La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 29 Decembre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/8p5v699694/
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The Newsoaoer for Beleians LA METROPOLE ONE PENNY /SORT : CIRQ CEUTIMW HOLLANDE : VIJF CENT COrriHEHT I DIX CEWTIM1I PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES bureaux : 43. Chancerv Lane. W.C.2 — Teieohone : Holbora 212. ABONNEMENTS lïmols 3 sh. 3 3 mois, 9 «t. 24MB ANNEE SAMEDI 29 DECEMBRE 1917 No. 363 LA GRANDE GUERRE Devant Verdun Russes, Allemands et Allies Pas de naix iniuste ! On lira d'autre part la réponse des Centraux aux propositions russes, faites à Brest-Litovsk par le comte Czernin le jour de la Noël. Ces propositions ont été communiquées le lendemain soir au Soviet par M. Zinovieff. Le correspondant de la Daily Chronicle à Pétrograde confirme que le comte Czernin "ne manifesta pas un très vif désir d'une paix séparée avec la Russie" et "qu'il est évident d'après l'allure de toutes les conversations que l'ennemi ne considère les négociations que comme un moyen pour entrer en rapport avec les Alliés, dans le but de s'assurer une paix générale". Loffe, chef de la délégation russe, prononça un discours pour remercier les Allemands et les Autrichiens de leur attitude et la conférence fut ajournée au 8 janvier. On se rappelle que l'armistice expire le 14 et qu'il est automatiquement prolonger si l'une des parties contractantes n'en donne pas avis après le 7. D'après les journaux de Pétrograde, la situation est plutôt compliquée. Les Allemands insistent pour que les Russes a-gissent comme intermédiaires dans le but de forcer les Alliés à se joindre aux négociations; d'autre part, si les Alliés refusaient et qu'une paix séparée devait être conclue avec les Russes, les Allemands occuperaient des points stratégiques dans le théâtre russe des opérations, comme garanties. D'après les premiers avis, les Alliés, comme il fallait s'y attendre, restent froids devant la nouvelle invite allemande qui équivaut à une nouvelle proposition de paix, indirecte cette fois. Une dépêche officieuse de Washington dit qu'il n'y a pas le moindre changement dans la position du gouvernement américain au regard de sa détermination de ne pas conclure d'accord avec un gouvernement qui ne représente pas la libre volonté du peuple gouverné. "Cette situation met à néant tout espoir que les Allemands pourraient avoir que les Russes pourraient induire l'Amérique à souscrire au traité de paix qu'ils essayent de négocier." Les Etats-Unis sont très fermes sur la question de l'Alsace-Lorraine, qui est considérée comme une condition essentielle et doit être rencontrée comme préliminaire- En Angleterre, toute la presse, à l'exception de la faible fraction pacifiste, déclare un non possumus absolu. "Une paix du genre contemplé par les puissances centrales et prévu par les délégués bolsheviks comme étant d'accord avec leurs principes, laisseraient les puissances centrales vainqueurs de la guerre", dit le Times. Le Temps n'est pas moins affirmatif sur la portée réelle de l'offre allemande et la séance de la Chambre française qui, malgré les objurgations des socialistes pour obtenir une déclaration sur les "nouveaux" buts de guerre des Alliés, s'est terminée, après un vigoureux discours de M. Pichon, par un vote de confiance dans le gouvernement, est caractéristique.Les neutres, et surtout les socialistes, sont de nouveau très actifs et M. Bran-ting publie dans son Social-Demokraten un article où il exprime l'opinion qu'à tout le moins l'Entente a pour devoir de donner aux Centraux une réponse "qui ouvre au moins la possibilité de nouvelles discussions de paix". On peut placer au regard de ces efforts socialistes la réponse de M. von Kiïhlmann au chef de la délégation russe à Brest-Litovsk au sujet du refus de passeports aux minoritaires allemands Haase, Kautsky et Le-debour. Le ministre allemand déclare que le gouvernement allemand ne voit aucun sérieux obstacle à la paix dans les obstacles qu'il place dans les. communications entre socialistes allemands et russes. Par contre, vingt-cinq officiers allemands viennent d'arriver à Pétrograde, où l'on attend aussi une délégation austro-allemande de quarante membres, qui sera logée à ï'hôtel Bristol ! D'autre part, ce même gouvernement al lemand vient de se livrer à une razzia en règle de tous les chefs socialistes minoritaires dans tous /les centres industriels de quelque importance. Les socialistes neutres sont bien bons de nous convier à négocier avec un prussianisme plus délirant que jamais. Signalons pour mémoire que, concurremment avec l'action pacifiste allemande, les labouristes anglais se sont réunis hier à Londres pour y" discuter les mémorandums sur les buts de guerre présentés par les fractions majoritaire et minoritaire.Les opérations sur le front ouest ont montré quelque animation, surtout du côté de Verdun. Le communiqué français nous parle de combats d'artillerie dans le bois de Caurières, où une attaque allemande suivit et fut particulièrement violente. Deux bataillons ennemis y furent détruits ou dispersés. Sur le front italien, où il y eut seulement des actions d'artillerie particulièrement sur l'Asiago, on a noté des tentatives de fraternisation de la part des Autrichiens sur la basse Piave et sur le Trentino. Les Italiens ont répondu à ces tentatives par le feu des mitrailleuses. Le mauvais temps accentue évidemment le désir des Autrichiens, contenus dans la montagne, de pénétrer dans les plaines avant que la neige ne rende l'opération impossible. Mais les Alliés ont, comme on l'a vu, riposté par une contre-offensive au mont Asolone, qu oblige les Austro-Allemands à renouveler leur effort. Celui-ci est attendu avec calme. L'échec autrichien a été aussi grand que l'effort. Il en a été de même, dans le domaine de l'air, d'un raid sur un aérodrome britannique à Trévise, où sur 25 avions ennemis, 8 furent abattus par les Italiens et Anglais- Sur 8 autres machines ennemies survolant Monte-Bellu-na, trois furent descendues.. La mobilisation générale sera décidée en Grèce après le retour de M. Venizelos. Des manœuvres générales suivront au cours desquelles seront appliquées les méthodes de guerre qu'a introduite la mission française. o—o A l'Ouest de la forêt d'Houthulst Comment on fait'des prisonniers FRONT BELGE, 21 novembre.— D'un "témoin oculaire" : A l'ouest de la forêt d'Houthulst, les travaux de défense offrent le tableau le plus imprévu, le plus fantastique, dépassant de loin ce que peut offrir la plus fertile imagination. Contrairement à ce que l'on peut voir d'ordinaire derrière l'Yser, où l'inondation et les abri9 forment une ligne de tranchées continue, dans le No man's land de la lisière de la forêt d'Houthulst, en avant des abris bétonnés, ce sont les trous d'obus même qui sont occupés et mis en état de défense. Par les nuits d'à présent, le paysage lunaire est criblé comme une passoire. Tel entonnoir est aux Belges, tel autre est aux Allemands. Bref, il n'y a pas de ligne nettement tracée, aucune démarcation — les patrouilles circulent constamment sur cette lisière hypothétique.Hier matin, le capitaine de Bray qui était en reconnaissance avec quelques hommes, vit deux Allemands, sortis de leur trou et qui examinaient les environs. Grâce au brouillard, il s'approcha d'eux, assez près, puis d'un geste les surprit. Les Allemands levèrent vivement les bras en criant "Ka-marad ! " Ce sont deux Wurtembergeois, fortement désabusés. Malgré les victoires en Russie et en Italie claironnées par Hindenburg, ils n'ont rien de l'a Hurrah Stimmung qu'affectent les journaux allemands au nom de l'armée impériale et de la population allemande. o—o Notre armée noire Urte offre opportune Paris, 27 décembre.— Les journaux apprennent du Havre que le gouvernement belge à l'intention d'offrir pour servir en Europe ou ailleurs ses troupes congolaises indigènes, les opérations en Afrique orientale ayant pris fin.—Reuter. Les Allemands contre nos conseils communaux Un officieux de la "Kommandantur" de Bruxelles, le Bruxellois (9-10 décembre 1917) publie ces lignes : D'autre part, rappelons que le mandat des conseillers communaux n'a pas été prorogé par le gouvernement lors de son départ, celui-ci n'ayant pas qualité pour le faire et l'occupant n'ayant pas pris des mesures directes, il se trouve que la situation de nos administrations publiques est anarchique,le pouvoir administratif ne peut plus légalement fonctionner et comme des communes 9e sont illégalement intéressés plus ou moins dans le commerce avec l'argent des contribuables, ceux-ci pourraient se croire fondés à avoir un certain droit de ne plus payer les impôts ou taxes quelconques. Les intéressés n'auraient-ils pas le droit d'intenter un procès à la commune en cas de violence d'huissier ou de police? On serait curieux de connaître la jurisprudence admise dans ce cas et ce que la magistrature penserait de cette situation si les contribuables et les commerçants en général faisaient grève de payer? C'est pas des insinuations, des attaques et des provocations de l'espèce, que la presse stipendiée du territoire occupé seconde, de son mieux, l'œuvre de haine et de division entre Belges, inlassablement poursuivie par l'Allemagne. Cette fois, il s'agit de susciter aux administrations locales élues,, qui ont lutté avec tant de ténacité et de succès contre la famine menaçante, des difficultés qui rendraient quasi-impossible le fonctionnement régulier des services. Il s'agi' encore et surtout, peut-être, de ruiner l'influence morale des Conseils communaux du pays qui, partout et toujours, avec une admirable énergie ont fait front à l'ennemi. Enfin, on peut se demander si après avoir dispersé les Conseils provinciaux récalcitrants, les Allemands ne s'apprêtent pas à perpétrer quelque nouveau coup de Jarnac, grâce auquel les élus du peuple, chassés des hôtels communaux, y seraient remplacés par des fonctionnaires prussiens. o—o Le Noël des petits pauvres d'Anvers Physiologiquement, nos enfant; se meurent de faim. Dr. SCHUYTEN. Chef du Service pédologiqui de la ville d'Anvers. Les sommes recueillies seront réparties entre les enfants pauvres d'Anvers, sans aucune distinction de parti ou de religion. VINGT-NEUVIEME LISTE Report £ 501 8 n* Fr. 210 Pour nos malheureux petits An- versois ... 10 o La petite Alice a donné tous "ses argents" pour les petits enfants d'Anvers ... ... i o Deux petits Anversois pour la santé et la paix de leur famille ' S 0 Une grand'mère pour la prompte délivrance de la Belgique 4 o Souvenir de mon bon papa, Ad. G. ... ... ... ... S 0 Souvenir de ma bonne mama, El. G 5 o Petit Paul et Ivan, Golders Green ... ... ... 26 Total £ 502 16 8 Fr. 210 o—o Enfin*! Raf, Verhulst rayé Le Moniteur belge du 23 décembre publie l'arrêté suivant : "En vertu de l'arrêté royal du 15 décembre dernier, la croix de chevalier de l'ordre de Léopold est retirée à M. Raphaël Verhulst, professeur de littérature mélique et non mélique au Conservatoire Royal d'Anvers.Cet acte de justice tardive, qui s'est fait attendre pendant plus de deux ans, réjouira les patriotes. Raf. Verhulst a été un des premiers suppôts de l'Allemagne en Belgique. Sa nomination au Conseil des Flandres, ses voyages à Berlin et à Gôttingen, ses odieuses campagnes du Vlaamsche Nietiws contre notre Roi, le cardinal Mercier, notre gouvernement, notre armée', lui ont valu au moins la corde. Le fait qu'il pouvait encore arborer légitimement la croix des bravés était un véritable scandale, contre lequel nous avons protesté à plus d'une leprise, et que nous sommes heureux de voir cesser! Les négociations de Brest-Litovsfk CZERNIN REPOND A TROTSKY Une dépêche de Brest-Litovsk du 25 décembre, reçue via Vienne et Amsterdam le 26, et un télégramme de Pétrograde du 26 disent qu'à la séarice pléniè-re des " plénipotentiaires " centraux et russes tenue à Brest-Litovsk le jour de la Noël, le comte Czernin, au nom des délégations de la Quadruple Alliance, a donné la réponse des Centraux aux propositions de paix présentées par les Russes dans la séance inaugurale du 22 décembre-Cette réponse, assez longue, comprend un préambule et des contre-propositions aux six paragraphes de l'offre russe. Le préambule établit tout d'abord que les délégations des Centraux "partent du désir clairement exprimé de leurs gouvernements et de leurs peuplés d'arriver aussitôt que possible à la conclusion d'une paix générale et juste'' (le mot durable n'est pas prononcé). Les délégations disent que "les directives (Leitsàtze) des propositions russes constituent une base de discussion pour une telle paix"; elles ajoutent qu'elles sont "d'accord pour une paix générale immédiate sans acquisitions de territoire par la force et sans indemnités de guerre". "Les hommes I d'Etat des gouvernements alliés (cen-1 traux) ont, à diverses reprises, dans leurs | programmes, appuyé sur le fait que les Alliés ne prolongeraient pas la guerre d'un seul jour pour faire des conquêtes. Les gouvernements ' alliés ont adhéré sans déviation à ce point de vue. Ils déclarent solennellement leur détermination ! de signer sans délai une paix qui mettra fin à cette guerre sur la base ci-dessus, sans excèption et avec les .mêmes justes conditions pour toutes les puissances belligérantes".Ils font, toutefois, une réserve importante dans les termes suivants : Il faut cependant faire remarquer de façon expresse que toutes les Puissances qui participent en ce moment à la guerre doivent, dans un délai convenable, sans exception et sans aucune réserve, s'engager à adhérer de la façon la plus précise à des conditions liant toutes les nations de la même manière, si les suppositions de l'exposé russe doivent être remplies, car il ne conviendrait pas pour les puissances de la Quadruple Alliance négociant unilatéralement avec la Russie de s'assujettir à ces conditions sans la garantie que les Alliés de la Russie reconnaîtront et exécuteront ces conditions honnêtement (sic) et sans réserve également en ce qui concerne la Quadruple Alliance. Les délégations font ensuite des "observations" sur les six points de l'exposé russe. En voici la substance : 1. Les Centraux ne veulent pas s'approprier par la force des territoires occupés. " La question des troupes en territoires occupés doit être réglée dans le sens du retrait des troupes de tels et tels endroits". 2. Les Alliés n'ont l'intention de priver de leur indépendance aucune des nations qui, au cours de cette guerre, ont perdu leur indépendance "politique". 3. La question de l'allégeianoe des groupes nationaux doit être réglée par chaque Etat en particulier d'une façon constitutionnelle. 4. Il en est de même du droit des minorités. "Les gouvernements alliés accordent partout la validité à ce principe pour autant que cela est pratiquement réalisable." 5. Les Centraux renoncent à toute indemnité de guerre et de dommages de guerre. Ils ne réclament que l'indemnification pour les prisonniers et pour les dommages pour des actes de force illégaux commis envers les civils. Un fonds spécial ne pourrait être créé que si d'autres belligérants se joignaient aux négociations de paix. 6. Le gouvernement allemand est en accord complet avec les Russes pour appuyer la demande de l'évacuation et du retour de ses colonies, demande "dont l'Allemagne ne ■ se désistera jamais". Une lecture attentive de ce document farci d'embûches et de chausses-trappes et surtout des passages que nous y avons soulignés, révèle nettement le but de l'Allemagne et indique, clair comme le jour, pour tous ceux qui connaissent les Allemands, qui savent ce qui se passe à Pétrograde et qui ne sont pas aveuglés par le plus naïf des pacifismes, que la comédie de Brest-Litovsk continue. Bronstein (dit Trotsky) et Zederblum (dit Lenine) ne sont autre chose que des agents boches qui ont réussi, grâce à l'anarchie dans laquelle une révolutioi inopportune plongea la Russie, à se fair passer pour les représentants d'un peu pie illettré et politiquement inarticulé Tout ce qu'ils' font à Brest-Litovsk a ét' réglé à Berlin comme papier à musiqui et les télégrammes qui parlent de "ruptu re de négociations", de "difficultés", d< menaces de Trosky contre le Kaiser e l'impérialisme allemand ne sont qu'habi les manœuvres de la propagande boche manigancées à Stockholm, avec la eom plicité de socialistes et dont le but es d' "habiller" le drame. La Russie est à la merci de l'Allema gne. Hindenburg le sait aussi bien qu< Trotsky et si le Kaiser veut être à Pé trograde ou à Moscou d'ici quatre mois personne ne l'empêchera d'y aller. Mais ces "victoires" ne rapporteraien pas un "groschen" et ce que l'Allema gne désire ardemment avant tout, c'es la paix générale, dont elle a le plus ur gent besoin. Elle meure de faim, ell< n'ignore pas qu'elle finira par être bat tue, quoiqu'elle imagine. Aussi, par uni comédie bien ordonnée, en donnant au: peuples de l'Entente le spectacle de négo ciations de paix, essaie-t-elle de les inci ter à plonger dans le transparent pan neau qu'elle tend à leur bonne foi et ; leur confiant idéalisme. Remarquez du reste avec quelle sour noise habileté est rédigée sa réponse au) Bolsheviks. Tout y est tourné vers le: Alliés —■ les seuls qui comptent. En mê me temps, l'Allemagne ne s'engage < rien, pas même au regard de la Russie puisqu'elle rend son acceptation condi tionnelle à l'adhésion "dans un délai con venable" des autres puissances de l'En tente ! C'est le piège flagrant ! Voyez aussi combien les affirmation: des Centraux manquent de toute espèci de sanction. Certes,' l'Allemagne, di moins en apparence, renonce aux anne xions brutales et à des indemnités que dans l'état de ses finances, la Russi< pourrait du reste difficilement lui ofirir Mais qui garantit que, demain, elle n< fera pas à ses engagements d'aujour d'hui le sort du scrap of paper? Enfin, considérez ces mille nuances subtiles. Les Centraux ne veulent pas d'annexions par la force: mais quoi des "rectifications de frontière" et du "retour" à h "mère-patrie" de territoires (voir Riga), qui sont déjà "germaniques"? Les Centraux ne veulent pas priver de leui indépendance politique les nations qu: l'ont perdue- Mais cela exclut-il une sujétion militaire ou économique de la Belgique, par exemple, ou ces fameuses "garanties" à l'Est et à l'Ouest, dont les pangermanistes ont toujours plein la bouche? Les Russes demandaient le référendum pour les groupes nationaux. Les Allemands n'en veulent pas entendre : Polonais, Danois, Tchèques, Ruthènes, Roumains, Alsaciens-Lorrains doivent continuer à se contenter de ce qui esl "pratiquement réalisable"! Quant aux milliards extorqués à la Belgique, aux ruines dont notre sol est couvert, tout cela ne compte pas... Certes, personne parmi les Alliés ne se laissera prendre à des invites qui dissimulent aussi hypocritement le désir de paix de l'Allemagne, fatiguée de vaincre et impatiente de digérer. Et si les pourparlers de paix de Brest-Litovsk doivent aboutir) ce ne sera — provisoirement, espérons-le— qu'à mettre la Russie à la merci économique de l'Allemagne, de débloquer quelque peu celle-ci, mais non de lui donner une paix qui n'assurerait pas la sécurité des démocraties du monde et qui ne serait, selon le mot de Lloyd George, qu'un tremplin pour le rêve d'hégémonie mondiale du prussianisme. SIMPLEX. o o L'échec allemand " L'Allemagne, ayant échoué par la force, cherche à se rattraper par la ruse." a ' I.a-Tribuira.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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