu'on trouve plus s'il semble mort : et quiconque vit et croit vite ceux. qu'on espère, malgré tout, ne en Moi ne mourra pas éternellement." pas y voir. Après l'Evangile les prières reprennent Mais voici que s'élève le chant suppliant d'autant plus pressantes et plus solennelles du début de la Messe pour les morts : qu'elles gravitent de plus près autour du re- " Seigneur, donnez-leur le repos éternel nouvellement du Sacrifice du Calvaire, mo- et que la lumière qui ne s'éteint pas les dèle insurpassé de tous les autres, illumine." " Souvenez-Vous, Seigneur, de ceux qui Pourquoi la liturgie demande-t-elle si- nous ont précédés, marqués du sceau de multanément pour nos morts le repos et Votre Croix... Donnez-leur le rafraîchisse- la lumière? ment, la lumière et la paix." Tout simplement pour nous faire com- " Agneau de Dieu, qui effacez les pé- prendre que le seul repos digne de nous chés du monde fais qu'aucune souiHi est le repos dans la lumière. re, si petite soit-élle, n'adhère plus à l'âme Ceux auxquels nous sommes venus ren- de ceux que nous avons aimés, et qu'ils dre hommage, n'aspiraient pas après le re- soient/pour toujours là où Vous êtes." pos. Ils achevaient à peine l'apprentissage Le Messe pour les morts se termine par de la vie et l'ébauche de leurs travaux. la suplication émouvante du Libéra : Ai-je besoin de le dire? Le repos dans la (Voir suite, 3e page, 3e colonne). / I

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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