La Métropole

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s.n. 1914, 07 Fevrier. La Métropole. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/3n20c4tf2b/
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LA MÉTROPOLE ajbo Utn — *2 5 e Alfîflêe XroJj mois. ..•••••••••• fr. 4 60 — — On l'abonne i tons le3 bureau! de poste et aux facteurs. NO 38 ETRANGER, le port en sus: . . Pour 1* HOLLANDE, s'abonner de préférence aux a^iiCLia.tion -*=» bureaux d« poste, plutôt qu'au journal même. LE NUMERO 5 CENTIMES Journal quotidien du matin Tous les jours ds 4 à 10 pages 59,ruedes Peignes, Anvers Administration: » 3519 Rédaction: Téléphone 617 Le dimanche de 10 à 16 pages LE NUMERO 5 CENTIMES Annonces z la petite Chronique sportive la ligne Urne fr. 0 30 fr. 3 00 Annonces financ.id. « I 00 Faits divers fin id. » 2 00 Réclames la ligne, » I 30 La V. le id. » » 00 5amedl Faits divers corps id. » 3 00 Emissions Prix à convenu- Peur toute la publicité, sauf celle de la province d An- —. c vers, s'adresser à l'AGENCE HAVAS » à BRUXELLES : 6, place des Martyrs. 7 PjSvrlpr 1914 à PARIS : 8, place de la Bourse. ' ! c v ! ICI à LONDRES ; n3. Cheapside E. C. -TT7-- Les disciplines littéraires L'ensemble des tentatives littéraires du XIXe siècle se distingue, a-t-on dit, par i « Une infinie complaisance pour le phy- g sique, le sensuel, l'extérieur ». A la _so- £ briété, à la simplicité dans l'expression "d'une pensée, d'un sentiment intelligible, jj « elles ont préféré l'éclat, le voyant, l'abondance du verbe. » « A la psycholo- c jçie réaliste qui s'appliquait à maintenir t l'art en accord avec la vie, elles ont sub- ^ jstitué la fantaisie d'une imagination < sans contrôle. Elles ont étouffé le spirituel, l'intellectuel, le plus délicat et l'es- ( spntiel de l'art sous 'a beauté sensible et ! pittoresque des choses, sous la sensualité du goût, sous la multitude bariolée des mots ». D'où de divers côtés des essais de rompre avec cette tradition mauvaise. Mais il faut classer, il faut choisir, il ïau* exclure. Bref, il faut une doctrine. Or, sur la plupart des critiques de ce ^ temps règne la peur d'avoir raison ou — 'ce qui est peut-être la même chose en terrai plus nobles — règne le souci de paraître compréhensif. L'aventure d'une fausse renaissance classique continue donc. M. Henri Clouard a la noble ambition Vï'en hâter ^ la fin. Après plusieurs articles de critique, voici gu'il vient de pu-blr r un livre: « Les disciplines, nécessité littéraire et sociale d'une renaissance classique ». Dans l'anarchie esthétique au milieu de laquelle nous nous débattons, tiou3 avons intérêt à connaître l'essentiel de a pensée. M. H. Clouard refuse do se ranger 1 parmi les traditionalistes. Il estime 1 même que la tradition classique n'a pas : 'd'amis plus dangereux. En effet, unesim- j pie fidélité au passé », « une sujétion ( passive à ce qui a été » impose d'être t classique et romantique et primitif aussi, < d'accorder en soi le latin, le celte, sans 1 oublier cet ancêtre du Danubo auquel 1 s'apparente le celte «, bref, de « nier la I culture, ot ne plus se soucier des gran- * des traditions de l'esprit humain ». J _ M. H. Olouard se rattache aux clas- s liiques Et ce n'est point goût du passé. Il j avait déjà donné là-dessus dans le numéro J 'du 10 juillet 1913 de la Revue critique 1 d",8 idées et des livres ces précisions que Q .l'estime parfaites: « Du passé nous avons c plutôt le respect. Oui, le passé entre 1 dans le système de nos disciplines, mais J; en ce qu'il a do permanent, de réussi et ^ cîe vérifié. Notre traditionalisme bc J donne donc l'armature d'une critique; il s est raisonnable; il est un point de vue ( sur l'universel; il est actif et tourné s vers l'avenir ». Ce n'est point non plus ' fidélité à des procédés, ces fameux procé- i dés dont des pédagogues sans âme nous ; ont- obsédés. Pour lui, le classicisme n'est rien ou 4 c'est une pensée, le visage clair de la «Civilisation générale,i une réalité philoso- : phiquo et psvchologique (une connais- 1 sance éprouvée de l'homme et des choses), 1 iua vaste empirisme (tout ce qui, de l'uni- j ; .tvots, a été fait humain par les Lettres), la tradition même de la pensée, un parti- ! ipris de saisir les choses au plus net de } leur essence intelligible, au point où L I olles rentrent dans notre univers hu- i< i main. » En un mot, le classique mène, c domine, compose. Le romantique, lui, est « mené, dominé, décomposé ». Il no 3'agit donc pas d'interdire aux L kbrivains de se mettre dans leurs œuvres, [ do leur prêcher le mot d'Oscar Wilde: j ^T'écrivez plus jamais ce je » Mais il s'agit •; de ne pas systématiser, de ne pas glo- > rificr, do ne pas diviniser l'abandon à un i pur subjectivisma, de ne pas satisfaire -« le3 parties profondes et obscures » de ; lour être; de les cultiver, de les méditer, ' de les penser, de mettre ou plutôt do respecter la hiérarchie dans la personne humaine. Pa. le classicisme, les mouvements les plus passionnés du cœur ne sont donc point bannis, ni <1 la fièvre », ni « ' . nostalgie », ni « la dévorante mélancolie », et nous, nous ne sommes donc point condamnés à do « froides machines. » Le classicisme « reconnaît comme sien l'honnête homme qui s'étant soumis aux nécessités de l'être et n'ayant point dédaigné la leçon des plus sages, s'effor- ; ce encore de s'examiner dans l'exaltation, do se garder, et qui, jusque sous le vent du malheur, conduit ses jours à la lumière de la raison. Ce qui importe, en somme, o'est do ne point céder à l'émotion qu'on n'ait épuisé toute résistance. Le classicisme, c'est une pudeur ». Les destinées dé la pure tradition littéraire ne sont point closes. Elles peuvent êtro continuées par des desseins 1 c hardiment nouveaux ». Une étude très poussée de quelques-uns des écrivains qui trouvent aux marches du classicisme, Maurice de Guérin, Jules TeUier, Charles ■ Le Go f fie, Jean Moréas, le prouve clairement.>Iais les lettres ne sont pas un pur esprit. Elles ne se passent pas de.certaines conditions de vie. Pour êtres fortes, pour 1 être prospères, elles ont besoin d'une « compagnie constante où elles trouvent tantôt" uho excitation, tantôt une retenue, toujours un régulateur, un point de repère, quelque chose comme un sémaphore ». Elles ont besoin d'une société, t -Cette société, elles l'ont eue et à un degré m? nifique; pendant les grands siècles do : production artistique. Elles ne l'ont plus. 1 ( - «on ne peut appeler société une pous- (\ Bière de gens de goût dispersés aujour-d hui dans tous les mondes et ne se trou- 0 vant plus organisés on corps d'élite ». On h no peut davantage appeler société un rçimas de boursiers subitement enrichis P Bt -ie cabots sans vigogne. <1 Une des conséquences de cet isolement0 den écrivains, c'est la oréation de petites ° chapelles, de cercles hermétiques, de cénacles mystérieux d'où des jeunes hommes bien doués sortent semblables à des fir-iristes ou à des fumistes. Je regrette que M. Clouard n'ait pas insisté davantage sur ces relations in- *■ timcs de l'état social et de la littérature P dans un pays. Je me propose, je ne di- ? fai. pas de l'y suppléer — ce serait d'une J impertinence un peu forto — mais d'in- -j «iquer le moins imparfaitement qu'il me d ■Ma, possible» l'essentiel. N- Wailez. |p L'Jl dualité Russes et RuthèDes II se plaido en ce moment en H°uSrie u*1 procès de haute trahi- Jl son contre des Ruthènes. La cause n elle-même n'a peut-être pas une très ;rande importance et il se peut fort bien ue les agents?du comte Tisza aient fait trop e zèle dans ces circonstances. Le président u Conseil des ministres hongrois, il ne faut as l'oublier, est un patriote hongrois ar-ent et-tout ce qui lui paraît nuisible ou hos-ilô à son pays, il n'hésite pas à l'extirper ►ar n'importe quel moyen, mais de préféren-;é par les moyens violents. Dans ces conditions, il ne faut pas trop s'étonner des pro-ès auxquels les représentants des nationalités non magyares sont exposés en Hongrie. Cependant, le procès qui se poursuit en •0 moment mérite une attention toute spé-;ialo. Ses effets comme ses antécédents ne ;e limitent pas exclusivement à la Hongrie it il faut même constater (pie très probabile-nent on parlera plus des Ruthènes autrichiens que dos Ruthènes hongrois dans cette iffaire. Les Ruthènes de Hongrie ne ^f ornent-, comme on le sait, qu'une minorité assez peu nombreuse des Ruthènes vivant siir le sol d6 l'empire austro-hongrois._ Leur véritable patrie se trouve en Galicie, comme nous avons eu l'occasion de le dire à propos du différend entre Polonais et Ruthènes. Or, c'est dans cette province limitrophe :1e la Russie que les agitateurs panslavistes mt exercé leur métier iuneste pendant les ierniers mois et c'est incontestablement un écho de cette agitation que l'on percevra au cours du procès contre les Ruthènes hon- ?rois- . , Tout d'abord il est assez curieux qu un des panslavistes. les plus en vu© de Russie se soit >ffert pour témoigner devant les tribunaux aongrois en faveur des accusés ruthènes. Ce >hef du panslavisme, le comte Bobrinsky, a îte entendu comme témoin au oours de l'au-lience de jeudi dernier. Nous ne possédons >as encore en ce moment un compte rendu :omplet de sa déposition, mais le comte Bo->rinsky-a eu soin avant d'aller témoigner de lie ter au correspond nat du « Temps » à Bu-lapest ses principales déclarations. Le comte •st président de la société de bienfaisance ►our les Ruthènes de Galicie. « T/e mouve-nent ruthène orthodoxo en Hongrie et l'ap-iui mailheurcusement bien mince qu'il a trou-é jusqu'à présent en Russie, a déclaré le omte Bobrinsky, ne poursuivent aucun but lationaliste et aucun but politique: ils vient purement et simplement à faire rentrer îs Ruthènes hongrois dans le giron de la région orientale orthodoxe parce que cotte région était celle de lours aïeux et parce u'ils ont la ferme volonté de la repren-re. 9 Le comte expose ensuite les raisons our lesquelles les Ruthènes hongrois au-aient besoin du concours dos orthodoxes ruses. Il prétend qu'ils n'ont pas trouvé auprès des orthodoxes de Hongrie l'appui né-essaire et qu'ils ont dû s'adresser aux Ruses après avoir été repousses par le patriar-■hat serbe et par le métropolite roumain. Il appartiendra sans doute aux tribunaux hongrois d'apprécier en fait ces explications. Ce lui reste acquis, de l'aveu même du comte 3obrinsky, c'est qu'une agitation orthodoxe t eu lieu sous les auspices d'une société russe parmi les Ruthènes de Hongrie. On avouera que c'est là une chose peu ordinaire et que ce travail de propagande religieuse n'a certainement pas toujours pu Se tenir la-ns les limites tracées aux missionnaires de îe genre. Il est infiniment probable que les igitateurs orthodoxes ont en même temps ait de la propagande politique russophile; :ar si même ils avaient voulu, ils n'auraient >as pu faire autrement. Ije Russe, il ne faut •as l'oublier^ est tel avant tout par sa qua té do membre de l'Eglise orthodoxo rusée, et > Saint-Synode n'est certainement pas une rganisation purement spirituelle. Il y a d'ailleurs des indices très précis qui émentent formellement les affirmations du omte Bobrinsky. Dimanche dernier s'est éuni à Lemberg un congres du parti russophile ruthène. Or, à co congrès, sont arri-és les députés Tchèques radicaux et agrafions dont la présence a documenté d'une nanière irréfutable l'unité de direction de agitation russophile en Autriche-Hongrie. »i l'on veut se souvenir que l'obstruction qui t. paralysé les travaux do Parlement, autri-•hiôn a été fait-e tout d'abord par les Ru-liènes, puis par les Tchèques radicaux et igrariens, on avouera que la présence simultanée à un congrès de russoçhiles des représentants de ces deux nationalités ne peut être îonsidérée comme fortuite. Les députés tchèques ont affirmé qu'ils étaient venus s'in-:'ormer authontiquement de l'oppression dont sont victimes les Ruthènes russophiilos et pour les encourager dans leur lutte, où d'iniques procès ne parviennent qu'à les fortifier. L'apparition et les paroles des députés tchèques ont provoqué des manifestations enthousiastes au congrès des Ruthènes •ussophiles et ces manifestations sont certainement plus éloquentes et plus sincères que 03 déclarations sophistiques du comte Bo-jriusky.La prouve de l'agitation anti-autrichienne, poursuivi© en Galicie comme en Bohème pai es organisations panslavistes qui ont leur ûège en Russie n'est plus à faire par les tribunaux hongrois. Elle a été apportée par l'attitude même des protégés dos comités, di bienfaisance et autres organisations, russes îor.lue l'unité de l'empire austro-hongrois. — J. Jcerg. L'EMPRUNT DE 300 MILLIONS Jn succès pour le Gouvernemenl NOTRE CREDIT EST SOUDE! Yoiûà qui va. mettre fort en colère les dé-raoteurs^nationaux de notre prospérité. On a télégraphié, en effet, de Londre.^ aux bablisseonents financiers de notre place que emprunt de 300 millions ooncHu avec la- ban-uo Baring Brothers et notre gouvernement st assuré de faire prime. Co qui prouve du reste son grand surcès, 'esb que la liste de souscription a été dtase, ier matin, à 10 heures et demie. Félicitons-nous donc de voir la première lace financière du monde affirmer avec! tant 'éclat la solidité de notre crédit et donner 3 désaveu aux détracteurs de la gestion du ouvernement. ^es emprunts turcs et la Belgique M. le baron Delbeke, ancien ministre des ravaux publics, président de l'Association our la dél'enBo des détenteurs do fonds pu-:ics, et MM. de Cock et Otto Franck, dé-;gues du oomit-é belge des détenteurs de >nds turcs, se rendent aujourd'hui à Paris our conférer avec Djavid Bev au sujet de ivtHses questions se rattachant aux em-runts d© la Turquie* Échos LA VILLE Programme de la journée : FETES ET CONFERENCES Corps consulaire d'Anvers. — A 7 heures et de mie, dans la salle des marbres du Jardin zoolc £ique, banquet olfert aux autorités civiles et ml litaires d'Anvers. Dispensaire Clémentine. — A3 heures, dans L< salle des Folles Bergère, tlié dansant au profit di l'œuvre. Fêtes estudiantines. — A 5 heures, réception : la pare et défilé ; à G heures, eu la salle rouge d' la Société royalo d'Harmonie, vin d'honneur. EXPOSITIONS Salle des fêtes de la ville. — De 10 à 4 heure exposition du cercle d'Art « Aze ick kan », (ouvert jusqu'au 25 février). Salle Wynen. — 13e 10 à 4 heures, exposition AI phonse Do Clercq, (ouverte jusqu'au 9 février). Cercla Artistique. —- De 10 à 4 heures. cxj>ositio] Richard Baselecn aVenlse» (ouverte jusqu'au 1! COURS Beriitz Schoo!, 8, Meir. — Langues vivantes. Encore la fonderie de canons H y a des canards qui ont la vie dun et pour les tuer il faut frapper à plusieurs reprises. Un de ces palmipèdes résistants continu( à courir la rue, grâce à la farouche obstination d'im journal flamand libéral du soir qui l'ayant lancé ne peut se résoudre à lu: voir couper les ailes. Cet organe aviculteur persiste à décilarea que le déplacement de la fonderie de ca lions de Liège est chose résolue, et que h terrain, sur lequel sera' construite la nouvelle fonderie est déjà préparé à Merxem. Opposons à ces affirmations qui ne repo sont sur rien la déclaration formelle d'urn personnalité bien placée pour être au cou rant : « Il n'est pas question dé déplacer la fon derie de canons. Elle restera dans le pays de Liège. » Il est absolument inexact que le gouvernement aurait acquis des terrains à Merxen pour y installer la fonderie. » Est-ce clair? Est-ce précis? Assez clair et assez précis en tous cas poui inciter notre confrère libéral, s'il se souch d'exactitude, à occire de ses propres maint son volatile, que voilà bien déplumé! Suite au précèdent Le même journal, qui paraît se livrer e>i gros à l'incubation d'oeufs de cane, avai' annonoô que le gouvernement avait l'inten tion d'acquérir lo Fia nd ri a-Palace, situé vis à-vis de la gare de Sb-Pierre à Gaud. On y aurait installé tous.les services administratifs do la garnison ainsi que les mest d'officiers et de sous-officiers. Cette affirmation-là est pour le- moins aup si erronée que celle concernant la fonderie de oa rions. Nous sommes en mesure de le déclarer.L'informateur militaire de notre confrère le zv.anze dans les hauts prix! Pour le dispensaire Clémentine Rappelons que le thé dansant, organisé or faveur du dispensaire Clémentine, aura liei cet après-midi, à S h., au Folios-Bergère rue Wappers. Cette réunion, qui constitue l'un dos événements mondains les plus attendus à An vers, ne manquera pas l'attirer une foulé nombreuse ot élégante. Les trains de Bourse De divers côtés l'on s'était plkirit déjà d< •l'insuffisance des communications entre An vers et Bruxelles, le mercredi, jmvr de Bour se. Los nombreux A tiversois qui fréquentent h Bourse de Bruxelles apprendront donc san doute avec satisfaction qu'à la suito de démar ohes_faites par M. Paul Segers, ministre de 1; Marine, M. Van de Vyvere, ministre des Che mins de fer, vient de décider do dédoubler 1 mercredi, par un train nouveau. Les train blocs n. 290 et 242, partant d'Anvers (C.) respectivement à 13 h. 26 et 14 h. 5. Ce train quittera Anvers (C.) à 13 h. 2i pour arriver à Bruxelles. (Nord) à 13 h. 56 Au retour, i:l dédoublera les trains n. 247 e 297 et partira de Bruxelles (Nord) à 17 h. 4i pour arriver à Anvers (Sud), à 18 h. 27. Ton tes les voies d'Anvers (C.) étant occupées en tre 17 h. 20 et 19 h., il n'a pas été reoonaii possible de .diriger ce train sur cette sta tion Enfin, plusiem-s autres trains do la liigm d'Anvers à Bruxelles, encombrés 3e meraredi ont été renforcés ou composés au maximum d< leur chai"ge. La taxe d'ouverture sur Ses débit de boisMons Un brasseur nous écrit: » Monsieur le Directeur, » Vous parlez dans votre numéro du 5 cou rant du projet de loi déposé pair M. EmilL (îoethals, pour remplacer la' loi du 12- décem hre 1912. » Il est à espérer que la Chambre approu vera ce projet tout en fixant un© taxe prohi bitive. 0 Le projet ministériel augmenterait, dani de fortes proportions, le nombre des débits Dans les Flandres il menace de ruiner pdu sieurs bra-çseurs, qui ont fait de grands .sîwjri fices iK)ur acquérir des débits. » Sans compter que le projet Goèthals ferai renaître l'accord, si nécessaire, cntix; bras ours et débitants, on ne verrait plus d'injus tices tëlles que de voir le fisc réc-laniea- la taxi d'ouverture pour des débits qui apparbienneu depuis 50 eu 70 ans à la même famille. » Si la loi ne rapporte pas ce qu'on a espér< [K>urquoi ne pas mettre une légère taxe an nuelle sur tous les débits ? » Agréez, etc. » Pour l'école des bateliers 1 a maîtrise de la cathédrale donnera lundi prochain, en notre viiMe, le concert re iigieux qui lui a valu un si beau succès 1 Alost, lo 6 janvier dernier* C'est au Collège Notre-Dame, à huit heure lu soir, que cette fêt8 musicale aura lieu, ai profit de l'école des bateliers de la rue d-IJréda.Tous les amateu.i-s de beile ct banne musique tiendront à cutomlre les plus merveilleuses pa les do nos grands maîtres de l'art religieux Citons ie Sanctus de la « Missa Papae Mar ce'iri », do Palestrina; lo « Verbum oairo », d" lloiand de Lattre ; le « Crucifix us », à ! voix, do Antonio Lotti. Nous entendrons aus <i t>hieieurs madrigaux fia.marids des ancien maîtres et quelques compositions modernes du Tin ûl, Wambaoh et Lod. De Voght. Ce pro gramme très van-ié sera exécuté sou8 la dinec tion du compositeur Lod. De Voght, dont a déjà souvent pu apprécier le tact exqui' et l'émotion musieaLe si prenante. On peut se procurer, au Collège, des carte; d'enti'ée, an prix de 3 et 2 fvancs-, Pour attirer les visiteurs étranger, Les statistiques que nous publions mensuel lement durant la be^le saison ont déjà apprii à nos lecteurs que la a Ligue belge cle propa garnie pour attirer Ira visiteurs étranioersi fournit du bon briftTaLli Nous avons expliqué, il y a quelquo temps, comment la Ligue s'y prend poui- obtenir de ! si beaux résultats. Nous l'avons montrée à l'çeùvre en Amérique, en Angleterre ,en AMe-magno et en France. # Pour ce dernier pays elle a voulu fane pius coiccre et elle vient de décidei* sa participation à l'exposition de I-you en collectivité avec radministration des cliemins de fer beilges. Cette participation ne peut qu'avoir- une heureuso l'épercussion sur le mouvement des voyageurs et touristes français en Belgjique, . co dont les hôteliers et les commerçants ne se - plaindront pas. Un carnet indicateur ! Nous avons demandé il y a quelques jours si M. le bourgmestro no pouvait pas don-1 ner des ordres pour que lo carnet indica-5 tour délivré aux agents de police fût renou-velé.5 L'édition dont ils disposent actuellement ? date do 1911 ot nombre de rues créées depuis ce temps-là n'y figurent point, ce qui em- • pêche les policiers de renseigner exactement les étrangers qui s'adressent à eux pour ob- ! tenir une information quelconque. > Voici qu'on annonco la prochaine distribution aux agents d'un nouveau carnet, qui contiendra, outre l'indication des rues, une 1 foule de renseignements très intéressants, ■ tels que la hauteur de la tour Notre-Dame, ' l'âge et l'emploi de certains édifices publics, 1 la superficie des places publiques et des parcs, etc. ' Cette idée est certes excellente et il con-' vient de féliciter celui qui l'a conçue. Le Congo belge et l'Allemagne Sous les auspices du Club Africain-Cercle d'études coloniales, M. Dubois, directeur cle l'Institut supérieur de commerce, membre ' du Conseil colonial, fera le. mardi 10 février, à 8:h. 30 du soir, une conférence sur « Lo Congo belge et les visées coloniales allemandes ». Le conférencier .montrera en quoi consistent les visées coloniales allemandes et élayo-ra sa causerie do. faits ainsi que de théories 1 admises à ce sujet par nos voisins, ce qui permettra cle voir clair dans toutes les nouvelles tendancieuses .et autres lancées depuis 1 quelques mois claus la presse européenne. Il parlera du Nou-Kamerun, du chemin de ' fer central cle l'Afrique orientale allemande, ainsi que do celui do Lobito Bay au Ka-| tanga. 1 Toutes ces questions; qui sont d'un intérêt palpitant à cette époque de no|>ro histoire coloniale, seront, ainsi qu'.il faut s'y attendre, traitées avec ùno largeur de vue et 1 un souci de véracité, comme nous y a tou- ■ jours habitués M. Dubois, qui vraiment est . le conférencier qui convient le mieux pour . un sujet aussi sérieux, que nul mieux que lui n'est a même de traiter,, vu sa situation . toute spéciale-et son érudition. Cette intéressante causerie sera faite à l'amphithéâtre de l'Institut supérieur do . commerce et sera accornpAgnéo de projections ! de cartes. Dos cartes d'invitation peuvent être demandées, soit au Grand Hôtel Mét ropole, rue , Ley's, soit chez le portier' de l'Institut de .commerce. A la Commission des sites La Commission des sites et des monuments a tenu, hier matin, une réunion présidée par M. le baron van de Wervc et de Schiklc, goiir vetroeur do la province d'Anvers. Lecture a été donnée du rapport au sujet de la bruyère de Caflîmpthout dont la conservation, comme réserve .naturelle nationale, est réclamée par divers groupements à Anvers. Les ocnol'usions cle c>e rapport, assez samibla-bles a l'ordre du jour voté merenedi dernier par la « Vereeniging tôt behoud van Natuur-' en Steelensohoon t-, ont été adoptées à i'una- ■ niinité des •membr'cs présents. l Ce que dit cet étranger ' — Oui, je suis venu voir votre monument " Brabo, dont on m'a beaucoup j>arlé comme 1 du plus curieux non-sens qui soit... — ?... 3 — Mon Dieu, oui. Et, do fait, si lo mo-5 miment est superbe eu lui-môme, il faut 0011-1 venir qu'en refusant il y a quelque temps d'en modifier le cadre, votre peu enviabae 1 .Conseil communal dont l'extraordinaire réputation, soit dit sans vous froisser .... a franchi les frontières, vient de prouver une fois de plus qu'il n'a pas le seiis -de la logique, mais qu'il est profondément imbu de ridicule. — ?... — Parfaitement! Le monument est formé, n'est-ce pas. de rochers qui tout naturellement devraient surgir des flots, rocs servant d'appui à des ondines et à des animaux marins, phoques, dauphins, dragons, S lesquels n'ont pour habitude de vivre entre les pavés arides d'une Grand'Place..., quel qu'en soit le passé historique. Et Brabo lui-môme a perdu toute notion de sos devoirs légendaires: do la main coupéo d'Antigono - qu'il brandit victorieusement, il vise la flè-: clie de la cathédrale, fort ompêché d'ail- - leurs de la lancer dans l'Escaut, auquel il tourne lo dos à 300 mètres de distance. :— Efc croyez bien que tous vos visiteurs étrangers fout les mêmes réflexions. Ou bien : ils ne comprennent pas l'œuvre de Lambeaux, . qui perd lés trois quarts de sa beauté pour - qui n'en saisit pas le sens, — et la voici jus- - tement présentée de manière à n'eu avoir aucun, — ou bien, connaissant la légende, ils : admirent Lambeaux et s'esclaffent aux dé- - pens do vos édiles. Car il est évident pour - tout le. monde que jamais Lambeaux n'a » conçu son œuvre ainsi: il la voyait au bord ; de l'Escaut-, tournée vers le fleuve, ou entourée d'un cadre adéquat. i — ?... — Alors? Le monument tout entier devrait surgir d© i'eau, représentant lo fleuve; non une cuvette, mais un bassin de forme-ir-régulière aux bords. dissimulés par de? enrochements dans lequel l'Escaut paraîtrait prendre sa sourco d'une part et s'écouler ' de l'autre, tandis que des roseaux et des ^ plantes aquatiques complotoraient l'illusion. — C'est ainsi qu'on le comprendrait, par- • tout ailleurs, et jo souhaite, pour l'honneur ' do votre belle ville, qu'on n'abandonne pas J la question. L'Industriel psychologue Nous entendions un jour un très grand in-. dustriel qui occupe des centaines d'ouvriers . :t d'employés de toutes sortes, dire ceci : \ — Je- n'engage pour des emplois de quelque . importance que des gens mariés et je tiens à cionnaîti-e leurs femmes. Je ne pose mes oon-, lirions qu'en présence de celles-ci et je ne me . lécide que d'après l'iuipi^ession qu'elles me font. Dans un milieu d'ouvriers, ccmtinuait-il. , de paysans, de petits employés, l'homme ne. . preaid toute sa- valeur qu'à l'état d'homme marié, et alora cette valeur dépend absolu-: ment de la femmo. C'est eMe qui le disciplinera, l'adaptera aux circonstances. C'est elle qui fora à son mari l'entourage et les relations. C'est elle, en somme, qui, sans le savoir, me \ répond do lui et m'assure son rendement ma- • Kimurn. s Ce sont là, sans doute, d(vs paroles égoïstes l'un manieur d'hommes, mais qui témoignent 1 l'une forto observai ion dô toute une partie do la société» ta n'irons pas à Londres! )o( Mais Rotterdam y consacrera 75,000 francs peuTOyei ? Pas d'argent, nous répond IVL Strauss Il y a un peu plus d'un mois nous an-loncions pour le 25 septembre prochain 1 ou-rerturo d'une exposition internationale de a navigation à l'Olympia à Londres. La ville de Rotterdam, à l'affût de toutes es occasions pour fairo cle la bonne et pro-'itable publicité, s'empressa d'envoyer _ son idhésion au comité provisoire de l'exposition ^t le Conseil communal vota un crédit de 76.000 fr. Nous disons bien: SOIXANTE-~)ÛINZE MILLE FRANCS, poiu- pennettre i son port d'être dignement représenté. Au début de cotte semaine, le comité lio-aoraire des experts de l'exposition tenait une réuuion dont la « Shipping Gazette ». lo plus rrand organe maritime anglais, nous apporte les échos. A cette réunion assistaient de nombreux délégués hollandais; l'un d'eux, M. Bisschop, président de la commission royale des Pays-Bas, après l'échange des îomplimeùts d'usage, fit ressortir l'importance do la collaboration du port do Rottèr-iam qui avait devant lui, disait-il, un ave-air qui ne serait pas surpassé dans l'Euro-[>o entière. Ajoutons que la ville do Rotterdam, soiite-îue par t-out-es les compagnies de navigation lui font escale en co port, exposera un plan ?t une maquette de toutes ses installations naritimes. Cette maquette est une... imitation de cole du port d'Anvers que tous les Auversois ont admirée a l'Exposition de a and et que des délégués de la ville de Rotterdam sont venus étudier ici sur place! Nous avions jusqu'ici compulsé vainement les documents officiels pour tachor de trouver trace d'un crédit quelconque en vue de la participation du port d'Anvers à cette même sxposition. Mais les documents étaient nuets. M. l'écEèvm Strauss, à qui nous nous sommes adressés, ne l'est point; aussi fut-ce nvéc son sourire énigmatique c^u'il noiis déclara qu' c il n'y avait pas d'argont ». « Au surplus, continua, l'honorable éche-rin, la ville d'Anvers n'a pas été invitée de façon officielle: elle n'a reçu qu'une simple circulaire. La ville d'Anvers a voté un cré-lit de 15,000 fr. à_ l'effet de particii>er à l'exposition internationale de Lyon, 5,000 fr. pour l'exposition du tourisme, et 5,000 fr. pour l'exposition du caoutchouc, toutes deux i Londres. Quelle utilité voyez-vous à cette Bxposit-ion internationale de la navigation? 2e!la peut-il avoir une influence sur un capitaine de navire qui vient dos fins fonds de L'Asie à la recherche do fret? 11 viendra nécessairement à Anvers. » Nou3 admirons la belle confiance de M. Strauss, mais sans la partager.- En tenant compte de la façon dont notre concurrent le plus dangereux organise la réclame, à tous propos et en tous lieux, et nécessairement à-ux dépens d'Anvers, il était du devoir de a Ville d'organiser une-défense adéquate. L'administration du port se sent piquée parce qu'elle ne reçoit qu'une circulaire? Qu'à cela ne tienne: dans pareille occurrence, on s'invite soi-même! Le succès de l'exposition n'en eut été que plus grand. Et eo capitaine? N'est-il pas sous les ordres d'un armement qiîl entend vanter sur tous les tons l'excellence, vfcire la supériorité du port de Rotterdam ? Le seul argument valable que puisse donc opposer M. l'écheviu Strauss, c'est le manque d'argent, et il l'avoue sans artifices. Et tout se ramène à cela, commo nous n'avons oessé do le répéter. Malgré toute l'acrobatie financière de notre argentier communal, la caisse reste vide. Et nous aurions tort de ne pas mettre au pilori une pareille gestion des intérêts do tous ? La crise balkanique LA RECONSTITUTION DE L'ALLIANCE BALKANIQUE Lo rôle de la France Paris, 6 février.— On confirme d'ici la nouvelle que la diplomatie russe tâche de reconstituer ï'aMianco balkanique. On affirme ici avec satisfaction que les efforts russes sont fortement secondés par le travail do la diplomatie française. La France- désirerait surtout qu'il! y eût une réconciliation entre La Serbie et la Bulgarie, parce qu'alors la question financière ne renoontronait pJus centaines diffacilitées qui, pour le moment, paraissent insur-moL. tables. Jusqu'ici la France s'est tenuo dans une prudente réserve à l'égard des Etats balkaniques parce qu'on craignait toujours un renouveau cles' hostilités. Si maintenant le gouver-nciment russe réussit à trouver un joint entre Belgrade et Sofia, le monde financier aura une plus grande confiance pour venir en aide aux gouvernements des deux pays. I»' ï ExceOsdor » a reçu d'un diplomate de l'entourage (i'Lsloasky une communication suivant laquelle les négociations d'une concession do territoire pour la Serbie à la Bulgarie ont fait ces demiera jours un pas presque décisif. A Belgrade comme à Sofia on a la bonne volonté de faire disparaître las froissements qui existent encore entre les deux pays et surtout, dit l'informateur do 1' « Excelsior », à Sofia on croit que l'intérêt,-bien entendu de la Bulgarie se ti-ouvo dans un rappi-odhemenit "avec les autres Etats ballçanâques. ^ Plusieurs hommes politiques.^croient pom--tant voir dans (*s essais de politique russe,une recrudescence du panslavisme qui a porto plutôt malheur à tous les Etats de l'Orient, mai? l'y trouvent cependant qu'un juste dérivatif i la politique austro-allemande dans ces mêmes pays. EN ALBANIE La question de la banque d'Etat Vienne, 6 février. — Suivant la « Correspondance Albanaise », les puissances de l'Adriatique estiment que les concessions qui leur ->nt été accordées par le gouvernement provi-•oiire relativement à la fondation de la banque l'Etat albanaise subsistent en droit mais que ^négociations continuent au sujet de la participation des capitaux étrangers. Suivant lo même journal l'Autriche et l'Italie s'opposent à T internati onalisation de la banque mais sont prêtes à admettre la politi-que de la porte ouverte. La JKitropoU servie jg ratuitement pendant 8 jour» sur damando Causerie Romaine La mise à l'index des œuvres complètes d( Maurice Maeterlinck. — Nouveau deui dans le Sacré Coilège. — Un beau trait d< la vie du cardinal Genn-ari. — Le cardina Merry del Val prend possession de son ti tre à St-Pierre. — La politique hybride de Giolitti. — La Chandeleur au Vatican. — La santé de Pie X. Rome, 3 février 1914. A peine la mise à l'index dos œuvres complètes de Maurice Maeterlinck est-elle ren-due officielle que déjà les journaux étranger? apportent à Rome les premiers échos de cet te condamnation. Que la presse hostile jette les ; hauts cru ot profite de l'occasion pour représenter une fois do plus l'Eglise catholique comme l'oter-nelle ennemi© de tous les talents _ supérieurs, il faut s'y attendre. Le contraire so rait surprenant. Espérons que la presse catholique fera une fois do plus son devoir complet. Le decrel du 26 janvier n'a rien qui puisse nous gêner Pour le défendre, il n'y a pas lieu de faire valoir je ne sais quelles circonstances atte nuantes. Il n'y a pas davantage lieu d'envoyer au condamné des fleurs de condoléance. L'incontestable talent de l'écrivain n< fait que rendre ses-'-livres plus dangereux s'ils sont -vraiment mauvais. Est-ce que pai hasard Voltaire était un imbécile? C'est coiitro la portée religieuse, philoso phiqùe ot morale des livres do Maoteiuincl quo l'Eglise a voulu prévenir les, fidèles. Or nuiconque est quelque peu versé dans les li vres de l'auteiu* de « La Mort » . reconnaîtra que si une choso peut surprendre, c est k longanimité dont ltome a fait preuvo à le gard d'un apostat qui n'a conservé, semble t—il, pour la foi de son baptemo qu un orgueilleux mépris. Ceux qui parlent autre ment de Maeterlinck, ou bien ne l'ont pa* lu, ou, l'ayant lu, ne l'ont pas compris. Fataliste, panthéiste, boudhiste, momiste surhomme, apologiste de l'amour libre et d« la morale indépendante, Maeterlinck est toul ce quo l'on veut, sauf chrétien. Et l'on s'e tonnerait que l'Eglise ait marqué cette bi bliothèque insinuante et poivfido de retiquet te qui la démasque? , « Opéra omnia », tout est frappe oe cen stire, parce que rien n'est exempt do virus Encore une fois, en face de cette eondam nation, trêve à toutes considérations qu semblont plaider, comme je, lo disais plu haut, les circonstances atténuantes.. Il n ; en a pas. t -, Rapj>eler à propos do la mise a 1 index d Maeterlinck la mesure rigoureuse ejuo cett mt ne congrégation a prise naguère à 1 égar de Mgr Duohesne et cle Mgr Batiffol, c'es mettre notre compatriote en trop belle c-om pagnio. Sans doute, Zola est beaucoup plu vulgaire, plus brtitâl, que Maeterlinck; niai les thèses de ce dernier sont plus dangoreu ses quo celles de l'auteur do c L'Assom moir ». Sous les titres les plus inoffensifs, eomm « Les Abeilles b, c L© Trésor des Humbles et d'autres; se cachent des doctrines^ absolu mont subversives de toute idée chrétienne e morale. Sans doute encore Maeterlinck n blasphème pas Jésus-Christ avec la rag d'un Nietzohe, mais il a pour notre Ré demptour adoré une estime assez médioer et le place décidément bien en dessous d Socrate et cle Mai-c-Aurèle. Remorcions la Sainto Eglise d'avoir nu les lecteurs catholiques en_ garde contro u: écrivain d'autant plus nuisible que des_ c-s thètes catholiques ont collaboré à lui érige le trône du haut duquel il nous méprise e dogmatise contre tout ce qui nous est cheî & t- * * Aujourd'hui ont été célébrées à San Mai cello les funérailles du cardinal Cas irai G en u a/ri. La mort de ce prélat si distingu par son savoir et sa piété est une nouvel! perte bien sensible pour le Sacré Collège de jà si éprouvé. Le défunt cardinal était né o 1839. Préconisé évêque do Convcrsano e 1881, i.1 avait été élevé à la pourpro pa Léon XIII dans le Consistoire du 15 avr 1901. C'était avant tout un prêtre exemplaire un pasteur modèle. Au cours de sa oarrièi épiscopale, il donna de son zèle paternel u exemple resté méinorablo. Un© émeute ayar éclaté à Conversano, Mgr Gennarî n'hésit pas à se jeter au milieu de la mêlée et, pa 1e prestige de son caractère et de sa parole il réussit à rétablir le calme. Travailleur infatigable, il continuait or core comme cardinal la rédaction de la re vue intitulée o Monitore ecolesiastico », qi avait attiré sur lui l'attention do Léon XII] Encore la veille do sa mort, il passa ner heures à sa table do travail, se contentaii pour tout souper de quelques herbes. Ma: lorsqu'il voulut s'arracher finalement à s besogne pour aller prendre son re]>os, il set tit les forces lui'manquer. Son fidble dome tique l'aida à se mettre au lit. C'était le soi du vendredi 30 janvier. Le lendemain, un peu après midi, le pieu cardinal expirait dans-une parfaite lucidii d'esprit, joyeux de s'en aller à son Dieu e okantant, à la veille cle la Chandeleur, u a Nunc dimittis » plein de reconnaissance e d'amOur. « * * Dimanche dernier, S. E. le cardinal Moi ry del Val a pris possession de son titre d'aï chiprêtre de St-Pierre. En cette occasion a laissé à la sacristie de la basilique vaticî ne un cadeau splendido en tout point dign des munificences d© son prédécesseur. A cours d© la cérémonie le cardinal a pre; noncé une allocution très appréciée. Le s< crétaire d'Etat de Pie X a un fort beau tî lent cle parole. Il s'exprime avec la mêm élégance ©n aspagnol, langue de son père, e anglais, langue de sa mère, en français et e italien. Avant d'être promu à la pourpre il prêchait souvent dans 1'églis© de St-Sy vestre où sa parole onctueuse et instructif attirait la colonie anglaise. La politique menace ©n Italie de tourne à la lutte religieuse. Giolitti semble vouîo: jouer avee lo feu pour amadouer les soeù listes. Mais les catholiques sont décidés à s défendre énergiquement. Lo meeting tenu Rome dimanche dernier pour protester coi ter la préséanco obligatoire du mariage c vil. sur le mariage religieux a eu un éclat e? traordinaire. Lo comte délia Torre y a pr< noncé un discours magistral longuement ai piaudi. Au Vatican, la cérémonie de la Chande leur a été simplifiée pour ménager les foi -es du Saint-Père. Au lieu de demeurer pli sieurs heures sur son trône tandis que dou à doux les délégués des différentes églises d Rome lui présentaient leurs cierges, Pie > passa lui-mêmo devant eux et regagna se appartements, f: * * . . Du reste, le Papo s© porte relativemen très bien. La nouvelle répandue ces joursn dans la presse qu'il ne so soutient qu'à foi ce d'injeotiôns est absolument fantaisiste Pour son grand âge, lo Saint-Père est sui jPronant. Peu d'hommes atteignent les 6 ans, et s'ils y arrivent, c'est lo plus souvent pour ne plus fair© qu© vivoter. Pie X Touiv nit oncoro cliaque jour une fort© besogné avec une lucidité d'esprit parfaite et un cou^ rage qui n'a d'égal que sa simplicité. Lorenzo. Le désarroi aux chemins de fer :—-)<,(— Le bluff rie la « Gazette de Cologne » Voici co que la « Gazette do Celogilo » a la toupet d'tScriro: , . , . ,, « Lo ministre des cliemins do ter n <16-' claré' quo la fituation était oncoro bion nrr» ■ on AUema^o. -NOUS ADMETTONS 0*0® ■ PENDANT L'HIVER PHECEDFAT LE ' TRANSPORT DES MARCHANDISES A SUBI UNE GRISE DANS L'ALLEMAGNE I DU SUD; MAIS IL N'EN EST CERTES > PAS DE MEME CET HIVER-CI, ET DE TOUTES FAÇONS LA CRISE N'ATTEINT QUE LE-TRANSPORT DES MARCHAN- ■ DISES. IL N'ARRIVE JAMAIS EN AIXE-MAGNE QUE LES TRAINS DE \ OYA- : GEURS ET LES EXPRESS SUBISSENT DES RETARDS DE PLUS D'UNE HEU-1ÏE, que des signaux ne fonctionnent pas, ' que des machines s'arrêtent, avariées, en • pleine course, etc. » Faut-il dire que ces déclarations mens on» ■ gères sont accueillies avec joie par le « Ma^ > tin » et tous ses pareils, plus soucieux d« leur ridicule politicaillerie quo d© i intérêt national? ... , Il faut au surplus Savoir jamais voyagé ■ sur-la ligno do Vervicra ou bien sur la ligne : do Liége-Bruxelles par des trains venant i d'Allemagne pour s© joindr© aussi sottement ■ à la c Gazette do Cologne t. Nous em appelons à tous les voyageurs o» à tous ceux qui connaissent la situation et - peuvent l'apprécier autrement qu'un jour- ■ nal allemand. Tous nous donnerons leur té- ■ moignago que les retards des trains de vova^ ■ ceurs sur notre réseau national proviennent i 99 fois sur 100 d'un retard d© train international. . Pour ne citer que l'exemple cj0 i Orient- . > Express, celui-ci arrive tous les jours en i"0-' tard à la frontière ot arrive néanmoins à ■ temps à Ostendel Voilà ce que nous faisons. - Qu'on demande à Verviers ou à Welkenraedt ■ avec quels retards arrivent les trains allemands . On apprendra quo le retard d une ■ heure est chose courante. Une bagatelle, évi< . dominent, vous .dira cette amusante « Ga- - zette do Cologne ». Mais cette bagatelle-là, i nous la corrigeons sur lo petit trajet quo la i train doit faire dans notre pays. Malhoureu-r- sèment, pour, cela, il nous faut garer no» trains locaux, leur fair© manquer (les corres- 3 pondances. Et c'est de cette situation que se a servent les journaux libéraux pour servir i aux benêts les affirmations de la c Gazette t- d© Cologne ». Nous leur conseillons môme vivement di s profiter do l'occasion. Il se mène en Allema-s gne, actuellement, une petite campagne con- - tr©'la Belgique dont les adversaires du gou» - ver nom ont peuvent s© féliciter... et à laquelle ils peuvent participer. 0 . ■ | EXTERIEUR Hollande 4 Autour de la troisième conférence de la paix 1 La Haye, 6 février. — De sourco autorisée, - an déclare inexactes les nouvelles suivant les-r quelles les Etats-Unis auraient fait des pro-t positions pour une troisième conférence de la . paix. Avant quo cette conférence puisse se reu- - nia*, une commission internationale devraiiik r en établir l'organisation et l'ordre du jour. 5 line telle commission n'existe pas encore e mais le gouvernement s'occupe de sa form*-:- tion. ^ Allemagne r Le chancelier ne s'en va pas II Berlin, 5 février. -— 'La «Gazette de Leipzig, semi-officielle, dément le bruit attri-buant à M. de Bethmann l'intention de so e u.l v envoyer en Alsace-Lorraine . comme 11 statthalter. Le Chanceliei- ne pense nuHof t ment à se démettre de son poste actuel oit it a jouit de la pleine confiance de l'Empereur. r M. de Bulow et l'AJsace-Lorraine Rome, 5 février. — La «Tribuna» apprend de source bien informée que le princo de - Julow n'acceptera pas le poste de gouverneur ^ de l'Alsace-Lorraine. Avant tout il faut con-(i sidérer qu'il s'agirait là, dit le journal, d'un • abaissement après avoir accepté lo poste do f Chancelier. En outre, le prince désire no plu* t s'o. mper cle politiquo ot continuer à vivre à s llome. a Opérations militaires au Cameroun Berlin, 5 février. — One dépêche du Came» roun annonce que l'expédition militaire diri-géo contre lo cnef Gabola a atteint son but. C'est dans lo village soumis à l'autorité de x 3c-x cLéf, que le lieutenant de Ravon a été tué é ©t que le juge Ceger, fut blessé lo 10 novom-t bro dornier. La colonne, soutenue par un n détachement de troupes do poKce, sous le t eon nandeinent du capitaine de^ Puttkamer, s'ert emparée du viliago le 18 décembre. Gabola a pris la fuite. S'ctaut mises à sa pour- - s..ite les troupes allemandes ont anéanti com-^ plètement la bando de co roitelet tuibulent. il 1x3s meurtriers du lieutenant de Raven ont - été tués. Tous les chefs qui^ pleins do con-e fiance dans la puissance de Gabola et onhar-11 dis par le meurtre du lieutenant, s'étaient ~ ralliés au mouvement insurrectionnel ont itn-y ->loi-é la paix. ; Angleterre !1 La question de Mascate 11 I/ondrcs, G février. — La question do Mas-I' cate est réglée ontro la l'Vnnce et l'Angleter-re. I» traité de 1844 avec le Sultan de Mas- 6 cato reste en vigueur, .nais; le gouvernemeni français s'engage à no plus révcndiqner pour ses ressortissants los privilèges ot les iinmuni- 11 tés du traité de 1844 qui seraient contraire* r aux règlements promulgués pour empêcher e trafic illicite des armes et des munition» ? dars lo Sultanat de Mascate. Des notes à c® " sujet ont été échangées le 4 février entre Sir !" Edward Grcy et M. Cambon. Elles seront l~ soumises au Parlement à bref délai. Autriche-Hongrie JN PROCES CONTRE LES RUTHENE3 Déposition du comte Bobrinsky >- Budapesth, 5 février. — Aujourd'hui, H - l'audienco du tribunal de Marmaros-Sziget, - qui s'occupe du procès des Ruthènes, lo comte s Bobrinsky a été soumis à un interrogatoire e détaillé. Le comto reconnaît qu'U a été en £ rapport avec des Ruthènes, aussi bien e^n s Autriche qu'en Hongrie. En qualité de président de l'association russo-galicienne, il leur a it' parvenir des livres, mais il n'avait pas t l'argent à sa disposition.f Les brochures et •\ les '.iscours publiés par lui avaient pour but - le prouver l'unité de race des Russes et des . Iluthènes qui vivent dans la monarchie. Il n'ft - pas été poussé par des aspirations politiques. [« Vu contraire, dan® une assemblé© populair#

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Cet article est une édition du titre La Métropole appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à - du 1914 au 1918.

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