La Métropole

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s.n. 1914, 10 Fevrier. La Métropole. Accès à 16 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/kk94747t82/
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LA MÉTROPOLE 21e Année - " No 411 édition B On la ~ Sti moi» . . • * * * £" 2 m Troli mois fr. 4 M) On t'abonne i tons les burenoi da posta et aux iacteux». ETRANGER, le porl en sus: *>„,■» i. HOLLANDE, s'abonner de préférence aui le numéro Journal quoticfsen du matin le numéro ^ Tous les jours 59,ruedes Peignes, Anvers Le dimanche ^ da 4 à 10 Administration: » 3519 de 10 a 16 fflMTIMFS nan«Q II • TiSlonfmnA A1T i 03963 ! (iliWildllw la petite Chronique sportive ^Ia ^Igrie Annonces financ.td. >>' ! 00 Faits divers fin ld. » 2 00 Réclames la ligne, » I 30 La Ville i<W . ® Faits divers corps id. » 3 00 Emissions Prix à convenir Pour toute la publicité, sauf celle de la province d Anvers, s'adresser à T'AGENCE HAVAS: à BRUXELLES : 8, place des Martyrs, à PARIS : 8, place de la Bourse, à LONDRES : ïi3. Cheàpside E. C. Mardi 10 Février 1914 Les maisons j moulées J J ; t|i . d I Le problème des maisons ouvrières est t ur de ceux qui préoccupent le plus les chercheurs de solutions sociales prati- i quement réalisables. ■ Malgré des essais do toutes sortes, les i maisons économiques construites j usqu ici ne véalisaien'. parfois oc: desideratum qu'au détriment do la solidité, de 1 esthétique et do la durée. Dans certaines villes, on s bâti des rues entières de maisons a luu marché, mais d'une Uniformité fatigante et d'une simplicité par trop tri^io, exigeant en outre d assez fréquentes réparation:; aussi ennuyeuses non- leurs habitants qu'onéreuses pour i eurs propriétaires C'est donc à l'emploi de matériaux nouveaux qu'il fallait recour :r pour arriver i des résultats tangibles. . Bientôt une idée nouvelle se îit jour; Edison, le génie r.maricain, imagina de couler du ciment dans de véritables moules pour constituer des maisons à bon , marché, fabriquées an série comme les « pièces métalliques qu'on coule dans des moules do fonderie. Néanmoins, de la théorie a la pratique il y avait un pas. Ce pas ne fut franchi que tout récemment; j'ai vu dans le petit village de Santpoort, près de flarlom, en Hollande, une première maison de deux étages, comprenant cinq pièces qui a été coulée en huit heures dans un moule ad hoc; hait jours après, la maison était démoulée et prête à recevoir les aménagements intérieurs. Le procédé qui a permis de mettre en pratique cette fameuse théorie d'Edison, à la suite d'expériences faites aux Etats-Unis, est assez Curieux pour que nous en exposions les grandes lignes. P>nr établir une maison^ moulée, on Commence par river deux sériés de caissons en fonte formant les parois de l'édifice. . . . Ces caissons, constituant ainsi un ve- j ri table moule, peuvent avoir les formes } les plits variées, selon la fantaisie des i constructeurs, et leur combinaison peur t permettre à l'architecte d'établir des plans f présentant des variantes. j c--Lorsque la maison • t ainsi construite i Echénmtiqaemcnt dans «e diverses par- ( Ries par l'installation de ces caissons me- 5 talliques, on coule ?i l'intérieur du mou- ; le h ciment spécial au système. 1 Les moules sont constitués par des pla- ] ques en fonte exactement rabotées sur < leur3 côtés et s'ajustant avec la plus 1 grande précision les unes contre les autres. On constitue une série de ces plaques de dimensions variables pour ^ouvojr satisfaire à tous les besoins de la construction, e1 chaque série porte un numéro qui serr, une indication très précise de la plaque qui convient à chacune^des parties de la maison. Le moulage d'une maison comporte ïaux ieux d-j plaoues. l'un pour la façade extérieure et l'autre pour les parois tintén\vn'fcs, quelques-unes sont perçues au oentre d'un trou par lequel on fait Basas' un boulon à deux éc.rous et qui poi'o0 une double embase dont la distance représente l'épaisseur qu'on veut donner h -a paroi. On dispose alors dans les moules les armatures nécessaires, puis, le m >uie étant complètement assemblé, du haut-d'un toit, d'un seul point, on fait : couler le béton à l'intérieur. En huit i heures, tous les espaces compris entre les parois du ii*.oi>ie, même les plus petits, sonr entièrement et également rempl s. Les mu'S, conduits de fumée, etc., f ont, ( ainsi construits. Quelques heures après, , la masse est suffisamment prise pour pouvoir supporter le poids d'un homme sa;. ; déformation. Trois jours après la coulée, on .éloigne les plaques du moule, puis on pose les toitures. II ne reste plus alors qu'à éfcrMir les portes et les fenêtres et à peindre ou tapisser les murs; en un mois, une maison peut être ainsi aménagée pour . pouvoir être habitée. i On pourrait se demander dans quel but : on emploie les armatures. En réalité, ces ' aciers n'ont d'autre bvt que de servir de s chaînage, pour éviter l'écartement pos- > Bible des parois, et leur répartition dans • toute la section des murs assure à ce chaî- \ nage une continuité qui augmente la sta- ] bilité de la construction. t Avec un nombre de moules suffisant, t on peut naturellement établir, dans le ' môme temps, un groupe de deux, quatre, ' six, dix, vingt maisons ou davantage. Les 1 mêmes moules peuvent servir à nouveau j pour l'établissement de constructions (j identiques, et, plus on a de maisons à j construire, plus, évidemment,. le prix de a revient unitaire diminue ^ On estime que la maison établie à v itpoort si elle avait été faite en briques J parles procédés ordinaires, aurait coûté 1 environ 6,200 francs, or> elle n'est re- ; venue qu'à 3,700 francs. \ Tout-récemment, une semblable maison i type vient d'êire construite près de Paris ? par les procédé-; similaires et a permis ï d'foâ'jlir que le prix du mètre carré de • cèn^tr'ncM -r, fi un étage atteindrait 90 c fraies environ Les maisons moulées sont très hygiéni- V ques, Wr mode de construction les pro- s tège efficacement contre les dégâts que c pourrait provoquer ïo feu, l'eau et la vermine. Le Léton armé conduisant mal la chaleur, ces maisons sont moins chaudes en été que les autres, et moins froides en hiver; elles procurent donc une économie dn chauffas;» très appréciable. Elles présentent une garantie sérid tse de solidité' dèr que le béton a fait pr.je, «mai.5«>.i forme un monolithe à l'abri do ' i^sa^e^etien ultérieure; en ouve ^ le béton dure?t dans une certaine lim.te, en vieillissant. Mais 'emploi des maisons moulées a des (imites. Elles se prêtent plutôt à la oo »strnotion de groupes d'habitations ouvrières, dans les grar.ds centres industrie ou la population est nombreuse; elles ne sont pratiquement économiques Que construites en série, non pas, nécessairement d'un typ ■ uniforme, mais tou- es construites en même temps pour éviter ï transport onéreux et la manipulation es matières premières en faibles quan-ités. # . , À ces conditions, la maison moulee est ppelée à rendre de grands services, mais 'estime que l'application du moulage es maisons à des unités serait une erreur, t vouloir en faire de petits palais serait ne conception malheureuse. Quoiqu'il en soit, il semble qu'on pour-ait utilement s'en occuper en Belgique. Jne société nationale d'habitations à bon riarché va se constituer bientôt. Elle est oute désignée pour étudi*'^ le problème t introduire en Belgique, à titre d'essai, a maison moulée d'Edison. Ingen. L'Jl dualité La crise suédoise Il peut paraître ^ exagéré de par-HJ| 1er (l'un© crise suédoise en c© mo-ment où les manifestations en faveur le la défense nationale se font de la part lu peuple avec une décision et un ensemble rpie l'on n'aurait sans cloute pas atteint dans un autre pays. Et cependant la crise existe. Les informations sur l'accueil fait par les partis de gauche au Parlement suédois des paroles pur lequelles le roi a encouragé les paysans à rester fidèles à leurs sentiments ; do patriotisme sont la preuve qu'il existe un j dissentiment profond entre la majorité du Parlement et la population-suédoise sur cette question importante. Sans doute, les votes omis j usqu à présent par Io Parlement ne sont pas do nature à provoquer une crise ministérielle, mais l'affirmation du président du Conseil des ministres qu'il se croyait obligé de faire au roi un exposé de la situation 3reée par la manifestation des paysans en ;aveur de l'augmentation des moyens d© dé-"onso du pays a eu un sens spécial que les adversaires de toute augmentation des charges militaires ont parfaitement compris. M. Stanf a sauvé lo ministère en découvrant aut soit peu la couronne. Cependant, ce n'est pas là lo côté le plus ntérossant do la question. Il s'agit (1e sa-roir si le Parlement pourra contrevenir usqu'au bout à la volonté clairement ex->rîméo par le pays de se voir défendu con-ronablement et de voir ce qui a provoqué oute cette inquiétude chez les paysans sue-lois au sujet do la défenso nationale. La Suède, sur une population de 5,522,000 labitants, a une force armée de 69,080 liom-aes en temps do paix et do 350,000 hommes ji temps de guerre. La marine suédoise com->rend 92 navires des types les plus divers, rmés de 450 canons et montés par- 4,781 lommes. Dans cet_ ensemble n'est pas com-)ris le nouveau cuirassé de 5,000 tonnes en-:oro en construction et çour lequel des sous-;riptions nationales ont fourni les moyens né-tessaires à. F achèvement du navire et à son kiuipement. Le temps de service dans l'armée suédoise est relativement, court. Il n'a qpi'xm© durée d'une année tout au plus. On comprend donc que les Suédois aient quel-qu'inquiétude à l'égard de -l'instruction de leurs troupes c-t l'àr.gviàrent que Tés femmes suédoises ont fait valoir dans leur pétition dans laquelle elits demandent que leurs fils, leurs frères et leurs maris ne soient pas envoyés à l'ennemi sans une formation qui les] motte e nétat de se défendre, est d'une grande valeur. Lo président du Conseil des ministres lui-même, comme on le sait, avait promis dans un discours fameux do donner un >oin tout particulier à la formation des ca-Ires et à l'enseignement militaire. Il semble lonc que malgré lés surprises des élections pu on^ dorn; à la Suède plutôt aristocratique un gouvernement libéral-démocratique, e Parlement ne pourra plus résister long-;e.nps à li volonté nettement exprimée de ïa j lation et au risque de voir se produire une âtuat-ion révolutionnaire aboutissant à la lisRr>Jution du Parlement et par l'opposition >rès retto entre la Couronne et les dépu-ceux-ci devront tenir compte des deman-li!S du pays. Qur. '/ aux inquiétudes de l'opinion publiée, elles s'expliquent par les avei'tisse-ments ionnés dopu! • de longs mois par les hommes es pli'S autorisés et les plas écoutés, de mène que des incidents retentissants, provoqués >ar les affaires d'espionnage dans lesquelles 2onime on sait des personnages do la cour — l<i grande-duchesse russe, épouse du second rils di roi Gustave, aujourd'hui séparée de >on mari, — ont été impliqués par l'opinion publique. Parmi les hommes qui ont .surtout contribué à provoquer l'agitation que l'on fait, il convient de citer Sven Hedin, le grand îxpiorateur du Thibet et de l'Himalaya. Le çrand savant a démontré dans des brochu-■es et dans des discours fort applaudis que i la Suède ne se mettait pas eu mesure de [éfendre son territoire, elle ne tarderait pas , être envahie par les troupes russes qui sont ?t-Ses en quantités toujours plus considérables en Finlande. En cas de guerre entre 'Allemagne et la Russie, cetto dernière ne tégligera certainement aucun moyen d'at-eindi'e son adversaire et ses troupes — c'est opinion de Sven Hedin — n'hésiteraient-pas in instant à violer la neutralité suédoise •our arriver à leur but. Le fait que des es-ions russes ont été surpris pendant ces der-îers temps en Suède n'est pas fait pour onner tort aux prévisions assez pessimistes e Sven Hedin et de ceux qui partagent son pinion. On a suivi d'ailleurs lee événements qui îernent de se produire en Suède avec une attention dans tous les. pays. La presse ran^ise, il est vrai, s'est contentée d'en jarler lt. moins possible et, dans tous les cas, !a.ns dos fermes les moins clairs possible. jo fait cependant que 1' « Echo de Pais a, qui a soin <î0 prendre toujours le vent u Quai d'Orsay, a demandé à la Russie et l'Angleterre de garantir la neutralité de i Suède est assez sigiÎKicative. Cè journa1 ependant ne s'explique p'a» davantage sur ette question et à le lire on -pourrait croire ue c'est contre l'Allemagne qub la neutralité du pays devra être défendue, alors qu'il ait très bien que c'est contre la Russie que ette défense est la plus urgente — J. Joerg. CONGO Le voyage de I' « Albertville ». Le vapeur « Albertville » a quitté Dakar î 8 février, à 7 h. du matin, en route pour le îongo. te Jtfctropotc est servie gratuitement pendant 8 jours sur demande Échosi <ï LAVILLE ; Programme de la journée : e FETES ET CONFERENCES a Cercle Catholique. — A 6 heure?, pgpiéscntation r le comédie française: « Triplepâtte » par la,trou- r [>e (les Vai-léiés. = Les Amis de la Littérature belge. — A 8 heures ® u demie, en la salle des mariages de l'hôtel de 1 ville, conférence par M. Adolph Hardy : « Geor- p £«3 Rotienbach » Concert Botrel. — A 8 heures et demie, au Cer- p cle Artistique, concert par le célèbre barde bre- () ton. ... s Club Afrioain. — Cercle ti Etudes coloniale». — A 8 heures ei demie, il l'Institut supérieur de . commerce, conférence avec projections par M. j Dubois : • I-e Congo belge et les vlsC-es coloniales c allemandes. ° 1 COURS c Polyglot'Club. — A 8 heures trois quarte, au • Svndicat du commerce et do ? industrie, courte rue Neuve,' réunion de la section d'espagnol. C!ub Africain. — Cercle d'Etudes coloniales. — t A 3 heures et demie, à l'Institut supérieur de commerce, cours de langue portugaise par M. F. f Georle-tto et de géologie par M. V. Brlen f Berlitz School, 8, Meir. — Langues vivantes. ^ EXPOSITIONS ■ Salle des fêtes de la ville. — De 10 à 4 heures . exposition du. cercle d'Art <• Asre JcU kan », (ouverte c jusqu'au 20 février). t Cercla Artistique. — De. 10 à 4 heures, exposition Richard Baseleer : aVenise» {ouverte Jusqu'au 12 février). Salle Forst. — De 10 ù. G heures, exposition Paul Iïagemans et Lucien Jottrand (ouvert© jusqu'au 20 février). r i Un dernier mot t Notre protestation au sujet de l'absten- $ t-ion du port d'Anvers à l'exposition in ter- i nationale ' de navigation de Londres, à la- 1 quelle la ville do Rotterdam participera avec c ou crédit de 75,000 fr., nous vaut un arti- f oie alambiqué (1© la part d'un journal libé- c; rai du soir. 1 Nous ne ferons pas à ce confrère l'honneur c de disséquer ses arguments. Nous n'avons t pas à nous occuper des dissensions qui se sont f produites au Conseil communal de Rottor- i dam à propos de l'exposition et nous ne c voyons pas en quoi elles pourraient influen- c cer les édiles anversois. La majorité du Conseil rotterdamois a estimé qu'il y avait o utilité à participer ù l'exposition et a voté é un crédit d© 75,000 fr. ; eu conséquence, le 1' port de Rotterdam SERA représenté h Lon- a dres et se fera ainsi au nez des Anversois une l réclame fort profitable, quoi qu'en pense M. r Strauss. ■ v Il est cependant une réflexion du journal t en question que nous retenons : si l'exposi- ci tion était officiellement patronnée avec le q concours du gouvernement, la ville d'An- (| vers serait un© des premières à y prendre t part. a Cela veut dire qu'un© exposition PURE- n MENT UTILITAIRE et non représentative h a'est pas dign© d'intérêt. Mais une exposi- f-tion officiellement patronnée, avec voyages n l'études à Londres, réceptions officielles et g plastronnages aux frais do la princesse. An- à vers serait la- première à rallier l'adhésion d chaleureuse de nos maîtres. Est-ce assez explicite ? " ti L.9 désarroi sur îe rail Commentant lo fait qu'un chargement de 5,000 balles de laine, arrivé à Ostendo, a pu j: être expédié dans l'intérieur du pays ©n trois j. jours et demi, lo journal libéral « Le Ca- ^ rillon s remercie sans ambages a l'administration des chemins clo fer de l'Etat, qui a mis tout en œuvre pour fournir le matériel de transport destiné à assurer la très prompte réexpédition de la marchandise ». . A rapprocher de cet éloge peu suspect cet aveu .d'une grosse firme, dont lo chef représente le parti libéral dans un corps législatif. En accusant réception d'une commande de 10,000 kilos de marchandises, cette firme dit ne point savoir quand ell© pourra 1 expédier, par .suite de la pénurie de wagons j aux chemins de fer do l'Est français. Nous avons déjà prouvé que le service do transport avait été désorganisé, à la suite de fortes gelées, en Allemagne et- en Hollande aussi bien que chez nous. . Faut-il ehercher une meilleure preuve que \ l'aveu do cet industriel libéral pour démon» ( trer qu© la France, où. les curés n'ont cer- j tes plus d'ordres à donner aux chauffeurs de locomotives, a plus encore que notre pays ; été atteinte par lo désarroi ? j ■ Le centenaire de l'Harmonie t Au couys de cette année, la Société royale d'Harmonie fêtera lo centenair© de sa fonda- î tion. 1 La Société royale d'Harmonie peut s'en- c orgueillir à juste titr© d'avoir défendu ho- c norablement la cause de l'art musical et de ? s'être tenue longtemps à la tête du mouvement musical anversois. Désireuse de progresser avec lo temps, la . société dont les locaux ont fait naguère l'or- ( gueil "d'Anvers, veut les mettre en rapport 1 avec les exigences contemporaines. Elle a décidé à cette fin d'ériger prochai- 51 nemont en son parc de la chaussée de Mali- é nés un palais de fêtes de conception toute 1 moderne et de faire coïncider la pose d© la première pierre avec la célébration du centenaire. Les plans do ces nouveaux locaux seront exposés incessamment. j Pour ce qui concerne le jubilé même, l'Harmonie se propose de le commémorer par ^ un banquet, par des fêtes dont lo détail sera publié ultérieurement, par un© exposition des c archives et souvenirs de la société et par un ] concours réservé aux compositeurs belges. Au début de 1915, la société publiera les î annales des cinquante dernières années de *■ wn existence. M. J. Tillemans e.vt chargé de la réel action do ce volume qui fera suite à la. notice consacrée, par M. P. Gréhard, an-cien archiviste de la ville, à la société, lors de J ïon cinquantenaire. 1 Les correspondances par vole ferrée Nous nous sommes fait l'écho récemment [les plaintes émises par de nombreux Anversois au sujet de l'insuffisance des communications par chemin de fer avec le sud-est du 1 pays. > TJn de nos lecteurs nous envoie à ce pro- s pos un© lettre assez sceptique que nous i croyons d'ailleurs passablement exagérée. j D'après notre correspondant, ' l'insuffisance des communications entre Anvers et les diverses parties du pays serait voulue. D'accord avec les restaurateurs et les hôteliers .1 do la capitale, les gros bonnets du rail s'ar- b rangeraient dans l'établissement des liorai- p res pour obliger le plus possible de provin- e "iaux à aller attendre à Bruxelles des moyens de communications dont ils sont privés chez 1. eux ! La faculté accordée au voyageur passant -par Bruxelles d© scinder son voyage alors b que dans les chefs-lieux de province on se montre tiès sévère sur ce point aurait le même but, s'il faut en croire notr© lecteur. Nous reproduisons sa manière de voir à ti- S tr© documentaire, ©t tout en déplorant corn- p m© lui 1© manque de communications à An- t vers, _ nous nous refusons à oroire qu© des n Fonctionnaires du département des chemins s le fer s© prêteraient à pareils..» arrange-d mentSv La leçon de Pégomas L© procès de la sinistre, bande de Pége-îas trahit une lois de plus la désastreuse in-luence qu'exerce sur certains esprits mal quilibrés la presse dite à grand tirage et ui fouille avec un luxe de détails et do oli- ( Liés dans les affaires les plus scabreuses. Le a héros » principal do la bande a avoué, n effet, que sa plus grande joie était de ouvoir lire ses exploits dans les grands >urnaux français, grâce auxquels le inondo utier s'occupait de lui. Cette gloire factice, [liée à la clémence maladive de certains ju-ys d'assises, constitue une suggestion au cri-îe sur laquelle il n'y a pas à so faire illu-ion. Les preuves en sont palpables. Et il aut lo regretter d'autant plus que cotte < resse trouve 'de plus en plus d'imitateurs. ; En Franc© un mouvement se "dessine ce-endant pour endiguer ce flot montant et ui constitue un premier pas vers la répres-ion de la criminalité.^ _ . ■■ ! Une circulaire du ministre irançais d© la ust-ioe et publiée dans 1' « Ortioiel » pré- ( onise des mesures spéciales a prendre contre t publicité dans les affaires do tribunaux 'enfants : défense; absolue sera faite aux iurnaux de publier des photographies ou oe 1 iter des noms de préyenus et même d'en-rer dans les détails de l'affaire. C'est la première fois qu'uno mesur© of-icielle d© ce genr© est pris©, constat© la cir-ulair© ; il faut s'en réjouir. Par contre, il aut regretter qu'en Belgique une plus gran- ■ e sévérité ne préside pas à la franchise 'entrée à cette presse fâcheuse et peu in-pressante.Les dangers (?) de la 7. S. F. Un demi-savant, dont on peut s'étonner o voir accueillir les élucûbrations dans une ovue qui a lo passé de la <i Nature » a fait nséror dans un recueil' un article « sensa-ionnel » dénonçant les « dangers » do la T. i. F. Dans cet article, qui fait en ce nio-icnt le tour de la presse française, on re-:<ve que la rade de Toulon, où sautent les uirassés, se trouve exactement ontr© les ;rands postes de Paris et Bizerte, que Car-if f, où éclata récemment une catastrophe ;iin 1ère, est située entre Paris et Glifden, ue 1© « Volturno » a pi s feu sur 1© lieu d'in-ersection des ondes venues do la Tour Eif-al et do Clac© Bay. Pour un peu, tous les icendies et toutes les explosions qui so pro-uiraient sur la terre seraient dus aux fâ-heuses oscillations. Malheureusement, lo naïf électricien n'a ublié qu'uno chose, c'e-:t que les décharges lectriques de l'atmosphère, notamment cel-ïs qui so produisent pendant les orages, sont utrement puissantes et fréci-uentes quo cel-?s fabriquées actuellement clans les stations ndiotélégraphiques. Elles peuvent, il est-rai, produire des explosions, mais de façon out «à fait exceptionnelle. A iortiori les on-ès hertzéennes sont-elles inoffensives. En ce ui concerne les cuirassés il faut remarquer uo ces navires sont entourés d'une coin-ire continu© de plaques de blindages. Il n'y point de solutions de continuité qui per-lettont la pioduetio.x d'étincelles. D'ail-mr.4, même s'il s'en formait, elles seraient >rfc courtes. Très éloigTt^^ des soutes à militions,' les poudres étant enfermées dans de.s argousses, il y a uno impossibilité absolue ce quo les ondes de la T. S. F. puissent onner naissance au moindre accident. C'est du resfco l'av/s des sapants les plus utorisés. notamment do M. Blondel, ;mem-r© de l'Académie des sciences de Paris, un es spécialistes de T. S. F. les plus autorisa.La i T. S. F. dangereuse » n'est donc que invention d'un malin, cherchant à faire ù on marché un peu de réclame autour de >n obscurité et d© son incompétence. BRUXELLES La santé de M. de Broqueville. M. de Broqueyille, président du Conseil, a ■épris hier la direction de son département a fâcheuse grippe dont il était atteint ne aissanf plus do trace. La question des amendements flamands. M. Rijckmans, sénateur d'Anvers, a fait jlufsieiire démarches à Bruxelles, samedi, en rn© de chercher une solution relative a la [uestion des amendements flamands dans la oi scalaire. Hier matin, M. Rijckmans, accompagné de A . Fjvi-ub Y a n Caaiwel aert, est retourné à îrux©ï}es,où les deux i>arlementaires devaient rtre reçus en audience .jwr M. Pou'llot, minie-me des Sciences et des Arts. Les cléput-à flamands de k cli-oite. d'autre ►art, se réuniront, en assemblée générale, a iruxe-Mes, ce matin, à 11 h. 1/2. Ils prendront onmwssanoêy vraisemblablement, au cours de ette réunion, de pi^ositLons émanant du [ouveimement. Les Belges en Perse. Ii© gouvernement persan vient d© décider e confier également aux Belges la réorga-;isation du dépai'tement des travaux public». A cet effet, 80 à 100 ingénieurs belges, ortis de nos diverses Universités, seront engagés incessamment par le gouvernement ersan. Le nouveau sénateur da Namur. /i© mandat de sénateur effectif de feai M. es baron de Giey est dévolu à M. du Font-aré, premier suppléant do la iîst© catholi-u© et sénatem- provincial.- Le Conseil provincial de Namur sera donc onvoqué d'ici peu pour procéder à la no-lination d'un nouveau sénateur provincial. ?rès probablement, celui-ci sera M. Albé-ic de Pierpont, deuxième suppléant d© la !ste catholique et bourgmestre de Namèclie. Les moutards. La JeunerGardo l-ibéraie-progressisto de irux-eliTes a émis le vceu de voir se constituer me délégation chargée de demander audience ,u Roi pour ï;e prier de ne pas signer la loi coîaire t t Qu'on mouche ces galopins t Visites officielles. On annonce, déjà, que îo lord-maire de KMidires viendra officiellement visiter Bru-:e:Ucs, cet été. O sera accompagné de 25 oon-eillei-s municipaux; Une délégation du conseil iiiinicipa.l de Paris arrivera également à Bm-elles, au cours de l'été prochain, La prestation de serment du roi Albert On a annoncé récemment qu© le peintre ules Cran, chargé d'exécuter pour la Cham-r© un tableau évoquant la cérémonie de la reetation de serment du roi Albert, avait nvoyo ,sa toile au palais do Bruxelles. I«a vérité est que le peintre a obtenu du Loi et de la Reine quelque heures de pose. Prochainement — fin mars, sans anicroche, - le tableau.de M. Cran figurera à la Cham-r\Le gala de la presse à Bruxelles La première du «Timbre d'argent», de aint-Saëns, que le théâtre de la Monnaie répare pour le 2 mars prochain, s'annonce rès brillante. Plusieurs membres du çouver-©ment assisteront à cette représentation qui > donnera sous les auspices de l'Association e 'a- presse bruxelloise. Ce .sera le grand-gala' de la saison imm i PARIS i —)Q(— > ^orresix>ndance pai'ticuhèr© de la «Métropole» 1 La division socialiste. — Une réponse à la f résolution d'Amiens. — Le manifeste du « parti ouvrier ». — L'état-major du socialisme unifié mis en accusation# r— Les ï lois scolaires à la Chambre. , Paris, 7 février. ^ La résolution prise à l'unanimité par les j congressistes d'Amiens sur la tactique a sui- , ,-ro dans la campagne électorale par les rnem- ] n-es actifs du socialisme unifie ne pouvait las manquer de provoquer des colères et des •ésist-ances. Les unes et les autres auraient ! ni 110 pas s'exprimer autrement qu© par des ] >aroles. C'est ce que l'on voit se produire lans le plus grand nombre <1© cas. .Alais cet-:o fois il semble qu'il ©n sera tout autre-nent. En réjxmso au congrès d'Amiens, dont a résolution avait été réglée d'avance par >elui qu'on appelle « le pape du socialisme » 2t par a ses cardinaux et ses entants de choeur », voici qu'on nous promet avant la rin de février un contre-éongrès socialiste, o congrès constitutif du parti ouvrier, ce r>arti nouveau dont j'ai dit quelques mots lans ma dernière lettre. t < Le parti ouvrier, dans, un maniieste explicite affiché à profusion sur les murs de , Paris, expose nettement sa raison d etr© et >on programme. Sa raison d'être ©st la a tau-[ito du parti socialiste ». _ Le socialisme, nous dit le manifeste, « os t levenu uno carrière pour les fils de bourgeois , avides autant qu© médiocres et qui pensent :mo lo plus sûr moyen do parvenir est do Flatter l'esprit des foules ». Jo pense qu on >' accordera généralement, pour trouver que ce jugement est fondé. Les rédacteurs du manifeste expliquent avec" précision comment depuis quelques années, « sous I m- , flùenoe néfaste des éléments douteux qui mt pénétré en nombre dans le parti socia- | liste », ce parti a cessé d'être un parti de lutte de classe et d'organisation ouvnere , pour devenir un vaste syndicat d appétits , électoraux et parlementaires: , ; ! « L'élément politicien devenu prépondérant a supprimé tous les obstacles qui pouvaient s'opposer à sa domination. Le pacte i l'unité a été violé. On a. introduit les élus 1 lans la commission administrative permanente. L'organisme central de contrôle et . io direction du parti a été ainsi place sous la dépendance des élus qui s© choisissent, se , ratifient et se contrôlent eux-mêmes. Et le principe d'autorité a été renforcé a tel point quo ces élus, qui ne devraient être quo les umples mandataires des militants, dirigent le parti. G© dernier est donc devenu une oligarchie, et cetto oligarchie, pour deten--jre ses privilèges, est amené© automatiquement h employer à l'égard do ses propres adhérents les pires procédés arbitraires - des gouvernements bourgeois qu'elle prétend combattre; L'abolition par la violenc© do tout esprit d'opposition et d© tout contrôle a assuré le triomphe do la ^dictature d un état-rnajor. » * # * Les causes do la faillite du parti socialiste ainsi posées, les rédacteurs du manifeste font directement lo procès « la résolution d'Amiens. Us estiment, et non sans raison, que l'attitude du groupe socialiste parlementaire à l'égard du ministèr0 Doumerguo manifestait déjà le penchant? de c© groupe vers 1' « alliance hors nature » résolue au congrès d'Amiens. Us ont, en passant, la sagesse de reconnaître et de noter qu© la dé-i'ens© laïque et lo monopole de l'enseignement, réformés prétendues en vue desquelles éntr'autres l'alliance au second tour de scrutin a été conclue, o sont d'un© valeur douteuse ou sont même dangereuses pour la classe ouvrière ». Suit une misé au point du parti radical qui conviendrait peut-être assez à votre parti libéral, ©t qui vaut d'être rapportée: « Reniement et immoralité ne sont pas un accident dans l'histoire du parti radical. U a été lo parti, en effet, qui a pratiqué au pouvoir la politique la plus répressive, la plus brutale, la plus sournoise contre la classe ouvrière, après avoir été dans l'opposition celui qui l'avait le plus flagornée et adulée. » Ii'alliance conclue à Amiens aveo lo parti radical est abondamment qualifiée. Ce qui aggrave, dit le manifeste, cette alliance monstrueuse, c'est la tendance marquée par l'état-major socialiste à en faire un système exclusif et définitif. « Cet essai d'établir une comptabilité morale et une confraternité politique entre le radicalisme et lo socialisme est de la part des dirigeants socialistes plus qu'une duperie: c'est une véritable trahison. Do ce fait, le parti (socialiste) cesse d'être un parti de classe, il n'est plus que Je prolongement et la- couverture d'un parti bourgeois, et le pire de tous, le parti radical. » La liquidation s'impose donc, et c'est en vue de quoi le parti ouvrier so constitue et entre on scène. « « i La sooonde partie du manifeste est tout employée à l'exposition du but, du rôle et des moyens d'action du nouveau parti. C'est un parti de lutte de classe et de révolution, constitué sur les bases les plus fédéralistes, ayant pour idéal « la transformation d© la -société capitaliste en une société collectiviste ou communiste par l'expropriation et ia socialisation des moyens de production et d'échang© ». Son programme est de travailler à la coordination de tous les modes d'action ouvrière, économique et politique, en vue do cette révolution. U se gardera comme du feu « do la démagogi©. réformiste dans laquelle a sombré le parti socialiste unifié ». Il ne tolérera dans aucun cas « que l'on essaie de faire du prolétariat ou une clientèle ou im piédestal ». Enfin il mettra tout en ceuvr© pour aider le prolétariat à se débarrasser do tous les exploiteurs, « et surtout de ceux qui ont la piéton tion de se réclamer du socialisme ». C'est s'engager beaucoup et promettre do bien beaux jours. Le socialisme unifié, lors de ses premiers manifestes, n© s'engageait à rien d© moins. On verra bien aveo le temps si le nouveau parti tiendra mieux ses engagements. # # * Ce qui est sûr, pour le moment, c'est que la campagne entrepris© emb...nuiera force-mont l'état-major des unifiés. Tout donne, à prévoir, en effet, qu© le prochain congrès constitutif du nouveau parti aura surtout pour but de mettre solennellement en accusation a le pap© du socialism© et ses cardinaux », comme on dit. On y parlera notamment cl© la faillite de la verrerie ouvrière d'Âlbi, de la comptabilité de l'œuvr© du Grand Air, de la comptabilité d© 1' e Humanité », de la comptabilité du parti. Et, d'après ce qu'on laisse entendre, il y aura des révélations. On donne à penser, par exemple, que le casino d'Enphien pourrait fort bien contribuer à remplir en vue des élections les caisses du parti et de 1' « Humanité », qui sont vides. On fait remarquer, d'autre part, quo I© congrès d'Amiens, comme celui d© la Seine, a refusé d'instituer une commission de comptables pour l'examen des accusations précises publiées dans la o Lutte do classe »• On en dit bien d]autres en-cor©, sans compter ce qu'on insinue. Mais attendons qu© le congrès du parti ouvrier se tienne.... L'intéressant, en attendant, concernant les élections est qu' « au risaue de j>ns<5er ►our faire 1© jeu d© la réaction », les can-lidats du nouveau parti « ne changeront ►as do drapeau entre le premier et le second our d© scrutin ». Si, d'autre part, les unions liooésaines avaient pu, dans 1 esprit des di-ections pontificales, faire l'union des catho- a [ques, sans distinction do partis, sur 1© ter- n ain de la défense religieuse, il y aurait eu ti les surprises. ^ g ^ p. S. — A la Chambre, les lois scolaires d t© cessent pas, au grand détriment du bud- n ;et, d'encombrer les ordres du jour. Noiis n bvons eu hier d'urgence la discussion et le ti -oto de la loi concernant la nomination dos e nstituteurs. Nous aurops dès lundi le com-nencement de la discussion de la projposi- g ion Brard sur lo monopole d© l'enseigne- P rient. Après quoi, ce sera le tour do 1 ins- « >ection médicale des écoles. Que de signes s ►our attester l'importance du rôle joué par ^ es instituteurs dans la campagne électo- t ; EXTERIEUR ! 9 —C d France La R. P. abandonnée Paris, le 9 février. — M. Clemenceau, pré-'ident de la Commission des réformes é'Leoto- , «aies au Sénat, vient de déolarer, hier, que la s ^omm ission et le Sénat no s'occuperont pas j( jour le moment de la question électorale. Il j. ai ressort que les réformes ne seront certaine- Q nent plus l'objet d'un débat avant les élec-jions de façon à permettro aux électeurs de t ;e prononcer définitivement sur sur cette im- ( portante- question. { Angleterre 1 Le prochain voyage du Roi Londres, 8 février. — Aucun arrangement i'a été pris en vue d'un© visite du Roi au tsar et à l'Empereur François-Joseph. Les >ruits qui ont circulé à cet égard paraissent i irer leur origine des nouvelles erronées, qui c >nt circulé l'an dernier au moment où le Roi c it la Reine firent uno visite strictement de amille à la Cour de Berlin. Aujourd'hui on \ Léclare officiellement quo les Souverains ren- £ reront directement à Londres après la visite l ju'ils doivent fairo à Paris au printemps. _ r .es fiançailles du prince de Galles démentis I/ondres, o février. —- On aiinonco qu'il n'y f h aucun fondement dans la nouvelle quo les lançailles du prince de Galles avec la_ prin- t îesse Hélène seraient annoncées en Avril. c Contre le Home Rule Londres, lo 9 février. — Suivant le « Daiily Mail », domain a,près la réouverture du Par-lëment. et la''.lecture du discours du tirône le jief du parti conservateur Bonaj- Lavv démaillera la dissolution du parlement et la fixation de nouvelles élections afin .d'éviter la gueri'e ciril© qui éclatera en Irla-nde dès I'intrèduc-tian du Home-R-Uile. Autriche-Hongrie \ LE PROBLEME BOHEMIEN J Les négociations Prague, 9 févn'er. — lia conférence des députés aUleanands. qui a. eu lieu samedi, a été très dragon»©. T/o président a dû quitter le Faaiteuil, __ . Diiiianelio, au Casino allemand, une oonfé-renco pïénière a réuni les députés allemands de Bohème, des membms du Parlement à v Vienne et. les anciens députés h la Diète de ( Prague. L'assemblée a décidé à l'unanimité moins une voix de prendre part, aux négocia- -tiens thèques-ailema-ndes si la question de la f déliimàitation nationale en Bohême doit figu- 1 rer au premier plan. Le député Turnwald de Reidienberg a donné sa- démission. Portugal La crise dure toujours? i Lisbonne, 8 février. — Les sénateurs et députés de l'union républicaine,^ dans une réu-riion tenue aujourd'hui, ont résolu, par 73(13 mix et 3 -1-s tentions, avec leurs chefs MM. , Dalmeida et Carnacho, de refuser leur appui 1 , bout ministère composé par M. Bernardino Machadô ou quelque autre formé dans tes mômes conditions. lies droites ont déjà tout préparé pour constituer lé rninistèro si ©lies sont invitées à le former. Lisbonne, 9 février. — M. Bernardino Machadô compte se présenter aujourd'hui devant le Parlement avec le Cabinet qu'il a composé.Il est probable que les portefeuilles des colonies, do la marine et do l'instruction publique changeront do ^ titulaires. L© groupe de conjonction républicaine persiste. dans son hostilité au Cabinet. Espagne L'AGITATION ELECTORALE Graves incidents à Barcelone Barcelone, 8 février. — Un meeting avait , été organisé aujourd'hui par les partisans de M. Maura, pour entendre un discours politique de M. Ossorio, partisan de la politique de , M. Maura. On se rapelle que M. Ossorio fut , gouverneur do Barcelone au moment des événements sanglants d© 1909. Quelques instants a.ant l'ouverture du meeting la police dût disperser les groupes radicaux et exercer une surveillance étroite sur le local do la réunion. Celle-ci so déroula assez tranquillement, mais à l'issu© de la conférence et au moment où : l'automobile de M. Ossorio, revenant du meeting, arrivait sur La place Càtaluna, douze coups de revolver rétentirent sans atteindre, personne. De nombreux vivats en l'honneur Je M. Maura y répondirent. La police char gea et dispersa la foule et l'automobile de M. Ossorio put poursuivre sa route vers le palais du conseil général. Peu après, au moment du passage d'automobiles qui furent prises pour ceile de M. Ossorio, plusieurs coups do feu se firent ©ntendre, partant do divers groupes. Un ageut. de publicité qui se trouvait dans un des automobiles eut la poitrine traversée d'un© balle et succomba. Dix-neuf arrestations furent opérées. Barcelone, 8 février. — Plusieurs des individus arrêtes étaient porteurs de revolvers, i Quelques unes de ces armes étaient fraîchement déchargées. Le gouverneur s'est rendu auprès de M. Ossorio aussitôt après l'agression dirigée contre celui-ci, pour lui exprimer ses regrets. Dès l'arrivée de M. Ossorio à Barcelone et sur les indications du ministre de i'intérieur, un service spécial avait été organisé pour assurer sa sécurité personnelle, ta-.t aux abords qu'à l'intérieur du local du meeting et plus particulièrement pour veiller sur la personne de l'orateur à l'entrée et à la sortie do la réunion. D'après les derniers renseignements l'agent de publicité blessé au ■ cours des incidents de l'après-midi et que l'on avait signalé comme ayant été tué, a repris connaissance, mais son état reste très grave. Madrid, 9 février. — M. Ossorio est arrivé à Madrid. II a été salué à la gare par M. Maura pendant que 200 partisans de ce dernier i criaient : _ Vive Maura! Mort aux assassins l A bas le ministère de l'intérieur ! Un télégramme a été adressé au majordome du palais royal de Séviilllc demandant respectueusement au Souvei^ain d'obiicer ses ministres à protéger la vie de ceux qui défendent lal ; patrie efc la monarchie» ï '< Suède Le gouvernement et défense nationale Stockholm, 8 février. — Le parti socialiste ra-it organisé aujourd'hui uno grande dé-onstration à Stockholm pour protester con-'c la manifestation des paysans. Un cortège wnpreuant environ 30.0<j0 personnes des jj,x sexes, s'est rendu devant lo conseil 'Etat où le leader socialiste M. Branting, a l imo adresse demandant un© diminution au eu d'un© augmentation des sacrifices mili-rii-es et do favoriser le travail dans la paix > la fraternité. Lo président du con-eiî a répondu que maire sa sympathie profond© pour le travail^ la aix et la fraternité avec toutes les nations est absolument convaincu que lo peuple lédois sera encore forcé do faire d© nou-saux ©t grands sacrifices pour la défense na-onale, mais le gouvernement 110 cédera pas des exigences qui sont surtout formulées our la prolongation du service de l'infante-e et il est toujours persuadé que cette ques-011 devra être résolu© seulement a^iès les ouvelles élections législatives. " Aucune crise ministérielle ne paraît immé-iate.Italie La grève perlée aux télégraphes Rome, 9. Un très vif mécontentement règne armiles employés''télégraphistes italiens, qui 3 plaignent du surcroît d'Jieurés de travail qui mr est imposé. Leurs réd-ainiations étant restes sans effet, ils ont décidé de pratiquer iui« b.struction systématique, autrement dit d'ap« liquer la grève perlée. On. constate des rer ards considérables dans la tra.11 «mission de< épêches, qui s'accumulent dans les bureaux, .es mécontents espèrent, pai- ce moyen, i'orceC c ministre à céder. Bulgarie Entre socialiste bulgares Sofia, 9 février. — Les socialistes de Philip. »opoli ont tenu hier une réunion publique lans le but do protester contre la dissolution lu Conseil municipal. A la suite d'un :©change de propos nsset ifs, les assistants on sont venus aux niai.ni t un agent .de police est intervenu pour réta-lir l'ordre. Un des orateurs a tiré sur lui^ma-iu ie l'a blessé que légèreiment. ","v— Les assistants se sont ensuite dispersés' san^ ,ntre incident. Procès-verbal a été _ dressé aux organisa, eurs de la réunion a insi qu'à l'auteur du couf .0 revolver tiré sur l'agent. Chine En l'honneur de Confucius Pékin, 8 lévrier. — Un décret présidentiel •nnonce qu'un sacrifice céleste sera célébrA n l'honneur de Confucius et que le président ■ccoiupLira, coiiime représentant du peupîo hinois, les cérémonies habituelles dans sa apitale. I^e décret déclare oxpressément que c président n'a aucunement i'intention d'ins-aurer par cette cérémonie un© religion l'Etat et ;;ie la liberté religieuse est-■pîeint,-nent con 1 irméo. Afrique du sud Le repos dominical dans les mines L© Cap, 8 février. — La commission sur 5 repos dominical a soumis son rapport sur a parti© concernant les mines: ELI© est fa-orable à la cessation du broyage Te diman» lie. Ei:le déclare que de ce fait la production otale de l'industrie minière serait diminuée au joins de 4- % et propose de donner trois Uns ux mines pour accorder lo chômage du di* rianche. Hait Le nouveau président Port au Prince, 8 février. — Le président )reste Zamor a été élu président de la Rét ►ubliquo d'Haïti. La crise balkanique LA QUESTION DES ILES On s'impatiente à Athènes Londres, le 9 février. — La conversation de 'envoyé turo à Athènes avec un correspond lant d'un journal athénien attire*pour le m(h nent fortement l'attention publique. Il a y-* -ait dit et répété au corrési>ondant du « Dai* y Telegraph » que malgré toutes les instan-. ïes des grandes puissîinces la Turquie n© cé» le: ait -pas au sujet des iles do Chios et d© Vlitylène. Ello fera i>lutôt la guerre à 1« 'Irèco pour la forcer de s© désister de ses pré* >entions sur ces deux îles. A Athènes on se *efuso encore à croire quo l'envoyé turc st :ait ses déclarations on les prend pour des conversations pri véos alors poiirtant que l'en-» iroyé déclare qu'il les a faites consciemment ^t avec l'approbation de son gouvernement. Athènes, 9 février. — Plusieurs journaux considèrent que le maintien ici de Ghalib-Bey lovient difficile à la suit© des déc/arafciotC lu'il a faites récemment au sujet des îles di a mer Egée. Cependant l'a Embros d estime que le ra.p-:>cl (le Ghalib-Bey n'aurait aucune signification puisque ses, déclarations reflètent l'opinion aé la Porte. Celle-ci ne disàimiila jamais lit le journal, l'importance attribuée par eUle » cette question, par suite sans doute des ancouragemenits qu'elle reçoit de quelques puissances. Il ne se trouvera pas en Grèce de gouvernement pour renoncer volontairement m x îles . Lo journal conclut: Si la Turquie v©ut la guerre nous chercherons à l'éviter par tous .es moyens possibles mais nous n'hésiterons [>as si nos intérêts sont en péril. L© a îs'ea Heniera » croit qu© la résistance r.ombenait dans les 24 heures si l'Angleterre faisait de la question des îles un «casus belii». VERS LA NOUVELLE ALBANIE ? M. Venizelos à Bucarest Bucarest, 9 février. — M. Venizelos, présî-lant du Conseil de Grèce, a déjeuné hier ^hez M. Eratiano, président du Conseil de Roumanie. Lo Rod a fait présent à M. Venizelos de son portrait en émail. Hier soir le ministre aes.affaires étrangères 1 offert un dîner do gala en l'honneur de M. Venizelos. A ce dîner assistaient les princes hé--itiers do Grèce et de Roumanie, tous les mi-listres et les hauts fonctionnaires. M. Pasitch arrive à son tour — Bucarest, 9 février. — M. Pasitch, prési-lent du Conseil d© Serbie, est arrivé dans la natinée. Le Diadoque et la famille princière le Roumanie ont pris le thé chez le prince do >tcrbeirg. Les relations serbo-buigares Belgrade, 9 févi-ier. —• Ce matin, à 11 heit-•es, le nouveau ministre de^ Bulgarie à Beî-rrade a rendu visite au secrétaire général des 5faires étrangères avec lequel il est allé s* >résenter au Dr Patchou, charsé de la présilence du Consfril et des affaires étrangères. On annon^s Que le nouveau ministre de Ser->ir» à ®-çia a pris possession de son poste au-o-urd'hai-

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Cet article est une édition du titre La Métropole appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à - du 1914 au 1918.

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