La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1914, 06 Decembre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/dr2p55fd35/
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LA MÉTROPOLE I D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 21ME ANNÉE. DIMANCHE G ET LUNDI 7 DECEMBRE 1914. Nos. 340 — 341. COMMUNIQUES OFFICIELS FRANÇAIS. ■ —— ■ SUCCES SERIEUX EN FLANDRE. NOUVEAU BOMBARDEMENT DE RHEIMS. PARIS, 3 décembre.—Communiqué officiel de 15 heures Au nord de la Lys nous avons fait des progrès appréciables. Notre infanterie attaquant au point du jour, a enlevé, dans une simple charge, deux lignes de tranchées. Le gain fut de 500 mètres. Une partie du hameau de Wiedcndreft (à un kilomètre au nord-ouest de Langemarck) reste entre nos mains. ^ur le iront de Poesele (à mi-chemin entre Dixmude et Yprès) nous avons pris sur la rive droite du canal la maison d'un passeur, dont la possession a. été énergiquement disputée pendant un mois. L'ennemi a essayé sans succès de nous obliger par une violente attaque avec de l'artillerie lourde d'évacuer le terrain pris. Dans la région d'Arras et dans la Champagne une canonnade intermittente a été effectuée à différents points. Rheims a été bombardé avec une intensité particulière. De notre côté nous avons détruit avec notre artillerie lourde plusieurs redoutes. Dans l'Argonne le combat a été très chaud. Nous avons pris plusieurs tranchées et repoussé toutes les contre-attaques. En Lorraine et en Alsace il n'y a rien d'important à signaler. LES ALLIES CONSOLIDENT LEURS POSITIONS. PARIS, 5 décembre.—Communiqué officiel de 23 heures :— En Belgique a régné la même activité que la journée précédente. Nous avons consolidé une position au nord de la maison du passeur capturée par nous le 4 écoulé. Sur le reste du front il n'y a rien d'important à signaler. SUCCES D'ARTILLERIE. PARIS, G décembre.—Communiqué officiel de 15 heures:— En Belgique, non loin de la maison du passeur dont la prise a été annoncée hier, notre artillerie lourde détruisit hier une fortification allemande. L'ennemi essaya vainement do nous reprendre Wendenreft. Sur le reste du front du nord le calme fut absolu. Il en fut de même dans la région de l'Aisne. En Champagne notre artillerie lourde, qui a cté très active, livra avec succès un duel aux batteries ennemies. Dans l'Argonne, la guerre de sapage continue. Nous continuons à faire de lents progrès, re- D poussant toutes les attaques de l'ennemi. Il y eut une légère avance également dans la région au sud-est de Varennes, où l'artillerie allemande fut réduite au silence. Sur le restant du front il n'y a rien d'important à signaler. RETRAITE ALLEMANDE DE L'YSER. LE PORT DE ZEEBRUGGE S'ENSABLE. AMSTERDAM, 5 décembre.—Un télégramme de Gand daté du 3 décembre adressé au " Tyd " dit que les Allemands se sont retirés de l'Yser sur une distance de 200 mètres à deux kilomètres. Ceci est dû, paraît-il, à un désir de trouver des positions plus fortes et au fait que les positions le long ae la rivière étaient malsaines pour les soldats et que le terrain marécageux était impraticable pour l'artillerie. Plusieurs villages qui ne sont pas dans la portée du tir des Alliés ont dû être évacués. Cette évacuation a donné naissance, au bruit d'une retraite allemande. Mardi les Allemands occupèrent de nouvelles positions et ouvrirent le feu sur les Alliés. Le duel d'artillerie continue même pendant la nuit avec quelques interruptions, les positions de l'ennemi étant répérées, pendant la nuit, à l'aide d'obus à étoiles. Les blessés sont transportés d'Ostende en Allemagne. Bruges seule voit passer les tragiques chargements de trains qui passent. A la tombée de la nuit les habitants d'Ostende doivent rester chez eux. Alors les trains rentrent remplis de morts, qu'on enterre dans les dunes près de l'hôpital militaire, où aucun civil ne peut entrer sans pénalité d'un emprisonnement de quinze jours. Il ne reste à Ostende que 3000 hommes, le reste est parti à Zeebrugge et à Heyst. Les vivres sont rares à Ostende, et tout le combustible est épuisé.', La plus grosse difficulté pour les Allemands à Zeebrugge est l'ensablement du port. Les Belges ont détruit tous les dragueurs qui auparavant draguaient nuit et jour. Les méthodes primitives de draguage actuellement adoptées par les Allemands ne donnent que de faibles résultats. —Reuter. DES BOMBES SUR FRIBOURG. AUDACIEUX RAID D'AVIATEURS FRANÇAIS. BERLIN, 5 décembre.—Le grand quartier"-général signale ce qui suit:— On rapporte de Karlsruhe que des aviateurs ennemis ont jeté des bombes hier après-midi-dans le voisinage de Fribourg et Brisgau. Apparemment quatre bombes ont été jetées. La nouvelle répandue par les journaux anglais suivant laquelle un aviateur anglais aurait jeté des bombe3 sur l'usine Krupp à Essen est sans fondement.—Wireless Press. LA HAYE, ô décembre.—Un télégramme de Baclin annonce que des aviateurs français ont i- té des bombes sur la g are de Fribourg, vendredi soir, détruisant une partie de la ligne de chemin 'le fer. Les aviateurs s'échappèrent malgré un tir violent d'en bas.—Exchange. UN MYSTERE NAVAL? : )EKNHAGUE, 5 décembre.—Un télégramme Berlin dit que 40 navires de guerre anglais M'Kjais se ,sont réunis au dehors de (censuré) !l'intention évidente de se frayer un chemin à travers. Les fortifications ont été considérable-i i ! • . r fortifiées, et l'eau est semée de mines sous-marines-:.—Central News. COMMUNIQUES OFFICIELS RUSSES. COMBATS OBSTINES EN POLOGNE. CALME RELATIF DANS LE CAUCASE. PETROGRADE, 4 décembre.—Communique officiel du grand quartier-général:— Sur la rive gauche de la Vistule, le 3 décembre, il y eut un combat obstiné sur le front Glovno-Lowicz, et sur les routes occidentales vers Lodz et Pietrkow. Sur les autres fronts il n'y a pas en de modifications essentielles. Dans le Caucase, le 3, il n'y a pas eu d'engagements de conséquence. RENFORTS ALLEMANDS EN POLOGNE. PREPARATIF POUR LE SIEGE DE CHESTOCHOWA. PETROGRADE, 5 décembre—Suivant des informations puisées à source sûre, de nombreux renforts allemands ont été amenés sur le front Ilovo-Lovicz, composés non seulement de troupes du front occidental mais de forces tout-à-tait fraîches de l'intérieur. Des combats violents se livrent dans cette région. Les Allemands trouvent qu'il est impossible de concentrer des forces suffisantes pour un engagement général, et sortir de cette situation est devenu pour eux une question de nécessité tactique extrême. Les combats de l'ouest, dans la direction de Lodz et Petrokoff, sont engagés sur un front de quarante milles. Les Allemands, semble-t-il, essayent de prendre Petrokoff, et la bataille ici est extrêmement violente. Elle est livrée par des troupes amenées de l'ouest par les Allemands. Dans la Prusse orientale rè^ne, pour le moment, un calme presque complet, et avant que l'issue de la bataille entre la Warta et la Vistule ne soit connue, on n'attend pas d'opérations A C'hestochowa les Allemands préparent un long siège et la ville a été changée en forteresse. —Central News. OSTENDE REBAPTISE EN CALAIS. COMMENT LES SOLDATS ALLEMANDS SONT BERNES. LONDRES, 6 décembre.—Un témoin oculaire présent sur le front au quartier-général écrit ce qui suit;— On signale en se basant sur ce qu'on croit être des sources autorisées, que les Allemands onl rebaptisé Ostende, et qu'à la gare du chemin de fer on voit maintenant le placard " Kales " (Calais), Le seul but de cette manœuvre, si 'elle a été exécutée, semblerait être de vouloir encourage i les soldats qui viennent de loin dans l'ignorance absolue de ce qui s'est passé. Que cette action n'est pas aussi futile qu'elle semble est prouvée par le fait que beaucoup de nos prisonniers sont toujours convaincus de o« qui s'est réellement passé. L'AUTRICHE ET LA PAIX, BERNE, 6 décembre.—Le " Journal de Genève " publie une lettre qu'il a reçue d'un correspondant bien informé à Prague décrivant de récentes manifestations de sympathie à l'égard de prison niers russes, et une mutinerie dans la Landwehi des Tchèques, à la suite de laquelle deux députés, deux journalistes et de nombreux chefs de sokols furent arrêtés. Le correspondant affirme que le prince de Thun, lieutenant-gouverneur de Bohème, à la tête d'une députation de nobles tchèques, es1 allé chez le prince héritier pour l'engager à con dure la paix. Le prince-héritier semblait favorable à la. pro position. Il ajoute que des négociations ont été en tamées pendant la période désastreuse qui a suivi la chute de Lemberg, mais furent rompuef devant les conditions de la Russie, qui étaient :— 1. Cession de la Galicie à un nouveau royaume de Pologne. 2. Cession de la Bosnie à la Serbie. 3. Constitution de l'empire sur la base d'une fédération. 4. Autonomie de la Bohème et de la Croatie. 5. La rupture de l'Alliance avec l'Allemagne, —Central News. LA NEUTRALITE DE L'ITALIE. ROME, 6 décembre.—La chambre italienne a adopté aujourd'hui par 413 voix contre 49 la résolution suivante, proposée par signor Bettolo: La Chambre reconnaissant que la neutralité de l'Italie a été proclamée avec un droit parfait et un jugement approfondi, est convaincue que le gouvernement, conscient de ses graves responsabilités, sera en mesure d'expliquer de la. façon la plus complète que son action est en conformité avec les intérêts nationaux les plus élevés. LE ROI GEORGE RENTRE EN ANGLETERRE. Le roi George est arrivé à S heures samedi soit retour de sa visite de six jours au corps expéditionnaire anglais. Sa Majeste et sa suite ont fait la traversée de Boulogne à Douvres à bord d'un torpilleur. Us furent reçus à leur arrivée par le chef de la police métropolitaine. Sa Majesté, Lord Stamfordham et le major Wigram etaient en khaki; le roi paraissait en excellente santé, quoiqu'un peu fatigué. Il rentra ensuite au palais de Bucking-ham.UNE ARMEE DE PRISONNIERS. KIEW, 4 déoembre.—La forteresse de Kiew esl bondée de prisonniers autrichiens et allemands, Dix mille ont été enfermés hier. Depuis le début de la guerre 130,000 soldats et 2500 officiers prisonniers de guerre ont passe par, Kiew. — Le "Tijd" reçoit une dépêche d'Anverî disant que le gouverneur-général von Huehne a défendu formellement de prendre encore des pho tographies des ruines. Les contrevenants seronl puns d'une amende de 5000 francs ou un an de prison, sans compter la confiscation des clichés. — Les Allemands ont tendu les inondation: au sud-ouest do Strasbourg et détruit d< nombreuses maisons autour de la place. Us s'apprêtent à défendre Colmar, ville ouverte cependant,, en creusant, des tranchées à proximité (Juebwciler serait investé par les Français. L'EXPEDITION ANGLAISE A ANVERS. CE QU ELLE Y FIT. SA RETRAITE. LONDRES 5 décembre.—L'amirauté a publié vendredi soir les dépêches officielles ayant trait à l'expédition navale anglaise à Anvers et aux opérations autour de la ville du 3 au 9 octobre. La première dépêche est de Sir John French, comprenant une autre dépêche du général-major A. Paris, do l'artillerie royale de marine, qui commandait l'expédition. RAPPORT DE SIR JOHN FRENCH. - S'ir John French, feld-maréchal, général-en-chef, au secrétaire de l'Amirauté:— En faisant parvenir ce rapport au conseil de J'armée, à la demande des lords-commissaires de l'amirauté, je dois déclarer, qu'après examen détaillé de toutes les circonstances, la force de brigades de marine et navale, qui ont collaboré à la défense d'Anvers, fut dirigée par le général Paris avec grande habileté et courage. Quoique les résultats n'aient pas compris le sauvetage actuel de la place, l'action de l'expédition sous les ordres du général Paris a certainement retardé l'ennemi pendant un temps considérable, et aidé l'armée belge à se retirer dans des conditions lui permettant de se réorganiser et de se refaire et de reprendre sa valeur comme force combattante. Le destruction de matériel de guerre et des munitions—qui sans l'intervention de cette force auraient été d'une grande valeur pour l'ennemi—put donc être exécutée. L'assistamce que l'armée belge a rendue au cours des opérations subséquentes sur le canal et la rivière l'Yser a été d'un secours précieux à la cause des Alliés, et cette assistance doit être considérée comme une résultante de l'intervention de l'armée du général Paris. Je suis d'avis, en outre, que l'effet moral produit sur l'esprit des soldats belges par cette tentative nécessairement désespérée de les secourir, avant qu'il ne fût trop tard, a été d'une grande valeur pour leui usage et leur efficacité oom'me force de "combat. (signée J. D. P. FRENCH. RAPPORT COMPLET DU GENERAL PARIS Le général-major Paris, C.B., commandant la division royale navale, au secrétaire de l'Amirauté :— 31 octobre. Au sujet des opérations autour d'Anvers du 3 au 9 octobre, j'ai l'honneur de signaler ce qui suit:— La brigade (2200 tous rangs) arriva à Anvers pendant la nuit du 3 au 4 octobre, et dans la matinée du 4 occupa, avec le7me régiment belge, les tranchées devant Lierre, avec un poste avancé sur la Nèthe, relevant quelques troupes belges épuisées. Les forts extérieurs sur ce front étaient déjà tombés, et le bombardement des tranchées était en ^ progrès. Celui-ci augmenta en violence durant la nuit et la matinée du 5 octobre, lorsque les avant-postes furent enfoncés et que l'ennemi effectua une traversée de la rivière, qui, n'était pas sous le feu des tranchées. Vers midi, le 7me régiment belge fut forcé de battre en retraite, exposant ainsi mon flanc droit. Une vigoureuse contre-attaque, conduite vaillamment par le colonel Tierchon, du 2me Chasseurs, aidé de nos aéroplanes, rétablit la position vers la fin de l'après-midi. Malheureusement une tentative faite par les troupes belges pendant la nuit du 5 au 6 octobre échoua et il en résulta l'évacuation de presque toutes les tranchées belges. ( Les quelaues troupes maintenant capables d'une nouvelle contre-attaque furent impuissantes à faire une impression quelconque, et la position de la brigade de marine devint intenable. Le bombardement, du reste, était trop violent, mais la retraite de la brigade fut bien exécutée, et un peu après midi, le 6 octobre, une position intermédiaire qui avait été préparée à la hâte, fut occupée. Des deux brigades navales parvinrent à Anvers pendant la nuit du 5 au 6 octobre. La 1ère brigade partit dans l'après-midi du 5 octobre pour assister au retrait de la seconde ligne principale de défense. La retraite fut exécutée pendant la nuit du 6 au 7 octobre sans opposition, et la division navale occupa les intervalles entre les forts de la seconde ligne de défense. Le bombardement de la ville, des forts et des tranchées, commença à minuit, entre le 7 et le 8 octobre, et continua sans cesse avec une intensité croissante jusqu'à l'évacuation des forts. Comme l'approvisionnement en eau avait été coupé aucune tentative ne put être faite pour éteindre les flammes, et bientôt 100 maisons furent en flammes. Heureusement il n'v avait pas de vent, sinon toute la ville et les ponts auraient été détruits. Pendant ia journée du 8 octobre il parut évident que l'armée belge ne pourrait pas tenir les forts plus longtemps. Vers 5 heures 30 de l'après-midi^ je considérai que si la division navale voulait éviter un désastre, une retraite immédiate sous le couvert de l'obscurité était nécessaire. Le général de Guise, commandant belge, fut complètement d'accord. Il fut très chevaleresque et galant, faisant donner des ordres de faire évacuer les routes et les ponts pour le passage des troupes anglaises. La retraite commença vers 7 heures 30 et fut exécutée dans des conditions très difficiles. L'ennemi était signalé en force (une division plus une brigade de réserve) sur notre route immédiate de retraite, rendant nécessaire un détour de seize milles (24 kilomètres) au nord. Toutes les routes étaient bondées de troupes belges, de réfugiés, de troupeaux de bétail et de toutes sortes de véhicules, rendant l'inter-com-munication pratiquement impossible. En partie pour ces motifs, en partie à cause de la. fatigue et en partie pour des raisons inexpliquées jusqu'ici un grand nombre de la 1ère brigade navale fut détaché, et je regrette de le dire, est prisonnier ou interné en Hollande. Marchant toute la nuit du 8 au 9 octobre un bataillon de la 1ère brigade, la 2rne brigade et la brigade de la marine royale, moins un bataillon prirent le train à Saint-Gilles-Waes et exécutèrent leur retraite sans plus d'incidents. Le bataillon de la brigade de marine royale arrière-garde de la force entière, prit également le train vers la soirée, en même temps que de nombreuses centaines de réfugiés, mais a Moerbeke la ligne était coupée, la machine dérailla et l'ennemi ouvrit le feu. Il se produisit une confusion considérable. Il faisait sombre et l'agitation des réfugiés rendait difficile la transmission des ordres. Cependant le bataillon se conduisit admirablement et réussit à se frayer un chemin, mais avec une perte en manquants de plus de la moitié des hommes, te bataillon marcha alors pendant dix milles (seize kilomètres) vers Selzaete et v prit le train. Le colonel Seely et le colonel Bridges ne faisaient point partie de mon commandement, mais ils rendirent des services signalés au cours de l'évacuation. Les pertes sont approximativement de :— 1ère et 2me brigade navale, 5 tués, 64 blessés 2040 manquants; Brigade de marine royale, 23 tués, 103 blessés 388 manquants. Le rapport se termine par la citation à l'ordre du jour de nombreux officiers et hommes. i —Le "Figaro" contredit la nouvelle suivant laquelle le docteur Calmette, directeur de l'Institut Pasteur, soit prisonnier à Munster, en Westphâlic. Le journal dit que te docteur Calmette est toujours à Lille et que l'Institut Pasteur dans cette ville est toujours iaUel PROPOS DE ST. NICOLAS EN 1914 UNE LETTRE D'ENFANT BELGE. On nous a communiqué la lettre ci-dessous adressée par un enfant de seize ans à ses tuteurs. Nous la reproduisons avec ce seul commentaire : un pays qui inspire à ses fils de pareils sentiments ne peut périr ! Wine.hmore H i 11, le 5 décembre, 1914. Mes chers Oncle et Tante,—Voici venu le jour où, en Belgique, chacun place sa corbeille dans la cheminée pour la venue de St Nicolas. Moi aussi, je le faisais chaque année et j'étais tout joyeux d'y trouver une pièce blanche parmi quelques pommes. Cependant les circonstances présentes ne permettent plus ces petites réjouissances, j'èn suis eonvainçu, mais elles .n'autorisent à insister pour que vous consentiez a me rendre à l'appel de ma patrie qui réclame le service de ses enfants. Donc, chers oncle et tante, i'éspère trouver demain à mon reveil, au lieu de la pièce blanche que vous me donniez d'habitude, un. court billet où vous m'annonciez que je puis aller remplir mon devoir; et au cri de "Pour Dieu et la Patrie, pour notre Roi et notre dynastie," je vous quitterai momentanément pour rejoindre mes frères pour entrer un jour victorieux à Berlin. Je vous en prie, ne me laissez pas languir plus longtemps; ma patrie est envahie par les barbares et je veux venger notre fuite. Souvenez-vous, chers oncle et tante, des paroles flamandes de notre hymne national: "Un peuple viril doit aussi combattre virilement, tandis que sa main frémit de noble orgueil." .J'appartiens à ce peuple viril qui en ce moment combat virilement. Ne me retenez donc pas davantage, car vous ne savez pas ce que je ressens. Vous le savez, à l'école, mes professeurs se sont efforcés d'éveiller en moi l'amour de la patrie, et vous-même, cher oncle, vous y avez aidé. Dès ma plus tendre enfance vous l'y avez implanté et développé en me citant l'exemple de Breydel et de Pieter de Coninck. Moi aussi je veux appartenir à cette glorieuse race et remplir mon de'voir de bon Flamand. En 1830, tous—jeunes et vieux—volèrent à la libération de la Patrie, et maintenant qu'elle est menacée, dans son existence même, voudriez-vous m'em-pêcher de secourir notre Belgique bien-aimée? Non, n'est-oe pas, chers oncle et tante, vous n'aurez pas cette cruauté, c'est pourciuoi je compte bien recevoir demain la nouvelle que vous m'autorisez à secourir ma patrie, et par là vous me ferez non seulement un grand plaisir, mais vous m'épargnerez bien des douleurs, car tel est mon unique, mon plus ardent désir. Votre neveu soucieux et affectionné. M. LUZZATI ET LA BELGIQUE. M. Jules Destrée, député, en mission en Italie, a été reçu, ces jours-ci, par M. Luzzati, l'éminent homme d'Etat et économiste italien, ancien président du Conseil, qui a comblé notre pays d'éloges. Qu'on en juge par cette déclaration que M. Destrée publie dans le "Petit Parisien":— "La Belgique! s'est écrié M. Luzzati. Mais je la connais comme si j'étais un de ses enfants, et je l'admire et je l'aime. Dès -1S67, Frère-Orban m'y reçut et me montra toutes les ressources que présentait l'étude de vos institutions. Votre caisse d'épargne, prêtant aux œuvres sociales, votre banque nationale, avec son portefeuille étranger, vos modalités électorales, vos sociétés de coopération et de secours mutuels, que sais-je encore, autant d'exemples d'une ingéniosité toute spéciale. Vous avez grandi entre l'Allemagne, l'Angleterre, et la France, et vous avez su prendre à chacun de vos grands voisins ce qu'ils avaient de bon et éliminer ce qui ne pouvait pas s'adapter aux besoins de votre population. Vraiment, vous êtes un grand peuple, et il manquerait quelque chose en Europe si la Belgique cessait d'exister. Vous avez prouvé admiraDlement votre droit à l'existence indépendante. Si je n'étais Italien, je voudrais être Belge. Spécialement, pour ce qui me concerne personnellement, je n,e considère pas comme possible la disparition de la Belgique. Mais vous êtes la preuve, la justification des réformes que j'ai tentées en Italie. Savez-vous que je suis tombé du pouvoir pour avoir voulu introduire ici votre vote obligatoire? " Sans doute, puisque chaque homme doit prendre le fusil pour défendre sa patrie contre l'extérieur, il serait logique _ d'obliger aussi chacun à se servir de son bulletin de vote pour la défendre à l'intérieur, iïtk^ ,on ne m'a pas suivi. J'ai été un jour victime de mon désir d imiter la Belgique. " J'y ai eu, j'y encore de nombreux amis. Frère-Orban, Eudore Pirmez, Auguste Bernaert; je les ai connus et admirés. Tenez, j'ai là, dans ma bibliothèque, les volumes que M. Paul Hymans a consacrés à Frère-Orban. J'apprécie beaucoup M. Hymans." M. Luzzati a annoncé à M. Destrée que la Vénitie lui faisait parvenir pour les Belges des offres toutes spontanées. " Ce sont, a-t-il dit, de faibles sommes, parfois, mais qui ont une grande valeur morale, puisqu'elles attestent la profondeur du sentimenl de sympathie probelge chez les travailleurs les plus pauvres—" LES BELGES EN ANGLETERRE De nombreux lecteurs nous demandent où ils doivent s'adresser pour le recrutement militaire, Il suffit de se rendre chez l'attaché militaire: M, Matton, Finsbury-square, 10. L'Union Belge, récemment fondée à Amster dam sous la présidence d'honneur du baron Fallon, ministre de Belgique à la Haye, va créei à Middelburg, en Zélande, un sous comité d* cette association. ^ Les Comités et œuvres diverses s'occupant des réfugiés belges en Angleterre sont priés de vouloii bien faire, parvenir le plus tôt possible, au secré tariat du Comité officiel belge pour l'Angleterre, présidé par M. le ministre de 1 intérieur de Bel gique, et dont le siège est 21, St. James's-square London, S.W., une courte notice indiquant: (i; Leur titre exact et adresse; (2) le ou les objets propres de leur activité; (3) la composition dt Comité; (4) les heures d'ouverture de leurs bureaux. L'armée du salut a organisé samedi d.erniei un concert extraordinaire pour les soldats belges qui sont soignés et hébergés dans les locaux ap partenant à cette institution. La " International Staff Band of the Salvation Army " a exécuté pour nos soldats, sous la direc tion du trésorier-générai Mi-tchell, les meilleurs morceaux de son répertoire, au grand plaisir/dit ses auditeurs, qui ont vivement applaudi le« excellents exécutants. — Les journaux italiens commentent asaeî vivement la désignation du prince von Bùlow er qualité d'ambassadeur d'Allemagne à Rome, en remplacement de Herr von Flotow. Les uns disent que c'est la réponse à la déclaration d« signor Salandra de jeudi. D'autres, rappelani que le prince a été très populaire à Rome depuis qu'il a été ambassadeur il y a vingt ans et que sé femme appartient à une famille italienne distin guée, croient que cette nomination signifie que Berlin est sur le point d'exercer la pression k plus forte possible pour empêçher l'Italie d< joindre le camp opposé. A ANVERS. MISE AU POINT. On s'est ému beaucoup à Anvers, de ce que la Métropole ait déconseillé la rentrée et on y a mené contre ceux qui ne rentraient pas une vive campagne. Encore une fois, si ceux qui sont restés ou qui sont rentrés ont de bonnes raisons pour ce faire nous ne songeons pas à les critiquer pas plus que nous ne l'avons fait jusqu'ici. De là, cependant, à les considérer comme des héros il y a de la marge. Tout cela est affaire d'appréciation. Que lès gens qui font publier leur nom dans les journaux parce qu'ils sont restés dans leur cave pendant le bombardement veuillent bien se souvenir que parmi ceux qui ont quitté Anvers il en est des milliers qui ont aussi subi le bombardement et n'en tirent pas vanité. On pourrait, cependant, conclure plutôt en faveur de ceux-ci. Mais n'ergotons point sur ces misérables futilités. Chaque cas est particulier et respectable, tout commo notre conseil de ne pas rentrer fut respectable parce que donné uniquement pour déplaire aux Allemands. L'avocat C... arrivé ici depuis peu, a conté qu'il avait rencontré à Anvers un Allemand de ses clients qui était venu vers lui la main tendue. Comme M. C... refusait de serrer cette main, sans pour cela faire le matamore mais en faisant remarquer à son client que ce lui était impossible, l'Allemand s'écria: "C'est bien, je vous retrouverai!" Cela n'est pas de la fantaisie pas plus que le cas du monsieur auquel un officier allemand fait sauter d'un coup de sabre le chapeau de la tête parce qu'il ne salue pas le drapeau allemand, ce sont des faits. Et ces faits justifient bien des Anversois de n'être pas rentrés. On s est mépris à Anvers sur certaines de nos appréciations, quant à l'action de certaines autorités. Si nous relisons ces appréciations nous y trouvons que nous n'avons pas approuvé la pression exercée par deux ou trois personnages pour faire rentrer les gens. C'est une appréciation défendable, chacun devant décider pour lui-même parce que les conditions de chacun sont défendables. Nous n'avons pas approuvé ni désap prouvé la question de la reddition de la place parce que cela ne relève pas de notre compétence, mais nous n'avons pas voulu admettre que le traité de Contich fût une merveille d'adresse et pour cause : que vaut un traité pour un Allemand? Les événements nous ont, du reste, donné raison. Nous avons critiqué la reparution des jour naux. En cela encore nous avons eu raison, cai en supposant que les Allemands aient pu tolérei que la- censure ne leur fût pas appliquée dans les débuts, il était certain qu'elle le serait pai après. Et elle l'est. Est-ce à dire qu'il faille conclure de notre atti tude que nous avons voulu blâmer complètement l'action de la Commission intercommunale, qu s'est créée la veille du bombardement? Ce serai' une grave erreur. Nous sommes convaincus qut cette commission a assumé une lourde tâche er qu'elle doit défendre pied à pied les intérêts d< la Ville. Nous ne pouvons certes que la loue: d'avoir fait le nécessaire pour donner à ceuj qui se trouvent à Anvers le maximum de bier être. En faisant oela, elle remplit la tâch< qu'elle a assumée, tout comme dans les autres villes, les autorités défendent les intérêts de leurî concitoyens. On nous reproche à Anvers aussi de donner des nouvelles alarmantes non contrôlées. C'est facile à dire. Voici un passage d'une lettre que nom avons reçue hier: "La situation extérieure es toujours la même à Anvers. Tout semble calme La vie matérielle est possible. Les comités d< secours aux indigents fonctionnent comme avan l'occupation. Les écoles sont ouvertes. Le^ écoles payantes ont 50 par cent de leurs élèves Dans lès écoles gratuites il y a de 25 à 30 pa cent de manquants. Rien ne permet mieux d'ap précier dans quelle proportion la ville es peuplée. " Les gens de métier sont occupés, mais l'in dustrie et le commerce chôment complètement Les banques sont toujours fermées et les moyen de transport sont nuls. "Il règne une grande tristesse, et chacun es préoccûpé de ce qui arrivera le lendemain. Voil; la situation vraie. Evidemment, cela est loii d'être brillant, mais il n'est pas vrai qu'il y ai famine, ni rien qui en approche. " Quelle sera à ce point de vue la situation la semaine prochaine, cela je l'ignore et personn* n'en sait rien." Voilà des renseignements sûrs, émanant d'un* personne pondérée et renseignée. Mais voici, d'autre part, ce qu'un journaliste travaillant à Anvers adresse à des parents rési dant ici:— " Tout va bien à Anvers, tout y est calme e l'on y rencontre fort peu de soldats allemands Seulement les vivres se font de plus en plu: rares et deviennent d'une cherté excessive. Il y i surtout manque de pain. Une misère horrible règne en ville .... On s'occupe déjà ac tivement à la restauration des maisons légère ment endommagées. A huit heures du soir tou le monde doit être rentré. Les Allemand: exercent une surveillance sévère. Souvent le trains ne roulent pas, d'autres moments les per sonnes quittant ou rentrant en ville sont entiere ment fouillées. Malheur à ceux qu'on trouv< porteurs de lettres ou de journaux. Ils sont con damnés sans grâce. La semaine dernière ui commerçant hollandais a été condamné à quinze jours de prison pour avoir essayé d'introduire 1 "Times' à Anvers." Nous^ relevons dans les deux lettres ci-dessu les différences d'appréciation quant aux vivres e à la misère. Elles émanent toutes deux de "pei sonnes de bonne foi. Mais nous y ajouterons une troisième indica tion. Un avocat arrivé d'Anvers mercredi dei nier nous dit que les boulangers demandent , leurs clients et d'avance combien de pains il leu faudra pour le lendemain, car, ajoutent-ils, nou n'avons* plus de farine que pour quelques jours. Une autre personne reçoit lettres sur lettre d'Anvers: " Rentrez, rentrez, tout est bien; notr cordon bleu a acheté hier neuf poulets pour di: francs." Et tout d'un coup un mot bref san autres explications: "Restez où vous êtes!" Qu'est-ce que tout cela signifie? Sinon qu'i est malaisé, on nous rendra ce témoignage de sa voir exactement ce que se passe dans notre chèr-ville l LES ALLEMANDS MAL A L'AISE. AMSTERDAM, 5 décembre.—Le " Telegraaf ' apprend de l'Ecluse que les Allemands conti nuent à fortifier la côte vers le nord. A la ionc tion du canal de Sluisbrugge, le canal Léopold e le canal de Schipdonck ils ont creusé des tran chées. A Moerkerke des canons ont été disposé et des soldats sont campés le long du canal ei cantonnements. Les bourgmestres des diverse municipalités doivent les approvisionner d vivres considérables. De Mariakerke à ICnocke environ quarant canons et de nombreuses mitrailleuses ont ét rangées le long de la côte. On dit que les Aile mands sont mal à leur aise sur la côte. Des bruits de succès remportés par les Allié sur l'Yser, où une violente canonnade a ét entendue, ne sont pas encore confirmés. Malgré le fait que les Allemands emploien sur une grande échelle des canots avec des m: trailleuses, la situation sur l'Yser reste inchar ! gée. La tempête violente qui a fan rage pendan plusieurs jours en Flandre rend les opération tiès difficiles.—Reuter. A BRUXELLES. ILS PILLENT LE MUSEE DU CINQUANTENAIRE. Un professeur de l'Université de Gand, réfugié à Cambridge, dit savoir que les Allemands, a Bruxelles, ont commencé le déménagement du musée du Cinquantenaire et achevé le déménage mont du musée gallo-romain de M. "VVarocqué. L'éminent historien, M. Franz Cumont, s'est en vain dévoué il a été impuissant à rien sauver, car c'est sans succès qu'il a montré aux pillards ses multiples parchemins de membre correspondant d'académies allemandes. LES AGENTS SONT DES BRAVES GENS. Le gouvernement allemand qui préside temporairement aux destinées de la Belgique en général et de Bruxelles en particulier montre une ingéniosité admirable pour tarabuster nos pauvres compatriotes. Chaque jour amène sa petite vexation, chaque jôur il y a du nouveau ; les fidèles sujets de Guillaume II montrent dans ce soprt une fertilité d'invention qui tient du prodige. L'une des mesures les plus blessantes pour notre amour-propre qu'ils aient imaginée, c'est certainement cet ukase que oblige nos braves agents de police à rendre les honneurs à-tous les officiers allemands. Aussi ils enragent, nos excellents "gardes villes," ils vouent nos envahisseurs à tous les diables, seulement ils le font in petto, "valeur en soi-même," comme disait Bazoef; iis savent ce qu'il en coûte, les pauvres, de désobéir aux ordres teutons. Et cependant il en est qui trouvent moyen encore d agir à leur guise, mais c'est au dépens de leur service. C'est ainsi qu'un de nos policiers, qui devait faire ses trois heures de surveillance rue de la Loi ou passent continuellement des masses d'officiers de toutes armées et de tous grades, n'a rien trouvé de mieux que d'allèr se promener dans les rues voisines plus désertes,. telles que la rue Zinner ou la rue Guimard. Un autre plus énergique encore nous disait avec ce savoureux accent rendu immortel par les héros de nos confrères Fonson et Wicheler, " Moi, meussieu, quans que je dois faire la rue de la Loi, espa, alorss je faie mes trois heures dans le stameneie ; salueie des Boches, non saie-Vous, je saie pas la-conter." Certes, le service de la police n'est plus régulièrement assuré dans de telles conditions, mais qui donc aurait le cœur de s'en plaindre, qui donc oserait blâmer cette forme peut-être un peu inattendue du patriotisme, mais qui n'est au fond pas sans grandeur? MORT DE JAN STOBBAERTS. Le peintre Jan Stobbaerts, le grand animalier, est mort à Bruxelles le lundi 23 novembre. Il était âgé de 77 ans. Depuis longtemps sa santé laissait à désirer. Avec lui disparaît un des . maîtres de l'école flamande moderne réaliste. LES FILS DE M. DE BROQUEVILLE. Le "Nieùwe Rotterdamsche Courant" annonce que M. de Broqueville aurait perdu deux de ses | fils, volontaires dans l'armée oe'lge. 1 La nouvelle, heureusement, est, encore une fois, inexacte. 1 Vers la fin du mois d'août, déjà, le bruit de ; la mort du troisième fils de l'honorable chef du ' cabinet avait couru. Sous-officier aux guides, le ' jeune homme s'était vaillamment battu, et, heureusement, on le retrouva vivant. Depuis, il ' a participé à de nombreux combats. ; Ses frères se sont conduits héroïquement, > allant, sous le feu et la mitraille, ramasser nos • blessés, et, Dieu merci, jusqu'à cette heure, la : Camarde les a épargnés. Un neveu du premier ministre, M. le comte j de B.riey, jeune engagé volontaire, a malheureusement succombé au champ d'honneur. ; LES EFFECTIFS FRANÇAIS ; VONT ETRE RENFORCES. Comme nous l'avons annoncé, la classe de« conscrits français de 1915 sera appelée sous les , drapeaux le 13 décembre prochain, et les maires vont préparer et établir incessamment les t tableaux de recensement de la classe 1916, dont ' la revision aura lieu dans le courant de février s prochain. Cette classe sera incorporée iinmé-' diatement. D'autre part, de nombreux soldats, qui étaient affectés aux services auxiliaires subissent, en oe moment, l'épreuve des conseils de réforme, et ; nombre dJentr'eux sont versés au service armé. ' On estime que cette mesure donnera de 150,000 J à 200,000 recrues. - on Pr®Par? l'appel d'un certain nombre d hommes de la réserve de l'armée territoriale, |. qui remplaceront, dans la garde des voies et , communications, les hommes chargés de cette , tâche ingrate depuis le début de la mobilisation. ; f LE LIVRE DU JOUR. La__Can^aj*ne de 1914 en Belgique. | Par M. Albert de Gobart. LA MÉTROPOLE accepte les souscriptions pour - V cet ouvrage. Prier-de joindre le montant aux ordres. i y soit 2 francs par volume. : / . - LE LIVRE D'ADRESSES DES EXILÉS. 9 pence la ligne.—Joindre le montant aux ordres, s.r.p. l DE COSTER PAUL, chez le bourgmestre de Breskens, Hollande, demande adresse do son c m Albert De Poster. MONS. DESCHOEMÀCKEË, Régiment des Carabiniers, demande des r.ouYellcs de Madame lJes-choemaeker. Rne Elae.^ 235 Bruxelles.—Répondre. Bishops ^ Knoll. Stoke Bishop, Bristol. ROBERT et deux ménages vont bien—Soûlvai-■ M tons bonne fête les 3 et 14 Décembre.—Irène. 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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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